jeudi 28 novembre 2019

(4) CHRIST - COMMENT LA PAROLE EST DEVENUE CHAIR? par Chip Brogden

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu... Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père, plein de grâce et de vérité. » (Jean 1:1,14)

                    Le 25 Décembre de chaque année, beaucoup de gens célèbrent Noël, et bien qu'il existe des divergences d'opinion parmi les chrétiens quant à savoir si cette fête doit être observée ou non, j’'adopte la même point de vue que Paul quand il parlait de la façon de célébrer le sabbat: « L’'un fait une différence entre les jours, un autre les estime tous égaux. Que chacun ait dans son esprit une pleine conviction. » (Romains 14:5) Paul disait ainsi que ces sujets étaient peu importants, et que Dieu ne se souciait pas de nos règles et coutumes concernant les jours de la semaine ou de l'année. Quoi que vous fassiez, ou ne fassiez pas, faites le comme pour le Seigneur.

                     Mais ce qui devrait vraiment attirer notre attention lorsque nous contemplons la naissance de Jésus est le fait que « la Parole a été faite chair. » C’est l'événement le plus remarquable dans l'histoire des relations de Dieu avec l'humanité. Les implications sont immenses. Le plus intéressant réside dans le fait que Jean affirme cette vérité importante - que Dieu est devenu un homme - sans même faire référence à Sa naissance à Bethléem. Ces détails sont fournis par d'autres auteurs d’'évangiles, mais pour Jean, l'importance spirituelle de cet événement mémorable transcendait le contexte physique, géographique, historique et politique dans lequel il avait eu lieu.

                   Que Jean appelle Jésus « la Parole », est d'autant plus intrigant. Seul Jean utilise cette description. Elle couvre la naissance de Jésus mais aussi Sa seconde venue, quand Jean Le voit revenant avec les armées du ciel et qu’'il déclare que Son nom est « la Parole de Dieu. » (Apocalypse 19:13) Il est Celui qui connaît et accomplit si parfaitement la volonté de Son Père qu'Il en est le synonyme. La Parole de Dieu est, bien sûr, la Volonté de Dieu, dans toutes Ses expressions - l'expression la plus haute et la plus parfaite de toutes étant Christ la Parole Vivante. Cette Parole est devenue chair et elle a habité parmi nous!

                    J'ai trouvé trois vérités significatives concernant cet événement extraordinaire. Quand « la Parole devient chair », les voici...

1. Les commandements écrits deviennent des vérités vivantes.

                  Nous avions besoin de la Parole devenue chair pour que nous puissions vraiment voir et comprendre ce que signifie marcher avec Dieu. Parfois, nous lisons quelque chose et ne parvenons pas à en saisir le sens - ou pire, nous en tirons une signification que l'auteur n'a jamais voulue. La plupart du temps ce n'est pas très grave, mais quand il s'agit de la lecture et de l'interprétation de l'Écriture, les gens religieux ont un talent surnaturel pour tordre les Écritures pour les adapter à leurs propres idées. Tel était l'état du judaïsme lorsque la Parole devint chair (et c'est encore plus vrai aujourd'hui).

                     Dieu a envoyé la Parole Vivante pour accomplir, clarifier, expliquer et démontrer la Parole Écrite afin que nous n'ayons vraiment aucune excuse. Nous ne pouvons pas plaider l'ignorance, nous ne pouvons blâmer le prédicateur ou l'enseignant de ne pas nous montrer la Vérité, parce que la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous. La Parole Écrite peut être mal interprétée, elle peut être entendue et oubliée, mais Jésus, la Parole qui a été faite chair, révèle la gloire de Dieu dans toute la grâce et la vérité. Il n'a pas simplement enseigné la signification correcte: Il l'a démontrée. Cela nous amène à la deuxième vérité...
2. Les platitudes spirituelles deviennent des exemples pratiques.

                     Jésus a accusé les dirigeants religieux de son temps d'« annuler la parole de Dieu par leurs traditions, qu'ils avaient établies. » (Marc 7:13) Ils ont interprété les Écritures comme les juristes interprètent une règle légale, y recherchant des mises en gardes, des lacunes, ou les moyens d'éviter de faire ce que la loi leur avait dit expressément de faire. Jésus a exposé l'hypocrisie de ces traditions et continue de le faire aujourd'hui. Je crains que trop de croyants (s'ils connaissent la Bible), utilisent simplement la Parole de Dieu pour débattre de théologie, défendre leurs croyances, ou justifier leur position sur un millier de points mineurs - ne présentant pas de fruits, pas de bons exemples pratiques, aucun acte à l'appui de leurs nombreuses paroles. La Bible, pour eux, est une épée pour combattre d'autres personnes au lieu d'être une « arme d'instruction massive » pour libérer les captifs.

                    Je suis tellement reconnaissant que lorsque la Parole est devenue chair, Elle n'a pas simplement enseigné la vérité spirituelle, Elle nous a donné un exemple concret à suivre: « De fait, c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces. » (1 Pierre 2:21) Les auditeurs et les prédicateurs de la Parole sont nombreux; mais ceux qui mettent en pratique la Parole sont peu nombreux.

3. Les cœurs de pierre deviennent des cœurs de chair.

                   Autrefois, la Parole de Dieu a été gravée sur des tablettes de pierre, et la lettre a été écrite sur des rouleaux avec de l'encre. Elle pouvait être lue et étudiée, mais peu pouvaient la suivre. Tout cela a changé. Nous avons encore la Parole écrite, mais maintenant nous avons aussi la Parole Vivante. Cette Parole qui est devenue chair et qui a habité parmi nous peut maintenant vivre EN NOUS! « Il est clair que vous êtes une lettre de Christ écrite par notre ministère, non avec de l'encre mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » (2 Corinthiens 3: 3)

                     Il est possible de témoigner et de participer à la naissance de Christ chaque jour en puisant simplement dans Sa Parole (parlée, écrite et vivante) et en permettant à l'Esprit Saint d'écrire Sa vérité dans nos cours.

                  Mais même cela ne suffit pas. Pour que la Parole s'incarne et devienne vivante, nous devons mettre en pratique ce que Jésus nous a dit de faire. Jacques, le plus jeune frère de Jésus, l'a dit de la meilleure des façons quand il a écrit: « Il en va de même pour la foi: si elle ne produit pas d’œuvres, elle est morte en elle-même. » (Jacques 2:17) La Parole devient chair, pas quand nous célébrons la naissance de Jésus, et même pas lorsque nous écoutons ou acquiesçons à Ses enseignements, mais quand nous faisons ce qu'Il dit de faire.

                      Voici la promesse: « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. » (Jean 14:21) Quel concept radical! La Parole devient chair, Elle s'incarne, Elle nous est manifestée et révélée de façon expérimentale, lorsque nous faisons ce que Jésus a dit de faire. Il est la Parole de Dieu.

                     Je prie chaque jour pour que le Royaume vienne et que la volonté de Dieu soit faite « sur la terre comme elle l'est au ciel, » parce que, « A toujours, ô Éternel ! Ta parole subsiste dans les cieux. » (Ps. 119: 89) Ici, sur la terre, les choses sont encore en suspens. Mais notre confiance est que Dieu amènera à la perfection ce qu'Il a commencé en moi, en vous, dans chaque disciple, dans l’Église, et dans toute la création.

« Il en va de même pour ma parole, celle qui sort de ma bouche: elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire et rempli la mission que je lui ai confiée. » (Esaïe 55:11) 

                 Amen. Qu'il en soit ainsi, viens Seigneur Jésus - que la Parole devienne chair et habite parmi nous, afin que le monde entier puisse voir la gloire de Dieu sur la face de Jésus-Christ.


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dimanche 24 novembre 2019

(3) CHRIST - CHRIST: LE LIEU SECRET DU TRÈS HAUT par Chip Brogden

« Celui qui demeure dans le lieu secret du Très-Haut habitera à l'ombre du Tout-Puissant. » (Psaumes 91:1 KJF 2009)

                     Si la Bible est d'abord un livre spirituel, inspiré par le Saint Esprit, qui doit être interprété avec discernement par des hommes et des femmes spirituels, alors l'explication naturelle des choses n'est pas suffisante pour recevoir la Vérité contenue dans ses pages.

                  Pour le Saint-Esprit, tout nous dirige vers Christ - il n'y a pas de compartiments - il n'y a pas de « chose » qui ait du sens en elle-même. Tout est connecté et nous dirige vers une réalité plus profonde, et cette réalité vers laquelle nous sommes constamment dirigés est la Personne de Jésus-Christ. Il est le thème, le sujet de tout ce qui a été écrit, illustré, énoncé, et relaté dans la Bible.

                    Ainsi le Temple révèle quelque chose de Christ. Le jour du Sabbat révèle quelque chose de Christ, et il en est de même pour le Pays Promis. Chaque saint de la Bible nous révèle quelque chose de Christ. Chaque symbole, chaque type, chaque ombre, tout dirige vers une Personne très réelle, une substance très réelle « C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen! » (Romains 11:36 ) L'interprétation naturelle des choses, la perspective historique, ne sont que le niveau superficiel des choses. Les réelles richesses, le vrai trésor, ne peuvent être trouvés que sous la surface. Il vous faut aller au-delà de la compréhension charnelle, naturelle, et cela nécessite une vision spirituelle, du discernement spirituel.

                    Dans notre lecture des Écritures, quand nous arrivons à un sujet comme « Le Lieu Secret du Dieu Très-Haut », nous qui sommes spirituels, - qui sommes enseignés par le Saint Esprit - nous devrions être suffisamment exercés par le Saint Esprit pour être capables de reconnaître immédiatement que c'est une image de Christ. Il est ici, et je vois encore une autre dimension de Lui ici.

                    Permettez-moi de poser la question, comment pouvez-vous faire du Seigneur votre habitation, l'endroit dans lequel vous demeurez? Comment est ce possible? Cela ne peut être interprété que spirituellement, car c'est absolument impossible, et difficilement concevable si nous pensons à ces choses de façon naturelle. Comment le Seigneur peut-Il être mon habitation? Comme puis-je vivre en Christ? ou comme le disait Nicodème: « Comment un homme peut-il entrer dans le ventre de sa mère et naître à nouveau? »

                     Comment faisons-nous du Seigneur notre habitation? Comment peut-Il devenir pour nous un endroit où habiter? Hé bien, pour ceux de l'Ancien Testament, c'était un mystère. Ils pouvaient se rendre au Temple, et ils savaient que le prêtre pouvait entrer dans le Saint des Saints. C'était ce qui ressemblait le plus au fait d'habiter et de demeurer dans le Seigneur ou au moins dans la présence du Seigneur. Mais ce n'était réservé qu'à quelques prêtres, ce n'était pas possible pour tous.

                    Nous en arrivons donc aux merveilleuses paroles de Jésus dans Jean 15, et nous commençons à comprendre. Cela dépasse les explications humaines, cela reste un mystère, une porte fermée, jusqu'à ce que le Seigneur Jésus Lui-même vienne à nous, nous révèle le mystère et déverrouille la porte. « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. » (Jean 15:4 ) Il n'y a pas besoin d'être brillant pour faire le lien entre le Psaume 91 et Jean 15. Le langage est le même, Lisez Jean 15, puis lisez encore le psaume 91. Tous ces mots - habiter, demeurer, vivre - signifient tous la même chose. « Celui qui demeure dans le lieu secret du Très-Haut habitera à l'ombre du Tout-Puissant. » va de pair avec « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. »

                     Oui, le lieu secret dans lequel nous habitons est Christ. Ce n'est pas quelque chose ou quelque endroit en dehors de Christ, mais un endroit en Christ Lui-même. IL EST LE LIEU SECRET DU DIEU TRÈS HAUT, Il est ce lieu qui a été préparé pour nous.

                      Maintenant si nous lisons le psaume 91, il prend un sens bien plus grand. Si vous vous appuyez sur le Psaume 91 pour votre protection physique, je ne veux pas vous en dissuader ni personne d'autre. Mais je vous encourage à creuser plus profondément afin de saisir quelque chose de bien meilleur. Il s'agit d'un refuge spirituel, d'une protection spirituelle, d'un endroit où le mal ne peut vous atteindre, parce que vous êtes cachés en Christ. Un lieu où le corps peut être affaibli ou même détruit, décapité comme Jean le Baptiste, lapidé comme Étienne, crucifié comme Pierre, - mais l'esprit lui ne peut être atteint. La communion fraternelle et la présence de Christ Lui-même vous gardent dans Sa propre Victoire, une Victoire qui survit à tout, qui va au-delà de votre propre mortalité, au-delà de vos années ici bas sur terre, et vous élève au-dessus du terrestre, du physique et du temporel - pour vous faire entrer dans l'éternité.


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jeudi 21 novembre 2019

(2) CHRIST - CHRIST: L'OBJET DE NOTRE DÉSIR par Chip Brogden

« ...Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. » (Genèse 3:16b)

« Quel autre ai-je au ciel que toi! Et sur la terre je ne prends plaisir qu'en toi. » (Psaumes 73:25)

                    Dès le commencement, Dieu a décrété que l’Épouse de Christ, l’Église, devrait avoir son désir uniquement tourné vers le Christ. Nos désirs sont très puissants. Les hommes sont tiraillés dans bien des directions différentes et sont poussés par leur volonté, leurs besoins, désirs, et influences. Par nature, nos désirs sont entachés par le péché.

