Source : http://connaitrejesuschrist.blogspot.com/search/label/A.W%20Tozer
«
Mon âme est attachée à toi; ta main droite me soutient » Psaume
63: 8
Nous
Te goûtons, O toi Pain Vivant,
La vie de David était un torrent de désirs spirituels, et ses psaumes sonnent du cri du chercheur et du cri joyeux du trouveur. Paul a confessé que le ressort de sa vie était son ardent désir après le Christ. "Pour que je le connaisse", était le but de son cœur, et à ceci il a tout sacrifié. «Oui, sans doute, et j’accepte tout perdre pour avoir une l'excellence connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur »
à suivre....
«
Efforçons nous de connaître le Seigneur : son levé est sûr comme
l’aurore, il viendra sur nous comme vient la pluie, comme l’ondée
de printemps arrose la terre (Osée 6: 3)
Traduit
et Publié par Biblio-Chrétien © 2018 Césaire DU Pont
Préface
En
ce moment, ou les ténèbres sont omniprésentes, une lueur d'espoir
apparaît: Dans le pli du christianisme conservateur, on trouve de
plus en plus de personnes dont la vie religieuse est marquée par une
faim croissante de Dieu. Ils sont avides de réalités spirituelles
et ne se contenteront pas d'une «interprétation» correcte de la
vérité. Ils ont soif de Dieu, et ils ne seront pas satisfaits
jusqu'à ce qu'ils aient bu profondément à la fontaine d'eau vive.
Il
ne manque pas aujourd'hui de professeurs bibliques, pour exposer
correctement les principes des doctrines du Christ. Mais beaucoup
d'entre eux semblent satisfaits d'enseigner les principes
fondamentaux de la foi année après année, étrangement
inconscients qu'il n'y a pas de Présence manifeste de Dieu dans leur
ministère, ni rien d’exceptionnel dans leur vie personnelle.
Ils
enseignent aux croyants qui dans leurs cœurs, ressentent un vide que
leur enseignement ne satisfait pas.
Je
suis sûr que je parle avec amour, mais le manque que nous ressentons
est réel. La terrible phrase de Milton s'applique aussi bien à
notre époque qu'à la sienne: "Les brebis affamées lèvent la
tête et ne sont pas nourries".
C'est
une chose solennelle, et pas un petit scandale dans le Royaume, de
voir les enfants de Dieu mourir de faim alors qu'ils sont réellement
assis à la table du Père.
Grâce
à nos splendides sociétés bibliques et à d'autres agences
efficaces pour la diffusion de la Parole, il y a aujourd'hui des
millions de personnes qui ont de «justes opinions», probablement
plus que jamais auparavant dans l'histoire de l'Église. Pourtant je
me demande s’il n’y a jamais eu un moment dans l’histoire où
le culte spirituel a été à un bas niveau qu’aujourd’hui. Pour
une grande partie de l'Église, l'art du culte a été entièrement
perdu, et à sa place est venu cette chose étrange et étrangère
appelée le «programme».
La
lecture biblique est un impératif dans l'Église du Dieu vivant.
Sans elle, aucune église ne peut être une église du Nouveau
Testament au sens strict du terme. Mais la lecture peut se poursuivre
de manière à laisser les auditeurs dépourvus de toute véritable
nourriture spirituelle. Car ce ne sont pas de simples paroles qui
nourrissent l'âme, mais Dieu lui-même, et à moins que et jusqu'à
ce que les auditeurs ne trouvent Dieu dans leur expérience
personnelle, ils ne seront pas meilleurs juste à l’écoute la
vérité. La Bible n'est pas une fin en soi, mais un moyen d'amener
les hommes à une connaissance intime et satisfaisante avec Dieu,
afin qu'ils puissent communiquer avec Lui, qu'ils puissent prendre
plaisir à Sa Présence, goûter et connaître la douceur intérieure
de Dieu. Et que Die deviennent le noyau et le centre de leurs cœurs
Ce
livre est une tentative modeste d'aider les enfants affamés de Dieu
à le trouver. Rien ici n'est nouveau sauf que c'est une découverte
des réalités spirituelles les plus délicieuses et merveilleuses de
mon propre cœur.
D'autres
avant moi sont allés beaucoup plus loin dans ces saints mystères,
mais si mon feu n'est pas grand, il est encore réel, et beaucoup
peuvent allumer leur bougie à sa flamme.
A.
W. Tozer (Chicago,
Ill.) 16
juin 1948
I.
Suivez Dieu de tout votre cœur
La
théologie chrétienne enseigne la doctrine de la grâce prévenante,
qui signifie brièvement ceci, « avant qu'un homme puisse chercher
Dieu, Dieu doit d'abord l’avoir cherché ».
Avant
qu'un homme pécheur puisse pensée du bien de Dieu, il doit y avoir
eu une
œuvre d'illumination en lui; imparfait peut-être, mais un vrai
travail néanmoins.
