"Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai" a dit le Seigneur à Ses disciples (Jean 2.20) Il parlait du temple de Son corps. (jean 2.21)
La notion de nouveau temple que va introduire le Seigneur par cette affirmation anéantit complètement sa définition selon le concept normal de ce que les Juifs ou les païens de cette époque nommaient un temple. Un temple est le lieu qui sert à l'adoration, un bâtiment construit en dur, c'est ce que normalement nous nommons temple. Pour le Seigneur c'est complètement différent. Il n'est plus question de bâtiment !
C'est une refondation, une révolution incroyable de la définition d'un temple. Le bâtiment construit avec des matériaux inertes est devenu une ombre, une image de la réalité du véritable Temple de Dieu. Ce Temple est bâti par la main du Seigneur avec les pierres vivantes que nous sommes. Le seul lieu pour adorer est le cœur de l'homme racheté. Il est le Lieu très saint dans lequel habite la divinité.
Le Seigneur avait affirmé à la Samaritaine :
21 Femme, lui dit Jésus, crois–moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
C'est une déclaration révolutionnaire. Il est très difficile de comprendre la portée de ces paroles pour un Juif pieux qui montait plusieurs fois par an au Temple à Jérusalem pour adorer, obéissant ainsi au commandement de l’Éternel. Le Temple à Jérusalem était le lieu où Dieu habitait, le lieu où l'homme se rencontrait avec Lui. Il était présent dans le lieu Très-saint, régnant sur le peuple à partir de Son trône, l'arche de l'alliance. Il siégeait entre les deux chérubins et exerçait son règne en grâce fondé sur le sang du sacrifice immolé, répandu sur le propitiatoire, sang qui expiait les péchés et dont le sacrifice se renouvelait tous les ans. Le sacrifice perpétuel du matin et du soir était aussi nécessaire pour cette expiation, ombre dont le Sang de l'Agneau Jésus en est la réalité. La grâce de Dieu est toujours agissante à travers toute la Bible, même avant la venue du Christ-Jésus, notre merveilleux Seigneur.
A présent, il n'y a plus de lieu défini pour l'adoration et la présence de Dieu. Nous sommes le Temple du Dieu vivant individuellement et collectivement. Nous sommes le saint lieu de la présence de Dieu sur la terre. Il est bon de méditer sur ces vérités profondes et élémentaires afin d'avoir une vie conforme à ce que nous sommes par pure grâce. Nous devons avoir une vie sainte, séparée du monde par les actes, mais nous devons vivre au milieu du monde pour témoigner de l'amour de Dieu envers celui-ci.
Par la grâce de Dieu, je vais essayer de partager quelques pensées au sujet du temple dans l'ancienne et la nouvelle alliance. Lisons 1Timothée 6 :
"Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne."
Paul écrivait cette exhortation à Timothée. Les Écritures, connues de tout Juif enfant, étaient le fondement de la vie d'un disciple de Christ. Ces Écritures, révélées par une lecture nouvelle, sous la direction de l'Esprit, méditées et comprises, engendraient des hommes de Dieu préparés à "toute bonne œuvre." La seule Écriture reconnue divine, à cette époque, était l'Ancien Testament. Tout Juif pieux connaissait ces Écritures Saintes.
Je suis persuadé que le Seigneur l'Esprit expliquait, par celles-ci, les réalités de l’œuvre et de la personne de notre Seigneur Jésus-Christ pour ceux qui s'étaient convertis. Je ne sais pas si on pouvait trouver des rouleaux de la Bible ailleurs que dans les synagogues ! D'autre part les écrits des apôtres devenus le Nouveau Testament devaient être très peu répandus. Ils devaient circuler d'églises en églises. L'apôtre Paul demande à Timothée de ramener les livres et surtout les parchemins. (2Timothée 4.13) Le Seigneur a veillé sur Son Église malgré le peu de livres et parchemins d'enseignement qu'elle avait en sa possession. L'Esprit-Saint devait suppléer au manque de supports écrits. Nous ne nous réalisons pas vraiment combien est grande cette grâce d'avoir tant de moyens (livres, supports audio vidéo etc) pour notre vie spirituelle!
Nous allons regarder brièvement comment était constitués les Temples successifs. Il y a eu celui de Salomon détruit par Néboukadnetsar. En 587, Jérusalem fut envahie et détruite, ainsi que le Temple, le palais les édifices importants, les maisons, la muraille de la ville, suite au jugement de Dieu sur Juda (Jérémie 52.-14).
Le Temple comportait deux pièces principales. Le Lieu Très-Saint dans lequel se trouvait l'arche de l'alliance qui est le trône de Dieu. C'était un lieu en forme de cube. Aucune mesure n'est supérieure, tout est égal. C'est le symbole de la présence de Dieu,dans un lieu où tout est en harmonie. Rien n'est supérieur à rien exactement comme les dimensions du cube.
La deuxième pièce, le Lieu Saint, était rectangulaire. C'était le lieu dans lequel les prêtres accomplissaient leur service de louanges et d'adoration, le lieu de la communion fraternelle. Dans cette pièce se trouvaient, face au voile, l'autel des parfums, pour le service de l'encens (symbole des prières et de l’adoration) et à droite (côté nord) la table des pains de proposition, à gauche (côté sud) le chandelier à sept lampes.
Ces deux salles étaient séparées par le voile. Dans le lieu saint, les prêtres avaient leur libre entrée pour exerce leur sacerdoce. Le lieu Très-Saint n'était visité qu'une fois l'an, au jour du grand pardon, par le souverain sacrificateur pour asperger l'arche de l'alliance du sang des bêtes immolées, sang qui expiait les péchés du peuple. Dieu pouvait régner en grâce sur le peuple à cause de ces sacrifices d'expiation.
On rentrait dans le Temple par un portique. Les deux Lieux (Saint et Très Saint) étaient entourés de salles annexes qui se superposaient sur trois niveaux. On y accédait par une porte dans le mur sud de l'édifice.
Le Temple était entouré de murs. L'espace compris entre ces murs d'enceinte et le bâtiment lui-même était le parvis. Lorsque l'on entrait dans le parvis, la première chose que le fidèle apercevait était l'autel d'airain, symbole de la croix. Ensuite entre l'autel d'airain et l'entrée du Temple se trouvait la cuve d'airain, "la mer", remplie d'eau. Cette eau servait à la purification des prêtres, avant d'entrer dans le Lieu Saint. C'est un symbole de la Parole appliquée à nos cœurs par le Saint-Esprit pour que nous puissions nous purifier de tout ce qui est contraire à notre service au sein de l’Église. Le Seigneur nous dit par Pierre : "Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite." (1Pierre 1.15) C'est le but de la cuve d'airain : se purifier et être dignes de la vocation céleste à laquelle le Seigneur nous a appelés pour Le servir. (Ephésiens 4.1)
Nous ne savons pas comment était le Temple qui a été rebâti du temps de Zorobabel. Il a été commencé en 537 et terminé en 515. La Bible indique seulement qu'il avait soixante coudées de large, soixante coudées de haut. (Esdras 6.3) C'est tout ce que nous rapporte la Parole au sujet des dimensions de ce Temple.
Le temple d'Hérode était plus grand que celui de Salomon. Il était entouré de deux enceintes. La première de ces enceintes avait plusieurs portes qui permettaient l'accès au parvis pour les Gentils. Ce parvis formait une première partie qui était complètement séparée du Temple. Les Gentils (païens) étaient interdits de séjour dans le Temple pour ne pas le souiller.
