jeudi 1 septembre 2022

(5) Pionniers de la voie céleste par T.Austin Sparks

 Publié à l'origine par Testimony Book Ministries en 1953.

CHAPITRE 5 LE JOURDAIN : UN CHANGEMENT DE POSITION

Lecture : Josué 3 à 4.1-9

La traversée du Jourdain, que nous lisons dans ces versets, est une illustration de ce que le Seigneur nous a dit dans cette série d’études. Il doit être clair pour nous, alors que nous les lisons, que cela représente un aspect capital dans l’histoire de ce peuple. C’est le point culminant d’un processus de préparation, le début d’une nouvelle et merveilleuse phase de leur vie. De plus, et le Nouveau Testament le confirme abondamment, nous voyons que c’est une présentation de la vie des enfants de Dieu s’appliquant à notre propre temps. En effet, le Nouveau Testament relate cet incident dans la vie d’Israël et déclare que c’est un type, ou un symbole. Sa réelle signification, sa signification spirituelle, concerne le chrétien ou celui qui voudrait l’être.

Ainsi, pour nous aujourd’hui, dans notre situation actuelle, nous considérons bien cette partie du livre de Josué, car elle s’applique à nous. Nous ne lisons pas ce qui s’est passé il y a bien des siècles, simplement avec l’idée que quelque chose alors arriva dans la vis d’Israël, quand ils sont passés du désert dans le pays de Canaan. Nous pouvons faire de tout cela une projection dans le temps où nous sommes. Nous introduirons cela en disant que : ‘’C’était en ce temps-là, mais c’est aussi vrai maintenant. C’est ce qui s’est passé, mais c’est comme cela que se devrait être aujourd’hui.’’ Oui, la chose merveilleuse, c’est que cela peut être vrai maintenant, en ce moment, en expérience. Quand Josué dit : ‘’Sanctifiez-vous, vous-mêmes, car demain le Seigneur fera des merveilles parmi vous’’, cela est possible maintenant, cela peut être introduit en ce jour. Aussi, considérons-le de près, car nous nous attacherons à voir plus précisément tout ce que nous avons dit au cours des autres chapitres concernant les pionniers de la voie céleste.

L’OBJECTIF EN VUE DANS CETTE TRANSITION

Tout d’abord, souvenons-nous de l’objectif qui était en vue dans cette transition, dans cette traversée du Jourdain. Nous en donnerons l’interprétation spirituelle. C’est une illustration de la vie de résurrection et de l’union céleste avec Christ. C’est cela, l’objectif pour lequel Dieu nous a appelés à être Son peuple. C’est précisément le but pour lequel le Seigneur nous a appelés par Sa grâce : la résurrection et l’union avec Christ. L’union avec Christ, sur le terrain de la vie de résurrection. Et non seulement cela, mais l’union avec Christ dans Sa vie céleste, par le Saint-Esprit, cette union avec Lui, comme c’est vrai dans le ciel avec tout ce que cela signifie.

Cela c’est l’objectif. C’est le minimum requis pour Son peuple par la volonté de Dieu. Si nous ne parvenons pas à cette union de résurrection avec le Seigneur Jésus, nous ne sommes parvenus à aucune union du tout. C’est à dire que dans tout ce qui est pratique et du domaine des valeurs de notre unité avec Christ, nous ne connaissons réellement rien. Il y en a beaucoup qui savent ce que peut être l’union avec un Christ vivant, mais qui ne connaissent pas, ou très peu, cette union céleste avec Lui et tout ce que cela signifie. Jusqu’à ce que nous soyons parvenus à cela, nous n’avons pu saisir l’objet même de notre salut, ni ne sommes parvenus à la satisfaction de Dieu en nous sauvant. Nous devons voir ce que cela signifie. 

