Chapitre 5
LA VOCATION DE L’ÉGLISE
L’Évangile de la gloire du Dieu béni ( 1 Timothée 1:11)
L’Évangile de votre salut (Ephésiens 1:13)
Le mystère de l’Évangile (Ephésiens 6:19)
Nous parlions dans notre précédente méditation du témoignage dans Sion: "....où montent les tribus pour un témoignage en Israël". Nous avons vu que les tribus ne signifient pas tout Israël. "Trois fois par année, tous les mâles d’entre vous se présenteront devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira" (Deutéronome 16:16). C'est une représentation dans Jérusalem, à Sion, pour servir de témoignage, pour le reste du peuple, partout où il résidait. Et Sion, c'est précisément la représentation de la pensée de Dieu en faveur de tout Son peuple, de quelque chose de plus plein, saisi par certains, pas plus méritants pour cela, mais qui eux, l'ont choisi en étant prêts à en payer le prix et à marcher dans cette voie. Dans ces quelques-uns se trouve la pensée de Dieu, dans une plus grande plénitude, pour le bien spirituel du reste de Son peuple.
Un état de besoin qui prévaut
J'aimerai vous conduire vers d'autres passages de l’Écriture qui se trouvent dans les prophéties d'Esaïe : "Enveloppe cet oracle, Scelle cette révélation, parmi mes disciples. J’espère en l’Éternel, Qui cache sa face à la maison de Jacob; Je place en lui ma confiance. Voici, moi et les enfants que l’Éternel m’a donnés, Nous sommes des signes et des présages en Israël, De la part de l’Éternel des armées, Qui habite sur la montagne de Sion." (Esaïe 8:16-18) Puis il regardera vers la terre, Et voici, il n’y aura que détresse, obscurité et de sombres angoisses: Il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres." (Esaïe 8:22) "Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d’opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils." (Esaïe 9:1) "Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort Une lumière resplendit." (Esaïe 9:2)
Le verset que j'aimerai particulièrement voir est le verset 18 du chapitre 8 : "nous sommes des signes et des prodiges en Israël". Ces passages vous donnent le contexte de ce verset. Le peuple du Seigneur, en général, ne voit pas. Il ne voit pas la grande révélation que Dieu lui a donnée concernant leur gloire et leur vocation. Est-ce que vous contesteriez cela aujourd'hui ? Ce n'est ni une critique, ni un jugement, c'est une des choses que nous n'aimons pas beaucoup dire. Il est si facile de trouver des défauts et faire état de chose qui ne vont pas. Vous pouvez aimer le faire sans jamais parvenir à tout épuiser. On peut très bien ne pas aimer le faire et cependant y revenir sans cesse. Les enfants de Dieu ne voient pas la grandeur de Son dessein en Christ, l'immensité de ce qui procède des conseils éternels. Ils voient si peu et même certains ne désirent pas voir. C'est cela la plus grande tragédie. Ils sont satisfaits, ils n'en veulent pas plus. Beaucoup sont méfiants, pleins de préjugés et fermés. Le Seigneur n'a pas un libre accès, car ils n'en veulent pas. Je le dit encore : beaucoup ne paieront pas le prix, non pas le prix en rapport avec le salut, mais tout ce qu'implique de marcher dans la pleine pensée du Seigneur. Le choix se porte vers la popularité et l'acceptation de la part des hommes, vers les larges portes de la popularité, des opportunités et des choses semblables.
