Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre cinquantième leçon sur ce merveilleux
évangile de Jean.
Actes
nous rapporte l'apparition du Seigneur à Paul sur la route de Damas.
Actes 9:7 dit
: « Les
hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient
bien la voix, mais ils ne voyaient personne.»
Plus de vingt ans plus tard Paul donne son témoignage et dit en
Actes 22:9
: « Ceux
qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent
pas la voix de celui qui parlait. »
Dans
le chapitre 9 il est dit qu'ils ont entendu la voix et dans le
chapitre 22 qu'ils ne l'ont pas entendue. Ce n'est qu'une
contradiction apparente, car il n'y a pas de contradiction dans la
Bible. Je pense que l'explication est la même chose que ce qui est
arrivé dans Jean
12:28 qui
dit : «
Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l'ai glorifié,
et je le glorifierai encore. »
La Bible dit ensuite que la foule qui se tenait autour a entendu la
voix, mais ils pensaient qu'il s'agissait du tonnerre. En d'autres
termes ils ont entendu quelque chose mais ils n'ont pas compris.
Je
pense donc que l'explication est qu'il est possible d'entendre une
voix mais pas d'entendre La voix. Nous sommes dans une étude
biblique et il est possible que nous entendions une voix mais pas
réellement ce que le Seigneur dit. Alors demandons au Seigneur que
nous puissions entendre La voix, et que nous puissions réellement
comprendre ce que le Seigneur désire.
Prions:
Seigneur
nous Te remercions tellement de ce que c'est Ton plaisir de nous
parler à travers Ta Parole, et nous prions alors que nous méditons
sur Jean
15, de ce
que Tu vas à nouveau tourner nos cœurs d'une façon toute fraiche
vers Toi. Nous prions que nous puissions être ouverts sur toute la
révélation de Christ. Nous Te remercions Seigneur de voir jusqu'où
nous T'avons emmené et nous savons que Tu vas nous emmener jusqu'au
bout. Nous Te remettons maintenant cette petite méditation et prions
pour que Ton Esprit puisse nous communiquer Ta voix. Nous Te prions
dans le nom merveilleux du Seigneur Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Merci
de prendre Jean
15. Nous
avons déjà passé pas mal de temps sur ces chapitres très précieux
que sont Jean
13-15.
Cela a été donné un jour avant la Croix. En d'autres termes le
Seigneur Jésus a parlé aux siens la nuit où Il a été trahi.
Jean
13:1 dit :
« Avant
la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de
passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient
dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. »
Pour chaque nouvelle année je choisis un verset particulier et cette
année j'ai choisi Ésaïe
38:17 qui
dit : «
Voici, mes souffrances mêmes sont devenues mon salut; Tu as pris
plaisir à retirer mon âme de la fosse du néant, Car tu as jeté
derrière toi tous mes péchés. »
Le mot hébreu pour prendre plaisir est aimer, cela donne donc « Tu
as aimé mon âme hors de la fosse du néant. » N'est-ce pas un
grand verset? Dieu ne m'a pas simplement retiré de la fosse. Tout le
monde peut faire cela s'il a une corde. Il a aimé mon âme hors de
la fosse du néant.
C'est
ce que Jésus fait dans ces cinq chapitres. Il ne partage des choses
qu’avec ceux qu'Il aime jusqu'à la fin. Et Il aime leur âme hors
de la fosse du néant alors qu'Il leur partage ces merveilleuses
pierres précieuses.
Dans
notre discussion nous sommes arrivés au chapitre 15 et nous avons
médité sur cette grande parabole du cep et des sarments.
Jean 15:1-11 dit :
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »
Jean 15:1-11 dit :
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »
Jean
15:16 dit
:
« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »
« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »
Nous
avons répondu aux trois questions qui nous servent de fil rouge pour
l'étude de Jean. Qui est Christ? Qu'est-ce que la foi? Et qu'est-ce
que la vie? Selon cette parabole du cep et du sarment, qui est
Christ? Il est le vrai cep. Rappelez-vous que la vigne n'est pas
juste le tronc, ce sont les racines, le tronc, les sarments, les
feuilles, c'est l'ensemble. Ce que Jésus dit c'est : je suis le
vrai cep, je suis tout et vous êtes unis à moi. Ainsi qui est
Christ ? Il est le vrai cep. Selon ce passage qu'est-ce que la
foi? La réponse est : demeurer dans le Seigneur Jésus.
