Extrait d'un message transcrit donné en juillet 1967. Extrait de « La Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ » - Chapitre 5.
Souvenez-vous des trois mots principaux de cette lettre : Liberté, Esprit (avec un S majuscule), Fils. Nous y reviendrons. La bataille pour la filiation… et cette bataille pour la filiation faisait rage autour, ou sur, le terrain d'un « isme ». Et c'est cet « isme » qui a conduit les chrétiens de Galatie à cette impasse, à cet arrêt de leur progression, et qui a suscité ce terrible cri du cœur de l'apôtre, un terrible cri du cœur : « Mes petits enfants ! Pour qui je souffre de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit pleinement formé en vous.» Dommage qu'ils (les traducteurs) ne nous aient pas donné le mot complet, ils ont juste mis « jusqu'à ce que Christ soit pleinement formé en vous ». Non, jusqu'à ce que Christ soit pleinement formé en vous. Voilà le problème.
C'était un début de formation du Christ arrêté, et la pleine formation du Christ à la filiation a été enchaînée, et tout cela à cause d'un « isme ». Un « isme » puissant, c'était le judaïsme. Je pense qu'il est inutile de m'attarder à expliquer et à définir le judaïsme. Vous avez lu la lettre. J'espère que vous l'avez lue avant cette réunion. Ce que nous allons dire définira peut-être mieux ce qu'est le judaïsme lorsque nous développerons ce sujet, mais ce que je dis, c'est que c'est un « isme », un « isme » qui a tout fait. Vous le remarquez ? Vous avez vraiment saisi cela ? Un « isme » a tout fait ! Il a tout gâché. Et les « isme » ont toujours le même effet, ils le font toujours, les « isme ».
Je suis récemment tombé sur un écrit d'un leader et enseignant chrétien très connu, un homme qui, il y a plus d'un demi-siècle, a écrit un ouvrage sur la vie du Christ et de l'apôtre Paul, qui étaient très en vogue à cette époque. On n'en entend plus beaucoup parler aujourd'hui. Il a écrit ceci, permettez-moi de vous le lire, car c'est étroitement lié à ce que nous disons :
« Par la ruse et la subtilité du diable et des hommes, le christianisme a toujours eu tendance à dépérir dans le judaïsme, le rabbinisme, la scolastique, l'ecclésiastique, le romanisme, le sectarisme, dans les schémas morts de croyances dogmatiques, dans les routines mortes de cérémonials élaborés, dans l'exclusivisme mort des partis et leur étroitesse, dans les formules mortes des fêtes d'église, dans les représentations mortes d'œuvres mortes ou dans l'assentiment mort à des phrases mortes… »
C'est plutôt bien, non ? Il y a tous vos « isme », mais s'il vivait aujourd'hui, je me demande combien d'« isme » il y aurait eu ! Je ne serai pas assez indulgent pour vous en donner la liste complète, mais pensez, pensez au « isme », cette chose qui est devenue un « isme », et ainsi de suite. Parfois, c'est une erreur manifeste ; il faut mentionner les erreurs. Parfois, c'est un mélange de vérité et d'erreur. Parfois, c'est la vérité elle-même qui devient un « isme ». Oui, la vérité ! C'est exact, c'est du Nouveau Testament, mais c'est devenu un « isme ».
Et quel est l'effet d'un « isme » ? Qu'entendons-nous par « isme » ? Eh bien, cette chose a été entourée d'une clôture et est devenue en elle-même le commencement et la fin de tout. Et cette clôture dit : « Si vous ne suivez pas cette ligne, n'acceptez pas ce terrain, n'entrez pas sur ce terrain, il n'y a pas de communion avec vous. La communion n'est possible que si vous acceptez cette interprétation ou cette expérience… » ou quoi que ce soit qui puisse remplacer la circoncision ; « Si vous n'êtes pas circoncis, vous ne pouvez être sauvés… ». Vous vous souvenez de cela ? Une chose ! C'est peut-être juste en soi, mais cela s'est cristallisé en une finalité, et le mur et la porte de l'exclusivisme ont été érigés de telle sorte qu'à moins d'entrer sur ce terrain, vous êtes exclu.
