Chapitre 3
LA QUESTION FONDAMENTALE
DE L'ADORATION
Nous sommes occupés par ce que représente une partie d'une déclaration faite par Néhémie lorsque étant subtilement invité par ses ennemis à venir le rencontrer en quelque endroit à l'écart en vue de le piéger, il dit "J'ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre." Nous abrégeons cette déclaration et la réduisons à "un grand ouvrage", car ce livre de Néhémie expose en type, par cette illustration historique, le grand ouvrage de Dieu. Comme nous l'avons vu, juste au début du livre, Néhémie dit qu'il ne révéla à personne ce que Dieu avait mis sur son cœur d'accomplir. Plus tard, il le révéla, mais ce grand ouvrage auquel il fait allusion était quelque chose que Dieu avait déposé sur son cœur.
Avant que nous avancions sur cette question de la reconstruction de la muraille du témoignage, je désire introduire ici une parenthèse très importante et qui englobe tout, non pas basée sur quelque proposition ou texte particulier, mais sur ce qui imprègne l'ensemble et lui est sous-jacent, à savoir l'adoration.
Car quand nous en venons à penser à Jérusalem, délimitée par sa muraille, cela nous parle simplement de la question de l’adoration, mais de façon inclusive et dans un sens large. En vérité, l'existence de Jérusalem était en vue de ce dessein. Babylone, comme nous venons de le voir, était le siège et le centre de la fausse adoration, de l'idolâtrie, de quelque chose qui n’était pas de Dieu. Dans la Bible, Jérusalem se dresse toujours en face de Babylone comme son contraire. Elle tient bon en faveur de l'adoration de Dieu. C'est le lieu de l'adoration de Dieu. Aussi, cette muraille de Jérusalem est une figure de ce qui entoure l'adoration de Dieu, et elle est, en elle-même, une figure de l’adoration. L'adoration est la chose première dans toute l'histoire de la relation avec Dieu, et l'adoration est la dernière chose. Nous trouvons dans la Bible des références à l'adoration ayant eu lieu avant que le monde fut, avant que la création fut entreprise. : les"Fils de Dieu" occupés de l'adorer avant la fondation du monde. Qui étaient ces fils de Dieu, nous ne savons pas, mais l'affirmation est là. Ensemble, ils chantaient de joie, ils adoraient le Seigneur. C'était là, cela avait lieu.
Puis l'adoration fait son entrée comme le facteur dominant dans la Création. Comme nous le savons, ce fut une rupture dans l'adoration qui a été le péché de base d'Adam. Étant donné que cette question a été bouleversée, ici bas, sur terre, Dieu dut instituer tout l'ordre de l'adoration durant les âges et maintenir un témoignage pour Lui- même. L'une des dernières choses que nous trouvons dans la Bible est l'adoration universelle de Dieu. Et, je le redis, Jérusalem était, en tant que type, figure et illustration historique, le siège terrestre de l'adoration du Seigneur, celui du maintien de l'adoration à Son adresse. En passant au Nouveau Testament et, dans cette dispensation, du terrestre au céleste, nous nous somme approchés de "la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l'assemblée des premiers-nés" (Hébreux 12:22-23) ; et c'est l'adoration. C'est l'adoration rétablie dans le ciel.
L'ADORATION REPRÉSENTE LA RÉDEMPTION POUR DIEU
Nous examinons donc cette question de l'adoration pendant quelques minutes. Nous constatons que l’œuvre de Néhémie était la reconstruction de la muraille de Jérusalem. Et c'était réellement une œuvre rédemptrice : l’œuvre du rétablissement de la situation, du recouvrement du témoignage. C'est une œuvre de rédemption. Or, nous savons très bien que la rédemption est pour Dieu : "Tu as racheté pour Dieu" (Apocalypse 5:9). C'est là une expression. Et l'adoration signifie simplement que tout est racheté pour Dieu, ramené à Dieu, rétabli pour Dieu. Et cette œuvre de rédemption est toujours opérante, dans ce sens qu'elle agit contre une certaine tendance et évolution de choses qui se sont introduites dans la création par ce qui est arrivé entre Satan et Adam. La rédemption représente un redressement à cause d'une certaine tendance. La tendance de la création est maintenant toujours tournée vers le bas. En tout domaine de la création, l'évolution naturelle est vers le bas. Vous luttez contre cela , d'une façon ou d'une autre, chaque jour. Quiconque a un jardin sait qu'il s'agit d'un travail constant, quotidien, de rédemption à cause d'une tendance vers le bas. Tout docteur ou infirmière est journellement en train de lutter contre l'évolution vers le bas de la vie physique. A moins que le corps ne soit soigné, à moins qu'il n'y ait l'introduction d'un effet à contre-sens, l'évolution est de façon naturelle tournée vers le bas, il y a détérioration. Donc la profession médicale remplit dans son domaine une fonction de rédemption. Et ainsi nous pourrions continuer d'examiner chaque domaine, parce que partout et en tout c'est la tendance naturelle, à savoir le déclin.