Un instrument prophétique pour
"des signes et des prodiges"
Dans de telles circonstances, que fera le Seigneur ? Il lèvera, dans un groupe de croyants, un instrument prophétique. Dans ce cas qui nous préoccupe, c'est avec l'individu, le prophète, qu'Il commencera. Il suscitera un instrument prophétique qui caractérisera Sa pensée. Vous savez que le titre du prophète c'est : Fils de l'homme, et c'est une expression qui signifie toujours : représentation (il prend l'aspect de la "forme d'homme" dans le chérubin, des quatre êtres vivants. En forme d'homme, c'est-à-dire en représentation du Fils de l'homme.) Il connaît la pensée de Dieu pour Son peuple, il a les pensées de Dieu en plénitude. Dans les jours d'ombre, d'obscurité et de déclin, Dieu suscitera un tel instrument. Maintenant nous pensons à cela dans le sens corporatif. Cela a toujours été Sa manière d'agir. Il agira, avec cet instrument, d'une manière étrange. Il n'y aura rien de normal dans son expérience, rien d'ordinaire, vous pourriez dire rien de simple. C'est un étrange, mystérieux et extraordinaire processus que le Seigneur utilise pour lever un instrument prophétique. Il demandait à ces prophètes de faire toutes sortes de choses extraordinaires ! Ézéchiel a du se tenir couché durant de nombreux jours, devant tout le peuple, premièrement sur son côté gauche, puis sur le droit. Le gens le regardaient disant : que fait cet homme ? Il est fou ! Mais tout cela constituai son message. La voie d'un vase pour ce dessein n'est pas une voie directe comme les hommes la nomment. C'est une voie inhabituelle. Les expériences d'un tel vase sont toutes en dehors des schémas habituels et les gens qui sont concernés, très souvent, ne peuvent pas être compris. Vous pouvez écrire certaines choses concernant l’œuvre de Dieu et l'instrument de l’œuvre de Dieu et tout est clair et direct. Mais que Dieu manifeste quelque chose de cela et vous ne pourrez pas vraiment l'expliquer. Toutes sortes de questions se posent : Que fais-tu ? Qui es-tu ? Que cherches-tu ? Nous ne le comprenons pas.
Et chaque problème rencontré par cet instrument est une indication du dessein particulier pour lequel l'instrument est appelé. "Moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, Nous sommes des signes et des prodiges en Israël." Ici nous avons un vase et les enfants en représentent tous les aspects, les manifestations, les problèmes de ce vase.Comment expliquer cela ? Dans le cas d'un vase qui est maintenu par Dieu pour un dessein particulier, chaque moyen employé chaque partie de l’œuvre qui est réalisée, le sera en gardant la pensée divine au centre de tout. Ce sera l'explication que ce n'est pas quelque chose d'ordinaire, mais d'extraordinaire, d’inhabituel qui se fait.
En disant cela, j'ai touché un point sensible. Je suis sûr que beaucoup parmi vous savent où je veux en venir, mais je dois l'expliquer. Surtout, ne pensez pas que je critique. Je reconnais cela et permettez-moi de d'insister encore, que Dieu emploie des moyens différents et des instruments pour des desseins différents. On ne doit pas essayer de conformer chaque instrument et vase que Dieu utilise dans un même moule, un dessein, une pensée, une direction. Quand l’Église, en tant qu’Église, ne remplit pas sa fonction divine qui consiste à porter l’Évangile à ceux qui ne sont pas éclairés, Dieu lève des vases pour le faire. C'est pour cela que vous avez beaucoup d'institutions. Nul d'entre nous n'oserait dire que Dieu n'a jamais utilisé tout cela, qu'elles sont en dehors de Sa pensée et de Sa considération. Nous serions en train d'affirmer une contrevérité en suggérant une telle pensée. Il a employé cela et Il l'emploie. Il a employé aussi beaucoup d'autres choses pour réaliser Ses desseins. Mais cela ne signifie pas un seul instant qu'Il s'est départi de Sa véritable pensée originelle, essentielle, quant à la manière et par quels moyens les choses doivent être faites. Il reviendra toujours, s'Il le peut, pour faire de Son Église, Son vase et tous les autres moyens seront limités. Si cela doit conduire à la plénitude il faudra revenir à Son idée originelle. Ne pensons pas que les choses que Dieu a employées, Il ne les a pas réalisées en réalité et qu'elles sont mauvaises. Mais quand Dieu cherche à obtenir ce vase, qui est lié essentiellement à la plénitude, vous verrez qu'Il n'agit pas avec lui de la même manière qu'Il agit avec les autres. Vous trouverez qu'Il ne lui permet pas d'employer les moyens et le méthodes que d'autres sont autorisés à employer. Dans le cas précis de ce vase, toutes ses activités, ses difficultés, ses fils, sa progéniture, seront autant de signes pour quelque chose d'autre. Ils seront des signes de nature particulière et d'un certain caractère, de quelque chose de très proche de la pensée de Dieu. Ils signifieront cela : des signes et des prodiges. Des signes, oui, car ils indiqueront d'une certaine manière ce que Dieu désire faire. Et des prodiges, car ce sera un domaine où tout sera absolument impossible pour l'homme. Ce sont des choses qui font toute la différence.
