Pour débuter cette méditation lisons quelques versets dans Jean, chapitre 11
49 L'un d'eux, Caïphe, qui
était souverain sacrificateur cette année–là, leur dit : Vous n'y entendez
rien ;
50 vous ne réfléchissez pas
qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la
nation entière ne périsse pas.
51 Or, il ne dit pas cela de
lui–même ; mais étant souverain sacrificateur cette année–là, il
prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
52 Et ce n’était pas pour la
nation seulement ; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les
enfants de Dieu dispersés.
Le souverain sacrificateur qui avait décidé avec tous les
religieux de faire mourir le Seigneur a prophétisé sur le bénéfice de la mort
de Christ ! C’est vraiment interpellant de voir comment Dieu met en place
ce qu’Il a décidé de Sa propre autorité. Il l’accomplit en se servant même de
Ses ennemis pour arriver à Ses fins. Jésus devait mourir pour la nation et pour
tous les enfants de Dieu dispersés dont nous sommes, les païens. Quelle grâce !
Un autre passage des
Ecritures que je trouve magnifique qui explique bien le but essentiel de la
mort du Seigneur se trouve dans Jean 12, texte très connu, mais qu’il est bon
de rappeler pour notre méditation :
31 Maintenant a lieu le
jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors.
32 Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les
hommes à moi.
33 En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir.
Ces trois
versets résument bien le but de la mort du Seigneur. Il est double : le
jugement de ce monde avec son prince qui est jeté dehors, l'élévation du Seigneur sur la croix, afin que
tout homme le voit, et soit attiré en vue de son salut. La croix semblait être
la victoire du prince de ce monde, mais elle a été le salut du monde et la
défaite totale et irréversible de son prince. L’ignoble croix est devenue le
salut de l’homme parce que la résurrection a suivi ce terrible supplice. Il n’y
a pas de mots pour qualifier cet amour insondable du Père et de Son Fils pour notre
salut. Il est bon, parfois de revenir et de méditer sur ces choses !
Pour confirmer cette parole que le Seigneur a, dans Sa grâce,
annoncée, il a mis à contribution un autre ennemi, qui pourtant hésitait à le
condamner. Il s’agit de Pilate. Il fallait, pour que le Seigneur soit élevé,
comme Il l’avait annoncé dans Jean 12, qu’Il soit crucifié. Lisons dans Jean 18
ces deux versets :
31 Sur quoi Pilate leur
dit : Prenez–le vous–mêmes, et jugez–le selon votre loi. Les Juifs lui
dirent : Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort.
32 C’était afin que
s’accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu’il indiqua de quelle mort il
devait mourir. (Jean 12.31-33)
Si les Juifs avaient exécuté la sentence de mort sur le
Seigneur, Il aurait probablement été lapidé comme Étienne. (Actes 7.59) Mais Jésus a parlé de Son
élévation et c’est Lui qui a décidé de quelle façon Il devait mourir. Il avait
déjà expliqué cela à Nicodème en faisant référence au serpent d’airain. (Jean
3.14) Cette crucifixion était nécessaire car il est écrit dans Deutéronome
21.23 : « Maudit soit quiconque est pendu au bois.» Paul
explique pourquoi il fallait que notre Seigneur soit crucifié. Lisons Galates
3.13-14 :
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu
malédiction pour nous car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au
bois,
14 afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son
accomplissement en Jésus–Christ, et que nous recevions par la foi l'Esprit
qui avait été promis.
Que ces deux versets sont
magnifiques pour notre salut ! Combien est grand l’amour de Dieu et de Son
Fils pour l’homme ! Paul dit que Christ nous a rachetés de la malédiction
de la loi en étant devenu malédiction pour nous, afin que la bénédiction
d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ. Lorsque
l’Éternel a appelé Abram, (Genèse 12.1-3) Il lui a promis que « toutes
les familles de la terre seront bénies en toi. » Cette promesse a été
tenue par l’élévation de Jésus-Christ à la croix. Bien sûr, le Juif
premièrement a été béni par le salut, mais aussi toutes les familles de la
terre, dont nous, les païens. Ce n’était possible que par la croix à cause de
ce qui est écrit dans Deutéronome 21.23. Personne ne pourra jamais comprendre cet
amour incommensurable du Père et de Son Fils pour le Juif premièrement et pour
le païen ! Personne !
Ces quelques
pensées introduisent ce sujet si important de la mort de notre Seigneur. C’est
un sujet très solennel que nous devons méditer avec beaucoup de respect, de
crainte, d’amour et d’adoration. Comment aborder ce sujet merveilleux sans cette sainte crainte
de Dieu, sans se «déchausser» ? Nous touchons, par cette
méditation, aux choses très saintes, nous entrons dans le cœur même de Dieu, ce
cœur qui nous a donné Son Fils. Il nous sauve en nous prouvant Son amour par le
pardon accordé à tout pécheur qui reconnaît que la juste condamnation qu’il
méritait est tombée sur Son Fils. Celui qui reconnaît cela est entièrement
purifié de son péché. Sa condamnation à mort a été supportée par le Fils.
Chaque chrétien sait cela. Comment vivons-nous de et dans cet amour ? Quelle est notre appréciation de
ce sublime, ce merveilleux acte d’amour ? Que représentent pour nous cette
mort odieuse sur la croix, de notre Seigneur ainsi que Son horrible agonie,
séparé du Père et ce cri déchirant sur l’humanité entière, qui résonne encore
dans le monde et dans nos cœurs comme un coup de tonnerre : « Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Christ, au temps marqué, est mort pour des impies.
(Romains 5.6) Tout a été réfléchi, programmé et au temps décidé par Dieu,
Christ est mort pour nous, pour ces impies que nous étions. Cela afin de
prouver Son amour pour tous ceux qui acceptent ce don de Dieu : le pardon
par l’expiation de nos fautes qui ont été accumulées sur cet Agneau divin. Il a
payé pour nous ! Quelle grâce ! Nous connaissons tout cela, mais
est-ce que nous méditons souvent sur ces choses ou est-ce que cela devient une
simple tradition ? Combien nous devrions nous délecter de cette grâce,
l’apprécier est ainsi « grandir dans la grâce et la connaissance de notre
Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ! » (2Pierre 3.18)
Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils,
dans le but suprême d’être sauvés par Sa vie. (Romains 5.10) Cette mort de
notre Seigneur est aussi qualifiée de « don de la justice »,
sous-entendu de Dieu et ce don nous permet de régner dans la vie par le
seul Jésus-Christ. (Romains 5.17)
La Bible appelle cette œuvre de grâce « un seul acte de
justice » ! (Romains 5.18) Par cet acte de justice « la
justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. » Lisons encore
un verset de Romains 5, tellement riche :
19 Car, comme par la
désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par
l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.
L’obéissance
d’un seul ! Cette obéissance, celle de notre Seigneur au Père, l’a mené à
la croix, à cette mort ignominieuse, après s’être chargé de nos fautes, de nos
crimes, de notre iniquité et Il a subi notre châtiment : la mort. Le
châtiment qui nous donne la paix, gage de notre salut, est tombé sur Lui. Nous
sommes rendus justes !
Ce sont des choses que nous savons, que nous connaissons, comme
je viens de l’écrire, mais je crois qu’il faut constamment méditer et serrer
ces vérités si profondes dans nos cœurs. Par cela, nous contemplons l’amour
éternel de Dieu, notre Père, pour Son Église ! Cet amour, entretenu dans
nos cœurs, nous permet, à notre tour de le manifester pour le prochain. Il
devient la vie pour l’autre, le frère ou la sœur qui en a besoin et le non
converti qui peut trouver le salut par l’amour que nous lui manifestons, en lui annonçant l’Évangile.
C’est un des
fruits de cette mort. Il y en a beaucoup d’autres que nous allons essayer de
découvrir par cette méditation.
Regardons,
brièvement Romains 6 qui est rempli de perles de grand prix ! Tout d’abord
nous sommes morts au péché (verset 1.) Nous avons été ensevelis avec Lui dans
la mort. Le témoignage de cet ensevelissement est représenté par le baptême.
Nous nous unissons avec Lui en Sa mort, en passant par les eaux du baptême. Nous sommes une même plante avec Lui par
la conformité à Sa mort afin de l’être par la conformité à Sa résurrection.
Si nous sommes morts, nous ne pouvons vivre que de Sa vie.
Lisons quelques versets de ce chapitre 6 qui nous dévoilent les
fruits de cette mort pour nous. Je me sens incapable de commenter ou de
développer toutes ces richesses qui sont contenues dans ces six versets. Que
chacun puisse s’approprier tout ce butin de la mort du Seigneur, exposé dans
ces quelques versets ! C’est tellement beau !
6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le
corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du
péché ;
7 car celui qui est mort est libre du péché.
8 Or, si nous sommes
morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
9 sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la
mort n’a plus de pouvoir sur lui.
10 Car il est mort, et
c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie,
et c’est pour Dieu qu’il vit.
11 Ainsi vous–mêmes, regardez–vous comme morts au péché, et comme
vivants pour Dieu en Jésus–Christ
Jésus est mort pour le péché, une fois pour toutes. Il
est revenu à la vie et c’est pour Dieu qu’Il vit. C’est une affirmation
surprenante car notre Seigneur, lorsqu’Il était sur terre a toujours vécu pour
Dieu. Il nous a entraînés dans Sa mort et nous entraîne dans Sa vie avec Dieu.
Je pense que c’est en ce sens qu’Il vit pour Dieu. C’est nous en Lui qui vivons
pour Dieu. Sans Christ, il nous est impossible de vivre pour Dieu.
Notre vieil homme a été crucifié ; Il a subi le jugement
de la malédiction en Christ ! Le corps de péché est détruit. Ce n’est pas une image ni un
symbole, mais la réalité certifiée par Dieu Lui-même !
Nous sommes
libres (quittes) du péché. C’est la vérité absolue ! Par la grâce de Dieu
et l’aide du Saint-Esprit nous pouvons vivre dans cette liberté issue de la
croix. Nous ne sommes plus esclave du péché ! Nous sommes morts au péché et vivants pour Dieu en
Jésus-Christ.
Regardons aussi les trésors de Romains 7 :
4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de
Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à
un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des
fruits pour Dieu
6 Mais maintenant, nous
avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous
étions retenus (captifs), de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et
non selon la lettre qui a vieilli.
Nous avons
été mis à mort par le corps de Christ, puisque nous étions en Lui sur le
bois et dans la tombe, entraînés dans Sa mort puisqu’Il était chargé de nos fautes.
La mort n’a pas pu Le retenir et en Lui, nous sommes aussi ressuscités et nous Lui
appartenons. Nous sommes morts à cette loi qui nous retenait captifs
pour vivre selon l’Esprit de Dieu qui nous donne la possibilité de vivre notre
vie de ressuscité…si nous lui sommes soumis !
Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures ; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour selon
les Écritures (1Corinthiens 15.3)
Tout a été
prévu, planifié par la sagesse souveraine du Père. Rien n’est l’effet du
hasard !
14 Car l’amour de
Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous,
tous donc sont morts ;
15 et qu'il est mort
pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux–mêmes, mais pour
celui qui est mort et ressuscité pour eux.
16 Ainsi, dès maintenant,
nous ne connaissons personne selon la chair ; et si nous avons connu
Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière.
17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les
choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues
nouvelles.
18 Et tout cela vient de
Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le
ministère de la réconciliation.
19 Car Dieu était en Christ,
réconciliant le monde avec lui–même, en n'imputant point aux hommes leurs
offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
20 Nous faisons donc les
fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ;
nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec
Dieu !
21 Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour
nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. (2Corinthiens 5)
Ce passage de l’Écriture est un
ravissement pour celui qui pénètre la profondeur de ces vérités. Paul l’avait
bien compris en écrivant ces mots. L’amour de Dieu nous presse ou nous étreint
selon les versions, dit-il, lorsqu’il a réalisé pleinement cette vérité
glorieuse que si un seul est mort pour tous, tous sont morts. On ne peut vivre
la résurrection qu’après être mort. C’est le gain de la mort de Christ pour
nous. Nous sommes tous morts en Lui pour vivre de cette nouvelle vie de
résurrection, non pour nous-mêmes, mais pour Celui qui nous a sauvés.
Nous sommes devenus une nouvelle créature
ou création selon les versions. Cette nouvelle création est née hors le péché,
elle est éternelle. Nous devons grandir et la vivre par la puissance de
l’Esprit de Christ qui habite en nous. C’est l’enseignement de Romains 8.9-11.
Nous sommes devenus le temple du Dieu vivant, individuellement et
collectivement. C’est l’enseignement de 1Corinthiens 3.16 et de 6.19. Les gains
de cette nouvelle création sont immenses !
Dieu était en
Christ réconciliant le monde avec Lui-même dit Paul en mentionnant la vie de
Christ sur la terre. Maintenant, Christ habite en nous et Il continue, à
travers nous, cette œuvre de réconciliation avec Dieu. Nous sommes devenus
ambassadeur pour Christ comme si Dieu exhortait par nous : « soyez
réconciliés avec Dieu ! » Quelle grande responsabilité que le
Seigneur nous a donnée ! Elle est fruit du butin de la croix !
10 Afin de connaître Christ,
et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en
devenant conforme à lui dans sa mort,
11 pour parvenir, si je puis, à la résurrection d'entre les morts.
(Philippiens 3)
Paul nous
montre la voie royale pour vivre de cette nouvelle vie, gain de la mort de
Christ. Il désire ardemment devenir conforme à sa mort pour parvenir si c’est
possible à la résurrection d’entre les morts. Il ne s’agit pas, dans ce
contexte, de la résurrection des morts lors de la venue du Seigneur. Celle-ci
nous est acquise par la grâce de Dieu : « les morts en Christ
ressusciteront » (Jean 6.39,40,44,54 et 1Timothée 4.16.) C’est un acquis
de Dieu pour nous dû à la mort expiatoire de notre Seigneur. Paul considère
comme un rebut tout ce que le monde peut nous donner. Il veut être conforme à
la mort de Christ pour tout ce que le monde offre, en le refusant de tout son
être, afin de pouvoir vivre cette vie de résurrection sur la terre.
Nous allons
regarder un autre aspect de la mort de notre Seigneur très important et qui
dévoile le cœur d’amour de notre Seigneur, sous une autre facette de Sa mort.
Lisons dans Hébreux 2 quelques
versets :
9 Mais celui qui a été
abaissé pour un peu de temps au–dessous des anges, Jésus, nous le voyons
couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que,
par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous.
10 Il convenait, en effet,
que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la
gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le
Prince de leur salut.
11 Car celui qui sanctifie et
ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas
honte de les appeler frères,
12 lorsqu’il dit :
J’annoncerai ton nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée.
13 Et encore : Je me
confierai en toi. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a
donnés.
14 Ainsi donc, puisque les
enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui–même,
afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort,
c'est–à–dire le diable,
15 et qu’il délivrât
tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie, retenus dans la
servitude.
Par la grâce de
Dieu, le Prince de notre salut a souffert la mort pour tous. Il a été élevé à
la perfection, par les souffrances de sa vie sur la terre, non seulement à la
croix, mais durant tout son séjour au milieu de Son peuple. Il était exactement
comme nous et Il n’a pas honte de nous appeler frère ! Quand nous lisons
ces versets empreints d’un amour aussi fort, aussi grandiose que pouvons-nous
dire ? Que pouvons-nous trouver comme commentaires pour exprimer ce que
nos âmes ressentent par ces mots d’amour ? Personnellement, je suis confus
par tant de grâce exprimée en si peu de mots, mais Oh combien merveilleux sont
ces mots ! Je crois qu’il ne reste qu’à nous incliner et adorer notre Dieu
et Père et son Fils par la puissance de l’Esprit en nous !
Il y a des
richesses, des trésors d’amour dans ces quelques lignes. Nous contemplons
l’amour de notre Dieu manifesté pour nous par l’écrasement, l’anéantissement
total de notre merveilleux Seigneur. Il était nécessaire que le Père le fasse
passer par cette mort odieuse, ces souffrances indescriptibles, pour anéantir
celui qui avait le pouvoir de la mort. Jésus s’est soumis au pouvoir du diable
puisque c’est lui qui détenait ce pouvoir de la mort, afin de lui enlever cette
puissance. Cette puissance appartient désormais au Seigneur. C’est pour cette
raison que le Seigneur a affirmé, dans Mathieu 16.18 : « Je
bâtirai mon Église et les portes du séjour des morts ne prévaudront point
contre elle. » C’est évident puisqu’Il a par Sa mort, anéantit celui
qui avait la puissance de la mort.
C’est Jésus,
désormais qui a cette puissance dérobée au premier couple par la
ruse du serpent. Il a, à présent, les clefs de la mort et du séjour des morts.
(Apocalypse 1.18) Il déclare à Jean au chapitre premier de l’Apocalypse :
« Moi, je suis le premier et le dernier, le VIVANT, j’étais mort et
me voici vivant aux siècles des siècles. » C’est pour nous, pour
tous ceux qui acceptent cette grâce que notre Seigneur a passé de vie à trépas.
Il nous a entraînés dans Sa mort et nous a élevés jusque dans les lieux
célestes par Sa résurrection. Que dire de plus ?
Il a participé
à la chair et au sang. Il a vécu une vie d’homme comme tous les hommes, sans
pécher. Il a eu faim, Il a eu soif, Il s’est fatigué dans le pays de Dieu, en
le parcourant afin de faire connaître le Père en prêchant le salut. Il a été
maltraité, injurié, Il a subi toutes sortes d’humiliations et Il est allé mourir
sur le bois en expiant nos fautes ! Lisons ces versets de la lettre aux
Hébreux qui décrivent cela de façon merveilleuse :
7 C’est lui qui, dans les
jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des
prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant
été exaucé à cause de sa piété,
8 a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a
souffertes,
9 et qui, après avoir été
élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur
d’un salut éternel,
10 Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de
Melchisédek.
Ces versets me
rendent confus et me remplissent de reconnaissance et d’adoration ! Ils
décrivent tellement bien et de manière très succincte tout cet amour pour nous.
Je crois que ce passage révèle la douleur du cœur de notre Seigneur, durant Son
agonie à Gethsémané. Il a présenté à grands cris et avec larmes des prières
pour Le sauver de la mort. Il a été exaucé ! Il s’est offert volontairement
pour la naissance de Son Église. Jésus étant sans péché n’avait pas sur Lui de
condamnation à mort : « Celui qui pèche mourra ! » Il n’a
jamais péché, Il était donc exempté de ce jugement de mort puisqu’Il était pur,
saint, immaculé. Il a demandé au Père de choisir Lui-même, d’avoir la liberté,
d’être libéré de la mort qu’Il devait subir en endossant nos péchés. Il a été
exaucé ! Puis Il s’est chargé de nos péchés, et s’est donné volontairement
sur l’autel de la croix pour leur expiation. La puissance de la mort a été
anéantie par ce sacrifice pur, sans tâche et Il est ressuscité. Le but de ce
sacrifice est non seulement pour nous sauver, nous purifier mais aussi, vérité
glorieuse, pour être ce Souverain Sacrificateur selon l’ordre de
Melchisédech. Il ne s’est pas attribué ce sacerdoce, c’est Son Père qui L’a
établi Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Il est
continuellement devant la face de Dieu pour s’occuper de Son Église
Il a délivré de
l’esclavage, de la servitude, tous ceux qui étaient tenu par la crainte de la
mort. Beaucoup ont cette peur métaphysique de la mort. Nombreux sont retenus
dans l’esclavage du diable à cause de cette peur. Il est venu les délivrer.
Personnellement j’étais de ceux-là. J’ai vécu l’enfer, depuis ma plus tendre
enfance jusqu’à ce jour merveilleux où Il m’a sauvé ! J’avais alors 35
ans. Cette angoisse n’est jamais revenue me hanter ! J’en suis libéré
définitivement. Notre Seigneur est merveilleux !
Christ
aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de
nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été
rendu vivant quant à l’Esprit, (1Pierre 3.18)
8 N'aie donc point honte du
témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre
avec moi pour l’Évangile, par la
puissance de Dieu
9 qui nous a sauvés, et nous
a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre
dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus–Christ avant les
temps éternels,
10 et qui a été manifestée
maintenant par l'apparition de notre Sauveur Jésus–Christ, qui a détruit la
mort et a mis en évidence la vie et l'incorruptibilité par l’Évangile. (2Timothée1)
Je vous soumets
ces deux derniers passages de la Parole qui décrivent ce que nous avons déjà vu
durant cette méditation. Il a été mis à mort quant à Sa nature humaine et notre
humanité a été mise à mort en même temps puisqu’Il l’a portée. Il a été rendu
vivant quant à l’Esprit pour nous. Ce n’est pas pour Lui-même qu’Il a été rendu
vivant quant à l’Esprit car Sa vie démontre qu’Il était vivant de et par
l’Esprit. C’est pour nous qu’Il a été rendu vivant quant à l’Esprit, ayant été
englouti par la mort pour nous
Par Sa
résurrection, Il a mis en lumière la vie et l’incorruptibilité par l’Evangile.
Il a détruit la mort. Voilà juste quelques pensées sur la mort de notre
Seigneur.
23 Car j’ai reçu du Seigneur
ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où
il fut livré, prit du pain,
24 et, après avoir rendu
grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour
vous ; faites ceci en mémoire de moi.
25 De même, après avoir
soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en
mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en
boirez
26
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous
annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne
Je termine
cette courte méditation par ces versets de 1Corinthiens 11. Que chaque fois que
nous prenons le repas du Seigneur nous puissions apprécier cette mort du
Seigneur ! Ce n’est qu’un peu
d’eau prise de ce vaste océan de l’amour de Dieu pour nous. Que chacun puisse
aller plus loin dans la connaissance (selon Jean 17) de notre Dieu et Père de
notre Seigneur Jésus-Christ !
Amen !
TOUTES LES FOIS QUE VOUS MANGEZ CE PAIN ET QUE VOUS BUVEZ
CETTE COUPE VOUS ANNONCEZ LA MORT DU SEIGNEUR JUSQU’À CE QU’IL VIENNE !
jcb