Et c'est, comme le Dr Farrar (que je viens de citer, et dont j'ai cité une citation), ce qu'il entendait par la subtilité du diable. Vous comprendrez, chers amis, que Dieu n'a jamais rien fait de nouveau dans l'histoire chrétienne, rien apporté qui ait pour but de conduire Son peuple vers cette plénitude ultime. Mais quoi ? Tôt ou tard, et généralement plus tôt, les hommes se sont accrochés à cela et en ont fait un « isme », l'ont cristallisé en un enseignement, une manière de pratiquer le christianisme, avec ses propres lois, ses propres voies et ses propres droits, et cela a mis un terme à la plénitude que Dieu avait voulue en Jésus ; il s'est presque arrêté là, l'Aï après Jéricho.
L'une des choses les plus pernicieuses que le diable ait jamais faites dans l'histoire chrétienne a été de forcer les hommes à cristalliser la vérité vivante en une formule morte. Et, vous savez, il est malin, il est malin. Paul a pris l'épée à double tranchant de ce Goliath du judaïsme, lui a tranché la tête et a privé le diable de son instrument le plus puissant à l'époque de Paul : le judaïsme.
Partout où l'apôtre allait, tout le monde l'attendait ou le poursuivait pour le discréditer, pour mettre un terme à la vie et au progrès spirituels. Une bataille incessante. Finalement, on a abouti à cette situation galate. Et avec cette lettre aux Galates, ou ce que Paul a fait comme il est rapporté ici, ce Goliath du judaïsme a été tué pour un temps, mais il n'a pas relevé la tête à ce moment-là. Le diable a perdu un instrument précieux, un moyen très utile, en perdant le judaïsme. Mais pensez-vous qu'il se laisse faire ? Eh bien, j'ai cité douze « isme » de Farrar, et j'ai dit que nous pouvions en ajouter bien d'autres !
Le Seigneur Jésus a dit que lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il erre, erre dans des lieux vides. Si quelque chose de meilleur et d'autre ne prend pas sa place en cet homme, dans cette « maison », et qu'il entre et regarde par la fenêtre, revient de ses pérégrinations et, tel un spectre, regarde par la fenêtre et constate que la maison est vide, il s'en va et amène sept autres pires que lui. Et le dernier état de cet homme est pire que le premier. Lorsque le diable a perdu le judaïsme, il a cherché ce qui allait le remplacer. Et à cause de ce vide dans le christianisme, de ce manque de filiation, il a ramené des dizaines d'autres pires que lui : les « isme », les « isme ».
Les « isme »
Je ne cherche ni à faire de l'humour ni à vous inventer quelque chose. Chers amis, ne vous y trompez pas, il existe des « isme » fascinants et attrayants, des « isme » du Nouveau Testament et des « isme » hors du Nouveau Testament. Et, au cours de ma vie et de mon ministère, j'ai vu à maintes reprises des membres chers de Dieu qui, au grand jour, avançaient avec le Seigneur dans la liberté de l'Esprit, porteurs de grandes promesses, puis se retrouver pris dans un « isme ». Ils sont tout simplement incapables d'échapper aux principes de cet « isme ». Je l'ai constaté à maintes reprises ! Une tragédie.
L'israélisme britannique… qu'il soit juste ou faux, c'est une voie de traverse ! C'est une barrière qui entoure ces gens et avec qui on ne peut aller nulle part. C'est une obsession. Je prends cela comme exemple, mais j'en parle de bien d'autres.
Un grand « isme » a déferlé sur l'Amérique et l'Europe ces dernières années. J'ose citer celui-ci, enfin, je vais le faire : l'universalisme. C'est un « isme » qui a conquis des multitudes ! Et avec ces gens, on ne peut rien faire une fois qu'ils l'ont adopté. Mais je les connais, oh, si prometteurs… si prometteurs, et puis cette chose est apparue subtilement sur leur chemin, séduisante et fascinante… si séduisante : « Tous, en fin de compte, y compris le diable lui-même, seront sauvés.» Qu'allez-vous faire de cela ? Bon gré mal gré, ils seront sauvés, sapant ainsi tant d'éléments essentiels de l'Évangile.