Et si cela est vrai dans la création naturelle, la création physique, combien cela est vrai dans le domaine spirituel. La Bible est une vaste révélation du fait qu'à moins qu'il y ait une puissance opposée introduite du ciel, tout va vers le bas. Maintes fois et toujours à nouveau, nous trouvons dans la Bible, ces mouvements vers le bas qui prennent place, à savoir le déclin, la dégénérescence, et Dieu qui réagit en vue de redresser la situation à cause de cette évolution, et ainsi de racheter par Lui-même. L'adoration représente la rédemption de tout pour Dieu, en donnant aux choses la signification de Dieu.
Et si cela est vrai dans la création naturelle, la création physique, combien cela est vrai dans le domaine spirituel. La Bible est une vaste révélation du fait qu'à moins qu'il y ait une puissance opposée introduite du ciel, tout va vers le bas. Maintes fois et toujours à nouveau, nous trouvons dans la Bible, ces mouvements vers le bas qui prennent place, à savoir le déclin, la dégénérescence, et Dieu qui réagit en vue de redresser la situation à cause de cette évolution, et ainsi de racheter par Lui-même. L'adoration représente la rédemption de tout pour Dieu, en donnant aux choses la signification de Dieu.
L'ADORATION UNE QUESTION DE MOBILE
Réfléchissons un instant à l'élément de base dans l'adoration, laissant la religion à part pour le moment. L'adoration a cours bien en dehors de toute forme ou système religieux. Elle se trouve là dans la constitution même. Qu’est-ce que l'adoration dans son principe élémentaire ? Eh bien, c'est simplement l'élément du mobile (but) dans la vie, c'est-à-dire la raison de vivre, ce qui vaut la peine de vivre. L'état le plus bas, le plus triste et le plus tragique auquel quelqu'un peut arriver est d'avoir perdu tout intérêt dans la vie, de dire "Il n'y a maintenant plus rien pour lequel il faut vivre, je n'ai plus rien comme but de vie." Vous ne pourriez pas aller plus bas que cela. La vie a été abandonnée, elle ne détient plus rien qui en vaille la peine. Cette raison est le principe de l'adoration. C'est un mobile (but) pour vivre, quelque chose pour lequel il faut vivre, et cela est présent dans le monde entier, excepté dans ces domaines tragiques où ces gens ont renoncé à la vie parce qu'ils n'ont plus d'intérêt, ni de mobile (but). Je dis que c'est la chose la plus triste et la plus terrible qui puisse jamais arriver à quelqu'un. Sauf là où cet état prévaut, l'adoration est simplement ceci : il y a quelque chose comme but de vie, quelque chose qui vaille la peine d'être en vie. C'est le principe de l'adoration.
Maintenant, vous transposez cela dans un domaine beaucoup plus large et beaucoup plus élevé. Qu'y a-t-il comme but de vie ? Quelle est la plus grande chose pour laquelle il faille vivre ? Et là, vous introduisez l'adoration dans sa juste sphère, et l'adoration devient ceci "Eh bien, la plus grande chose pour justifier la vie et lui donner une signification, une valeur et une raison est le Seigneur !" Non pas ce monde, comme quelque chose qui doit être adoré, ni ses royaumes, non pas ses princes ou son dieu, mais le Seigneur qui est digne et est Celui qui, dans la vie, en vaut le plus la peine et toute la raison de notre être et de notre existence même, en sorte qu'Il détienne toute la place, la place centrale. Le Seigneur est le sujet toujours en vue.