Nous
poursuivons Dieu seulement parce qu'Il a d'abord mis en nous une
impulsion qui nous pousse à le suivre. «Nul ne peut venir à moi,
dit le Seigneur Jésus christ, si ce n'est le Père l’attire vers
moi », L'impulsion qui nous pousse à suivre Dieu viens de Dieu,
mais le travail nécessaire pour parvenir à Dieu est le nôtre; et
tout le temps que nous le suivons nous sommes déjà dans sa main:
"Ta main droite me soutient".
Dans
ce maintien divin et cet effort humain, il n'y a pas de
contradiction. Tout est de Dieu, car, comme l'enseigne von Hügel,
Dieu viens toujours Avant. L’homme doit poursuivre Dieu. De notre
part, il doit y avoir une réciprocité positive si ce dessin secret
de Dieu doit aboutir à une expérience identifiable du Divin. Dans
le langage chaleureux du sentiment personnel, cela est dit dans le
psaume 42 : 2 "Comme une biches soupire après les courants
d’eaux, ainsi mon âme soupire après toi, mon âme a soif de Dieu,
du Dieu vivant; quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu
?" C'est un profond appel du cœur. Qui désire Dieu le
comprendra.
La
profonde nature puissante de Dieu
La
doctrine de la justification par la foi - Une vérité biblique –
Qui a été mal interprétée par beaucoup et malheureusement à
empêcher les hommes de connaître Dieu. Toute le processus de la
conversion religieuse a été rendu mécanique et sans présence du
saint esprit. La foi peut maintenant être exercée sans une vie
morale. Le Christ peut désormais être «reçu» sans amour. Certes
L'homme est "sauvé", mais il n'a pas faim ni soif de Dieu.
En fait, il est enseigné à se satisfaire et encouragé de se
contenter de peu.
Le
scientifique moderne a perdu Dieu au milieu des merveilles de son
monde; nous les chrétiens sommes en danger réel de perdre Dieu au
milieu des merveilles de sa Parole. Nous avons presque oublié que
Dieu est une personne et, en tant que tel, la relation doit être
entretenue et approfondi comme avec toute personne. Connaître
pleinement une personne ne peut être fait en une seule rencontre. Ce
n'est qu'après une longue et saine relation que l'on peut prétendre
connaître une personne
Tous
les rapports sociaux entre les êtres humains sont une réponse entre
personnalité. La religion, pour autant qu'elle soit authentique, est
essentiellement la réponse entre une créature, vous et un créateur,
Dieu.
Dieu
est une personne, et au plus profond de sa nature puissante, il
pense, a une volonté, prend plaisir, ressent, aime, désire et
souffre comme n'importe quelle autre personne. En se faisant
connaître à nous, il reste fidèle au modèle familier de la
personnalité. Il communique avec nous par les voies de notre esprit,
de notre volonté et de nos émotions. L'échange continu et l'âme
de l'homme racheté est le cœur palpitant de la religion du Nouveau
Testament.
Ce
rapport entre Dieu et l'âme nous est révélé personnellement dans
notre conscience. C'est personnel: c'est-à-dire qu'il n’est pas
révélé à tous les croyants, mais il vous est révélé
individuellement.
La
Naissance céleste
Toi
et moi étant fait à l’image de Dieu, nous avons en nous la
capacité de Le connaître. Au moment où l'Esprit nous anime, tout
notre être reconnaît qu’il est notre Père et bondit dans une
reconnaissance joyeuse. C'est la naissance céleste sans laquelle
nous ne pouvons pas voir le Royaume de Dieu. Ce n'est cependant pas
une fin mais un commencement, car c'est alors que commence la
poursuite glorieuse, l'exploration joyeuse du cœur des richesses
infinies de la Divinité. Il y a dans les profondeurs du Dieu
trinitaire ni limite ni fin.
Océan
sans rivage, qui peut te paraître?
Ta
propre éternité est autour de toi,
Majesté
divine!
Avoir
trouvé Dieu et le poursuivre encore, c'est le paradoxe de l'amour de
l'âme, méprisé en effet par le religieux trop facilement
satisfait. Saint Bernard a
énoncé ce saint paradoxe dans un quatrain musical qui fut
immédiatement compris par les âmes vénérées:
Nous
buvons l’eau de ta la fontaine
Et
nos âmes ont soif de ce remplir de Toi.
Étudier
les saints hommes et femmes du passé et vous verrez leur désir pour
Dieu. Ils ont pleuré pour lui, ils ont prié, lutté et cherché
Dieu jour et nuit. Quand ils l'ont trouvé la découverte était
d'autant plus douce et satisfaisant pour récompenser leurs longues
recherches. Moïse a utilisé le fait qu'il connaissait Dieu comme
argument pour mieux le connaître. «Maintenant donc, je te prie, si
j'ai trouvé grâce à tes yeux, montre-moi maintenant ton chemin,
afin que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux»; et
de là il se leva pour faire la demande audacieuse: «Je te prie,
montre-moi ta gloire ». Dieu a été franchement heureux par cette
démonstration d'ardeur, et le
jour suivant a appelé Moïse dans la montagne, et dans la procession
solennelle a fait passer toute sa gloire devant lui.
