La conquête de
Canaan, par (deuxième partie)
Traduction d’un livre de Jessie Penn-Lewis.
L’original a été publié en anglais à l’adresse suivante : The Overcomer Literature Trust, Carn Glaze, Munster Road, Pakstone, Dorset, Angleterre.
Reproduction de la traduction française autorisée,
pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées : http://www.paroledevie.org
Pourquoi la guerre en Canaan.
Quelle fut la cause initiale de la guerre en Canaan et pourquoi fut-elle si exterminatrice ? Dans Deutéronome 7 :2, nous lisons qu’au moment où Israël franchit la frontière de Canaan et où l’Éternel lui donna l’assurance qu’il allait livrer ses habitants entre ses mains, Il lui dit : "Lorsque tu les auras battus, tu les dévoueras par interdit (tu les détruiras entièrement), tu ne traiteras point d’alliance avec eux, tu ne leur feras point grâce". Cette extermination totale, impitoyable, avait une raison, qui nous est révélée dans Deutéronome 9 :4. "Lorsque l’Éternel ton Dieu les chassera devant toi, ne dis pas en ton cœur : C’est à cause de ma justice que l’Éternel me fait entrer en possession de ce pays. Car c’est A CAUSE DE LA MÉCHANCETÉ DE CES NATIONS QUE L’ÉTERNEL LES CHASSE DE DEVANT TOI. Non, ce n’est pas à cause de ta justice et de la droiture de ton cœur que tu entres en possession de leur pays ; mais c’est à cause de la méchanceté de ces nations que l’Éternel ton Dieu les chasse devant toi !" Ces paroles revêtent une signification toute nouvelle quand nous les lisons à la lumière du confit actuel avec les puissances des ténèbres et les esprits malins qui sont dans les lieux célestes. "Le Seigneur ton Dieu les chassera devant toi…" "Le Seigneur va les déposséder devant toi…" "C’est Lui qui les détruira…" "Tu les chasseras, tu les feras périr promptement…" Les Israélites avaient un rôle à jouer dans cette guerre. Malheur à eux s’ils s’étaient imaginé qu’ils n’avaient qu’à s’asseoir sur les rives du Jourdain pendant que l’Éternel faisait la conquête du pays à leur place ! C’est devant eux qu’il avait promis de chasser les Cananéens. Ils étaient les instruments par le moyen desquels Dieu devait déposséder l’ennemi.
"L’Éternel ton Dieu les chassera…" Cette
parole vous concerne, dans le conflit présent. Vous avez à marcher en
avant dans Sa victoire et Il les dépossédera devant vous !
Oh ! Si l’Église de Dieu pouvait comprendre cela et savait s’élever sur le
niveau de la victoire qui nous est assurée par le triomphe de notre Seigneur
glorifié ! Si elle pouvait seulement réaliser le fait que le Seigneur
notre Dieu peut chasser les puissances des ténèbres devant l’Église de
Jésus-Christ comme Il a chassé autrefois les nations du pays de Canaan devant
le peuple d’Israël !
Ce ne fut pas à cause de la "justice" des
Israélites que les Cananéens furent dépossédés de leur pays, comprenez-le
bien ; ce n’était pas parce qu’ils étaient un peuple sans reproche ou des
instruments parfaits. Êtes-vous peut-être tenté de vous appesantir sur vos
manquements, de désespérer de vous-mêmes et de penser qu’il est impossible de
pouvoir vous attendre à être employé par le Seigneur dans ce combat, tant que
vous n’êtes pas vraiment accomplis en toutes choses ? Sachez donc que ce
n’est pas à cause de votre justice que le Seigneur va chasser les hordes des
ténèbres devant vous. C’est en vertu de la justice de Jésus-Christ.
"L’Éternel votre justice", c’est à cause de la victoire de votre
Sauveur au Calvaire.
Destruction totale des Cananéens et de leurs dieux.
Relisons Deutéronome 7 :2. Mettons l’accent voulu sur l’attitude qu’Israël devait adopter envers ces nations de Canaan ! Quelles fortes paroles que celles-là ! "Tu les dévoueras par interdit, tu les détruiras entièrement !" Ils devaient être voués à la mort sans miséricorde. "Tu ne traiteras point d’alliance avec eux. Tu ne leur feras point grâce". Dans le cinquième verset, nous voyons la raison de cette attitude en ce qui concerne aussi les rites religieux de ces nations. "Voici comment vous agirez à leur égard : vous renverserez leurs autels…" Leur religion qui sous-entendait le commerce avec les puissances sataniques devait être traitée sans miséricorde. "Vous briserez leurs statues"… (Les statues qui servaient à l’exercice de leur culte). "VOUS ABATTREZ LEURS IDOLES ET VOUS BRÛLEREZ AU FEU LEURS IMAGES TAILLÉES". Telle devait être l’attitude d’Israël vis-à-vis de l’idolâtrie de Canaan, derrière laquelle se dissimulait l’adoration des démons. Il ne devait pas y avoir l’ombre d’un compromis, nulle alliance secrète, point de pitié ! Les expressions dont Josué fait usage sont si fortes qu’elles paraîtraient exagérées si elles ne concernaient que le côté purement humain des choses, mais quand on comprend que Dieu avait en vue ce qui se cachait derrière les rites religieux des Cananéens, à savoir les puissances sataniques, on ne peut s’en étonner. Paul met ce fait clairement en lumière dans son épître aux Corinthiens, où il dit qu’une idole en elle-même n’est "rien dans le monde", mais que ce sont les démons qui sont cachés derrière l’idole (1 Corinthiens 8 :4-10, 19-21)
La guerre que Dieu conduisait en Canaan était donc
dirigée contre Satan et ses armées, car la religion de ces peuplades n’était
autre chose que l’adoration des démons. Tout y parlait de communication avec
les puissances diaboliques. Le pays était comme imprégné de ce que nous
définirions aujourd’hui sous le nom de "spiritisme". C’est la raison
pour laquelle l’attitude du peuple qui représentait sur la terre le Dieu trois
fois saint devait être impitoyable.
Soulignons chaque mot de chacune de ces phrases, afin
que la vigueur extraordinaire de ces expressions soit imprimée dans nos
entendements et dans nos cœurs. Elles nous tracent en effet notre ligne de
conduite actuelle vis-à-vis des puissances des ténèbres et du prince des
ténèbres, vis-à-vis de tout ce qui touche au domaine satanique. Notre attitude
doit être la même que celle de Dieu à l’égard de ces armées infernales, qui
étaient comme la colonne vertébrale de la méchanceté des peuples de Canaan.
LA GUERRE ÉTAIT DÉCLENCHÉE CONTRE LES DIEUX DE
CANAAN, leurs autels devaient être démolis, leurs statues réduites en
miettes ; et, selon une expression courante, les Israélites ne devaient
pas mettre des gants pour le faire ; cette destruction ne comportait rien
de superficiel. Les mots "abattre", "brûler",
"démolir", "avoir en extrême horreur", "avoir en
extrême détestation (ou abomination)", dépeignent une action énergique,
des sentiments d’une violence extrême. Examinez ce langage de près et voyez
combien il révèle la haine implacable de Dieu contre ces hordes infernales,
méchantes, rebelles, qui ont leur demeure dans les lieux célestes, les
dominations, les principautés et les puissances de Satan.
Il faut que nous devenions pleinement conscients du
jugement et de la malédiction que Dieu fait peser sur le diable, de Sa haine
contre lui, exprimée dans les commandements qu’Il donna à Israël au sujet de
l’attitude qu’il devait avoir envers les nations de Canaan, ces nations qui
étaient adonnées au culte des armées déchues et invisibles du prince de ce
monde. C’est la malédiction d’Éden mise à exécution : "L’Éternel Dieu
dit au serpent : Tu seras maudit," (Genèse 3 :14), et
quiconque s’identifie au serpent et touche aux choses qui le concernent, tombe
sous le coup de la même malédiction. "Donnez-vous bien garde de
l’interdit, de peur que vous ne vous mettiez en interdit en prenant de
l’interdit". En anglais : "Gardez-vous de la chose maudite, afin
que vous ne vous rendiez pas vous-même maudits…" (Josué 6 :18). Quelle ne
doit pas être l’attitude de l’Église de Jésus-Christ actuellement vis-à-vis du
spiritisme et de toutes les autres manifestations des puissances infernales, à
la lumière de ces paroles adressées autrefois à Israël ?
Le danger des guet-apens spirituels.
Lisons maintenant Deutéronome 12. Nous y trouvons une autre raison encore pour laquelle Israël avait à prendre une attitude aussi énergique envers les nations de Canaan. Dieu voulait les préserver du danger de se laisser détourner de Lui. Il fallut qu’Il inspire Moïse à employer ce langage sans équivoque, pour faire comprendre à Israël combien Il avait en abomination, combien Il haïssait le péché et les esprits méchants. (En anglais : "Les méchancetés qui sont des esprits") (Ephésiens 6 :12). Comment Son peuple aurait-il pu être protégé, sans cela, de tout contact avec les puissances surnaturelles mauvaises qu’il allait rencontrer dans le pays et des conséquences qui en auraient résulté ? Il fallait que Dieu creuse un gouffre de mort entre Son peuple et la méchanceté diabolique de Canaan.