« L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » (Genèse 6:5)

                  Dieu affirme à travers l’Écriture que le désir de l'homme est mauvais et méchant dès sa jeunesse (Genèse 8:21; Job 5:7, 14:1) Il nous est naturel de penser qu'une fois devenus des chrétiens, nos désirs spirituels sont maintenant bons et saints, corrects et purs, et que nous pouvons plaire à Dieu (Luc 18: 11). Néanmoins nous découvrons bientôt que quelque chose nous empêche de faire le bien que nous désirons.

« Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » (Romains 7:19)

                    Et nous apprenons aussi que notre « vertu » est souvent trompée....

« Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent: Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume? Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant: Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés .» (Luc 9:54, 55)

                   Nous pouvons nous trouver nous-mêmes en compétition avec nos frères et sœurs, essayant d'être le plus spirituel, le plus mûr, ou le mieux informé sur les choses de Dieu. En privé, et parfois publiquement, nous nous comparons nous-mêmes avec un autre et nous estimons être plus avancés, alors qu'en réalité nous sommes plus charnels.

« Il s'éleva aussi parmi les apôtres une contestation: lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand? » (Luc 22:24)

« Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. » (Marc 10:37)

                    Remerciez Dieu pour la Croix de Jésus-Christ! Parce que c'est là-bas que mes péchés sont pardonnés; c'est là-bas que le « vieil homme » est mort. Mais il est vrai qu'il y a encore quelque chose d'aussi méchant, sinon plus, que le péché, c'est le Moi. Il est vrai que chaque péché est enraciné dans le Moi. De même que nous avons dû initialement accepter Sa mort pour le péché, nous devons quotidiennement accepter notre mort au Moi. Comme nous avons été une fois crucifiés avec Lui pour la rémission des péchés, nous devons quotidiennement prendre notre Croix, nous renier, et Le suivre. Nous marchons sur le Chemin Étroit tout comme nous sommes passés par la Porte étroite - à travers la Croix. « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui. » (Colossiens 2:6)

BEAUCOUP DE DÉSIRS SPIRITUELS SONT ÉGOÏSTES

                   Les disciples du Seigneur désirent beaucoup de choses. Un certain nombre désirent le pouvoir sur leurs ennemis, ou le pouvoir de faire des miracles au Nom de Jésus. D'autres désirent être libérés de la maladie ou de l'oppression. Beaucoup désirent la bénédiction sur le travail de leurs mains, leur ministère, ou leurs finances. Certains désirent la compréhension et la sagesse dans les choses spirituelles.

                    Comme c'est surprenant alors pour l'enfant de Dieu d'apprendre que le Seigneur n'approuve pas nécessairement beaucoup de ces désirs, bien qu'ils semblent indéniablement bons et corrects au premier abord. Pourquoi? Parce que le Moi règne dans le sanctuaire de notre cœur. Pourquoi désirons-nous le pouvoir? Pour pouvoir en tirer gloire et être remarqués les autres. Pourquoi désirons-nous être libérés de la maladie et de l'oppression? Parce que nous sommes prêts à régner avec Christ, mais nous ne sommes pas prêts à souffrir avec Lui. Pourquoi désirons-nous la bénédiction sur notre travail? Pour pouvoir paraître réussir devant les hommes. Pourquoi désirons-nous la sagesse dans les choses spirituelles? Pour que les autres puissent nous trouver sages et rechercher notre opinion et nos conseils. Nous ne nous rendons pas compte de quel esprit nous sommes animés, le Moi est réellement la racine de toutes nos demandes et prières.

« Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » (Jacques 4:2,3)

                     Le verset deux du chapitre quatre de Jacques parle de la façon dont l'homme s'attache à son désir coupable. Le verset trois décrit comment l'homme s'attache à son désir spirituel. Dans le premier cas nous essayons d'obtenir en prenant de l'autre. Dans le deuxième cas nous essayons d'obtenir en demandant à Dieu. Nous savons qu'il est mauvais de convoiter, tuer, et lutter pour ce que nous voulons. C'est un péché. Mais beaucoup d'entre nous ne savent pas encore que demander à Dieu ce que NOUS voulons c'est pécher aussi - le péché du Moi. C'est pourquoi nous ne recevons pas ce que nous demandons, parce que nous désirons nous plaire à nous-mêmes. Nous « demandons mal. »

Jésus n'a jamais demandé ce qu'Il voulait.

« Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » (Luc 22: 42)

« Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » (Jean 5:30)


« Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » (Jean 6:38).

                   Combien faisons-nous de prières, intercessions, demandes, appels, recherches, et espérances en vue d'obtenir de Dieu qu'Il fasse ce que NOUS voulons qu'Il fasse? J'ai bien peur que nous prenions cette approche avec Dieu: nous analysons prudemment la situation, déterminons ce que nous voulons qu'il arrive, recherchons le verset biblique approprié, allons vers Dieu et nous Lui disons exactement ce que nous voulons qu'il arrive et quand, et nous devenons ensuite anxieux de voir s'Il pourra répondre selon notre propre pensée.

                    Mes frères et sœur, ce n'est pas la bonne façon de nous approcher du Seigneur. Nombreux sont les exemples où l'on voit de simples hommes essayer d'instruire le Seigneur Jésus, de le réprimander, de trouver des erreurs dans sa façon de faire et dire les choses, de mettre en doute Ses méthodes, et de discuter avec Lui. Ne tombons pas dans le même piège. Le Seigneur connaît Son affaire, et n'a pas besoin d'être instruit par nous. C'est plutôt à nous de suivre Son instruction et Lui permettre de devenir notre seul Désir. Alors nos mauvaises prières et demandes cesseront.

                     Comment pouvons-nous renier le Moi et avoir le désir approprié? La solution est assez simple, mais elle n'est pas simpliste. C'est profond, mais pas compliqué. Dieu a décrété que notre « désir se portera vers notre Époux, et Il gouvernera sur elle. » Dieu en Christ remplit tout en tous (Éphésiens 4:6). Jésus est le seul désir légitime qu'un Chrétien puisse avoir (Psaume 73:25). S'Il est le centre d'intérêt et d'attention alors toutes les autres choses prendront leur place correcte (Matthieu 6:33). Si nous sommes satisfaits en Dieu, nous ne pouvons pas être mécontents. Si notre besoin est pleinement satisfait en Christ, nous ne pouvons pas éprouver de manque.

« Cantique de David. L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien! » (Psaumes 23:1)

                     C'est une vérité difficile à accepter et je me considère comme incapable d'expliquer la façon dont cela fonctionne dans la vie d'un croyant. Alors regardons dans les Écritures pour être éclairé, et puissions-nous apprendre à faire de Christ l'objet de notre désir.

LA « FEMME PÉCHERESSE » ET LE PHARISIEN

                     Luc 7:36-50 raconte l'histoire d'une « certaine femme » qui a lavé les pieds de Jésus avec ses larmes, les a essuyés avec ses cheveux, embrassés, et oints avec un onguent précieux. S'il vous plaît lisez tout le passage des Écritures et voyez combien elle était brisée et honnête dans son adoration du Christ.

                     Observez maintenant les pensées du Pharisien qui était assis pour le repas avec Jésus. Alors que cette adoration en vérité et en esprit est déployée devant ses yeux, il n'a qu'une pensée: si cet Homme était un prophète il saurait que cette femme est une pécheresse. Autrement dit, Jésus ne devrait pas permettre à cette femme coupable de le toucher et de verser autant d'amour sur Lui. Le Pharisien jugeait que Jésus n'était pas digne d'un tel amour et était offensé par cette effusion d'affection.

MARIE ET MARTHE

                    Dans Luc 10:38-42 nous trouvons l'histoire de Marie et de sa sœur, Marthe. Marthe avait invité Jésus dans sa maison et commença à faire les préparatifs pour le dîner. Marie, au lieu d'aider sa sœur, était assise aux pieds de Jésus et écoutait Ses paroles. Voyant cela, Marthe manifesta de l'irritation contre Marie parce qu'elle ne l'aidait pas, et contre Jésus pour ne pas lui demander de l'aider.

                    Elle dit, « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider. » (verset 40). Non seulement Marie a tort, mais Jésus a tort de permettre cette situation. Telles sont les pensées de Marthe.

MARIE ET JUDAS ISCARIOT

                    Marc 14:1-9 ainsi que Jean 12:1-9 rappelle un épisode crucial dans le ministère terrestre de Christ la semaine avant Sa mort et Sa résurrection. En mettant ensemble les deux récits du même événement, nous avons une vision complète de tout ce qui est arrivé. C'est encore un souper. Marthe est à nouveau en train de servir. Mais sa sœur Marie fait une chose étrange: elle verse un parfum très cher sur les pieds du Christ et les essuie avec sa chevelure, puis en verse sur Sa Tête. Le parfum est très cher, au moins la valeur de plusieurs mois de salaire. Tout le monde exprime de l'indignation face à ce gaspillage apparent de ressources - les invités ainsi que les disciples sont d'accord pour dire que c'était une chose insensée de faire cela. Ce n'était pas de la « bonne intendance. » Étant celui qui avait la charge de la bourse, Judas Iscariot réprimanda Marie et demanda à voix haute pourquoi elle n'avait pas plutôt vendu l'onguent et donné l'argent aux pauvres.

TROIS ILLUSTRATIONS, UNE LEÇON

                      L'Esprit nous a laissé trois événements distincts dans la vie de Jésus dans le but de nous enseigner quelque chose, puissions-nous avoir des oreilles pour entendre ce que dit l'Esprit! Simplement ceci: nombreux sont ceux qui s'assiéront pour manger avec Jésus, communieront et dîneront avec Lui, discuteront des choses spirituelles avec Lui. Mais ils ne pourront pas et ne voudront pas s'abaisser eux-mêmes à laver Ses pieds. Ils ne s'humilieront pas eux-mêmes jusqu'au sol pour écouter, ils préféreront plutôt « servir beaucoup ». Ils n'abandonneront pas leur « ministère pour les pauvres » dans le but de se « gaspiller » eux-mêmes pour « juste faire du bien » à Jésus. Ils aiment être vus cheminant avec le Seigneur, mais ils répugnent à verser trop d'eux-mêmes sur le Christ.

                     Notez bien que dans ces trois cas, il y a nourriture et boisson - cela parle de communion. Dans les trois cas, l'action est centrée autour des pieds de Christ - cela parle de soumission. Le Christ estime la soumission plus importante que la communion. Dans les trois cas, celui qui faisait de Christ son seul désir est critiqué comme trop pêcheur, trop paresseux, ou trop gaspilleur. Dans les trois cas, ils n'ont pas seulement trouvé à redire à l'adorateur mais aussi au Christ. Dans les trois cas, Christ réprimande celui qui réprimande; le Pharisien, pour ne pas L'aimer assez; Marthe, pour être trop à cheval sur les détails; Judas et les disciples, pour n'avoir pas de justes priorités (et nous découvrons que Judas était un voleur et ne se souciait pas des pauvres de toute façon).

                     Notons également qu'à aucun moment, cette adoration n'a été gâchée par une requête ou une prière de demande. Le Moi est complètement englouti par l'adoration. En fait aucun mot n'est exprimé, il y a seulement acquiescement au Christ. Il n'y a aucun désir non satisfait, car le désir a été remplacé par Christ. En l'ayant Lui, elles sont satisfaites. Leur humilité ne se trouve pas dans le fait de dédaigner le Moi, mais en ne regardant pas du tout au Moi. Le centre est en dehors, sur Christ, et ainsi il n'y a plus de place libre pour considérer le Moi. Donc, il n'y a rien à dire de plus, aucune défense à donner aux critiques, rien de plus à faire. Jésus indique plutôt qu' « une seule chose est nécessaire ». Malgré les « nombreuses choses » que Marthe était occupée à faire pour le Seigneur, elle n'est pas complimentée pour son travail. C'est plutôt Marie qui est estimée pour avoir choisi « la bonne part. » Est-ce mauvais de beaucoup servir le Seigneur? Aucunement, mais la « bonne part » était d'être avec Lui, pas de travailler pour Lui, et la « bonne part » de s'asseoir à Ses pieds ne devait pas être abandonnée en faveur du travail.

                       Enfin, les trois exemples impliquent des femmes comme un type de l’Épouse de Christ, L’Église triomphante, dont le désir se porte vers son Époux, qui l'a soumise à Lui.

ABANDONNER LE MAL ET CRUCIFIER LE « BIEN »

                    Nous savons que nous devons abandonner le péché parce que nous pouvons voir combien il est horrible. Mais nous ne perdons pas aussi rapidement « notre propre justice » parce que nous pensons que d'une manière ou d'une autre, elle a été « purifiée ». Remarquez bien cependant que Dieu ne répare pas le vieil homme, mais le détruit. Il ne nous dit pas de nettoyer notre vie, mais de la renier. Il n'est pas suffisant d'abandonner le mal: nous devons Lui permettre de crucifier le bien. C'est à dire que nous devons apprendre à haïr nos pensées pour avoir Ses pensés. Nous devons abandonner nos désirs spirituels dans le but d'avoir Christ comme notre Tout.