LA TRANSITION VERS :

a) L’ AUTORITÉ DE CHRIST

L’objectif étant clair devant nous, considérons plus précisément cette transition. Cette transition avait deux aspects. Premièrement, elle représentait une transition de l’autorité des ténèbres, à l’autorité de Christ. Jusqu’alors, ce peuple avait été sous l’autorité des ténèbres, et cela malgré le fait qu’il était sorti d’Égypte depuis des années. Bien que depuis longtemps hors d’Égypte, l’Égypte venait juste seulement de sortir d’eux. Il est possible pour nous d’être sauvés du monde, de manière extérieure, sans être sauvés de lui intérieurement. L’Égypte avait maintenu sa puissance intérieurement en eux, au cours de toutes les années de désert. Cette génération était constamment disposée à revenir en Égypte. Que ne sommes-nous morts par la main de l’éternel, dans le pays d’Égypte’’ (Exode 16.3 NEG) ‘’Oh ! Si nous étions restés en Égypte !’’ C’était encore à l’intérieur et avait une emprise sur eux, ils en avaient gardé le souvenir et s’imaginaient pouvoir être satisfaits, là-bas. Ils n’étaient pas complètement et absolument parvenus à cette émancipation qui nous fait voir une fois pour toutes qu’il n’y a absolument rien dans ce monde, rien du tout. La pensée même en est répugnante, haïssable. Cette pensée même signifie désolation. Ils n’étaient pas parvenus à ce stade. Il en est ainsi, même chez des chrétiens, car parfois sous la tension et la pression, ils se mettent à penser qu’ils seraient bien mieux s’ils revenaient vers le monde, ils auraient une meilleure vie. Mais, le Jourdain avait réglé cela. Malgré tout ce qui avait pu être traîné et tapi en eux, au cours de toutes les années du désert, s’en était fini avec le Jourdain. Cette autorité, cette servitude intérieure, était enfin brisée au Jourdain. C’était une transition, la transition complète, de l’autorité des ténèbres (par analogie) à l’autorité de Christ.

J’aimerai encore dire quelque chose dont j’ai souvent parlé. Il fort possible de connaître Christ comme votre Sauveur sans le connaître comme votre Seigneur. C’est-à-dire, seulement pour le salut : comme Sauveur de la condamnation, du jugement qui vient, de l’enfer. Il peut être le Sauveur par rapport à tout cela, cependant, combien plus la connaissance de Sa personne doit être en réalité pour nous ! L’écart est bien souvent encore trop grand entre l’exode et l’accès, l’entrée (eisode en grec. La sortie –exode- d’un état spirituel antérieur implique une entrée –eisode- rapide en Christ) Il y a bien du chemin à parcourir entre ces deux états. De nombreux chrétiens sauvés de puis des années, ont un jour entendu le message de Dieu et ont saisi la portée de Jésus-Christ comme leur Seigneur. Ils ont saisi que l’écart entre ces deux réalités est très important, que cela avait duré assez longtemps comme cela. Le Jourdain parle non seulement de notre découverte de Christ comme Sauveur, par rapport au jugement et à la mort, mais bien plus de la découverte qu’IL EST SEIGNEUR, avec tout ce que Seigneur peut signifier. Ce n’est que quand Il est Seigneur que nous commençons à découvrir les richesses  insondables qui sont en Lui.

b) LA FERTILITÉ DE LA VIE DANS L’ESPRIT

Le Jourdain représente aussi la transition de la désolation et de la stérilité du désert, à la fertilité de la vie de l’Esprit. Ils avaient tellement vécu en eux-mêmes, dans leur propre vie. La vie naturelle avait eu tel ascendant sur eux-mêmes. Leurs propres intérêts, les avantages ou les désavantages personnels avaient occupé un tel espace dans leur horizon. Si les choses par rapport au dessein de Dieu n’étaient pas faciles, mais étaient contraires à leur propre nature, ils étaient plein de murmures. Si les choses allaient bien, alors bien sûr, ils étaient portés tout naturellement à se réjouir. Ils étaient sur la base naturelle d’un côté comme de l’autre. Ils étaient naturellement réjouis parce que choses étaient faciles et ils étaient aussi naturellement ‘’murmurateurs’’ parce que les choses étaient difficiles. C’était la vie naturelle, ce désert stérile qu’il y avait en eux, un désert extérieur mais aussi intérieur. Désormais, le Jourdain met un terme à tout cela, typifiant la transition de la vie naturelle, désolée et stérile dans la chair, vers une vie de l’Esprit.