Quatre manières par lesquelles le diable peut circonvenir les Saints.
Deutéronome 13 nous donne un aperçu des pièges dans lesquels les Israélites auraient pu tomber. "Garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant" (Deutéronome 12, 30). Le même solennel avertissement est encore d’actualité, car même des Chrétiens, des Chrétiens engagés, se jouent de Dieu en touchant au spiritisme et à toutes sortes d’autres "ismes" démoniaques qui se font jour dans les temps périlleux où nous vivons. Il y a une recherche, de nos jours, de communion avec les esprits familiers, qui ne manquera pas d’attirer sur ceux qui s’y livrent le jugement le plus sévère de Dieu, car Il fait la guerre maintenant à ces pratiques, tout autant qu’Il la faisait autrefois dans le pays de Canaan. Que de Chrétiens trempent dans le spiritisme et dans les innombrables doctrines de démons qui sévissent en tous lieux !
Si Dieu dut exterminer les Cananéens à cause de leur
commerce avec les mauvais esprits, de leur sorcellerie, de leur magie et de
leur idolâtrie, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le jugement va fondre sur
le spiritisme sous toutes les formes diaboliques où il se présente aujourd’hui.
Dieu était en guerre contre les peuples de Canaan à cause de ces pratiques
infernales, Il combattait contre les puissances surnaturelles du mal. Et il est
grand temps que l’Église se réveille au fait que Dieu a déclaré une guerre
impitoyable à tout ce qui provient de Satan. Il est temps que les enfants de
Dieu prennent garde à ce qu’ils font, à ce qu’ils enseignent, à
ce qu’ils lisent ! Il y a un genre de littérature actuellement qui
est largement diffusée et qui contient les enseignements les plus subtils des
esprits séducteurs, ayant en eux le germe des abominations de Canaan qui firent
tomber sur ce pays le juste jugement de Dieu.
Le premier des quatre subterfuges de Satan est de pousser l’enfant de Dieu à s’informer.
"Garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : comment ?…" (Deutéronome 12 :30). Les Israélites pouvaient être gardés à la condition de ne pas même s’informer des idoles que les Cananéens adoraient. Il est préférable de s’abstenir de lire des livres sur la Théosophie, la Science Chrétienne, ou les autres sectes du temps présent, qui prouvent qu’elles ne viennent pas de Dieu par le fait qu’elles atténuent la gravité du péché et nient l’Évangile de la Croix et l’Expiation du péché par le Sang de Christ. Le poison subtil caché dans les mots par les malins esprits s’infiltre dans l’esprit du lecteur, souvent à son insu, et celui-ci n’arrive que difficilement ensuite à s’en débarrasser. L’Éternel ne recommanda pas à Josué de lire tous les livres de magie des sorciers et des médiums de Satan, en Canaan, afin de s’instruire sur la manière de s’y prendre à leur égard, mais lui ordonna de méditer jour et nuit la loi de Dieu. Point n’était besoin de lire la littérature empoisonnée des Cananéens !
L’ennemi rusé est à l’œuvre aujourd’hui, cachant ses
amorces sous des amoncellements de mots, pour les rendre plus difficiles à
découvrir. Combien notre Dieu agit différemment ! Quand il envoie Son
message à un monde mourant, Il l’exprime dans un langage si simple que même un
enfant peut le comprendre. Mais c’est la tactique du diable de déverser, par le
moyen de gens dont l’esprit est perverti, de tels torrents de paroles, la
plupart du temps magnifiques, qu’on ne peut pas découvrir où l’erreur se cache.
Méfiez-vous de ceux qui accumulent les mots en leur donnant à dessein un sens
confus, ou qui jonglent avec les textes du livre de Dieu, car ils font l’œuvre
de l’ennemi et cette méthode n’est que trop fréquente de nos jours.
Un des moyens par lesquels Israël pouvait être pris
au piège était de "s’informer". Oh ! Enfants de Dieu, demeurez
fidèles à vos Bibles ! Tenez-vous-en aux simples vérités de la Parole de
Dieu ! Une des choses les plus surprenantes dans le peuple de Dieu est de
constater combien peu les Chrétiens connaissent les Saintes Écritures !
Ceux qui prennent le livre de Dieu et le lisent d’un bout à l’autre jusqu’à ce
que chacune de ses parties se soit incorporée à leur vie intérieure, sauront
vite discerner dans ce qu’ils entendent ce qui n’est pas en harmonie avec cette
Parole, et ils ne se laisseront pas si facilement entraîner loin de la Vérité
telle quelle est en Jésus-Christ.
Le deuxième danger est celui des "signes" et des "prodiges".
"S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t’annonce un signe ou un prodige, et qu’il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il a t’a parlé en disant : Allons après d’autres dieux, des dieux que tu ne connais pas et servons-les ! tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c’est l’Éternel votre Dieu qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel votre Dieu de tout votre cœur et de toute votre âme… Ce prophète ou ce songeur sera puni de mort, car il a parlé de révolte contre l’Éternel votre Dieu… et il a voulu te détourner de la voie dans laquelle l’Éternel ton Dieu t’a ordonné de marcher". (Deutéronome 13 :1-5)
Ce passage nous apprend que lorsqu’un signe ou un
prodige s’accomplit après avoir été prédit par un "prophète", cela
ne prouve nullement que le signe ni que le "prophète" aient été
envoyés par Dieu. Ce n’est pas le prodige lui-même, mais le résultat du
prodige, qui en est la preuve décisive. Le point à élucider est celui-ci :
ce prodige a-t-il pour objet de vous éloigner de Dieu, tout en vous faisant entrer
en contact avec d’autres "dieux" ou d’autres objets
d’adoration ? Où cela conduit-il ? Voilà la pierre de touche.
Dieu savait d’avance qu’il y aurait des puissances surnaturelles en Canaan,
qu’il y avait des songeurs et des faux prophètes qui s’élèveraient pour
détourner le peuple de l’Éternel.
La déclaration ci-dessus prouve de la manière la plus
évidente qu’un signe ou un prodige n’est pas nécessairement d’essence divine et
c’est sur ce point que tant de personnes font fausse route. On ne met pas en doute
généralement qu’il suffit qu’une chose arrive, qu’une prédiction s’accomplisse
pour qu’elle vienne de Dieu ; mais le croyant doit chercher à se rendre
compte de l’effet que telle ou telle chose produira sur lui-même et sur sa vie
spirituelle. A quoi va l’amener ce "signe" ou ce miracle ?
Va-t-il le rapprocher de Dieu, le rapprocher de Ses enfants ? Aura-t-il
pour résultat d’unir ou de diviser le peuple de Dieu ? Vous attachera-t-il
plus loyalement à Dieu ou, au contraire, vous conduira-t-il à adorer "d’autres
dieux" (ce qui peut être interprété par le fait d’attribuer une plus
grande valeur à votre propre "expérience" qu’aux simples
enseignements de la Parole de Dieu.)
Le danger des liens de famille.
Dans les versets 6-8 de ce chapitre 13, nous lisons encore : "Si ton frère… ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme… ou ton ami que tu aimes comme toi-même t’incite secrètement en disant : Allons et servons d’autres dieux ! … tu n’y consentiras pas…" C’est dans les liens de famille que se cachent souvent les pièges qui font tomber les enfants de Dieu. Ceux qui lui étaient les plus proches et les plus chers pouvaient devenir des instruments entre les mains des ennemis de Canaan pour atteindre l’Israélite le plus loyal. Mais tout ce qui tend à nous éloigner de Dieu doit être repoussé, même quand la tentation vient de ceux que nous "aimons comme nous-mêmes".
Il y a donc quatre choses qui nous sont indiquées
comme pouvant être une cause de chute pour l’Israélite : "s’informer",
être séduit par les prodiges des faux prophètes et des songeurs, se
laisser détourner par les membres de sa famille ou par ses amis
et enfin, dans Deutéronome 13 :12-18 est exposé :
Le danger de l’opinion publique.
"Si tu entends dire au sujet de l’une des villes que t’a donnée pour demeure l’Éternel ton dieu : Des gens pervers ont séduit les habitants de leur ville en disant : Allons et servons d’autres dieux ! des dieux que tu ne connais point, tu feras des recherches, tu examineras, tu interrogeras avec soin. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi ? Cette abomination a-t-elle été commise au milieu de toi, alors tu frapperas du tranchant de l’épée les habitants de cette ville".
Une âme droite doit faire face à ces quatre
différentes formes de péril et user de la plus grande vigilance à leur égard.
Vous pouvez par votre obéissance aux commandements de Dieu, avoir échappé au
danger de toucher aux choses sur lesquelles Satan a imprimé son cachet
diabolique et de vous en informer. Vous pouvez avoir discerné la provenance
satanique de tel signe surnaturel ou de tel miracle et vous en être détourné.
Vous pouvez même avoir fidèlement résisté aux tentatives des membres de votre
famille de vous entraîner sur un chemin d’à-côté, ou à l’influence de vos plus
chers amis. Et pourtant, il se peut que vous vous laissiez prendre par la
question de l’opinion publique, le désir de faire comme les autres. Si
facilement on croit qu’une chose est nécessairement bonne, quand tout le monde
le dit. "La voix du peuple est la voix de Dieu", c’est un très vieux
dicton ! Ah ! La voix du peuple n’était certes pas celle de Dieu à
Golgotha ! C’était la voix du diable.