La deuxième enceinte séparait le parvis des Gentils du parvis réservée au femmes qui se situait face à l'entrée. De chaque côté se trouvait le parvis d'Israël. Ensuite il y avait une autre entrée pour le parvis des prêtres et lévites qui officiaient face au Temple. La construction de ce Temple a débuté en 20-19 avant Jésus-Christ et les travaux continuaient du temps du Seigneur pour s'achever deux ans avant sa destruction en 70.
Le Seigneur a balayé tout cela par cette parole : "En trois jours je le relèverai!" Nous pouvons comprendre la stupeur de ceux qui ont entendu cela ! Il est bon, parfois de se mettre en situation pour bien comprendre l'impact de certaines actions ou paroles du Seigneur. Il y avait encore des travaux dans ce Temple quand le Seigneur affirme cela.
Examinons, à présent, le Temple dont la vision a été donnée à Ézéchiel. C'est intéressant de s'attarder sur celui-ci. Nous trouvons sa description dans les chapitres 40 à 48 de son livre. C'est une description très détaillée et en même temps très surprenante. L’Éternel ne laisse rien qui ne soit dit pour ce Temple.
La première des choses que nous pouvons constater est la forme de son enceinte. Le corps du Temple, le bâtiment, est rectangulaire, mais l'enceinte du Temple est carré. Dans le corps du Temple, nous avons le Lieu Très-Saint, cubique, le Lieu Saint de forme rectangulaire et un portique qui permet l'accès à ces deux salles du Temple. Les deux salles du Temple sont séparées par une porte à deux battants. Le voile du premier Temple, entre le Lieu Très Saint et le Lieu Saint n'est plus. Seule une porte à deux battants sépare le Lieu Saint du Lieu Très Saint. Il n'y a plus le voile (41.23). C'est très surprenant !
Dans le Lieu Saint, nous ne voyons plus d'autel des parfums, plus de table des pains de proposition, plus de chandelier. Tout cela est remplacé par un autel en bois. L'ange le montre à Ézéchiel en lui déclarant : "C'est ici la table qui est devant l’Éternel." (41.22-23)
Or, nous savons que la table du Seigneur est l'autel des holocaustes qui se situait dans le parvis, devant l'entrée du Temple proprement dit. (Malachie 1.7 ; 1.12) Ici, ce n'est pas le cas, la table est dans le Lieu-Saint. C'est une image de la croix en tant qu’œuvre accomplie. La nourriture devient spirituelle.
Cette description montre clairement un bouleversement total du service des prêtres. Nous sommes devant quelque chose de très nouveau et spirituel au sujet de ce Temple. Cela nous rapproche de la Nouvelle Alliance.
D'autre part, lorsque nous lisons le chapitre 45, nous voyons que l'expiation du sanctuaire se pratique le premier jour du premier mois. Puis, le quatorzième jour de ce même est la fête de Pâques. Dans Lévitique, l'expiation du sanctuaire se pratiquait le septième mois et la Pâques, le premier mois. Les deux fêtes sont rapprochées et sont célébrées le même mois (versets 18-25). De plus, le prince a le rôle d'administrateur du culte, sans offrir lui-même le sacrifice. Alors que les deux fonctions sont normalement séparées, nous les trouvons réunies pour le culte de ce Temple.
Si nous résumons, nous voyons que :
--Le voile n'existe plus entre les deux lieux (Saint et Très-Saint.)
--Le seul objet qui reste pour les rites du service dans le Lieu Saint est l'autel de bois appelé la table de l’Éternel par l'ange. La table de l’Éternel n’est plus l'autel d'holocauste, mais l'autel de bois symbole de la croix.
--L'expiation du sanctuaire et la Pâques sont rapprochées et célébrées le même mois. Christ a accompli ces deux fêtes par la croix en même temps.
--Le prince et le sacrificateur sont unis pour le service envers le peuple. Jésus est notre Souverain Sacrificateur et notre Prince de paix.
Pour ma part, je pense que ce Temple est l'image, l'ombre, le symbole de l’œuvre et de la personne de Notre Seigneur Jésus-Christ. De ce fait, je ne crois pas en la reconstruction d'un Temple pour, à nouveau, offrir des sacrifices sanglants, car ce serait retourner aux ombres dont la réalité est notre merveilleux Seigneur. Il est impensable, en tout cas pour moi, de voir, un jour, des sacrifices sanglants dans un temple reconstruit. Ce serait nier l’œuvre absolument parfaite de notre Seigneur. Je ne veux pas en faire un dogme, ni vouloir imposer absolument ce que je crois ! Je dis et écris ce que je crois et je respecte ceux qui pensent autrement.
Une autre particularité de ce Temple est le fait qu'il est bâti dans une bande de terre de 25.000 coudées de long sur 10.000 coudées de large. De plus, les terres départies pour les tribus sont toutes des bandes de terre allant de l'est à l'ouest. La largeur de ces bandes de terre n'est pas mentionnée. C'est le flou complet. Dan est la première mentionnée, ensuite, au sud de Dan c'est Aser, au sud de Aser c'est Nephtali, au sud de Nephtali c'est Manassé, au sud de Manassé, Ephraïm, au sud de Ephraïm, Ruben, et au sud de Ruben, Juda.
Ensuite, il y a la partie consacrée au Temple, à la ville et ses abords qui se trouve au sud de Juda. Puis c'est la suite du partage du reste des tribus : Benjamin, qui est la frontière sud de l'espace consacrée au Temple et à la ville, au sud de Benjamin Siméon, au sud de Siméon, Issacar, au sud de Issacar, Zabulon et au sud de Issacar, Gad.
Ce partage est impossible. Il y a plein d’éléments symboliques, la géographie du pays partagée en bandes égales, le torrent qui sort du Sanctuaire bordé d'arbres pour se jeter dans la mer morte qui devient très poissonneuse (chapitre 47). Tous ces éléments montrent que nous devons interpréter cette description du Temple et du pays de façon symbolique et spirituelle. Le fleuve de vie ignore le nord, l'est et l'ouest. Il finit sa course dans la mer morte.
Au début du chapitre 40, Ézéchiel est transporté sur une très haute montagne en terre d'Israël. Il voit des constructions qui ressemblaient à une ville. Lorsqu'il s'approche de l'homme qui va mesurer, c'est une maison qui est devant lui. A la fin de ce livre, au chapitre 48, le dernier verset indique le nom de la ville : YHWH-SHAMMA, l’Éternel est là !
Le Temple n'est pas dans la ville, mais la ville est le lieu de la présence de Dieu. Ce n'est plus le Temple qui est mentionné, ici, mais la ville, ville qui a la présence de Dieu en son sein. La ville est l'endroit de la présence de Dieu. Cette ville n'a pas de temple dans ses murs mais c'est une ville dans laquelle Dieu est présent.C'est comme si le Seigneur voulait nous montrer que le Temple, en dehors de la ville, représente les choses anciennes, l'Alliance de la loi exigeant un Temple, et la ville, la nouvelle réalité spirituelle. La ville porte le Nom de l’Éternel ! Il est là, dans cette ville. Elle est le vrai et nouveau Temple de Dieu. Jésus a dit : "là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom, Je suis au milieu d'eux." (Mathieu 18.20) Ce n'est plus le lieu géographique qui est le Temple, mais ceux qui se réunissent en Son Nom, là où ils vivent. La ville est le moyen par lequel les hommes peuvent vivre, travailler, se nourrir etc. C'est la vie de la ville qui est ce nouveau Temple.