L'adoration n'est pas l'affaire de quelque bâtiment ecclésiastique, semaine après semaine, peut-être une fois ou deux, afin qu'on y soit présent pour ce qui est appelé l'adoration de Dieu. Cela n'est pas l'adoration. Cela peut être simplement une forme vaine, une façon de traiter Dieu d'un air protecteur, tout sauf la réalité. L'adoration est une question de vie et non une habitude hebdomadaire; certainement pas une fois par trimestre à la "communion trimestrielle", ou aux grandes fêtes de l’Église : Pâques, Noël ainsi de suite. L'adoration est ceci : la vie est pour le Seigneur. Tout moment, tout heure, toute journée, toute semaine et toute année, tout est pour le Seigneur. C'est cela l'adoration. Notre première pensée le matin est : le Seigneur. Notre dernière pensée le soir est : le Seigneur. Et quoiqu'il y ait beaucoup d'occupations en pensée et en action durant les heures de la journée, il y a quelque chose à l’arrière-plan de celui qui a été racheté pour Dieu, qui tend toujours vers Lui.
La vie de telles personnes est la prière et l'adoration. Elles ne l'expriment pas toujours par des mots, elles ne sont pas toujours sur leurs genoux, ni toujours dans les réunions, mais en ce qui les concerne, à l'arrière-plan, pour ainsi dire, il y a ce qui tend vers le Seigneur, elles aspirent au Seigneur. C'est vrai de ces personnes comme c'était le cas de ceux d'Israël aux jours de gloire de Jérusalem, bien qu'ils en fussent loin, soupirant après elle : "Oh ! Être là où se trouve l'autel, le lieu de Dieu, le lieu de l'adoration !" Les aspirations étaient là, et ils ne pouvaient pas être satisfaits ailleurs. Ils manifestaient ce vrai principe. Étant à Babylone, ce reste, dont le cœur était à Jérusalem, fut l'objet du mépris de la part des Babyloniens : "Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion (Psaume 137:3) "Chantez-nous un de vos cantiques populaires de Jérusalem" "Aux saules....nous avions suspendu nos harpes....Comment chanterions-nos les cantiques de l’Éternel sur une terre étrangère ?" Leur aspiration était d'être là-bas. Ils étaient ainsi attirés. Nous devrions saisir cela d'une façon spirituelle. Notre Jérusalem n'est pas un point central sur cette terre, mais il devrait y avoir, en ce qui nous concerne, ce qui est toujours en quête du Seigneur, ce qui réclame : "Quelle mesure supplémentaire peut-il y avoir dans ma vie ?"
Si vous lisez ce livre de Néhémie à la lumière de cela, il sera entièrement transformé par votre lecture, merveilleusement illuminé. Néhémie se trouvant loin là-bas, à Babylone, commence par ce formidable élan de cœur vers le Seigneur. Il vient à Jérusalem, se rend compte de la situation, déplore qu'elle ne soit pas à l'honneur du Seigneur, pleure, prie, se met à l’œuvre, en entraîne d'autres, et ne se donne pas de repos jusqu'à l'accomplissement de cette affaire, à tout prix, savoir : un témoignage instauré en plénitude pour le Seigneur. Tout cela est un esprit d'adoration. Et les gens qui trouvèrent leur place, ceux dont nous devons encore parler, eurent à cœur de travailler. Ils furent animés d'un esprit de franche volonté, c'est-à-dire que c'était l'esprit d'adoration. Ils accomplissaient à leur manière ce que Paul écrit dans sa lettres aux Romains : "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu ce qui est votre adoration spirituelle." (Romains 12:1 version anglaise A.R.V.) Ils livraient leurs corps à cette œuvre, et c'était le mobile de l'adoration spirituelle. L'adoration naît donc d'un mobile.