Mais, envers et contre tout, restez totalement loyal
à votre Dieu !
Comment échapper aux tentatives de Satan pour nous séduire ?
Dans les quatre aspects que présentent les dangers qui nous guettent, remarquez que le seul et unique remède proposé par Dieu pour échapper aux manœuvres de l’ennemi est "la mort", "le feu". Quelle est la portée de ces expressions pour nous-mêmes ? Ils nous parlent de la mort de la Croix pour chacun de nous. Prenez l’attitude de Galates 2 : 20 : "Je suis crucifié avec Christ", de façon à ce qu’un abîme de mort vous sépare de toutes ces choses. C’est là ce que vous avez à faire, puis, laissez le "feu" de Dieu dévorer tout ce qui doit être brûlé dans votre vie. (Voir Galates 6 : 14 "Je suis crucifié au monde".)
Avant d’aller plus loin et d’étudier les conditions
de la victoire et de l’autorité spirituelle, lisons encore Deutéronome 18
:9-15 : "Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel ton Dieu
te donne…" Ah ! Certes, ce n’est pas à cause de notre propre
justice que nous pénétrons dans "les lieux célestes", mais en vertu
de la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. Il s’agit du pays que
"l’Éternel ton Dieu te donne" et Il le donne avant que
nous y soyons entrés, Il nous le donne en Christ. Et ce n’est que lorsque nous
y avons été introduits que nous nous rendons compte des dangers qui nous y
menacent. Ces dangers n’existaient pas dans le désert. Là, c’était le regard en
arrière vers l'Égypte et ses pots de viande ! La "puissance des
ténèbres" ne s’inquiétait guère alors des Israélites, car leurs appétits
et leurs convoitises charnels rendaient superflus qu’elle se manifeste comme en
Canaan. Le diable peut rester hors de vue avec "ceux qui marchent selon la
chair", car il n’a qu’à laisser la chair accomplir son œuvre. Mais une
fois que le peuple de Dieu a traversé le Jourdain, la mort avec Christ, et
pénétré dans la sphère spirituelle qui lui est ouverte par son identification
avec Christ Ressuscité, c’est alors que les pièges sont à craindre. Là, dans le
domaine spirituel, le Seigneur chassera l’ennemi devant son enfant, mais
seulement à la condition qu’une séparation absolue, un abîme de mort, soit
opérée entre lui et le monde.
"Lorsque tu seras entré dans le pays que
l’Éternel ton Dieu te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de
ces nations-là. Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou
sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin…" (Deutéronome
18 :9-10). Qu’est ce que la divination ? Paul, un jour, fut suivi par une
femme qui avait un esprit de divination, (Actes 16 :16) qui n’était autre que
la contrefaçon satanique de la puissance du Saint-Esprit. Il est écrit dans
Jean 14 :26 et 16 :13 : "Le Saint-Esprit vous enseignera toutes
choses et il vous annoncera les choses à venir". Il nous est promis que le
Saint-Esprit nous enseignera la vérité dans le secret de notre âme et que cet
enseignement découlera d’une puissance demeurant en nous et révélant les choses
de Dieu (1 Corinthiens 2 :10). La "divination" est une contrefaçon de
cette connaissance divine, transmise par un "esprit de divination".
Prétendez-vous que cela n’a rien à faire avec
vous ? N’en soyez pas trop sûr. Satan peut contrefaire le Saint-Esprit et
vous faire connaître ou vous suggérer des choses dont il vous sera impossible
de discerner la provenance par votre propre sagesse. Ce récit des Actes nous
indique clairement que les "abominations" des Cananéens étaient en intime
relation avec les mauvais esprits, puisqu’ils exerçaient la divination telle
qu’elle nous est décrite dans Actes 16, lorsque Paul chassa le mauvais esprit
hors de la servante qui était possédée d’un "esprit de python". Les
esprits malins peuvent dire la vérité quand cela leur convient, comme nous le
voyons dans le cas que nous venons de citer : "Ces hommes sont les
serviteurs du Dieu Très Haut et ils vous annoncent la voie du salut". Cela
était vrai et Paul aurait pu s’écrier : "Quel témoignage frappant
cette fille rend à notre qualité de serviteurs de Dieu !" Mais Paul
n’accepta pas que des esprits mauvais rendent témoignage à son apostolat.
L’eut-il accepté, la puissance de Dieu en lui aurait pu être confondue avec
celle des esprits malins. Or, le fait que les âmes étaient sauvées par son
moyen témoignait assez éloquemment que son travail était de caractère Divin,
pour qu’il n’ait pas besoin d’un autre témoignage. Même si ce témoignage était
"surnaturel". Quand Dieu sauve et bénit les âmes par notre moyen,
c’est la meilleure preuve qui puisse être donnée de Sa Présence avec nous.
L’esprit de divination est donc la contrefaçon de l’œuvre du Saint-Esprit.
"Qu’on ne trouve chez toi personne qui exerce le métier d’astrologue,
d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent
les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car
quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel et c’est à cause de
ces abominations que l’Éternel ton Dieu va chasser ces nations devant toi"
(Deutéronome 18 :10-12).
Comprenez-vous quelle est l’attitude de Dieu envers
les machinations de Satan et ses contrefaçons ? Toute la guerre de Canaan
se résume dans ces paroles : "C’EST A CAUSE DE CES ABOMINATIONS QUE
L’ÉTERNEL TON DIEU VA CHASSER CES NATIONS DEVANT TOI". Dieu ne luttait pas
contre la chair et le sang, mais contre les puissances sataniques. Jéricho, en
tant que ville principale du pays, et le pays tout entier, devaient être
remplis de ces emblèmes, autels, idoles, obélisques, statues, et nombre
d’autres accessoires de culte, qui témoignaient hautement que le pays était en
la possession du prince des ténèbres, et que ses habitants étaient comme
imprégnés de ces forces surnaturelles du sous-monde auxquelles ils s’étaient
livrés. Dans cette phrase se trouve donc condensée la seule vraie signification
de la guerre de Canaan.
Le principe fondamental de la victoire dans la guerre spirituelle.
Le principe fondamental de la victoire dans la guerre spirituelle.
Nous comprenons maintenant pourquoi le livre de Josué passe pour être le pendant de l’Épître aux Ephésiens et quelles grandes leçons il nous enseigne au sujet de la lutte spirituelle dans laquelle nous sommes engagés. Certaines conditions furent imposées à Israël quant à l’autorité qui lui serait conférée vis-à-vis des habitants du pays, et cela, indépendamment de la guerre elle-même. Dans Deutéronome 11 :8-9, nous lisons : "Vous observerez tous les commandements que je vous prescris aujourd’hui, afin que vous ayez la force de vous emparer du pays où vous allez passer pour en prendre possession…"
La première de ces conditions était une obéissance
implicite à la Parole de Dieu, faute de quoi cette autorité ne leur serait pas
accordée. Ceci, de nouveau, nous montre l’importance vitale qu’il y a à nous
nourrir de la Parole de Dieu et à chercher à en être tellement pénétrés que
notre esprit en devienne vraiment fort. "Vous observerez tous les
commandements… afin que vous ayez la force de vous emparer du pays et d’en
prendre possession". Cette obéissance totale aux commandements de Dieu
impliquait que les Israélites ne devaient avoir aucun contact quelconque avec
les choses que Dieu leur avait interdites. Revenons à l’histoire de Jéricho,
afin de rendre ce point encore plus lumineux.
L’Éternel avait dit à propos de Jéricho : "La
ville sera dévouée par interdit" (Josué 6 :17). Le sens littéral de ce
verbe est "maudit" ou "voué à la malédiction". En Éden,
Dieu avait prononcé une sentence de malédiction contre Satan, et cette
malédiction s’étend à tous ceux qui s’identifient avec lui ou qui cèdent à son
pouvoir. La ville de Jéricho fut donc vouée à la malédiction, parce qu’en elle
étaient rassemblées toutes les abominations de Canaan qui, nous l’avons vu,
étaient des "abominations" à cause des hordes ténébreuses de l’enfer
qui les inspiraient et les contrôlaient.
"Gardez-vous de ce qui sera dévoué par
interdit (ou maudit)" (v. 18), avait dit Yaweh. L’Éternel avait donné
cet ordre d’une manière si péremptoire qu’aucun des hommes faisant le tour de
la ville de Jéricho ne pouvait ignorer qu’il ne devait à aucun prix toucher à
quoi que ce soit qui appartenait à la ville, sous peine de paralyser tout le
peuple en le mettant sous le coup de la malédiction qui frappait Satan, ses
adorateurs et tout ce qui rapportait à leur culte démoniaque.
Ils devaient "se garder" des choses
maudites. On dit toujours que c’est le Seigneur qui doit nous
garder ! Mais il y a des choses dont nous devons garder nous-mêmes,
car le Seigneur n’accomplira aucun miracle pour nous empêcher de toucher à une
chose défendue par Lui. Il ne faut pas charger le Seigneur de faire pour nous
ce qu’Il veut que nous fassions nous-mêmes. "Celui qui est né de Dieu se
garde lui-même et le malin ne le touche pas" (1 Jean 5, 18).