Dans cette section des chapitres 40 à 48, pas une seule fois est mentionné le nom de la ville : Jérusalem. Pas une seule fois est mentionné le nom de la colline, Sion. Nous pouvons déduire qu'il s'agit bien de Jérusalem et de la colline de Sion, mais si leur nom n'est pas mentionné c'est sûrement pour nous interpeller. Nous avons quelque chose de nouveau à saisir par cette absence, cet oubli du nom de Jérusalem, la ville du grand Roi et de Sion, le lieu du nouveau culte. Comme si l'Esprit ne voulait pas préciser un endroit terrestre de ce lieu. Dans ces chapitres 40 à 48 tout est vraiment nouveau. La Jérusalem est céleste, ainsi que la colline de Sion. Ce n'est plus un endroit géographique, mais celle décrite par Paul dans l'épitre aux Galates (4.21-31) C'est Jérusalem et Sion de la Nouvelle Alliance.
De plus, Paul déclare aux païens convertis d’Éphèse dans sa lettre :
11 C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, (2–12) souvenez–vous
12 que vous étiez en ce temps–là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.
Les païens d’Éphèse ont droit de cité en Israël. Ils sont dans cet Israël céleste qui n'est plus un lieu géographique. Dans cet Israël céleste tous les membres (Juifs en premier et païens) forment "en Christ", un édifice bien coordonné pour être un temple saint dans le Seigneur, une habitation de Dieu en esprit. (Ephésiens 2.21-22). Je crois que ce Temple révélé au prophète, cette ville est cette nouvelle Jérusalem, celle que Jean a vu dans le livre de l'Apocalypse. Cette ville qui n'a pas de Temple et dont Dieu et l'Agneau sont le Temple. Ézéchiel n'a pu la voir que de façon confuse car il était encore sous la Loi.
Comparons cette ville montrée par l'ange au prophète et la nouvelle Jérusalem révélée à Jean dans l'Apocalypse. Il y a des similitudes frappantes entre ces deux villes, qui, justement, toutes deux n'ont pas de temple.
Examinons cette Jérusalem céleste, regardons sa beauté, la description de sa gloire, les merveilles que nous décrit Jean.
Tout d'abord, comme pour Ézéchiel, Jean est transporté en esprit sur une haute montagne. De ce lieu, il voit descendre Jérusalem du ciel, d’au-près de Dieu. Cette ville n'est plus située en Israël, elle est céleste, elle descend d'au-près de Dieu. Elle est belle et elle est décrite semblable à une pierre très précieuse, une pierre de jaspe. Or, Celui qui est assis sur le trône est décrit ayant l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine (Apocalypse 4.3).
La description de la beauté de la nouvelle Jérusalem est la même que celle qui décrit Celui qui est assis sur le trône ! Dans la description de cette Jérusalem nous la voyons semblable à une pierre de jaspe comme l'aspect de Celui qui est sur le trône. La sardoine, pierre très précieuse, qui qualifie la gloire de Celui qui est assis sur le trône, est remplacée par la gloire de Dieu qui est sur la ville et l'éclaire.
La première chose que dit Jean, c'est très important de le souligner, est "Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre" (21.1) C'est à partir de cette affirmation que Jean va décrire ce que l'ange lui a montré. C'est la Jérusalem de la nouvelle création que le Seigneur lui montre par cet ange. Elle n'est pas de cette création.
Nous savons que pour être membres de cette ville, il nous faut naître d'en-haut, de nouveau (Jean 3.3-5). Ceux qui sont en Christ sont une nouvelle créature (ou création) Les choses anciennes sont passées, voici : toutes sont devenues nouvelles (2Corinthiens 5.17). Nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions (Ephésiens 2.10).
Nous sommes déjà, en esprit, dans cette nouvelle Jérusalem qui sera pleinement manifestée à la venue de notre Seigneur Jésus. Nous sommes citoyens de cette Jérusalem céleste, le Juif premièrement et le Gentil. Étant des nouvelles créations, créées en Christ-Jésus, nous sommes de cette Jérusalem céleste, issue de l’œuvre et de la personne de notre Seigneur. Nous le sommes vraiment, en esprit bien sûr, et la manifestation de cette réalité sera pleinement dévoilée à la venue en gloire du Seigneur.
Examinons cette nouvelle Jérusalem. Celui qui est assis sur le trône dit :
Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables.
6 Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement.
7 Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.
8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Nous lisons dans Romains 8 cette sublime vérité :
"Tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu"
et plus loin :
".....vous avez reçu un Esprit d'adoption par lequel nous crions "Abba, Père !" (versets 14-15)
C'est fait !! Comme a dit Celui qui est assis sur le trône. C'est le Saint-Esprit promis par le Seigneur qui fait de nous des fils (filles) !...si nous marchons sur cette terre conduits par l'Esprit de Dieu. Nous sommes déjà dans ce monde qui sera révélé par la venue de notre Seigneur, lors de Son Avènement. Nous y sommes, même si nous ne le voyons pas. Nous y sommes en esprit, mais nous y sommes vraiment. C'est Celui qui est le commencement et la fin, Celui qui était mort et qui est vivant aux siècles des siècles, notre merveilleux Seigneur qui l'affirme.
Nous avons déjà les arrhes de ce qui est décrit dans ces versets. Notre héritage : Dieu est notre Père et nous sommes ses fils et filles. Nous lisons dans Ephésiens 1.13-14 :
13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint–Esprit qui avait été promis,
14 lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire.
Notre héritage est scellé par le Saint-Esprit de Dieu, qui est aussi l'Esprit de Christ. Il n'est pas nécessaire de développer ce qui est affirmé dans ces versets. Il suffit de les lire, les méditer et les serrer très fort dans notre cœur, les croire et surtout les vivre !
Nous avons à remplir certaines conditions pour cela. Nous devons laver notre robe pour avoir part à l'arbre de vie, car cet arbre se trouve dans la nouvelle Jérusalem ( Apocalypse 22.14). Le Seigneur dresse la liste de ceux qui n'ont aucune part à cet arbre de vie. La grâce est présente, mais en aucun cas, cette grâce ne servira pour ceux qui restent dans l'état de ce qui est décrit au verset 8 du chapitre 21 et au verset 15 du chapitre 22 de l'Apocalypse et dans beaucoup d'autres passages de la Parole.
La ville qui nous ait présentée, cette nouvelle, cette céleste Jérusalem fait partie de ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre, cette nouvelle création.
--Elle est prête comme un épouse qui s'est parée pour son époux (21.2)
--Elle est le tabernacle de Dieu au milieu des hommes. (21.3) Jean décrit les bénédictions dues à la présence de Dieu dans ce tabernacle :
3.....Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui–même sera avec eux.
4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Combien de fois le Seigneur l'Esprit a essuyé nos larmes ! Combien de fois nous avons vu Sa main bénie pour nous relever ! Au sujet du deuil et de la mort nous pouvons lire ce qui est écrit par Paul dans la première lettre aux Thessaloniciens pour consoler ceux qui ont perdu un être cher. Paul affirme, par une parole du Seigneur, que ceux qui sont morts, dorment et ils attendent la résurrection. (1 Thessaloniciens 4.13-18) Bien sûr, l'absence de ces êtres chers est douloureuse, parfois même incompréhensible, mais l'espérance est là et elle ne trompe pas. Tout est en devenir, mais aussi tout est accompli !
Continuons de contempler cette nouvelle Jérusalem. Elle est magnifique ! Elle est la somme de l'amour de Dieu et de Son Fils pour l'homme !