L’ennemi
mortel de toute croissance spirituelle
La vie de David était un torrent de désirs spirituels, et ses psaumes sonnent du cri du chercheur et du cri joyeux du trouveur. Paul a confessé que le ressort de sa vie était son ardent désir après le Christ. "Pour que je le connaisse", était le but de son cœur, et à ceci il a tout sacrifié. «Oui, sans doute, et j’accepte tout perdre pour avoir une l'excellence connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur »
Je
veux encourager ce désir puissant pour Dieu. Car le manque de ce
désire nous abaisse spirituellement. La mauvaise qualité de nos
vies religieuses est le résultat de notre manque de saint désir. La
complaisance est un ennemi mortel de toute croissance spirituelle. Le
désir aigu doit être présent ou il n'y aura
aucune manifestation de Christ à son peuple. Il attend d'être
recherché. Dommage
que pour beaucoup d'entre nous il attende en vain.
. Chaque
époque a ses propres caractéristiques. En ce moment nous sommes dans
une époque de complexité religieuse. La simplicité qui est en
Christ est devenue rare. A sa place, il y a des programmes, des
méthodes, des organisations et un monde avec des activités
stressant qui occupent le temps et
l'attention mais qui ne peuvent jamais satisfaire le désir du cœur.
Dieu
se révèle lui-même aux «bébés» et se cache dans les ténèbres
épaisses aux yeux des sages et des prudents. Nous devons simplifier
notre approche. Nous devons réduire à l'essentiel (et nous le
trouverons et nous serons bénis). Nous devons mettre de côté tout
effort pour impressionner et venir avec le cœur d’un enfant. Si
nous faisons cela, Dieu répondra rapidement sans aucun doute
Il
y a peu de choses dont nous avons besoin que Dieu lui-même. La
mauvaise habitude de chercher Dieu – «et» nous empêche
effectivement d’entrer dans Sa pleine révélation. Dans le "et"
se trouve notre malheur. Si nous omettons le "et" nous
trouverons bientôt Dieu.
L’œuvre
de l’âme qui plaît à Dieu
Nous
ne devons pas craindre qu'en sacrifiant notre temps précieux pour
cherchant Dieu, notre vie ou nos mouvement restreint les mouvements
de nos cœurs en expansion. Au contraire. Nous pouvons bien nous
permettre de faire de Dieu notre Tout.
L'auteur
du vieux classique anglais, « Le nuage de l’ignorance », nous
enseigne comment faire cela. «Lève ton cœur vers Dieu avec un doux
mouvement d'amour » ne cherchant à penser qu'à Dieu et que rien
d’autres ne remplissent tes pensées, et ta volonté. Mais
seulement Dieu : c'est l’œuvre de l'âme qui plaît le plus à
Dieu.
Encore
une fois, il recommande que, dans la prière, nous pratiquions un
nouveau dépouillement, même de notre théologie, car il explique
que Dieu t'a fait et t'a gracieusement appelé à ton degré. Il
incarne la simplicité: Si nous voulions que la religion soit lapidée
et rabattue en un seul mot, ce mot sera AMOUR.
Quand
le Seigneur a divisé Canaan parmi les tribus d'Israël, Levi n'a
reçu aucune part du pays. Dieu lui a simplement dit: «Je suis ta
part et ton héritage», et par ces paroles le rendit plus riche que
tous ses frères, plus riche que tous les rois et rajas qui ont
toujours vécu dans le monde. Et il y a un principe spirituel ici, un
principe toujours valable pour tout prêtre du Dieu Très-Haut.
L'homme
qui a Dieu comme trésor possède tout en UN. Beaucoup de trésors ordinaires
peuvent lui être refusés, ou s’ils lui sont autorisé, la
jouissance de ses trésor ordinaire seront temporaire et ne lui
apporterons pas le bonheur. Ou s'il doit les voir partir, les uns
après les autres, il éprouvera à peine un sentiment de tristesse,
avoir la Source de tout est ce qui apporte toute satisfaction, tout
plaisir. Quoi qu'il puisse perdre, il n'a rien perdu, car il a
maintenant tout en Un, et il l'a purement, légitimement et pour
toujours.
Prière
O
Dieu, j'ai goûté ta bonté, et cela m'a satisfait et m'a donné
plus soif. Je suis douloureusement conscient de mon besoin de plus de
grâce. J'ai honte de mon manque de désir. O Dieu, le Dieu Trinité,
je veux te vouloir; J'ai envie d'être rempli de nostalgie; J'ai soif
d'être encore plus assoiffée. Montre-moi ta gloire, je te prie,
afin de te connaître vraiment. Commence par miséricorde un nouveau
travail d'amour en moi. Dis à mon âme: Lève-toi, mon amour, ma
belle, et sors. Alors donne-moi la grâce de me lever et de Te suivre
de cette plaine brumeuse où j'ai erré si longtemps. Au Nom de
Jésus, Amen.
à suivre....