Demeurer c'est venir à Christ et croire en Christ.
Lorsque
nous avons arrêté la dernière fois, nous avons répondu à la
question : Qu'est-ce que la vie? Le verset 15:2
parle de fruit, la fin du verset 15:2
parle de plus de fruit, le verset 15:5
parle de beaucoup fruit. Puis le verset 15:16
dit : «
que votre fruit demeure. »
Qu'est-ce que la vie ? C'est le fruit, c'est plus de fruit,
c'est beaucoup de fruit, c'est le fruit qui demeure. Nous avons vu
que dans ce contexte, le fruit est la vie de la vigne. C'est la
manifestation de Christ Lui-même. C'est le caractère de Christ
produit dans le sarment.
Nous
avons vu que la vie est le fruit, j'aimerais donc me focaliser sur
cette vérité qu'est le fruit. Christ est la vigne, la foi c'est
demeurer sur le cep, la vie c'est donc porter du fruit parce que nous
demeurons sur la vigne. Pour nous focaliser sur le fait de porter du
fruit j'aimerais que nous nous focalisions de nouveau sur le verset
15.1.
Jean 15:1
dit : « Je
suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. »
Nous devons comprendre que c’est une parabole et non pas une vraie
histoire. Christ n'est pas un cep de façon littérale. Dans
l'évangile de Jean nous trouvons souvent l'expression «
Je suis »,
avec « Je
suis le chemin »,
« Je suis
la vérité »,
« Je suis
la vie »,
« Je suis
la porte. »
Nous avons ici le dernier des huit «
Je suis »,
« Je suis
le cep. »
Christ n'est pas un cep de façon littérale et en tant que chrétien
nous ne sommes pas des sarments de façon littérale. Et Dieu le père
n'est pas un vigneron de façon littérale.
Tout
cela nous raconte une histoire spirituelle. Dans certains de mes
commentaires sur cet évangile les auteurs se perdent dans ces
questions secondaires comme : « Pourquoi est-ce que c'est Dieu le
Père qui est le vigneron et pas Dieu le Fils ou Dieu le Saint
Esprit? » Ce n'est pas le point important ici de savoir s'il s'agit
de Dieu le Père, de Dieu le Fils ou de Dieu le Saint Esprit.
Est-ce
que vous réalisez que toutes les fois où Dieu apparaît, Il
apparaît dans tous les membres de la trinité ? Ils sont en
accord les uns avec les autres. Certaines personnes disent : « Vous
devriez prier à Dieu le Père et non pas à Dieu le Fils ou Dieu le
Saint Esprit. » Non, il n'y a pas de jalousie dans la trinité. Vous
pouvez prier à Dieu le Fils ou à Dieu le Saint Esprit.
Le
point important est que Dieu s'occupe des sarments alors qu'ils
demeurent en Christ. Il est le vigneron, Il est celui qui protège la
vigne. C'est Son privilège et Son ministère de s'assurer que la
vigne produit du fruit. C'est cela le point important. Le fruit est
le caractère de Christ Lui-même.
Jean
15:1-3 dit
:
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. »
Veuillez noter dans ces trois versets de quelle manière la vérité de porter du fruit est liée à la vérité de l'émondage. Je peux assez facilement comprendre la première partie du verset 15.2, mais j'ai un peu de mal avec la deuxième partie.
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. »
Veuillez noter dans ces trois versets de quelle manière la vérité de porter du fruit est liée à la vérité de l'émondage. Je peux assez facilement comprendre la première partie du verset 15.2, mais j'ai un peu de mal avec la deuxième partie.