J'illustre, je ne fais pas qu'attaquer, j'essaie de montrer ce que je veux dire. On peut qualifier ces choses d'erreurs grossières, mais il y a des choses qui n'en sont pas. Pas de telles erreurs, elles sont même tout à fait vraies en elles-mêmes, mais elles sont devenues le commencement et la fin de tout pour ceux qui les ont adoptées. Impossible d'aller plus loin. Ils ont perdu le vaste terrain qu'est le dessein complet de Dieu pour cette dispensation et se sont enlisés dans quelque chose qui n'est, au mieux, que partiel. Arrêtés… comme le judaïsme ; ils sont au point mort, ou tournent en rond, le cercle de cette chose particulière.
Cela devrait nous servir d'avertissement, car, voyez-vous, c'est ce qui a été l'ennemi de la plénitude du Christ à travers les siècles – ce genre de choses. Le Seigneur fait quelque chose ; c'est juste, le Seigneur le fait, puis bientôt cela se cristallise en un système gouverné par les hommes et, à moins de suivre cette voie, vous êtes exclu. Vous n'êtes pas accepté – pas de communion. Tu dois te tenir sur ce terrain, ce terrain, toujours, sinon tu n'es pas du tout inclus dans l'ensemble des choses. Comprenez-vous ce que je veux dire ? N'est-ce pas vrai ? Oh, comme c'est subtil !
J'aimerais maintenant revenir à cette lettre. Vous remarquerez qu'il y a une transition dans cette lettre, une transition qui est regroupée sous plusieurs mots, ou noms. Ils signifient tous la même chose, qu'il s'agisse de servitude d'un côté et de liberté de l'autre – serviteur et fils, la loi et l'Esprit – voilà le problème, le problème de cette lettre. De quoi s'agit-il ? Ce que j'ai dit, d'un côté : le serviteur (parlant de servitude, de limitation) et quels mots décrivent vraiment le serviteur ? En grec, c'est « l'esclave », l'esclave. Qu'est-ce que c'est ? Tu dois ! Un serviteur, voyez-vous, n'a aucun droit propre, aucune liberté, il doit faire ce qu'on lui dit : « Tu dois » et « Tu ne dois pas ». Tu ne peux pas suivre tes propres jugements. Tu dois obéir à cela ; Quoi qu'il en soit. On appelle ça du légalisme, mais il y en a tellement de formes ! C'est la vie indispensable. La vie indispensable de l'esclave, du serviteur. C'est le mot ici. De l'autre côté, face à l'esclave, il y a le fils. Vous savez aussi bien que moi quelle différence il y a entre les deux.
Je ne sais pas comment c'est ici en Amérique, mais je sais comment c'est chez nous. Le serviteur sort le matin, qu'il soit ouvrier du bâtiment, ouvrier routier, ou quel que soit son métier, employé. Et il ne se presse pas du tout pour aller travailler, il va aussi lentement que possible sans enfreindre la loi. Et une fois arrivé, il met un temps fou à enlever son manteau, puis à sortir ses outils, et puis il regarde autour de lui, et oh ! C'est l'heure de prendre un café ! Et vous pouvez passer presque à n'importe quelle heure de la journée et le trouver en train de prendre sa tasse (de thé, avec nous, vous savez) en train de boire quelque chose.
Cinq hommes travaillent sur cette route, l'un d'eux bricole un peu, les autres regardent. Vous arrivez et vous dites : « Patron, quelle heure est-il ? » « Oh, midi moins cinq. » Ils remballent leur manteau et partent manger, vous voyez. Et c'est ainsi qu'ils passent la journée ! Ils sont les serviteurs, les « obligés », et il faut en faire le moins possible
Mais quand on a le fils, le fils du propriétaire, le fils du maître d'œuvre, plus rien de tout ça. Non, c'est une question d'intérêt et de responsabilité, et plus encore : d'amour pour le père. Et il travaillera au-delà des heures prévues, et il travaillera, il travaillera sans relâche. Il n'y a pas d'« indispensable » chez lui ; rien de tel. Qu'est-ce que c'est ? C'est l'esprit, c'est l'esprit, porté par un autre que l'esprit du serviteur. Voilà la lettre aux Galates, voyez-vous. La filiation – la libération de toute cette exigence, essentielle, obligation, le « devoir ». Cela n'arrive jamais. Cela n'arrive jamais du tout.