--Elle est l'épouse, la femme de l'Agneau. C'est beau ! C'est glorieux ! Elle a la gloire de Dieu et Jean la décrit de façon merveilleuse ! Elle est transparente comme du cristal ! Il n'y a pas une seule zone d'ombre dans cette nouvelle Jérusalem qui est l'épouse de l'Agneau!
--Elle a une haute et grande muraille qui la protège. Il y a trois portes sur chacun des côtés surveillées par un ange. Sur chacune des portes est inscrit le nom d'une tribu d'Israël. Pour entrer dans la ville, nous sommes obligés de passer par une de ces portes portant le nom d'une tribu des fils d'Israël. Le Seigneur a affirmé à la Samaritaine : "le salut vient des Juifs". Nous en avons la preuve ici. Pour entrer dans la Jérusalem céleste, nous devons passer par une porte qui a le nom d'une tribu inscrit dessus....si notre robe est lavée pour avoir droit à l'arbre de vie qui se trouve dans la ville ! Le Juif premièrement et le Gentil (païen) habitent ensemble dans cette Jérusalem céleste. Les Gentils sont ajoutés aux Juifs convertis. Ensemble nous sommes le nouveau peuple de Dieu avec toujours le Juif en premier!
Les fondements de la muraille sont au nombre de douze. Sur chacun de ceux-ci est inscrit les noms des douze apôtres de l'Agneau. Le fondement de la muraille est basé sur l'enseignement des apôtres, c'est celui de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ. L’œuvre et la personne de notre Seigneur sont le fondement de cette muraille. Douze est le chiffre qui symbolise le gouvernement dans sa perfection, l'autorité administrative.
Paul écrivait aux Corinthiens : "Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est posé, savoir Jésus-Christ" (1Corinthiens 2.11). C'est l'enseignement des apôtres qui a établi ce fondement. C'est eux, par leur prédication, qui l'ont posé.
La muraille est le moyen de protection de la ville. C'est la parole du Seigneur annoncée par les douze qui est le sûr fondement de cette muraille. De plus, celle-ci se voit. Elle est un témoignage pour le monde de l’œuvre du Seigneur. Elle est construite en jaspe, symbole de la beauté de Celui qui est assis sur le trône. Tout est gloire dans cette ville !
Les fondements de la muraille sont bâtis sur les douze apôtres (leur enseignement) et ils sont comparés à des pierres précieuses. Douze apôtres, douze fondements en pierres précieuses !
Nous avons la signification de ces pierres précieuses dans l'Ancien Testament. Ce sont les douze pierres du pectoral représentant les douze tribus d'Israël. C'est le pectoral du jugement que le souverain sacrificateur portait sur son cœur lorsqu'il entrait dans le Lieu-Saint. Nous pouvons penser que chaque apôtre représente symboliquement une de ces tribus.
29 Lorsque Aaron entrera dans le sanctuaire, il portera sur son cœur les noms des fils d'Israël, gravés sur le pectoral du jugement, pour en conserver à toujours le souvenir devant l’Éternel.
30 Tu joindras au pectoral du jugement l’urim et le thummim, et ils seront sur le cœur d’Aaron, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel. Ainsi, Aaron portera constamment sur son cœur le jugement des enfants d’Israël, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel. (Exode 28)
La muraille est fondée, bâtie sur le pectoral du jugement. Le souverain sacrificateur le portait sur son cœur pendant le service dans le Lieu-Saint afin de rappeler le souvenir du peuple devant l’Éternel. Le souverain sacrificateur assumait son service en se tenant debout .
Notre Souverain Sacrificateur, Lui, est assis à la droite de Dieu. Il se repose de Son oeuvre de salut. Il a subi pour nous, ce jugement et il sert, à présent, au fondement de la muraille qui protège la ville. La muraille fondée, assise sur le pectoral du jugement est garantie de la sécurité à toute épreuve pour ses habitants.
--La ville a la forme d'un carré, comme celle montrée à Ézéchiel. Puis, Jean ajoute que la hauteur est égale à la largeur et la longueur. C'est un cube parfait. Le lieu Très-Saint est un cube. Cette ville est l’habitation de Dieu. Elle est le Lieu Très-Saint, là où vit Dieu. Il vit au milieu de Ses rachetés. Elle est d'or pur (symbole de ce qui est divin) semblable à du verre pur. Elle est transparente, rien n'est caché dans cette ville. Tout peut et doit être vu. Elle n'a pas la moindre parcelle de ténèbres, tout est visible et manifeste la présence de Dieu.
--Jean ne voit pas de temple dans cette ville car "le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple ainsi que l'Agneau." C'est la gloire de Dieu qui éclaire la ville et l'Agneau est son flambeau. Plus rien de souillé ne peut entrer dans cette ville. Le trône de Dieu et de l'Agneau sert de source au fleuve d'eau de la vie. L'arbre de vie se trouve sur les deux bords du fleuve. Nous sommes dans le jardin d’Éden, le véritable, avec le fleuve d'eau de la vie et l'arbre de vie qui est multiplié sur les deux bords du fleuve. En Éden, il y avait l'autre arbre, celui de la connaissance du bien et du mal. Ici, ce n'est pas le cas. Il n'y a qu'une sorte d'arbre. Il n'y a plus toutes les variétés d'arbres qui se trouvaient dans le jardin terrestre. Seul l'arbre de vie est suffisant. Pour avoir accès à l'arbre, il faut pénétrer dans la ville et pour pénétrer dans cette ville, la pureté est exigée. En premier, c'est la nouvelle naissance et ensuite les robes lavées qui sont nécessaires pour se nourrir de l'arbre. Cet arbre, c'est la croix!
Comparons ces deux villes révélées l'une à Ézéchiel et l'autre à Jean.
--Toutes les deux sont de forme carré.
--Toutes les deux ont douze portes avec les noms des douze tribus gravés dessus. Il y a trois portes à chaque côté de celles-ci.
--Toutes les deux n'ont pas de temple. Pour celle d’Ézéchiel, le Temple se trouve en dehors de la ville. Le torrent sort du temple pour aller se perdre dans la mer morte. C'est une différence entre les deux visions. Mais ce fleuve est obligé de traverser Jérusalem pour aller se jeter dans la mer morte puisque la ville se trouve au sud du Temple
Le Temple est toujours présent mais c'est la ville qui est le lieu de la présence de Dieu. La ville se nomme YHWH-SHAMMA, l’Éternel est ici. C'est la ville qui porte le Nom de Dieu. Le Temple, à l'extérieur de la ville est là pour nous rappeler que le Seigneur ne change pas. Le Temple est remplacée par le Nouveau Temple bâti par le Seigneur et dont les pierres sont les hommes et les femmes qui vivent dans cette ville et qui porte le Nom de l’Éternel.
Le Seigneur a donné cette vision à Jean pour compléter la vision du prophète Ézéchiel. On pourrai dire que le prophète a vu l'ébauche de cette nouvelle Jérusalem. Jean a vu la plénitude de cette ville et la gloire qui est sur elle. C'est l'épouse de l'Agneau!
Voilà, ce ne sont que quelques pensées sur cette ville, l'épouse de Christ dont l'ombre se trouve à la fin du livre d’Ézéchiel. Que chacun puisse aller plus loin dans la révélation de cette nouvelle Jérusalem! Il y a beaucoup d'autres choses à voir! Ce n'est qu'un squelette qu'il faut habiller, car je suis conscient de tout ce qui est contenu dans cette Parole et que je n'ai pas vu ou su dire ! Que le Seigneur vous mène plus loin dans la révélation de ces trésors !