Quel est le secret de la victoire ? Une
séparation absolue qui s’opère premièrement par la crucifixion, ce que nous
verrons plus loin, puis par l’obéissance aux commandements de Dieu.
Josué 7 :4 nous apprend de quelle manière Israël se rendit compte que le camp
était sous la "malédiction". La ville de Jéricho avait été prise et tout
paraissait aller au mieux quand les trois mille hommes de guerre partirent pour
Aï. Mais ils s’enfuirent devant les gens d’Aï. Ils prirent la fuite, parce
qu’ils avaient perdu la puissance qui leur permettait de faire face à l’ennemi,
de prendre l’offensive et de combattre. Pas plus Josué que les hommes du peuple
ne savaient que la malédiction était venue sur le camp, jusqu’à ce qu’ils partent
en guerre et que leurs vaillants guerriers, encore tout remplis
d’enthousiasme à cause de la prise de Jéricho, ne se soient enfuis devant les
gens d’Aï. Ils tournèrent le dos à l’ennemi, et seulement alors ils comprirent
que quelque chose n’était pas en ordre. Était-ce Dieu qui leur avait
failli ?
Josué lui-même ne savait pas que la malédiction était
tombée sur eux. Il constata la défaite et s’écria : "Il nous faut
prier davantage", puis il alla et se jeta contre terre devant
l’Éternel : "Ah ! Seigneur Éternel, pourquoi as-tu fait passer
le Jourdain à ce peuple, pour nous livrer entre les mains des Amoréens et nous faire
périr ? De grâce, Seigneur que dirai-je, après qu’Israël a tourné le dos
devant ses ennemis ?" (Josué 7 :7-8)
Était-ce de "plus de prière" dont ils
avaient besoin ? "L’Éternel dit : Lève-toi ! Pourquoi
restes-tu ainsi couché sur ton visage ? Israël a péché… Ils ont pris des
choses dévouées par interdit… Aussi les enfants d’Israël ne peuvent-ils
résister à leurs ennemis ; ils tourneront le dos devant leurs ennemis, car
ils sont sous l’interdit" (sous la malédiction) (versets 10, 12). Pourquoi
cela ? Que s’était-il passé ? Comment la malédiction avait-elle pu
venir sur eux ? Se pouvait-il que ce soit seulement à cause d’un petit
lingot d’or ?
Ce n’était pas ces objets eux-mêmes, mais la
puissance démoniaque qui se cachait derrière eux, laissant son empreinte et
sa souillure sur eux, qui était "dévouée par interdit". De même, si
vous touchez à une chose qui appartient au "dieu de ce monde", cela
amènera une malédiction sur vous et sur tout le camp.
Josué ne devint conscient du fait que la puissance de
Dieu qui, jusqu’alors avait collaboré avec eux contre l’ennemi, s’était retirée
d’eux, que lorsqu’ils partirent à la conquête d’Aï et qu’ils se trouvèrent sans
force pour vaincre leurs ennemis. Ainsi en est-il dans notre lutte spirituelle.
Et de même que chaque étape de la victoire devait être gagnée en prenant
l’offensive contre l’adversaire, de même en est-il pour nous aujourd’hui !
Mais comment prendre l’offensive, spirituellement parlant ? En réalité,
cela signifie beaucoup ! Le côté visible de votre activité est une chose,
et pour cela, le Seigneur vous fera comprendre Sa Volonté. Mais une autre chose
est, dans votre chambre, à la maison, de prendre en esprit, une attitude
d’opposition aux œuvres du diable et de dire : "Seigneur, me confiant
dans l’efficacité de Ta victoire, je prends l’offensive en Ton Nom contre
toutes les puissances des ténèbres qui accablent les missionnaires en Chine,
aux Indes, en Afrique, et je résiste avec eux au nom de Jésus-Christ, à tout ce
qui s’oppose à eux". Ceci est possible parce que, en esprit, toute
l’Église de Christ est une et indivisible, et que par conséquent, si je suis
uni au Seigneur vivant, ressuscité et glorifié, participant de Sa vie, je sais
que ces missionnaires en pays païens sont aussi membres du même Corps. Or
"si un membre souffre, dit Paul, tous souffrent". Il est nécessaire
que nous réalisions mieux le fait de l’unité du Corps de Christ, impliquant que
nous sommes aussi rapprochés, "en Christ", des membres de ce Corps
qui sont aux extrémités de la terre, que nous le sommes de ceux qui sont autour
de nous.
La nécessité de prendre une attitude déclarée contre le péché, le monde et le diable.
Pour pouvoir soutenir ce combat agressif en esprit contre les armées ténébreuses de Satan, il est indispensable de maintenir avec persistance la position qui est décrite dans Romains 6 : Considérez-vous comme mort au monde, dans tout ce qui dépend du dieu de ce monde, mort aux convoitises de la chair afin qu’elles ne dominent pas sur vous. Vous réaliserez alors que "si vous marchez selon l’Esprit, vous n’accomplirez pas les désirs de la chair". Considérez-vous également comme mort aux puissances des ténèbres, ne leur octroyant aucun droit, aucun contrôle, aucune domination sur vous, leur refusant toute entrée en vous, car vous êtes en Jésus-Christ, caché en Lui. C’est en cela que consiste votre position de combat, votre point d’appui pour une victoire continuelle.
Si notre victoire dépendait de la mesure selon
laquelle nous avons expérimenté la crucifixion, bien des enfants de Dieu
devraient conclure que, puisque leur expérience à ce sujet est encore très
limitée, ils ne peuvent espérer pouvoir triompher de l’ennemi avant une période
de temps indéterminée, disons par exemple, avant l’année prochaine ! Dans
ce cas, c’est sur notre expérience personnelle et non sur l’œuvre accomplie de
Christ que reposerait notre foi. Le gage de la victoire, ce n’est pas ce que
Christ a fait en nous, mais ce qu’il a fait pour nous à Golgotha. Il a porté
l’ancienne création, dans Son corps sur le bois et notre vieil homme a été
crucifié avec Lui, voilà ce qu’il a fait pour nous.
Le "dieu de ce monde" tient en son pouvoir
la terre entière, il pénètre tout, il couvre tout d’une obscurité épaisse,
impénétrable, qui aveugle les hommes. Si vous voulez être un combattant dans la
guerre offensive contre lui, si vous voulez avoir l’assurance que Dieu est avec
vous et qu’Il veut chasser devant vous les puissances des ténèbres, il faut que
vous demeuriez dans une attitude de "mort au monde". "Loin de
moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la Croix de notre Seigneur
Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme moi je le suis pour
le monde !" (Galates 6 :14). Paul déclare ici quelle était sa
position vis-à-vis du monde.
C’est maintenant votre affaire de vous approprier par
la foi l’œuvre pleinement accomplie de Christ et de compter sur le Saint-Esprit
pour la rendre efficace. Quand vous rencontrez Satan sur votre chemin, quand
vous entrez en lutte avec lui, à ce moment-là faîtes vôtre l’œuvre
parfaite de votre Sauveur, tenez-vous de pied ferme sur ce terrain, et le
Saint-Esprit vous mettra au bénéfice de toute la puissance qui en découle, ce
qui aura pour résultat de faire fuir l’ennemi. Aussi longtemps que vous
demeurez caché dans le Christ de Golgotha, Satan doit se retirer de vous, il
est vaincu.
Quoique ce ne soit pas notre intention d’entrer dans
trop de détails, nous ajouterons cependant encore ceci : il y a certaines
expériences desquelles il est difficile de dire au premier abord si elles
viennent de Dieu ou du diable. Pour s’en rendre compte, il faut les éprouver en
disant : "Seigneur, je me tiens sur le terrain de Romains 6 et de
tout ce que cela comporte ; que cette attitude soit rendue effective pour
moi maintenant". Certaines âmes de ma connaissance, après avoir passé par
des expériences surnaturelles qu’elles avaient cru venir de Dieu, ont
expérimenté que ces choses ont disparu définitivement dés l’instant où elles
ont pris l’attitude décrite plus haut.
Prenez donc sans aucune équivoque cette position de
mort vis-à-vis du péché, du monde et du diable, qu’il ne vous suffise pas de
l’avoir prise pour la journée d’hier, mais prenez-la pour le moment présent et
ne vous laissez pas embrouiller par le côté "expérimental" de cette
vérité ! Dieu la rendra vivante dans votre expérience pratique pour autant
que vous vous maintiendrez sur le terrain de l’œuvre parfaite de Christ, de
Romains 6 et de tout ce que cela représente. C’est l’œuvre du Saint-Esprit de
faire que cette attitude prise se traduise en expérience pratique dans votre
vie.
"Regardez-vous comme mort" (Romains 6 :11),
et faites-le continuellement ! Que ce soit votre attitude dés le matin et
pendant toute la journée. Demeurez inébranlable sur le terrain de la Croix, où
un abîme de mort vous sépare de tout ce qui appartient au monde et qu’il vous
est interdit de toucher. Uni avec votre Seigneur Ressuscité, vous pourrez alors
aller de l’avant et déclarer la guerre aux puissances des ténèbres ; car,
si vous voulez demeurer dans la sphère spirituelle d’une manière ininterrompue,
il faut que vous preniez l’offensive contre l’ennemi.