La liberté de filiation s'exerce sans considération d'intérêts personnels, sans se demander ce que je dois faire et ce que je ne peux pas faire. Voyez-vous la différence ? Nous sommes tous menacés par une sorte de « devoir », même dans les œuvres bénies que le Seigneur a accomplies pour nous. Si nous n'y prenons pas garde, nous les systématiserons et elles deviendront notre prison, notre esclavage.
La filiation est le but de Dieu pour le chrétien. Autrement dit : la manifestation des fils de Dieu ; c'est l'aboutissement de tout, « amener beaucoup de fils à la gloire… Dieu nous traite comme des fils ». Filiation ; il n'y a pas de pensée plus élevée dans toute révélation que celle de la filiation. « Bien-aimés, maintenant que nous sommes enfants de Dieu, ce que nous serons n'a pas encore été manifesté, mais nous savons que, lorsqu'Il apparaîtra, nous serons semblables à Lui, car nous Le verrons tel qu'Il est. » Voilà la filiation enfin consommée, et c'est sur ce principe que nous sommes traités. La filiation, un concept merveilleux.
L'apôtre Jean, vous voyez le vieil homme Jean, dans son exil à Patmos, contemplant sa longue vie, oui, ses souffrances, et ses nombreuses souffrances. Une union avec Son maître, [il vient d'écrire], n'est rien comparée à cela, dit-il. Filiation, filiation : la plus haute chose que Dieu ait jamais imaginée pour nous, pour la rédemption. Et nous progressons dans ce sens, et si la vérité existe, le diable fera-t-il tout pour nous empêcher d'y parvenir ? Pourquoi ? Voyez-vous, ce sera cette filiation collective, glorifiée en union avec le Fils, qui disposera de tout le royaume de Satan, le renversera et prendra sa place pour gouverner les siècles à venir. Et le prince de ce monde ne se laisse pas faire. Et ainsi, non seulement il apportera ces persécutions et ces souffrances de l'extérieur, mais il tendra le piège d'un « isme », freinera notre progrès spirituel et nous enfermera dans quelque chose de plus petit que ce que Dieu avait prévu, et il aura frustré la fin ; et c'est ce qu'il a fait.
Oh, l'important est de rester ouvert avec le Seigneur ! Restez dans la lumière de l'Esprit, l'Esprit ne vous laissera pas faire l'erreur. L'Esprit vous fera connaître tout ce qui est destiné à vous, mais ne commencez pas à dire aux autres, une fois que vous aurez cette expérience ou cette lumière : « Maintenant, à moins que vous n'acceptiez ceci et que vous ne preniez ce terrain… vous voyez, vous êtes hors de portée, nous sommes le peuple ! Nous sommes le peuple, la vérité commence et finit avec nous.» Oh, Dieu, préserve-nous de cet esprit… de cet esprit, afin que vous réfléchissiez aux « isme ».
Que les dénominations aient raison ou tort, je ne vais pas discuter. Mais je dirai catégoriquement que le dénominationalisme est mauvais. Quand cela devient un « isme », quelque chose qui vous lie, vous contrôle, vous fixe des limites, alors c'est mal. Et quoi que ce soit d'autre, que ce soit bien ou mal, dès que l'ennemi parvient à en faire sa limite, aussi bonne soit-elle, il a vaincu la fin. Il y aura une arrêt et un revers.
Et je ne peux que vous ramener à la conclusion en vous rappelant comment Josué a géré la situation. Oui, il a passé au crible cette chose à Aï, l'a passée au crible, encore et encore… jusqu'à une tribu, une famille, une unité de la famille : Acan. « Acan, sors, tiens-toi là.» Un homme… un « isme », a amené l'arrestation non seulement de lui-même, mais du peuple du Seigneur. « Acan, tu dois partir.» Et ils ont lapidé Acan. Et c'était une mesure très radicale, à cause du principe en jeu, voyez-vous, du principe en jeu.