En effet, cet homme auquel Josué était confronté, comme représentant de Dieu, n’était, je crois, nul autre que le Saint-Esprit, l’Esprit de Dieu, le Capitaine des armées du Seigneur. Il est dit ‘’…le chef de l’armée de l’Éternel’’ (Josué 5.14 NEG) Il se nommait ainsi Lui-même. Quand ces paroles, que nous citons souvent : Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par Mon Esprit, dit l’Éternel des armées.’’ Zacharie 4.6 NEG) étaient employées par la prophète, vous savez que la traduction est : ‘’non par une armée…mais par mon Esprit’’  Ici donc, nous avons le Capitaine des armées du Seigneur : l’Esprit. A partir de ce moment, Il va exercer Sa charge, et quels résultats, Il obtiendra ! Il y aura la vie de l’Esprit. Oui, désormais, il y aura de la fertilité, non pas une vie sans chutes ni erreurs, car ces choses arrivent, mais une vie ajustée à l’Esprit. Cela devait être une vie de progrès, une vie d’accroissement, une vie d’enrichissement constant, une vie leur permettant de rentrer dans leur héritage. ‘’….toutes bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !’’ (Éphésiens 1.3 NEG) De la stérilité du désert à la fertilité de la vie dans l’Esprit : c’était la signification du passage du Jourdain.

LE GRAND PIONNIER QUI NOUS PRÉCÈDE

A présent abordons le point capital de tout cela : le grand Pionnier (nous l’écrivons avec une très grande capitale.) Ce grand pionnier est représenté par l’arche du Seigneur de toute la terre. Une fois encore, ce n’est pas une interprétation fantaisiste. Le Nouveau Testament confirme l’interprétation que cette arche était un typa du Seigneur Jésus. Nous ne voulons pas le prouver maintenant par l’Écriture, mais c’est ainsi. L’arche typifie Christ. La grande transition allait être faite. Comment est-elle accomplie ? : ‘’l’arche de l’alliance du Seigneur de toute la terre va passer devant vous dans le Jourdain (Josué 3.11 NEG)  ‘’Il y aura entre vous et elle une distance d’environ deux mille coudées’’ (Josué 3.4 NEG). Il n’est pas possible d’estimer exactement ce qu’était cette distance. Il y a trois sortes de coudées dans la Bible, et nous ne savons pas de laquelle il s’agissait, en l’occurrence. La plus petite mesure permet d’estimer qu’il y avait plus d’un kilomètre qui séparait l’arche du peuple.

Il y aura entre vous et elle une distance , n’en approchez pas, gardez cet espace entre vous et elle.’’  Pourquoi cela, pourquoi ce grand espace ?

a) LA GRANDEUR DE CHRIST DANS LA MORT

Cela ne parle-t-il pas, en premier, de la grandeur de Christ dans la mort ? Car il est dit ici, entre parenthèses : ‘’le Jourdain regorge par-dessus ses rives tout le temps de la moisson.’’ (Josué 3.15 NEG) C’était précisément la période. Le Jourdain submergeait toutes ses rives, c’était une vaste inondation, il débordait au-delà de son lit, se propageant en toutes directions. Nous savons que cela parle des eaux de la mort et du jugement. Cela parle de la Croix du Seigneur Jésus. Et Il se dresse dans ces flots, au sein de cette puissante inondation du pouvoir de la mort : ferme dans cette position, tout au centre, ferme dans sa profondeur, sa longueur et sa largeur, en arrêtant les flots.

Combien est grande la mort de Christ ! La mort n’est pas une petite chose. La mort est une puissante et accablante inondation. Il en a sondé ses profondeurs, Il en a pris la mesure et en mourant, Il a détruit la mort. Il est là. Il demeure debout dans la mort, la mort a perdu son pouvoir, la mort est jetée en arrière. Il interdit à la mort d’aller plus loin. La description de tout cela est merveilleux. En amont, il y avait ce mur puissant de l’eau et de l’autre côté, en aval, la mer Morte. Tout cela démontre que la mort est inopérante. Combien grand est Christ, dans la mort ! Incomparable ! Il était seul dans tout cela. Personne d’autre n’a pu le réaliser.

b) L'EXCLUSIVITÉ DE CHRIST DANS LA MORT

Ensuite, cela parle de l’exclusivité de Christ ; Non seulement de la grandeur, mais de l’exclusivité de Christ dans la mort. ‘’Il n’y avait aucune autre comparaison possible.’’ Oh ! Quel blasphème de parler de la mort, même de celle du plus héroïque soldat donnant sa vie pour son pays, comme étant comparable à la mort de Jésus ! Non, même si l’héroïsme mérite la considération, et il peut y avoir un grand nombre de gens qui peuvent être honorés et appréciés, mais quel grand qu’a pu être cet héroïsme et le sacrifice de ces hommes, nul ne pourra combler ces deux mille coudées. Il y a un grand espace entre tout cela. Dieu a déterminé cet espace et Il dit : ‘’C’est inviolable, Il est à part, rien ne peut se comparer à l’œuvre puissante de Jésus-Christ. Personne d’autre ne l’a fait avant Lui, nul ne pourra le faire après Lui, cela a pu être fait par Lui seul.)

LA SOLITUDE DE CHRIST DANS LA MORT

Considérons la solitude de cette situation, oubliant pour l’instant qu’il y avait les Lévites portant l’arche sur les épaules, car la description qui en est faite ne permet pas de les placer sur le devant de la scène. C’est l’arche qui est seulement en vue comme si elle était très loin. Environ mille mètres seulement les séparaient, mais c’est une grande distance qui permettait seulement de la voir de loin. Combien seul Il était dans la mort ! ‘’Alors tous les disciples l’abandonnèrent et prirent la fuite’’ (Mathieu 26.56 NEG) Il avait dit : ‘’vous me laisserez seul’’ (Jean 16.32 NEG) et ils l’ont fait. Et ensuite la douleur la plus profonde de toutes : ‘’mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’’ (Mathieu 27.46 NEG) Sa solitude dans la mort est dépeinte par l’arche. Considérons-Le : ‘’Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.’’ (Jean 1.29 NEG)

Pourquoi cette solitude ? Vous voyez qu’il n’y a nul autre que Lui pour pouvoir payer le prix du péché. Il n’y avait personne d’assez grand pour porter le péché du monde. Il était le seul qui pouvait le faire, et cela l’entraînait dans une extrême solitude. Qui a été pleinement abandonné de Dieu et connu cela ? Remercions Dieu, nous ne connaîtrons jamais cela. Il n’est pas nécessaire d’avoir conscience que Dieu nous ait abandonné. Cela n’est pas nécessaire, et certes nous ne pourrions pas y survivre. Mais Lui, Il l’a connu. Il a fallu que le Fils de Dieu passe par cela. C’est le prix et Il le paye en qualité de Pionnier, le Pionnier de notre salut, le Pionnier de notre héritage. Le Pionnier qui nous fait entrer en possession de tout ce qui est déterminé par Dieu lorsqu’Il nous appelle à cette union avec Christ. Le Pionnier devait payer le prix de cette complète et finale solitude. Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose de tout cela dans le soupir, le cri d’Ésaïe 53 ? Oui, Il est le seul qui a dû être blessé pour nos transgressions, frappé de Dieu et humilié, Son âme créée par Dieu a été une offrande pour le péché : Mais Il verra une postérité et Il prolongera Ses jours,’’ et hors de cette solitude surgira une puissante multitude, ‘’les enfants dont tu fus privé’’ (Ésaïe 49.20 )