Tout de Dieu : une vocation coûteuse
Quand Dieu obtient ce qui est plus étroitement en relation avec Sa pleine pensée, Il agit dans des domaines impossible à réaliser pour l'homme, où tout ce qui lui sera associé proclamera que c'est l’œuvre de Dieu seul. C'est seulement le Seigneur qui a agi et aucun homme ne pourra le mettre à son actif. Regardez et voyez si vous pouvez honnêtement appliquer ce principe à tout ce qui se fait. Considérons bien les choses. Est-ce que cela est soutenu par des noms, des titres, l'influence, le statut ? Or, tout cela est si communément associé pour qu'une œuvre soit fructueuse. Non ! C'est de Dieu ou cela n'est rien. Il n'y a pas de grands noms, pas de grandes gens, pas de grands dons naturels, pas de grandes, ni de remarquables qualifications humaines. C'est faible, impuissant en lui-même, insensé, souvent devant dire : je ne sais pas, tais-toi donc, retournons auprès du Seigneur Dieu. S'il doit y avoir quoi que ce soit, ce doit par le Seigneur. Si cela n'est pas issu du Seigneur, il n'y aura rien. Vous pouvez seulement l'espérer sur cette base : c'est du Seigneur. Le Seigneur l'a généré, le Seigneur l'a mis en action et Il le fait. "Moi et et les enfants que l’Éternel m'a donnés, nous sommes des signes et des prodiges en Israël". Il y a quelque chose à ce propos qui est inexplicable sur le plan humain. C'est ainsi que cela doit être pour que cette chose se rapproche plus étroitement de Christ.
Lisons Jean 5. Dans ce passage nous voyons Christ, la pleine incarnation de la pensée divine, dans Lequel la perfection de Ses conseils éternels est concentrée, et qui doit être l'expression de la pensée de Dieu dans Sa perfection. Entendons-Le dire : " En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de(3) lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement." (Jean 5:19). "Je ne puis rien faire de moi-même" (Jean 5:30). Mais Celui qui parle ainsi va aussitôt dire : "Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut." (Jean 5:21). Vous ne pouvez pas expliquer cela sur une autre base que celle de Dieu. Le Fils (séparé du Père) ne peut rien faire. Dieu ressuscite les morts. Il donne au Fils de faire ce que seulement Dieu veut faire. C'est à ce principe que nous voulons en venir. Nous ne pouvons pas aller au-delà de Christ dans Sa perfection comme étant la pensée de Dieu. C'est pourquoi Il dit : "rien hors de moi-même", Il est Dieu
( 3) Dans le grec : De απο (apo). Cette préposition peut signifier : séparation d'une partie par rapport à son tout et non pas l'origine, issu de. Dans ce passage, le Fils (comme partie d'un tout indissociable) ne pourrait rien faire séparé du Père)
Le passage d'Esaïe 8:18, cité dans Hébreux 2:13, et mis dans la bouche du Seigneur Jésus déclare : "Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés" (Hébreux 2:13). Il a repris le principe, et si vous regardez le contexte de ce passage dans Hébreux 2, vous voyez que les enfants conformes à Lui, tirent leur nature de Lui-même. Maintenant ce que signifie "Moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, nous sommes des signes et des prodiges". Christ est-il un signe ? Pourquoi, dans l’Évangile de Jean tout ce qu'Il faisait était un signe ? Et quel était ce signe ? "Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles,(ou signes) qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom." (Jean 20:30-31). Ce fut un signe que Dieu était en Lui. Ensuite, il est dit : "Et pour des prodiges". Quelle est l'essence d'un prodige ? C'est une chose qui ne peut être rétribuée à personne d'autre qu'à Dieu seulement. Lisons Jean 9 et voyons comment cela se termine. Le pauvre homme, à qui le Seigneur avait ouvert les yeux, ne pouvait pas comprendre ces gens sensés avec leurs raisonnements et leur propre logique : il a ouvert mes yeux...Jamais (ou depuis le commencement du monde) on n'ouït dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si celui-ci n'était pas Dieu, il ne pourrait rien faire" (Jean 9:30-33 Darby). Ne voyez-vous pas que cela venait de Dieu ? Il y a donc ici quelque chose de plus qu'un simple homme. Ils ont exclu cet homme parce qu'il faisait de Jésus Dieu. Ce fut la conséquence des