La
première partie a du sens pour moi, «
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le
retranche. »
Cela a du sens pour moi, si je ne produis rien en tant que chrétien,
je peux m'attendre à ce que Dieu s'occupe de moi. Nous utilisons
habituellement le mot correction pour décrire cela. Les chrétiens
doivent faire très attention à ne pas utiliser le mot punir parce
que le Seigneur Jésus a été puni pour nous. Dieu ne punit donc
jamais à nouveau un chrétien. C'est impossible pour Dieu de punir
le chrétien ou alors il recevra deux fois pour la même dette.
La
correction porte en elle l'idée d'enseigner. Je ne m'occupe pas de
mon enfant parce qu'il a brisé une vitre, je m'occupe de lui pour
qu'il ne casse pas de vitre dans le futur. L'idée derrière est
l'instruction et l'enseignement.
Pendant
des années, j'ai mal compris 2
Timothée 2:11-13
qui dit : «
Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous
vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi
avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous sommes
infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. »
J'essayais
de trouver du réconfort dans une mauvaise compréhension de ce
passage. Lorsque je voyais que j'étais infidèle je me consolais en
pensant à quel point Dieu était fidèle et je me disais qu'Il était
fidèle car Il est Dieu.
Tout
cela est vrai mais ce n'est pas ce que ce passage nous dit. Ce
passage dit que si je suis infidèle Dieu est fidèle pour s'occuper
de mon infidélité. Il n'est pas fidèle pour me bénir quoi qu'il
arrive. Il est fidèle pour me corriger. Il est fidèle pour
s'occuper de moi dans mes péchés. Psaume
119:75 dit
: « Je sais, ô Éternel! que tes jugements sont justes; C'est par
fidélité que tu m'as humilié. »
Je
pense que vous avez l'habitude de vous appuyer sur la fidélité de
Dieu en termes de provision et de bénédiction. Nous avons
l'habitude de dire : « Dieu est fidèle, Il me bénit. » Il est
vrai que Dieu est fidèle et Il s'occupera de votre salaire ou de
votre pension, mais Il est également fidèle pour vous corriger. Il s'occupera de vous en tant que Ses enfants.
Comme
je l'ai dit cela a du sens pour moi que Dieu s'occupera de moi en
tant que sarment qui ne porte pas de fruit. Mais regardez la seconde
partie du verset 15:2
qui dit «
tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte
encore plus de fruit. »
Il ne s'agit pas là d'un sarment qui ne porte rien, mais d'un
sarment qui porte beaucoup de fruit. Les sarments qui portent du
fruit ont besoin d'être émondés.
Tout
cela est confus. Je comprends l'importance de la correction
administrée au sarment qui ne porte rien, mais qu'est-ce que
l'émondage pour le sarment qui produit des fruits ? D'un
point de vue du cep cela doit se ressembler. Il semble que pour moi
l'émondage ressemble assez à la correction. Quelle est la
différence entre l'émondage et la correction ? Il se peut que
je ressente la même chose et que cela se ressemble. Comment est-ce
que je sais si je suis corrigé ou émondé ? Et est-ce que j'ai
besoin de connaître la différence?
Je
me rappelle avoir posé cette question à un professeur de mon école
biblique. Je lui ai demandé : « Comment est-ce que je sais si je
suis testé ou corrigé ? » Il m'a répondu: « Ed, tu devrais
donner à Dieu
le bénéfice du doute, cela doit être une correction. »
Cela est probablement vrai dans la plupart des cas.
Lorsque
nous considérons cela, nous pensons habituellement aux sarments qui
portent du fruit et à ceux qui n'en portent pas. Mais lorsque je
regarde à ma vie, je vois que je suis un sarment avec des sarments différents.
En d'autres termes je peux voir que dans une partie de ma vie il n'y
a pas de fruit mais qu'il peut y avoir des fruits dans une autre
partie. En d'autres termes il se peut qu'un sarment porte du fruit et
qu'un autre n'en porte pas. Je peux mettre ma confiance dans le
Seigneur dans certains domaines, mais il se peut que je ne mette pas
ma confiance en Lui dans d'autres domaines.
Là
où je ne mets pas ma confiance dans le Seigneur Il va me corriger.