Que Dieu réveille Son Église et lui fasse comprendre
que si seulement elle voulait prendre sa place avec Christ dans sa mort, telles
les pierres immergées dans le Jourdain, alors, au nom de l’Éternel des armées
et sous la conduite du chef des armées de l’Éternel que Josué représentait à
Jéricho, elle aurait le pouvoir de prendre l’offensive en esprit contre les
puissances des ténèbres. NOTRE ATTITUDE A PLUS DE PUISSANCE QUE NOUS NE LE
PENSONS et si nous déclarons : "Je m’élève CONTRE les puissances des
ténèbres, CONTRE les agissements du diable", l’Éternel notre Dieu les
chassera de devant nous.
Voudriez-vous qu’Il les chasse de la mission où vous travaillez ? Quelles en sont les conditions ? En premier lieu, ne touchez pas à ce qui est maudit, à tout ce qui porte l’empreinte de Satan. Je ne puis pas ici développer en détail tout ce que cela comprend et vous n’avez pas besoin de chercher à le savoir avant que les occasions ne se présentent, mais ce que vous avez à faire, c’est de prendre la résolution de n’y toucher à aucun prix. Déclarez que vous êtes morts à tout ce que la puissance de Satan peut faire surgir autour de vous, à tout ce qui le concerne et tenez-vous-en calmement, en esprit, à cette attitude. Vous ferez l’expérience, comme beaucoup d’autres, qu’elle agit avec efficacité dans le domaine pratique et visible.
Voudriez-vous qu’Il les chasse de la mission où vous travaillez ? Quelles en sont les conditions ? En premier lieu, ne touchez pas à ce qui est maudit, à tout ce qui porte l’empreinte de Satan. Je ne puis pas ici développer en détail tout ce que cela comprend et vous n’avez pas besoin de chercher à le savoir avant que les occasions ne se présentent, mais ce que vous avez à faire, c’est de prendre la résolution de n’y toucher à aucun prix. Déclarez que vous êtes morts à tout ce que la puissance de Satan peut faire surgir autour de vous, à tout ce qui le concerne et tenez-vous-en calmement, en esprit, à cette attitude. Vous ferez l’expérience, comme beaucoup d’autres, qu’elle agit avec efficacité dans le domaine pratique et visible.
Demandez au Saint Esprit d’ouvrir vos yeux, au sujet
de cette guerre offensive contre le prince de la puissance de l’air, et priez
Dieu qu’Il fortifie puissamment votre esprit afin que vous puissiez prendre une
attitude efficace de résistance contre toutes ses armées de démons. Relisez les
passages que nous avons cités plus haut et déclarez : "Je les ai en
extrême horreur, je les ai en extrême abomination, je veux démolir leurs
autels, et réduire en miettes leurs statues". Restez fermes et persévérez
dans cette attitude, au Nom de Jésus, jusqu’à ce que les choses maudites aient
été ôtées du camp d’Israël. Mais, en même temps, refusez d’avoir quoique ce
soit à faire avec de "l’or" qui soit acquis au prix des souffrances
qui pourraient en résulter pour les autres (comme dans le cas d’Acan). C’est de
l’or maudit. Qu’aucun "or" n’entre injustement en votre possession,
car il attirerait sur vous la malédiction. Ce n’est pas qu’il faille vous
placer sous une loi de fer à ce sujet, mais simplement déclarer au nom du
Seigneur que votre choix est fait et que c’est dans la communion avec Christ,
en Sa mort, que vous voulez vivre, à jamais séparé par cette barrière
infranchissable, de tout ce qui appartient au domaine de Satan. La malédiction
alors ne tombera pas sur le camp et vous serez rendu capable de rester debout
en face de vos adversaires. Il ne sera plus question que vous quittiez la
mission où vous travaillez sous prétexte que vous n’y êtes pas assez apprécié,
ni votre église parce que vous n’y trouvez pas tout ce que vous souhaitez y
voir. Au contraire, vous resterez où Dieu vous a placé, vous vous maintiendrez
sur votre terrain et ne tournerez pas le dos à l’ennemi qui voudrait vous
chasser de ce lieu. Au Nom du Dieu Tout Puissant, ce seront les esprits
séducteurs de Satan qui en seront expulsés, pour Sa gloire.
"Je m’en tiens à Romains 6 et, au Nom de Jésus,
je compte sur l’Éternel des armées pour chasser l’ennemi devant moi". Par
cette proclamation de victoire, l’ennemi sera chassé de votre vie de famille
qui ne sera plus troublée, il sera chassé de ces pauvres victimes du péché,
dans les repaires de ténèbres de nos cités, il sera chassé devant vous dans
tout le pays où vous entrerez pour le posséder, parce que vous invoquerez la
victoire du Seigneur Ressuscité.
"Le Dieu d’éternité est ton refuge ; et
au-dessous de toi sont les bras éternels ; il chasse l’ennemi de devant
toi et Il dit : Extermine" (Deutéronome 33 :27, version révisée
anglaise)
La malédiction en Éden.
La malédiction en Éden.
Nous avons étudié, dans les chapitres précédents, les raisons pour lesquelles Dieu a chassé les Cananéens de leur pays et pourquoi leur destruction dut être opérée d’une manière aussi radicale. Nous avons brièvement exposé le fait que Jéricho, étant une cité maudite, les Israélites ne devaient toucher à rien qui lui appartenait, sous peine d’attirer sur eux-mêmes la malédiction qui reposait sur cette ville. Je désire maintenant m’étendre davantage sur ce sujet et en tirer des conclusions qui nous feront mieux comprendre ce que cela signifie, pour notre Seigneur Jésus-Christ, d’être devenu malédiction pour nous, en Golgotha. En toute réalité, Christ S’est chargé de notre malédiction, mais pour que nous puissions nous rendre compte de ce que représente ce fait, il nous faut sonder la Parole de Dieu et comparer les Écritures entre elles. Ayant cela en vue, examinons pour commencer la malédiction prononcée en Éden. Genèse 3 :14 nous dit : "L’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les animaux des champs".
L’ordre selon lequel Dieu intervint vis-à-vis d’Adam,
d’Ève et du serpent, est digne d’attirer notre attention. En premier lieu, il
s’adressa à Adam : "L’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit :
Où es-tu ?"
Deuxièmement, il parla à la femme :
"L’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait
cela ?"
Enfin, il se tourna vers le Serpent, la cause première
du péché, et lui dit : "Tu seras maudit". Cet ordre fut
interverti lorsque Dieu énonça les sentences de jugement à leur égard.
En premier lieu, le jugement fut prononcé sur le
serpent qui fut maudit parce qu’il était la cause initiale de tout le mal et
aussi le premier dans l’ordre hiérarchique, puis Dieu s’adressa à la femme et
lui dit que, bien qu’elle ait été séduite et trompée, elle ne pourrait pas
échapper à la souffrance qui allait résulter de son acte. Et, pour finir,
l’homme, ayant transgressé volontairement l’ordre de Dieu, reçoit sa
sentence : "C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du
pain".
Il est frappant de constater que c’est la femme qui,
ayant été séduite, fut cependant choisie pour devenir l’instrument de la
défaite de Satan par le moyen de la Postérité à laquelle elle devait donner
naissance, Genèse 3 :15. C’est une grande leçon que Dieu nous enseigne par
là : Il peut tourner les machinations du diable envers les croyants à sa
propre confusion, les faire devenir des armes qui serviront à le vaincre
lui-même. Toute transgression volontaire attire un châtiment de Dieu, lors même
que le transgresseur a obtenu son pardon. Mais il n’en est pas moins vrai que
les séductions que Satan exerce sur les Chrétiens peuvent devenir, par la grâce
de Dieu, un moyen de le faire tomber dans la fosse qu’il a creusée lui-même.
Que les enfants de Dieu qui ont été induits en erreur par l’Ange de lumière,
séduits par des manifestations surnaturelles, et qui sont tombés dans le
désespoir et l’obscurité spirituelle lorsqu’ils se sont aperçus qu’ils avaient
fait fausse route, puissent recevoir consolation et encouragement par le moyen
de ce récit de la chute en Éden !
Ève a été séduite par le serpent, mais, dans Sa
miséricorde, Dieu fit aussitôt la promesse que, d’elle précisément,
viendrait la défaite de son séducteur.
Peut-être, dans votre vie passée, vous êtes-vous un
jour engagé sur un chemin qui n’était pas celui de Dieu. Vous étiez sûr
d’accomplir Sa volonté, mais, dans la suite, vous avez compris que vous aviez
été fourvoyé par l’ennemi. Ne vous découragez pas ! Dieu a la puissance de
vous ramener sur la voie droite, où vous serez en sécurité, et Il pourra Se
servir de cette expérience même pour vous donner un plus grand discernement de
Ses pensées et un service plus effectif pour les autres.