                     Nous devons permettre à notre Époux de gouverner, et notre désir doit seulement être pour Lui. Certaines personnes veulent un « Contrat Prénuptial » avec leur Époux. En d'autres termes, ils sont prêts à venir à Jésus, mais ils ne sont pas prêts à Lui amener tout ce qu'ils ont, à tout mettre à Son Nom, à abandonner toutes autres choses jusqu'à ce que la mort les séparent. Ce sont des vierges insensées. Ils veulent les bénéfices de la chambre à coucher sans les responsabilités de la mariée. Ils disent, « je te suivrai où que tu ailles, » mais à la dernière minute ils veulent « retourner et dirent au revoir » à ceux de leur maison.

                    Le Pharisien pensait qu'il était suffisant d'avoir Jésus pour le dîner et de discuter de Dieu. Marthe pensait que c'était suffisant de servir beaucoup et de faire des préparatifs. Les disciples pensaient que c'était assez d'employer un peu de parfum pour Jésus et d'économiser le reste pour les pauvres. En apparence il semblerait qu'ils aient raison, mais Jésus nous montre une voie plus excellente. Nous devons nous renier nous-mêmes, mais nous ne devons jamais Le renier. Avec Lui, nous ne pouvons jamais dire, « Assez. » Il est digne de tout, pas moins que tout, plus que ce que nous avons: donc Il devrait recevoir tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes.

                    Que Christ puisse être l'objet de notre désir. Amen.

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dimanche 17 novembre 2019

(1) CHRIST - C'EST UNE VIE MERVEILLEUSE! par Chip Brogden

                   Dieu est Amour, Lumière et Vie. Ce sont les mots les plus profonds des Écritures. Les écrits de Jean sont les écrits de quelqu'un qui est spirituellement mature. Il a trouvé une façon d'exprimer l'inexprimable, une façon de résumer tout ce que Dieu est. Vous n'arriverez jamais à en sonder toute la profondeur. Vous n'en verrez jamais la fin.

                J'aimerai parler quelques instants de cette Vie. Pendant plusieurs années, Dieu s'est occupé de moi au sujet de Sa Vie, et j'ai beaucoup écrit sur la Vie et beaucoup parlé au sujet de la Vie. Mais même actuellement, je comprends à peine ce dont je parle. J'ai juste commencé à en gratter la surface. Mes amis, vous n'avez aucune idée sur ce qui est vôtre! Vous portez en vous la même vie qui a ressuscité Jésus d'entre les morts! Elle a créé le monde et elle maintient la création dans une parfaite cohésion. Cette Vie peut vaincre le péché, la mort et l'enfer. Nous avons la Vie parce que nous avons le Fils. Celui qui a le Fils a la Vie. VOUS AVEZ LA VÉRITABLE VIE DE DIEU LUI-MÊME.

                   Frères et sœurs, pourquoi nous contentons-nous toute la journée, semaine après semaine, mois après mois, année après année, d'avancer péniblement, de nous battre tout le temps les uns contre les autres, de lutter avec les mêmes vieux et habituels péchés, de nous quereller sur les mêmes vieilles doctrines créées par les hommes, de réutiliser les mêmes vieux arguments, d'écouter les mêmes vieux sermons hérités de nos aïeux? Nous avons des choses plus grandes à discuter! Cher homme, chère femme, si Christ est vôtre, alors vous êtes rempli de la VIE! Et si vous vous soumettez à cette Vie, elle vous transformera et vous remplira, en mettant de côté votre Moi, en vous modelant et vous façonnant à l'image de Celui Qui vous a appelé! N'est-ce pas plus merveilleux?

                   Laissez-moi vous parler de cette Vie. J'ai expérimenté plus d'échecs que de victoires durant ma marche chrétienne. Mais maintenant, la tendance a changé. Après plus de vingt ans de vie chrétienne, je réalise que la défaite permanente est impossible parce que la Victoire est tellement réelle. Laissez-moi vous dire qu'être victorieux ou battu dépend entièrement de votre choix et de votre décision. Si vous voulez être totalement et complètement victorieux tout le temps, alors vous avez simplement à décider de l'être. Comment cela peut-il être si simple? Parce que la Vie est suffisante. La Vie! Elle est plus que suffisante. La Victoire vit en vous ; la Victoire a une personnalité. Avez-vous rencontré l'Homme appelé Victoire, ou recherchez vous encore cela comme une expérience? Arrêtez de chercher car la Victoire est Christ, et Il est déjà présent en vous en tant que la Vie. La Vie vous portera quand vous ne pourrez plus continuer. La Vie vous donnera les paroles à dire quand vous serez à court de mots. La Vie vous inspirera quand les circonstances vous déprimeront. Faites confiance à la Vie, soumettez-vous à Elle, reposez-vous sur Elle, faites d'Elle votre délice, réjouissez-vous d'Elle. Parlez à votre Victoire! « Bonjour Victoire, comme je suis reconnaissant de ce que je sois à Toi et de ce que Tu es à moi! Jésus est Ton Nom, et Tu es Ma Vie! »

                    Pouvez-vous voir cela? Le voyez-vous? Demandez au Seigneur de vous ouvrir les yeux et de vous montrer la Vie qui est la vôtre. Allez vers Lui et dites, « J'ai entendu parler de cette Vie, mais Je ne sais pas comment cela fonctionne ou ce que je dois faire. Montre-moi s'Il te plaît, enseigne-moi et révèle-moi cette Vie. » Et Il le fera. Si seulement vous faites cela, juste une fois, vous découvrirez le secret de la vie chrétienne. Vous secouerez votre tête et direz « J'ai pensé toutes ces années que je vivais vraiment la vie chrétienne, et pourtant tout ce que j'ai fait, c'est de jouer au chrétien. La Vie que j'ai reçue est plus grande, plus importante, et plus merveilleuse que ce dont j'ai rêvé. »

                    Comment fera-t-Il cela? Comment démontrera-t-Il la toute suffisance de Sa Vie pour faire toute chose à votre place? La prochaine fois où vous sentez que vous allez perdre votre sang-froid, ou qu'une personne vous agace, ou que les choses ne vont pas bien, ou que vous avez envie d'abandonner, pourquoi ne pas décider qu'au lieu de réagir de la façon habituelle, vous allez vous confier dans Sa Vie, attendre et ensuite regarder ce qui va arriver. Si vous êtes un chrétien, la Vie est là, elle doit juste être mise en mouvement. Les choses que nous appelons tentations, tests, et épreuves sont en fait des choses à travers lesquelles Dieu désire activer la Vie qu'Il a placée en nous! Sinon comment pourrions-nous nous réjouir de nos afflictions? Sinon comment pourrions-nous accepter avec joie d'être confronté à beaucoup de tentations et d'épreuves pour notre foi? Humainement parlant, cela est impossible! Mais ce qui est impossible à l'homme est possible avec Dieu, et même facilement réalisable si nous nous confions dans Sa Vie pour faire ce que nous ne pouvons pas faire nous-mêmes.

                    Je le redis à nouveau: La Victoire dépend de votre choix, et si vous possédez le Trésor de la Vie et que vous êtes encore vaincu, c'est que vous avez choisi d'être vaincu. Je sais que cela est dur à entendre, mais au lieu de devenir aigri, réalisez que si vous pouvez choisir d'être vaincu, vous pouvez aussi décider d'être vainqueur! Cette Vie est là endormie, attendant d'être appelée, attendant que vous l'activiez, mais Elle ne prendra jamais le pouvoir sans une décision consciente de vous soumettre à Elle. Cédez devant cette Vie! Confiez-vous dans cette Vie! Voila ce que signifie perdre sa vie pour que vous puissiez gagner votre Vie. Oui! Avez-vous déjà trouvé votre Vie? Vous dites que c'est la Vie de Dieu, pas la vôtre. C'est vrai, mais c'est aussi VOTRE Vie, si vous le voulez, car le sarment est un avec le Cep. Si vous ne la voulez pas, alors elle restera là, à dormir, en attendant le jour et l'heure où vous vous déciderez à l'appeler.

                    Certains chrétiens pensent qu'ils doivent avoir le bon livre ou le bon homme de Dieu, ou la bonne formule ou la bonne église ou ceci ou cela avant d'être vainqueur. Mes amis, vous avez déjà toutes les ressources dont vous avez besoin pour vivre la vie chrétienne victorieuse. La même vie qui a ressuscité Christ d'entre les morts habite en vous! Si la Vie peut faire cela, quelle peut être votre excuse? Qu'auriez-vous besoin de plus que la Vie que vous possédez déjà?

                    Voici une vérité en or: s'Il possède tout ce que vous avez, alors vous posséderez tout ce qu'Il a. Laissez cette vérité pénétrer profondément dans votre cœur. Inspirez là, et expirez là. Laissez le Saint-Esprit pénétrer dans tous les pores de votre âme et vous serez incapable de contenir Sa joie et Sa paix qui émaneront de vous. Vous commencerez à abandonner des choses que vous n'auriez jamais pu abandonner avant. Vous renoncerez à tout avec joie.

                      Chaque fois que vous perdrez une partie de votre vie, vous remarquerez que sa Vie est là pour combler le vide. Chaque fois. C'est une vérité spirituelle, et il n'y a pas d'exception à cette règle. Pensez à ce que cela signifie. Plus je donne à Dieu, et plus Il me donne. Je Lui donne ma vie en échange de Sa Vie. Laquelle préférez-vous avoir? Voulez-vous votre vie, vos échecs, vos problèmes, vos frustrations, vos péchés? Ou préférez-vous abandonner cela en échange de Sa Vie? Vous pouvez avoir celle que vous voulez mais vous ne pouvez pas avoir les deux.

                   Que se passe-t-il si nous avons peur de nous soumettre totalement et sans condition à la Vie? Nous voulons la Vie du Seigneur, mais nous voulons aussi garder un peu de notre vie. Cela ne marchera jamais. C'est pour cela que vous avez tant de hauts et de bas, simplement parce que vous aimez encore votre vie, et que vous ne vous confiez dans Sa Vie que dans les moments très difficiles. Dans les moments difficiles, vous vous appuyez sur Lui, et Il vous porte, mais dans les situations de tous les jours, vous vivez selon votre vie. A la place, apprenons à nous confier dans Sa Vie à chaque moment de la journée. Si nous Lui soumettons tout, Sa vie produit en nous quelque chose de plus efficace, qui nous transforme graduellement, qui nous renouvelle, qui nous fortifie, et qui nous soutient de l'intérieur vers l'extérieur.

                    Permettez-moi de partager avec vous une autre vérité en or: marcher par l'Esprit, se confier dans Sa Vie, doit devenir une habitude. Une fois que vous avez découvert comment cette Vie est censée fonctionner et que vous avez obtenu un petit succès sur quelque chose qui avait l'habitude de vous vaincre, restez soumis à la Vie dans ce domaine jusqu'à ce que cela devienne complètement naturel pour vous. Ensuite, explorez d'autres domaines et confiez-vous dans Sa Vie aussi pour ceux-là. Habituez-vous à vous confier dans Sa Vie, à perdre votre propre vie pour que vous puissiez retrouver votre Vie. Il n'y a pas beaucoup de choses garanties dans ce monde, mais en voilà une dont je suis sûr: la Vie n'échouera jamais. La Vie de Jésus ne faillira jamais pour répondre à la difficulté la plus élevée qu'elle puisse rencontrer. Vous pouvez rater, mais Il ne le peut pas. Si vous ne me croyez pas, regardez comment Jésus s'est comporté à la croix. Pas une seule trace d'amertume, d'apitoiement sur soi-même, de haine, de désir de revanche. Rien d'autre que de l'amour, de la compassion, et du pardon. Ne croyez-vous pas qu'Il est suffisant pour venir à bout de vos petites difficultés?

                   Invariablement, quand nous échouons, c'est parce que nous ne nous sommes pas confiés dans Sa Vie pour qu'elle nous porte. Toujours. Alors quand cela arrive, demandez simplement pardon, et retournez à l'habitude de vous confier dans Sa Vie. Comme les autres habitudes, cela sera une lutte la première fois, mais si vous persistez, ce sera une lutte par la suite pour agir autrement. Se confier dans Sa Vie sera pour vous la chose la plus naturelle à faire, aussi naturelle que de respirer. Vous ne vous arrêterez même plus pour y penser. Et si quelqu'un vous loue d'être un si bon Chrétien, un croyant si mature, ou un si bon exemple, vous ne pourrez rien faire d'autre que de tomber sur votre face et vous exclamer, «ce n'est pas moi, mais Christ: car sans Lui je ne peux rien faire. C'est Dieu qui produit en moi le vouloir et le faire selon Son bon plaisir. » Il n'y a pas de place pour la glorification de la chair.