Là où je mets ma confiance dans le Seigneur, Il va m'émonder. Il
est important de connaître Proverbes
26:3 qui
dit « Le
fouet est pour le cheval, le mors pour l'âne, Et la verge pour le
dos des insensés. »
Lorsqu'Il me corrige c'est parce que je suis insensé. Voilà ce que
j'aimerais voir avec vous dans cette leçon.
Je
sais que dans ma vie, Dieu s'occupe tout le temps de ma chair.
Lorsque je mets ma confiance dans ma propre sagesse, ma propre force
ou mes propres ressources si le soi-disant fruit est généré par
moi-même, alors Dieu le fera sécher et il mourra. Mais voici le
grand mystère. Si le chrétien porte du fruit, en d'autres termes
s'il va bien, s'il met sa confiance dans le Seigneur, s'il ne met pas
sa confiance dans la chair, alors Dieu regarde à cette vie et dit :
« Waouaw, cela a besoin d'être émondé. » Et ensuite Il émonde
la vie qui porte du fruit.
Nous
aimerions donc voir ensemble ce que Dieu veut dire avec cette
merveilleuse vérité de l'émondage.
Il
y a quelques temps lorsque j'étais en train d'étudier cette grande
vérité, je suis allé à la bibliothèque, j'ai ouvert un livre,
mais ce livre ne commençait pas avec du texte, il commençait avec
des illustrations d'outils. Lorsque j'ai vu cela je me suis dit que
j'étais dans une mauvaise posture si jamais Dieu allait m'émonder.
Il y avait des couteaux très aiguisés de toutes les tailles et de
toutes les formes. Il y avait toutes sortes de ciseaux et de
cisailles. Certains étaient si grands qu'ils devaient être
manipulés avec deux mains. En plus de cela il y avait encore toutes
sortes d'autres instruments. Tout cela est utilisé pour l'émondage.
Je me suis dit : « mais que va-t-il se passer dans ma vie
si Dieu doit m'émonder ? Peut-être que je ne devrais pas
porter de fruit… » L'émondage ne semblait pas être si bien.
Puis
j'ai commencé à lire et j'ai alors compris que l'émondage est une
science. C'est un art, c'est une aptitude. Une personne qui émonde
doit être un expert dans sa technique. Tout le monde ne peut pas
émonder. Il y avait un chapitre sur les dommages que l'on peut
commettre en émondant mal. Même si je lisais un livre séculier
j'avais à l'esprit le côté spirituel. J'ai lu qu'il était
possible ne plus voir de fruit pendant vingt années si on coupe mal
lorsque l'on ne sait pas ce que l'on fait. Il y avait un chapitre sur
quand il faut émonder. Il arrive parfois que l'émondage soit une
totale amputation. L'émondage dépend également de l'âge de
l'arbre. L'émondage n'est pas uniquement en lien avec l'émondage.
Il y avait également une section sur l'émondage des racines. La
façon dont vous coupez est également importante.
Je
peux vous dire que je ne savais pas à quoi m'attendre en entrant
dans la bibliothèque mais j'en suis ressorti avec une grande
bénédiction. Ce n'est pas que j'en ai davantage compris au sujet de
l'émondage, j'étais même un peu confus parce que je pensais qu'il
ne s'agissait que de couper un peu ici et un peu là. Je ne savais
pas que le vigneron devait être un expert sur quand couper, où couper,
comment couper, combien de fois couper, à quelle profondeur et quand
utiliser tel ou tel instrument. Je n'en avais aucune idée.
Voici
la bénédiction que j'ai reçue alors en quittant la bibliothèque.
Jean 15:1
dit : « Je
suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. » J'avais
déjà été béni par ce chapitre en apprenant que Jésus était le
cep, qu'Il est tout et que je suis attaché à Lui. Mais maintenant
j'ai appris que Dieu est également le vigneron. Toute la
responsabilité de l'émondage du début à la fin, est dans la main
de Dieu. Lorsque vous imaginez le vigneron avec tous ces instruments
coupants, il est réconfortant de savoir que c'est Dieu qui est le
vigneron.