signes et des prodiges : c'est seulement issu du Seigneur ! Ah oui, c'est cela la nature d'un vase, d'un instrument qui sert dans le cœur même du dessein de Dieu. C'est un chemin très coûteux. Vous n'aurez rien d'ordinaire. Oh, combien nous désirerions que les choses nous soient facilitées! Cependant, nous savons bien qu'il n'en sera pas ainsi. Nous n'allons pas voir nos situations se régler sans une seule difficulté. La vie de famille des autres paraît si facile ! Tout pour eux semble aller sans problèmes, mais nos affaires ne se font jamais avec la même facilité. Il semble qu'il y ait toujours quelque chose dans nos situations que nous ne puissions assumer seuls. C'est au-delà de nos capacités, et à moins que le Seigneur ne les prenne en main, nous sommes terriblement confus et désespérés. Je me demande combien de gens peuvent accepter cela comme étant normal. C'est ainsi que cela devrait être et comment cela doit être, (que le Seigneur nous aide !) et cela sera toujours ainsi, si nous sommes réellement livrés sur la base que tout doit être de Dieu. Mais ne se pourrai-il pas (et j'en parle avec une certaine expérience) que le Seigneur essaie de nous dire à nous : Pourquoi est-ce que vous ne capitulez pas devant la situation en prenant une attitude positive pour l'accepter ? J’attends que vous le fassiez. Vous essayez de la modifier, d'y échapper, vous vous révoltez contre elle, et quand vous y êtes confrontés, vos êtes frustrés car ça ne répond pas à ce que vous recherchez. Pourquoi est-ce que vous ne reconnaissez pas qu'une situation comme celle-là est absolument essentielle pour permettre Mon intervention afin que son résultat ne soit pas le fait de votre habileté, ni de votre aptitude, ni de votre flair, mais chaque fois par un miracle de Dieu ? Ne devrions-nous pas regarder cela en face, nous qui sommes appelés à vivre das un domaine où Dieu veut délibérément que nous demeurions sur la base de Ses délivrances.Il ne nous est pas permis de marcher à un niveau qui serait commun et ordinaire. Mais cependant, il y a un danger. Nous ne devons pas devenir oisifs et nous asseoir simplement en attendant que le Seigneur fasse des miracles pour nous. Nous devons accomplir notre part, autant que nous le pouvons et coopérer avec le Seigneur dans chaque aspect qui s'ouvre devant nous, de manière pratique. Mais même ainsi, nous verrons souvent que nous n'irons jamais bien loin sans une intervention très réelle du Seigneur. Ainsi, quand nous serons passés par là, il sera manifeste que ce ne sont pas nos efforts qui furent la cause de la réussite, mais l’œuvre du Seigneur. Et le témoignage sera apporté que le Seigneur le faisait.
Le passage d'Esaïe 8:18, cité dans Hébreux 2:13, et mis dans la bouche du Seigneur Jésus déclare : "Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés" (Hébreux 2:13). Il a repris le principe, et si vous regardez le contexte de ce passage dans Hébreux 2, vous voyez que les enfants conformes à Lui, tirent leur nature de Lui-même. Maintenant ce que signifie "Moi et les enfants que l’Éternel m'a donnés, nous sommes des signes et des prodiges". Christ est-il un signe ? Pourquoi, dans l’Évangile de Jean tout ce qu'Il faisait était un signe ? Et quel était ce signe ? "Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles,(ou signes) qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom." (Jean 20:30-31). Ce fut un signe que Dieu était en Lui. Ensuite, il est dit : "Et pour des prodiges". Quelle est l'essence d'un prodige ? C'est une chose qui ne peut être rétribuée à personne d'autre qu'à Dieu seulement. Lisons Jean 9 et voyons comment cela se termine. Le pauvre homme, à qui le Seigneur avait ouvert les yeux, ne pouvait pas comprendre ces gens sensés avec leurs raisonnements et leur propre logique : il a ouvert mes yeux...Jamais (ou depuis le commencement du monde) on n'ouït dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si celui-ci n'était pas Dieu, il ne pourrait rien faire" (Jean 9:30-33 Darby). Ne voyez-vous pas que cela venait de Dieu ? Il y a donc ici quelque chose de plus qu'un simple homme. Ils ont exclu cet homme parce qu'il faisait de Jésus Dieu. Ce fut la conséquence des signes