Je sais aussi que certains de mes lecteurs ne seront pas d'accord avec ce que je crois au sujet de ce temple, mais qu'importe, ce qui compte c'est ce que dit Paul dans sa lettre aux Philippiens:
15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.
16 Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas.
jcb
C'est une refondation, une révolution incroyable de la définition d'un temple. Le bâtiment construit avec des matériaux inertes est devenu une ombre, une image de la réalité du véritable Temple de Dieu. Ce Temple est bâti par la main du Seigneur avec les pierres vivantes que nous sommes. Le seul lieu pour adorer est le cœur de l'homme racheté. Il est le Lieu très saint dans lequel habite la divinité.
Le Seigneur avait affirmé à la Samaritaine :
21 Femme, lui dit Jésus, crois–moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
C'est une déclaration révolutionnaire. Il est très difficile de comprendre la portée de ces paroles pour un Juif pieux qui montait plusieurs fois par an au Temple à Jérusalem pour adorer, obéissant ainsi au commandement de l’Éternel. Le Temple à Jérusalem était le lieu où Dieu habitait, le lieu où l'homme se rencontrait avec Lui. Il était présent dans le lieu Très-saint, régnant sur le peuple à partir de Son trône, l'arche de l'alliance. Il siégeait entre les deux chérubins et exerçait son règne en grâce fondé sur le sang du sacrifice immolé, répandu sur le propitiatoire, sang qui expiait les péchés et dont le sacrifice se renouvelait tous les ans. Le sacrifice perpétuel du matin et du soir était aussi nécessaire pour cette expiation, ombre dont le Sang de l'Agneau Jésus en est la réalité. La grâce de Dieu est toujours agissante à travers toute la Bible, même avant la venue du Christ-Jésus, notre merveilleux Seigneur.
A présent, il n'y a plus de lieu défini pour l'adoration et la présence de Dieu. Nous sommes le Temple du Dieu vivant individuellement et collectivement. Nous sommes le saint lieu de la présence de Dieu sur la terre. Il est bon de méditer sur ces vérités profondes et élémentaires afin d'avoir une vie conforme à ce que nous sommes par pure grâce. Nous devons avoir une vie sainte, séparée du monde par les actes, mais nous devons vivre au milieu du monde pour témoigner de l'amour de Dieu envers celui-ci.
Par la grâce de Dieu, je vais essayer de partager quelques pensées au sujet du temple dans l'ancienne et la nouvelle alliance. Lisons 1Timothée 6 :
"Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne."
Paul écrivait cette exhortation à Timothée. Les Écritures, connues de tout Juif enfant, étaient le fondement de la vie d'un disciple de Christ. Ces Écritures, révélées par une lecture nouvelle, sous la direction de l'Esprit, méditées et comprises, engendraient des hommes de Dieu préparés à "toute bonne œuvre." La seule Écriture reconnue divine, à cette époque, était l'Ancien Testament. Tout Juif pieux connaissait ces Écritures Saintes.
Je suis persuadé que le Seigneur l'Esprit expliquait, par celles-ci, les réalités de l’œuvre et de la personne de notre Seigneur Jésus-Christ pour ceux qui s'étaient convertis. Je ne sais pas si on pouvait trouver des rouleaux de la Bible ailleurs que dans les synagogues ! D'autre part les écrits des apôtres devenus le Nouveau Testament devaient être très peu répandus. Ils devaient circuler d'églises en églises. L'apôtre Paul demande à Timothée de ramener les livres et surtout les parchemins. (2Timothée 4.13) Le Seigneur a veillé sur Son Église malgré le peu de livres et parchemins d'enseignement qu'elle avait en sa possession. L'Esprit-Saint devait suppléer au manque de supports écrits. Nous ne nous réalisons pas vraiment combien est grande cette grâce d'avoir tant de moyens (livres, supports audio vidéo etc) pour notre vie spirituelle!
Nous allons regarder brièvement comment était constitués les Temples successifs. Il y a eu celui de Salomon détruit par Néboukadnetsar. En 587, Jérusalem fut envahie et détruite, ainsi que le Temple, le palais les édifices importants, les maisons, la muraille de la ville, suite au jugement de Dieu sur Juda (Jérémie 52.-14).
Le Temple comportait deux pièces principales. Le Lieu Très-Saint dans lequel se trouvait l'arche de l'alliance qui est le trône de Dieu. C'était un lieu en forme de cube. Aucune mesure n'est supérieure, tout est égal. C'est le symbole de la présence de Dieu,dans un lieu où tout est en harmonie. Rien n'est supérieur à rien exactement comme les dimensions du cube.
La deuxième pièce, le Lieu Saint, était rectangulaire. C'était le lieu dans lequel les prêtres accomplissaient leur service de louanges et d'adoration, le lieu de la communion fraternelle. Dans cette pièce se trouvaient, face au voile, l'autel des parfums, pour le service de l'encens (symbole des prières et de l’adoration) et à droite (côté nord) la table des pains de proposition, à gauche (côté sud) le chandelier à sept lampes.
Ces deux salles étaient séparées par le voile. Dans le lieu saint, les prêtres avaient leur libre entrée pour exerce leur sacerdoce. Le lieu Très-Saint n'était visité qu'une fois l'an, au jour du grand pardon, par le souverain sacrificateur pour asperger l'arche de l'alliance du sang des bêtes immolées, sang qui expiait les péchés du peuple. Dieu pouvait régner en grâce sur le peuple à cause de ces sacrifices d'expiation.
On rentrait dans le Temple par un portique. Les deux Lieux (Saint et Très Saint) étaient entourés de salles annexes qui se superposaient sur trois niveaux. On y accédait par une porte dans le mur sud de l'édifice.
Le Temple était entouré de murs. L'espace compris entre ces murs d'enceinte et le bâtiment lui-même était le parvis. Lorsque l'on entrait dans le parvis, la première chose que le fidèle apercevait était l'autel d'airain, symbole de la croix. Ensuite entre l'autel d'airain et l'entrée du Temple se trouvait la cuve d'airain, "la mer", remplie d'eau. Cette eau servait à la purification des prêtres, avant d'entrer dans le Lieu Saint. C'est un symbole de la Parole appliquée à nos cœurs par le Saint-Esprit pour que nous puissions nous purifier de tout ce qui est contraire à notre service au sein de l’Église. Le Seigneur nous dit par Pierre : "Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite." (1Pierre 1.15) C'est le but de la cuve d'airain : se purifier et être dignes de la vocation céleste à laquelle le Seigneur nous a appelés pour Le servir. (Ephésiens 4.1)
Nous ne savons pas comment était le Temple qui a été rebâti du temps de Zorobabel. Il a été commencé en 537 et terminé en 515. La Bible indique seulement qu'il avait soixante coudées de large, soixante coudées de haut. (Esdras 6.3) C'est tout ce que nous rapporte la Parole au sujet des dimensions de ce Temple.
Le temple d'Hérode était plus grand que celui de Salomon. Il était entouré de deux enceintes. La première de ces enceintes avait plusieurs portes qui permettaient l'accès au parvis pour les Gentils. Ce parvis formait une première partie qui était complètement séparée du Temple. Les Gentils (païens) étaient interdits de séjour dans le Temple pour ne pas le souiller.
La deuxième enceinte séparait le parvis des Gentils du parvis réservée au femmes qui se situait face à l'entrée. De chaque côté se trouvait le parvis d'Israël. Ensuite il y avait une autre entrée pour le parvis des prêtres et lévites qui officiaient face au Temple. La construction de ce Temple a débuté en 20-19 avant Jésus-Christ et les travaux continuaient du temps du Seigneur pour s'achever deux ans avant sa destruction en 70.