La raison pour laquelle je dis cela est parce que dans les cercles chrétiens, il y a de nombreux émondages faits soi-même. Nous désirons nous émonder nous-même parce que nous pensons que nous savons ce qui doit partir et ce qui doit rester. Que penseriez-vous si Dieu me demandait : « Ed voici le couteau, merci de couper dans ta vie ce qui est folie, et superflu. » Je suis trop stupide pour savoir comment m'émonder. Je ne sais pas comment m'émonder en dehors du fait que j'aime trop mes feuilles, pour même penser qu'elles ont besoin d'être émondées. Je pense que cela est également vrai du chrétien moyen. Je ne me sentirais pas sûr pour un seul instant si le couteau pour émonder était dans mes mains. Beaucoup de choses que les chrétiens appellent le « renoncement à soi » ou « la mortification de la chair » n'est rien de plus qu'un essai futile de faire un émondage par soi-même. Ils désirent être des chrétiens qui portent du fruit alors ils coupent ce morceau, abandonnent cela et renient cela.
Certaines
personnes pensent que si vous êtes un chrétien humble vous devez
conduire une vieille voiture, vous devez prendre des douches froides,
vous ne devez plus manger de dessert, vous ne devez plus aller au
cinéma, vous ne pouvez plus regarder des sports de combat, vous
devez donner plus que la dîme et se lever tôt. Mais tout cela n'est
rien de plus que l'émondage fait par soi-même.
Lorsque
j'ai quitté cette librairie c'est donc cela qui était dans mon
cœur, mon Dieu est mon Père. Lorsque j'ai lu ce livre au sujet de
l'émondage j'étais si reconnaissant de ce que Dieu a pris cela de
mes mains et c'était Sa responsabilité comme toutes les autres
choses. Les chrétiens se font des dommages à eux-mêmes parce
qu'ils croient qu'ils porteront davantage de fruit, s'ils font ceci
ou cela.
Il
y a une autre explication réconfortante que j'ai reçue. Non
seulement j'étais reconnaissant que je n'avais pas le couteau de
l'émondage dans ma main, mais j'étais également reconnaissant de
ce que le couteau pour émonder n'était pas non plus dans votre
main. Je suis reconnaissant qu'il ne soit pas dans ma main ni dans
votre main.
Dieu
n'a jamais prévu que les chrétiens s'émondent les uns les autres.
Nos yeux ne sont pas assez affutés, nos mains ne sont pas assez
précises, et nous ne sommes pas assez malins. Nous ne savons pas
comment entrer dans la vie de quelqu'un et émonder sans causer de
dommage. Je peux pourtant vous dire que cela arrive tout le temps.
Les chrétiens s'émondent les uns les autres.
Dieu
n'a pas donné l'épée à l'église, à la communauté médicale ou
à l'individu. Il a donné l'épée au gouvernement. Dieu n'a pas
donné les outils pour émonder l'église. Il n'a pas donné la
responsabilité d'émonder aux anciens ou aux diacres. Il en a fait
Sa propre responsabilité. C'est Lui qui fera l'émondage. Nous n'en
sommes qu'au premier verset et nous y trouvons déjà tant de
réconfort. Jésus est le cep, nous sommes unis à Lui. Dieu le père
est le vigneron. Il sait si nous portons du fruit et Il prendra la
responsabilité de couper s'il le faut pour que nous puissions porter
du fruit.
Je
ne suis pas appelé à m'émonder et je ne suis pas appelé à
émonder ma famille. Et je ne suis pas appelé à émonder l'église.
Vous n'êtes pas appelé à vous émonder vous-même et vous n'êtes
pas appelé à émonder votre famille. Et vous n'êtes pas appelé à
émonder vos frères et sœurs en Christ. Plus je méditais là-dessus
plus mon cœur était touché par cette glorieuse vérité.
Il
y a une deuxième chose que j'aimerais que nous comprenions
clairement si nous voulons saisir toute cette idée d'émondage.