et des prodiges : c'est seulement issu du Seigneur ! Ah oui, c'est cela la nature d'un vase, d'un instrument qui sert dans le cœur même du dessein de Dieu. C'est un chemin très coûteux. Vous n'aurez rien d'ordinaire. Oh, combien nous désirerions que les choses nous soient facilitées! Cependant, nous savons bien qu'il n'en sera pas ainsi. Nous n'allons pas voir nos situations se régler sans une seule difficulté. La vie de famille des autres paraît si facile ! Tout pour eux semble aller sans problèmes, mais nos affaires ne se font jamais avec la même facilité. Il semble qu'il y ait toujours quelque chose dans nos situations que nous ne puissions assumer seuls. C'est au-delà de nos capacités, et à moins que le Seigneur ne les prenne en main, nous sommes terriblement confus et désespérés. Je me demande combien de gens peuvent accepter cela comme étant normal. C'est ainsi que cela devrait être et comment cela doit être, (que le Seigneur nous aide !) et cela sera toujours ainsi, si nous sommes réellement livrés sur la base que tout doit être de Dieu. Mais ne se pourrai-il pas (et j'en parle avec une certaine expérience) que le Seigneur essaie de nous dire à nous : Pourquoi est-ce que vous ne capitulez pas devant la situation en prenant une attitude positive pour l'accepter ? J’attends que vous le fassiez. Vous essayez de la modifier, d'y échapper, vous vous révoltez contre elle, et quand vous y êtes confrontés, vos êtes frustrés car ça ne répond pas à ce que vous recherchez. Pourquoi est-ce que vous ne reconnaissez pas qu'une situation comme celle-là est absolument essentielle pour permettre Mon intervention afin que son résultat ne soit pas le fait de votre habileté, ni de votre aptitude, ni de votre flair, mais chaque fois par un miracle de Dieu ? Ne devrions-nous pas regarder cela en face, nous qui sommes appelés à vivre das un domaine où Dieu veut délibérément que nous demeurions sur la base de Ses délivrances.Il ne nous est pas permis de marcher à un niveau qui serait commun et ordinaire. Mais cependant, il y a un danger. Nous ne devons pas devenir oisifs et nous asseoir simplement en attendant que le Seigneur fasse des miracles pour nous. Nous devons accomplir notre part, autant que nous le pouvons et coopérer avec le Seigneur dans chaque aspect qui s'ouvre devant nous, de manière pratique. Mais même ainsi, nous verrons souvent que nous n'irons jamais bien loin sans une intervention très réelle du Seigneur. Ainsi, quand nous serons passés par là, il sera manifeste que ce ne sont pas nos efforts qui furent la cause de la réussite, mais l’œuvre du Seigneur. Et le témoignage sera apporté que le Seigneur le faisait.
Le besoin d'un engagement définitif
Je me demande si ce qui a été dit vous aura aidé. Cela m'a aidé, mais la difficulté pour vous et moi va être de l'accepter et de le mettre en pratique. Le Seigneur doit présenter Sa pensée dans une plus grande plénitude à Son peuple. Il cherche à obtenir cela de plus en plus. Mais viendra un stade où nous devrons conclure une transaction avec le Seigneur à ce sujet. Vous pouvez aller votre chemin et être un chrétien évangélique ordinaire, si vous le désirez. Vous n'êtes pas obligé d'aller plus loin avec le Seigneur, mais vous risquez de manquer quelque chose de grand si vous lui dites non. Viendra le temps où regardant en arrière, vous direz : je suis passé à côté de ce que Dieu voulait de meilleur pour moi. Mais je ne veux pas effrayer ni forcer quiconque. Nous sommes ici juste pour partager ce que Dieu nous a montré concernant la grande plénitude de Son dessein. Nous effleurons seulement l'immensité de cette plénitude, mais compte tenu de ce qu'il a montré, nous devons le partager. Il doit le montrer : "Toi, fils de l'homme, montre ce temple à la maison d'Israël, qu'ils en mesurent le plan et qu'ils en rougissent... s'ils en rougissent... fais- leur connaître (Ézéchiel 43:10). Qui sont ces ils ? Cela concerne ceux qui ont vu. Sommes- nous de ceux qui accepteront et qui céderont à ce qu'Il montre ? Plusieurs fois et de manière toujours plus insistante, la question est posé pour voir si nous allons progresser sur cette voie coûteuse. Il nous est demander de considérer ces