                      C'est incroyable de voir cela se manifester de façon pratique. Prenons l'exemple de la mauvaise humeur, qui fait perdre son sang-froid à la plupart d'entre nous, nous faisant faire et dire des choses qu'on a à regretter plus tard. C'est une habitude n'est-ce pas? Je peux dire avec assurance que je n'ai jamais perdu mon sang-froid quand je me suis confié dans le Seigneur. Ah, mais je perds mon sang-froid tout le temps. Pourquoi? Parce que je ne me confie pas toujours dans la Vie du Seigneur! Je décide d'être fâché, ou déprimé, ou sur la défensive. Comme j'ai fait le choix de garder ma vie, je perds la Vie du Seigneur dans cette situation particulière. Ce que je veux dire, c'est que j'ai choisi de m'occuper de mon tempérament moi-même. J'agis indépendamment du Seigneur. Donc j'échoue.

                    La prochaine fois que vous vous rendrez compte que vous perdez votre sang-froid, avec une autre personne par exemple, prenez quelques secondes et priez comme cela: « Seigneur, je suis si aigri et je suis sur le point de perdre mon sang-froid. Je te confesse que je ne peux me contrôler moi-même. Mais je me confie dans ta Vie, pour faire ce que je ne peux pas faire moi-même! Comme je ne peux pas m'humilier moi-même, ou être doux et humble, je m'appuie sur Toi pour le faire à ma place. Je me confie dans ta Vie. » Ensuite ne vous inquiétez plus de rien. Si les problèmes arrivent, rappelez-vous simplement que vous vous confiez dans la Vie du Seigneur pour répondre à cela, et continuez votre travail. Vous voyez, la clé c'est de réaliser que la seule chose que vous pouvez faire est de vous confier dans Sa Vie. Aussi longtemps que vous penserez pouvoir vous débrouiller tout seul, l'Esprit permettra que vous fassiez à votre guise et que vous soyez défait.

                    Mais si votre prière est sincère et que vous faites cela assez tôt (avant de perdre le contrôle), la prochaine fois que vous rencontrerez cette personne agaçante, vous remarquerez que quelque chose qui peut être qualifié de surnaturel se manifeste en vous. Vous serez peut-être conscient d'avoir de la compassion. Peut-être que lorsque vous verrez cette personne face à face, vous éclaterez en sanglot et vous demanderez pardon. Ou, vous recevrez simplement une paix extraordinaire qui vous permettra de rester silencieux alors que l'autre personne vous maudira en face. En vérité, la Vie en vous pourra même avoir un effet sur l'autre personne, qui pourra être brisée, vous permettant de lui manifester de l'amour. On ne sait jamais comment la Vie répondra à la demande qui lui est faite, mais ensuite vous serez étonné par la façon dont vous avez pu rester calme, rempli de paix, et si doux.

                     Cette sorte de réponse ne peut pas être inventée ou fabriquée. Elle ne peut en aucun cas être imitée. Nous n'avons pas non plus à imaginer ce que Jésus ferait à notre place et essayer de faire de notre mieux pour L'imiter. Non, non, non, et non! Nous ne pouvons pas imiter Sa Vie, nous ne pouvons que nous confier dans Sa Vie! Confions-vous dans Sa Vie, pour qu'elle fasse en nous, à travers nous et à notre place, ce que nous ne pouvons pas faire nous-mêmes! Et je vais vous dire autre chose: si vous pouvez vous confier dans Sa Vie une fois pour vous empêcher de perdre votre sang-froid, vous pouvez le faire un million de fois. Écoutez ce que je dis. Même si vous n'avez, qu'une seule fois, eu confiance en Sa Vie pour vous empêcher de perdre votre sang-froid, vous pouvez vous confier dans Sa Vie chaque fois que vous y êtes confronté, et Il vous aidera à aller de l'avant. Sans exception.

                    Je peux dire en toute confiance que si vous vous confiez dans Sa Vie pour contrôler votre tempérament, vous pouvez vous confier dans Sa Vie pour toutes les autres choses. De quoi avez-vous besoin? Vous faites-vous trop de souci? Êtes-vous craintif? Êtes-vous aigri? Sa Vie habite en vous maintenant, et veut faire de vous quelqu'un de complètement différent, pour vous transfigurer en quelqu'un d'entièrement différent de ce que vous êtes maintenant. Merci au Seigneur de ce que je ne suis pas obligé d'être ce que je suis, mais il y a de l'espoir pour moi, et il y a de l'espoir pour le pire des pécheurs sur la surface de la terre, parce que cela ne dépend pas de mes propres efforts, mais de Sa toute suffisance!

                    Une autre chose: imprimez dans votre esprit dès maintenant que Sa Vie est suffisante. Quand vous allez vers le Seigneur, ne dites pas, « Oh Seigneur, aide-moi à me confier dans ta Vie. » Cela ne marchera jamais. Nous devons aller vers le Seigneur et dire, « Seigneur, je me confie dans Ta Vie pour faire ce que je ne peux pas faire. » Si vous dites, « aide-moi à avoir confiance » alors vous dites en fait que vous n'êtes pas encore convaincu que Sa Vie se manifestera quand l'occasion se présentera. Si vous restez incrédule, alors demandez à Dieu de vous révéler Son Fils en tant que votre Vie. Parcourez les Écritures, regardez ce qui concerne la Vie de Dieu, en particulier dans l’Évangile et les épîtres de Jean, Romains et Éphésiens. Donnez au Saint-Esprit quelque chose avec quoi Il puisse travailler. Avec ces versets en mains et dans le cœur, vous serez rapidement convaincu, si vous ne l'êtes pas encore, que Jésus peut tout faire. Il le peut vraiment. S'Il peut mourir sur la croix tout en pardonnant à ses bourreaux, je suis sûr qu'Il peut s'occuper de votre situation. Si la mort, l'enfer, et la tombe n'ont pu Le retenir, vous n'avez pas à craindre que vos problèmes soient trop difficiles pour qu'Il s'en occupe.

                    Paul avait beaucoup à dire sur la souffrance et l'affliction, et il a écrit, « Nous sommes les circoncis, nous adorons Dieu par l'Esprit, et nous nous réjouissons en Jésus-Christ, et n'avons pas de confiance en la chair. » Avez-vous encore confiance en vous, en votre capacité de faire les choses par vous-même? Continuez. Le Seigneur permettra que vous rencontriez échec sur échec, mais quand vous abandonnerez, Sa Vie vous submergera et vous comprendrez alors pourquoi Son joug est facile et Son fardeau léger.

                   Prions aujourd'hui, « Seigneur, jusqu'à maintenant je ne suis venu à toi qu'en dernier recours. Mais tu m'as enseigné à ne pas avoir confiance dans la chair. Aujourd'hui, je me confie en toi pour être ma Vie, car j'ai appris à croire que tu es plus que suffisant, et que ta Grâce est plus que suffisante. » Amen

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mercredi 13 novembre 2019

(4) RUTH - CHAPITRE 4 Par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre quatrième leçon sur ce merveilleux livre de Ruth.

Prions:
                    Père, nous Te remercions de ce que nous avons un proche parent, notre Seigneur Jésus-Christ. Nous Te prions, alors que nous étudions ce merveilleux livre de Ruth, que nous puissions ressentir la joie de savoir que Tu es notre proche parent. Nous prions que Tu nous donnes de la lumière et nous permettes de voir les choses comme Toi, Tu les vois. Permets-nous de comprendre par le Saint-Esprit, Ta vérité et Ton chemin. Délivre-nous de la sagesse humaine et de toutes les idées humaines. Nous prions que Ton Saint-Esprit révèle le Seigneur Jésus à notre cœur. Je prie que Tu imprimes ce merveilleux livre dans nos cœurs. Nous nous attendons à Toi; merci de nous nourrir. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

RÉSUMÉ

                  Nous sommes arrivés au chapitre 4. Nous sommes en train d'étudier notre merveilleux Seigneur Jésus au travers du livre de Ruth. J'aimerais juste vous redire certaines choses en résumé. Le livre de Ruth nous enseigne comment être une oasis dans un désert. Il nous montre comment vivre une vie abondante bien que tout le monde autour de nous vive dans la défaite. Vous voyez, le livre de Ruth prend place au temps des juges, et l'époque des juges était très sombre. Ce fut 350 années de rébellion contre Dieu. C'est au beau milieu de cette sombre époque de péché et d'une vie centrée sur soi-même, que Dieu nous donne le livre de Ruth et le livre de Ruth est une oasis. Il est rafraîchissant. C'est une pure histoire d'amour au milieu d'un terrible désordre.

                  Dans l'ancien Testament et plus particulièrement ici, dans Ruth, Dieu nous donne des leçons sous forme d'images. En d'autres termes, Dieu prend des vérités de la Bible et les insère dans ces histoires. Il les « fossilise » dans les évènements qui ont pris place dans la vie de Boaz et de Ruth. Nous avons résumé le livre de Ruth par « Une oasis dans le désert à travers une relation avec Dieu qui a pour résultat de donner le Sauveur au monde. » Voilà tout le sujet de Ruth. Ruth était une oasis dans le désert à travers sa relation avec Boaz qui a eu pour conséquence de donner Christ au monde, car elle fait partie de la lignée du Messie.

                  Comment puis-je donner Christ au monde? Comment pouvez-vous donner Christ au monde? Comment deviendrons-nous une bénédiction? Ce sera de la même manière que Ruth. C'est à travers une relation avec Dieu que nous deviendrons automatiquement une bénédiction et que nous donnerons un Sauveur au monde. Vous ne serez jamais une bénédiction en essayant d'être une bénédiction. Vous ne serez une bénédiction qu'à travers votre union, votre relation avec Dieu. Voilà tout ce qu'a fait Ruth. Elle n'est pas entrée dans un programme particulier ou un cours pour faire venir au monde Obed, Isaï, David, les Psaumes ou Christ. Elle est simplement tombée amoureuse de Boaz, elle est devenue intime avec Boaz, et le fruit de cette union a été la bénédiction pour le monde entier. Ainsi, au-delà de toutes autres choses, je pense que Ruth nous enseigne que nous pouvons également être une oasis dans le désert.

                        Voici donc le thème qui est développé à travers l'histoire de Boaz et de Ruth. Boaz est une image de notre Seigneur Jésus-Christ, le proche parent qui nous rachète. Ruth est une image du peuple de Dieu, l'Église, et tout spécialement du reste. Nous voyons toutes sortes de vérités spirituelles à travers leur mariage et leur union. Comment Boaz a-t-il gagné le coeur de Ruth? Comment Ruth a-t-elle répondu à la cour que lui a faite Boaz? Qu'est-ce qui est inclus dans cette union? Cette histoire contient tous ces principes, c'est ce que nous avons vu jusque-là.

                    Dans notre dernière leçon, nous avons pris les vérités dans l'ordre où elles apparaissent pour essayer de retracer notre histoire spirituelle. Ce qui prend place dans notre vie suit exactement le même ordre que ce qui se passe dans l'histoire entre Boaz et Ruth. C'est en suivant les mêmes étapes qu'eux, que nous trouverons le chemin pour devenir une oasis dans le désert. Pour l'instant, nous avons déjà quatre principes. Laissez-moi vous les rappeler à nouveau avant de reprendre où nous nous étions arrêtés.

                     Si vous désirez devenir une oasis dans le désert, la première étape, le premier principe spirituel, est de retourner à l'endroit où se trouve la plénitude. C'est toujours la première chose à faire. C'est clairement illustré dans le premier chapitre. Naomi, son mari Élimélec et leurs deux enfants Machlon et Kiljon vivaient à Bethléhem. Bethléhem signifie la Maison du Pain. Bethléhem est l'endroit de toutes les provisions. C'est une image de l'abondance. C'est un endroit de plénitude. Comme chaque chrétien, ils ont commencé à Bethléhem, dans le pays de l'abondance, et de la plénitude. Bethléhem est une image de Christ, qui est la Maison du Pain, l'endroit de la plénitude.

                    Mais lorsque la famine est apparue, Élimélec et son épouse Naomi ainsi que leurs deux fils ont quitté Bethléhem. Vous voyez, ils ont été confrontés à la famine, et c'est pourquoi ils ont quitté la maison de la plénitude. Pourquoi? La réponse est pour trouver la plénitude. Malheureusement lorsque vous quittez la plénitude pour trouver la plénitude, vous ne trouvez pas la plénitude, vous ne trouvez que le vide.

                   C'est exactement ce qui est arrivé à Naomi et à Élimélec. Ils ont quitté la plénitude et sont restés dix ans dans le pays de Moab. Mais ils ont grandement souffert dans ce pays. Machlon et Kiljon sont décédés après s'être mariés avec des païennes. Élimélec est mort également. Finalement, par la grâce de Dieu, Dieu a ouvert les yeux de Naomi pour voir où était l'endroit de la plénitude. Elle a regardé vers Bethléhem, et a vu que c'était là que les personnes avaient été bénies. Dieu avait visité Bethléhem, c'est pourquoi elle a décidé dans son cœur d'y retourner.

                     Voilà le début de toutes choses. Le commencement de toutes choses, c'est revenir où vous étiez au moment où vous avez été sauvés. Revenez à Christ. Revenez à l'abondance. Revenez à la plénitude. Voilà de quelle façon commence le livre de Ruth - dans l'endroit où se trouve la plénitude. Nous ne pourrons jamais être une oasis dans le désert, une bénédiction mondiale avant de commencer ici. J'ai besoin de revenir. Moab représente simplement tout ce qui est en dehors de Christ. Cela peut être bon, cela peut être mauvais ou cela peut sembler spirituel. Moab c'est tout ce qui n'est pas en Christ, et il se peut donc que nous ayons besoin de revenir à Bethléhem. Voilà la première étape.