Le Seigneur a balayé tout cela par cette parole : "En trois jours je le relèverai!" Nous pouvons comprendre la stupeur de ceux qui ont entendu cela ! Il est bon, parfois de se mettre en situation pour bien comprendre l'impact de certaines actions ou paroles du Seigneur. Il y avait encore des travaux dans ce Temple quand le Seigneur affirme cela.
Examinons, à présent, le Temple dont la vision a été donnée à Ézéchiel. C'est intéressant de s'attarder sur celui-ci. Nous trouvons sa description dans les chapitres 40 à 48 de son livre. C'est une description très détaillée et en même temps très surprenante. L’Éternel ne laisse rien qui ne soit dit pour ce Temple.
La première des choses que nous pouvons constater est la forme de son enceinte. Le corps du Temple, le bâtiment, est rectangulaire, mais l'enceinte du Temple est carré. Dans le corps du Temple, nous avons le Lieu Très-Saint, cubique, le Lieu Saint de forme rectangulaire et un portique qui permet l'accès à ces deux salles du Temple. Les deux salles du Temple sont séparées par une porte à deux battants. Le voile du premier Temple, entre le Lieu Très Saint et le Lieu Saint n'est plus. Seule une porte à deux battants sépare le Lieu Saint du Lieu Très Saint. Il n'y a plus le voile (41.23). C'est très surprenant !
Dans le Lieu Saint, nous ne voyons plus d'autel des parfums, plus de table des pains de proposition, plus de chandelier. Tout cela est remplacé par un autel en bois. L'ange le montre à Ézéchiel en lui déclarant : "C'est ici la table qui est devant l’Éternel." (41.22-23)
Or, nous savons que la table du Seigneur est l'autel des holocaustes qui se situait dans le parvis, devant l'entrée du Temple proprement dit. (Malachie 1.7 ; 1.12) Ici, ce n'est pas le cas, la table est dans le Lieu-Saint. C'est une image de la croix en tant qu’œuvre accomplie. La nourriture devient spirituelle.
Cette description montre clairement un bouleversement total du service des prêtres. Nous sommes devant quelque chose de très nouveau et spirituel au sujet de ce Temple. Cela nous rapproche de la Nouvelle Alliance.
D'autre part, lorsque nous lisons le chapitre 45, nous voyons que l'expiation du sanctuaire se pratique le premier jour du premier mois. Puis, le quatorzième jour de ce même est la fête de Pâques. Dans Lévitique, l'expiation du sanctuaire se pratiquait le septième mois et la Pâques, le premier mois. Les deux fêtes sont rapprochées et sont célébrées le même mois (versets 18-25). De plus, le prince a le rôle d'administrateur du culte, sans offrir lui-même le sacrifice. Alors que les deux fonctions sont normalement séparées, nous les trouvons réunies pour le culte de ce Temple.
Si nous résumons, nous voyons que :
--Le voile n'existe plus entre les deux lieux (Saint et Très-Saint.)
--Le seul objet qui reste pour les rites du service dans le Lieu Saint est l'autel de bois appelé la table de l’Éternel par l'ange. La table de l’Éternel n’est plus l'autel d'holocauste, mais l'autel de bois symbole de la croix.
--L'expiation du sanctuaire et la Pâques sont rapprochées et célébrées le même mois. Christ a accompli ces deux fêtes par la croix en même temps.
--Le prince et le sacrificateur sont unis pour le service envers le peuple. Jésus est notre Souverain Sacrificateur et notre Prince de paix.
Pour ma part, je pense que ce Temple est l'image, l'ombre, le symbole de l’œuvre et de la personne de Notre Seigneur Jésus-Christ. De ce fait, je ne crois pas en la reconstruction d'un Temple pour, à nouveau, offrir des sacrifices sanglants, car ce serait retourner aux ombres dont la réalité est notre merveilleux Seigneur. Il est impensable, en tout cas pour moi, de voir, un jour, des sacrifices sanglants dans un temple reconstruit. Ce serait nier l’œuvre absolument parfaite de notre Seigneur. Je ne veux pas en faire un dogme, ni vouloir imposer absolument ce que je crois ! Je dis et écris ce que je crois et je respecte ceux qui pensent autrement.
Une autre particularité de ce Temple est le fait qu'il est bâti dans une bande de terre de 25.000 coudées de long sur 10.000 coudées de large. De plus, les terres départies pour les tribus sont toutes des bandes de terre allant de l'est à l'ouest. La largeur de ces bandes de terre n'est pas mentionnée. C'est le flou complet. Dan est la première mentionnée, ensuite, au sud de Dan c'est Aser, au sud de Aser c'est Nephtali, au sud de Nephtali c'est Manassé, au sud de Manassé, Ephraïm, au sud de Ephraïm, Ruben, et au sud de Ruben, Juda.
Ensuite, il y a la partie consacrée au Temple, à la ville et ses abords qui se trouve au sud de Juda. Puis c'est la suite du partage du reste des tribus : Benjamin, qui est la frontière sud de l'espace consacrée au Temple et à la ville, au sud de Benjamin Siméon, au sud de Siméon, Issacar, au sud de Issacar, Zabulon et au sud de Issacar, Gad.
Ce partage est impossible. Il y a plein d’éléments symboliques, la géographie du pays partagée en bandes égales, le torrent qui sort du Sanctuaire bordé d'arbres pour se jeter dans la mer morte qui devient très poissonneuse (chapitre 47). Tous ces éléments montrent que nous devons interpréter cette description du Temple et du pays de façon symbolique et spirituelle. Le fleuve de vie ignore le nord, l'est et l'ouest. Il finit sa course dans la mer morte.
Au début du chapitre 40, Ézéchiel est transporté sur une très haute montagne en terre d'Israël. Il voit des constructions qui ressemblaient à une ville. Lorsqu'il s'approche de l'homme qui va mesurer, c'est une maison qui est devant lui. A la fin de ce livre, au chapitre 48, le dernier verset indique le nom de la ville : YHWH-SHAMMA, l’Éternel est là !
Le Temple n'est pas dans la ville, mais la ville est le lieu de la présence de Dieu. Ce n'est plus le Temple qui est mentionné, ici, mais la ville, ville qui a la présence de Dieu en son sein. La ville est l'endroit de la présence de Dieu. Cette ville n'a pas de temple dans ses murs mais c'est une ville dans laquelle Dieu est présent.C'est comme si le Seigneur voulait nous montrer que le Temple, en dehors de la ville, représente les choses anciennes, l'Alliance de la loi exigeant un Temple, et la ville, la nouvelle réalité spirituelle. La ville porte le Nom de l’Éternel ! Il est là, dans cette ville. Elle est le vrai et nouveau Temple de Dieu. Jésus a dit : "là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom, Je suis au milieu d'eux." (Mathieu 18.20) Ce n'est plus le lieu géographique qui est le Temple, mais ceux qui se réunissent en Son Nom, là où ils vivent. La ville est le moyen par lequel les hommes peuvent vivre, travailler, se nourrir etc. C'est la vie de la ville qui est ce nouveau Temple.