C'est la vérité au sujet du fruit. Je sais que nous avons déjà
brièvement évoqué cela lorsque nous avons répondu à la question
qu'est-ce que la vie ? La vie est le fruit et du fruit en
abondance. Dans notre précédente leçon nous avons identifié le
fruit comme étant la vie du cep, la manifestation du cep. En de
simples mots c'est la ressemblance avec Christ, la conformité avec
Christ. Lorsque la vie de Christ coule en moi, Christ est ce que les
autres voient.
Nous
aimerions répondre à la question qu'est-ce que la vie? En grec, le
mot vie est bio. La biologie est l'étude de la vie. Dieu a donné la
biologie pour illustrer la biologie spirituelle. En d'autres termes
un des grands messages de la Bible est la vie en Christ et Dieu a
écrit dans la nature des principes et des grandes vérités sur ce
sujet. J'aimerais donc commencer en vous montrant le fruit puis je
l'illustrerai avec l'illustration de Dieu.
Galates
4:19 dit :
«Mes
enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de
l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous. »
C'était là le grand fardeau de Paul pour les chrétiens. Il dit
qu'il est comme une femme qui va enfanter jusqu'à ce que Christ soit
formé en eux. Qu'est-ce qu'un chrétien qui porte du fruit? La
réponse est quelqu'un qui a Christ formé en lui.
Le
même apôtre dit en Éphésiens 4:13:
« jusqu'à
ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la
connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure
de la stature parfaite de Christ. »
Vous voyez dans un verset il dit j'espère que Christ puisse grandir
en vous. Mais ici Paul dit qu'il espère que nous puissions grandir
en Christ. Quelle est la grandeur de Christ? Quelle est la taille de
la plénitude de Christ? Paul prie que les chrétiens puissent
grandir à la pleine mesure de la stature de Christ. Quelle maturité!
Alors qu'est-ce que la maturité? C'est Christ formé en vous et
c'est également vous, formé en Christ. C'est simplement Christ.
Dans les deux cas, nous parlons de la même chose. La vie est le
fruit et le fruit est Christ, la manifestation de Christ. Cela est de
la biologie spirituelle, Christ formé en nous.
Illustrons cela maintenant à travers la biologie naturelle. Genèse
1:11-13
dit :
« Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour. »
« Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour. »
C'est
de cette façon que Dieu a commencé la biologie. Chaque fruit
produit de la semence selon son espèce. Chaque arbre porte du fruit
selon son espèce. Et Dieu dit que cela est bon.
Et
si vous continuez en Genèse
1 vous
verrez que Dieu a fait le grand monstre marin. Chaque créature
vivante qui bouge selon son espèce. Puis Dieu a fait les oiseaux
chacun selon son espèce. Puis Dieu a fait les créatures rampantes
chacune selon son espèce. Et lorsque Dieu a eu tout terminé, il est
écrit que Dieu a fait l'homme selon Sa propre image en d'autres
termes selon Son espèce.
Ne
lisez pas cela à la légère. C’est de la biologie spirituelle.
Pour les scientifiques, lorsqu'ils vont en arrière, ils arrivent à
un moment où toutes les vies organiques se ressemblaient pour l'œil
naturel, que ce soit une plante, un poisson, un insecte, un oiseau,
un animal, ou un homme. Pour les scientifiques lorsque cela a
commencé tout se ressemblait.
Mais
l'image des parents se retrouve sur les enfants. Toutes les vies
tendent à aller vers le même objectif. C'est de cette manière que
Dieu a créé cela. Toutes les vies tendent à se conformer aux
parents dont ils sont le fruit. C'est comme cela que Dieu a fait les
choses. Il a écrit cette loi dans la création. Toutes les espèces
vont produire selon leur espèce. Toutes les choses vivantes qui ont
vécu sur cette planète ont tendance à imprimer leur image sur leur
progéniture, alors qu'une espèce grandit, elle tend à ressembler à
son géniteur. Les êtres vivants ont tendance à se développer dans
la conformité à leur parent.
C’est
la vie et nous avons tendance à prendre cela à la légère. 1
Jean 3:9
dit : «
Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la
semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il
est né de Dieu. » La
semence de Dieu demeure en lui. Est-ce que vous réalisez que lorsque
vous avez accepté Jésus dans votre cœur une semence a été
plantée dans votre cœur, appelée La semence de Dieu ? Toutes
les choses se développent selon leur espèce. Et parce que vous êtes
nés de Dieu, vous êtes destinés à être conformés à Son image.