Oui, ces expériences amères que vous avez faites dans
le passé, lorsque vous êtes tombés dans les pièges que l’ennemi perfide avait
tendus sous vos pas, peuvent devenir dans l’avenir le moyen de lui infliger
d’écrasantes défaites. (Voir Luc 22 :31-32.)
Comment la malédiction fut perpétuée dans le nouveau monde après le déluge ?
Nous arrivons ensuite à une triste histoire. Genèse 9 :25 nous raconte ce qui arriva à celui-là même qui avait fait passer sa famille hors de l’ancien monde dans le nouveau par le moyen de l’arche. Noé s’enivra et "quand il se réveilla de son ivresse, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet et il dit : maudit soit Canaan". Dans l’arche avec Noé étaient entrés ses trois fils : Sem, Cham, et Japhet. Cham devint le père de Canaan, petit-fils de Noé. Nous lisons dans Habacuc 2 :15 ; "Malheur à celui qui fait boire son prochain, à toi qui verses ton outre et qui l’enivres, afin de voir sa nudité !" Il semble clair que ce verset se rapporte à cet épisode de la vie de Noé et qu’il indique que Noé a été induit par quelqu’un à commettre l’action dont il s’est rendu coupable. Peut-être fut-ce par Canaan sur lequel il prononce ensuite une sentence de malédiction. Ève avait été séduite en Éden par le serpent et maintenant, de nouveau, l’ennemi de Dieu et de la race humaine réussit à reprendre pied sur la terre qui vient d’être purifiée, en séduisant l’homme qui devait être le chef du nouveau gouvernement institué par Dieu pour le monde.
La malédiction tomba donc sur Canaan et, par lui
sur les Cananéens qui, des siècles plus tard, durent être expulsés du pays
de Canaan par les Israélites. "Canaan engendra Sidon, son premier-né, et
Heth ; et les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens, les Héviens, les Arkiens,
les Siniens, les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens. Ensuite, les
familles des Cananéens se dispersèrent" (Genèse 10 :15-18).
La sentence de malédiction qui a frappé Satan, n’a
jamais été révoquée, et celle qui a atteint les Cananéens fut le résultat du
fait qu’ils étaient livrés à la puissance du diable et que, depuis les jours de
leur ancêtre Canaan, cette puissance avait libre carrière pour agir en eux et
par eux. De là vient la condition des races cananéennes du temps de Josué, et
la raison pour laquelle il dut les exterminer.
La malédiction qui frappe les transgresseurs de la Loi Divine.
En contraste avec l’histoire de Cham, de Canaan et de leurs descendants, nous pouvons tracer la lignée de la postérité bénie de Sem, dont nous trouvons les représentants, quelques siècles plus tard, réunis en tant que nation, au pied du Mont Sinaï où Dieu leur promulgue la loi. Dans les chapitres 27, 28 et 29 du Deutéronome, nous avons les discours de Moise dans lesquels il prédit aux Israélites les malédictions qui s’attacheront à eux s’ils viennent à violer cette loi. CETTE MALÉDICTION-LA, NON PLUS, N’A JAMAIS ÉTÉ ANNULÉE . Elle se prolonge à travers les siècles, simultanément avec celle qui l’avait précédée.
Il y a donc trois grands groupes de "malédictions"
qui ont été en vigueur dans le monde dès son origine et le sont encore
aujourd’hui :
- La malédiction qui fut prononcée en Éden contre le diable, à l’égard de laquelle nous disons : "Amen, ainsi soit-il, puisse-t-elle arriver bientôt à produire tous ses effets !"
- La malédiction de Dieu qui frappa autrefois les Cananéens par le moyen de leur ancêtre qui se manifesta par leurs pratiques de sorcellerie et de spiritisme et fit venir sur eux le jugement qui leur fut appliqué par Israël. A ce groupe de malédictions appartiennent toutes les manifestations occultes et les œuvres du diable qui s’accomplissent par le moyen de ceux qui s’identifient à lui en pratiquant des choses défendues. Là aussi nous prononçons notre "Amen".
- La malédiction, qui s’attache à tous ceux qui violent la loi donnée par Dieu au Sinaï, malédiction qui fut exposée par Moïse sous tous ses aspects avant que la postérité sainte de Sem pénètre en Canaan. Que dirons-nous à l’égard de cette malédiction-là ? Mes lecteurs feront bien de relire ces trois chapitres du Deutéronome à la lumière de ce message. Moïse, le représentant de Dieu, devait se tenir devant le peuple d’Israël et prononcer ces anathèmes divins contre tous ceux qui transgresseraient la loi donnée par Lui au Sinaï. Pendant la période de 1500 ans qui suivit cette promulgation, à travers toute l’histoire de l’Ancien Testament, et jusqu’à nos jours, rien n’est intervenu pour annuler ces terribles sentences, si ce n’est l’œuvre accomplie à la Croix. L’apôtre Paul écrivait aux Galates (3 :10) : "Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la Loi, sont sous la malédiction, car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi et ne le met pas en pratique". Jacques déclare que "si nous péchons contre un seul commandement, nous devenons coupables de tous" (Jacques 2 :10). Il suffit donc qu’un seul point de la Loi ait été violé pour qu’il nous amène sous le coup de la malédiction.
Quel espoir peut-il donc y avoir pour le juif et le
païen, pour les lecteurs de l’apôtre Paul, pour nous-même ?
Le remède Divin.
Le remède Divin.
Mais ici intervient la Croix, le Remède de Dieu. L’apôtre écrit : "CHRIST NOUS A RACHETÉ DE LA MALÉDICTION DE LA LOI, ÉTANT DEVENU MALÉDICTION POUR NOUS, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois" (Galates 3 :13).
Oh ! Enfants de Dieu, réalisez-vous que tous
ceux qui n’acceptent pas le Seigneur Jésus-Christ comme leur Substitut sont
sous la malédiction de la Loi ? Christ a été fait malédiction pour nous
sur la Croix du Calvaire, mais la malédiction n’a pas cessé de reposer sur le
diable, ni sur ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi ; CE N’EST DONC
QU’AU CALVAIRE QU’ELLE EST LEVÉE POUR CEUX SEULEMENT QUI VEULENT ACCEPTER LE
SUBSTITUT QUE DIEU A PRÉPARÉ. Le Calvaire est le seul et unique endroit où nous
pouvons être soustraits à la colère de Dieu. Là, il n’y a point d’anathème.
Nous échappons à la malédiction du serpent, à celle du péché ; là, nous
trouvons un Refuge en Jésus-Christ.
Oui, c’est en faisant reposer votre foi sur Lui seul
que vous pourrez trouver un abri, en étant enseveli avec Lui, devenu une même
plante avec Lui, en demeurant caché en Lui. Hors de Lui, nous sommes sous le
poids de la malédiction de la loi violée. En Lui, parce qu’Il s’en est chargé,
nous en sommes libérés.
Plus profond encore nous conduisent ces
paroles : "Maudit est quiconque est pendu au bois". Elles nous
révèlent de quelle façon le jugement a été exécuté contre l’ancienne création.
Sommes-nous prêts à dire "Amen" à l’égard de la malédiction qui a frappé
cette première création, le vieil homme, que Christ a porté sur la Croix ?
Il a subi à notre place les effets de la colère de Dieu, contre ceux qui
enfreignaient la Loi, et ce n’est qu’en prenant notre place en Lui qu’il nous
est possible d’y être soustrait. "Christ a été fait malédiction pour
nous", mais tous ceux qui ne sont pas en Jésus-Christ, enracinés en Lui,
sont encore les objets de la malédiction qui s’attache au péché. La seule
manière d’en expérimenter la libération est, cela est clair, de nous identifier
à Celui qui S’en est chargé et de déclarer que Sa mort est devenue la nôtre.
Nous sommes alors rendus capables de remporter la victoire sur Satan et sur
toute sa puissance, comme les Israélites le firent à Jéricho, à la condition
qu’ils ne touchent pas aux choses "vouées à l’interdit".
Avez-vous déjà pris la position qui vous appartient
en Christ en face de Satan et de ses œuvres maudites ? Avez-vous demandé à
Dieu de rendre efficace à leur égard la malédiction qu’Il a prononcée ?
Quand le diable vous attaque, rappelez-lui qu’il est sous le coup de la
malédiction divine, et il se retirera de vous. N’oubliez pas ce qui est écrit
du serpent : "L’Éternel Dieu dit : Tu seras maudit".
La malédiction de Dieu prononcée par Ses représentants.
Nous trouvons de nombreux exemples dans la Bible de serviteurs de Dieu, Ses représentants ici-bas, qui osèrent exprimer la malédiction de Dieu sur tout acte portant l’empreinte des agissements de l’ennemi.
NOE :
En premier lieu, Noé. Comme nous l’avons vu, il maudit Canaan, parce que sa conduite avait été inspirée par Satan. Si vous êtes "uni au Seigneur" et si, en Lui et avec Lui, vous avez pris position contre les puissances des ténèbres, si vous réalisez profondément que la colère Divine repose sur le péché et sur le Diable, vous avez le droit de proclamer en Son Nom l’attitude qui est la Sienne à leur égard.
