Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La
forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés
pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour et bienvenue dans notre vingt cinquième leçon sur cette merveilleuse épître aux Romains.
Prions:Père, nous sommes reconnaissants de pouvoir à nouveau ouvrir Ta merveilleuse Parole. Nous prions que Tu tournes nos yeux vers Christ afin que nous Le voyions. Merci pour chaque partie de Ta parole et merci tout spécialement pour Romains que nous étudions.
Nous sommes arrivés assez loin dans Romains, mais laissez-moi tout de même vous redonner ce qu'il y a au cœur de la section que nous sommes en train de parcourir avant de reprendre là où nous nous sommes arrêtés. L'épître aux Romains est divisée en deux grandes sections. Les onze premiers chapitres décrivent notre Seigneur Jésus comme notre Sauveur complet. J'ai pensé pendant des années que le message des onze premiers chapitres était le salut complet. Mais il ne s'agit pas vraiment du salut complet, il s'agit du Sauveur complet qui nous fait profiter d'un salut complet. C'est un Sauveur complet qui nous donne tout ce dont nous avons besoin pour le passé, pour le moment présent, et pour toute l'éternité. Voici ce que sont les onze premiers chapitres.
Ensuite, après que Paul nous ait montré tout ce que Christ est pour nous et tout ce qu'Il est en nous, il nous invite, dans le reste du livre des chapitres 12 à 16, à le croire. Il nous invite à nous approprier tout ce que Christ est dans les onze premiers chapitres. Il nous invite à nous reposer dans tout ce qu'il nous a dit au sujet d'un complet Sauveur. Si nous croyons vraiment les onze premiers chapitres, par une simple foi d'enfant, alors nous expérimenterons dans notre vie tout ce dont il parle dans les chapitres 12 à 16. Les onze premiers chapitres décrivent un Sauveur complet, et les cinq derniers chapitres décrivent ce qu'est un chrétien complet qui s'attache à un Sauveur complet.
La chose qui rend ces cinq derniers chapitres si puissants est qu'ils sont très pratiques. Ces chapitres sont très clairement terre à terre. Bien qu'il y ait de nombreuses choses qui soient passées en revue dans ces chapitres, il y a pourtant une idée clé. Ces cinq chapitres peuvent être résumés en un seul mot, RELATION. Voilà le résultat de notre union avec Christ. C'est d'abord la relation verticale avec Christ qui est mise en avant, et ensuite toutes les relations horizontales que l'on peut rencontrer dans la vie. Laissez-moi à nouveau vous donner le plan que nous suivons:
• Versets 12:1-2: La relation fondamentale, il s'agit d'une relation avec Dieu Lui-même, d'une relation avec le Seigneur.
Bonjour et bienvenue dans notre vingt cinquième leçon sur cette merveilleuse épître aux Romains.
Prions:Père, nous sommes reconnaissants de pouvoir à nouveau ouvrir Ta merveilleuse Parole. Nous prions que Tu tournes nos yeux vers Christ afin que nous Le voyions. Merci pour chaque partie de Ta parole et merci tout spécialement pour Romains que nous étudions.
CHRIST UN SAUVEUR COMPLET POUR UN CHRÉTIEN COMPLET
Nous sommes arrivés assez loin dans Romains, mais laissez-moi tout de même vous redonner ce qu'il y a au cœur de la section que nous sommes en train de parcourir avant de reprendre là où nous nous sommes arrêtés. L'épître aux Romains est divisée en deux grandes sections. Les onze premiers chapitres décrivent notre Seigneur Jésus comme notre Sauveur complet. J'ai pensé pendant des années que le message des onze premiers chapitres était le salut complet. Mais il ne s'agit pas vraiment du salut complet, il s'agit du Sauveur complet qui nous fait profiter d'un salut complet. C'est un Sauveur complet qui nous donne tout ce dont nous avons besoin pour le passé, pour le moment présent, et pour toute l'éternité. Voici ce que sont les onze premiers chapitres.
Ensuite, après que Paul nous ait montré tout ce que Christ est pour nous et tout ce qu'Il est en nous, il nous invite, dans le reste du livre des chapitres 12 à 16, à le croire. Il nous invite à nous approprier tout ce que Christ est dans les onze premiers chapitres. Il nous invite à nous reposer dans tout ce qu'il nous a dit au sujet d'un complet Sauveur. Si nous croyons vraiment les onze premiers chapitres, par une simple foi d'enfant, alors nous expérimenterons dans notre vie tout ce dont il parle dans les chapitres 12 à 16. Les onze premiers chapitres décrivent un Sauveur complet, et les cinq derniers chapitres décrivent ce qu'est un chrétien complet qui s'attache à un Sauveur complet.
La chose qui rend ces cinq derniers chapitres si puissants est qu'ils sont très pratiques. Ces chapitres sont très clairement terre à terre. Bien qu'il y ait de nombreuses choses qui soient passées en revue dans ces chapitres, il y a pourtant une idée clé. Ces cinq chapitres peuvent être résumés en un seul mot, RELATION. Voilà le résultat de notre union avec Christ. C'est d'abord la relation verticale avec Christ qui est mise en avant, et ensuite toutes les relations horizontales que l'on peut rencontrer dans la vie. Laissez-moi à nouveau vous donner le plan que nous suivons:
• Versets 12:1-2: La relation fondamentale, il s'agit d'une relation avec Dieu Lui-même, d'une relation avec le Seigneur.
• Versets 12:3-21: Les relations avec les autres chrétiens.
• Versets 13:1-7: Les relations avec les autorités humaines, illustrées par le gouvernement civil.
• Versets 13:8-14: Les relations avec notre prochain.
• Versets 13:14-15:13: Les relations avec notre frère plus faible.
• Versets 15:14-29: Les relations avec le monde entier.
• Versets 15:30-16:27: Résumé de tout le message de Romains
• Versets 15:30-16:27: Résumé de tout le message de Romains
Relisons à nouveau la relation fondamentale que l'on trouve dans les versets 12:1-2:
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir
vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera
de votre part un culte spirituel. Ne vous conformez pas au siècle
présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence,
afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon,
agréable et parfait. » Les compassions de Dieu correspondent aux onze
premiers chapitres. Vous voyez, Paul commence en disant: « Vous devez
être en règle avec Dieu. » Et c'est à partir de cela qu'il peut parler
de nos relations avec les autres chrétiens et avec la société et ainsi
de suite. Mais tout commence ici. Nous trouvons ici le message de ces
cinq derniers chapitres. Si nous sommes en règle avec Dieu, nous sommes
en règle dans tous les autres domaines. Si nous ne sommes pas en règle
avec Dieu, nous serons dans l'erreur partout ailleurs. Il n'est pas
possible d'être en règle au niveau terrestre si nous ne sommes pas en
règle avec Dieu. A travers tous ces chapitres, Paul désire nous ramener à
notre connaissance du Seigneur, à notre union avec Lui, à notre
relation avec Dieu.
Vous voyez, la relation avec Dieu est la garantie, l'unique espoir d'avoir des relations correctes avec nos semblables. Tous les problèmes que nous avons sur terre les uns avec les autres, tous les problèmes dans nos relations humaines, viennent d'un problème que nous avons dans notre relation avec Dieu. Si je lutte dans ma famille, si je lutte dans l'église, si je lutte dans la société, c'est parce que j'ai un problème avec le Seigneur. C'est pour cela que Paul commence avec cette grande fondation. Si je suis en règle avec Dieu alors je serai en règle avec ma femme, avec mes enfants, avec mes parents, avec les autres chrétiens, avec la société. Mais si je ne suis pas en règle avec Dieu alors j'aurai des difficultés dans toutes ces relations de la vie.
Essayer de gérer les problèmes de façon horizontale, comme par exemple les problèmes familiaux, les problèmes dans l'église sans s'occuper d'abord de la relation avec le Seigneur se résume à faire un travail superficiel. Cela ne permet pas d'aller au fond et au coeur des problèmes. C'est une des choses que Dieu fait, et ici tout spécialement l'apôtre Paul. On voit ici qu'Il s'en prend directement à la racine. Dieu ne nous laissera pas marcher dans l'irréalité, mais Il nous rappellera toujours à nouveau à notre union avec Lui.
De la même manière que ma relation avec Dieu est mon espoir pour avoir de bonnes relations dans les autres domaines, de l'autre côté, toutes les relations humaines deviennent le test de ma relation avec Dieu. Elles sont la preuve, l'évidence et la manifestation que ma relation avec Dieu est réelle. Il est si facile de dire: « Je suis en règle avec Dieu. Je regarde au Seigneur. Je me repose dans le Seigneur. » Mais malheureusement cela peut n'être que des mots. Comment Dieu va-t-Il prouver la réalité de ma relation avec Lui? C'est à travers les autres relations. En lien avec cela, j'aime 1 Jean 1:6: « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. » Il est si facile de dire: « Nous sommes en communion avec lui », mais Dieu s'attend à ce que je sois réel. Comment est-ce que je vis avec les autres chrétiens? Comment est-ce que je gère la soumission que je dois aux autorités déléguées? Est-ce que je vis dans le renoncement à moi-même pour le bien des autres? Tout cela est le test de ma relation avec Dieu. Vous verrez, alors que nous avancerons, de quelle façon Dieu veut toujours à nouveau nous ramener à cette fondation.
Très bien, reprenons où nous nous sommes arrêtés. Pour l'instant nous avons considéré deux résultats ou sous-produits de notre relation avec Dieu. Le premier se trouve dans les versets 12:3-21, et c'est que si je suis correctement relié à Dieu, je serai correctement relié avec mon frère chrétien. Nous avons déjà parlé de cela et l'idée est qu'en tant que membres d'un même Corps, nous vivons selon une même vie, la Sienne, et par une volonté commune, la Sienne. Lorsque nous sommes venus au Seigneur, nous Lui avons soumis notre volonté et notre vie afin d'avoir Sa vie et Sa volonté. Nous sommes tous soumis à une Tête commune. La dernière fois, nous avons vu dans les versets 13:1-7, les relations du chrétien avec toutes les autorités déléguées.
Cela nous amène aux relations avec notre prochain. Lisons les versets 13:8-14: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements: Tu ne commettras point d'adultère, tu ne commettras point de meurtre, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi. Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. »
Considérons d'abord la première partie de cette section, les versets 13:8-10 qui donnent l'enseignement principal de ce passage. Laissez-moi vous dire un mot au sujet du verset 13:8. Paul commence en disant: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres. » Je me rappelle que lorsque j'étais à l'école biblique de Chicago, nous avions un professeur qui aimait ce verset: « Ne devez rien à personne. » Les étudiants entendaient souvent parler de ce verset. Il utilisait ce verset pour montrer que les chrétiens ne devaient jamais avoir de dettes. Dans nos notes était écrit: « Les croyants doivent payer comptant. » Il disait que les chrétiens ne devaient utiliser que de l'argent liquide et ne pas utiliser ce qu'il appelait de l'argent en plastique c'est-à-dire les cartes de crédits. Il disait que ce serait un mauvais témoignage si le Seigneur Jésus revenait pour nous prendre et que nous devions encore de l'argent à quelqu'un. Est-ce que ce passage enseigne cela? Je suis sûr que dans nos sociétés, où le crédit est rendu facile, de nombreuses personnes se sont terriblement endettées et ont déshonoré le nom du Seigneur à cause de leur irresponsabilité en matière d'argent. Cela ne fait aucun doute. Beaucoup ont contracté des dettes et vivent au-dessus de leurs moyens, généralement par amour pour Mamon, pour le matérialisme. Et je suis sûr que dans ces cas, ils ont violé la pensée du Seigneur.
J'aimerais vous faire remarquer que le verset 13:8 ne termine pas avec « à personne », mais il continue avec « si ce n'est de vous aimer les uns les autres. » Vous ne pouvez pas laisser cela de côté, cela fait partie du verset. Imaginons que j'aille chez mon voisin, et que je lui demande: « Est-ce que je peux vous emprunter un millier de dollars? Je vous promets de vous le rendre d'ici un mois. » Est-ce que c'est mauvais? Est-ce que c'est un péché? Très bien, imaginons qu'après cinq mois, je n'ai pas rendu ces mille dollars. Est-ce que c'est mauvais? Oui, car plus je repousse le moment où je vais payer ma dette, plus je viole le principe de l'amour. Le verset dit: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres. » Si je ne rembourse pas en temps et en heure, je viole le principe de l'amour. Je ne pense donc pas que ce soit mauvais tant que je ne viole pas le principe de l'amour. Si j'utilise un crédit pour payer ma facture et que je m'engage à rembourser sur plusieurs mois, l'amour n'est pas violé. Il n'y a aucun problème avec cela. Je ne pense pas que le Saint-Esprit parle ici d'emprunt ou de cartes de crédit. Mais je pense que ne pas rembourser viole clairement le principe de l'amour.
Le point que souligne ce passage n'est pas ne pas faire d'emprunt ou ne pas contracter une dette. En fait si vous regardez bien à nouveau ces trois versets, je pense que le point de ce passage est l'opposé de cela. Ce que ce passage enseigne est que les chrétiens ont une dette impossible à payer, une dette que nous devons constamment à notre prochain. C'est une dette que nous ne pourrons jamais payer, peu importe combien nous rembourserons. C'est une dette qui est si énorme qu'elle ne peut même pas être réduite. Quelle est cette dette que nous devons à notre prochain? Regardez à nouveau le verset 13:8: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi. » Voilà qu'elle est notre dette. C'est la dette de l'amour. Celui qui aime son prochain a accompli la loi. Le verset 13:9 dit: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le verset 13:10 dit: « L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi. »
Voyez-vous ce que Dieu fait ici? Il ne vous donne pas des milliers de choses à accomplir envers votre prochain. Il donne un seul principe. L'amour est la somme de toutes vos responsabilités envers votre prochain. C'est pour cela qu'il parle des dix commandements. Si j'aime réellement mon prochain, est-ce que je vais prendre la femme de mon prochain? Est-ce que je vais voler mon prochain? Est-ce que je vais tuer mon prochain ou convoiter ses possessions? Non, l'amour est l'accomplissement de toutes ces choses. Vous voyez, il aurait pu faire la liste de milliers de choses. Mais cela aurait été simplement des milliers de façons différentes de dire la même chose. C'est pour cela qu'il dit simplement, d'une façon qui inclut toutes les autres choses, que la dette impossible que je dois payer à mon prochain est de l'aimer. Tout ce qui est attendu de notre part envers notre prochain est contenu dans ce simple mot amour. Ceci dit, l'amour n'accomplit pas seulement toutes les autres demandes, mais si l'amour est présent, vous ne pouvez qu'accomplir toutes les autres choses. Il est absolument certain que vous accomplirez toutes les autres choses.
Ce n'est pas un accident s'il insiste sur ce mot amour. Nous avons souligné lors de notre étude du verset 12:9, qu'il a été choisi parce que c'est l'unique fruit de l'Esprit. Il n'y a pas plusieurs fruits de l'Esprit. Il n'y a qu'un seul fruit de l'Esprit et le fruit de l'Esprit est l'amour. C'est pour cela que je choisis mes mots avec précision. Je n'ai pas dit que nous avons une dette à payer. J'ai dit que nous avons une dette impossible à payer. L'amour est une dette impossible. C'est pour cela que c'est le fruit de l'Esprit. Ce n'est pas vous qui pouvez payer cela. Ce n'est pas moi qui peut la payer. Seul Dieu peut la payer. C'est le fruit de l'Esprit de Dieu. La seule chose que nous devons à notre prochain, l'unique chose, la seule responsabilité que nous avons envers notre prochain, nous ne l'avons pas naturellement. La seule chose que Dieu demande de moi n'est pas en moi, et la seule chose que Dieu demande de vous n'est pas en vous. Ce qu'Il fait ici, c'est ce qu'Il a fait depuis le début. Il veut nous pousser à nouveau vers le Seigneur. Il fait cela parce que tout découle de votre relation avec Dieu. Si nous ne sommes pas en règle avec Lui, nous ne pouvons pas payer la dette que nous devons à notre prochain.
Regardons maintenant comment Paul illustre cela. Considérons les versets 13:11-14, Paul nous donne là une petite histoire. C'est une parabole qui parle de se lever le matin après une longue nuit de sommeil, et ensuite de s'habiller pour faire face au public sans en éprouver aucune honte. Ne perdez pas de vue la simplicité de cette parabole en vous perdant dans les images utilisées. Par exemple que représente la nuit qui est avancée? Lorsque je regarde dans mes commentaires, j'y trouve tant d'idées différentes. L'un dit que la nuit est: « une époque de persécution. » Il dit qu'ils passaient par une terrible persécution à ce moment donné. Un autre dit: « Non la nuit représente la vie. » Il dit que cela représente la vie qui est courte et pleine de peines. Un autre dit: « Non, il parle du retour du Seigneur et la nuit correspond à l'obscurité à cause de l'absence de Christ. La nuit, c'est être ici alors qu'Il n'est pas là. » Un autre dit: « La nuit correspond à l'ignorance. » Un autre dit: « La nuit c'est le péché et toutes les œuvres de la chair. » Ensuite il regarde l'autre côté, à la lumière et au jour et il dit que cela correspond au « Jour de la délivrance », au « Jour de l'apparition de Christ » ou au « Jour de l’Éternité, le commencement du temps sans fin » ou « c'est la connaissance de Dieu », et ainsi de suite.
Lorsque vous lisez cela, vous pouvez vous demander de quoi est-il en train de parler? Vous voyez, vous n'avez pas besoin de savoir de quoi il s'agit pour en saisir le principe. C'est tout cela à la fois, parce que le principe est assez large pour englober tout cela. Nous devons juste le limiter à son contexte. Quel est le contexte? Le contexte est que nous avons une dette incroyable envers notre prochain. Nous devons de l'amour à notre prochain, mais nous ne pouvons pas la payer, sur un plan naturel, ce n'est en aucun d'entre nous. Le Saint Esprit est en train de dire à travers Paul, qu'il est temps de se réveiller, il y a une dette à payer. Il est temps de se réveiller, il y a du travail à faire. Il est temps de se réveiller, de s'habiller et de travailler en plein jour.
Quels sont les habits mis de côté dans cette petite parabole? Ce sont les oeuvres des ténèbres, les mauvais comportements et les convoitises de la chair. Vous voyez, ce sont les habits de la nuit, et ils doivent être enlevés. Et qu'est-ce qui doit être revêtu? Avant de quitter la maison et aller dans la rue, vous vous habilliez. Qu'est-ce qui doit être revêtu?
• Verset 12:11: « Revêtons les armes de la lumière. »
• Verset 12:13: « Revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ. »
Vous voyez, la relation avec Dieu est la garantie, l'unique espoir d'avoir des relations correctes avec nos semblables. Tous les problèmes que nous avons sur terre les uns avec les autres, tous les problèmes dans nos relations humaines, viennent d'un problème que nous avons dans notre relation avec Dieu. Si je lutte dans ma famille, si je lutte dans l'église, si je lutte dans la société, c'est parce que j'ai un problème avec le Seigneur. C'est pour cela que Paul commence avec cette grande fondation. Si je suis en règle avec Dieu alors je serai en règle avec ma femme, avec mes enfants, avec mes parents, avec les autres chrétiens, avec la société. Mais si je ne suis pas en règle avec Dieu alors j'aurai des difficultés dans toutes ces relations de la vie.
S'OCCUPER DU PROBLÈME A SA RACINE
Essayer de gérer les problèmes de façon horizontale, comme par exemple les problèmes familiaux, les problèmes dans l'église sans s'occuper d'abord de la relation avec le Seigneur se résume à faire un travail superficiel. Cela ne permet pas d'aller au fond et au coeur des problèmes. C'est une des choses que Dieu fait, et ici tout spécialement l'apôtre Paul. On voit ici qu'Il s'en prend directement à la racine. Dieu ne nous laissera pas marcher dans l'irréalité, mais Il nous rappellera toujours à nouveau à notre union avec Lui.
De la même manière que ma relation avec Dieu est mon espoir pour avoir de bonnes relations dans les autres domaines, de l'autre côté, toutes les relations humaines deviennent le test de ma relation avec Dieu. Elles sont la preuve, l'évidence et la manifestation que ma relation avec Dieu est réelle. Il est si facile de dire: « Je suis en règle avec Dieu. Je regarde au Seigneur. Je me repose dans le Seigneur. » Mais malheureusement cela peut n'être que des mots. Comment Dieu va-t-Il prouver la réalité de ma relation avec Lui? C'est à travers les autres relations. En lien avec cela, j'aime 1 Jean 1:6: « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. » Il est si facile de dire: « Nous sommes en communion avec lui », mais Dieu s'attend à ce que je sois réel. Comment est-ce que je vis avec les autres chrétiens? Comment est-ce que je gère la soumission que je dois aux autorités déléguées? Est-ce que je vis dans le renoncement à moi-même pour le bien des autres? Tout cela est le test de ma relation avec Dieu. Vous verrez, alors que nous avancerons, de quelle façon Dieu veut toujours à nouveau nous ramener à cette fondation.
Très bien, reprenons où nous nous sommes arrêtés. Pour l'instant nous avons considéré deux résultats ou sous-produits de notre relation avec Dieu. Le premier se trouve dans les versets 12:3-21, et c'est que si je suis correctement relié à Dieu, je serai correctement relié avec mon frère chrétien. Nous avons déjà parlé de cela et l'idée est qu'en tant que membres d'un même Corps, nous vivons selon une même vie, la Sienne, et par une volonté commune, la Sienne. Lorsque nous sommes venus au Seigneur, nous Lui avons soumis notre volonté et notre vie afin d'avoir Sa vie et Sa volonté. Nous sommes tous soumis à une Tête commune. La dernière fois, nous avons vu dans les versets 13:1-7, les relations du chrétien avec toutes les autorités déléguées.
Cela nous amène aux relations avec notre prochain. Lisons les versets 13:8-14: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements: Tu ne commettras point d'adultère, tu ne commettras point de meurtre, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi. Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. »
L'AMOUR EST MA DETTE ENVERS MON PROCHAIN
Considérons d'abord la première partie de cette section, les versets 13:8-10 qui donnent l'enseignement principal de ce passage. Laissez-moi vous dire un mot au sujet du verset 13:8. Paul commence en disant: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres. » Je me rappelle que lorsque j'étais à l'école biblique de Chicago, nous avions un professeur qui aimait ce verset: « Ne devez rien à personne. » Les étudiants entendaient souvent parler de ce verset. Il utilisait ce verset pour montrer que les chrétiens ne devaient jamais avoir de dettes. Dans nos notes était écrit: « Les croyants doivent payer comptant. » Il disait que les chrétiens ne devaient utiliser que de l'argent liquide et ne pas utiliser ce qu'il appelait de l'argent en plastique c'est-à-dire les cartes de crédits. Il disait que ce serait un mauvais témoignage si le Seigneur Jésus revenait pour nous prendre et que nous devions encore de l'argent à quelqu'un. Est-ce que ce passage enseigne cela? Je suis sûr que dans nos sociétés, où le crédit est rendu facile, de nombreuses personnes se sont terriblement endettées et ont déshonoré le nom du Seigneur à cause de leur irresponsabilité en matière d'argent. Cela ne fait aucun doute. Beaucoup ont contracté des dettes et vivent au-dessus de leurs moyens, généralement par amour pour Mamon, pour le matérialisme. Et je suis sûr que dans ces cas, ils ont violé la pensée du Seigneur.
J'aimerais vous faire remarquer que le verset 13:8 ne termine pas avec « à personne », mais il continue avec « si ce n'est de vous aimer les uns les autres. » Vous ne pouvez pas laisser cela de côté, cela fait partie du verset. Imaginons que j'aille chez mon voisin, et que je lui demande: « Est-ce que je peux vous emprunter un millier de dollars? Je vous promets de vous le rendre d'ici un mois. » Est-ce que c'est mauvais? Est-ce que c'est un péché? Très bien, imaginons qu'après cinq mois, je n'ai pas rendu ces mille dollars. Est-ce que c'est mauvais? Oui, car plus je repousse le moment où je vais payer ma dette, plus je viole le principe de l'amour. Le verset dit: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres. » Si je ne rembourse pas en temps et en heure, je viole le principe de l'amour. Je ne pense donc pas que ce soit mauvais tant que je ne viole pas le principe de l'amour. Si j'utilise un crédit pour payer ma facture et que je m'engage à rembourser sur plusieurs mois, l'amour n'est pas violé. Il n'y a aucun problème avec cela. Je ne pense pas que le Saint-Esprit parle ici d'emprunt ou de cartes de crédit. Mais je pense que ne pas rembourser viole clairement le principe de l'amour.
Le point que souligne ce passage n'est pas ne pas faire d'emprunt ou ne pas contracter une dette. En fait si vous regardez bien à nouveau ces trois versets, je pense que le point de ce passage est l'opposé de cela. Ce que ce passage enseigne est que les chrétiens ont une dette impossible à payer, une dette que nous devons constamment à notre prochain. C'est une dette que nous ne pourrons jamais payer, peu importe combien nous rembourserons. C'est une dette qui est si énorme qu'elle ne peut même pas être réduite. Quelle est cette dette que nous devons à notre prochain? Regardez à nouveau le verset 13:8: « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi. » Voilà qu'elle est notre dette. C'est la dette de l'amour. Celui qui aime son prochain a accompli la loi. Le verset 13:9 dit: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le verset 13:10 dit: « L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi. »
L'AMOUR EST LA SOMME DE TOUTES MES RESPONSABILITÉS
Voyez-vous ce que Dieu fait ici? Il ne vous donne pas des milliers de choses à accomplir envers votre prochain. Il donne un seul principe. L'amour est la somme de toutes vos responsabilités envers votre prochain. C'est pour cela qu'il parle des dix commandements. Si j'aime réellement mon prochain, est-ce que je vais prendre la femme de mon prochain? Est-ce que je vais voler mon prochain? Est-ce que je vais tuer mon prochain ou convoiter ses possessions? Non, l'amour est l'accomplissement de toutes ces choses. Vous voyez, il aurait pu faire la liste de milliers de choses. Mais cela aurait été simplement des milliers de façons différentes de dire la même chose. C'est pour cela qu'il dit simplement, d'une façon qui inclut toutes les autres choses, que la dette impossible que je dois payer à mon prochain est de l'aimer. Tout ce qui est attendu de notre part envers notre prochain est contenu dans ce simple mot amour. Ceci dit, l'amour n'accomplit pas seulement toutes les autres demandes, mais si l'amour est présent, vous ne pouvez qu'accomplir toutes les autres choses. Il est absolument certain que vous accomplirez toutes les autres choses.
Ce n'est pas un accident s'il insiste sur ce mot amour. Nous avons souligné lors de notre étude du verset 12:9, qu'il a été choisi parce que c'est l'unique fruit de l'Esprit. Il n'y a pas plusieurs fruits de l'Esprit. Il n'y a qu'un seul fruit de l'Esprit et le fruit de l'Esprit est l'amour. C'est pour cela que je choisis mes mots avec précision. Je n'ai pas dit que nous avons une dette à payer. J'ai dit que nous avons une dette impossible à payer. L'amour est une dette impossible. C'est pour cela que c'est le fruit de l'Esprit. Ce n'est pas vous qui pouvez payer cela. Ce n'est pas moi qui peut la payer. Seul Dieu peut la payer. C'est le fruit de l'Esprit de Dieu. La seule chose que nous devons à notre prochain, l'unique chose, la seule responsabilité que nous avons envers notre prochain, nous ne l'avons pas naturellement. La seule chose que Dieu demande de moi n'est pas en moi, et la seule chose que Dieu demande de vous n'est pas en vous. Ce qu'Il fait ici, c'est ce qu'Il a fait depuis le début. Il veut nous pousser à nouveau vers le Seigneur. Il fait cela parce que tout découle de votre relation avec Dieu. Si nous ne sommes pas en règle avec Lui, nous ne pouvons pas payer la dette que nous devons à notre prochain.
SE DÉVÊTIR ET REVÊTIR CHRIST
Regardons maintenant comment Paul illustre cela. Considérons les versets 13:11-14, Paul nous donne là une petite histoire. C'est une parabole qui parle de se lever le matin après une longue nuit de sommeil, et ensuite de s'habiller pour faire face au public sans en éprouver aucune honte. Ne perdez pas de vue la simplicité de cette parabole en vous perdant dans les images utilisées. Par exemple que représente la nuit qui est avancée? Lorsque je regarde dans mes commentaires, j'y trouve tant d'idées différentes. L'un dit que la nuit est: « une époque de persécution. » Il dit qu'ils passaient par une terrible persécution à ce moment donné. Un autre dit: « Non la nuit représente la vie. » Il dit que cela représente la vie qui est courte et pleine de peines. Un autre dit: « Non, il parle du retour du Seigneur et la nuit correspond à l'obscurité à cause de l'absence de Christ. La nuit, c'est être ici alors qu'Il n'est pas là. » Un autre dit: « La nuit correspond à l'ignorance. » Un autre dit: « La nuit c'est le péché et toutes les œuvres de la chair. » Ensuite il regarde l'autre côté, à la lumière et au jour et il dit que cela correspond au « Jour de la délivrance », au « Jour de l'apparition de Christ » ou au « Jour de l’Éternité, le commencement du temps sans fin » ou « c'est la connaissance de Dieu », et ainsi de suite.
Lorsque vous lisez cela, vous pouvez vous demander de quoi est-il en train de parler? Vous voyez, vous n'avez pas besoin de savoir de quoi il s'agit pour en saisir le principe. C'est tout cela à la fois, parce que le principe est assez large pour englober tout cela. Nous devons juste le limiter à son contexte. Quel est le contexte? Le contexte est que nous avons une dette incroyable envers notre prochain. Nous devons de l'amour à notre prochain, mais nous ne pouvons pas la payer, sur un plan naturel, ce n'est en aucun d'entre nous. Le Saint Esprit est en train de dire à travers Paul, qu'il est temps de se réveiller, il y a une dette à payer. Il est temps de se réveiller, il y a du travail à faire. Il est temps de se réveiller, de s'habiller et de travailler en plein jour.
Quels sont les habits mis de côté dans cette petite parabole? Ce sont les oeuvres des ténèbres, les mauvais comportements et les convoitises de la chair. Vous voyez, ce sont les habits de la nuit, et ils doivent être enlevés. Et qu'est-ce qui doit être revêtu? Avant de quitter la maison et aller dans la rue, vous vous habilliez. Qu'est-ce qui doit être revêtu?
• Verset 12:11: « Revêtons les armes de la lumière. »
• Verset 12:13: « Revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ. »
N'est-ce
pas un passage très visuel? Je suis sûr que lorsque l'apôtre Paul a
écrit cela, sous la conduite de l'Esprit, il pensait au soldat romain
vêtu de ses habits militaires. Lorsque le soldat romain mettait ses
vêtements, c'est comme s'il revêtait Rome. Parce son armure était Rome,
elle représentait Rome et tous les insignes de Rome étaient sur son
armure. Les ailes de l'aigle étaient sur son casque. Lorsqu'il mettait
le casque sur sa tête, il mettait Rome sur Lui. L'épée de Rome était sur
sa cuirasse. Et sur le bouclier il y avait une torche. C'est Rome qu'il
mettait lorsque revêtait son armure. De la même manière, il est demandé
au chrétien de se revêtir de l'armure de la lumière, il doit revêtir le
Seigneur Jésus Christ.
Paul dit la même chose en Galates 3:27: « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » Je pense que vous devez connaître l'armure du chrétien décrite en Éphésiens 6. Vous savez, j'ai mal saisi l'image de l'armure chrétienne pendant des années. Je pensais qu'il s'agissait des six pièces de l'armure. Et j'ai donc étudié les six pièces de l'armure romaine pour voir ce qu'était le bouclier, l'épée, la ceinture, la cuirasse, les sandales et le casque. Mais en étudiant tout cela, j'ai raté le point que Paul souligne en Éphésiens 6. Il ne dit pas que l'armure fait six ou dix parties. Non l'armure est une, et en Éphésiens 6:10-11 il dit: « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez- vous de toute l'armure de Dieu. » Voyez-vous sur quoi est mis l'accent? Il ne dit pas que Dieu est le propriétaire de l'armure, et que vous devez la prendre. Il dit: revêtez-vous de « l'armure DE Dieu. » Dieu est votre armure. Voilà l'idée, soyez forts en Dieu, Dieu est tout. Alors que Paul observait le soldat romain dans son armure, il s'est dit que ce soldat romain dans son armure ressemble au chrétien dans son Dieu. Le chrétien est revêtu de Dieu, il vit et bouge en Dieu.
Encore une fois le Saint-Esprit nous presse de retourner vers le Seigneur, à la fondation qu'est notre relation avec Lui. C'est comme s'Il disait: « Combien de temps faudra t-il pour que vous compreniez que ce que Je demande de vous n'est pas en vous? Combien de temps allez-vous dormir? Combien de temps ne serez-vous pas conscients de cela? Combien de temps faudra-t-il avant que vous ne vous réveilliez et que vous compreniez que vous devez être revêtus de Christ pour pouvoir payer votre dette à votre prochain? » Vous voyez, Dieu ne va pas nous envoyer nus dans le monde. Il ne va pas nous envoyer dans le monde sans puissance. Dieu nous a donné un commandement. Et Il dit qu'il va nous vêtir afin que nous puissions réaliser ce commandement. Il nous a vêtus de Son propre Fils, avec le Seigneur Jésus Christ. C'est en Lui qu'est la Vie, pas en nous. Ce n'est que dans le Seigneur que nous pouvons commencer à payer cette dette. C'est pour cela que lorsque nous sommes correctement reliés à Lui, il y a un fruit qui mûrit et qui est l'amour.
Je pense qu'il dit au moins deux choses à travers cette parabole. Premièrement il dit qu'il est temps de se réveiller et qu'il faut revêtir Jésus-Christ. Réalisez-vous qu'il y a des milliers de chrétiens qui n'ont jamais entendu, qui n'ont jamais compris qu'ils n'ont pas ce qu'il faut pour aimer leur prochain? C'est incroyable, il y a des chrétiens qui connaissent le Seigneur, mais ils n'ont pas appris cette vérité de base. Réalisez-vous que de façon naturelle, je désire vivre pour moi-même? De façon naturelle, je m'aime moi. Et est-ce que vous réalisez que de façon naturelle, je désire pécher, et je ne désire pas faire la volonté de Dieu? Je ne désire pas faire la volonté de Dieu. Et vous non plus, vous ne désirez pas faire la volonté de Dieu. Cela n'est pas en vous. C'est le contraire qui est en vous. Vous êtes fiers d'aller contre la volonté de Dieu, et si Dieu ne vous attire pas, vous ne viendrez jamais. La chair nous pousse dans l'autre sens.
Je ne comprends pas pourquoi il faut des années et des années à certains pour se réveiller alors que d'autres semblent se réveiller au moment même où ils sont sauvés. Certains mettent leur confiance dans le Seigneur et au même moment ils apprennent qu'il ne s'agit plus de leur vie mais de La sienne. Il a fallu une crise dans ma vie pour que je comprenne cela. C'est en 1958 que j'ai entendu et compris l’Évangile. C'est à ce moment que le Seigneur m'a accepté comme son fils personnel. En 1958, j'ai appris que Christ était mon Sauveur, et que je n'irai pas en enfer lorsque je mourrai. Mais il a fallu encore sept autres années avant que je ne voie que mon Sauveur était également ma vie. Je ne le savais pas, et personne ne me l'avait dit, ou tout du moins, je ne l'avais pas entendu et compris. Cela n'arrivera pas toujours sous la forme d'une crise. Je ne dis pas que vous devez avoir quelque chose qui ressemble à une « seconde expérience. » Mais je veux dire que dans certains cas, il faut en passer par-là. Pendant ces sept années, je ne savais pas que je n'avais pas ce qu'il fallait pour vivre pour le Seigneur. Une fois sauvé, j'ai pensé que je pouvais être son grand serviteur, que j'avais tout ce qu'il me fallait et que je n'avais qu'à sortir pour Le servir. Mais j'ai travaillé jusqu'à l'épuisement et même la mort. A un moment donné, alors que j'étais totalement exténué, je pensais que le Seigneur allait me faire monter au ciel, pour m'accueillir et me dire: « Bienvenue, bon et fidèle serviteur. Bienvenue au ciel! »
Je ne savais pas que l'amour était un fruit. Je croyais que c'était une œuvre, et par conséquent j'essayais de le produire. Parce que Dieu dit qu'il faut le faire. Par conséquent j'ai essayé d'aimer. Je pensais que si j'essayais très fort d'être patient, d'être gentil, de pardonner, d'être compréhensif et ainsi de suite, j'y arriverai. J'ai essayé de pratiquer toutes les formes religieuses. Je voulais être certain que je mémorisais les bons versets, que je me levais aux bons moments, que j'étudiais et m'engageais dans les bonnes choses. Les gens disaient que c'est de cela dont j'avais besoin. Mais mon cœur me disait le contraire. Mon coeur me disait que c'était stérile et que ce n'était pas la bonne façon de faire. Finalement en 1965, le Seigneur a amené un homme dans ma vie appelé Franck Sells. Et même s'il n'a pas utilisé ces mots, voici ce qu'il a dit: « Est-ce que tu vas te réveiller et t'habiller? » Voilà ce qu'il m'a dit et c'est l'idée qu'il y a derrière ce texte. Il s'agit de se réveiller et de se revêtir du Seigneur Jésus-Christ. Il ne peut pas y avoir de fruit sans union avec l'Esprit de Dieu, le Saint-Esprit de Dieu. Je ne peux pas être en règle avec mon voisin si je ne suis pas en règle avec Dieu. Paul nous ramène encore une fois à Christ.
Voici la deuxième chose qu'il dit dans cette parabole. Non seulement il est temps de se réveiller et de revêtir Christ, mais il dit encore autre chose qui est tout aussi précieux. Il dit: « Revêtir Christ est aussi simple que se lever et s'habiller. » Peut-être que vous direz: « La vie chrétienne est si difficile pour moi. J'ai tant lu et j'ai tant entendu mais je ne n'y arrive pas. Les gens qui appellent cela la vie profonde ont raison, c'est trop profond pour moi. Je ne pourrai jamais entrer dans cette vie plus profonde. » Mais moi je dis que c'est aussi simple que se lever et s'habiller le matin, vous le faites chaque matin donc je sais que c'est possible. Voilà à quel point il est facile de vivre la vie impossible. Comment puis-je aimer mon voisin? Comment puis-je porter ce fruit de l'Esprit? La réponse est par Christ, vous ne pouvez pas le faire vous-mêmes. Vous ne pouvez pas le faire par votre propre énergie, vous ne pouvez pas générer cela.
Réalisez-vous qu'aimer votre prochain n'est pas le problème? Le seul problème est votre relation avec Dieu. Si vous vous soumettez au Seigneur, alors cet amour pourra couler à travers vous. J'ai tellement essayé de travailler pour créer du fruit. J'aurais vraiment fait un très mauvais arbre fruitier. Personnellement j'ai agonisé pour essayer de porter du fruit, mais je n'ai jamais vu d'arbres agonisant pour porter du fruit. Je n'ai jamais entendu un pommier serrer les dents et pousser très fort pour faire mûrir une pomme. Les arbres fruitiers n'agonisent pas pour porter du fruit. Le problème de votre vie et de ma vie n'est jamais le fruit. Réalisez-vous que le fruit est toujours le problème de Dieu. C'est toujours le problème de Dieu. Ceci dit quel est mon problème? Voici ce que dit Jean 15:4-5: « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Quel est mon problème? La réponse c'est demeurer. Voilà ma responsabilité.
Le fruit est le problème de Dieu. Tout ce qu'Il m'appelle à faire c'est de demeurer en Christ. Si je veux rembourser mon impossible dette envers mon prochain, je dois apprendre à demeurer. Frères et sœurs réveillez-vous, nous pouvons jouer avec ces choses, nous pouvons jouer à être religieux. Mais nous devons nous réveiller et revêtir Jésus-Christ afin de pouvoir rembourser notre dette, afin de demeurer en Lui pour porter du fruit. Vous n'avez pas besoin de vous engager dans toutes ces autres choses. Peut-être que vous vous dîtes: « Oh, pour pouvoir aimer mon prochain, je dois essayer de pardonner, je dois essayer d'oublier, je dois supporter sa faiblesse, tolérer son ignorance et ne pas tenir compte de sa stupidité. Je dois aller chez lui et l'inviter à dîner. » Non, ce n'est pas ce qu'il dit. Vous n'avez pas besoin de courir vers lui et l'inviter à dîner. La seule façon d'avoir du vrai fruit, et il n'y en a aucune autre, c'est de demeurer en Christ. Paul nous ramène constamment à Christ. Si nous ne demeurons pas, nous ne porterons pas de fruit. Car Jésus a dit: « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits. »
Dans l'Ancien Testament, Dieu utilise constamment des illustrations pour mettre en évidence pour Son peuple les vérités spirituelles. Par exemple Dieu a dit de ne pas ensemencer un champ avec deux espèces de semences. Ils devaient utiliser deux champs différents pour cela. Chaque fois qu'ils sortaient pour semer, Dieu leur enseignait à être séparés. Ils se rappelaient de cela chaque fois qu'ils semaient. Lorsqu'un homme se levait et allait se raser le matin, il y a un commandement qui disait: « Tu ne raseras point les coins de ta barbe. » Pourquoi Dieu a-t-Il dit cela? Les païens qui adoraient le soleil avaient l'habitude de raser les coins de leur barbe. Ils taillaient leur barbe pour que leur visage ressemble au soleil. Dieu disait simplement, ne ressemblez pas aux païens! Tous les matins, en se rasant, ils se rappelaient qu'ils n'étaient pas censés ressembler aux païens. Chaque fois qu'ils se mettaient à table, on leur rappelait la différence spirituelle entre les choses propres et les choses sales. En fait, toute leur cuisine était soumise à des règles et des ordonnances.
J'espère que Dieu inscrira en vous cette parabole des versets 13:11-14, comme Il a commencé à l'écrire dans mon propre cœur. J'espère que chaque fois que vous vous lèverez le matin, chaque fois que vous vous déshabillerez pour vous rhabiller, et que vous mettrez de nouveaux habits, j'espère que vous vous rappellerez qu'avant d'aller dans le monde, pour faire face au monde, vous avez à revêtir Christ. Vous ne penseriez pas à sortir avant de vous être habillés, vous en seriez bien embarrassés. Pourtant les chrétiens osent sortir dans le monde avant d'avoir revêtu Jésus Christ. J'espère que Dieu utilisera cela pour vous comme Il l'utilisait dans l'Ancien Testament. Lorsque vous mettez votre chemise, votre robe, vos chaussettes, vos chaussures ou votre pantalon, j'espère que Dieu vous remémorera cette parabole et que vous vous revêtirez du Seigneur Jésus-Christ. Comment puis-je payer mon énorme et impossible dette envers mon prochain? La réponse est simple. Réveillez-vous et revêtez Christ. Vous ne pouvez pas le faire par vous-mêmes. Seul le Seigneur peut le faire, c'est le fruit du Saint-Esprit. Peu importe à quel point je suis avancé dans le Seigneur, il n'y aura jamais un matin ou je n'aurais pas à dévêtir Ed. Miller et à revêtir Christ. Il n'y aura jamais un jour ou vous n'aurez pas à vous dévêtir et à revêtir le Seigneur Jésus-Christ. C'est votre espérance pour vivre la vie chrétienne.
Avant de quitter ce passage, j'aimerais encore revoir les versets 13:13-14. C'est ce passage qui a amené Augustin à Christ en l'an 386. Laissez-moi juste vous donner son témoignage basé sur ce passage. Dans son livre « Les confessions », nous lisons qu'il était un homme obstiné et mondain. Il avait une mère très pieuse, appelée Monique. Monique était une femme de prière, elle priait pour que son mari puisse connaître Jésus et elle a prié pour que ses trois enfants connaissent Jésus. Mais Augustin était vraiment dur et obstiné; elle pensait qu'il ne viendrait jamais à Christ. Elle a fait le voeu de ne jamais arrêter de prier avant qu'il ne vienne au Sauveur. Il semble simplement que plus elle priait, plus il devenait mauvais. Mais Monique était fidèle envers le Seigneur. En tant que jeune adolescent de 14 ou 15 ans, il s'est retrouvé avec un mauvais groupe de personnes qu'il l'a conduit aux vols, aux bagarres, à l'alcoolisme et au péchés sexuels. A 18 ans il a emménagé avec une femme avec laquelle il ne s'est jamais marié et il a eu un enfant avec elle. C'était un homme brillant intellectuellement que Dieu allait plus tard utiliser d'une manière puissante. Il a étudié toutes les philosophies de son époque et est devenu un grand sceptique concernant les vérités de Dieu. Il se moquait de sa mère et de son Dieu. Il se moquait et disait: « Ta religion n'est pas très sophistiquée. Elle est trop simple. Tout ce que tu veux que je fasse est que je devienne comme un petit enfant. Il n'y a rien de très profond là-dedans, je vais plutôt lire Homère, c'est plus profond et plus sophistiqué. » Dans « ses confessions » il parle de sa vie sauvage, de ses passions non contrôlées et de quelle manière les prières de sa mère le hantaient, car elle priait constamment pour lui.
Il décrit ensuite le moment de sa conversion. Il était déterminé à naviguer jusqu'en Italie et à aller jusqu'à Rome. Il souhaitait y profiter d'une vie facile et de l'éducation que l'on pouvait y trouver. Mais pour des raisons spirituelles, sa mère était tout autant déterminée à ce qu'il n'aille pas à Rome. Elle savait que si jamais il allait dans cette grande ville, il ne serait jamais sauvé, il ne mettrait jamais sa confiance en Jésus. A cette époque il avait 32 ans, ce n'était plus un jeune homme. Il était prêt à partir pour Rome et sa mère Monique était sur la plage en train de pleurer et d'implorer Dieu pour qu'il ne parte pas. Dans ses confessions, il dit: « Ces torrents de larmes dont ma mère marquait chaque jour la place des prières qu'elle versait pour moi. » Ce qu'elle ne savait pas à cette époque, c'est ce que Dieu préparait à Rome pour son fils pécheur. Par conséquent contre sa volonté et malgré ses prières, il partit pour Rome. Augustin décrit cela plus tard par ces paroles adressées à Dieu: « Et que vous demandait-elle, mon Dieu, avec tant de larmes? de ne pas permettre mon voyage. Mais vous, dans la hauteur de vos conseils, touchant au ressort le plus vif de ses désirs, vous n'avez tenu compte de sa prière d'un jour, pour faire de moi selon sa prière de chaque jour... elle ne savait pas tout ce que vous lui apprêtiez de joies par cette absence. »
Dieu fait souvent cela. Il ne répond pas à une prière particulière pour répondre à la prière d'une vie. Augustin partit, laissant sa mère en prière, pensant que Dieu n'écoutait pas. Mais pendant qu'elle se disait que Dieu n'écoutait pas, Il était occupé à répondre. Il était déjà en train de commencer à répondre. Le temps qu'Augustin a passé à Rome a été très douloureux. Il désirait être sauvé, mais il aimait également ses péchés. Il avait entendu plusieurs fois l'Evangile, et une guerre spirituelle se manifestait dans son âme. Une nuit, alors qu'il y avait un grand bouleversement dans son coeur, alors qu'il pensait à sa vie, à ses péchés, et aux prières de sa mère, il se décrit par ses mots: « Je pleurais dans toute l'amertume d'un coeur brisé. » Lorsqu'il entendit comme la voix d'un enfant disant: « PRENDS, LIS! PRENDS, LIS! » Il écrit qu'il ne sait pas si des enfants étaient en train de jouer à la balle dans la rue, si quelqu'un appelait depuis une maison environnante ou si c'était une vision de Dieu. Tout ce qu'il avait entendu, c'est la voix d'un enfant disant: « PRENDS, LIS! PRENDS, LIS! » Comme il avait une Bible avec lui, il l'a ouverte et est tombé sur notre texte Romains 13:13-14: « Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » Vous pouvez voir comment cela l'a touché car c'est exactement ce qu'il vivait.
Après qu'il eut lu cela, il dit: « Je ne voulus pas, je n'eus pas besoin d'en lire davantage. Ces lignes à peine achevées; il se répandit dans mon cœur comme une lumière de sécurité qui dissipa les ténèbres de mon incertitude. » Il semble que Dieu a toujours un instrument humain qui est prêt. Il y avait dans la ville où il était, un homme qui le harcelait parce que lui-même était harcelé par sa mère. Cette mère venait souvent voir Ambroise pour lui demander de témoigner et de partager l’Évangile avec son Fils. C'était l’Évêque Ambroise de Milan et c'est ce qu'Ambroise faisait. Après que cette expérience soit arrivée à Augustin il est allé la raconter à Ambroise qui n'était pas loin. Après avoir pleuré et prié un moment ensemble, Ambroise a dit: « Nous devons aller le dire à ta mère. » C'est ce qu'ils ont fait et dans ses confessions il écrit: « Elle se réjouit; comment cela est arrivé, elle tressaille de joie, elle triomphe. Et elle bénissait Dieu. » Monique est décédée dans les années qui ont suivi. Augustin a mis sa confiance en Dieu à 32 ans et il est devenu un des plus grands théologiens que le monde ait jamais connus. Les chrétiens de tous âges ont béni Dieu pour cet homme puissant à cause de ce qu'il a fait. Voilà je ne voulais pas quitter ce passage avant de vous partager comment Dieu s'est servi de ces versets pour toucher cet homme. C'est le jour où Augustin a revêtu le Seigneur Jésus Christ.
Voilà pour ce qui en est de cette section concernant nos responsabilités envers notre prochain. Notre responsabilité est une dette impossible, à savoir aimer notre prochain, et il n'y a qu'une seule façon de payer cette dette impossible, c'est le fruit de l'Esprit. Je dois venir devant le Seigneur et Lui dire: « Seigneur, si Tu n'aimes pas à travers moi, je ne serai jamais capable d'aimer. Ce n'est pas en moi, c'est uniquement dans le Seigneur. » A moins que nous ne vivions au niveau de nos privilèges, nous ne remplirons jamais nos responsabilités. C'est notre privilège de connaître Dieu et de vivre par Sa vie. Notre conduite doit toujours correspondre à notre privilège. Voilà donc le message de cette section, « Réveillez-vous, revêtez Christ et payez vos dettes. »
Laissez-moi juste introduire la section suivante, que nous développerons dans notre prochaine leçon. Elle commence au chapitre 14 et c'est la section la plus grande concernant les résultats pratiques liés à notre relation avec le Seigneur. Cette section concernant la relation du chrétien avec son frère plus faible, et la relation d'un frère plus faible avec un frère plus fort commence au verset 14:1 et va jusqu'au verset 15:13. Voilà le petit plan que nous suivrons. Dans les versets 14:1-12, nous trouvons les fondations concernant nos relations avec un frère plus faible, c'est-à-dire notre relation avec Dieu. C'est toujours là où nous arrivons. Dans les versets 14:13-23, Paul nous dit exactement ce que sont nos responsabilités envers notre frère plus faible. Enfin dans les versets 15:1-13, il illustre ce principe. Et la grande illustration est bien entendu notre Seigneur Jésus Christ. Si jamais il y a eu un frère qui soit faible c'était bien nous, et si jamais il y a eu un frère plus fort c'était bien Lui. Si jamais quelqu'un a mis de côté ses droits pour quelqu'un de plus faible, c'est le Seigneur Jésus qui l'a fait pour nous. Cela devient la grande illustration du frère fort et du frère faible.
Nous avons appelé cette section notre responsabilité envers notre frère plus faible, mais ce n'est qu'à moitié juste. La section contient deux parties. Elle ne parle pas uniquement de nos responsabilités envers notre frère plus faible mais également de nos responsabilités envers notre frère plus fort. Durant toute votre vie chrétienne, vous trouverez des personnes devant vous et derrière vous. Peu importe à quel point vous êtes avancés, il y aura toujours quelqu'un devant vous et quelqu'un derrière vous. Nous devrions appeler cela les relations mutuelles entre le faible et le fort. Nous serons toujours quelque part au milieu. Vous ne serez jamais à la dernière place. Vous ne serez jamais à la première place. Il y aura toujours des plus forts et des plus faibles. Et vous devez toujours savoir comment répondre au plus fort et au plus faible.
Lisons les versets 14:1-14: « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel à la foi pour manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? S'il se tient debout ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir. Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d'achoppement ou une occasion de chute. Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure.»
Considérons juste deux ou trois choses dans les versets 14:1-12, que nous développerons dans notre prochaine leçon. Avant de définir les principes, nous devons identifier qui est le faible et qui est le fort, et que veut dire être faible et être fort. Considérons d'abord le verset 14:2 puis les versets 14:5-6. Ce sont les illustrations que Paul utilise. Le sujet est manger ou ne pas manger et observer les jours ou ne pas observer les jours. Voici les illustrations. Je vous rends attentifs à cela parce que les sujets discutés ici n'ont pas de signification morale, ce ne sont pas des sujets qui mettent en cause la morale. Il s'agit de nourriture et de jours fériés. Il s'agit de ce que vous mangez et des jours et fêtes que vous célébrez. Ce ne sont pas des choses liées au caractère de Dieu. Paul dit au verset 14:14: « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi. » Mais s'il vous plaît ne sortez pas ce verset du contexte de Romains 14 en disant: « Rien n'est impur en soi-même. » Paul parle ici de sujets qui ne sont pas liés à des problèmes moraux. Il ne dit pas que l'adultère est pur. Il ne dit pas que l'inceste est pur, que la convoitise est pure, que la sorcellerie est pure ou que l'oppression est pure. Non, Paul ne dit pas cela. Ces choses sont impures parce qu'elles contredisent le caractère de Dieu. Ce qui est immoral est ce qui va à l'encontre du caractère de Dieu. Ici la discussion au sujet des frères faibles et forts n'a rien à voir avec le caractère de Dieu. Ce ne sont pas des problèmes moraux.
Veuillez remarquez les deux points terminaux, les versets 14:1 et 14:23. Qui est le faible? Au verset 14:1 il est question de « celui qui est faible dans la foi. » Le verset 14:23 dit: « Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché. » Le contraste entre le fort et le faible semble être sur la base de la foi. Quel est l'objet de la foi? De quoi parle-t-il? Vous voyez le fort est celui qui croit qu'en Christ tous les problèmes non moraux sont purs. Voilà ce qu'il croit. Il y en a d'autres qui sont faibles et qui luttent pour croire cela. Ils disent qu'en Jésus Christ, il y des problèmes non moraux qui sont impurs. Voilà la différence entre le faible et le fort. Voilà une illustration de tout cela à partir de cette église à Rome.
Dans l’Église du Nouveau Testament, il y avait deux sortes de chrétiens, des convertis du paganisme et des convertis du judaïsme. Parmi les convertis juifs, il y avait deux types de convertis. Il y avait les forts et les faibles. C'est à partir des convertis juifs que Paul illustre le problème entre les chrétiens forts et faibles. Pour bien saisir ce qu'il dit, il faut que vous vous rappeliez du contexte et de l'arrière plan des chrétiens juifs qui consiste en la loi de Moïse. Voici ce qu'il dit. Voici le chrétien A. Le chrétien A croit qu'il est fort parce qu'il croit que Dieu a rendu pur en Christ tout problème qui n'est pas moral. Il pense que le temps des ombres et des images est passé. Il pense que le temps des cérémonies et des observations extérieures est passé. Il n'a aucun scrupule quant à porter de la laine et du lin ensemble (cf. Deutéronome 22:11). Il est prêt maintenant à le faire parce qu'il est en Christ. Il est libre, ce n'était qu'une image dans l'Ancien Testament. Lorsque ce chrétien sort dans son champ, il pense qu'il peut ensemencer son champ avec deux semences parce que ce n'était qu'une image et maintenant il connait le principe. (cf. Lévitique 19:19). Il est libre et par conséquent il peut planter ce qu'il veut comme il le veut. Il va aussi face au miroir et il se coupe les coins de la Barbe (cf. Lévitique 19:27). Parce qu'il dit: « Tout cela n'était qu'une image qui appartient au passé, comme j'ai le principe dans mon cœur, je n'ai plus besoin de l'image. » Comme toutes les fêtes et les cérémonies ont été accomplies en Christ (cf. Colossiens 2:16-17), il pense qu'il n'est pas grave d'en rater une ou l'autre. Il n'a aucun problème pour manger du jambon. Ce juif se dit libre.
Mais dans la même église, il y a également le chrétien B. Le chrétien B vient du même arrière plan, la loi de Moïse. Lui aussi a accepté Jésus mais il n'est pas prêt à mettre de côté toutes les traditions qu'il a apprises à respecter durant tant d'années. Il fait encore attention à ne pas raser les coins de sa barbe. Il veut être sûr qu'il ne ressemble pas aux païens. Lorsque la fête annuelle vient, il y participe ainsi que sa famille. Il ne lui viendrait pas à l'idée de ne pas circoncire son fils, parce que Dieu a commandé cela. Il pense également que Dieu s'attend à ce qu'il mange des aliments purs. Les deux sont des chrétiens, les deux aiment le Seigneur. L'un dit: « Je suis libre de tout cela » et l'autre dit: « Attends un instant, tu dois quand même observer certaines de ces règles car Dieu l'a commandé. »
Un jour le chrétien A invite le chrétien B pour avoir la communion. Le chrétien A a pleinement embrassé le message de liberté en Christ. Le chrétien B ne veut pas être présomptueux, il marche prudemment devant Dieu parce qu'il ne veut pas pécher ou offenser le Seigneur. L'épouse du chrétien A a apprêté un beau cochon pour le chrétien B. Le chrétien A dit au chrétien B: « Je suis si heureux d'être libre, car pendant des années nous ne pouvions pas manger de porc. Mais maintenant Jésus m'a rendu libre, et je peux en manger. » Lorsque le chrétien B voit ce qui a été préparé pour le repas, il se sent mal, car pour des raisons de conscience, il se croit obligé de ne pas goûter à ce repas. Et pour rendre la chose encore plus délicate, le chrétien A demande au chrétien B de prier pour remercier pour le repas. Alors le chrétien B baisse la tête et dit: « Oh Seigneur, si Tu peux bénir dans cette dispensation ce que tu as maudit dans la précédente alors bénis ce cochon. » Le chrétien B ne sait pas comment prier. Le chrétien A arbore un grand sourire et s'apprête à manger de bon cœur. Le chrétien B refuse de manger, et il dit au chrétien A: « Frère, je pense que tu as oublié Lévitique 11:7, cela déshonore Dieu. » Le chrétien A dit au chrétien B: « Je pense que tu devrais rentrer à la maison et lire 1 Timothée 4:4-5, parce que nous sommes maintenant libres. »
S'ensuit une grande discussion, l'un dit qu'il ne veut pas manger de porc, puis le repas refroidit, ensuite on fait des reproches à l'épouse, et la communion est rompue. Le chrétien B part fâché et il s'ensuit toutes sortes de désunions. C'est à ce genre de désunion entre le fort et le faible, et qui ne concerne pas de problèmes moraux, auxquelles Paul s'intéresse ici. Le fort regarde de haut le faible et dit: « Tu es lié, tu es légaliste, tu es encore sous les règles. Tu suis encore toutes ces formes, tu es encore sous toutes ces observations. Tu es si étroit d'esprit. » Il dénigre simplement ce chrétien, et regarde le faible avec contentement, en lui disant: « Tu es trop faible pour être libre. » D'un autre côté, le faible commence à juger le fort et dit: « Lorsque je regarde ta vie, je vois que tu es en plein dans le courant qui consiste à avoir une foi facile. Il ne s'agit pas de liberté mais de licence. Tu mets tout cela de côté simplement parce que tu es paresseux, et passif, et que tu veux vivre une vie de négligence. » Ils commencent à être désobligeants l'un avec l'autre. Le chrétien B dit au chrétien A: « Tu peux dire autant que tu veux que tu regardes à Jésus, si tu vis de cette façon, alors cela montre que tu n'es pas soumis mais tu utilises ta liberté en tant que licence.
Selon le passage de Romains, les deux chrétiens avaient un problème. Vous voyez, le faible a détourné les yeux du fort de Christ vers ses scrupules. Le fort a détourné les yeux du faible de Christ et les a tournés vers ses libertés. Tout ce qui détourne mes yeux de Christ est mauvais. Et que ce soit le chrétien fort ou le faible, tous les deux ont détourné les yeux de l'autre de Christ. Par le Saint-Esprit, Paul souligne ici des principes incroyables. Il dit que si le chrétien A regarde à Jésus et que le chrétien B regarde à Jésus, ils peuvent se mettre d'accord pour ne pas être d'accord sur les choses non morales. Ils peuvent être uns. Ils n'ont pas besoin d'être uns au niveau des doctrines ou des philosophies. Mais ils doivent être uns au niveau du coeur, uns dans la direction, uns en esprit. J'aimerais que nous considérions le principe qui unit le fort et le faible. On le trouve dans les versets 14:6-8: « Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.»
Cinq fois Paul répète « pour le Seigneur », et il termine en disant: « Nous sommes au Seigneur. » Voici le principe qui régit le cas des problèmes qui ne sont pas du domaine de la morale, mais de questions de liberté de pratique, c'est que vous mangiez ou que vous ne mangiez pas, le faites-vous pour le Seigneur? Est-ce que vous mangez pour le Seigneur? Est-ce que vous ne mangez pas pour le Seigneur? Si vous décidez de faire une distinction entre les jours, le faites-vous pour le Seigneur? Si vous décidez de ne pas faire une distinction entre les jours, le faites-vous pour le Seigneur? Le principe qui sous-tend tout cela est « pour le Seigneur. » Dans les versets 14:2-4 il y quelque chose que l'on peut appeler « manger spirituellement » et « quelque chose que l'on peut appeler « ne pas manger spirituellement. » Dans les versets 14:5-6 il y quelque chose que l'on peut appeler une « observation spirituelle des jours» et quelque chose que l'on peut appeler « une non observation spirituelle des jours. » Je vous rends attentifs à ce mot spirituel, il faut qu'il en fasse partie. Il faut qu'il s'agisse d'une « non observance spirituelle », parce que toutes les non observances ne sont pas spirituelles. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire? Toutes les libertés ne sont pas des libertés chrétiennes.
De nombreuses personnes ont jeté le légalisme par la fenêtre. Elles disent: « J'en ai terminé avec les règles. J'en ai terminé avec les observations. » Mais honnêtement, elles ne connaissent rien à la grâce de Dieu. Ce n'est pas parce que vous arrêtez de faire une chose que vous êtes entrés dans une autre. Peut-être que quelqu'un dira: « Des règles, des règles, toujours de règles. Je suis fatigué de jeûner. Je suis fatigué de donner la dîme. Je suis fatigué de me lever tôt pour avoir mon temps de méditation. Je suis fatigué d'aller aux réunions. Je suis fatigué d'être volontaire pour servir. J'en ai terminé avec cela. Je rejette le légalisme. » Ce n'est pas parce que le légalisme a été détruit que le christianisme a été établi. C'est pour cette raison qu'en lien avec cela j'aime Galates 6:15: « Car ce n'est rien que d'être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature. » Que vous le fassiez ou non, cela n'est pas important. Ce n'est pas le point important. Le point important est que si vous le faites, le faites-vous pour le Seigneur, et si vous décidez de ne pas le faire, est-ce Dieu qui a mis cela dans votre cœur? La question est « Est-ce que vous ne le faites pas pour le Seigneur? » Que vous observiez certaines choses ou pas, la question est « Est-ce que c'est pour Lui, pour Son plaisir? » Il dit ici que nous ne pouvons pas juger ceux qui observent, ou qui n'observent pas, parce que nous ne pouvons pas voir leur cœur. Peut-être que vous direz: « Lui il reste à la maison et ne vient pas à la réunion. » Oui, mais il se peut qu'il reste à la maison pour le Seigneur. Nous ne pouvons pas le juger.
Dans notre prochaine leçon, nous verrons les trois raisons que Paul donne pour ne pas juger. J'aimerais juste les mentionner. La première se trouve au verset 14:3: « car Dieu l'a accueilli. » Lorsque mon cœur est centré sur Christ, pour plaire au Seigneur, ce n'est pas si important si vous faites tout sans faute. Lorsque votre cœur décide de « faire ceci ou de ne pas faire cela pour plaire à Jésus », si c'est cela qui est dans votre cœur, alors Dieu vous a acceptés, même si vous êtes dans l'erreur. Que vous restiez à la maison ou que vous ne restiez pas. Que vous vous engagiez, ou que vous ne vous engagiez pas. Imaginez que vous refusiez d'aider la mission. J'espère que vous ne le ferez jamais. Mais imaginons que vous refusiez d'aider la mission pour Jésus, que ce soit vraiment ce qu'il y a sur votre cœur, et que vous pensiez que cela honore Dieu. Dieu vous acceptera, il vous acceptera pour ce motif. Il regarde toujours au cœur et aux motifs. Si vous priez beaucoup, Dieu vous accepte si c'est pour Lui. Si vous ne priez pas, Dieu vous accepte également si c'est pour le Seigneur. Tout doit être fait pour Lui.
La deuxième raison est au verset 14:4: « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? » La seconde raison pour laquelle nous ne devons pas nous juger les uns les autres est que nous ne sommes pas Dieu. Quel droit ai-je de me plaindre pour ce que votre maître vous laisse faire? Quel droit avez-vous de vous plaindre si mon maître me laisse faire quelque chose? Quelle présomption, quelle intrusion dans les prérogatives de Dieu! C'est Lui qui a les compétences pour juger, pas moi. C'est Lui qui a le droit de donner des commandements. Ce que Dieu dit ici c'est: « Marchez dans votre lumière, et laissez votre frère marcher dans la lumière qu'il a reçue. » Ce que votre Maître vous laisse faire, n'est pas mon affaire. Ce que mon Maître me laisse faire n'est pas votre affaire. Ne nous jugeons pas les uns les autres sur ces sujets. Le Seigneur est le Seigneur du faible et du fort. Le faible n'est pas le Seigneur du fort. Et le fort n'est pas le Seigneur du faible. Ce sont les prérogatives de Dieu que de faire cela. La seule condition est d'après le verset 14:5, «Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.
La troisième raison pour laquelle nous ne devons pas nous juger les uns les autres est le verset 14:12: « Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. » Qui d'entre nous pense qu'il devra un jour rendre compte pour un autre croyant? Chacun d'entre nous devra personnellement se tenir devant Dieu pour Lui-même. Si je dis: « Je fais cela pour le Seigneur. » Un jour je devrai me présenter devant Dieu pour cela. Si je dis: « Je ne fais pas cela pour le Seigneur. » Un jour je devrai me présenter devant Dieu pour cela. Il dit que comme nous devrons tous rendre compte pour nous-mêmes devant Dieu, nous ne devrions pas nous juger les uns les autres. Le faible ne doit pas juger le fort et le fort ne doit pas juger le faible. Vous n'avez pas à vivre avec ma lumière, et je n'ai pas à vivre avec votre lumière. Vous êtes responsables pour la lumière que vous avez. Vous êtes responsables de rechercher le Seigneur dans la Bible et ensuite d'obéir à ce que le Seigneur vous montre dans votre coeur. Et je suis responsable de rechercher le Seigneur dans la Bible et ensuite obéir à ce que le Seigneur me montre. Mais si nous ne sommes pas d'accord, si vous ne voyez pas ce que je vois, nous sommes quand même uns en Christ, et nous pouvons avoir la communion. Nous n'avons pas besoin de nous diviser au sujet de points de vue différents qui ne sont pas du domaine de la morale. Nous sommes un Corps et si votre coeur est centré sur Dieu, alors Il vous a accepté. Nous ne pouvons pas voir dans le coeur l'un de l'autre et chacun d'entre nous devra se tenir personnellement devant Dieu. Voilà, je pense que vous voyez que Paul essaie constamment de nous ramener vers la fondation qui est Christ. Je pense qu'une des plus grandes blessures que doit supporter le Seigneur Jésus sont toutes ces divisions et séparations au sujet de choses qui ne sont pas essentielles. Une église peut se diviser au sujet des choses les plus stupides lorsqu'elle ne regarde plus à Christ. Oh! qu'Il nous donne de revenir à Lui, parce que lorsque nous sommes en règle avec Lui, nous sommes en règle les uns avec les autres. C'est si simple. Nous continuerons de parler au sujet du faible et du fort dans notre prochaine leçon.
Prions: Père, nous Te remercions infiniment pour Ta parole, non pour ce que nous pensons qu'elle signifie, mais pour tout ce que Tu sais Toi qu'elle signifie. Nous prions que Tu manifestes cela en nous - dans nos vies, dans nos coeurs. Nous Te prions de manifester tout cela en nous. Nous prions au nom de Jésus. Amen.
Paul dit la même chose en Galates 3:27: « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » Je pense que vous devez connaître l'armure du chrétien décrite en Éphésiens 6. Vous savez, j'ai mal saisi l'image de l'armure chrétienne pendant des années. Je pensais qu'il s'agissait des six pièces de l'armure. Et j'ai donc étudié les six pièces de l'armure romaine pour voir ce qu'était le bouclier, l'épée, la ceinture, la cuirasse, les sandales et le casque. Mais en étudiant tout cela, j'ai raté le point que Paul souligne en Éphésiens 6. Il ne dit pas que l'armure fait six ou dix parties. Non l'armure est une, et en Éphésiens 6:10-11 il dit: « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez- vous de toute l'armure de Dieu. » Voyez-vous sur quoi est mis l'accent? Il ne dit pas que Dieu est le propriétaire de l'armure, et que vous devez la prendre. Il dit: revêtez-vous de « l'armure DE Dieu. » Dieu est votre armure. Voilà l'idée, soyez forts en Dieu, Dieu est tout. Alors que Paul observait le soldat romain dans son armure, il s'est dit que ce soldat romain dans son armure ressemble au chrétien dans son Dieu. Le chrétien est revêtu de Dieu, il vit et bouge en Dieu.
Encore une fois le Saint-Esprit nous presse de retourner vers le Seigneur, à la fondation qu'est notre relation avec Lui. C'est comme s'Il disait: « Combien de temps faudra t-il pour que vous compreniez que ce que Je demande de vous n'est pas en vous? Combien de temps allez-vous dormir? Combien de temps ne serez-vous pas conscients de cela? Combien de temps faudra-t-il avant que vous ne vous réveilliez et que vous compreniez que vous devez être revêtus de Christ pour pouvoir payer votre dette à votre prochain? » Vous voyez, Dieu ne va pas nous envoyer nus dans le monde. Il ne va pas nous envoyer dans le monde sans puissance. Dieu nous a donné un commandement. Et Il dit qu'il va nous vêtir afin que nous puissions réaliser ce commandement. Il nous a vêtus de Son propre Fils, avec le Seigneur Jésus Christ. C'est en Lui qu'est la Vie, pas en nous. Ce n'est que dans le Seigneur que nous pouvons commencer à payer cette dette. C'est pour cela que lorsque nous sommes correctement reliés à Lui, il y a un fruit qui mûrit et qui est l'amour.
Je pense qu'il dit au moins deux choses à travers cette parabole. Premièrement il dit qu'il est temps de se réveiller et qu'il faut revêtir Jésus-Christ. Réalisez-vous qu'il y a des milliers de chrétiens qui n'ont jamais entendu, qui n'ont jamais compris qu'ils n'ont pas ce qu'il faut pour aimer leur prochain? C'est incroyable, il y a des chrétiens qui connaissent le Seigneur, mais ils n'ont pas appris cette vérité de base. Réalisez-vous que de façon naturelle, je désire vivre pour moi-même? De façon naturelle, je m'aime moi. Et est-ce que vous réalisez que de façon naturelle, je désire pécher, et je ne désire pas faire la volonté de Dieu? Je ne désire pas faire la volonté de Dieu. Et vous non plus, vous ne désirez pas faire la volonté de Dieu. Cela n'est pas en vous. C'est le contraire qui est en vous. Vous êtes fiers d'aller contre la volonté de Dieu, et si Dieu ne vous attire pas, vous ne viendrez jamais. La chair nous pousse dans l'autre sens.
Je ne comprends pas pourquoi il faut des années et des années à certains pour se réveiller alors que d'autres semblent se réveiller au moment même où ils sont sauvés. Certains mettent leur confiance dans le Seigneur et au même moment ils apprennent qu'il ne s'agit plus de leur vie mais de La sienne. Il a fallu une crise dans ma vie pour que je comprenne cela. C'est en 1958 que j'ai entendu et compris l’Évangile. C'est à ce moment que le Seigneur m'a accepté comme son fils personnel. En 1958, j'ai appris que Christ était mon Sauveur, et que je n'irai pas en enfer lorsque je mourrai. Mais il a fallu encore sept autres années avant que je ne voie que mon Sauveur était également ma vie. Je ne le savais pas, et personne ne me l'avait dit, ou tout du moins, je ne l'avais pas entendu et compris. Cela n'arrivera pas toujours sous la forme d'une crise. Je ne dis pas que vous devez avoir quelque chose qui ressemble à une « seconde expérience. » Mais je veux dire que dans certains cas, il faut en passer par-là. Pendant ces sept années, je ne savais pas que je n'avais pas ce qu'il fallait pour vivre pour le Seigneur. Une fois sauvé, j'ai pensé que je pouvais être son grand serviteur, que j'avais tout ce qu'il me fallait et que je n'avais qu'à sortir pour Le servir. Mais j'ai travaillé jusqu'à l'épuisement et même la mort. A un moment donné, alors que j'étais totalement exténué, je pensais que le Seigneur allait me faire monter au ciel, pour m'accueillir et me dire: « Bienvenue, bon et fidèle serviteur. Bienvenue au ciel! »
Je ne savais pas que l'amour était un fruit. Je croyais que c'était une œuvre, et par conséquent j'essayais de le produire. Parce que Dieu dit qu'il faut le faire. Par conséquent j'ai essayé d'aimer. Je pensais que si j'essayais très fort d'être patient, d'être gentil, de pardonner, d'être compréhensif et ainsi de suite, j'y arriverai. J'ai essayé de pratiquer toutes les formes religieuses. Je voulais être certain que je mémorisais les bons versets, que je me levais aux bons moments, que j'étudiais et m'engageais dans les bonnes choses. Les gens disaient que c'est de cela dont j'avais besoin. Mais mon cœur me disait le contraire. Mon coeur me disait que c'était stérile et que ce n'était pas la bonne façon de faire. Finalement en 1965, le Seigneur a amené un homme dans ma vie appelé Franck Sells. Et même s'il n'a pas utilisé ces mots, voici ce qu'il a dit: « Est-ce que tu vas te réveiller et t'habiller? » Voilà ce qu'il m'a dit et c'est l'idée qu'il y a derrière ce texte. Il s'agit de se réveiller et de se revêtir du Seigneur Jésus-Christ. Il ne peut pas y avoir de fruit sans union avec l'Esprit de Dieu, le Saint-Esprit de Dieu. Je ne peux pas être en règle avec mon voisin si je ne suis pas en règle avec Dieu. Paul nous ramène encore une fois à Christ.
REVÊTIR CHRIST EST SIMPLE
Voici la deuxième chose qu'il dit dans cette parabole. Non seulement il est temps de se réveiller et de revêtir Christ, mais il dit encore autre chose qui est tout aussi précieux. Il dit: « Revêtir Christ est aussi simple que se lever et s'habiller. » Peut-être que vous direz: « La vie chrétienne est si difficile pour moi. J'ai tant lu et j'ai tant entendu mais je ne n'y arrive pas. Les gens qui appellent cela la vie profonde ont raison, c'est trop profond pour moi. Je ne pourrai jamais entrer dans cette vie plus profonde. » Mais moi je dis que c'est aussi simple que se lever et s'habiller le matin, vous le faites chaque matin donc je sais que c'est possible. Voilà à quel point il est facile de vivre la vie impossible. Comment puis-je aimer mon voisin? Comment puis-je porter ce fruit de l'Esprit? La réponse est par Christ, vous ne pouvez pas le faire vous-mêmes. Vous ne pouvez pas le faire par votre propre énergie, vous ne pouvez pas générer cela.
Réalisez-vous qu'aimer votre prochain n'est pas le problème? Le seul problème est votre relation avec Dieu. Si vous vous soumettez au Seigneur, alors cet amour pourra couler à travers vous. J'ai tellement essayé de travailler pour créer du fruit. J'aurais vraiment fait un très mauvais arbre fruitier. Personnellement j'ai agonisé pour essayer de porter du fruit, mais je n'ai jamais vu d'arbres agonisant pour porter du fruit. Je n'ai jamais entendu un pommier serrer les dents et pousser très fort pour faire mûrir une pomme. Les arbres fruitiers n'agonisent pas pour porter du fruit. Le problème de votre vie et de ma vie n'est jamais le fruit. Réalisez-vous que le fruit est toujours le problème de Dieu. C'est toujours le problème de Dieu. Ceci dit quel est mon problème? Voici ce que dit Jean 15:4-5: « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Quel est mon problème? La réponse c'est demeurer. Voilà ma responsabilité.
Le fruit est le problème de Dieu. Tout ce qu'Il m'appelle à faire c'est de demeurer en Christ. Si je veux rembourser mon impossible dette envers mon prochain, je dois apprendre à demeurer. Frères et sœurs réveillez-vous, nous pouvons jouer avec ces choses, nous pouvons jouer à être religieux. Mais nous devons nous réveiller et revêtir Jésus-Christ afin de pouvoir rembourser notre dette, afin de demeurer en Lui pour porter du fruit. Vous n'avez pas besoin de vous engager dans toutes ces autres choses. Peut-être que vous vous dîtes: « Oh, pour pouvoir aimer mon prochain, je dois essayer de pardonner, je dois essayer d'oublier, je dois supporter sa faiblesse, tolérer son ignorance et ne pas tenir compte de sa stupidité. Je dois aller chez lui et l'inviter à dîner. » Non, ce n'est pas ce qu'il dit. Vous n'avez pas besoin de courir vers lui et l'inviter à dîner. La seule façon d'avoir du vrai fruit, et il n'y en a aucune autre, c'est de demeurer en Christ. Paul nous ramène constamment à Christ. Si nous ne demeurons pas, nous ne porterons pas de fruit. Car Jésus a dit: « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits. »
Dans l'Ancien Testament, Dieu utilise constamment des illustrations pour mettre en évidence pour Son peuple les vérités spirituelles. Par exemple Dieu a dit de ne pas ensemencer un champ avec deux espèces de semences. Ils devaient utiliser deux champs différents pour cela. Chaque fois qu'ils sortaient pour semer, Dieu leur enseignait à être séparés. Ils se rappelaient de cela chaque fois qu'ils semaient. Lorsqu'un homme se levait et allait se raser le matin, il y a un commandement qui disait: « Tu ne raseras point les coins de ta barbe. » Pourquoi Dieu a-t-Il dit cela? Les païens qui adoraient le soleil avaient l'habitude de raser les coins de leur barbe. Ils taillaient leur barbe pour que leur visage ressemble au soleil. Dieu disait simplement, ne ressemblez pas aux païens! Tous les matins, en se rasant, ils se rappelaient qu'ils n'étaient pas censés ressembler aux païens. Chaque fois qu'ils se mettaient à table, on leur rappelait la différence spirituelle entre les choses propres et les choses sales. En fait, toute leur cuisine était soumise à des règles et des ordonnances.
J'espère que Dieu inscrira en vous cette parabole des versets 13:11-14, comme Il a commencé à l'écrire dans mon propre cœur. J'espère que chaque fois que vous vous lèverez le matin, chaque fois que vous vous déshabillerez pour vous rhabiller, et que vous mettrez de nouveaux habits, j'espère que vous vous rappellerez qu'avant d'aller dans le monde, pour faire face au monde, vous avez à revêtir Christ. Vous ne penseriez pas à sortir avant de vous être habillés, vous en seriez bien embarrassés. Pourtant les chrétiens osent sortir dans le monde avant d'avoir revêtu Jésus Christ. J'espère que Dieu utilisera cela pour vous comme Il l'utilisait dans l'Ancien Testament. Lorsque vous mettez votre chemise, votre robe, vos chaussettes, vos chaussures ou votre pantalon, j'espère que Dieu vous remémorera cette parabole et que vous vous revêtirez du Seigneur Jésus-Christ. Comment puis-je payer mon énorme et impossible dette envers mon prochain? La réponse est simple. Réveillez-vous et revêtez Christ. Vous ne pouvez pas le faire par vous-mêmes. Seul le Seigneur peut le faire, c'est le fruit du Saint-Esprit. Peu importe à quel point je suis avancé dans le Seigneur, il n'y aura jamais un matin ou je n'aurais pas à dévêtir Ed. Miller et à revêtir Christ. Il n'y aura jamais un jour ou vous n'aurez pas à vous dévêtir et à revêtir le Seigneur Jésus-Christ. C'est votre espérance pour vivre la vie chrétienne.
LA CONVERSION D'AUGUSTIN
Avant de quitter ce passage, j'aimerais encore revoir les versets 13:13-14. C'est ce passage qui a amené Augustin à Christ en l'an 386. Laissez-moi juste vous donner son témoignage basé sur ce passage. Dans son livre « Les confessions », nous lisons qu'il était un homme obstiné et mondain. Il avait une mère très pieuse, appelée Monique. Monique était une femme de prière, elle priait pour que son mari puisse connaître Jésus et elle a prié pour que ses trois enfants connaissent Jésus. Mais Augustin était vraiment dur et obstiné; elle pensait qu'il ne viendrait jamais à Christ. Elle a fait le voeu de ne jamais arrêter de prier avant qu'il ne vienne au Sauveur. Il semble simplement que plus elle priait, plus il devenait mauvais. Mais Monique était fidèle envers le Seigneur. En tant que jeune adolescent de 14 ou 15 ans, il s'est retrouvé avec un mauvais groupe de personnes qu'il l'a conduit aux vols, aux bagarres, à l'alcoolisme et au péchés sexuels. A 18 ans il a emménagé avec une femme avec laquelle il ne s'est jamais marié et il a eu un enfant avec elle. C'était un homme brillant intellectuellement que Dieu allait plus tard utiliser d'une manière puissante. Il a étudié toutes les philosophies de son époque et est devenu un grand sceptique concernant les vérités de Dieu. Il se moquait de sa mère et de son Dieu. Il se moquait et disait: « Ta religion n'est pas très sophistiquée. Elle est trop simple. Tout ce que tu veux que je fasse est que je devienne comme un petit enfant. Il n'y a rien de très profond là-dedans, je vais plutôt lire Homère, c'est plus profond et plus sophistiqué. » Dans « ses confessions » il parle de sa vie sauvage, de ses passions non contrôlées et de quelle manière les prières de sa mère le hantaient, car elle priait constamment pour lui.
Il décrit ensuite le moment de sa conversion. Il était déterminé à naviguer jusqu'en Italie et à aller jusqu'à Rome. Il souhaitait y profiter d'une vie facile et de l'éducation que l'on pouvait y trouver. Mais pour des raisons spirituelles, sa mère était tout autant déterminée à ce qu'il n'aille pas à Rome. Elle savait que si jamais il allait dans cette grande ville, il ne serait jamais sauvé, il ne mettrait jamais sa confiance en Jésus. A cette époque il avait 32 ans, ce n'était plus un jeune homme. Il était prêt à partir pour Rome et sa mère Monique était sur la plage en train de pleurer et d'implorer Dieu pour qu'il ne parte pas. Dans ses confessions, il dit: « Ces torrents de larmes dont ma mère marquait chaque jour la place des prières qu'elle versait pour moi. » Ce qu'elle ne savait pas à cette époque, c'est ce que Dieu préparait à Rome pour son fils pécheur. Par conséquent contre sa volonté et malgré ses prières, il partit pour Rome. Augustin décrit cela plus tard par ces paroles adressées à Dieu: « Et que vous demandait-elle, mon Dieu, avec tant de larmes? de ne pas permettre mon voyage. Mais vous, dans la hauteur de vos conseils, touchant au ressort le plus vif de ses désirs, vous n'avez tenu compte de sa prière d'un jour, pour faire de moi selon sa prière de chaque jour... elle ne savait pas tout ce que vous lui apprêtiez de joies par cette absence. »
Dieu fait souvent cela. Il ne répond pas à une prière particulière pour répondre à la prière d'une vie. Augustin partit, laissant sa mère en prière, pensant que Dieu n'écoutait pas. Mais pendant qu'elle se disait que Dieu n'écoutait pas, Il était occupé à répondre. Il était déjà en train de commencer à répondre. Le temps qu'Augustin a passé à Rome a été très douloureux. Il désirait être sauvé, mais il aimait également ses péchés. Il avait entendu plusieurs fois l'Evangile, et une guerre spirituelle se manifestait dans son âme. Une nuit, alors qu'il y avait un grand bouleversement dans son coeur, alors qu'il pensait à sa vie, à ses péchés, et aux prières de sa mère, il se décrit par ses mots: « Je pleurais dans toute l'amertume d'un coeur brisé. » Lorsqu'il entendit comme la voix d'un enfant disant: « PRENDS, LIS! PRENDS, LIS! » Il écrit qu'il ne sait pas si des enfants étaient en train de jouer à la balle dans la rue, si quelqu'un appelait depuis une maison environnante ou si c'était une vision de Dieu. Tout ce qu'il avait entendu, c'est la voix d'un enfant disant: « PRENDS, LIS! PRENDS, LIS! » Comme il avait une Bible avec lui, il l'a ouverte et est tombé sur notre texte Romains 13:13-14: « Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » Vous pouvez voir comment cela l'a touché car c'est exactement ce qu'il vivait.
Après qu'il eut lu cela, il dit: « Je ne voulus pas, je n'eus pas besoin d'en lire davantage. Ces lignes à peine achevées; il se répandit dans mon cœur comme une lumière de sécurité qui dissipa les ténèbres de mon incertitude. » Il semble que Dieu a toujours un instrument humain qui est prêt. Il y avait dans la ville où il était, un homme qui le harcelait parce que lui-même était harcelé par sa mère. Cette mère venait souvent voir Ambroise pour lui demander de témoigner et de partager l’Évangile avec son Fils. C'était l’Évêque Ambroise de Milan et c'est ce qu'Ambroise faisait. Après que cette expérience soit arrivée à Augustin il est allé la raconter à Ambroise qui n'était pas loin. Après avoir pleuré et prié un moment ensemble, Ambroise a dit: « Nous devons aller le dire à ta mère. » C'est ce qu'ils ont fait et dans ses confessions il écrit: « Elle se réjouit; comment cela est arrivé, elle tressaille de joie, elle triomphe. Et elle bénissait Dieu. » Monique est décédée dans les années qui ont suivi. Augustin a mis sa confiance en Dieu à 32 ans et il est devenu un des plus grands théologiens que le monde ait jamais connus. Les chrétiens de tous âges ont béni Dieu pour cet homme puissant à cause de ce qu'il a fait. Voilà je ne voulais pas quitter ce passage avant de vous partager comment Dieu s'est servi de ces versets pour toucher cet homme. C'est le jour où Augustin a revêtu le Seigneur Jésus Christ.
VIVRE AU NIVEAU DE NOS PRIVILÈGES POUR REMPLIR NOS RESPONSABILITÉS
Voilà pour ce qui en est de cette section concernant nos responsabilités envers notre prochain. Notre responsabilité est une dette impossible, à savoir aimer notre prochain, et il n'y a qu'une seule façon de payer cette dette impossible, c'est le fruit de l'Esprit. Je dois venir devant le Seigneur et Lui dire: « Seigneur, si Tu n'aimes pas à travers moi, je ne serai jamais capable d'aimer. Ce n'est pas en moi, c'est uniquement dans le Seigneur. » A moins que nous ne vivions au niveau de nos privilèges, nous ne remplirons jamais nos responsabilités. C'est notre privilège de connaître Dieu et de vivre par Sa vie. Notre conduite doit toujours correspondre à notre privilège. Voilà donc le message de cette section, « Réveillez-vous, revêtez Christ et payez vos dettes. »
NOTRE RESPONSABILITÉ ENVERS NOS FRÈRES PLUS FAIBLES ET PLUS FORTS
Laissez-moi juste introduire la section suivante, que nous développerons dans notre prochaine leçon. Elle commence au chapitre 14 et c'est la section la plus grande concernant les résultats pratiques liés à notre relation avec le Seigneur. Cette section concernant la relation du chrétien avec son frère plus faible, et la relation d'un frère plus faible avec un frère plus fort commence au verset 14:1 et va jusqu'au verset 15:13. Voilà le petit plan que nous suivrons. Dans les versets 14:1-12, nous trouvons les fondations concernant nos relations avec un frère plus faible, c'est-à-dire notre relation avec Dieu. C'est toujours là où nous arrivons. Dans les versets 14:13-23, Paul nous dit exactement ce que sont nos responsabilités envers notre frère plus faible. Enfin dans les versets 15:1-13, il illustre ce principe. Et la grande illustration est bien entendu notre Seigneur Jésus Christ. Si jamais il y a eu un frère qui soit faible c'était bien nous, et si jamais il y a eu un frère plus fort c'était bien Lui. Si jamais quelqu'un a mis de côté ses droits pour quelqu'un de plus faible, c'est le Seigneur Jésus qui l'a fait pour nous. Cela devient la grande illustration du frère fort et du frère faible.
Nous avons appelé cette section notre responsabilité envers notre frère plus faible, mais ce n'est qu'à moitié juste. La section contient deux parties. Elle ne parle pas uniquement de nos responsabilités envers notre frère plus faible mais également de nos responsabilités envers notre frère plus fort. Durant toute votre vie chrétienne, vous trouverez des personnes devant vous et derrière vous. Peu importe à quel point vous êtes avancés, il y aura toujours quelqu'un devant vous et quelqu'un derrière vous. Nous devrions appeler cela les relations mutuelles entre le faible et le fort. Nous serons toujours quelque part au milieu. Vous ne serez jamais à la dernière place. Vous ne serez jamais à la première place. Il y aura toujours des plus forts et des plus faibles. Et vous devez toujours savoir comment répondre au plus fort et au plus faible.
Lisons les versets 14:1-14: « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel à la foi pour manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? S'il se tient debout ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir. Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d'achoppement ou une occasion de chute. Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure.»
LES SUJETS DE DISCUSSION NE SONT PAS DES PROBLÈMES MORAUX
Considérons juste deux ou trois choses dans les versets 14:1-12, que nous développerons dans notre prochaine leçon. Avant de définir les principes, nous devons identifier qui est le faible et qui est le fort, et que veut dire être faible et être fort. Considérons d'abord le verset 14:2 puis les versets 14:5-6. Ce sont les illustrations que Paul utilise. Le sujet est manger ou ne pas manger et observer les jours ou ne pas observer les jours. Voici les illustrations. Je vous rends attentifs à cela parce que les sujets discutés ici n'ont pas de signification morale, ce ne sont pas des sujets qui mettent en cause la morale. Il s'agit de nourriture et de jours fériés. Il s'agit de ce que vous mangez et des jours et fêtes que vous célébrez. Ce ne sont pas des choses liées au caractère de Dieu. Paul dit au verset 14:14: « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi. » Mais s'il vous plaît ne sortez pas ce verset du contexte de Romains 14 en disant: « Rien n'est impur en soi-même. » Paul parle ici de sujets qui ne sont pas liés à des problèmes moraux. Il ne dit pas que l'adultère est pur. Il ne dit pas que l'inceste est pur, que la convoitise est pure, que la sorcellerie est pure ou que l'oppression est pure. Non, Paul ne dit pas cela. Ces choses sont impures parce qu'elles contredisent le caractère de Dieu. Ce qui est immoral est ce qui va à l'encontre du caractère de Dieu. Ici la discussion au sujet des frères faibles et forts n'a rien à voir avec le caractère de Dieu. Ce ne sont pas des problèmes moraux.
Veuillez remarquez les deux points terminaux, les versets 14:1 et 14:23. Qui est le faible? Au verset 14:1 il est question de « celui qui est faible dans la foi. » Le verset 14:23 dit: « Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché. » Le contraste entre le fort et le faible semble être sur la base de la foi. Quel est l'objet de la foi? De quoi parle-t-il? Vous voyez le fort est celui qui croit qu'en Christ tous les problèmes non moraux sont purs. Voilà ce qu'il croit. Il y en a d'autres qui sont faibles et qui luttent pour croire cela. Ils disent qu'en Jésus Christ, il y des problèmes non moraux qui sont impurs. Voilà la différence entre le faible et le fort. Voilà une illustration de tout cela à partir de cette église à Rome.
Dans l’Église du Nouveau Testament, il y avait deux sortes de chrétiens, des convertis du paganisme et des convertis du judaïsme. Parmi les convertis juifs, il y avait deux types de convertis. Il y avait les forts et les faibles. C'est à partir des convertis juifs que Paul illustre le problème entre les chrétiens forts et faibles. Pour bien saisir ce qu'il dit, il faut que vous vous rappeliez du contexte et de l'arrière plan des chrétiens juifs qui consiste en la loi de Moïse. Voici ce qu'il dit. Voici le chrétien A. Le chrétien A croit qu'il est fort parce qu'il croit que Dieu a rendu pur en Christ tout problème qui n'est pas moral. Il pense que le temps des ombres et des images est passé. Il pense que le temps des cérémonies et des observations extérieures est passé. Il n'a aucun scrupule quant à porter de la laine et du lin ensemble (cf. Deutéronome 22:11). Il est prêt maintenant à le faire parce qu'il est en Christ. Il est libre, ce n'était qu'une image dans l'Ancien Testament. Lorsque ce chrétien sort dans son champ, il pense qu'il peut ensemencer son champ avec deux semences parce que ce n'était qu'une image et maintenant il connait le principe. (cf. Lévitique 19:19). Il est libre et par conséquent il peut planter ce qu'il veut comme il le veut. Il va aussi face au miroir et il se coupe les coins de la Barbe (cf. Lévitique 19:27). Parce qu'il dit: « Tout cela n'était qu'une image qui appartient au passé, comme j'ai le principe dans mon cœur, je n'ai plus besoin de l'image. » Comme toutes les fêtes et les cérémonies ont été accomplies en Christ (cf. Colossiens 2:16-17), il pense qu'il n'est pas grave d'en rater une ou l'autre. Il n'a aucun problème pour manger du jambon. Ce juif se dit libre.
Mais dans la même église, il y a également le chrétien B. Le chrétien B vient du même arrière plan, la loi de Moïse. Lui aussi a accepté Jésus mais il n'est pas prêt à mettre de côté toutes les traditions qu'il a apprises à respecter durant tant d'années. Il fait encore attention à ne pas raser les coins de sa barbe. Il veut être sûr qu'il ne ressemble pas aux païens. Lorsque la fête annuelle vient, il y participe ainsi que sa famille. Il ne lui viendrait pas à l'idée de ne pas circoncire son fils, parce que Dieu a commandé cela. Il pense également que Dieu s'attend à ce qu'il mange des aliments purs. Les deux sont des chrétiens, les deux aiment le Seigneur. L'un dit: « Je suis libre de tout cela » et l'autre dit: « Attends un instant, tu dois quand même observer certaines de ces règles car Dieu l'a commandé. »
Un jour le chrétien A invite le chrétien B pour avoir la communion. Le chrétien A a pleinement embrassé le message de liberté en Christ. Le chrétien B ne veut pas être présomptueux, il marche prudemment devant Dieu parce qu'il ne veut pas pécher ou offenser le Seigneur. L'épouse du chrétien A a apprêté un beau cochon pour le chrétien B. Le chrétien A dit au chrétien B: « Je suis si heureux d'être libre, car pendant des années nous ne pouvions pas manger de porc. Mais maintenant Jésus m'a rendu libre, et je peux en manger. » Lorsque le chrétien B voit ce qui a été préparé pour le repas, il se sent mal, car pour des raisons de conscience, il se croit obligé de ne pas goûter à ce repas. Et pour rendre la chose encore plus délicate, le chrétien A demande au chrétien B de prier pour remercier pour le repas. Alors le chrétien B baisse la tête et dit: « Oh Seigneur, si Tu peux bénir dans cette dispensation ce que tu as maudit dans la précédente alors bénis ce cochon. » Le chrétien B ne sait pas comment prier. Le chrétien A arbore un grand sourire et s'apprête à manger de bon cœur. Le chrétien B refuse de manger, et il dit au chrétien A: « Frère, je pense que tu as oublié Lévitique 11:7, cela déshonore Dieu. » Le chrétien A dit au chrétien B: « Je pense que tu devrais rentrer à la maison et lire 1 Timothée 4:4-5, parce que nous sommes maintenant libres. »
S'ensuit une grande discussion, l'un dit qu'il ne veut pas manger de porc, puis le repas refroidit, ensuite on fait des reproches à l'épouse, et la communion est rompue. Le chrétien B part fâché et il s'ensuit toutes sortes de désunions. C'est à ce genre de désunion entre le fort et le faible, et qui ne concerne pas de problèmes moraux, auxquelles Paul s'intéresse ici. Le fort regarde de haut le faible et dit: « Tu es lié, tu es légaliste, tu es encore sous les règles. Tu suis encore toutes ces formes, tu es encore sous toutes ces observations. Tu es si étroit d'esprit. » Il dénigre simplement ce chrétien, et regarde le faible avec contentement, en lui disant: « Tu es trop faible pour être libre. » D'un autre côté, le faible commence à juger le fort et dit: « Lorsque je regarde ta vie, je vois que tu es en plein dans le courant qui consiste à avoir une foi facile. Il ne s'agit pas de liberté mais de licence. Tu mets tout cela de côté simplement parce que tu es paresseux, et passif, et que tu veux vivre une vie de négligence. » Ils commencent à être désobligeants l'un avec l'autre. Le chrétien B dit au chrétien A: « Tu peux dire autant que tu veux que tu regardes à Jésus, si tu vis de cette façon, alors cela montre que tu n'es pas soumis mais tu utilises ta liberté en tant que licence.
FAIRE OU NE PAS FAIRE POUR LE SEIGNEUR
Selon le passage de Romains, les deux chrétiens avaient un problème. Vous voyez, le faible a détourné les yeux du fort de Christ vers ses scrupules. Le fort a détourné les yeux du faible de Christ et les a tournés vers ses libertés. Tout ce qui détourne mes yeux de Christ est mauvais. Et que ce soit le chrétien fort ou le faible, tous les deux ont détourné les yeux de l'autre de Christ. Par le Saint-Esprit, Paul souligne ici des principes incroyables. Il dit que si le chrétien A regarde à Jésus et que le chrétien B regarde à Jésus, ils peuvent se mettre d'accord pour ne pas être d'accord sur les choses non morales. Ils peuvent être uns. Ils n'ont pas besoin d'être uns au niveau des doctrines ou des philosophies. Mais ils doivent être uns au niveau du coeur, uns dans la direction, uns en esprit. J'aimerais que nous considérions le principe qui unit le fort et le faible. On le trouve dans les versets 14:6-8: « Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.»
Cinq fois Paul répète « pour le Seigneur », et il termine en disant: « Nous sommes au Seigneur. » Voici le principe qui régit le cas des problèmes qui ne sont pas du domaine de la morale, mais de questions de liberté de pratique, c'est que vous mangiez ou que vous ne mangiez pas, le faites-vous pour le Seigneur? Est-ce que vous mangez pour le Seigneur? Est-ce que vous ne mangez pas pour le Seigneur? Si vous décidez de faire une distinction entre les jours, le faites-vous pour le Seigneur? Si vous décidez de ne pas faire une distinction entre les jours, le faites-vous pour le Seigneur? Le principe qui sous-tend tout cela est « pour le Seigneur. » Dans les versets 14:2-4 il y quelque chose que l'on peut appeler « manger spirituellement » et « quelque chose que l'on peut appeler « ne pas manger spirituellement. » Dans les versets 14:5-6 il y quelque chose que l'on peut appeler une « observation spirituelle des jours» et quelque chose que l'on peut appeler « une non observation spirituelle des jours. » Je vous rends attentifs à ce mot spirituel, il faut qu'il en fasse partie. Il faut qu'il s'agisse d'une « non observance spirituelle », parce que toutes les non observances ne sont pas spirituelles. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire? Toutes les libertés ne sont pas des libertés chrétiennes.
SORTIR DE LÉGALISME ET RENTRER DANS LA GRÂCE
De nombreuses personnes ont jeté le légalisme par la fenêtre. Elles disent: « J'en ai terminé avec les règles. J'en ai terminé avec les observations. » Mais honnêtement, elles ne connaissent rien à la grâce de Dieu. Ce n'est pas parce que vous arrêtez de faire une chose que vous êtes entrés dans une autre. Peut-être que quelqu'un dira: « Des règles, des règles, toujours de règles. Je suis fatigué de jeûner. Je suis fatigué de donner la dîme. Je suis fatigué de me lever tôt pour avoir mon temps de méditation. Je suis fatigué d'aller aux réunions. Je suis fatigué d'être volontaire pour servir. J'en ai terminé avec cela. Je rejette le légalisme. » Ce n'est pas parce que le légalisme a été détruit que le christianisme a été établi. C'est pour cette raison qu'en lien avec cela j'aime Galates 6:15: « Car ce n'est rien que d'être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature. » Que vous le fassiez ou non, cela n'est pas important. Ce n'est pas le point important. Le point important est que si vous le faites, le faites-vous pour le Seigneur, et si vous décidez de ne pas le faire, est-ce Dieu qui a mis cela dans votre cœur? La question est « Est-ce que vous ne le faites pas pour le Seigneur? » Que vous observiez certaines choses ou pas, la question est « Est-ce que c'est pour Lui, pour Son plaisir? » Il dit ici que nous ne pouvons pas juger ceux qui observent, ou qui n'observent pas, parce que nous ne pouvons pas voir leur cœur. Peut-être que vous direz: « Lui il reste à la maison et ne vient pas à la réunion. » Oui, mais il se peut qu'il reste à la maison pour le Seigneur. Nous ne pouvons pas le juger.
Dans notre prochaine leçon, nous verrons les trois raisons que Paul donne pour ne pas juger. J'aimerais juste les mentionner. La première se trouve au verset 14:3: « car Dieu l'a accueilli. » Lorsque mon cœur est centré sur Christ, pour plaire au Seigneur, ce n'est pas si important si vous faites tout sans faute. Lorsque votre cœur décide de « faire ceci ou de ne pas faire cela pour plaire à Jésus », si c'est cela qui est dans votre cœur, alors Dieu vous a acceptés, même si vous êtes dans l'erreur. Que vous restiez à la maison ou que vous ne restiez pas. Que vous vous engagiez, ou que vous ne vous engagiez pas. Imaginez que vous refusiez d'aider la mission. J'espère que vous ne le ferez jamais. Mais imaginons que vous refusiez d'aider la mission pour Jésus, que ce soit vraiment ce qu'il y a sur votre cœur, et que vous pensiez que cela honore Dieu. Dieu vous acceptera, il vous acceptera pour ce motif. Il regarde toujours au cœur et aux motifs. Si vous priez beaucoup, Dieu vous accepte si c'est pour Lui. Si vous ne priez pas, Dieu vous accepte également si c'est pour le Seigneur. Tout doit être fait pour Lui.
La deuxième raison est au verset 14:4: « Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui? » La seconde raison pour laquelle nous ne devons pas nous juger les uns les autres est que nous ne sommes pas Dieu. Quel droit ai-je de me plaindre pour ce que votre maître vous laisse faire? Quel droit avez-vous de vous plaindre si mon maître me laisse faire quelque chose? Quelle présomption, quelle intrusion dans les prérogatives de Dieu! C'est Lui qui a les compétences pour juger, pas moi. C'est Lui qui a le droit de donner des commandements. Ce que Dieu dit ici c'est: « Marchez dans votre lumière, et laissez votre frère marcher dans la lumière qu'il a reçue. » Ce que votre Maître vous laisse faire, n'est pas mon affaire. Ce que mon Maître me laisse faire n'est pas votre affaire. Ne nous jugeons pas les uns les autres sur ces sujets. Le Seigneur est le Seigneur du faible et du fort. Le faible n'est pas le Seigneur du fort. Et le fort n'est pas le Seigneur du faible. Ce sont les prérogatives de Dieu que de faire cela. La seule condition est d'après le verset 14:5, «Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.
La troisième raison pour laquelle nous ne devons pas nous juger les uns les autres est le verset 14:12: « Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. » Qui d'entre nous pense qu'il devra un jour rendre compte pour un autre croyant? Chacun d'entre nous devra personnellement se tenir devant Dieu pour Lui-même. Si je dis: « Je fais cela pour le Seigneur. » Un jour je devrai me présenter devant Dieu pour cela. Si je dis: « Je ne fais pas cela pour le Seigneur. » Un jour je devrai me présenter devant Dieu pour cela. Il dit que comme nous devrons tous rendre compte pour nous-mêmes devant Dieu, nous ne devrions pas nous juger les uns les autres. Le faible ne doit pas juger le fort et le fort ne doit pas juger le faible. Vous n'avez pas à vivre avec ma lumière, et je n'ai pas à vivre avec votre lumière. Vous êtes responsables pour la lumière que vous avez. Vous êtes responsables de rechercher le Seigneur dans la Bible et ensuite d'obéir à ce que le Seigneur vous montre dans votre coeur. Et je suis responsable de rechercher le Seigneur dans la Bible et ensuite obéir à ce que le Seigneur me montre. Mais si nous ne sommes pas d'accord, si vous ne voyez pas ce que je vois, nous sommes quand même uns en Christ, et nous pouvons avoir la communion. Nous n'avons pas besoin de nous diviser au sujet de points de vue différents qui ne sont pas du domaine de la morale. Nous sommes un Corps et si votre coeur est centré sur Dieu, alors Il vous a accepté. Nous ne pouvons pas voir dans le coeur l'un de l'autre et chacun d'entre nous devra se tenir personnellement devant Dieu. Voilà, je pense que vous voyez que Paul essaie constamment de nous ramener vers la fondation qui est Christ. Je pense qu'une des plus grandes blessures que doit supporter le Seigneur Jésus sont toutes ces divisions et séparations au sujet de choses qui ne sont pas essentielles. Une église peut se diviser au sujet des choses les plus stupides lorsqu'elle ne regarde plus à Christ. Oh! qu'Il nous donne de revenir à Lui, parce que lorsque nous sommes en règle avec Lui, nous sommes en règle les uns avec les autres. C'est si simple. Nous continuerons de parler au sujet du faible et du fort dans notre prochaine leçon.
Prions: Père, nous Te remercions infiniment pour Ta parole, non pour ce que nous pensons qu'elle signifie, mais pour tout ce que Tu sais Toi qu'elle signifie. Nous prions que Tu manifestes cela en nous - dans nos vies, dans nos coeurs. Nous Te prions de manifester tout cela en nous. Nous prions au nom de Jésus. Amen.
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Distribution (libre) non commerciale possible à condition que cette mention apparaisse
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