                    Quelle est la prochaine étape? Après que Naomi et Ruth soient revenues, Boaz a pris la suite des opérations. Nous avons vu que Boaz a fait la cour à Ruth. Boaz aimait Ruth, c'est pour cela qu'il lui faisait la cour, qu'il voulait la séduire et qu'il essayait de gagner son coeur. Il a fait tout ce qu'il pouvait. Il a chargé ses serviteurs de la surveiller. Il leur a demandé de laisser tomber volontairement des épis afin qu'elle puisse en glaner. Son nom Boaz signifie « force. » le verset 2:1 dit de lui: « C'était un homme puissant et riche. » Il était un proche parent de Ruth et a toutes les qualités pour la racheter.

                      Pourtant nous voyons que ses mains sont liées, bien qu'il soit fort et riche, qu'il soit un proche parent, et qu'il désire la prendre pour femme. Il ne peut pas aller plus loin. Vous pensez peut-être qu'il n'aurait qu'à courir vers elle, la prendre, l'épouser et la faire entrer dans sa maison et qu'elle n'aurait alors plus qu'à se reposer pour le restant de sa vie. Mais il ne le fait pas. Il ne le peut pas. C'est pourtant une grande souffrance pour Boaz de voir Ruth venir travailler pendant toute la saison de la moisson. Il l'observe venant dans le champ chaque matin à six heures lorsque le soleil se lève. Il l'observe ensuite travailler toute la journée à se briser le dos, mais il ne peut rien faire de plus. Il a fait tout ce qu'il pouvait, mais ses mains sont liées. Elles sont liées à cause de la loi du proche parent, qui correspond à la troisième étape.

                      La troisième étape est l'appropriation. Ruth doit s'approprier Boaz. Ruth doit saisir le manteau de Boaz, s'en revêtir et demander à profiter de tout ce qu'il est et de tout ce qu'il possède. C'est la simplicité de la foi. Elle a juste besoin de réclamer tout cela. C'est ce qui tient les mains de Boaz liées. C'est ce qui lui a permis de passer à l'action et de faire d'elle une oasis dans le désert. Dans notre dernière leçon, nous avons considéré les caractéristiques de la foi qui s'approprie. Nous avons essayé de répondre à la question: « Comment puis-je m'approprier Christ? »

JE SUIS RESPONSABLE DE RESPECTER LA LOI 
EN M'APPUYANT SUR LA GRÂCE DE DIEU

                     A la fin de notre dernière leçon, nous avons commencé ce que j'appelle la quatrième étape. Je n'en ai pas encore fini avec cela. Nous pouvons le dire en un mot. La quatrième étape est la grâce. La grâce, c'est ce que Dieu fait. La loi est ce que l'homme fait. C'est pour cela que nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce. Nous ne sommes plus sous ce que nous faisons, mais sous ce que Dieu fait. Vous direz peut être: « Mais, ne sommes-nous plus sous la loi? » Si, nous y sommes mais nous sommes aussi sous la grâce! Ce que je veux dire par-là, c'est que je ne suis pas sous la loi, au sens de faire des efforts pour respecter la loi, mais je suis sous la grâce, au sens que c'est Dieu qui, en moi, respecte la loi. Je suis encore responsable de respecter la loi, pas par ma propre force, mais par la puissance de Son Esprit.

                    Finalement lorsque Boaz fut délié et libre d'agir, sa première réaction fut un peu drôle. Dès que Ruth a réclamé son dû, il l'a comblée de biens en lui donnant six mesures d'orge. Les commentateurs ne savent pas très bien comment comprendre cela; en effet, ils disent qu'il est impossible qu'elle ait pu porter une telle charge toute seule. C'est à ce moment que pour la première fois, elle a appris à demander, et elle a réalisé qu'elle avait reçu davantage en cinq minutes en réclamant, qu'en toute une saison de moisson en travaillant avec sa propre énergie. Boaz l'a comblée donc, de tout cela comme un avant-goût de ce qu'il va faire maintenant. Ce que nous voudrions donc voir dans cette leçon, c'est la suite du principe quatre et également la dernière étape, c'est-à-dire, le cinquième principe. Que Dieu puisse imprimer cela dans notre cœur.

                       Lorsque Ruth a dû aller chez Boaz pour réclamer ce qui lui revenait, Naomi lui a dit au verset 3:4: « Il te dira lui-même ce que tu as à faire. » Depuis le début du livre, on voit que Ruth est active. Elle est active, travailleuse, elle veut faire et faire. Mais Naomi lui dit que maintenant, c'est Boaz qui va lui dire ce qu'elle devra faire. Et voici ce que Boaz lui dit au verset 3:11: « Je ferai pour toi. » Voilà ce qu'elle devait encore apprendre. Elle devait apprendre à ne rien faire, et le laisser tout faire. Par conséquent, lorsque Ruth est retournée vers Naomi, elle a fait quelque chose qu'elle n'avait jamais fait depuis le début du livre - elle est restée tranquille, elle a attendu. Les mots de Naomi au verset 3:18 résonnaient en elle: « Cet homme ne se donnera point de repos qu'il n'ait terminé cette affaire. »

Très bien, c'est là où nous en sommes restés; lisons maintenant les versets  4:1-22

« Boaz monta à la porte, et s'y arrêta. Or voici, celui qui avait droit de rachat, et dont Boaz avait parlé, vint à passer. Boaz lui dit: Approche, reste ici, toi un tel. Et il s'approcha, et s'arrêta. Boaz prit alors dix hommes parmi les anciens de la ville, et il dit: Asseyez-vous ici. Et ils s'assirent. Puis il dit à celui qui avait le droit de rachat: Naomi, revenue du pays de Moab, a vendu la pièce de terre qui appartenait à notre frère Élimélec. J'ai cru devoir t'en informer, et te dire: Acquiers-la, en présence des habitants et en présence des anciens de mon peuple. Si tu veux racheter, rachète; mais si tu ne veux pas, déclare-le-moi, afin que je le sache. Car il n'y a personne avant toi qui ait le droit de rachat, et je l'ai après toi. Et il répondit: je rachèterai. Boaz dit: Le jour où tu acquerras le champ de la main de Naomi, tu l'acquerras en même temps de Ruth la Moabite, femme du défunt, pour relever le nom du défunt dans son héritage. Et celui qui avait le droit de rachat répondit: Je ne puis pas racheter pour mon compte, crainte de détruire mon héritage; prends pour toi mon droit de rachat, car je ne puis pas racheter. Autrefois en Israël, pour valider une affaire quelconque relative à un rachat ou à un échange, l'un ôtait son soulier et le donnait à l'autre: cela servait de témoignage en Israël. Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Boaz: Acquiers pour ton compte! Et il ôta son soulier. Alors Boaz dit aux anciens et à tout le peuple: Vous êtes témoins aujourd'hui que j'ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Élimélec, à Kiljon et à Machlon, et que je me suis également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon, pour relever le nom du défunt dans son héritage, et afin que le nom du défunt ne soit point retranché d'entre ses frères et de la porte de son lieu. Vous en êtes témoins aujourd'hui! Tout le peuple qui était à la porte et les anciens dirent: Nous en sommes témoins! Que l'Éternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à Rachel et à Léa, qui toutes les deux ont bâti la maison d'Israël! Manifeste ta force dans Éphrata, et fais-toi un nom dans Bethléhem! Puisse la postérité que l'Éternel te donnera par cette jeune femme rendre ta maison semblable à la maison de Pérets, qui fut enfanté à Juda par Tamar! Boaz prit Ruth, qui devint sa femme, et il alla vers elle. L'Éternel permit à Ruth de concevoir, et elle enfanta un fils. Les femmes dirent à Naomi: Béni soit l'Éternel, qui ne t'a point laissé manquer aujourd'hui d'un homme ayant droit de rachat, et dont le nom sera célébré en Israël! Cet enfant restaurera ton âme, et sera le soutien de ta vieillesse; car ta belle-fille, qui t'aime, l'a enfanté, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils. Naomi prit l'enfant et le mit sur son sein, et elle fut sa garde. Les voisines lui donnèrent un nom, en disant: Un fils est né à Naomi! Et elles l'appelèrent Obed. Ce fut le père d'Isaï père de David. Voici la postérité de Pérets. Pérets engendra Hetsron; Hetsron engendra Ram; Ram engendra Amminadab; Amminadab engendra Nachschon; Nachschon engendra Salmon; Salmon engendra Boaz; Boaz engendra Obed; Obed engendra Isaï; et Isaï engendra David. »

                         La vérité contenue dans le chapitre quatre tourne autour de trois grands faits. Nous allons utiliser cela comme plan. Le premier fait est le proche parent ayant droit de rachat. Qui est ce parent? Ce parent qui n'a pas de nom? Le second fait est la chaussure. C'est la coutume qui consiste à retirer sa chaussure. Le troisième fait est le mariage de Boaz et de Ruth qui a pour résultat la naissance d'Obed. Si Dieu nous fait grâce alors que nous entrons dans ces réalités, nous verrons Sa méthode pour créer une oasis dans le désert, qu'Il puisse donc nous donner des yeux pour voir.

LE PRINCIPE DE L'AUTRE PROCHE PARENT

                        Commençons par cet autre proche parent. N'oubliez pas que Naomi était derrière Ruth pour la pousser à se marier. Elle désirait fortement que ce mariage ait lieu. Dans ces conditions, vous pouvez donc imaginer la surprise de Ruth lorsqu'elle a appris de la bouche de Boaz au verset 3:12: « Il est bien vrai que j'ai droit de rachat, mais il en existe un autre plus proche que moi. » Je pense, personnellement, que Naomi savait qu'il y avait un parent plus proche que Boaz mais elle n'en a pas parlé à Ruth. Si j'avais été à la place de Ruth, j'aurais eu sûrement de mauvaises pensées à l'encontre de Naomi. Imaginez-vous aller vers Boaz pour lui demander de vous prendre pour femme. Cela devait être très difficile pour elle. La Bible nous dit qu'elle avait peur. Et ensuite elle s'est entendue dire que c'était la mauvaise personne. Cela a dû être embarrassant.

                          Ceci dit, qui est cet autre proche parent? Qui est ce parent qui a un droit sur Ruth? Ce qui est sûr, c'est que nous ne connaissons pas son nom, la Bible ne nous le donne pas. Tout ce que nous savons à son sujet se trouve ici. Aucune autre partie de la Bible ne nous parle de lui. Nous ne savons pas qui il était et je pense que c'est une folie que de spéculer sur son identité. Nous savons simplement qu'il était un parent plus proche que Boaz. Peut-être un frère ou quelque chose comme cela. Cet homme avait un plus grand droit sur Ruth que Boaz.
                       
                 Il est intéressant de regarder ce qu'ont écrit certains commentateurs et de voir comment ils interprètent cela de façon spirituelle. La plupart des commentateurs font référence à cette autre proche parent comme étant une image de la loi. Ils disent qu'il représente la loi qui refuse d'abaisser ses critères pour la Moabite. En réalité ce proche parent n'est pas réellement intéressé par elle. Il est simplement intéressé par lui-même de même que la loi s'intéresse à elle-même. Par conséquent la loi se corromprait elle-même en rachetant cette femme, et elle ne peut donc pas le faire.

                     Un autre commentaire dit que cet autre proche parent représente le péché. Parce que le péché est le premier qui a un droit sur nous. Une autre personne dit que c'est la mort qui est le plus proche parent. Un autre encore parle du jugement. J'ai lu un commentateur qui dit que c'est Satan qui est le parent qui a la priorité. Pensez un instant à cela. Est-il vrai que la loi a un droit prioritaire sur nous? La réponse est oui. Et c'est aussi le cas avec le péché, la mort, le jugement et Satan. Vous voyez tout cela est vrai.

                        Lorsque Dieu ne donne pas le nom de quelque chose dans la Bible, il est bon de ne pas essayer de remplir les blancs. Par exemple, vous avez entendu parler de l'écharde dans la chair de Paul. Dieu ne nous dit pas exactement ce que c'est. Alors n'essayez pas de savoir ce que c'est. Laissez un vide. De cette façon vous pouvez y mettre votre propre écharde et trouver la grâce suffisante pour vivre avec. Dieu nous en dit suffisamment sur ce proche parent pour nous donner un grand principe et c'est ce que j'aimerais vous montrer. Il s'agit du principe de l'autre proche parent.

                       Avant que je ne vous dise ce que je pense être ce grand principe, laissez-moi vous dire un mot sur Boaz en tant que proche parent. Pour pouvoir être un proche parent avec droit de rachat, et pour être une bonne image de notre Seigneur Jésus-Christ en tant que notre Rédempteur, il fallait selon la loi quatre choses. Premièrement pour être qualifié pour être quelqu'un ayant droit de rachat il fallait être parent. Si je perdais ma terre, vous ne pouviez pas racheter mon champ à ma place, si vous n'étiez qu'un simple ami. Il fallait être un parent. Si j'avais eu à me vendre en tant qu'esclave, vous ne pouviez pas me racheter de l'esclavage, à moins que vous ne soyez un proche parent. Il fallait être un parent.