Dans cette section des chapitres 40 à 48, pas une seule fois est mentionné le nom de la ville : Jérusalem. Pas une seule fois est mentionné le nom de la colline, Sion. Nous pouvons déduire qu'il s'agit bien de Jérusalem et de la colline de Sion, mais si leur nom n'est pas mentionné c'est sûrement pour nous interpeller. Nous avons quelque chose de nouveau à saisir par cette absence, cet oubli du nom de Jérusalem, la ville du grand Roi et de Sion, le lieu du nouveau culte. Comme si l'Esprit ne voulait pas préciser un endroit terrestre de ce lieu. Dans ces chapitres 40 à 48 tout est vraiment nouveau. La Jérusalem est céleste, ainsi que la colline de Sion. Ce n'est plus un endroit géographique, mais celle décrite par Paul dans l'épitre aux Galates (4.21-31) C'est Jérusalem et Sion de la Nouvelle Alliance.
De plus, Paul déclare aux païens convertis d’Éphèse dans sa lettre :
11 C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, (2–12) souvenez–vous
12 que vous étiez en ce temps–là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.
Les païens d’Éphèse ont droit de cité en Israël. Ils sont dans cet Israël céleste qui n'est plus un lieu géographique. Dans cet Israël céleste tous les membres (Juifs en premier et païens) forment "en Christ", un édifice bien coordonné pour être un temple saint dans le Seigneur, une habitation de Dieu en esprit. (Ephésiens 2.21-22). Je crois que ce Temple révélé au prophète, cette ville est cette nouvelle Jérusalem, celle que Jean a vu dans le livre de l'Apocalypse. Cette ville qui n'a pas de Temple et dont Dieu et l'Agneau sont le Temple. Ézéchiel n'a pu la voir que de façon confuse car il était encore sous la Loi.
Comparons cette ville montrée par l'ange au prophète et la nouvelle Jérusalem révélée à Jean dans l'Apocalypse. Il y a des similitudes frappantes entre ces deux villes, qui, justement, toutes deux n'ont pas de temple.
Examinons cette Jérusalem céleste, regardons sa beauté, la description de sa gloire, les merveilles que nous décrit Jean.
Tout d'abord, comme pour Ézéchiel, Jean est transporté en esprit sur une haute montagne. De ce lieu, il voit descendre Jérusalem du ciel, d’au-près de Dieu. Cette ville n'est plus située en Israël, elle est céleste, elle descend d'au-près de Dieu. Elle est belle et elle est décrite semblable à une pierre très précieuse, une pierre de jaspe. Or, Celui qui est assis sur le trône est décrit ayant l'aspect d'une pierre de jaspe et de sardoine (Apocalypse 4.3).
La description de la beauté de la nouvelle Jérusalem est la même que celle qui décrit Celui qui est assis sur le trône ! Dans la description de cette Jérusalem nous la voyons semblable à une pierre de jaspe comme l'aspect de Celui qui est sur le trône. La sardoine, pierre très précieuse, qui qualifie la gloire de Celui qui est assis sur le trône, est remplacée par la gloire de Dieu qui est sur la ville et l'éclaire.
La première chose que dit Jean, c'est très important de le souligner, est "Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre" (21.1) C'est à partir de cette affirmation que Jean va décrire ce que l'ange lui a montré. C'est la Jérusalem de la nouvelle création que le Seigneur lui montre par cet ange. Elle n'est pas de cette création.
Nous savons que pour être membres de cette ville, il nous faut naître d'en-haut, de nouveau (Jean 3.3-5). Ceux qui sont en Christ sont une nouvelle créature (ou création) Les choses anciennes sont passées, voici : toutes sont devenues nouvelles (2Corinthiens 5.17). Nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions (Ephésiens 2.10).
Nous sommes déjà, en esprit, dans cette nouvelle Jérusalem qui sera pleinement manifestée à la venue de notre Seigneur Jésus. Nous sommes citoyens de cette Jérusalem céleste, le Juif premièrement et le Gentil. Étant des nouvelles créations, créées en Christ-Jésus, nous sommes de cette Jérusalem céleste, issue de l’œuvre et de la personne de notre Seigneur. Nous le sommes vraiment, en esprit bien sûr, et la manifestation de cette réalité sera pleinement dévoilée à la venue en gloire du Seigneur.
Examinons cette nouvelle Jérusalem. Celui qui est assis sur le trône dit :
Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables.
6 Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement.
7 Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.
8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.
Nous lisons dans Romains 8 cette sublime vérité :
"Tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu"
et plus loin :
".....vous avez reçu un Esprit d'adoption par lequel nous crions "Abba, Père !" (versets 14-15)
C'est fait !! Comme a dit Celui qui est assis sur le trône. C'est le Saint-Esprit promis par le Seigneur qui fait de nous des fils (filles) !...si nous marchons sur cette terre conduits par l'Esprit de Dieu. Nous sommes déjà dans ce monde qui sera révélé par la venue de notre Seigneur, lors de Son Avènement. Nous y sommes, même si nous ne le voyons pas. Nous y sommes en esprit, mais nous y sommes vraiment. C'est Celui qui est le commencement et la fin, Celui qui était mort et qui est vivant aux siècles des siècles, notre merveilleux Seigneur qui l'affirme.
Nous avons déjà les arrhes de ce qui est décrit dans ces versets. Notre héritage : Dieu est notre Père et nous sommes ses fils et filles. Nous lisons dans Ephésiens 1.13-14 :
13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint–Esprit qui avait été promis,
14 lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire.
Notre héritage est scellé par le Saint-Esprit de Dieu, qui est aussi l'Esprit de Christ. Il n'est pas nécessaire de développer ce qui est affirmé dans ces versets. Il suffit de les lire, les méditer et les serrer très fort dans notre cœur, les croire et surtout les vivre !
Nous avons à remplir certaines conditions pour cela. Nous devons laver notre robe pour avoir part à l'arbre de vie, car cet arbre se trouve dans la nouvelle Jérusalem ( Apocalypse 22.14). Le Seigneur dresse la liste de ceux qui n'ont aucune part à cet arbre de vie. La grâce est présente, mais en aucun cas, cette grâce ne servira pour ceux qui restent dans l'état de ce qui est décrit au verset 8 du chapitre 21 et au verset 15 du chapitre 22 de l'Apocalypse et dans beaucoup d'autres passages de la Parole.
La ville qui nous ait présentée, cette nouvelle, cette céleste Jérusalem fait partie de ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre, cette nouvelle création.
--Elle est prête comme un épouse qui s'est parée pour son époux (21.2)
--Elle est le tabernacle de Dieu au milieu des hommes. (21.3) Jean décrit les bénédictions dues à la présence de Dieu dans ce tabernacle :
3.....Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui–même sera avec eux.
4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
Combien de fois le Seigneur l'Esprit a essuyé nos larmes ! Combien de fois nous avons vu Sa main bénie pour nous relever ! Au sujet du deuil et de la mort nous pouvons lire ce qui est écrit par Paul dans la première lettre aux Thessaloniciens pour consoler ceux qui ont perdu un être cher. Paul affirme, par une parole du Seigneur, que ceux qui sont morts, dorment et ils attendent la résurrection. (1 Thessaloniciens 4.13-18) Bien sûr, l'absence de ces êtres chers est douloureuse, parfois même incompréhensible, mais l'espérance est là et elle ne trompe pas. Tout est en devenir, mais aussi tout est accompli !
Continuons de contempler cette nouvelle Jérusalem. Elle est magnifique ! Elle est la somme de l'amour de Dieu et de Son Fils pour l'homme !
--Elle est l'épouse, la femme de l'Agneau. C'est beau ! C'est glorieux ! Elle a la gloire de Dieu et Jean la décrit de façon merveilleuse ! Elle est transparente comme du cristal ! Il n'y a pas une seule zone d'ombre dans cette nouvelle Jérusalem qui est l'épouse de l'Agneau!
