samedi 8 février 2014

L'ARC DE BRONZE

    Andrew Murray dans « le voile déchiré » a écrit :« Le péché est venu, détourner le cœur des choses invisibles, vers les choses visibles,  de Dieu vers le MOI, et l’âme a pris la place de la foi. »
    L’âme, siège de nos émotions, a pris le contrôle sur l’esprit et l’a détourné de la vraie réalité qui se trouve dans le monde invisible. Elle nous a introduit dans le monde du ressenti, du sentiment : "je ne crois que ce que je vois, que ce que je sens." Nous oublions que nous sommes, un esprit enfermé dans un corps.
   Grâce soit rendue à l'Éternel, notre Créateur qui est venu à nous en la Personne de Jésus, pour nous remettre à l’endroit, pour nous délivrer de nos chaînes. Il est venu pour nous révéler l’Amour du Père, pour réorienter notre vision sur la vraie réalité, le monde spirituel, le monde invisible qui demeure éternel.
    Il nous apprend que dans ce monde, nous sommes dans une guerre. D’un côté, il y a l’Amour et la Miséricorde du Créateur qui par Jésus s’est révélé notre Père et, de l’autre, celui qui s’est rebellé contre cet Amour, cette Justice, le père du mensonge, le meurtrier qui est là pour manipuler et détruire les hommes. La Bible nous révèle ces choses en nous expliquant de ne pas nous tromper d’adversaire. Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Il n’y a pas de demi-mesure, nous sommes partie prenante dans cette lutte.

   Réjouissons-nous d’être dans l’Armée du Roi des rois et, la prière nous introduit dans ce combat. C’est une fois, en lisant 2 Samuel 22.28/40, puis plus tard les mêmes paroles dans le Psaume 18.28/40, que mon cœur a saisi, si je peux le dire ainsi, le mode d’emploi et la nécessité absolue de la prière pour vivre unis à Christ chaque jour et voir Sa victoire impacter ma vie.
    Tout d’abord, le verset 28 nous rappelle que notre Sauveur était « doux et humble de cœur »... »Tu sauves le peuple qui s’humilie et tu abaisses les regards hautains. »
    Alors avec le verset 29, nous pouvons dire avec assurance : »Oui, Tu fais briller ma lumière, l'Éternel, mon Dieu éclaire mes ténèbres. »
    C’est pourquoi, les versets 30 à 32 mettent en lumière pour nous, nos nouvelles capacités exercées par la foi en Celui qui peut tout :
V.30 : « Avec toi, je me précipite sur une troupe en armes, avec mon Dieu, je franchis une muraille »
V.31 : »Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en Lui »
V.32 : »C’est Lui qui me ceint de forces, et qui me conduit dans la voie droite »
    Et là, au V.35, nous trouvons le pourquoi du besoin de prier :
« Il exerce mes mains au combat et mes bras tendent l’arc d’airain (ou de bronze dans certaines versions) »
    Tendre un arc de bronze demande une force exceptionnelle, mais je ne vous dis pas les dégâts que peut causer la ou les flèches ainsi tirées et les distances qu’elles peuvent atteindre.
    La prière peut parfois nous sembler difficile, mais elle nous apprend à tendre l’arc de bronze et, pour ce faire à ne point nous laisser décourager, et à apprendre la persévérance dans la lutte
    Le V.38  « Je ne reviens pas avant de les avoir anéantis », en étant conscients par la foi que V.40 « Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires (faiblesse, craintes, maladies…)
Le Psaume 20.8/9 nous dit : « Aux uns, les chars de guerre, aux autres, les chevaux. Nous, notre confiance nous la mettons en Toi, Éternel, notre Dieu. Eux, ils fléchissent et ils tombent, nous, nous restons debout et tenons fermement. »
    Oui, tout est possible, non pas par nos propres forces, mais par l’Esprit de Christ en nous. L’Esprit de Celui qui a pu crier avec vérité : »Tout est accompli !! »
    Je nous invite ce soir à cet exercice de tendre un peu plus l’arc de bronze, les yeux fixés sur Jésus, sur Celui dont Galates 3.13 nous dit : « Le Christ nous a libérés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous, en prenant la malédiction sur Lui à notre place. Il est, en effet écrit  « maudit est quiconque est pendu au bois »
    Nous connaissons tous ce verset, peut être avez-vous fait le rapprochement que je vais vous dire maintenant, mais moi, je ne l’avais pas réalisé, jusqu’au jour où j’ai lu le livre de Patrick Fontaine « impact de guérison ». Ce fut pour moi, une véritable révélation que Dieu m’a donné qui m’a fait entrer dans l’adoration de notre Jésus avec encore plus d’enthousiasme.
   Patrick Fontaine, nous remet en mémoire les versets concernant la malédiction de la Loi, dans Deutéronome 28.15/68 :

V.21 : la peste (ou toute contagion)
V.22 : toute sorte de fièvre
V.22 : l’inflammation
V.27 : les hémorroïdes
V.27 : la gale, les démangeaisons, les pustules l’ulcère de la peau (maladie de peau)
V.65 : problèmes cardiaques
V.46et59 : maladies héréditaires
V.33 : les oppressions
V.59 : maladies qui durent (maladies chroniques)
V.66.67 : les problèmes psychiques (angoisse, insomnie, âme souffrante)
V.28 : maladies mentales (délire, déraison)
V.61 : toutes sortes de maladies qui ne sont pas écrites dans ce livre.

    Cela doit nous donner encore plus de conviction, de foi dans ce que Mathieu a écrit au chapitre 8.16/17 : 
    »le soir venu, on Lui amena beaucoup de gens qui étaient sous l’emprise de démons : par Sa Parole, Il chassa ces mauvais esprits. Il guérit aussi tous les malades. Ainsi se réalisait cette parole du prophète Esaïe53.4 « Il s’est Lui-même chargé de nos infirmités et Il a porté nos maladies »
    Et 1 Pierre 2.24 qui confirme : « Il a pris nos péchés sur Lui et les a portés dans Son Corps, sur la croix, afin qu’étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c’est par ses meurtrissures que vous avez été guéris »

    « Tout est accompli », salut de l’âme et guérison du corps, comme les Hébreux étaient guéris de la morsure des serpents brûlants en regardant au serpent d’airain, nous aussi par nos regards portés avec foi, sur notre Jésus, nous sommes libérés à jamais du serpent des ténèbres, nous avons quittés son système et sommes entrés dans le royaume de la lumière. 

    Notre combat est de maintenir par la foi et la persévérance, le terrain que Jésus nous a acquis par Sa Victoire. Nous avons des arguments légaux à opposer à notre ennemi, aussi, refusons et refusons sans cesse, ses intimidations, ses mensonges, ses oppressions. Levons nos yeux vers Jésus assis dans les lieux célestes, par la foi, dans la Parole de Dieu, nous sommes, aussi, là haut dans les lieux célestes avec Lui. Notre travail est d’entrer dans notre héritage, d’amener dans le visible, sur cette terre, la victoire du Roi des rois. Nous sommes son Corps et Il en est la Tête.
    Pour terminer cette Parole de Jésus pour nous encourager et aussi nous responsabiliser, Luc 22.29 : « Je vous confie le Royaume comme le Père me l’a confié ».
    S’Il peut nous confier le Royaume, c’est qu’Il a tout accompli, qu’Il est jour et nuit à nos côtés et si chaque jour nous pouvons lui dire : « Jésus, je demeure en toi, attaché à toi, comme le sarment au Cep », Il nous équipera en toutes choses, afin d’accomplir ce pourquoi, Il nous a sauvés : « porter à tous, la Bonne Nouvelle du Royaume ».

   Toutefois, attention une mise en garde du Seigneur nous est donnée dans le Psaume 78.9/11 :

« Ne soyons pas comme les hommes d’Ephraïm, armés de l’arc qui ont tourné le dos, au jour du combat. Ils n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, ils ont refusé de suivre Sa Loi. Ils avaient mis en oubli Ses exploits et les hauts faits opérés sous leurs yeux. »

auteur anonyme


samedi 1 février 2014

LE BUISSON ARDENT (Exode 3)

1 Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian; et il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb.   
2 L'ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.
3 Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point.  
4 L’Éternel vit qu'il se détournait pour voir; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici!  
5 Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.  
6 Et il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.
7 L’Éternel dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.
8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel......

    Ces versets m'ont toujours attiré et interpellé car il y a des richesses, des trésors pour nos vies dans ce texte! Je ne prétends pas avoir découvert toutes les perles contenues dans ces quelques versets. Je veux simplement partager ce qui m'a touché et fait grandir par ce texte.

    Nous voyons un homme qui a une vie active, normale et qui est devenu un simple berger gardant les troupeaux de son beau-père. Il n'y a rien de bien spirituel dans la vie de Moïse! C'est un berger avec un troupeau qui ne lui appartient pas. Il est loin, bien loin de sa vie passée chez Pharaon! Le voilà menant ce troupeau pâturer au-delà du désert, à la montagne de Dieu à Horeb. La Bible donne la vraie identité de cette montagne : la montagne de Dieu. Je suis persuadé que Moïse ignorait cela jusqu'au temps où le peuple libéré de l’Égypte s'est trouvé face à cette montagne, sous la conduite de ce même Moïse, pour servir l’Éternel. Il devait sûrement connaître cet endroit et il a dû y passer de nombreuses fois pour faire paître le troupeau de son beau-père. C'est dans cette vie simple que le Seigneur va se révéler.

    Horeb signifie sécheresse. Ce nom alterne avec celui de Sinaï. C'est la même montagne et nous voyons que la montagne de Dieu est celle de la loi et de la sécheresse! C'est très parlant pour nous. Avant la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, c'est la montagne de Dieu qui servait de repère, lieu de la révélation de l’Éternel au peuple et à Moïse. C'est sur cette montagne que, plus tard, Moïse recevra les dix Paroles, la loi et le moyen d'exercer ce sacerdoce nécessaire pour que la grâce de Dieu puisse se manifester sur le peuple. C'est ici que Dieu va se révéler par des ombres dont la réalité est Jésus-Christ avec son église, composée du Juif premièrement et du païen, dont je suis.

    L’Éternel se révèle dans un buisson, au pied de la montagne de la sécheresse et de la loi! Ce buisson brûle mais il ne se consume point! Ce buisson, d'après le texte original, est un buisson épineux, piquant. Il est apparu sur terre lors de la désobéissance du premier couple. La terre a été maudite et elle va produire des ronces et des chardons ou des épines et des chardons, selon les traductions. Ces ronces sont produites en dehors du jardin de Dieu, car l'homme en a été chassé! Par sa parole (celle de la désobéissance) il crée son jardin dans lequel il va vivre, avec sa propre loi, celle du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, loin de la communion avec Son Créateur. Si nous sommes observateur, nous en voyons le fruit actuellement sur la terre! C'est un fruit ignoble, exécrable, qui bafoue l'homme et aussi la plus élémentaire morale. Ce fruit amène l'homme à sa déchéance comme à Sodome et Gomorrhe. Malheureusement il prend de plus en plus de l'ampleur! 

    Pour résumer nous pouvons dire que Dieu a créé Éden, un lieu de délices et de grâce où l'homme pouvait communier avec son Créateur. Lorsque l'homme a désobéi en mangeant du fruit de l'arbre défendu, le jugement est tombé sur lui, il a été chassé de ce jardin et ainsi, il a provoqué la naissance de ce nouveau jardin dont la terre a été maudite. Une nouvelle création est ainsi apparue issue du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal selon les critères de l'homme nourri de ce fruit, après avoir désobéi à l'ordre de l’Éternel.                       

   L’Éternel apparaît à Moïse dans le fruit de la désobéissance de l'homme! Il est bon de méditer sur ces choses! Dieu se révèle à Moïse dans un des fruits de cette création engendrée par la science ou connaissance selon l'homme. Le Seigneur vient nous chercher là où nous nous trouvons là où nous en sommes!

     L’Éternel révèle Son Nom dans ce "roncier" comme le traduit Chouraqui dans sa version. Il va révéler Son Nom et la motivation de sa rencontre avec Moïse. Il se présente comme le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. C'est très important et c'est encourageant pour nous. Il est le Dieu de l'alliance! Il ne l'a pas oubliée! Oui, mais Il est aussi ce feu dévorant et Moïse doit se déchausser "car l'endroit sur lequel tu te tiens est une terre sainte." Le lieu devient un sol de sainteté par la présence de l’Éternel. Même ce buisson épineux a poussé dans ce lieu pour que la gloire de Dieu soit manifestée! C'est beau!

   C'est, malgré toute Sa gloire, le Dieu de la proximité, de l'intimité, car Il se nomme le Dieu des pères de Moïse. Il apparaît dans le buisson épineux, sur la terre de la sécheresse, devant la montagne de la loi. C'est la description de ce jardin qui a été engendré par la parole de désobéissance du premier couple. C'est leur nouvel éden! Quelle différence avec l’Éden de Dieu! L'homme pouvait rencontrer son Dieu, sans contrainte dans une profonde intimité, un cœur à cœur merveilleux. Nous ne savons pas combien de temps a duré cette intimité avant la chute. La Bible ne le précise pas, mais nous savons que l’Éternel parcourait le jardin avec la brise du soir pour rencontrer l'homme. Quelle belle description de paix et de grâce!

      Après avoir décliné Son Nom, l’Éternel dit à Moïse:  "J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer..."  Il vient délivrer Son peuple! Il est le Dieu fidèle qui connaît toutes choses. C'est Lui qui vient, qui descend et qui va honorer les clauses de l'alliance ! C'est toujours Dieu qui prend l'initiative!

   Nous pouvons dire que ce buisson représente le symbole de notre humanité déchue, fruit du péché. Jésus est venu, envoyé par son Père dans une chair semblable à celle du péché (Romains 8.3).  Il était ce buisson ardent qui parcourait la terre d'Israël. Il enflammait tous ceux qui l'approchaient. Il leur était impossible de rester indifférents. Ils se trouvaient, comme Moïse devant le buisson ardent de la présence de Dieu. Ils marchaient sur une terre sacrée! Son amour pour l'homme le brûlait sans le consumer, sans le détruire! L'amour de son Père pour l'homme, entretenait continuellement dans le cœur du Seigneur ce feu ardent. Nul ne restait insensible devant ce buisson ardent. Chacun était interpellé, mais hélas, une partie du peuple a refusé cet amour, nous savons cela. Mais quelle grâce! Quel amour pour nous!

   Par la grâce infinie de Dieu, nous sommes, nous aussi, par Sa vie en nous, ces buissons ardents qui brûlent entretenus par l'amour de Dieu sans se consumer. En tout cas, c'est ce que nous devrions être! (cf 2 Corinthiens 3.17). Si nous méditons sur ces quelques versets, nous voyons que:

  Dieu va vers l'homme dans son jardin, son éden. Il renoue avec lui. Le silence de Dieu est terrible lorsque nous le vivons! David s'est écrié en se tournant vers l’Éternel: 

"Éternel! c'est à toi que je crie. Mon rocher ! Ne reste pas sourd à ma voix, De peur que, si tu t'éloignes sans me répondre, je ne sois semblable à ceux qui descendent dans la fosse (Psaume 28.1) 

Le silence de Dieu est très dur à vivre!

  Dieu interpelle Moïse et Il attend une réponse! Moïse ne peut que répondre "me voici" et il reçoit la grâce de savoir comment s'approcher de Lui. Esaïe a eu le même réflexe lors de sa vision racontée dans le chapitre 6 (verset 8) Ses lèvres ont dues être purifiées par une braise prise sur le feu de l'autel. 

  Dieu est saint et nul ne peut s'approcher s'Il ne le demande. C'est le feu dévorant, mais qui ne consume pas le buisson épineux. Ce Dieu glorieux habite en nous par la puissance de l'Esprit qui est l'Esprit de Christ (Romains 8.9) Pour nous, maintenant, Il habite en nous. Nous sommes cette terre du sacré! Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa sainteté. (Hébreux 12.10) Nous participons à la sainteté de Dieu! Je ne veux pas écrire sur cela, mais je m'incline et je médite sur tant de grâce! C'est une des raisons pour laquelle il nous arrive d'être dans le creuset, parfois sans cause apparente! Quand je médite sur cette vérité, je comprends ce qu'est la crainte de Dieu. Cette crainte n'engendre pas la peur en moi mais un profond respect de Celui qui m'habite et la responsabilité de ma vie qui doit témoigner d'être conforme à la Vie dans ce temple que je suis, ce lieu de la résidence du Seigneur.

  Dieu est un Dieu personnel car Il est  le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Lorsque les Saducéens ont interrogé le Seigneur au sujet de la résurrection Jésus a répondu: Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit :  Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. Dieu est le Dieu des vivants! Jésus affirme clairement que les trois patriarches sont vivants pour Dieu. Ils ne sont pas morts! C'est très troublant, mais c'est ainsi! Dieu est Celui des vivants! A méditer! Le Dieu personnel de la VIE! Celui qui a sa demeure en chaque vrai croyant! Le temple que nous sommes est saint!

 Dieu est celui qui connaît toutes choses. Rien absolument rien ne Lui échappe! C'est très encourageant pour nous. Il sait tout, Il est en tout lieu à chaque moment, Il est le Dieu Tout- Puissant. Paul a écrit dans la lettre aux Romains, poussé par le Saint-Esprit  : Ô profondeur de la richesse de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ?  Qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour ? C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! (11.33-35)

 Cette description de la nature de Dieu me laisse sans voix. C'est incroyable comment, en si peu de mots, Paul a pu glorifier le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ! Essayons simplement de peser cette parole:

Qui a connu la pensée du Seigneur? Personne!
Qui a été son conseiller? Personne!
Qui lui a donné le premier pour qu'il ait à  recevoir en retour? Personne!
Tout est de Lui, par Lui et pour Lui! Voilà qui est Celui qui habite en nous! Adorons! 

  En allant un peu plus profondément dans notre méditation et en parcourant la Bible, nous sommes émerveillés de découvrir la grandeur, la beauté, le caractère de notre Dieu! Il est notre Père. Il est ce Dieu jaloux qui vient libérer Son peuple de la servitude en jugeant par des prodiges et des miracles l’Égypte qui l'a opprimé. Il est Celui qui punit Son peuple lors de son exode pour le préparer à entre dans Son repos : Canaan, le pays promis.

  Il habite une lumière inaccessible et pourtant nous y sommes en esprit par les mérites de Son Fils! Nous sommes l'incarnation de ce Dieu saint par l'Esprit qui habite en nous! Dieu était en Christ affirme la Parole  dans 2 Corinthiens 5. Dieu est en nous, maintenant, Il est notre Tête, nous sommes son corps! Comme Christ, nous pouvons réconcilier le monde avec Dieu en Le laissant vivre en nous! Quelle grâce! Il y aurai tant et tant de choses à rajouter à tout ceci! Quelle responsabilité nous avons! Combien notre vie, notre témoignage, nos actes, doivent être en conformité avec ce trésor en nous! 

  Que chacun puisse aller plus profondément dans cette méditation car il est impossible de tout énumérer ou de tout comprendre, de tout saisir. Mais je sais au moins une chose c'est que nous devons nous purifier pour être ce vase à honneur utile à notre Maître!

jcb


vendredi 24 janvier 2014

Courte méditation sur 2Corinthiens 6

1 Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain.
2 Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
3 Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. 

    Dans ce chapitre, nous avons des leçons importantes à retenir, qui peuvent nous aider durant notre marche ici-bas. Nous sommes exhortés, en même temps que ces Corinthiens à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Paul va développer cette idée maîtresse durant toute la partie de cette lettre. 
    Méditons sur ces trois premiers versets. Ils décrivent la porte par laquelle sont entrés ces Corinthiens. Elle a été ouverte par la prédication de Paul et de ceux qui l'aidaient dans ce ministère de l’Évangile pour les païens. Cette porte est décrite ainsi : "Au temps favorable, je t'ai exaucé, Au jour du salut, je t'ai secouru." Paul écrit "voici maintenant le jour du salut" C'est le maintenant du jour de la Pentecôte avec l'envoi du Saint Esprit. Ce jour unique est le présent de chaque matin jusqu'au retour glorieux de notre Seigneur. C'est la prédication de l’Évangile et chaque fois qu'elle est prêchée c'est Le jour, ce Jour qui est l'aujourd'hui du Dieu Sauveur, un jour unique qui ne cessera qu'à retour .
    Le verset 2 est tiré des écrits du prophète Esaïe chapitre 49, verset 8. Dans le contexte, il s'agit du serviteur de l’Éternel, notre Seigneur. Le salut, dans ce passage est pour Israël, le peuple infidèle dont l'amour de Dieu pour celui-ci ne s'est jamais démenti. Dieu est fidèle à l'alliance coupée (conclue) avec Abraham. 
    Ce serviteur,  appelé dès le sein de sa mère (49.1) se plaint et dit: "c'est en vain que je me suis fatigué, c'est pour le vide, la vanité que j'ai consumé ma force." Mais l’Éternel le rassure et lui fait la promesse, celle que nous lisons au verset 2 de cette lettre. Il s'agit de la venue du Messie pour son peuple, notre Seigneur. Son travail n'a pas été vain! Dieu est fidèle et Il leur a envoyé le Messie selon Sa promesse.
    Paul, l'apôtre des Gentils a reçu ce verset pour les nations vers lesquelles il a été envoyé. C'est Christ en lui qui est ce Serviteur et c'est l'apôtre qui assume, par la grâce infinie de Dieu, la réalité de ce service. Les nations sont incluses dans le salut pour Israël. Dans Actes 13, Paul et Barnabas étant rejetés par les Juifs qui refusaient ce salut leur dirent :

47 Car ainsi nous l'a ordonné le Seigneur : Je t'ai établi pour être la lumière des nations, Pour porter le salut jusqu'aux extrémités de la terre. 

    C'est aussi un verset tiré d'Esaïe 49 concernant le serviteur de l’Éternel qui prouve ainsi que le salut n'est pas exclusivement réservé à Israël. Il s'est étendu à toutes les nations. C'est la porte du salut pour toutes les nations, porte annoncée premièrement par ceux des Juifs qui ont cru à l’Évangile. Cette porte se nomme "Aujourd'hui!" Jésus Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde,  prêché à tous les hommes, est cette porte. 
    Paul et ses amis ont une vie et un témoignage qui honorent Christ en eux, Serviteur de l’Éternel, afin qu'ils ne soient pas un sujet de scandale pouvant salir ce service envers les nations. Ailleurs, dans Éphésiens, il écrit : "Je vous exhorte, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée." Par ces paroles, il décrit le chemin qu'il a pris avec ses amis. C'est le chemin étroit, le seul qui permet de marcher d'une manière digne de la vocation céleste adressée à Paul et ses amis, ce chemin qui a été d'abord enseigné aux disciples par notre Seigneur. Ce chemin c'est le Seigneur Lui-même (Jean 14.6) Le chemin n'est pas une chose, c'est Jésus! Si Jésus, le Chemin a été persécuté, nous ne sommes pas plus que Lui!
    Le Seigneur a enseigné que cette porte et ce chemin sont étroits et peu passent la porte et empruntent ce chemin. La porte est étroite car elle révèle notre véritable nature aux yeux de Dieu. Nous sommes contraints de passer par un puissant moment de repentance et de confession pour accéder à cette porte. Peu l'emprunte a affirmé notre Seigneur. C'est la porte de la mort à nous même pour recevoir la Vie du Seigneur.Cette porte étroite, c'est l’œuvre de la croix appliquée à notre moi. Le Sang de l'Agneau nous purifie, l'oeuvre de la croix tue notre moi, notre ego et nous pouvons porter le "fruit de l'Esprit". (Galates 5.22)
    Tous les problèmes, toutes les difficultés, toutes les oppositions, toute les persécutions, tout ce que Paul et ses compagnons d’œuvre ont supporté dû à une vie sans compromis, tout cela décrit fort bien le chemin du disciple accompli qui suit et obéit à Son Maître. 
     Lisons ces versets qui décrivent si bien ce chemin :

4 Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses,
5 sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes;
6 par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère,
7 par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice;
8 au milieu de la gloire et de l'ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques;
9 comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort;
10 comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses.

    Ils se rendent recommandables à tous égards comme serviteurs de Dieu. Toutes les difficultés décrites dans ces quelques versets sont la preuve formelle d'un service vrai et voulu de Dieu pour l'avancement du royaume par la prédication de l’Évangile pour le salut des païens. Ces diverses épreuves sont le sceau de l’authenticité de leur appel. 
    C'est le chemin du calvaire, le seul que le Seigneur peut honorer et agréer. Par ce chemin de séparation, tout ce qui est contraire à la sainteté de Dieu en est banni. C'est le chemin de la vraie puissance de Dieu manifestée par les actes de ceux qui l'empruntent. C'est le chemin de l’Évangile de la prospérité spirituelle, la seule à laquelle chaque disciple doit tendre pour l'avoir en abondance afin de la partager avec les autres. 
     Où en suis-je ? Où en êtes-vous par rapport à cela ? A chacun de répondre ! Ce n'est pas pour accuser que je pose cette question car je m'y inclus, c'est simplement pour nous interroger et nous positionner vis-à-vis de notre Seigneur et de l'appel qu'Il a mis sur chacun de nous.  Où en sommes-nous ?
    Les balises et les panneaux de ce chemin sont multiples. En voici une liste proposée par Paul. Tout d'abord ces balises ne peuvent se voir que par la persévérance à marcher sur ce chemin. Si nous sommes persévérants, patients et fidèles à notre appel quel qu'il soit, nous apercevons la balise de la tribulation, puis celle des calamités, celle des détresses, celle des coups. Il y a aussi la balise de la prison, des séditions ou émeutes, celles des travaux, des veilles, des jeûnes. Je n'affirme pas que nous devons tous passer par ces choses, mais si nous avons une vie sans problèmes, ni contraintes, ni oppositions etc, il est fort possible que nous devrions nous interroger sur l'authenticité de notre service dans le Seigneur et peut-être même de notre conversion!
    Si nous apercevons ces balises pendant notre marche, nous sommes sur ce chemin étroit, c'est sûr! Cette marche provoque la manifestation des qualités de la vie de Christ en nous. Nous sommes purs, nous connaissons (comme décrit dans Jean 17.3) nous sommes patients, (longanimité) bons par Christ en nous. Par le Saint-Esprit, nous aimons sincèrement, nous proclamons la parole de vérité, nous avons la puissance de Dieu avec les armes offensives et défensives de la justice. (Christ à la croix)  Nous avons la capacité de vivre au milieu de la gloire et de l'ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation. 
   Nous sommes regardés comme imposteurs quoique véridiques, comme inconnus quoique bien connus (surtout de Dieu) comme mourants, mais bien vivants, (de la vie de Christ en nous) comme châtiés, mais non mis à mort. Nous sommes attristés, c'est sûr, de voir ce monde sans Dieu et qui vit loin de Lui, qui se perd. Mais nous sommes joyeux comme il est écrit dans Romains 14.17 : "le royaume de Dieu, c'est la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit." La justice de Dieu, c'est Christ à la croix qui a expié nos transgressions et dont nous sommes au bénéfice. Cette réconciliation me donne la paix avec Dieu et cette paix la joie de l'intimité avec Dieu qui est mon Père. Cette joie ne peut être enlevée par rien de ce qui a été décrit plus haut! 
    Nous sommes pauvres, mais nous enrichissons ceux qui acceptent notre prédication de la grâce de Dieu et de la connaissance de l'amour de Dieu par la croix. Nous ne possédons rien, car ce que nous avons est à Dieu et cela nous a été confié pour les besoins de notre service. Nous possédons toutes choses car c'est la réserve de Dieu pour Son œuvre.
    Paul écrira dans sa première lettre au Corinthiens, la liste des tribulations auxquelles ils étaient continuellement confrontés et à la fin de cette énumération,  il donnait la contrepartie en bénédiction en écrivant : "insultés, nous bénissons, persécutés, nous supportons, calomniés, nous consolons; nous sommes devenus les balayures du monde, le rebut de tous..." Il compare sa vie et celle des ouvriers avec lui avec la vie de ces Corinthiens. Puis, il conclut par cette exhortation "soyez mes imitateurs!" (1Corinthiens 4.8-16) 
    Continuons notre lecture:

11 Notre bouche s'est ouverte pour vous, Corinthiens, notre cœur s'est élargi.
12 Vous n'êtes point à l'étroit au dedans de nous; mais vos entrailles se sont rétrécies.
13 Rendez-nous la pareille, -je vous parle comme à mes enfants, -élargissez-vous aussi !
 
14 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?
15 Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ?
16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

    Regardons ces trois premiers versets de cette section. Paul a vu comment cette parole prêchée (Christ crucifié) a produit des conversions confirmées par des signes, des prodiges et des miracles. (2 Corinthiens 12.12) Son cœur s'est élargi pour eux et il aimerait avoir la réciprocité dans les entrailles de ses chers Corinthiens. Il se sent libre de les interpeller après leur avoir fourni les preuves de son amour pour eux. Il prépare leurs cœurs à la lecture de l’exhortation qui suit. Il les supplie de ne pas avoir reçu la grâce de Dieu en vain. Le chemin large est la preuve de ce que Paul écrit. Certains ont aimé la prédication de l’Évangile et puis ils restent sur le chemin large, celui que hait notre Dieu. L’Évangile prêchée n'a eu aucun impact sur leurs vies. Ils ont aimé cette belle parole et ils ont voulu l'entraîner avec eux sur le chemin large. Ce n'est pas possible!
    Dans les versets suivants, Paul décrit ce chemin large que certains voudraient emprunter  ou que, peut-être, ils ont commencé à suivre. Il les avertit en précisant, une fois de plus, ce qu'ils sont devenus par la grâce de Dieu. Ils sont le temple du Dieu vivant, le peuple de Dieu comme l'avait prophétisé Jérémie (31.33) fondée sur les promesses de Dieu. Jésus a promis "Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera. Nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui."  Comme c'est beau! Bien sûr, garder sa parole est la condition nécessaire pour être ce temple!
    Ce chemin est un chemin de mélange, de compromissions, ce que le Seigneur a le plus en horreur. Nous avons déjà vu brièvement cela avec notre méditation sur le mélange. Tout ce que le Seigneur refuse pour notre vie n'est pas une option. La seule vie agréée et que Dieu aime et apprécie, est une vie qui porte du fruit, qui est attachée au Cep divin. Elle ne peut pas être un mélange, un conglomérat de diverses choses.
   
 H. Rossier a écrit dans son commentaire au sujet de ce passage :
    "Il est important pour nous de comprendre en quoi consiste dans ce passage l'exhortation de l'apôtre à la sainteté. La sainteté pratique a trois caractères:
--le premier est la sainteté quant à nos associations avec le monde
--le deuxième, la sainteté quant à nos associations religieuses
--le troisième, la sainteté individuelle.
    Si nous avons bien compris ces trois points, nous trouvons que la sainteté pratique pénètre, pour ainsi dire, toute notre vie chrétienne. Le dix-neuvième chapitre du Lévitique, verset 19, nous le montre clairement :
1°Tu n'accoupleras, parmi ton bétail, deux espèces différentes. C'est l'association avec le monde, dont il est parlé dans notre passage aux versets 14 et 15.
2° Tu ne sèmeras pas dans ton champ de deux espèces de semences. C'est le type de l'association religieuse dont il est parlé au verset 16. Nous ne pouvons employer des semences diverses dans le champ de Dieu. Il faut que nous semions une semence unique.
3° Tu ne mettras pas sur toi un vêtement d'un tissu mélangé de deux espèces de fil. C'est le type de la sainteté individuelle dont il est parlé au chapitre 7 verset 1." (H.R.)

    Pour le premier point, je pense à ces "concerts d'adoration" où nous voyons et entendons ce déferlement de décibels et ces  applaudissements qui glorifient les chanteurs et les musiciens plutôt que le Seigneur. La musique du monde a envahi l'église! Il y a de multiples exemples que nous pourrions citer....
    Pour le deuxième point, je pense à la psychologie dite chrétienne qui a envahit les églises et beaucoup de chrétiens préfèrent ces méthodes au lieu de passer du temps dans la présence de notre merveilleux Seigneur qui est la source de la vie. Un autre fléau est sûrement d'essayer d'unir des églises avec des doctrines et des traditions qui s'opposent. Ce que l'on nomme œcuménisme est un moyen de construire cette tour de Babel qui a amené la confusion du langage. Nous pouvons trouver d'autres exemples comme celui-ci
    Pour le troisième point, c'est le rejet permanent de tout ce qui peut souiller notre communion avec notre Seigneur. Chacun peut voir ce qui doit disparaitre de nos vies. 
       Les promesses du Seigneur sont merveilleuses pour ceux qui obéissent :  

17 C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
18 Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant.

    Et pour clore cette courte méditation ce premier verset su chapitre 7

1  Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.

    Nous pouvons vivre ainsi par la puissance de l'Esprit de Christ qui habite en nous car Christ a été fait sanctification pour nous. C'est notre obéissance à l'Esprit de Christ en nous qui nous permet de vivre sanctifié. C'est une œuvre qui se fait de l'intérieur et qui se voit à l'extérieur par nos actes et le témoignage de notre vie. C'est Christ en nous ! Si nous essayons de "pratiquer" cette vie à partir de lois et de règles que nous nous imposons, c'est la chute assurée et une vie légaliste qui détruit tout ce qu'elle touche!
      Christ en nous, l'espérance de la gloire!!

jcb

dimanche 19 janvier 2014

LES 144000 (APOCALYPSE 7 et 14.1-5)

1  Après  cela, je vis  quatre  anges  debout  aux  quatre coins de la terre; ils  retenaient  les quatre vents de la terre, afin qu’il ne  soufflât  point de vent sur la terre, ni sur  la  mer, ni sur aucun arbre.
2  Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer,
3  7-2 et il dit: 7-3 Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu.
4  Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël:
5  de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille;
6  de la tribu d’Aser, douze mille; de la tribu de Nephthali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille;
7  de la tribu de Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu d’Issacar, douze  mille;
8  de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau.

    Il existe de nombreuses interprétations au sujet de ce chapitre, comme d’ailleurs sur tout le livre de l'Apocalypse. Je veux simplement partager ce que je crois, sans la prétention d’affirmer que c’est la seule façon valable ou véritable d’interpréter cette vision. Je suis sûr que certains ne seront pas d’accord avec ma pensée. Je veux simplement dire ce que je crois et pourquoi je crois ce que je vais écrire. Je ne cherche pas à convaincre, mais si ce partage exalte le Seigneur dans les cœurs, cela me suffit amplement!
    Je ne suis pas de l’école des dispensationnalistes. L’Apocalypse est la révélation de Jésus-Christ. (1.1) Je crois profondément qu’il est impossible de séparer Christ de Son Église. Il est impossible de parler de Christ sans Son corps qui est l’Église. Une tête qui vit sans corps, ça n'existe pas ! Puisque l’Apocalypse est la révélation de Jésus-Christ, forcément elle est aussi la révélation céleste de l’Église. C’est mon premier point. 
    De plus l'église est l'épouse de Christ. Lorsque l’Éternel a créé et établi le premier couple sur terre, il leur a précisé, juste après la formation d’Ève tirée de la cote d'Adam :

C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. (Genèse 2.24)

     Ève a été prise de l'homme et Dieu a immédiatement prononcé ce que nous venons de lire. Ils ne connaissaient pas de père et de mère. Ils étaient les premiers et venaient de Dieu. C'est difficile à comprendre sans l'explication de Paul dans Éphésiens 5. Il reprend ce verset et l'applique à Christ et à l'Église, son épouse. Cette épouse est composée premièrement du Juif, et ensuite du Grec (païen). Dès le départ de la création de l'homme et de la femme, Christ est présent dans la pensée du Père.

    J'ai entendu dire par des frères que l'Église n'était qu'une parenthèse dans le plan de Dieu. Pour moi, c'est une affirmation désobligeante, (pour être modéré dans mes propos) qui salit la gloire de Christ et de Son Église. La valeur de l'Église est aussi grande et démesurée que l'amour de Dieu manifesté par la croix de Christ. Nous avons été tirés de Christ, de Ses souffrances, de Sa mort sacrificielle, pour être Son épouse bien-aimée, le Juif toujours en premier et le Grec (païen).
    Il est vrai que ces 144000 sont définis comme étant les douze tribus d’Israël. Sauf que, dans cette énumération Dan est oublié ainsi que Ephraïm qui a, même étant puîné, reçu la bénédiction prééminente de premier-né sur son frère Manassé. ( …c’est ainsi qu’il mit Ephraïm avant Manassé Genèse 48.20) Il est possible que Ephraïm soit représenté par Joseph, mais Dan est complètement oublié. De plus, les dix tribus du nord étaient toutes mélangées avec les nations. Ésaïe, Osée emploient le nom d'Ephraïm pour prophétiser sur les dix tribus du Nord. Nous pouvons dire aussi qu’il est impensable que le nombre des membres de chaque tribu soit identique. Nous sommes donc dans des images ou des symboles, qui représentent des vérités spirituelles
    Paul, dans Romains 11.5 affirme, en comparant les Juifs nés de nouveau aux 7000 qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal : qu’il y a un reste, selon l’élection de la grâce. L’apôtre affirme aussi dans cette même épître en 3.23 : car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (ou n’atteignent pas à la gloire de Dieu.) Les Juifs, en premier, ont reçu la grâce du salut (le reste fidèle.) Pour cela, ils ont dû naître de nouveau pour être ‘’re-greffé’’ sur l’olivier franc, le véritable, celui qui a la sève de la vie éternelle : NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST. 
   Les païens convertis ont été greffés avec et milieu de ce nouvel Israël dont la racine donne la sève de la vie éternelle. Jésus a dit, dans Jean 15, ‘’Je suis le vrai Cep.’’ Il est aussi le vrai Olivier. Les premiers disciples qui ont été re-greffés sur l’Olivier franc sont ceux sur qui le Seigneur a soufflé en leur disant : ‘’RECEVEZ L’ESPRIT SAINT.’’  (Jean 20.22) Je suis persuadé que ce souffle divin a touché, en même temps tous les fidèles de l'ancienne alliance. Ensuite, ce furent les trois mille d’Actes 2 et le début de la première Église qui va propager l’Évangile dans le monde.  Cela dure encore aujourd’hui et jusqu'au retour de notre Seigneur. 
    Paul donne, dans Romains 2, la description du nouveau Juif selon la nouvelle alliance:

28  Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair.
29  Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.

   Ces 144000 représentent le peuple juif de la nouvelle alliance (Juifs et païens). Ils sont sur la terre. C’est une compagnie comptée et scellée. Douze est un chiffre sacré. Le carré de douze exprime la plénitude parfaite multipliée par 1000, chiffre de l’extension infinie. Il y a les douze patriarches qui ont une descendance selon la promesse et les douze apôtres qui ont une descendance spirituelle engendrée par la prédication de l’Évangile  qui est aussi, le fruit de la promesse faite à Abraham par l’Éternel.
    "Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu" crie l’ange en s’adressant à ceux qui retiennent les quatre vents de la colère de Dieu. L’ange sépare les serviteurs de Dieu du reste du monde, afin de les préserver du jugement qui va s’abattre sur la terre. Déjà, au temps du prophète Ézéchiel, le Seigneur avait fait marquer d’un Tav (qui avait la forme de la croix du temps du prophète) sur le front, tous ceux qui soupiraient et gémissaient à cause des horreurs commises par le peuple à Jérusalem. Dieu sépare son peuple !
    Paul écrit dans Philippiens 3.3 :

2  Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.
3  Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair.

    Ce sont les vrais circoncis qui rendent un culte à Dieu par Son Esprit. Paul les identifie et il les compare aux faux circoncis, ceux qui n'ont pas accepté la grâce de Dieu par la justice de la croix. Pour ma part, il m'est impossible de croire que l'Israël non converti puisse être nommé par l'ange ''serviteur de Dieu''. Il s'agit des serviteurs de Dieu de la nouvelle alliance. Le Juif premièrement et le païen. C'est le nouvel homme que Christ des deux, le Juif et le païen n'en a fait qu'un seul, la nouvelle humanité. Lisons deux versets dans Éphésiens 2:


15 Il a dans sa chair annulé la loi avec ses commandements et leur disposition pour créer en sa personne, avec les deux, un seul homme nouveau en faisant la paix
16 et pour les réconcilier avec Dieu tous deux en un seul corps par sa croix, en faisant mourir par elle l'inimitié.
    
    Poursuivons notre lecture:

9 Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.
10 Et ils criaient d'une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau.
11 Et tous les anges se tenaient autour du trône et des vieillards et des quatre êtres vivants; et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône, et ils adorèrent Dieu,
12 en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l'action de grâces, l'honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen !


    Il est à remarquer que Jean entend le nombre de ceux qui vont être marqués du sceau. Il ne les voit pas mais il entend seulement le nombre. Je crois que la deuxième partie de la vision représente la réalité céleste des serviteurs de Dieu qui rendent un culte devant le trône. Ils sont de toutes nations, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils servent Dieu et l'Agneau devant le trône vêtus de robes blanches et ils ont des palmes à la main. Cette précision est très importante car ces palmes symbolisent la fête des huttes. Seuls les Juifs célébraient cette fête. Ici, se sont les hommes de tous les peuples, Juifs et non-Juifs qui la célèbrent. C'est une fête exclusive pour les Juifs. Or, dans cette vision, tous participent à cette fête. Il s'agit des juifs de la nouvelle alliance, l'Israël de Dieu. Dieu n'a pas oublié Son peuple puisque Jésus est venu pour le sauver. Par ce salut des Juifs, le ciel s'est ouvert à tous les peuples. C'est ce que nous voyons dans cette vision.

    Encore une autre précision concernant ce que je crois au sujet de ce nouvel Israël. Lisons Colossiens 2.11:

En lui (Jésus) aussi vous avez été circoncis d'une circoncision qui n'est pas faite par la main des hommes; c'est-à-dire le dépouillement du corps de la chair: la circoncision du Christ. 

     C'est vraiment clair. Nous sommes circoncis (Juifs et païens) de la circoncision de Christ. Nous sommes entrés dans cet Israël de Dieu par la foi en la justice de la croix. "Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême, et aussi ressuscités en lui et avec lui par la foi en la puissance de Dieu qui l'a ressuscité d'entre les morts." (verset 12) C'est le baptême qui est le symbole de notre circoncision. Nous avons laissé notre vieille nature au fond de l'eau en s'identifiant par ce baptême à la mort de Christ. Nous devons vivre fondés, enracinés sur cette vérité.

    C'est la louange et l'adoration du peuple de Dieu (le Juif et le païen) typifiée par les vingt-quatre anciens, les quatre êtres vivants et la grande foule, l'adoration de ceux qui sont sur la terre et dont nous voyons les réalités spirituelles devant le trône.

13 Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ?
14 Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau.
15 C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux;
16 ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur.
17 Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.


  Ces personnes revêtues de vêtements blancs sont ceux qui viennent de la grande tribulation. La première Église était dans cette grande tribulation. Elle était persécutée à outrance par toutes sortes de moyens. Cette persécution a duré tout au long des siècles. Il n'est pas nécessaire de préciser comment. Il suffit de regarder l'histoire avec les yeux ouverts et sans aucun parti pris. Nous savons cela. Combien sont morts à cause de leur attachement sans compromis à la vérité de l’Évangile! Combien ont été privés de liberté, ont été torturés, persécutés, exécutés, spoliés de leurs biens etc... Ceux-là sont devant le trône revêtus de la splendeur de la justice de Dieu qui vient de la croix!

    Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux. Cette tente c'est celle de la fête des huttes. L'Agneau les fera paître, les conduira aux sources des eaux de la vie. Nous avons la réalité spirituelle de ce peuple de Dieu qui souffre et la provision divine par Dieu et l'Agneau durant leur marche dans ce monde.
    Cette lettre a été dictée par le Seigneur Lui-même pour Son Épouse, Son Église persécutée. Elle est une lettre d'encouragement, mais aussi d'avertissements (lettre aux sept églises) pour Son Église. Il dévoile les réalités spirituelles de ce qui se vit dans la dimension de l'espace/temps. IL RÈGNE! Voilà le vrai message de ce livre. Il tient les rênes, rien n'échappe à Sa toute puissance.
     Ce ne sont que quelques pensées sur ce chapitre. Toutes les visions différentes ne sont que des images, des symboles qui représentent l’Église sous différents aspects. Parfois nous la voyons sur terre, parfois dans la dimension de l'esprit, mais je crois que c'est toujours en rapport avec Christ et son Épouse. 



Regardons à présent les premiers versets du chapitre 14:

1  Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.
2  Et j’entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d’un grand tonnerre; et la voix que j’entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes.
3  Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre.
4  Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau;
5  et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles.


    Cette vision est merveilleuse. Elle montre la gloire de l’Église sur le mont Sion. L'Agneau est là avec les cent quarante quatre mille, cette compagnie comptée et scellée du sceau de Dieu sur lequel est écrit le nom de l'Agneau et le nom de Son Père. 
    Sion est le lieu sur lequel David avait dressé une tente pour accueillir l'arche de l'alliance. Dans cette tente, comme nous avons déjà vu, les chantres louaient et adoraient Dieu en étant devant Sa Face, car il n'y avait pas de rideau pour cacher cette arche. Ce n'étaient que louanges et adoration à Sion. Les sacrifices perpétuels du matin et du soir avaient lieu dans le tabernacle qui se trouvait à Gabaon à quelques kilomètres au nord ouest de Sion. Il est écrit dans 1Chroniques 16 :

39  Il établit le sacrificateur Tsadok et les sacrificateurs, ses frères, devant le tabernacle de l’Éternel, sur le haut lieu qui était à Gabaon,
40  pour qu’ils offrissent continuellement à l’Éternel des holocaustes, matin et soir, sur l’autel des holocaustes, et qu’ils accomplissent tout ce qui est écrit dans la loi de l’Éternel, imposée par l’Éternel à Israël.


    La loi de l’Éternel était accomplie à Gabaon, car Sion ne pouvait exister que sur la base, le fondement des sacrifices de la loi garantissant, par ceux-ci, la présence en grâce de l’Éternel  et préfigurant celui de la croix de Christ, une fois pour toutes. Sion était déjà, en symbole, le sanctuaire ouvert à tous les sacrificateurs par le sang de l'agneau, la grâce de la présence de Dieu sans les sacrifices. Nous sommes ce royaume de sacrificateurs.
    Nous sommes scellés par le Saint-Esprit. C'est une marque invisible pour nous, mais visible dans la dimension de l'esprit. Nous sommes protégés par le sceau de Dieu. Sur ce sceau est écrit le Nom de l'Agneau et de Son Père! Le Nom de l'Agneau est Seigneur des seigneurs et Roi des rois. (Apocalypse 17.14)  Il est écrit, dans ce verset que l'Agneau est vainqueur car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois avec les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec Lui. Comment pouvons-nous être avec Lui ? Nous avons la réponse dans les visions que nous venons de méditer. 
    Nous sommes scellés avec le nom de l'Agneau et de son Père sur le front. Nous sommes sur la montagne de Sion avec Lui, car c'est l’Église dont les membres ont ce sceau sur leurs fronts. Jean entend une voix comme la voix des grandes eaux, c'est-à-dire un bruit énorme, ponctué d'un puissant coup de tonnerre. Lorsqu'il précise le son, c'est celui de ''joueurs de harpe jouant de la harpe''. Il continue sa description : "Ils chantent un cantique nouveau devant le trône et devant les quatre êtres vivants et les anciens." C'est vraiment paradoxal car il y a la majesté et la puissance de l'orage et des grandes eaux et la douceur d'un cantique devant le trône. C'est la toute puissance de Dieu qui est manifestée par les louanges et l'adoration du peuple de Dieu. 
    L’Église, la véritable, est toujours en communion avec le trône par la puissance de l'Esprit de Dieu. Où que nous soyons sur toute la surface de cette terre, nous sommes un devant le trône. Nous sommes un en et avec Lui, ou plutôt, Lui est avec nous et nous rentrons dans Sa victoire (17.14)
    Ils ne sont pas souillés avec des femmes parce qu'ils sont vierges. Il s'agit de la souillure en allant vers des idoles, de quelque nature qu'elles soient. Ils rendent un culte exclusif à Dieu par la puissance de l'Esprit Saint et sur les mérites du Seigneur Jésus. Il n'y a pas de fornication spirituelle, ni d'adultère de même type!
    Ce ne sont que quelques pensées de ce sujet si vaste et si beau de Christ et son Épouse. A chacun d'aller plus loin.


jcb









jeudi 16 janvier 2014

ÉPHÉSIENS ET L'AMOUR DE DIEU

3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !
4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, 
5 nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, ( Éphésiens 1, version Segond Genève)  

    Toute cette lettre est la description et l'explication de cette expression : "dans son amour" Ces trois versets forment l'introduction de cette courte méditation. Nous allons parcourir cette lettre en se référant à cette expression.

    Les premiers versets que nous lisons établissent cette lettre sur la manifestation concrète de l’amour de Dieu pour l'homme. Selon les versions, nous pouvons lire en amour, dans l'amour, dans son amour ou par son amour. Pour les versions anciennes, le mot amour est remplacée par charité. Toutes les bénédictions, toutes les vérités, tous les perles que nous trouvons dans cette lettre sont le fruit de l'amour de Dieu. Tout est établi et fondé sur l'amour incommensurable de Dieu, tout ce qui est écrit dans cette lettre, toutes ces merveilles que nous lisons sont le fruit de l'amour de Dieu manifesté par l’œuvre de Christ à la croix.
    Dans son amour, Dieu a tout accompli par la croix de Jésus-Christ afin de déverser, par cet amour, toutes sortes de bénédictions sur l'homme qui était coupé de son Dieu suite à notre nature adamique héritée de nos premiers parents. Nul ne peut comprendre ou bien même concevoir un amour aussi grand et surtout le moyen choisi par lequel Dieu a exprimé cet amour sur nous. Et Il nous aime pleinement car nous étions séparés de Lui, coupés de Sa présence et de Ses bienfaits par un gouffre infranchissable. L'amour de Dieu, par la croix de Christ a comblé ce gouffre. Il l'a été  par les souffrances de Christ expiant notre iniquité sur le mont Golgotha. Qui peut mesurer cet amour? Personne, sauf Lui!
    Dans Son amour, Il nous a prédestinés à être Ses enfants d'adoption. Le moyen par lequel nous sommes Ses enfants d'adoption est un moyen d'amour glorieux. En Christ, Dieu nous a élus, avant la fondation du monde. Nous étions en Lui avant la fondation du monde! C'est incroyable, car lorsque le Seigneur expiait nos iniquités sur le Croix, nous étions en Lui depuis avant la fondation du monde! Il a tout subi pour nous, Lui a souffert d'une manière indescriptible par amour. Nous sommes le fruit de Ses souffrances, de Son agonie dans le jardin et sur la croix de Golgotha. Nous sommes tellement précieux à ses yeux! Oh! Si nous pouvions apprécier la valeur de cet amour! 
    Lorsque je fais un retour sur ma vie avec Lui, je me rends compte que plus d'une fois j'ai bafoué cet amour, plus d'une fois j'ai préféré vivre en me détournant de Lui, selon ma volonté en ignorant les appels de l'Esprit en moi. Il a su me reprendre, me corriger et me remettre sur le chemin, le Sien, c'est-à-dire Lui-même! Cette discipline m'a permis de comprendre cet amour ineffable, révélé justement par celle-ci, qu'Il a été obligé de m'infliger! Combien j'ai pu apprécier cette main ferme d'amour, parfois très dure, mais qui m'a donné ce fruit paisible de justice consécutif à ces corrections!
    Il n'est plus besoin de demander la bénédiction puisque "Il (Dieu) nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !" Dans notre marche avec Dieu, notre Père, nous découvrons toutes ces bénédictions qui nous suivent et nous permettent de grandir de plus en plus dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ! (2Pierre 3.18) Ces bénédictions sont la provision pour notre vie ici-bas, une vie qui doit être le témoignage de l'amour de Christ en nous, pour le monde ainsi que le témoignage de la colère de Dieu sur ceux qui refusent obstinément de reconnaître cette main tendue à travers nous, odeur de vie, odeur de mort....
    Dans Son amour, nous avons aussi:
--la rédemption par Son Sang. Lévitique 17 explique que le sang a été donné sur l'autel comme moyen d'expiation pour les âmes, car l'âme (la vie) est dans le sang. C'est la vie de Christ qui était dans Son Sang qui a été le moyen d'expiation pour nos âmes (nos vies) C'est Sa vie (Son Âme) répandue par le supplice de la croix qui est notre vie! C'est merveilleux!
--le pardon des péchés, selon la richesse de Sa grâce. La valeur, la richesse de la grâce de Dieu, c'est le Sang, donc la vie, répandu pour nous.
--la connaissance du mystère de Sa volonté: "de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre." Nous connaissons LE mystère de Dieu caché de toute éternité! Combien la gloire de Christ est grande! Nous savons car nous sommes Sa famille en Christ par l'adoption.
--la mise à part, la prédestination, selon le plan de Dieu qui opère tout selon la décision de Sa volonté, afin que nous servions à célébrer Sa gloire. Il est difficile de discerner, de définir par notre intelligence ce qu'est cette prédestination sans tomber dans  des démonstrations qui  peuvent nous troubler. J'ai entendu parfois que ce n'est pas la peine de se démener pour annoncer l’Évangile car ceux qui sont prédestinés seront de toute façon sauvés. Cette façon de penser est à l'opposé de ce qui est écrit! C'est une explication pernicieuse!
--la grâce d'être scellés du Saint-Esprit. Ce sceau par l'Esprit, constitue le gage de notre héritage, en vue de la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis pour célébrer Sa gloire! Nous sommes scellés! Quelle grâce!
     Après ces premières révélations, Paul prie pour ces chrétiens en demandant instamment à Dieu la pleine révélation de tout ce qu'il vient d'écrire, par la puissance du Saint-Esprit, afin de connaître, non seulement Christ, mais Sa position de gloire acquise par Son sacrifice et Sa suprématie sur tout ce qui existe. Il prie pour qu'ils connaissent toutes les bénédictions qui sont liées à la gloire et à la puissance du Seigneur, ainsi que toutes les bénédictions qui en découlent. Il suffit de lire et méditer les versets 15 à 23 pour être noyé d'amour! 
    D'ailleurs, ces chrétiens ont vraiment compris cet amour de Dieu en Christ répandu sur eux, car Paul commence sa prière ainsi:

15 C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre amour (charité) pour tous les saints, 
16 je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières...

    L'amour qui a été déversé sur eux s'est manifesté de façon concrète par l'amour qu'ils ont pour tous les saints. Celui qui entre dans cet amour de Dieu ne peut le vivre vraiment qu'en déversant le même amour sur les saints. C'est aussi contagieux que le plus mauvais des virus! Impossible de garder cet amour pour nous-même, car il s'étiolerait! Jésus l'a dit en Jean 13.34: "aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres." C'est ce qu'ils ont compris et ils l'ont aussitôt manifesté envers tous les saints. Cette vie d'amour a touché le cœur de Paul et la louange est monté vers Dieu en actions de grâce et remerciements. L'amour de ses correspondants a poussé Paul a le transformer en louanges pour le Seigneur. 
      De plus cette prière finit par les thèmes de : chef ou tête, de corps et de plénitude. Christ est notre Chef suprême, notre Tête et nous sommes Son corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous. Nous sommes unis à Christ comme un corps l'est à sa tête. C'est la tête qui permet au corps de fonctionner. Le corps que nous sommes fonctionne avec la plénitude de Celui qui remplit tout en tous. Nous sommes cette plénitude!

    Le chapitre 2 nous introduit dans la connaissance de notre position céleste et de ce nouvel homme, de cette nouvelle humanité que nous sommes en Christ, dont Il est la Tête et nous les membres, et cela "à cause du grand amour dont Il nous a aimés."  Nous étions morts par nos fautes et nos péchés. 
     A cause de ce grand amour:
--Il nous a rendu à la vie avec le Christ! (le Juif et le païen)
--Nous sommes sauvés par grâce. (le Juif et le païen)
--Il nous a ressuscités ensemble (le Juif et le païen) Nous sommes tous des ressuscités! Combien il est important de croire et réaliser cela.
--Il nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes. (le Juif et le païen) Il nous a donnés cette position de repos par excellence, "assis avec Christ dans les lieux célestes." Nous sommes ressuscités ensemble, nous sommes assis ensemble dans les lieux célestes en Christ Jésus. C'est la description d'une position de repos absolu. C'est le vrai Sabbat de Dieu. Ce Sabbat a pour nom Jésus-Christ. Ainsi, en Lui nous sommes dans le repos et nous pouvons commencer à accomplir ces œuvres qui sont déjà préparées pour nous, afin que nous les pratiquions.... dans le repos!
--Nous étions sans Christ, privés du droit de cité en Israël. (le païen)
--Nous étions étrangers aux alliances de la promesse. (le païen)
--Nous étions sans espérance et sans Dieu dans le monde. (le païen)
--Nous sommes devenus proches par le Sang de Christ. (le païen)
--Il est notre paix. (le Juif et le païen)
--Il a fait du Juif et du païen un seul homme nouveau. C'est Lui, notre paix!
--Il a annulé dans Sa chair la loi qui séparait le Juif du païen, en brisant le mur de séparation.
--Nous sommes  un seul homme nouveau par Sa paix (le Juif et le païen).
--Nous (Juif et païen) sommes réconciliés avec Dieu tous deux en un seul corps par sa croix.
--Il a fait mourir l'inimitié (du Juif face au païen, les deux face à Dieu) par la croix.
--Nous avons les uns et les autres accès auprès du Père dans et par un même Esprit. (Juif et païen) Combien il est bon et de s'arrêter pour méditer sur tout cela!
   Comme le dit ce vieux cantique: "Compte les bienfaits de Dieu, mets les tous devant tes yeux et tu verras, en l'adorant, combien leur nombre en est grand!" Et ce n'est qu'une partie de tous ces bienfaits, de toutes ces grâces! Il y en a tellement d'autres!
    Pour clore cette section lisons simplement les derniers versets de ce chapitre glorieux et méditons-les en adorant!

19 Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.
20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. 
21 En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 
22 En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.

    Le chapitre 3 finit par une prière qui es un hymne à la gloire de l'amour de Christ. C'est la conclusion de tout ce que nous avons déjà vu avec la confirmation de cette vérité, ce mystère révélé à Paul: "les païens ont un même héritage, forment un même corps et participent à la même promesse en Christ Jésus par l’Évangile," sous entendu avec les Juifs. Nous sommes Juifs et païens le peuple de Dieu de la nouvelle alliance conclue par le Sang de Christ. C'est beau!
    Nous pouvons par la foi en Christ (Son œuvre) nous approcher de Dieu avec confiance! Lisons ce que Paul a dit au sujet de l'amour de Christ:

14 A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père,  
15 duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre,  
16 afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur,  
17 en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour,  
18 vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur,  
19 et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.

20 Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons,  
21 à lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen !

    Compte les bienfaits de Dieu..... Que chacun puisse s'approprier, par la foi, les richesses qui sont décrites par cette prière et qu'elles puissent resplendir dans les cœurs! 

     Le chapitre 4 nous introduit dans la vie pratique de l'édification du corps de Christ, de l’Église qui est ce nouveau temple, le nouveau tabernacle du Dieu vivant! Lisons ces trois exhortations de Paul:
--Supportez-vous les uns les autres avec amour, en vous efforçant....
--En disant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égard en celui qui est le Chef, Christ..
--C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans l'amour.
    Ce chapitre est plein de conseils pratiques qui permettent de vivre de l'amour du Seigneur et de le manifester de façon concrète dans la vie fraternelle au sein de l’Église. Deux versets résument les conseils de Paul, lisons-les:

31 Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous.  
32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.

    En conclusion de cette courte méditation sur l'amour de Dieu dévoilé dans cette lettre, lisons simplement les deux premiers versets du chapitre. 
 
1 Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés;  
2 et marchez dans l'amour, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.

     Ce ne sont que quelques pensées sur cet amour révélé dans cette lettre à l'apôtre pour nous tous. Nous n'avons pas assez de qualificatifs pour décrire cet amour. Nous ne pouvons que le recevoir et le partager afin que l'on sache que nous appartenons à Christ par l'amour que nous avons les uns pour les autres, amour qui est répandu dans nos cœur par le Saint-Esprit. (Romains 5.5)

    Comme Paul, je vous dis :

23 Que la paix et l'amour (charité) avec la foi soient données aux frères de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ ! 
24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d'un amour inaltérable ! (salutations de Paul, chapitre 6)

jcb