                       Deuxièmement, il fallait que vous soyez riche. Être un parent ne servirait à rien si vous n'étiez pas assez riche pour me racheter. Vous voyez, le proche parent rédempteur ne recevait rien pour lui-même. Il ne faisait que secourir l'autre personne, et c'est pour cela que dans la dernière leçon, j'ai souligné le fait que personne ne désirait racheter quelqu'un d'autre. C'est merveilleux pour celui qui était racheté, mais c'était un grand prix à payer pour le rédempteur. Il fallait qu'il soit riche. Boaz avait ces deux qualifications. Il était riche et était un proche parent.

                       Troisièmement, vous deviez désirer payer le prix. Voici ce que dit l'autre proche parent au verset 4:6: « Je ne puis pas racheter pour mon compte, crainte de détruire mon héritage. » Rappelez-vous que la loi n'obligeait pas le proche parent à racheter. C'est pour cela que c'est la femme qui devait prendre l'initiative. Elle pouvait l'emmener devant le tribunal, et la pire chose qu'elle pouvait faire, s'il refusait, c'était de lui prendre sa chaussure et de lui cracher au visage. Cela le rendait honteux devant tout le monde. Mais c'est tout ce qu'elle pouvait faire. Il n'était pas obligé de racheter la veuve. Dans notre récit, cet autre parent ne désirait pas prendre Ruth. Mais nous ne savons pas pourquoi.

                          Peut-être était-il déjà marié? La Bible ne nous en parle pas. Peut-être y avait-il des préjugés dans son cœur? N'oubliez pas que les Moabites étaient sous une malédiction parce que leur nation est issue d'une relation incestueuse, et que Dieu avait déjà dit que les Moabites ne pourraient pas faire partie de la maison de Dieu pendant dix générations. C'est pour cette raison qu'il pouvait y avoir des préjugés dans son cœur. Ou bien peut-être n'était-il pas disposé à perpétuer la descendance du défunt Machlon? Peut-être ne désirait-il pas perpétuer le nom de son parent? Il y avait de nombreuses personnes qui n'étaient pas prêtes à faire cela ou qui ne pouvait se le permettre. Lui semblait pouvoir se le permettre, mais apparemment il était intéressé par le terrain mais pas par Ruth.

                       Très bien, voilà pour ce qui concerne la troisième condition. Il fallait être un proche parent, il fallait que ce parent soit riche, et il fallait qu'il accepte le rachat. C'est par rapport à la quatrième qualification que nous trouvons le principe de l'autre proche parent. Non seulement il devait être un parent, riche et désireux de faire le rachat, mais il fallait également le faire de façon légale. Il fallait respecter les règles. Vous voyez, vous ne pouviez pas simplement passer au-dessus d'une personne qui était plus proche parent que vous. Il fallait le faire selon la justice. Il fallait le faire de façon légale. Vous ne pouviez pas racheter quelqu'un à moins de le faire dans la légalité.

DIEU NOUS JUSTIFIE TOUT EN RESTANT JUSTE

                      Il y a un titre de notre Seigneur Jésus qui me rappelle cette vérité, ce principe. On le trouve en Romains 3:36: « De montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. » Jésus est Celui qui est juste et qui justifie ceux qui croient. N'est-ce pas un merveilleux titre de notre Seigneur Jésus? Non seulement Il justifie, mais Il nous justifie de façon juste. Il le fait de façon légale. Il nous rachète en respectant la loi. Il ne met aucun standard de côté.

                    Vous voyez, c'est cette idée que l'on trouve dans les versets 4:1-12. A l'époque de Boaz, c'est la porte de la ville qui tenait lieu de tribunal, mais elle servait également à de nombreuses autres choses. Vous voyez, il n'y avait qu'une seule porte pour entrer et sortir de la ville et cette porte était devenue le principal lieu de rencontre des gens. C'est la place où l'on faisait le commerce, le troc etc... Et la porte était également la cour de justice. C'est là où se tenait la cour. Si vous étiez arrêtés pour quoi que ce soit, vous deviez être jugés publiquement devant les anciens de la ville. C'est cette fonction qu'avait la porte dans le chapitre 4. Vous voyez, Boaz est sur le point de faire une transaction commerciale. Il désire être un rédempteur, mais il doit le faire de façon légale. Il désire racheter Ruth, mais il doit enlever tous les obstacles qui sont sur son chemin et qui empêchent leur union.

                     C'est le chapitre 4 qui nous raconte cette histoire. Naomi met son héritage en vente. Mais parmi les clauses du contrat, il est stipulé que si vous achetez ses terres, vous devez aussi prendre Ruth et donner une descendance à son défunt mari. Bien entendu lorsque l'autre proche parent a entendu parler de la terre, il était très intéressé par la transaction, mais lorsqu'il a compris qu'il devait également donner une descendance à Machlon, il n'était plus autant disposé et a renoncé à son droit.

                    Très bien, que représente alors cet autre proche parent? Quel est le principe de l'autre parent? Je crois que cet autre proche parent représente tous les obstacles légaux qui pourraient se dresser sur le chemin de mon union avec Christ. Lorsque je réclame d'avoir Christ comme Ruth a réclamé d'avoir Boaz, lorsque je « délie » Ses mains au travers de l'appropriation, Christ, en tant que Celui qui m'aime, mon protecteur et mon futur mari, commence à travailler. Il passe à l'action.

                   C'est cela la grâce. Il me donne d'abord un avant-goût de toute la gloire. Cela prend habituellement la forme d'une joie et d'une paix surnaturelles. Il remplit simplement votre cœur avec Sa paix. A ce moment là, vous savez qu'Il est à vous. Ensuite pendant que je me repose et que j'attends, Il s'occupe d'enlever tous les obstacles qui sont sur le chemin.

                  Très bien, retournons à nos commentateurs? Est-ce la loi qui est le parent le plus proche?  Est-ce que la loi a jamais eu un droit prioritaire sur notre vie? Oui, c'est exact, la loi avait un droit prioritaire sur ma vie, mais le cher Seigneur Jésus, mon Boaz céleste, s'est légalement, c'est notre mot clé ici, occupé de la loi afin que maintenant la loi ne puisse plus réclamer quoi que ce soit de moi. Est-ce le péché qui est le parent le plus proche? Oui, c'est le cas. Mais mon cher Seigneur Jésus, mon Boaz céleste, s'est légalement occupé du péché et de la nature pécheresse. Il a fait cela de façon légale. Est-ce la mort qui est le parent le plus proche? Oui, c'est le cas. La mort avait un droit prioritaire sur ma vie. Mais mon cher Seigneur Jésus, mon Boaz céleste, s'est légalement occupé de la mort par Sa mort et Sa résurrection. Est-ce que Satan avait un droit sur ma vie avant que je ne mette ma confiance en Jésus? Oui, tout à fait. Il avait une prérogative sur ma vie, mais mon cher Seigneur Jésus, mon Boaz céleste, s'est légalement occupé de Satan. Et cela est vrai de tout ce que vous pouvez mettre à la place du plus proche parent. Christ s'est légalement occupé de tout cela.

                     Le Seigneur Jésus finira par enlever tous les obstacles qui se dressent sur le chemin et nous finirons avec la vérité qui se trouve en Romains 8:35-39: « Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée? selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

                    Voilà ce que Boaz est en train de faire. Notre Boaz céleste s'occupe d'enlever tous les obstacles légaux qui barrent le chemin de notre union avec lui.

LA CHAUSSURE EST L'ASSURANCE QUE PERSONNE N'A DE 
DROITS SUR NOUS EN DEHORS DU SEIGNEUR JÉSUS

                  Même si nous n'en avons pas tout à fait fini avec cet autre proche parent, mettons-le un peu de côté. Considérons un peu le principe de la chaussure. Le verset 4:7 dit: « Autrefois en Israël, pour valider une affaire quelconque relative à un rachat ou à un échange, l'un ôtait son soulier et le donnait à l'autre: cela servait de témoignage en Israël. » C'est une loi étrange. C'était la coutume que les gens avaient à cette époque en Israël, pour confirmer le rachat d'un terrain. Un homme enlevait sa sandale et la donnait à un autre. C'était la façon d'attester un rachat en Israël. Deutéronome mentionne l'autre partie. C'est-à-dire que la femme pouvait également cracher au visage de celui qui refusait le rachat, mais le livre de Ruth n'en fait pas mention.

                    La loi dit que l'homme qui refuse de racheter doit donner sa chaussure. De quoi s'agit-il? Que représente cette image? Il semble que l'image récurrente de la chaussure dans la Bible soit celle de la propriété. Tout ce que votre pied pouvait fouler devenait votre propriété. Cela devenait votre possession.

                    Dans le Psaume 60:8 Dieu dit: « Je jette mon soulier sur Édom. » L'idée est simplement que là où est ma chaussure, là aussi est ma propriété. Dieu a également dit à Josué, toute terre que la plante du ton pieds foulera sera à toi (cf.Josué 1:3).

                  Ce proche parent avait un droit prioritaire sur Ruth. C'est-à-dire que Ruth était légalement sa propriété. Ruth était légalement à lui, c'était son héritage. Mais en donnant sa chaussure, il disait en fait: « Je n'ai plus le droit de remettre les pieds ici. J'abandonne ma chaussure. Ce n'est plus ma propriété. Je ne peux pas posséder cette parcelle. » Il y a ici un merveilleux principe, et je crois que derrière ce symbole de la chaussure se trouve presque l'apogée de ce que signifie devenir une oasis dans le désert. Parce que si vous ratez le principe de la chaussure, même si vous êtes passés par toutes ces autres étapes, vous ne pourrez pas profiter de votre union avec Jésus-Christ afin de procurer Christ dans le monde. C'est un principe si important. Alors, quel est ce principe?

                   Laissez-moi mentionner ce principe et ensuite je vais vous raconter une petite histoire à ce sujet. Nous pouvons résumer ce principe en un mot: « assurance. » Le principe de la chaussure est l'assurance. Vous voyez, Boaz aurait pu tout simplement faire comme si cet autre parent n'existait pas, puisque, comme nous l'avons vu, il ne voulait pas de Ruth. Il aurait donc pu faire comme s'il n'était pas là. Mais si Boaz avait fait cela, s'il avait ignoré la présence de ce parent, Ruth n'aurait jamais eu l'assurance que leur union allait continuer. Chaque fois qu'elle aurait entendu quelqu'un frapper à la porte, elle se serait demandé si ce n'était pas cet autre parent qui, ayant une prérogative sur elle, venait pour lui dire: « Je viens te prendre Ruth, parce que nous sommes faits pour être ensemble. » Par conséquent cette chaussure était pour Ruth un symbole qu'il ne pourra jamais plus revenir. Ruth était la "propriété" de Boaz.

                    Je suis sûr que si vous étiez allés visiter la maison de Ruth et de Boaz, vous auriez trouvé une maison comme toutes les autres. Vous voyez, dans un coin il aurait pu y avoir des fleurs, et une bibliothèque dans l'autre. Mais il y aurait eu dans leur maison quelque chose que vous n'auriez pas trouvé dans la plupart des autres foyers. Vous savez de quoi je veux parler. Au-dessus de la cheminée, vous auriez trouvé une chaussure. En entrant dans leur maison, vous auriez trouvé une chaussure, et vous leur auriez demandé: « Ruth, Boaz, vous avez une charmante maison, mais pouvez-vous m'expliquer que fait cette chaussure au-dessus de la cheminée? »

               Je suppose que Ruth aurait pris la parole pour dire: « Oh, c'est vraiment une merveilleuse chaussure. Cela me rappelle tant de souvenirs. Je me rappelle le jour où mon Boaz a pris cette chaussure de la personne qui avait un droit légal sur moi, et je l'ai conservée depuis. Si jamais il frappe un jour à ma porte et qu'il me dise qu'il a un droit sur moi, alors je pourrai regarder au-dessus de la cheminée et voir cette chaussure. Ensuite je pourrai simplement lui sourire et lui fermer la porte au nez! Vous voyez cette chaussure est très importante pour moi parce que cela me donne l'assurance que tous les obstacles légaux ont été réglés. Cela m'apporte de la sécurité.

                 Mon épouse est une collectionneuse de chaussures. Elle a gardé des chaussures qu'elle avait à l'école primaire et au collège, et bien sûr celles de son mariage. Ma fille en a compté une quarantaine de paires. Par chance il y a certains modèles qui reviennent à la mode! Je n'ai jamais vu personne d'autre collectionner des chaussures. Mais pour être tout à fait honnête, je dois dire que la plupart lui ont été offertes. Elle a reçu de nombreuses chaussures lorsque ma mère est décédée, et plusieurs des personnes de sa parenté lui en ont également donné. Ce qui est sûr, c'est qu'elle a des chaussures. Elle ne marchera pas pieds nus!