MOÏSE :
Puis il y eut Moïse, l’homme de Dieu qui, en tant que représentant de l’Éternel vis-à-vis du péché, invoqua Sa malédiction sur tous ceux qui transgressaient Sa loi.
DÉBORDA :
Ensuite vint Débora ! Que voulut-elle dire quand elle prononça cette parole : Maudissez Méroz, dit l’Ange de l’Éternel, maudissez, maudissez ses habitants. Car ils ne vinrent pas au secours de l’Éternel, au secours de l’Éternel, parmi les hommes vaillants" (Juges 5 :23). Nous lisons dans Juges 4 :4 que Débora "jugeait Israël" en ce temps-là et que les hommes d’Israël montaient vers elle pour être jugés, parce qu’ils constataient qu’elle avait un discernement, une sagesse spirituelle qui lui avaient été donnés par Dieu. Pourquoi fit-elle entendre ces imprécations contre Méroz ? Parce qu’elle compris que les habitants de cette ville s’étaient mis du côté de Satan, en tant que dieu de ce monde qui régit et inspire tout mal et tout péché. Sa voix ne fut donc qu’un instrument par lequel l’Ange de l’Éternel déclara que la malédiction divine allait tomber sur eux. A cause de leur apathie, de leur inaction dans ce temps de crise par lequel passait Israël, ils avaient en fait pris le parti du diable au lieu de prendre celui de Dieu.
Cela ne veut pas dire que Débora ait
"maudit" Méroz, mais ces imprécations furent le résultat de son
discernement spirituel, car elle se rendit compte, ce qui est encore vrai
aujourd’hui, que, lorsque des crises graves menacent le pays ou le peuple de
Dieu, la neutralité n’est pas possible. Éviter de "prendre parti"
quand l’ennemi attaque, dénote une apathie spirituelle qui ne peut venir que du
diable ; c’est la raison pour laquelle cette attitude conduit les âmes qui
s’y livrent à partager la malédiction qui pèse sur Satan.
Parce que les conducteurs dont nous avons parlé se
tenaient pleinement du côté de Dieu dans la manifestation de Sa Justice, ils
reçurent une compréhension divine de la cause, de l’origine réelle des choses,
ils virent les évènements du point de vue de Dieu et parlèrent en conséquence.
Noé prédit la malédiction qui allait tomber sur
Canaan, et qui fut mise à exécution plus tard par Israël.
Moïse, ayant été instruit sur la montagne par Dieu
Lui-même, que tous ceux qui transgresseraient la loi, se mettraient sous le
coup de la malédiction qui avait frappé le serpent, fit entendre ses
avertissements à Israël.
Débora à son tour, comprit que la malédiction atteint
toujours ceux qui se refusent à souffrir pour la justice lorsque Dieu a besoin
de leur concours pour résister aux ennemis de Son peuple.
JÉRÉMIE :
Nous arrivons ensuite à Jérémie qui s’écria :"Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui"…et : "Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel et dont l’Éternel est l’espérance" (Jérémie 17 :7). Pourquoi n’avoir pas dit : "Malheureux est l’homme qui se confie dans l’homme ?" Sans doute parce qu’il était inévitable que la loi porte son fruit, la malédiction qui doit tomber sur tous ceux qui se confient en l’homme plutôt qu’en Dieu. Par contre, la bénédiction divine, avec toutes les richesses de la Vie éternelle, repose sur ceux dont l’Éternel est la confiance. En qui placez-VOUS votre confiance ?
Jérémie a-t-il prononcé une malédiction ? Non
pas, il exprimait seulement ce que sa vision spirituelle lui avait révélé, à
savoir que quiconque se confie en l’homme, encourt la malédiction qui a frappé
le diable, et cela parce qu’il s’identifie à l’attitude de rébellion de Satan
envers Dieu. Jérémie dit aussi : "Maudit soit celui qui fait avec
négligence l’œuvre de l’Éternel" (Jérémie 48 :10), c’est-à-dire
"lâchement, nonchalamment, avec insouciance". Ceci signifie que le
Seigneur ne fera jamais prospérer un travail que vous accomplissez pour lui, si
Sa bénédiction doit contribuer à suppléer à votre paresse ! Dans ce cas,
votre travail ne mériterait que la malédiction et la flétrissure de Dieu. Dans
le ciel, la volonté de Dieu est faite avec empressement, avec diligence !
Dieu n’enverra certainement pas Son Saint-Esprit pour coopérer avec vous et
apporter Sa bénédiction sur l’œuvre de vos mains, si celle-ci est accomplie
avec mollesse, avec négligence, si votre cœur ne s’y donne pas tout entier.
Vous dites que ce que vous faites est de peu d’importance, que cela ne vaut pas
la peine d’être remarqué ? Mais ne savez-vous pas qu’il n’y a pas de
choses insignifiantes pour Dieu ? Si vous êtes négligent dans les petites
choses, vous le serez aussi dans les grandes. Il y a bien des Chrétiens qui
demandent à Dieu de bénir leur travail, mais qui sont trop paresseux pour faire
à fond ce qu’ils ont à faire, trop peu consciencieux pour accomplir toute leur
part, de façon à ce que Dieu puisse y mettre Sa bénédiction. Dieu n’a jamais
fait des miracles pour éviter à Ses enfants de prendre de la peine et de
travailler de toutes leurs forces. (1 Thessaloniciens 4 :10-12)
Quelqu’un a dit : "Sainteté et labeur
doivent être couronnés de succès". Cela est exact. La sainteté est
nécessaire et doit être mise au premier rang, mais elle doit être accompagnée
d’un effort consciencieux. Si vous voulez obtenir la bénédiction de Dieu, soyez
absolument fidèles dans les moindres choses et accomplissez-les aussi
consciencieusement que vous en accompliriez de plus grandes ; car ces
petites choses peuvent finalement se trouver être des grandes choses.
MALACHIE :
Dans le livre de Malachie enfin, nous lisons encore : "Vous êtes frappés par la malédiction… Vous me trompez dans les dîmes et les offrandes" (Malachie 3 :8-9). Dans ce passage, il est de nouveau fait mention de la malédiction, et cette fois en relation avec cette question : "Un homme trompera-t-il Dieu ?" Une fois de plus, cette leçon nous est enseignée, qu’il existe depuis le jour de la chute en Éden, une loi établie par le Créateur, qui fait venir d’une manière presque automatique Sa malédiction sur ceux qui adoptent une fausse attitude à son égard. Malachie, comme tous les autres prophètes et représentants de Dieu, n’a fait que donner expression à ce que Dieu lui avait révélé : les Israélites, tout religieux qu’ils soient, étaient maudits parce qu’ils trompaient Dieu en gardant pour eux-mêmes ce qui était dû à leur Créateur. L’ABOUTISSEMENT DE L’ŒUVRE DE CHRIST : "IL N’Y AURA PLUS ANATHÈME".
Comment la malédiction peut devenir une arme de victoire par la prière, d’après l’enseignement de notre Seigneur Jésus-Christ.
Cherchons maintenant dans le Nouveau Testament, sous la dispensation de l’Évangile, ce qu’il a à nous enseigner à ce sujet. Nous trouvons dans le onzième chapitre de Marc un passage remarquable, où nous voyons le Seigneur Jésus maudire un figuier et Ses disciples lui dire : "Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché" (Marc 11 :21). Le Seigneur répondit : "Si vous aviez de la foi… non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait" (Matthieu 21 :21). Le figuier a séché par l’effet de la malédiction.
NON SEULEMENT VOUS FERIEZ CE QUI A ÉTÉ FAIT A CE FIGUIER… !
Cet incident, fait digne d’être noté, est raconté en rapport avec des instructions que Jésus donne à Ses disciples sur la prière : "Je vous le dis en vérité…, si quelqu’un ne doute point en son cœur, mais CROIT QUE CE QU’IL DIT ARRIVE, il le verra s’accomplir… C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant croyez que VOUS L’AVEZ REÇU et vous le verrez s’accomplir" (Marc 11 :23-24). Comparez ceci avec : "Non seulement vous FERIEZ ce qui a été FAIT au figuier…" Ici, la prière est identifiée avec l’action, ou, pour le dire plus simplement : "Prier, c’est Faire qu’une chose arrive". Il est écrit dans le même passage : "Si quelqu’un DIT à cette montagne…" "Dire" est donc aussi un moyen de "Faire". Le Seigneur a "maudit" le figuier, qui sécha. A-t-Il à ce moment-là mis en action, pour ainsi dire, la Loi de la malédiction qui est en vigueur dans le monde ?
Toujours est-il que ce fait est évident : Le
croyant est autorisé, par les paroles du Maître, à dire dans la prière,
à l’égard de toutes les choses dont Satan est l’instigateur et qu’il met à
exécution : "Que la malédiction de Dieu s’étende à tout ce qui reçoit
son inspiration et trouve son origine dans les plans du dieu de ce monde".
Que ce soit dans le domaine séculier ou dans le domaine religieux.