L’IDENTIFICATION AVEC CHRIST PAR LA FOI ET LE TÉMOIGNAGE

La prochaine chose, et ce sera le mot final pour l’instant, c’est l’identification avec Lui par la foi et le témoignage. Non, nous ne pouvons pas littéralement et réellement entrer dans cela. Remercions Dieu, ce n’est pas nécessaire. Je veux dire que nous ne sommes pas appelés a passer par tout ce qu’Il a du traverser, mais nous sommes appelés à prendre une  position de foi, à attester tout cela d’une manière très pratique. Pas seulement en le saisissant comme si c’était nôtre, mais reconnaître que c’est seulement à nous à cause de Lui, seulement à nous EN LUI. Cela implique une identification de vie avec Lui.

Cette identification par la foi et par le témoignage est vue comme un commandement de Dieu et comme ce qui devrait être réalisé. Hors du lit du Jourdain, hors du lieu où tout avait été réalisé par le grand Pionnier du rachat, des pierres devaient être prises, et remarquons-le, par douze hommes : ‘’Prenez douze hommes parmi le peuple, un de chaque tribu’’ 5josué 4.2 NEG) En effet, un homme de chaque tribu est ici représenté. C’est une affaire personnelle pour chacun d’eux. ‘’Chaque homme… une pierre’’. Cela doit être une transition personnelle, un témoignage personnel, une appropriation personnelle de tout cela. Nous devons le porter sur nos épaules en nous y assujettissant. Notre engagement avec Lui, notre engagement dans la mort dans la mort du Seigneur Jésus, au fait qu’en Lui, nous mourons, notre engagement dans son ensevelissement. ‘’Nous avons été ensevelis avec Lui (Romains 6.4 NEG.) Puis vient notre identification à Sa résurrection. Les pierres dans le Jourdain signifient notre union avec Lui dans la mort et l’ensevelissement. Les pierres prises hors du Jourdain et dressées pour mémorial sur l’autre rive, typifient notre union avec Lui dans la résurrection.

Mais, il doit y avoir une transition pratique, personnelle, individuelle.  ‘’Chaque homme… une pierre.’’ Est-ce que vous avez pris la pierre sur votre épaule personnellement ? Est-ce que vous avez fait cela définitivement ? Vous savez comment l’apôtre Paul nous dit que le témoignage est né, c’est tellement familier : ‘’Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie’’ (Romains 6.4 NEG)

C’est une histoire assez claire et si simple. Oui, par le baptême nous déclarons que nous avons pris la pierre sur nos épaules, nous avons fait de cela notre responsabilité, nous nous sommes livrés définitivement à tout cela.

Permettez-moi de dire encore que ce n’est pas simplement être sauvés du jugement, de la mort et de l’enfer, mais c’est être sauvés pour (pas seulement de, mais pour) tout ce qui est dans le cœur de Dieu. Ce n’est plus ce que nous allons obtenir, ni comment cela va nous affecter, cela c’est de la vieille tyrannie. Il ne s’agit plus d’intérêts personnels. C’est ce que le Seigneur veut, c’est ce qui Le satisfera et le glorifiera. C’est la passion du cœur et c’est tellement engageant ! Quand Il nous fait passer par tout cela, quand Il nous fait passer par-dessus le mur des intérêts personnels, des intérêts mondains, du gouvernement de la chair pour nous tenir sur le terrain où tout est du Seigneur et pour ce qu’Il veut, nous trouvons le pays coulant de lait et de miel. Nous trouvons les richesses de Christ, nous sommes parvenus au ciel ouvert. Beaucoup de notre travail et de notre vie chrétienne sont tournés vers le moi. Tant que cela ne passera pas de moi au Seigneur, pleinement et entièrement, nous ne connaîtrons rien de la plénitude spirituelle de la vie céleste. C’est cela qui est représenté ici.

Puisse le Seigneur nous trouver tous faisant cette grande transaction  : ‘’Chaque homme… une pierre’’, et ce Jourdain avec tout ce qu’il signifie trouver une place dans nos cœurs.

À suivre

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