Mais quoi que Josué ait fait avec Acan, je ne pense pas que ce soit comparable à ce que Paul a fait avec le judaïsme dans Galates. Écoutez : « Si quelqu'un, fût-ce un ange du ciel, prêche un autre Évangile que celui que nous prêchons, qu'il soit anathème. » La malédiction fut prononcée sur Acan, et il mourut sous cette malédiction. Qu'il soit anathème ! Et je le répète, je le répète, je le répète avec Paul : « Qu'il soit anathème, qu'il soit anathème. » C'était la malédiction sur les « exceptés »… de tout légalisme vague : « Si vous n'êtes pas circoncis, vous ne pouvez être sauvés… » Sauf ! Sauf… oh, attention à ces « exceptés ». Il existe d'autres « exceptés » qui sont tout à fait acceptables : « Si un homme ne naît d'en haut, il ne peut voir le royaume de Dieu », c'est acceptable ; mais pas un légalisme judaïque.
Vous voyez la force du Saint-Esprit, la Parole de Dieu, sur cette question de la liberté, avec le Seigneur comme votre gouvernement, le Saint-Esprit comme votre guide, votre enseignant. Et c'est sûr quand le Saint-Esprit est vraiment Seigneur. C'est la liberté, mais c'est sûr, c'est sûr !
Rappelez-vous encore ce que Jean a dit à ce sujet : « Vous avez une onction, et l'onction que vous avez reçue demeure en vous ; vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne quoi que ce soit, l'onction vous enseigne tout… » Oh, attention ! Attention… « Je suis tout à fait indépendant ! Je n'ai besoin de personne pour me dire quoi que ce soit ! » Ce n'est pas du tout ce que Jean dit. Que dit Jean ? « Il y a beaucoup d'antichrists dans le monde, il y a beaucoup d'antichrists dans le monde. » Et un antichrist n'est pas une créature factice et effrayante, vous savez, avec une queue et une fourche. Non, un antichrist est quelque chose qui prend la place du Christ.
Le diable lui-même se transforme en ange de lumière, il y en a beaucoup. Et avec le jugement naturel, les pouvoirs naturels, vous êtes incapable de distinguer le vrai du faux. Le Christ et l'Antichrist semblent tellement semblables. Vous ne pouvez discerner la différence, mais l'Onction vous le dira ! L'Onction que vous avez reçue, lorsque vous entrez en contact avec quelque chose de faux, vous dira, si l'Onction gouverne vraiment, « prenez garde », non pas en paroles, mais intérieurement. Vous avez le sentiment qu'il y a quelque chose qui n'est pas clair, qui n'est pas transparent, qui n'est pas sûr. « Je ne suis pas content de cela, je ne peux pas vous dire pourquoi, mais je ne suis pas vraiment content de cela… il y a quelque chose en moi qui vous dit : prenez garde.»
L'Onction vous enseignera, c'est parfaitement sûr quand l'Onction est aux commandes, voyez-vous, et voilà : voilà votre autre humanité, n'est-ce pas ? « L'homme spirituel », dit Paul, « discerne toutes choses ». Et je voudrais conclure en disant ceci, chers amis : à mon avis, le plus grand besoin parmi les chrétiens d’aujourd’hui est le discernement spirituel. Je ne pourrais rien dire de plus. Je suis convaincu qu’en cette époque de tromperies, d’égarements et de tout le reste, le plus grand besoin est notre discernement spirituel ; de connaître le Saint-Esprit de cette manière, qu’Il est capable de vous avertir, simplement de vous avertir ! Non pas avec des mots, peut-être par les paroles des Écritures, mais dans votre propre esprit, là où Il demeure, Il dit : « C’est bon, continuez.»
L’arbitre est Vie et Paix, mais les gens disent : « Non, attention, il y a du danger.» Et c’est là que notre sensibilité spirituelle doit en prendre note. Et laissez-moi vous dire que, d’après mon expérience, le Saint-Esprit ne parle pas par un cri. J’ai très rarement entendu le Saint-Esprit s’exprimer d’une manière qui ne laisse aucun doute. C'était une expérience si douce… Si douce, c'est juste quelque chose qui pourrait me manquer si je ne prenais pas le temps de comprendre que la voix de la douce quiétude est souvent celle de l'Esprit. C'est ça, la filiation, apprendre à discerner, à ressentir, à comprendre ; l'esprit de filiation.
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