A mesure que votre vision spirituelle devient plus
précise, vous vous rendez compte, n’est-il pas vrai, qu’un grand nombre
d’œuvres, actuellement, ne pourront pas subsister car, comme la maison dont
parle Matthieu 27 :26-27, elles sont bâties sur le sable. Pourquoi ne pas vous
approcher de Dieu et lui dire : "Seigneur, qu’il en soit pour telle
ou telle œuvre comme il en a été pour le figuier". N’avez-vous pas souvent
rencontré des "figuiers" religieux qui ne portaient que des feuilles
et point de fruits ? Qu’avez-vous fait alors ? Vous êtes-vous
détourné en disant : "Comme c’est triste !" Pourquoi
n’êtes-vous pas allé au Seigneur en disant : "Seigneur dessèche
cet "arbre", afin que les âmes ne soient pas trompées par son
moyen." C’est là ce qu’il faut faire… Plutôt que de parler et de
discuter à ce sujet, mettez-vous à genoux, et demandez à Dieu de "faire
sécher" ce qui est stérile et de fortifier ce qui vient de Lui. Le
Seigneur a dit : "Non seulement vous ferez ce qui a été fait au
figuier", chose d’importance relative, mais plus tard, vous vous
trouverez en face de "montagnes" ! Si votre foi est devenue
assez forte pour dessécher un figuier stérile, vous serez aussi capable de
transporter la "montagne" en lui disant : "ÔTE-TOI DE
LA ET JETTE-TOI DANS LA MER, et cela se fera".
"Si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez
point…" (Matthieu 21 :21). Si vous savez que Dieu est pour vous, qu’Il
appuie vos paroles, il n’y aura pas de doute dans votre cœur.
Ce n’est pas par rancune, par ressentiment, dans un
esprit de vengeance, que Christ a desséché le figuier. Il l’a fait probablement
dans le but d’enseigner à Ses disciples le fonctionnement d’une certaine loi.
Vous, de même, ne priez pas pour que les "figuiers stériles",
spirituellement parlant, soient frappés de la malédiction à cause de l’épreuve
qu’ils représentent peut-être pour vous, ou parce que leur disparition pourrait
vous apporter quelque sujet de gloire. Que votre prière soit inspirée par cette
pureté de motifs qui vient de l’unité avec Christ ressuscité, ne cherchant qu’à
accomplir les œuvres de votre Maître.
Le témoignage de Paul.
Nous avons encore un exemple de cette même profonde perception des choses divines par rapport au fonctionnement de la loi de la malédiction, dans cette déclaration de Saint Paul : "Si quelqu’un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème" (Galates 1 :9). L’apôtre avait une vision très nette de la peine encourue par ceux qui délibérément rejettent l’évangile de la substitution, Christ portant la malédiction à notre place. Si quelqu’un refuse de croire à ce fait, il est irrémédiablement maudit, car la condamnation du péché est sur lui et, de plus, il s’identifie avec l’anathème qui est prononcé sur le diable qui l’a aveuglé et l’a rendu captif.
Quelles paroles solennelles ! "Si
quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu,
QU’IL SOIT MAUDIT". Là, de nouveau, se manifeste cette loi implacable de
la malédiction, à laquelle on ne peut échapper que sur le terrain du Calvaire.
Si un homme ne veut accepter que Christ ait été fait malédiction à sa place, il
devra porter lui-même sa propre malédiction. En fait, elle repose déjà sur lui
et ses résultats flétrissants ne se feront pas attendre. Pensez à tous ceux qui
prêchent un autre évangile que celui de Golgotha ! N’est-ce pas une
malédiction en soi-même que de flétrir les vies des autres gens en leur
inculquant des notions mensongères qui auront leur aboutissement terrible dans
une éternité de désespoir et de tourments ? Oui, en vérité, c’est une
malédiction que des missionnaires en terre païenne puissent détourner des
Chrétiens indigènes de l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ en leur prêchant
"un autre Évangile" que celui de la Croix ! Une responsabilité
écrasante pèse sur le prédicateur et sur le ministre qui ne fait que renforcer
la malédiction qui repose sur les hommes en s’abstenant de leur faire connaître
l’Unique Remède Divin, l’Évangile de la Croix de Christ. "QU’UN TEL HOMME
SOIT MAUDIT" déclare Paul. Que l’anathème dont il n’a pas voulu être
délivré en croyant que l’Agneau de Dieu s’en est chargé pour lui, porte ses
fruits amers dans sa propre vie ! Combien ces choses sont
solennelles ! "C’est la Parole de Dieu qui nous les fait connaître et
qui nous révèle qu’elles existent aujourd’hui dans le monde, que nous voulions
le reconnaître ou non".
Nous sommes maintenant à même de comprendre pourquoi
le Seigneur a pu dire :"Retirez-vous de Moi, maudits ; allez
dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges".
(Matthieu 25 :41. Ce vingt-cinquième chapitre de Matthieu nous donne une
description du jugement des nations qui aura lieu lors du retour du Fils de
l’Homme, et nous pouvons y lire entre les lignes que l’indifférence professée
envers "l’un des plus petits de Ses frères", par la deuxième
catégorie de personnes décrites dans les versets 41 à 46, n’est pas seulement
une attitude dure et égoïste vis-à-vis de ceux qui souffrent et qui manquent du
nécessaire, mais qu’elle signifie le rejet du Seigneur lui-même. Ceux qui se
détournent ainsi de Lui, se livrent et s’identifient à celui qui est maudit dès
le commencement, celui qui séduit tous les habitants de la terre.
Il n’y aura plus de malédiction.
Mais il viendra un jour où "il n’y aura plus d’anathème" (Apocalypse 22 :3), car Satan aura été jeté dans l’étang de feu et de soufre. Aussi longtemps que le diable sera dans le monde, la malédiction sévira parmi les fils des hommes. L’humanité ne pourra jamais s’y soustraire avant d’avoir été débarrassée de sa présence infernale. Pas une ligne dans le Livre de Dieu ne donne crédit à la théorie qui prétend qu’un jour Satan sera sauvé. Que personne ne se laisse duper par cette invention diabolique. Il n’y a aucun espoir quelconque que la malédiction qu’il a méritée finisse ailleurs que dans le lac de feu et de soufre, en compagnie du faux Prophète et de la Bête, animés par son esprit.
Si, parmi mes lecteurs, il se trouve quelqu’un qui
croit qu’un jour viendra où Satan sera sauvé, sachez que vous ajoutez
foi à un mensonge des esprits séducteurs, mensonge qui émane de l’abîme. Il
faut que les Chrétiens sachent contrôler par l’étalon de la Parole de Dieu les
mille et une doctrines qui foisonnent dans le monde aujourd’hui.
A mesure que vos yeux s’ouvriront et que vous
constaterez l’étendue des ravages commis par le diable, depuis Éden jusqu’à nos
jours, et ceux qu’il fait dans le monde actuellement, il montera des
profondeurs de votre esprit où Dieu habite, rien de moins, mais rien d’autre
qu’un fervent "AMEN", quant à la MALÉDICTION prononcée sur Satan et
toutes ses armées ténébreuses dans le jardin d’Éden. Ceux qui connaissent, par
expérience, quelque chose de ce que représentent les attaques des puissances
des ténèbres, ont en leurs mains une arme puissante dont ils peuvent faire
usage contre elles. Tout en demeurant à l’abri du sang de Golgotha, qu’ils
déclarent à l’ennemi : "Tu es sous la malédiction de Dieu. Car IL EST ÉCRIT : TU SERAS MAUDIT". Déjà paraît à l’horizon l’accomplissement
de cette parole ! L’heure approche où le prince des ténèbres, "le
grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit
toute la terre" (Apocalypse 12 :9) sera jeté dans l’abîme !
Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une arme
infaillible qui nous assure la victoire et la délivrance ! Cette arme,
grâces soient rendues à Dieu, est à notre disposition dans l Évangile. Là nous
trouvons l’assurance que la Croix du Calvaire nous affranchit de toute
malédiction. En saisissant nous-mêmes cette délivrance, nous pouvons ensuite
proclamer aux puissances des ténèbres qui déjà sont sous les pieds de notre
Seigneur glorifié (Ephésiens 1 :20-22 ; 1 Corinthiens 15 :27) :
"Au nom de Jésus, je dis Amen à la malédiction que Dieu a prononcée sur
vous, retirez-vous de moi !"
Serviteurs de Dieu, tenez ferme à votre poste, au
fort de la bataille, revêtus de toute l’armure de Dieu, fortifiés par la
puissance de Son Esprit et sachez faire usage de la vérité révélée dans la
Bible. Emparez-vous des armes de guerre qui ont été forgées pour que vous
remportiez la victoire par leur moyen. Elles sont à votre disposition dans
l’arsenal de la Parole de Dieu afin que par elles, "vous combattiez le bon
combat" (1 Timothée 1 :18). Que, par le moyen des Saintes Écritures inspirées
de Dieu, vous deveniez "accomplis et propres à toute bonne œuvre" (2
Timothée 3 :16-17).
Loué soit le Seigneur pour Golgotha ! Christ
nous a sauvés ! Oui, "Christ nous a rachetés de la malédiction de
la loi, ayant été fait malédiction pour nous" ! (Galates 3 :13).
"Grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné
la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ" (1 Corinthiens 15 :57).
"Ils l’ont vaincu à cause du Sang de
l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage et ils n’ont pas aimé leur
vie jusqu’à craindre la mort" (Apocalypse 12 :11).
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