La vie de telles personnes est la prière et l'adoration. Elles ne l'expriment pas toujours par des mots, elles ne sont pas toujours sur leurs genoux, ni toujours dans les réunions, mais en ce qui les concerne, à l'arrière-plan, pour ainsi dire, il y a ce qui tend vers le Seigneur, elles aspirent au Seigneur. C'est vrai de ces personnes comme c'était le cas de ceux d'Israël aux jours de gloire de Jérusalem, bien qu'ils en fussent loin, soupirant après elle : "Oh ! Être là où se trouve l'autel, le lieu de Dieu, le lieu de l'adoration !" Les aspirations étaient là, et ils ne pouvaient pas être satisfaits ailleurs. Ils manifestaient ce vrai principe. Étant à Babylone, ce reste, dont le cœur était à Jérusalem, fut l'objet du mépris de la part des Babyloniens : "Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion (Psaume 137:3) "Chantez-nous un de vos cantiques populaires de Jérusalem" "Aux saules....nous avions suspendu nos harpes....Comment chanterions-nos les cantiques de l’Éternel sur une terre étrangère ?" Leur aspiration était d'être là-bas. Ils étaient ainsi attirés. Nous devrions saisir cela d'une façon spirituelle. Notre Jérusalem n'est pas un point central sur cette terre, mais il devrait y avoir, en ce qui nous concerne, ce qui est toujours en quête du Seigneur, ce qui réclame : "Quelle mesure supplémentaire peut-il y avoir dans ma vie ?"
Si vous lisez ce livre de Néhémie à la lumière de cela, il sera entièrement transformé par votre lecture, merveilleusement illuminé. Néhémie se trouvant loin là-bas, à Babylone, commence par ce formidable élan de cœur vers le Seigneur. Il vient à Jérusalem, se rend compte de la situation, déplore qu'elle ne soit pas à l'honneur du Seigneur, pleure, prie, se met à l’œuvre, en entraîne d'autres, et ne se donne pas de repos jusqu'à l'accomplissement de cette affaire, à tout prix, savoir : un témoignage instauré en plénitude pour le Seigneur. Tout cela est un esprit d'adoration. Et les gens qui trouvèrent leur place, ceux dont nous devons encore parler, eurent à cœur de travailler. Ils furent animés d'un esprit de franche volonté, c'est-à-dire que c'était l'esprit d'adoration. Ils accomplissaient à leur manière ce que Paul écrit dans sa lettres aux Romains : "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu ce qui est votre adoration spirituelle." (Romains 12:1 version anglaise A.R.V.) Ils livraient leurs corps à cette œuvre, et c'était le mobile de l'adoration spirituelle. L'adoration naît donc d'un mobile.
LE SEIGNEUR S'APPROCHE
SUR LA BASE DE L'ADORATION
Or, c'est là justement la ligne de démarcation dans la Bible. Quand Dieu a créé l'homme et l'a introduit dans une communion avec Lui-même, tout était pour le Seigneur. L'homme n'avait pas d'autre objet en vue pour vivre et travailler que le Seigneur. C'était un magnifique état de choses entre l'homme et le Seigneur, et, semble-t-il, c'était le Seigneur qui venait marcher dans le jardin, à la fraîcheur du soir, pour recevoir ceux qu'Il avait créés, et il y avait de la joie dans leur vie et leur œuvre. Le Seigneur y trouvait du plaisir. Dans la Bible, il est toujours montré que le Seigneur trouve du plaisir en ceux qui sont dans une attitude réelle d'adoration et Il s'approche d'eux. En d'autres termes, l'approche du Seigneur est basée sur le fait que le cœur est sans réticences à Son adresse. Vous ne trouvez jamais le Seigneur s'approchant quand il en est autrement, si ce n'est en jugement. Mais quand le Seigneur se présente en bénissant, c'est parce qu'Il trouve des cœurs sans réticences à Son adresse. Si le Seigneur venait là, dans le jardin, comme il est écrit en Genèse, c'est parce qu'Il avait des cœurs dirigés vers Lui, qu'Il trouvait ce qui Le satisfaisait. Quand le Seigneur Jésus se trouvait ici-bas, il en était de même. Il aimait être là où Il trouvait un cœur qui Lui était ouvert, prêt à Le recevoir, à satisfaire Ses désirs. C'est la raison pour laquelle il allait souvent à Béthanie. Il y avait là un cœur pour Lui, pour le Seigneur. Il y avait un esprit d'adoration.
LA TROMPERIE DU DIABLE
A L’ÉGARD DU GENRE HUMAIN
Mais vint alors la terrible rupture et le diable entra dans le jardin pour détourner l'homme de Dieu et l'attirer à lui. Mais comment ? Et c'est ici une chose terrible à reconnaître. Il a amené les intérêts personnels de l'homme en vue, les propres intérêts de l'homme au premier plan. Il lui a montré qu'il pouvait obtenir quelque chose, qu'il pouvait acquérir quelque chose. Jusqu'à ce moment, c'était uniquement ce que le Seigneur pouvait obtenir, et à présent la situation est que l'homme peut acquérir quelque chose. L'ennemi état à l’œuvre d'uns façon profonde et subtile pour détourner l'homme de Dieu et l'attirer à lui. Il a ainsi introduit l'homme dans une alliance avec lui-même. Il l'a trompé et l'a induit à penser qu'il en retirerait un bénéfice. Mais, en réalité, c'est le diable qui en toutes circonstances en retire le bénéfice. C'est là l’illusion du genre humain. L'homme s'est détourné de Dieu pour obtenir quelque chose : un temps agréable, ce monde et tout le reste, et à la fin il découvre qu'il a été dupé, que le diable a tout eu, et lui par dessus le marché ! C'est là, la tragédie et la tromperie. Mais vous voyez le point : c'était en vue de le détourner de Dieu par cet intérêt personnel, cet égoïsme et cela a ruiné l'adoration. A partir de ce moment-là, il en fut ainsi. Le monde est un monde égoïste, qui attire à lui, qui ne donne pas à Dieu sa place, qui ne lui laisse pas tout, en premier et dernier lieu. Voilà comment sont les choses.
Mais maintenant, Dieu veut construire Sa Jérusalem spirituelle : Il la veut rétablie, où tout, d'une manière délibérée et joyeuse (en y prenant grand plaisir) est pour le Seigneur. Un peuple dont ses délices est le Seigneur. Notre Seigneur Jésus était l'incarnation de ce principe. "C'est mes délices, ô mon Dieu de faire ce qui est ton bon plaisir." (Psaume 40:8, version Darby) Ses délices se trouvaient dans le Seigneur. Il est la véritable incarnation de l'esprit de la Jérusalem céleste, où tout, non pas sous une contrainte, mais de tout cœur, est au Seigneur.
UN CŒUR PARTAGÉ
Maintenant vous considérez cette muraille en ruines, dans son délabrement, comme nous le faisons en ce moment, et vous redites : "Pourquoi cet état de choses ? Pourquoi cette allure de tragédie ? Qu'est-il arrivé que chacun, voyant cela hoche la tête ou pousse un soupir ? Que s'est-il passé pour que ce qui était si glorieux en soit ainsi maintenant ? Quelle est la raison ? La réponse est : "Leur adoration s'est éloigné du Seigneur. Le but pour lequel Jérusalem existait, à savoir, entièrement au Seigneur, s'est effondré. Ils permirent à d'autres objets d'adoration de saisir leurs cœurs et leurs vies." Oui, le Seigneur fut chagriné, et Jérusalem n'avait donc plus de raison d'être au yeux de Dieu. Dieu ne voit plus aucune raison qu’elle doit subsister, et donc Il la livre à la destruction. Ce n'était pas ce à quoi elle était destinée.
Et cela ne peut-il pas être l'explication de beaucoup de faiblesse, oui, dans nos vies, et dans l’Église comme un tout, dans ce qui porte le nom du Seigneur : défaite, délabrement, l'absence de signes de la présence du Seigneur, de ces marques de plaisir du Seigneur ? Ne ce peut-il pas qu'il y ait des cœurs partagés, une réserve dans nos vies, qu'il y ait, après tout, quelque part das notre tréfonds, quelque principe du moi à l’œuvre ? Cela ne se peut-il pas ? Je ne juge pas, mais je connais la tromperie de nos cœurs. Il est vraiment "trompeur par-dessus tout." (Jérémie 17:9 version Darby) Très souvent, quand nous pensons que ce que nous faisons est pour le Seigneur, nous-mêmes, nous y trouvons beaucoup de plaisir, et si dans le service du Seigneur l'élément du plaisir personnel n'est pas accordé ou est voilé, nous passons des moments très désagréables, car, après tout, c'était d'une façon ou d'une autre pour nous-mêmes. Oui, c'est comme cela. Nous ne voulons pas être trop introspectifs, mais vous voyez ce que je veux dire. Le Seigneur sonde le cœur, et lorsqu'Il voit qu'il est tout entier tourné vers Lui, qu'il n'y aucun mélange, aucun autre dieu, aucun autre intérêt, alors le Seigneur se livre à cette vie-là, à cette Jérusalem-là. Le Seigneur se livre là où c'est entièrement pour Lui. C'est là, l'adoration.
Maintenant, voyez-vous, la base de Satan pour enlever à Dieu et pour détourner de Dieu, est cette misérable vie propre sous l'une ou l'autre de ses nombreuses formes. A l'opposé, la base de Dieu, là où Il tient Son camp, où Il se livre, est celle où Lui-même est seul. Dieu se livre à Lui et à personne d'autre. Si le Seigneur est ici, si Il a Sa place pleine et entière, complètement, si tout est pour le Seigneur, le Seigneur Se livrera à ce terrain-là, non pas au nôtre et certainement pas à celui de Satan, mais à Lui-même. Si c'est pour Lui, alors Il se tiendra en Sa faveur et nous sommes tous d'accord que cela est parfaitement sûr et quoi que ce soit d'autre n'aurait pas cette assurance. Le Seigneur est l'unique terrain assuré sur lequel Il peut Lui-même travailler et être présent.
UNE DISPOSITION EN FAVEUR DU SEIGNEUR
Maintenant, je terminerai avec une simple et petite déclaration supplémentaire à ce sujet. L'apôtre, dans cette grande déclaration de l'adoration dans Romains 12 versets 1, 2 poursuit (et nous ne devons pas nous arrêter net à mi-chemin dans la déclaration, nous devons veiller à la conjonction tandis qu'il continue) "....qui est votre adoration spirituelle. Et ne vous conformez pas à ce siècle; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement" ou un autre dit "le tout nouveau façonnage" de votre intelligence. Une "tendance" est le principe et le mobile de l’adoration. A quoi sommes-nos disposés ? Toute notre disposition est-elle pour le Seigneur, au Seigneur ? "Soyez transformés par le renouvellement de votre entendement", c'est-à-dire : votre tendance, votre inclinaison, votre disposition, transformés en une nouvelle disposition, entièrement différente que celle qui fit son apparition avec Adam dans ce que nous appelons la chute.
Grâces soient rendues à Dieu pour le fait que cela est réel. C'est plus réel , peut-être, que souvent nous le réalisons ou le reconnaissons. Je pense que très souvent nous sommes tracassés et troublés au sujet de quelque chose qui n'est pas vrai, en ce qui nous concerne. Nous pensons des contrevérités au sujet de nous-mêmes. Bien entendu nous connaissons notre inclinaison au péché, nous connaissons le mal qui se trouve dans notre chair, nous savons combien nous sommes méchants et indigne et tout le reste. Mais alors que, parfois, nous permettons à cela d'aller trop loin, je vous demande ceci : malgré toute notre indignité, toute notre culpabilité, tout ce qui est mal dans notre chair, n'avons- nous pas, après tout, un cœur pour le Seigneur ? Nous ressentons que nous nous trompons, que nous errons, oui mais, nous avons un cœur pour le Seigneur. D'où cela est-il venu ? Il y avait un temps où nous n'avions pas un cœur pour le Seigneur, où nous n'avions aucune disposition, aucune tendance dans cette direction-là. Nous n'avions aucune inclinaison pour le Seigneur. Mais quelque chose s'est produit en nous de plus profond et de plus fort que toutes nos faiblesses, nos obstinations nos fautes, nos folies et nos péchés. Il y a une réaction qui s'élève chaque fois que nous commettons une erreur et qui nous ramène au Seigneur avec chagrin, tristesse, désappointement, désir ardent et nous ne sommes pas à nouveau heureux jusqu'à ce que nous ayons trouvé le Seigneur.
D'où cette disposition provient-elle ? C'est quelque chose qui a été accompli par Lui. C'est là, la base de l'adoration. C'est le terrain sur lequel le Seigneur obtiendra tout. Aussi ne permettons pas d'être trop découragé par nous-mêmes. Vous ne penserez point que je dis que nous devons pardonner notre culpabilité et notre folie et leur céder la place. Mais il est un fait glorieux que, tandis que tout ceci est vrai et que Satan peut nous raconter tant de choses mauvaise à propos de nous-mêmes, néanmoins nous pouvons répondre par les paroles du cantique :
Grâces soient rendues à Dieu pour le fait que cela est réel. C'est plus réel , peut-être, que souvent nous le réalisons ou le reconnaissons. Je pense que très souvent nous sommes tracassés et troublés au sujet de quelque chose qui n'est pas vrai, en ce qui nous concerne. Nous pensons des contrevérités au sujet de nous-mêmes. Bien entendu nous connaissons notre inclinaison au péché, nous connaissons le mal qui se trouve dans notre chair, nous savons combien nous sommes méchants et indigne et tout le reste. Mais alors que, parfois, nous permettons à cela d'aller trop loin, je vous demande ceci : malgré toute notre indignité, toute notre culpabilité, tout ce qui est mal dans notre chair, n'avons- nous pas, après tout, un cœur pour le Seigneur ? Nous ressentons que nous nous trompons, que nous errons, oui mais, nous avons un cœur pour le Seigneur. D'où cela est-il venu ? Il y avait un temps où nous n'avions pas un cœur pour le Seigneur, où nous n'avions aucune disposition, aucune tendance dans cette direction-là. Nous n'avions aucune inclinaison pour le Seigneur. Mais quelque chose s'est produit en nous de plus profond et de plus fort que toutes nos faiblesses, nos obstinations nos fautes, nos folies et nos péchés. Il y a une réaction qui s'élève chaque fois que nous commettons une erreur et qui nous ramène au Seigneur avec chagrin, tristesse, désappointement, désir ardent et nous ne sommes pas à nouveau heureux jusqu'à ce que nous ayons trouvé le Seigneur.
D'où cette disposition provient-elle ? C'est quelque chose qui a été accompli par Lui. C'est là, la base de l'adoration. C'est le terrain sur lequel le Seigneur obtiendra tout. Aussi ne permettons pas d'être trop découragé par nous-mêmes. Vous ne penserez point que je dis que nous devons pardonner notre culpabilité et notre folie et leur céder la place. Mais il est un fait glorieux que, tandis que tout ceci est vrai et que Satan peut nous raconter tant de choses mauvaise à propos de nous-mêmes, néanmoins nous pouvons répondre par les paroles du cantique :
"Je sais tout cela et des milliers de choses encore
mais, cependant, l’Éternel n'en trouve aucune."
Nous pouvons nous retourner contre toute accusation et dire : "Néanmoins Dieu a accompli quelque chose en moi, qui a disposé mon cœur à Sa faveur. Malgré toutes mes faillites, mon cœur est tourné vers Lui. Malgré toutes mes défaillances, je suis pour le Seigneur." Et ainsi, nous continuons. Cet esprit, cette loi de l'adoration, consume et consume encore, et nous trouvons, à la fin, dans Sa présence, qu'il n'y a rien d'autre qui demeure que Lui-même, simplement Lui.
Ce n'est qu'une simple parole, mais cela, après tout, souligne tout ce qui se trouve ici concernant Jérusalem. Tout ce que nous devrons dire, ou pourrions dire, quant au détail de cette question de la reconstruction de la muraille, trouve ses racines dans le terrain de l'adoration. Cette Jérusalem doit être une louange sur terre. Elle doit parler de la gloire de Dieu. Elle doit être toute tournée vers le Seigneur. Tout en elle doit témoigner de Sa gloire et de Son honneur. C'est là, la raison pour laquelle Jérusalem existe, et pour laquelle nous qui faisons partie de la Jérusalem spirituelle et céleste, nous existons : ramener tout au Seigneur, procurer un grand plaisir à Son cœur et constituer le témoignage qu'Il est satisfait.