choses et de prendre une décision devant le Seigneur dans nos cœurs, pour savoir si nous allons marcher, si nous allons rester avec Lui pour une pleine expression de Sa pensée, ou si nous allons nous contenter d'une moindre mesure. Il y a suffisamment d'arguments pour nous inciter à prendre la voie la plus facile, si nous sommes décider à les écouter. Beaucoup d'autre chrétiens prennent le sentier le plus facile...et Dieu les utilise et les bénit. Qu'est-il donc demandé de plus ? Ce que je dis c'est que si vous avez des raisons de penser que l’Église aujourd'hui, dans son ensemble, est du bon côté de la grande révélation du dessein de Dieu en Christ, si vous êtes sûr qu'il en est ainsi, alors allez avec cette majorité. Mais si vous voyez qu'il y a quelque chose qui nécessite plus que cela, que l’Église a un très grand besoin, que vous avez besoin de quelque chose de plus, bien alors, cela va impliquer un prix. Vous serez sauvés, bien sûr, si vous mettez votre foi dans le Seigneur Jésus, mais il ne s'agit pas de cela. Vous ne perdrez pas votre salut, mais vous pouvez perdre le prix. Le salut n'a jamais été quelque chose que nous devions gagner, mais il y a quelque chose qui s'appelle le prix. (Philippiens 3:14) Nous ne disons pas encore ce qu'est ce prix, mais nous y sommes confrontés. Le Seigneur n'a pas obtenu ce qu'Il voulait de Son peuple. Il nous veut pour cela. Il voudrait introduire Son peuple, parce qu'Il nous aura fait entrer en expérience, dans la vie. En est-il ainsi ? Bien, alors nous serons tous confrontés à une crise, moi comme beaucoup parmi vous. Permettez-moi de dire du fond de mon cœur que je suis personnellement et assez fréquemment, confronté à cette crise, alors que le prix pour suivre le chemin de la croix se fait pressant. Je dois souvent prendre du recul et dire : Bien, sur quelle base ai-je commencé ce chemin ? Sur quelle base avons-nous tous commencé ? Est-ce que ce n'était pas sur la base de Jean cinq ? Tout de Dieu. C'est une chose dont nous parlions sans cesse. Nous ne savions pas tout ce que cela signifiait, au cours de cette longue période, mais nous disions assez précisément : "Dieu veut quelque chose ici, sur cette terre, qui manifestement ne pourra pas se faire, pour Lui, en dehors de Lui-même. Nous lui donnerons donc la possibilité de tout faire , afin que jamais personne ne puisse dire : "C'est grâce aux grands dons des hommes ou aux qualités et qualifications saillantes de ces personnes. Non, si jamais quelque chose se réalisait, la seule explication serait : le Seigneur l'a fait ! C'est le fondement, mais combien c'est contraignant quand vous allez de l'avant ! C'est un défi tout au long du chemin, toujours renouvelé pour chaque situation, pour chaque nouveau progrès. Êtes-vous toujours prêts à demeurer sur la seule bas de Sa Seigneurie ? Si le Seigneur n'entre pas dans cette chose, d'une manière toute nouvelle, vos êtes finis ! Êtes-vous préparés pour cela ? Il y a un mystère à ce propos, le mystère de l’Évangile. Ce n'est pas une affaire de terminologie. C'est là où beaucoup font une erreurs. Ils pensent que ce mystère c'est une affaire de phraséologie et de vérités objectives. Ils disent : c'est la vérité de l’Église, et tout ce genre de choses. Oh frères, que Dieu nous garde de cette erreur. Ce ministère ne peut pas s'accomplir en se nourrissant de terminologies. Il y a un mystère dans tout cela. C'est le mystère de la révélation , de quelque chose de profond que vous ne pouvez pas expliquer en compilant des commentaires et en recueillant toutes les données sur le sujet pour pouvoir ensuite le partager. Ce n'est pas cela. Ça ne marche pas. Il peut y avoir la même phraséologie, les mêmes idées, mais cela ne produit pas les mêmes résultats. Vous ne pouvez pas expliquer le mystère de ce qui est de Dieu. C'est un secret caché, profond, issu de Dieu Lui-même. C'est un immense défi. Je dis encore que ce chemin est très coûteux. Nous devons sans cesse l’affirmer, encore et encore. Je ne veux avoir aucune autre alternative, je dois marcher avec Dieu, qu'importe le prix. Que le Seigneur nous aide à nous maintenir sur cette position !
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