                       Je n'ai jamais vu personne collectionner des chaussures comme le fait Lillian, à part notre Seigneur Jésus-Christ. C'est vraiment un grand collectionneur de chaussures. Le Seigneur Jésus est constamment en train de retirer les chaussures à l'ennemi, ou toute autre chose qui pourrait avoir un droit prioritaire sur ma vie et ainsi interrompre ma relation, mon union avec Christ. Le Seigneur Jésus est un collectionneur de chaussures. Plus je lis la Bible, et plus je vois que tous les ennemis de Christ sont pieds nus en Sa présence. C'est, pour ainsi dire, comme si chaque fois que quelqu'un vient dans la présence de Dieu, il doive enlever ses chaussures. Cela est tout spécialement vrai avec le proche parent et avec ceux qui disent avoir un droit sur nos vies.

                  Alors que Dieu vous introduit plus loin dans Sa connaissance et dans la connaissance de Sa Parole, afin que vous puissiez être une oasis, Il va ouvrir vos yeux pour vous « montrer les chaussures qui sont au-dessus de votre cheminée. » Je puis vous dire que c'est incroyable. La chaussure de la loi est là sur la cheminée, la chaussure de la chair aussi, de même que la chaussure du monde, la chaussure de la conscience. Il a repris toutes les chaussures. Il a pris les chaussures du péché, de la mort, de l'enfer, de la colère de Dieu et de tout esprit mauvais. Toutes ces chaussures sont au-dessus de la cheminée afin qu'il n'y ait rien entre vous et le Seigneur Jésus.

                    Si je désire tant vous rendre attentifs à cela, c'est parce que tant que vous n'avez pas l'assurance qu'Il a réellement fait cela, vous ne pourrez pas être une oasis dans le désert. Il faut que vous compreniez qu'Il n'y a rien qui puisse se mettre entre vous et le Seigneur. Vous ne devez pas en douter, car vous ne pourrez pas avancer en gardant un sentiment de culpabilité. Il faut que vous sachiez que Christ s'est occupé de chacun des proches parents qui a une fois ou l'autre revendiqué son droit sur votre vie, et plus vous savez cela, plus vous êtes en capacité de devenir cette oasis dans le désert. Ce sont ceux à qui est donné le don de croire que le Seigneur s'est occupé de tous les proches parents, qui peuvent entrer et profiter du doux repos qu'ils ont dans leur union avec Christ.

                  Parce que c'est très important, je vais faire une chose que je ne fais pas souvent. Habituellement je donne un principe et ensuite je dis: « Que le Saint Esprit l'applique maintenant dans votre vie. » Mais parfois je pense à David. Rappelez-vous, lorsque Nathan lui a raconté cette petite histoire au sujet de la petite brebis. Nathan n'a pas dit: « Que le Seigneur puisse l'appliquer dans ta vie. » C'est Nathan qui l'a lui-même appliqué dans sa vie. Il a pointé son doigt vers David et a dit: « Tu es cet homme. » Par conséquent comme c'est très important, je vais vous donner une petite application parce qu'il faut que vous ayez cette assurance, sinon vous ne pourrez pas être cette oasis dans le désert. Laissez moi donc expliciter la chose un peu plus avant de continuer

LIBRE DE LA LOI EN TANT QUE PROCHE PARENT

                       La loi est un des proches parents à qui le Seigneur Jésus a pris la chaussure. Frères et sœurs en Christ, il est triste de voir que la loi veut imposer ses droits partout dans le peuple de Dieu. La loi veut s'imposer mais elle n'a aucun droit de le faire parce que Christ a pris cette chaussure. Le danger de ces proches parents, c'est qu'ils interfèrent dans notre union avec Boaz. Voilà ce que veut faire la loi.

                  La loi risque un jour de venir vers vous et vous dire: « Attends un instant. Tu n'as aucun droit de penser que tu es proche de Dieu, que tu as une union et une relation avec Lui. » C'est de cette façon que la loi essaie de vous faire douter en disant: « Je représente un standard de vie qu'il faut respecter. En tant que chrétien, tu as des obligations et des responsabilités. Si tu es un chrétien, alors sache qu'il existe des règles à observer. Si tu ne respectes pas cela, ta relation avec Dieu sera brisée. »

                 La loi dit encore: « Tu proclames avoir une relation avec Dieu. Très bien, vérifions si cela est vrai. As-tu eu un moment de méditation aujourd'hui? Ah bon, tu n'as pas eu de moment de méditation aujourd'hui! Mais alors comment peux-tu être en union avec Christ? As-tu lu la Bible et mémorisé un verset cette semaine? Donnes-tu la dîme? Appartiens-tu à une église locale? Est-ce que tu y vas chaque fois que la porte est ouverte? Est-ce que tu soutiens les missions? » C'est de cette manière que la loi veut vous imposer toutes ces choses et bien d'autres encore. Elle dit encore: « Es-tu engagé? Témoignes-tu au travail? Lis-tu toute la Bible en 1 an? Pries-tu chaque jour? » La loi passe son temps à dire que si tu ne fais pas toutes ces choses, tu ne peux pas avoir d'union avec Christ. Non, c'est si loin de la vérité de Dieu. La loi n'a plus de chaussure, elle n'a absolument aucun droit d'interférer sur votre relation avec Jésus-Christ. Christ a enlevé la chaussure de la loi.

LIBRE DE LA CONSCIENCE EN TANT QUE PROCHE PARENT

                       Venons-en à la conscience. Oh, mon cœur souffre pour le peuple de Dieu. Je ne sais pas si quelqu'un vous a déjà dit que depuis que vous avez mis votre confiance en Christ, depuis que vous avez été sauvés, votre conscience n'est plus votre amie. Votre conscience est votre ennemie. Lorsque Dieu a créé la conscience, Il ne lui a donné qu'un seul mot. Vous voyez, la conscience n'est rien de plus que la loi. La Bible appelle la conscience, la loi écrite dans le cœur. (cf.Romains 2:15) C'est simplement la loi, mais cette fois, elle est à l'intérieur. C'est la même chose que la loi. La conscience ne connaît qu'un seul mot, coupable. Avant que vous ne soyez sauvés, c'était une chose merveilleuse parce que cela vous montrait que vous aviez besoin de Jésus. Cela vous a conduit à Christ. Après que vous ayez été sauvés, la conscience ne sait pas que vous êtes déjà sauvés. Elle n'en sait rien. Même si vous dites: « Excuse-moi conscience mais je suis couvert par le sang de Christ. » Elle répondra: « Coupable. » Vous lui direz: « Mais je crois dans la grâce. » Mais elle répondra: « Coupable. » Vous lui direz: « Mais je suis en union avec Christ. » Mais la conscience ne connaît qu'un seul mot, et ce mot c'est « coupable. » C'est tout ce que connaît la conscience.

                    C'est aussi pour cela que Dieu vous a donné le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit remplace la conscience dans le chrétien. Le chrétien n'a aucun droit d'écouter sa conscience. La conscience va lui mentir. Les chrétiens qui écoutent constamment leur conscience ne profitent jamais de leur union avec Christ. C'est comme s'ils marchaient constamment sous un nuage en pensant que quelque chose ne va pas avec eux - soit un péché d'omission soit un péché qu'ils ont commis, quelque chose qu'ils ont fait mais qu'ils n'auraient pas dû faire. Lorsque je perds mon sang froid, tout ce que la conscience peut dire est coupable, coupable, coupable. Et après un certain temps, vous ne pouvez plus jouir de votre union avec Christ.

                    Mais je puis vous dire que la conscience n'a plus de chaussure. Elle est sur votre cheminée. Que Dieu puisse nous donner des yeux pour le voir. C'est incroyable de voir le nombre de chrétien qui croient ce mensonge que le diable a répandu et qui consiste à dire: « Laissez votre conscience être votre guide. » La conscience est dure! Elle est insensible! Elle est mauvaise! C'est comme cela qu'elle est présentée dans la Bible. La conscience est morte. Désirez-vous qu'elle soit votre guide? Peut-être qu'avant la chute, votre conscience était très bien, mais depuis la chute, la conscience a aussi chuté avec l'homme. Cette chose est un terrible guide. Vous ne désirez tout de même pas cela. Les chrétiens qui vivent constamment sous la culpabilité ne peuvent jamais être une oasis dans le désert.

                     Si vous l'écoutez, vous vous sentirez coupables en tant que père ou que mère. Vous vous sentirez coupables en tant qu'époux ou épouse. Vous vous sentirez coupables par rapport au genre de travail que vous faites. Vous vous sentirez coupables au sujet des voisins que vous êtes. Vous vous sentirez si indignes, si sales et pleins de péchés. Vous vous sentirez coupables parce que vous n'aurez pas faim, parce que vous n'aurez pas de foi ou parce que vous ne serez pas assez soumis. La conscience ne sait que dire: « Coupable, coupable, coupable. » Voilà un exemple de plus proche parent. La conscience a un droit prioritaire. Mais ne l'écoutez plus. C'est pour cela que notre message est l’Évangile. C'est pour cela que notre message est une Bonne Nouvelle. N'écoutez plus votre conscience parce Christ a aussi pris sa chaussure.

LIBRE DU PÉCHÉ EN TANT QUE PROCHE PARENT

                 Le péché est également un plus proche parent. C'est cette tendance à pécher, à se rebeller et à commettre des iniquités. Le nom que vous lui donnez dépend du groupe avec lequel vous êtes associés. Certains appellent cela l'ego, d'autres le moi, d'autres la vieille nature pécheresse et d'autres encore la chair. Vous pouvez l'appeler comme vous le désirez, mais je peux vous dire au nom de Jésus que le vieil homme est mort. Il est légalement mort. C'est Christ qui s'en est occupé. Il ne peut jamais se tenir sur le chemin de votre union avec Christ. Christ s'en est déjà occupé. Je n'ai pas besoin de pécher. Je n'ai pas besoin d'être esclave de mon passé, de ce monde mauvais, des philosophies, et des façons de faire des hommes.

               Ne pensez pas, frères et sœurs en Christ que vous pourrez un jour vaincre le monde. La Bible ne dit pas qu'un jour vous y arriverez. Elle dit « Prenez courage, j'ai vaincu le monde. » (cf. Jean 16:33) Vous êtes en Lui. La Bible ne dit pas que vous devez être morts au péché. Elle dit que Lui est mort au péché. (cf. Romains 6:10) La Bible ne dit pas que vous pouvez marcher dans le triomphe, elle dit qu'Il nous conduit toujours dans Son triomphe. (cf. 2 Corinthiens 2:14) La Bible ne dit même pas que vous pouvez avoir le repos. Elle dit: « Entrez dans Son repos. » (cf. Hébreux 4:1) C'est Dieu qui a le repos. C'est Dieu qui a la victoire, pas vous. C'est vous qui devez entrer dans Sa victoire et Son repos. Ne laissez pas ce vieux système mondial prétendre qu'il peut vous attirer loin de votre relation avec Christ. Ce n'est qu'un vieux parent et Christ s'en est occupé légalement.

LIBRE DE SATAN EN TANT QUE PROCHE PARENT

                  Parmi les choses qui m'étonnent le plus, il y a les chrétiens qui vivent dans la crainte de Satan, des démons et de l'influence des démons. Celui qui est plus fort que l'homme fort est apparu pour lier l'homme fort et pour piller ses biens. (cf. Matthieu 12:29) Christ s'est occupé de cela. Satan est tenu en laisse. Il ne peut rien faire. Christ s'en est occupé, et tant que vous n'avez pas cette assurance, comment pourrez-vous être une oasis dans le désert? Vous ne pourrez que tourner en rond en disant: « Oh, ma conscience me dit que je suis sale. C'est terrible. Je n'ai pas observé cette loi, et cette loi, cette règle et cette règle. Je ne suis qu'un mauvais chrétien, et tout va toujours de travers. Pauvre de moi, Satan va m'avoir, il va me faire ceci et cela. » Mais ne croyez pas tout cela. Votre Rédempteur s'est occupé légalement de tout cela et également de tous les obstacles entre vous et Lui. Puissions-nous avoir des yeux pour le voir.

                     Lorsque Dieu commence à vous montrer cela et à dévoiler à votre cœur à quel point l’œuvre qu'Il a accomplie au Calvaire est complète, lorsque vous commencez à le voir et à croire que c'est vrai, que rien, rien, rien de rien n'encombre votre chemin, et que vous pouvez avoir une union parfaite avec Christ, alors vous entrez dans cette union et ensuite votre vie devient un parfum et un doux témoignage et Dieu peut manifester Sa réputation sur terre. Ensuite vous commencez à devenir conformes à Christ et vous introduisez cela dans le monde.

                   Vous ne serez jamais une oasis dans le désert jusqu'à ce que vous compreniez ce que Paul voulait dire par: « Il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » Oh, comme nous avons besoin de comprendre cela. Il n'y a plus de condamnation. Aucune, plus aucune! Ne croyez pas au mensonge de ces autres proches parents qui disent avoir un droit sur vous; ils n'en ont pas. Nous n'avons pas besoin d'avoir peur de la loi, de la conscience, de l'ancienne nature mauvaise, de la mort, du péché, de l'enfer, de Satan ou de toutes autres choses.

                    Cela nous amène à la dernière étape. Ayant compris la grâce, c'est-à-dire que Dieu a tout fait pour nous, que se passe-t-il maintenant? Que peut être cette dernière étape si ce n'est le mariage, l'union et le fruit qui en découle? En fin de compte, Boaz s'est marié avec Ruth. J'aime le verset 4:10: « Je me suis également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon, pour relever le nom du défunt dans son héritage, et afin que le nom du défunt ne soit point retranché d'entre ses frères et de la porte de son lieu. Vous en êtes témoins aujourd'hui! »

DIEU NOUS RACHÈTE POUR POUVOIR S'UNIR A NOUS

                    Comme c'est la consommation et que toutes les choses ont progressé vers ce but, laissez-moi vous dire certaines choses au sujet de cette consommation. Je vais essayer de le présenter sous forme de principe. Premièrement, rappelez-vous que le parent qui a droit de rachat ne fait rien d'autre que de restaurer un héritage perdu. C'est tout ce que fait ce proche parent. Vous voyez, il faut que quelqu'un perde son héritage avant qu'il ne puisse exister de proche parent ayant droit de rachat. Tout ce que le proche parent faisait, c'était venir et réparer ce qui était brisé. Il venait restaurer ce qui était perdu. Dans certain cas, cela avait été perdu à cause du péché ou à cause de choix insensés. Dans d'autres cas, comme dans le cas de Ruth, à cause de la mort. Dans ce cas, le proche parent venait alors pour restaurer un héritage perdu.

                  Vous voyez, c'est l'idée qui est derrière le fait de donner une descendance à Machlon. Pourquoi Boaz va-t-il donner une descendance à Machlon? Parce que Machlon était le propriétaire originel de l'héritage, et Boaz ne fait que restaurer ce qui a été perdu. Tout cela a bien entendu sa contrepartie spirituelle. Dieu avait un plan originel, un héritage originel. Le proche parent est donc revenu restaurer l'héritage originel. Il est venu pour nous ramener, mais cela a un prix. Il désirait racheter tout ce qui avait été perdu.

                Certaines personnes ne sont pas au clair au sujet de la rédemption, parce qu'elles n'en voient qu'un petit bout. Pourquoi Dieu vous a-t-Il sauvés? Pourquoi vous a-t-Il rachetés? Pourquoi a-t-Il payé un si grand prix pour vous? Quel est le but de votre salut? Quelqu'un dira peut-être: « Dieu m'a pardonné afin que je puisse être pardonné. » Cela sonne bien, mais ce n'est pas pour cela que Dieu vous a pardonné, ce n'est pas pour que vous soyez propres. Dieu ne pardonne jamais pour que nous puissions être pardonnés. Pourquoi Dieu pardonne-t-Il? Dieu vous pardonne parce qu'Il ne peut pas venir vivre dans un cœur sale. Voilà quelle en est la raison. C'est pour avoir une union avec nous. Il nous pardonne pour nettoyer la place afin qu'Il puisse venir, rétablir l'héritage et vivre en vous et en moi.

NOUS SOMMES SAUVÉS POUR ÊTRE RECRÉÉS
 COMME A L'ORIGINE

                   Pourquoi suis-je sauvé? Je me rappelle que lorsque j'ai été sauvé, on m'a dit que j'étais sauvé pour servir. Est-ce pour cela que nous sommes sauvés? On me disait: « Tu as un job à faire. Tu as un travail à faire. Tu dois « sortir Dieu du pétrin » dans lequel Son amour l'a mis et tu dois sauver les perdus. Tu dois évangéliser le monde. » Oh, j'aimerais vous le dire des milliers de fois mais je ne pense pas que j'aurais la place pour le faire. Non, non, non ce n'est pas pour cela que vous avez été sauvés. Vous avez été sauvés afin que Dieu puisse recréer ce qu'il y avait à l'origine.

                   Vous voyez, avant que l'homme ne pèche dans le jardin, Dieu avait un plan pour l'homme. L'homme marchait avec Dieu dans la fraîcheur de la journée, profitant de sa communion et de sa relation avec Dieu. Dieu était son élément. Il avait été créé pour cela. C'était cela Son plan originel. Vous voyez, lorsque Dieu a fait l'homme, c'est cela qu'Il avait dans Sa pensée.

                  C'est pour cela qu'Il n'a pas créé l'homme le premier jour, sinon l'homme lui aurait dit: « Laisse-moi t'aider pour créer la lumière. Je peux t'aider. » Mais Dieu a dit: « Jamais de la vie. Tu ne seras pas là le premier jour.» C'est aussi pour cela que Dieu n'a pas créé l'homme le second jour sinon il aurait dit: « Oh, Seigneur, est-ce que je peux t'aider à séparer les eaux de dessus des eaux d'en dessous? » Mais Dieu a dit: « Non, tu ne seras pas ici pour faire cela. »  Si Dieu avait créé l'homme le troisième jour, il aurait dit: « Seigneur, est-ce que je peux t'aider avec la terre et la végétation? Est-ce que je peux faire quelque chose? » Mais Dieu a dit: « Non, tu ne seras pas ici. Tu commenceras ta vie lorsque la création sera finie. Tu n'auras pas à lever le moindre petit doigt dans Ma création. » Si l'homme était venu le quatrième jour, il aurait demandé à Dieu de L'aider avec les étoiles, et la lune dans le ciel. Si l'homme était venu le cinquième jour, il aurait demandé de L'aider avec les oiseaux et les poissons Et même le sixième jour, l'homme aurait désiré aider Dieu avec les animaux ou les créatures rampantes, comme les araignées ou les coccinelles.

                 Mais Dieu a attendu que tout soit créé, et ensuite seulement Il a créé l'homme afin qu'Il n'ait aucune part dans la création. Et parce qu'Il a créé l'homme dans la dernière partie du sixième jour, le premier jour de la vie de l'homme a été le jour du sabbat. C'est le repos de Dieu. L'homme est entré dans une création achevée. Il n'a eu qu'à y rentrer et s'y reposer. Voilà quel était le plan au commencement. Voilà ce que Dieu avait prévu pour l'homme.

               La contrepartie spirituelle, c'est que Dieu a achevé Seul la rédemption. Nous n'avons pas à lever le moindre petit doigt. Nous n'avons rien à faire. Tout est par grâce, et tout ce que nous avons à faire c'est d'entrer dans le repos de Dieu. Il a restauré l'héritage. Tel est notre proche parent qui nous a rachetés.

LE FRUIT RÉEL EST LE PRODUIT D'UNE 
UNION INTIME AVEC CHRIST

                 La seconde chose que j'aimerais vous aider à voir est l'objectif qui est en vue, vers où tout cela mène, en fait, c'est le fruit. Ainsi, Ruth était sur le point d'être en bénédiction pour le monde, de donner Obed au monde, de donner Isaï au monde, de donner David au monde, de donner les Psaumes au monde et à travers David de donner au monde un Sauveur: Jésus-Christ. Le fruit est le résultat d'une relation. C'est toujours le produit d'une relation. C'est le résultat d'une union. Les chrétiens ont besoin d'apprendre que le fruit est quelque chose qui sort, ce n'est pas quelque chose qui est mis en nous.

                  Il y tant de chrétiens qui essaient de produire leurs propres fruits. Il existe dans le monde de nombreux fruits artificiels, faits de matières synthétiques. Il y a de nombreux fruits faits de cire dans le monde. Il y a de nombreux fruits mécaniques dans le monde. Tout amour pour un frère qui ne découle pas de notre amour pour Jésus-Christ n'est pas un vrai amour. Il faut qu'il provienne de notre union avec Jésus-Christ. Notre « sainteté », chaque fois que nous refusons de pécher mais que cela ne procède pas de notre union avec Christ, cela n'est pas un fruit réel. Il est fait de matière synthétique, il n'est pas du tout un fruit réel.

                Chaque fois que vous essayez de garder votre sang froid, chaque fois que vous exercez votre patience, chaque fois que vous faites preuve d'un esprit de pardon, chaque fois que vous ne manifestez pas de représailles, chaque fois que vous êtes généreux mais que cela ne vient pas de votre union avec Christ, ce n'est pas naturel, et vous finirez exténués et consumés. Ce n'est pas du vrai. Le seul fruit qui est réel est la vie qui est produite à travers notre relation avec Christ. Et, bien entendu, c'est illustré ici par Obed. Obed n'a pas été engendré par un programme d'église. Obed a été engendré par une relation très intime entre Boaz et Ruth, il est le fruit de leur union. De nos jours l’Église crie: « Nous avons besoin de fruits. Nous avons besoin de fruits. » Mes amis, retournez à votre union avec Christ, et vous ramasserez des fruits en abondance. Il y aura de nombreux fruits si nous mettons à profit notre union avec Christ.

                  La dernière chose que je veux dire au sujet des fruits, c'est qu'ils ne sont pas uniquement le résultat d'une relation avec Christ. Ils sont le résultat d'une union intime avec Christ. Vous voyez, la rédemption est publique, mais la relation est privée. Cela se passe toujours ainsi. Nous avons six enfants et je loue Dieu pour chacun de nos six enfants. Vous savez tous comment nous avons reçu ces six enfants. Mais vous n'étiez pas là. Cela s'est passé pendant un moment très privé et intime. Si nous désirons avoir ce genre de fruit qui va être en bénédiction pour le monde, nous avons besoin d'une relation très privée avec Jésus. C'est pour cela que l'on a les expressions: « le lieu secret » ou « derrière le voile » ou « la chambre fermée à clé. »

                  Si vous n'avez pas compris cette image de notre relation avec Christ, il faut savoir que c'est le système des racines d'un arbre. C'est souterrain, vous ne pouvez pas le voir. C'est là où se trouve la vie de l'arbre. C'est ce moment en privé que vous avez dans votre marche avec Jésus seul, lorsque vous êtes avec Lui. Loué soit Dieu pour les réunions publiques. Mais ce n'est pas là où vous aurez votre union. La relation qui produit des fruits est privée, c'est une relation intime avec Jésus-Christ.

                   Qui sont les personnes qui ont été en grande bénédiction pour le monde? Ce sont celles qui ont le mieux connu Christ. Ce sont celles qui ont marché dans une relation ininterrompue avec Lui. Ce sont celles qui ont la certitude qu'Il s'est occupé de tout ce qui était en travers de leur route. Ce sont ceux-là qui ont été productifs dans leur vie chrétienne.

                    Qui sont aujourd'hui ceux qui peuvent être une oasis dans le désert? Ce sont exactement les mêmes. Ce sont ceux qui ont appris à être seuls avec Dieu, à avoir une relation avec Lui, à avoir la communion avec Lui et à marcher avec Lui. Ils vont produire du fruit. Dieu va former en eux, le caractère de Christ, une oasis dans le désert, et le monde sera béni.

                   Pour bien conclure le livre de Ruth et c'est un principe qui est vrai pour tous les livres de la Bible, on peut regarder dans les Psaumes. Vous trouverez toujours dans les Psaumes quelque chose qui est en lien avec ce que vous étudiez que ce soit Romains, Galates ou autre chose. J'ai trouvé une merveilleuse conclusion pour Ruth. Je pense au Psaume 67, qui est un avec le grand plan missionnaire dans toute la Bible.


« Que Dieu ait pitié de nous et qu'il nous bénisse, 
Qu'il fasse luire sur nous sa face, -Pause. 
Afin que l'on connaisse sur la terre ta voie, 
Et parmi toutes les nations ton salut! 
Les peuples te louent, ô Dieu! 
Tous les peuples te louent. 
Les nations se réjouissent et sont dans l'allégresse; 
Car tu juges les peuples avec droiture, 
Et tu conduis les nations sur la terre. -Pause. 
Les peuples te louent, ô Dieu! 
Tous les peuples te louent. 
La terre donne ses produits; 
Dieu, notre Dieu, nous bénit. 
Dieu, nous bénit, 
Et toutes les extrémités de la terre le craignent. »

                   Veuillez noter comment commence et se termine ce Psaume. Les versets 1 et 2 disent: « Que Dieu ait pitié de nous et qu'il nous bénisse, Qu'il fasse luire sur nous sa face, Afin que l'on connaisse sur la terre ta voie. » Les versets 6 et disent: « La terre donne ses produits; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Dieu, nous bénit, Et toutes les extrémités de la terre le craignent. »

                        Ne recherchez pas les bénédictions « d'en bas. » Ce n'est pas ainsi que vous serez capables de bénir la terre. Recherchez la face de Dieu. Dieu nous bénit afin que la terre Le craigne. Nous devons réclamer la bénédiction de Dieu mais non pour nous-mêmes. Pour nous-mêmes, nous devons réclamer cette union, cette relation intime et ensuite, les extrémités de la terre l'entendront. Elles Le connaîtront. Dieu Se manifestera Lui-même. Mais cela commence toujours de cette manière, Il fait luire Sa face sur nous et ensuite les extrémités de la terre Le voient. Voilà la vérité que contient le livre de Ruth, telle que je la comprends.

Prions:
                    Père, nous Te prions que Tu puisses nous donner des yeux pour voir les choses comme Tu les as prévues, comme Tu sais qu'elles sont vraies. Nous Te prions de nous amener plus loin dans la connaissance de Dieu et la relation avec Christ. Montre-nous davantage de ce qui a été fait dans cette oeuvre achevée afin que nous puissions avoir une union avec Christ. Manifeste cela dans nos cœurs et délivre-nous des formules. Merci d'accorder Ta miséricorde à ton peuple qui a tant de besoins. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

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