Vous deviendrez comme Lui. Sa semence a déjà commencé à vous
façonner à Son image.
La
vie chrétienne n'est pas juste courir après quelques dons, lutter
pour acquérir la sainteté ou combattre face à face avec le diable
à certaines occasions. Les chrétiens s'inquiètent tellement en
vain, ils gémissent en disant : « Je ne sais pas si je grandis dans
le Seigneur. » Bien sûr que vous grandissez. Si vous ne grandissez
plus c'est que vous êtes morts. Toutes les espèces vivantes
grandissent. Mais il arrive que cela soit imperceptible et vous ne le
voyez pas. Laissez les autres regarder à votre vie après qu'ils ne
vous aient pas vu un certain temps.
Vous
voyez la croissance n'est pas un problème. Beaucoup de chrétiens
sont en panique et disent : « Je ne grandis pas, je dois me lever
tôt, je dois mémoriser tous ces versets, je dois lire la Bible en
une année, donner aux pauvres et partir pour la mission. » La
réalité est que vous allez grandir et vous savez pourquoi? Parce
que Sa semence est en vous. Et c’est de la biologie spirituelle et
divine et vous serez conformé aux parents. C'est comme cela que les
choses fonctionnent.
Nous
trouvons ici la source de la liberté de la vie chrétienne. Laissez
cela au cep. Laissez cela au vigneron. C'est là toute la vie
chrétienne. C'est Lui la vigne, je ne suis pas la vigne. C'est Lui
qui émonde, ce n'est pas moi. Nous Lui laissons tout cela. La vie
des insectes produit des insectes. La vie des reptiles produit des
reptiles. La vie des plantes produit des plantes. Qu'est-ce que vous
croyez que la vie de Christ va produire? Elle va produire Christ!
C'est cela le sujet de ce chapitre. C'est produire du fruit.
Et
lorsque Dieu voit que vous produisez Christ alors Il désire que vous
produisiez plus de Christ. Et par conséquent Il vous émonde pour
que vous puissiez produire plus de Christ. Tout est lié à produire
Christ.
Il
y a encore un principe que j'aimerais souligner et nous le
développerons dans notre prochaine leçon. Jean
15:2-3 dit
: « Tout
sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche;
et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte
encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole
que je vous ai annoncée. »
Dans le verset 15:2
nous trouvons le mot émonder, «
il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. »
La version originale grecque dit : « Il le purge. » Dans le verset
15:3
nous trouvons le mot pur, «
vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. »
Ces deux mots ont la même racine. C'est le même mot dans
l'original.
Je
vous ai dit que le livre que j'ai ouvert à la bibliothèque au sujet
de l'émondage commence avec des illustrations de nombreux outils et
que j'en ai eu des frissons. Mais Dieu n'a pas beaucoup d'outils
différents. Selon la Bible, Dieu n'a pas des centaines d'instruments
avec lesquels Il peut nous émonder, Il n'en a qu’un. Quel est Son
outil pour émonder? On le trouve dans le verset 15:3,
« vous
êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. » Le
seul outil d'émondage que Dieu a est la Bible.
Hébreux
4:12 peut
nous montrer comment cela fonctionne : «
Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une
épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager
âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments
et les pensées du cœur. »
De nombreux érudits pensent qu'il y a ici une référence à la
façon dont les prêtres préparent le sacrifice pour qu'il soit
acceptable pour Dieu selon l'expression que nous trouvons dans la
Bible : «
sans
défaut et sans tache.
»
Le
prêtre ne pouvait pas offrir d'animal qui avait des défauts.
Lévitique
22 :22
donne une liste : «
Soyez sûr que l'animal ne soit pas aveugle, estropié, ou mutilé,
qui ait des ulcères, la gale ou une dartre, ayant
un membre trop long ou trop court, dont les testicules ont été
froissés, écrasés, arrachés ou coupés.
»
Mais
ce n'est pas fini, ce n'était pas encore suffisant pour l'offrir à
Dieu. Il faut encore passer par Exode
29. Le
prêtre devait éventrer l'animal et ensuite examiner l'intérieur.
Il ne s'agissait pas simplement d'examiner l'extérieur et de
vérifier qu'il n'y avait pas de jambes cassées, il fallait aussi
vérifier les organes pour être sûr qu'il n'y ait pas de maladie à
l'intérieur.
Je
pense que vous avez saisi l'idée. Je pense que ce que Dieu nous dit
ici est que la parole de Dieu est tranchante et agit sur nous de la
même façon que le prêtre agissait pour le sacrifice. Elle vous
saisit, vous ouvre le ventre et examine les pensées et les
intentions de votre cœur.
Hébreux
4:13 dit :
« Nulle
créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à
découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »
C'est la Bible qui dévoile nos pensées et sentiments devant le
Seigneur. C'est pour cette raison que lorsque Ésaïe dit :
« Lorsque j'ai vu le Seigneur élevé, je me suis ensuite vu
moi-même. Je suis impur. Et je suis un lépreux qui vit dans un pays
de lépreux. J'ai des lèvres impures. »
Voilà de quelle façon cela fonctionne. Chaque fois que vous voyez Christ dans ce livre, vous êtes émondés. Quelque chose entre dans votre vie, vous n'êtes plus le même et vous devenez plus proche de Jésus. C'est cela l'idée qu'il y a derrière l'émondage.
Il
arrive parfois que cela soit dramatique. Je me rappelle le jour où
le Seigneur s'est manifesté à moi comment étant la fin de la loi.
Je n'ai plus jamais été le même. Le légalisme a commencé à
tomber. Lorsque vous voyez Christ dans ce livre, tout de ce qui est
coupé peut être qualifié de perte si on le garde et de gain si on
le perd.
Si
vous voyez Jésus comme étant la fin de la loi alors votre légalisme
disparaîtra, si vous Le voyez comme étant le grand berger alors
votre anxiété disparaîtra. Si vous Le voyez comme étant le
vainqueur, les habitudes dans votre vie s'en iront
J'aime
ce que dit Andrew Murray sur ce chapitre. Dieu nous aime trop pour
permettre à un sarment de fleurir sans qu'elle ne porte du fruit.
N'est-ce pas merveilleux? Alors que vous avancez avec le Seigneur
vous apprendrez à Le louer lorsqu’Il vient pour couper ce qui est
tordu et ainsi vous rapprocher de Lui.
Lorsque vous Le voyez, vous pouvez dire au revoir à la fierté, aux
ténèbres, à l'irréalité, à la défaite, car toutes ces choses
sont émondées.
J'aimerais terminer en citant à nouveau Jean 15:1 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. » Voici un poème, que cela puisse être notre prière.
Vigneron
Céleste,
Je
Te prie de m'émonder,
Pour
ainsi me ramener plus près du Seigneur.
Coupe
tous les sarments et les racines superflus
Ne
laisse rien fleurir qui puisse empêcher le fruit.
Je
ne sais pas combien il faudrait couper,
Ce
que Tu coupes est perte si on le garde et gain lorsqu’on le perd.
Ne
me laisse pas me glorifier dans le nombre de mes feuilles,
Ampute
tout qui attriste Ton Esprit,
A
Toi de décider ce qui est sarment inutile.
Enseigne-moi
tout à nouveau à demeurer en Toi en tant que sarment.
Vigneron
Céleste,
Je
Te prie de m'émonder
Pour
ainsi me ramener plus près du Seigneur.
Prions:
Père
nous Te remercions de ce que Tu as pris cette responsabilité de nos
mains et TU nous as à nouveau rappelé qu'il s'agit de Ton œuvre en
nous. Merci d'avoir planté Ta semence en nous, ce qui nous garantit
que nous serons conformés à Ton image, selon Ton espèce. Nous
T'aimons et nous Te remercions pour cela. Délivre-nous d'essayer de
faire ce que Toi seul as promis de faire. Au nom de Jésus. Amen.
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