--Elle a une haute et grande muraille qui la protège. Il y a trois portes sur chacun des côtés surveillées par un ange. Sur chacune des portes est inscrit le nom d'une tribu d'Israël. Pour entrer dans la ville, nous sommes obligés de passer par une de ces portes portant le nom d'une tribu des fils d'Israël. Le Seigneur a affirmé à la Samaritaine : "le salut vient des Juifs". Nous en avons la preuve ici. Pour entrer dans la Jérusalem céleste, nous devons passer par une porte qui a le nom d'une tribu inscrit dessus....si notre robe est lavée pour avoir droit à l'arbre de vie qui se trouve dans la ville ! Le Juif premièrement et le Gentil (païen) habitent ensemble dans cette Jérusalem céleste. Les Gentils sont ajoutés aux Juifs convertis. Ensemble nous sommes le nouveau peuple de Dieu avec toujours le Juif en premier!
Les fondements de la muraille sont au nombre de douze. Sur chacun de ceux-ci est inscrit les noms des douze apôtres de l'Agneau. Le fondement de la muraille est basé sur l'enseignement des apôtres, c'est celui de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ. L’œuvre et la personne de notre Seigneur sont le fondement de cette muraille. Douze est le chiffre qui symbolise le gouvernement dans sa perfection, l'autorité administrative.
Paul écrivait aux Corinthiens : "Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est posé, savoir Jésus-Christ" (1Corinthiens 2.11). C'est l'enseignement des apôtres qui a établi ce fondement. C'est eux, par leur prédication, qui l'ont posé.
La muraille est le moyen de protection de la ville. C'est la parole du Seigneur annoncée par les douze qui est le sûr fondement de cette muraille. De plus, celle-ci se voit. Elle est un témoignage pour le monde de l’œuvre du Seigneur. Elle est construite en jaspe, symbole de la beauté de Celui qui est assis sur le trône. Tout est gloire dans cette ville !
Les fondements de la muraille sont bâtis sur les douze apôtres (leur enseignement) et ils sont comparés à des pierres précieuses. Douze apôtres, douze fondements en pierres précieuses !
Nous avons la signification de ces pierres précieuses dans l'Ancien Testament. Ce sont les douze pierres du pectoral représentant les douze tribus d'Israël. C'est le pectoral du jugement que le souverain sacrificateur portait sur son cœur lorsqu'il entrait dans le Lieu-Saint. Nous pouvons penser que chaque apôtre représente symboliquement une de ces tribus.
29 Lorsque Aaron entrera dans le sanctuaire, il portera sur son cœur les noms des fils d'Israël, gravés sur le pectoral du jugement, pour en conserver à toujours le souvenir devant l’Éternel.
30 Tu joindras au pectoral du jugement l’urim et le thummim, et ils seront sur le cœur d’Aaron, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel. Ainsi, Aaron portera constamment sur son cœur le jugement des enfants d’Israël, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel. (Exode 28)
La muraille est fondée, bâtie sur le pectoral du jugement. Le souverain sacrificateur le portait sur son cœur pendant le service dans le Lieu-Saint afin de rappeler le souvenir du peuple devant l’Éternel. Le souverain sacrificateur assumait son service en se tenant debout .
Notre Souverain Sacrificateur, Lui, est assis à la droite de Dieu. Il se repose de Son oeuvre de salut. Il a subi pour nous, ce jugement et il sert, à présent, au fondement de la muraille qui protège la ville. La muraille fondée, assise sur le pectoral du jugement est garantie de la sécurité à toute épreuve pour ses habitants.
--La ville a la forme d'un carré, comme celle montrée à Ézéchiel. Puis, Jean ajoute que la hauteur est égale à la largeur et la longueur. C'est un cube parfait. Le lieu Très-Saint est un cube. Cette ville est l’habitation de Dieu. Elle est le Lieu Très-Saint, là où vit Dieu. Il vit au milieu de Ses rachetés. Elle est d'or pur (symbole de ce qui est divin) semblable à du verre pur. Elle est transparente, rien n'est caché dans cette ville. Tout peut et doit être vu. Elle n'a pas la moindre parcelle de ténèbres, tout est visible et manifeste la présence de Dieu.
--Jean ne voit pas de temple dans cette ville car "le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple ainsi que l'Agneau." C'est la gloire de Dieu qui éclaire la ville et l'Agneau est son flambeau. Plus rien de souillé ne peut entrer dans cette ville. Le trône de Dieu et de l'Agneau sert de source au fleuve d'eau de la vie. L'arbre de vie se trouve sur les deux bords du fleuve. Nous sommes dans le jardin d’Éden, le véritable, avec le fleuve d'eau de la vie et l'arbre de vie qui est multiplié sur les deux bords du fleuve. En Éden, il y avait l'autre arbre, celui de la connaissance du bien et du mal. Ici, ce n'est pas le cas. Il n'y a qu'une sorte d'arbre. Il n'y a plus toutes les variétés d'arbres qui se trouvaient dans le jardin terrestre. Seul l'arbre de vie est suffisant. Pour avoir accès à l'arbre, il faut pénétrer dans la ville et pour pénétrer dans cette ville, la pureté est exigée. En premier, c'est la nouvelle naissance et ensuite les robes lavées qui sont nécessaires pour se nourrir de l'arbre. Cet arbre, c'est la croix!
Comparons ces deux villes révélées l'une à Ézéchiel et l'autre à Jean.
--Toutes les deux sont de forme carré.
--Toutes les deux ont douze portes avec les noms des douze tribus gravés dessus. Il y a trois portes à chaque côté de celles-ci.
--Toutes les deux n'ont pas de temple. Pour celle d’Ézéchiel, le Temple se trouve en dehors de la ville. Le torrent sort du temple pour aller se perdre dans la mer morte. C'est une différence entre les deux visions. Mais ce fleuve est obligé de traverser Jérusalem pour aller se jeter dans la mer morte puisque la ville se trouve au sud du Temple
Le Temple est toujours présent mais c'est la ville qui est le lieu de la présence de Dieu. La ville se nomme YHWH-SHAMMA, l’Éternel est ici. C'est la ville qui porte le Nom de Dieu. Le Temple, à l'extérieur de la ville est là pour nous rappeler que le Seigneur ne change pas. Le Temple est remplacée par le Nouveau Temple bâti par le Seigneur et dont les pierres sont les hommes et les femmes qui vivent dans cette ville et qui porte le Nom de l’Éternel.
Le Seigneur a donné cette vision à Jean pour compléter la vision du prophète Ézéchiel. On pourrai dire que le prophète a vu l'ébauche de cette nouvelle Jérusalem. Jean a vu la plénitude de cette ville et la gloire qui est sur elle. C'est l'épouse de l'Agneau!
Voilà, ce ne sont que quelques pensées sur cette ville, l'épouse de Christ dont l'ombre se trouve à la fin du livre d’Ézéchiel. Que chacun puisse aller plus loin dans la révélation de cette nouvelle Jérusalem! Il y a beaucoup d'autres choses à voir! Ce n'est qu'un squelette qu'il faut habiller, car je suis conscient de tout ce qui est contenu dans cette Parole et que je n'ai pas vu ou su dire ! Que le Seigneur vous mène plus loin dans la révélation de ces trésors !
Je sais aussi que certains de mes lecteurs ne seront pas d'accord avec ce que je crois au sujet de ce temple, mais qu'importe, ce qui compte c'est ce que dit Paul dans sa lettre aux Philippiens:
15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.
16 Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas.