Chapitre 4
LE PRINCIPE DE LA RÉSURRECTION
Nous revenons au livre de Néhémie et nous désirons considérer avec la reconstruction de la muraille de Jérusalem sous la conduite inspirée de Néhémie, un élément de plus, qui englobe tout, un facteur que cette œuvre représente. Nous parlons du rétablissement du témoignage du Seigneur, ce que Néhémie appelait "le grand ouvrage" que Dieu avait mis dans son cœur de faire. Lorsque nous en venons à considérer ce rétablissement du côté positif, nous trouvons un grand principe de rétablissement qui renferme toute l’œuvre. Il n'y a pas de nécessité d'une réflexion très profonde pour reconnaître que la reconstruction de la muraille détruite de Jérusalem entre en ligne avec un témoignage de résurrection, et pour constater combien ceci est "tout d'une pièce" avec l'histoire d’Israël, parce que nous nous rendons compte que cette muraille est un emblème de l'histoire spirituelle du peuple. (Je crois que nous pouvons affirmer cela.) Ce qui est vrai de la muraille dans cette période est vrai du peuple. La muraille manifeste seulement la condition du peuple : spirituellement ruiné avec beaucoup de brèches, rien qui soit complet ou parfait, rien qui contribue à une pleine satisfaction, et donc rien qui soit à la gloire de Dieu.
".....et du sel à discrétion" (Esdras 7:22)
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. (Matthieu 5:13)
Le sel est une bonne chose; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l’assaisonnerez-vous? 9-51 Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres. (Marc 9:50)
Nous revenons au livre de Néhémie et nous désirons considérer avec la reconstruction de la muraille de Jérusalem sous la conduite inspirée de Néhémie, un élément de plus, qui englobe tout, un facteur que cette œuvre représente. Nous parlons du rétablissement du témoignage du Seigneur, ce que Néhémie appelait "le grand ouvrage" que Dieu avait mis dans son cœur de faire. Lorsque nous en venons à considérer ce rétablissement du côté positif, nous trouvons un grand principe de rétablissement qui renferme toute l’œuvre. Il n'y a pas de nécessité d'une réflexion très profonde pour reconnaître que la reconstruction de la muraille détruite de Jérusalem entre en ligne avec un témoignage de résurrection, et pour constater combien ceci est "tout d'une pièce" avec l'histoire d’Israël, parce que nous nous rendons compte que cette muraille est un emblème de l'histoire spirituelle du peuple. (Je crois que nous pouvons affirmer cela.) Ce qui est vrai de la muraille dans cette période est vrai du peuple. La muraille manifeste seulement la condition du peuple : spirituellement ruiné avec beaucoup de brèches, rien qui soit complet ou parfait, rien qui contribue à une pleine satisfaction, et donc rien qui soit à la gloire de Dieu.
Nous avons fait remarquer précédemment que Néhémie était contemporain de Malachie. Or les prophéties de Malachie nous donne un compte-rendu très clair, quoique très terrible, de la condition du peuple de Dieu en ce temps-là. Aussi, cette muraille représentant l'état du peuple, révèle très clairement la nécessité d'une résurrection. De façon répétée, l'histoire d'Israël nécessita cela. Mais à propos de cette situation-ci, vous vous souviendrez que les plus grands prophètes, en regardant au-delà de la captivité, avaient parlé de leur retour comme une résurrection. Par exemple, Ézéchiel, à l'égard de la captivité pleinement en vue, avait crié au peuple, comme le Seigneur l'avait commandé : "Voici, j'ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres." (Ézéchiel 37:12) Or, dans cette grande parabole de la vallée des ossements desséchés, nous trouvons sans aucun doute, la question de la résurrection d'Israël avec la captivité après l'exil. De sorte que leur retour, celui du reste, de Babylone à Jérusalem, et la reconstruction de la muraille correspondent aux prophéties concernant la résurrection, quoique sous l'aspect temporel et terrestre l’accomplissement fut très imparfait. Un accomplissement beaucoup plus grand est encore en vue.
Mais voici le point : il s'agit d'une question de résurrection. Le départ en captivité fut en premier lieu un jugement sur le péché. Il est donc représenté comme suivi par la mort : car la mort suit dans le sillage du jugement, et Israël est représenté comme étant entré dans la mort, dans un sépulcre spirituel. Si nous demandons ce qu'est la mort, c'est être éloigné de Dieu, c'est la séparation d'avec Dieu. Et c'était leur état. Le peuple était hors du lieu que Dieu avait désigné pour le recouvrement, ils s'étaient éloignés du Seigneur. Et si, être éloigné du Seigneur, en guise de jugement, représente un état, c'est assurément celui de la mort.
LES RÉSURRECTIONS DE LA JÉRUSALEM TERRESTRE
Or toutes les foi où Dieu S'est remis en mouvement pour restaurer Son témoignage, en quelque partie que ce soit ou dans une plénitude plus grande, un tel mouvement a toujours été marqué par ce qui est inhérent à la résurrection, à savoir, la nouveauté de vie, ou pour le dire sous une autre forme, la victoire sur la mort. Il en a toujours été ainsi et il en est toujours ainsi. Un mouvement de Dieu en relation avec Son témoignage dans une plus grande plénitude, a toujours le caractère d'une résurrection, la nature d'une nouvelle vie.
Les récits historiques de Jérusalem montrent que la cité a toujours été à nouveau la scène des sièges, des ravages est des destructions. La survie même de Jérusalem, simplement comme une cité terrestre n'est rien moins qu'un miracle. Il y a d'autres grandes cités qui, en ce qui concerne ce monde, ont été bien plus grandes et plus glorieuses que Jérusalem. Babylone par exemple, Ur en Chaldée, et nous pourrions même citer Rome et bien d'autres. Ce furent des cités grandes et puissantes, plus grandes et plus puissantes du point de vue des hommes que Jérusalem. Mais, en ce qui concerne leur gloire d'autrefois, elles sont tombées une fois pour toutes. Babylone, où est-elle ? Ur où est-elle ? Il y a deux ans, je survolais Ur en Chaldée et que pouvais-je voir ? Rien, si ce n'est des excavations et des fouilles des siècles passés. Et Rome, qu'est-ce que Rome maintenant comparée à la grande et glorieuse cité impériale des siècles passés ? Une ombre remplie de monuments et de ruines, des choses qui parlent de la gloire passée. Ces cités sont tombées pour ne plus se relever comme elles étaient.
Mais Jérusalem, elle s'est relevée, toujours et à nouveau après siège et destruction, montrant très clairement que Dieu, le Dieu de la résurrection, trouve de l'intérêt en Jérusalem Il maintient, même dans le monde, dans une Jérusalem temporelle, (une pauvre chose d'un point de vue humain; je ne pense pas que quelqu'un choisirait réellement de vivre à Jérusalem, la sentimentalité mise à part) dans une Jérusalem qui a toujours à nouveau été relevée comme d'entre les morts, Il maintient une parabole d'une vérité plus grande.
Mais Jérusalem, elle s'est relevée, toujours et à nouveau après siège et destruction, montrant très clairement que Dieu, le Dieu de la résurrection, trouve de l'intérêt en Jérusalem Il maintient, même dans le monde, dans une Jérusalem temporelle, (une pauvre chose d'un point de vue humain; je ne pense pas que quelqu'un choisirait réellement de vivre à Jérusalem, la sentimentalité mise à part) dans une Jérusalem qui a toujours à nouveau été relevée comme d'entre les morts, Il maintient une parabole d'une vérité plus grande.
LE PLEIN TRIOMPHE
DE LA JÉRUSALEM CÉLESTE SUR LA MORT
Et quand nous passons du terrestre au céleste, quand nous passons de l'ancienne dispensation, la dispensation de cette Jérusalem "actuelle" (comme le dit Paul) qui se trouve ici-bas sur terre, à cette autre Jérusalem, dans le ciel, dont l'apôtre parle, la "Jérusalem d'en haut" (Galates 4:25, 26) ou à cette Jérusalem dont nous nous sommes maintenant approchés, selon Hébreux 12:22 ou de la Jérusalem qui apparaît à la fin dans une plénitude de gloire (Apocalypse 21:10) : à quoi parvenons-nous ? Nous parvenons au plein triomphe sur la mort, car c'est dans une Jérusalem céleste finale que l'arbre de vie se trouve, ainsi que le fleuve d'eau de la vie. Tout parle de la mort vaincue de façon pleine et finale. De sorte que la muraille en restauration n'est qu'une parabole et une image de cette grande vérité, prouvée dans l'histoire, mais pleinement réalisée en gloire dans le domaine spirituel. C'est un monument au principe suivant : lorsque Dieu se trouve associé, vraiment associé, avec quelque chose ou quelqu'un, ou lorsqu'on se trouve associé avec Dieu, la marque sera la résurrection, la nouveauté de vie. Ce sera la vie. Un témoignage de vie est celui qui se trouve représenté ici, comme rétabli, projetant sa lumière en plein sur notre temps qui est marqué par tant de traits distinctifs qui caractérisaient spirituellement les jours de Néhémie. Dieu se mettra à nouveau en mouvement (ne devons-nous pas dire que Dieu est de nouveau en mouvement ?) pour mener à bonne fin, d'une novelle façon, dans un peuple, ce grand témoignage à l'indestructibilité de Sa propre vie. Quelque chose qui déclare que Sa vie, quoiqu'elle semble souvent entrer dans la mort, être engloutie, submergée, néanmoins, elle se relève. Cette vie ne peut pas être pleinement et finalement détruite. Un témoignage de vie ! C'est un témoignage à ce que Dieu fait, voilà le point.
LA RÉSURRECTION :
L'EXCLUSIVE COMPÉTENCE DE DIEU
Nous avons si souvent dit que la résurrection est l'exclusive compétence de Dieu. Nous pouvons accomplir beaucoup de réanimations, beaucoup de choses dans le domaine de la respiration artificielle, mais nous ne pouvons rien faire dans les résurrections. Une fois que la mort a pris la place, c'est la fin de tout pouvoir et de tout espoir humain. Alors, c'est à Dieu d'agir, sinon il n'y a plus d'issue. Dieu est le Dieu de la résurrection, c'est là, Sa prérogative exclusive, de sorte que tout ce qui est réellement une œuvre de Dieu porte cette marque, que rien d'autre ne peut expliquer sinon une vie indestructible et impérissable. Il y a là quelque chose qui est plus que de l'homme.
Parfois l'homme pénètre dans les choses de Dieu, (nous verrons cela dans ce livre en poursuivant) usurpant la place de Dieu dans Sa Jérusalem par rapport à Son témoignage. Et alors commence la mort. La destruction met fin au développement. Dieu livre l'action à la mort. C'est une chose solennelle de réaliser qu'il arrive un moment où Dieu doit se retirer et livrer à la mort, parce que l'homme a pris de l'emprise et s'est introduit dans Son chemin. Mais quand l'homme agit ainsi, les feux du jugement opèrent. Le résultat d'une telle ingérence à l'égard de Dieu se règlera de lui-même. Et alors, quand cette œuvre de purification par le feu est accomplie, Dieu revient et produit une résurrection. C'est là l'histoire de bien des situations avec lesquelles Dieu a commencé, mais desquelles, dans le cours des évènements, Il a du se tenir à l'écart, et puis, à nouveau, il a fait Son entrée. Il en est ainsi.
Et c'est parfois ainsi dans les vies chrétiennes individuelles. Dieu constate qu'Il ne peut aller plus loin. Il est allé aussi loin qu'Il a pu. Maintenant Il est entravé. Il y a là une volonté qui refuse de se soumettre à Lui. Il y a là un cœur qui ne veut pas céder devant Dieu. Il se tient en retrait, et que ce soit pendant la durée de longues, longues décades, le Seigneur n'abandonne pas la partie. Voyez le témoignage des quarante ans d'Israël dans le désert, et des soixante-dix ans de captivité; de longues années de dénuement, de stérilité et de désolation. Il voulait recouvrer, restaurer, revenir, Il voulait avoir même là un témoignage. Mais oh ! Quel avertissement solennel à ne pas gaspiller la vie pendant des années et la fécondité qui aurait pu avoir lieu, en résistant au Seigneur, et ne connaissant rien d'autre qu'une mort stérile à Son égard. Quelque chose que Dieu a accompli est un témoignage au fait que Dieu ressuscite. Non pas ce que l'homme a accompli pour Dieu, mais ce que Dieu Lui-même a réalisé. Et plus encore : un témoignage de vie, non seulement concernant ce que Dieu a fait, mais ce que Dieu fera par le moyen de ce qu'Il a accompli. Il a levé un instrument, Il l'a ramené à la vie, Il a un vase ressuscité. Voyez à présent ce qu'Il fera par ce moyen !
Un témoignage de vie, c'est là assurément le triomphe glorieux de la Jérusalem ultime "descendant du ciel d'auprès de Dieu". Quelle histoire mouvementée a eu ce nom de Jérusalem ! Mais finalement, il y a le triomphe en rapport avec ce nom même-même. Il ne représente plus la défaite, la faillite, la tragédie. Il est maintenant le symbole du triomphe de Dieu. Ici enfin, la mort est engloutie dans la victoire. Et que se passe-t-il ? De cette Jérusalem-là coule un fleuve d'eau de la vie. Les nations en retirent le bénéfice. L'arbre est arrosé par ce fleuve, porte son fruit, et les feuilles de l'arbre servent à la guérison des nations. C'est un témoignage de vie.
Parfois l'homme pénètre dans les choses de Dieu, (nous verrons cela dans ce livre en poursuivant) usurpant la place de Dieu dans Sa Jérusalem par rapport à Son témoignage. Et alors commence la mort. La destruction met fin au développement. Dieu livre l'action à la mort. C'est une chose solennelle de réaliser qu'il arrive un moment où Dieu doit se retirer et livrer à la mort, parce que l'homme a pris de l'emprise et s'est introduit dans Son chemin. Mais quand l'homme agit ainsi, les feux du jugement opèrent. Le résultat d'une telle ingérence à l'égard de Dieu se règlera de lui-même. Et alors, quand cette œuvre de purification par le feu est accomplie, Dieu revient et produit une résurrection. C'est là l'histoire de bien des situations avec lesquelles Dieu a commencé, mais desquelles, dans le cours des évènements, Il a du se tenir à l'écart, et puis, à nouveau, il a fait Son entrée. Il en est ainsi.
Et c'est parfois ainsi dans les vies chrétiennes individuelles. Dieu constate qu'Il ne peut aller plus loin. Il est allé aussi loin qu'Il a pu. Maintenant Il est entravé. Il y a là une volonté qui refuse de se soumettre à Lui. Il y a là un cœur qui ne veut pas céder devant Dieu. Il se tient en retrait, et que ce soit pendant la durée de longues, longues décades, le Seigneur n'abandonne pas la partie. Voyez le témoignage des quarante ans d'Israël dans le désert, et des soixante-dix ans de captivité; de longues années de dénuement, de stérilité et de désolation. Il voulait recouvrer, restaurer, revenir, Il voulait avoir même là un témoignage. Mais oh ! Quel avertissement solennel à ne pas gaspiller la vie pendant des années et la fécondité qui aurait pu avoir lieu, en résistant au Seigneur, et ne connaissant rien d'autre qu'une mort stérile à Son égard. Quelque chose que Dieu a accompli est un témoignage au fait que Dieu ressuscite. Non pas ce que l'homme a accompli pour Dieu, mais ce que Dieu Lui-même a réalisé. Et plus encore : un témoignage de vie, non seulement concernant ce que Dieu a fait, mais ce que Dieu fera par le moyen de ce qu'Il a accompli. Il a levé un instrument, Il l'a ramené à la vie, Il a un vase ressuscité. Voyez à présent ce qu'Il fera par ce moyen !
Un témoignage de vie, c'est là assurément le triomphe glorieux de la Jérusalem ultime "descendant du ciel d'auprès de Dieu". Quelle histoire mouvementée a eu ce nom de Jérusalem ! Mais finalement, il y a le triomphe en rapport avec ce nom même-même. Il ne représente plus la défaite, la faillite, la tragédie. Il est maintenant le symbole du triomphe de Dieu. Ici enfin, la mort est engloutie dans la victoire. Et que se passe-t-il ? De cette Jérusalem-là coule un fleuve d'eau de la vie. Les nations en retirent le bénéfice. L'arbre est arrosé par ce fleuve, porte son fruit, et les feuilles de l'arbre servent à la guérison des nations. C'est un témoignage de vie.
TOUTES CHOSES IMPRÉGNÉES DE VIE
Or, il y a beaucoup de différence entre ce qui est communément appelé la vie et ce que Dieu entend par la vie. C'est la raison pour laquelle j'ai lu ces fragments au sujet du sel. Cette vie dont nous nous entretenons a, en elle, un élément. C'est seulement une façon de s'exprimer quand je passe de l'usage du mot "vie" à celui du mot "vitalité". C'est le même message avec deux façons différentes de s'exprimer, mais c'est utile, ici. Cette vie a un élément vital en elle. Il y a ici quelque chose qui a réellement en elle du mordant. Nous parlons parfois de choses qui ont en elles du "piquant". Il y a là quelque chose, un élément positif et si nous le touchons, nous réalisons que nous sommes en train de toucher quelque chose de mystérieux, de vital. Si cela touche une situation, elle l'enregistre. La situation sait qu'elle a été touchée par quelque chose. C'est un élément qui est représenté par le sel.
Or, le sel est une chose très intéressante dans la Bible. Vous remarquez que nous avons cité une portion du livre d'Esdras. Esdras, bien entendu, précède Néhémie. Ils travaillent ensemble tous les deux au même but. Esdras s'est principalement occupé de l'embellissement du temple après qu'il eût été rebâti, de certaines formes et du rétablissement de la Parole de Dieu. Dieu a agi souverainement, conformément aux premières paroles du livre d'Esdras : "afin que s'accomplisse la parole de l’Éternel prononcée par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l'esprit de Cyrus, roi de Perse qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout le royaume", accordant la liberté, toute provision et toute facilité à ceux qui volontairement choisirent, non par loi ou par contrainte, mais d'un cœur spontané, de retourner à Jérusalem. Il y avait, parmi toutes ces merveilleuses mesures prises par le roi, cette recommandation étrange : Donnez-leur ceci et cela en abondance, de l'argent, de l'or et toutes les autres choses, et puis ceci : "et du sel à discrétion". Du sel sans limite !
C'était en vue de quoi ? Eh bien, voyez-vous, le sel est synonyme de vie. Même en dehors de l'économie juive ou hébraïque, le sel était reconnu presque universellement comme le symbole de la vie. Dans certains royaumes ils faisaient alliance dans le sang, en répandant du sang des deux parties puis en le mélangeant. C'était une alliance dans le sang entre deux peuples ou deux communautés. Dans d'autres royaumes, ils prenaient du sel et le mélangeaient, concluant alliance dans le sel. Mais les deux façons d'agir avaient la même signification. Le sang et le sel représentaient la vie. Sans sel, aucun sacrifice n'était considéré par Dieu comme acceptable. Cela signifiait, dans la conception de ces temps-là, que Dieu n'accepterait jamais un sacrifice mort. Tout sacrifice offert à Dieu devait être vivant. Certes, l’animal était immolé, et il était mort, mais le sel démentait la mort, niait qu'il était mort, lui accordait ce quelque chose, cet élément vital, qui faisait de lui un sacrifice vivant. Le Seigneur Jésus a dit : "vous êtes le sel de la terre" (Matthieu 5:13) et Paul a écrit : "Je vous exhorte....à offrir vos corps comme un sacrifice vivant" (Romains 12:1). "Salé de sel" fut une expression du Seigneur Jésus (Marc 9:49)
"Du sel à discrétion". Ceci se trouvait dans le témoignage de restauration de Néhémie. Voilà la vie plus abondante, la vie abondante. C'est ce témoignage que le Seigneur cherche, cet élément vital. "Vous êtes le sel de la terre". En d'autres termes, vous êtes la vie même dans ce monde mort. En dépit de toute la mort qui se trouve dans ce monde-là, (et tout, en ce qui concerne Dieu est dans la mort. Seuls les chrétiens le savent, mais ils le savent vraiment. Si nos sommes réellement au Seigneur, nous savons combien ce monde est mort, c'est la mort tout autour.) le Seigneur dit : "Au milieu de tout cela, vous êtes la vie", la vie même de ce monde environné par la mort. "Vous êtes la vie du monde, vous êtes le sel de la terre". "Soyez salés de sel". "Ayez du sel en vous-mêmes". "Soyez vivants", et pour changer à nouveau la façon de s'exprimer : "Soyez vitaux".
Tel est le témoignage qui doit être rétabli, quelque chose, un quelque chose de mystérieux, qui ne se trouve pas dans le domaine minéral : car le minéral peut avoir le semblant, l'apparence de la substance réelle, tout en ayant perdu sa qualité vitale. "Si le sel perd sa saveur..." Vous pouvez avoir tout le semblant, toute la profession, toute l'apparence extérieure, mais quelque chose s'en est allé, et ce quelque chose qui manque déclare que ce témoignage qui devrait se trouver à l'intérieur n'est plus là. Recouvrer ce quelque chose, c'est ce que Dieu veut : non pas un cadre extérieur, non pas une somme de matière avec un semblant, (c'était la plainte déposée à la porte d'une église, dans le livre de l'Apocalypse, qu'ils passaient pour être vivants et qu'ils étaient morts) non pas cela, mais ce quelque chose, ce quelque chose de mystérieux, touchant le peuple du Seigneur, qui vient de Dieu Lui-même et qui parle de la présence du Seigneur au-dedans d'eux.
UNE ILLUSTRATION DE L'ANCIEN TESTAMENT
Nous pourrions nous arrêter sur cela longuement, mais vous saisissez le point essentiel. Si Élisée est le prophète de la vie, et il l'est sans aucun doute, car tout le concernant et toutes ses œuvres parlent d'une vie vainquant la mort, voici le témoignage : le sel est l'emblème de la vie qui détruit le pouvoir de la mort et de la stérilité, de ce qui est infructueux et du désappointement. Cette vie est une vie merveilleuse. "Vous êtes la vie de la terre."
"Du sel à discrétion". Ceci se trouvait dans le témoignage de restauration de Néhémie. Voilà la vie plus abondante, la vie abondante. C'est ce témoignage que le Seigneur cherche, cet élément vital. "Vous êtes le sel de la terre". En d'autres termes, vous êtes la vie même dans ce monde mort. En dépit de toute la mort qui se trouve dans ce monde-là, (et tout, en ce qui concerne Dieu est dans la mort. Seuls les chrétiens le savent, mais ils le savent vraiment. Si nos sommes réellement au Seigneur, nous savons combien ce monde est mort, c'est la mort tout autour.) le Seigneur dit : "Au milieu de tout cela, vous êtes la vie", la vie même de ce monde environné par la mort. "Vous êtes la vie du monde, vous êtes le sel de la terre". "Soyez salés de sel". "Ayez du sel en vous-mêmes". "Soyez vivants", et pour changer à nouveau la façon de s'exprimer : "Soyez vitaux".
Tel est le témoignage qui doit être rétabli, quelque chose, un quelque chose de mystérieux, qui ne se trouve pas dans le domaine minéral : car le minéral peut avoir le semblant, l'apparence de la substance réelle, tout en ayant perdu sa qualité vitale. "Si le sel perd sa saveur..." Vous pouvez avoir tout le semblant, toute la profession, toute l'apparence extérieure, mais quelque chose s'en est allé, et ce quelque chose qui manque déclare que ce témoignage qui devrait se trouver à l'intérieur n'est plus là. Recouvrer ce quelque chose, c'est ce que Dieu veut : non pas un cadre extérieur, non pas une somme de matière avec un semblant, (c'était la plainte déposée à la porte d'une église, dans le livre de l'Apocalypse, qu'ils passaient pour être vivants et qu'ils étaient morts) non pas cela, mais ce quelque chose, ce quelque chose de mystérieux, touchant le peuple du Seigneur, qui vient de Dieu Lui-même et qui parle de la présence du Seigneur au-dedans d'eux.
UNE ILLUSTRATION DE L'ANCIEN TESTAMENT
Nous trouvons des illustrations de ceci dans l'Ancien Testament. Nous trouvons Élisée et les hommes de Jéricho, qui un jour vinrent à lui et dirent : "Le séjour de la ville est bon" (il plaît à tout point de vue) mais les eaux sont mauvaises et le pays est stérile." (2 Rois 2:19) C'est la marque de la mort. Vous savez, bien entendu d'où cela provenait. Vous vous souvenez que lorsque Jéricho fut détruite, Josué a prononcé une malédiction contre elle : "Maudit soit devant l’Éternel celui qui se lèvera pour rebâtir cette ville de Jéricho. Il en jettera les fondements au prix de son premier-né et il en posera les portes au prix de son plus jeune fils." (Josué 6:26) Sa mort, la marque de la malédiction fut prononcée contre elle, et maintenant après toutes ces années, les hommes de la ville viennent dire que dans les eaux mêmes de cette ville, en dépit de toutes les belles et bonnes perspectives, réside la mort. Rien ne parvient à la perfection, "tout est vanité et poursuite du vent" , tout est désappointement. Élisée dit "Apportez-moi un vase neuf et mettez-y du sel." Ils lui apportèrent le vase neuf et y mirent du sel, et ils vidèrent le tout dans les eaux et les eaux furent assainies. La mort fut détruite par le sel, mais il dut se trouver dans un vase neuf. C'est la résurrection, la nouveauté de vie dans une nouvelle création.
Nous pourrions nous arrêter sur cela longuement, mais vous saisissez le point essentiel. Si Élisée est le prophète de la vie, et il l'est sans aucun doute, car tout le concernant et toutes ses œuvres parlent d'une vie vainquant la mort, voici le témoignage : le sel est l'emblème de la vie qui détruit le pouvoir de la mort et de la stérilité, de ce qui est infructueux et du désappointement. Cette vie est une vie merveilleuse. "Vous êtes la vie de la terre."
Nous avons d'autres illustrations, mais je ne vais pas m'arrêter pour les donner. Nous avons dit, dans une étude précédente que le livre d'Esdras représente la souveraineté de Dieu, tandis que le livre de Néhémie représente la coopération de l'homme à l'égard de cette souveraineté. En retournant à Esdras, si ce livre est l'expression de l'activité de la souveraineté de Dieu, Dieu agissant du ciel, de Son propre chef, du fond de Lui-même, alors, quelle est Son action ? S'Il a réveillé l'esprit de Cyrus, roi de Perse, et si Cyrus fit ce décret, et si ce décret était le résultat d'une œuvre de l'Esprit de Dieu en Cyrus, alors, lorsque Cyrus dit : "Et du sel à discrétion", ce fut une incitation de la souveraineté de Dieu qui lui fit dire cela. Cyrus fut assurément un instrument de la souveraineté divine. Vous savez comment Esaïe parle à son égard : "Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus... je t'ai ceint avant que tu ne me connaisses" (Esaïe 45:1 et 5) Un instrument dans la souveraineté de Dieu. Et cet homme, sous l'emprise de la souveraineté de Dieu, dit : "Et du sel à discrétion." Toutes ces autres choses peuvent n'avoir que très peu de signification si il n'y a point de sel, point de vitalité. Cet élément doit, pour ainsi dire, imprégner le tout.
Dieu est en quête de ce quelque chose qui est plus que le cadre des choses. C'est quelque chose d'indéfinissable. Parfois il vous arrive d'entendre des hymnes, quelques-uns de ces beaux et magnifiques hymnes, interprétés sur des disques. Ceux-ci peuvent être interprétés par deux sortes de gens. Certains peuvent être chantés par un chœur très capable et très artiste, avec une technique parfaite, un art merveilleux, une harmonie magnifique et par de superbes voix. Par ailleurs, d'autres ne peuvent pas être chantés avec toute cette habileté professionnelle, tout cet art ou tout ce niveau vocal et cette qualité de voix. Mais chaque fois vous pouvez faire la différence entre ceux qui sont sauvés et ceux qui ne le sont pas. Vous savez que d'un côté c'est un chœur paroissial de gens inconvertis. Je veux dire ceci (peut-être est-ce un jugement dur) : il y a quelque chose qui manque. C'est merveilleux, c'est magnifique, mais il y a là quelque chose qui est absent et qui vous manque. De l'autre côté, vous savez que ces gens sont sauvés, ils chantent parce qu'ils aiment le Seigneur, ils ont une relation avec le Seigneur.
Bien entendu, il faut être chrétien pour discerner la différence. Vous le savez, vous même cela vous l'avez entendu. C'est simplement le sel, cette chose indéfinissable, qui fait toute la différence entre ceux qui ont une relation vitale avec le Seigneur et ceux qui chantent les mêmes hymnes sans cette relation. Ils ont tout le semblant, toute l'apparence, toute la grosseur du sel, mais il manque l'essentiel. Le sel est sans saveur. Nous ne voulons pas simplement une technique, une doctrine correcte et juste, une pratique chrétienne convenable, des formes, des liturgies et tout le reste. Ce qui est nécessaire, que ces formes-ci soient présentes ou non, c'est qu'il y est quelque chose de vital qui amène les gens à réaliser : Eh bien, ils peuvent n'être pas artistes, ni des gens formidablement capables, il peut ne pas y avoir toutes ces marques d'une compétence remarquables en ce qui les concerne, mais vous rencontrez le Seigneur, vous enregistrez quelque chose d'indéfinissable qui répond à votre cœur. C'est ce qui importe. Le rétablissement de ce témoignage-là a plus d'importance que toutes les paroles, la phraséologie, la forme, la technique. Il est tout à fait possible d'avoir une technique et des églises néo-testamentaires, une doctrine et une pratique chrétienne mais cependant il manque ce quelque chose qui rend témoignage, et c'est le témoignage qui doit être établi.
Donc, nous voyons que le problème est celui de la vie. Or, en vue d'obtenir cela, Dieu doit souvent prendre des mesures très strictes. Il ne sera jamais satisfait par quelque chose de moindre à cet égard. Peu importe ce qu'il peut y avoir d'autre, il ne sera pas satisfait par moins que cela, et donc Il sera prêt à faire passer la chose par le feu, même à sembler l'abandonner, pour un temps, si Il peut rétablir ce qui a été perdu. Il est le Dieu de la résurrection. Peut-être le Seigneur est-Il en train d'agir sur ce sujet-là avec quelques-uns d'entre nous. Il y avait d'avantage de sel à un certain moment qu'il y en a maintenant. Il y avait plus de mordant dans notre témoignage qu'actuellement. Le Seigneur peut nous conduire à travers une voie difficile. Ou, alors, il n'y a jamais eu ce mordant que désirait le Seigneur, et Il tente de nous enseigner qu'Il est le Dieu de la résurrection, que nous sommes impuissants, inutiles, indignes, jusque ce que Lui-même agisse et que nous criions pour ce quelque chose-là que Lui seul peut accorder. Quoiqu'il en soit, c'est ce que le Seigneur veut et Il agira avec nous en toutes circonstances, de cette façon ou d'une autre, avec ce but en vue, Ses façons d’agir auront pour objectif qu'à la fin, il y ait un témoignage à Son triomphe absolu sur le pouvoir de la mort. (ce que seul, le Seigneur peut faire) Si vous ressentez aujourd'hui que vous en êtes là, que seul le Seigneur peut accomplir cela, croyez-moi, vous vous trouvez dans une situation remplie d'espoir. Monsieur Spurgeon disait une fois que si jamais vous ressentez qu'il faut un miracle pour une certaine chose, vous vous trouvez dans la position juste pour demander à Dieu de l'accomplir !
Dieu est en quête de ce quelque chose qui est plus que le cadre des choses. C'est quelque chose d'indéfinissable. Parfois il vous arrive d'entendre des hymnes, quelques-uns de ces beaux et magnifiques hymnes, interprétés sur des disques. Ceux-ci peuvent être interprétés par deux sortes de gens. Certains peuvent être chantés par un chœur très capable et très artiste, avec une technique parfaite, un art merveilleux, une harmonie magnifique et par de superbes voix. Par ailleurs, d'autres ne peuvent pas être chantés avec toute cette habileté professionnelle, tout cet art ou tout ce niveau vocal et cette qualité de voix. Mais chaque fois vous pouvez faire la différence entre ceux qui sont sauvés et ceux qui ne le sont pas. Vous savez que d'un côté c'est un chœur paroissial de gens inconvertis. Je veux dire ceci (peut-être est-ce un jugement dur) : il y a quelque chose qui manque. C'est merveilleux, c'est magnifique, mais il y a là quelque chose qui est absent et qui vous manque. De l'autre côté, vous savez que ces gens sont sauvés, ils chantent parce qu'ils aiment le Seigneur, ils ont une relation avec le Seigneur.
Bien entendu, il faut être chrétien pour discerner la différence. Vous le savez, vous même cela vous l'avez entendu. C'est simplement le sel, cette chose indéfinissable, qui fait toute la différence entre ceux qui ont une relation vitale avec le Seigneur et ceux qui chantent les mêmes hymnes sans cette relation. Ils ont tout le semblant, toute l'apparence, toute la grosseur du sel, mais il manque l'essentiel. Le sel est sans saveur. Nous ne voulons pas simplement une technique, une doctrine correcte et juste, une pratique chrétienne convenable, des formes, des liturgies et tout le reste. Ce qui est nécessaire, que ces formes-ci soient présentes ou non, c'est qu'il y est quelque chose de vital qui amène les gens à réaliser : Eh bien, ils peuvent n'être pas artistes, ni des gens formidablement capables, il peut ne pas y avoir toutes ces marques d'une compétence remarquables en ce qui les concerne, mais vous rencontrez le Seigneur, vous enregistrez quelque chose d'indéfinissable qui répond à votre cœur. C'est ce qui importe. Le rétablissement de ce témoignage-là a plus d'importance que toutes les paroles, la phraséologie, la forme, la technique. Il est tout à fait possible d'avoir une technique et des églises néo-testamentaires, une doctrine et une pratique chrétienne mais cependant il manque ce quelque chose qui rend témoignage, et c'est le témoignage qui doit être établi.
Donc, nous voyons que le problème est celui de la vie. Or, en vue d'obtenir cela, Dieu doit souvent prendre des mesures très strictes. Il ne sera jamais satisfait par quelque chose de moindre à cet égard. Peu importe ce qu'il peut y avoir d'autre, il ne sera pas satisfait par moins que cela, et donc Il sera prêt à faire passer la chose par le feu, même à sembler l'abandonner, pour un temps, si Il peut rétablir ce qui a été perdu. Il est le Dieu de la résurrection. Peut-être le Seigneur est-Il en train d'agir sur ce sujet-là avec quelques-uns d'entre nous. Il y avait d'avantage de sel à un certain moment qu'il y en a maintenant. Il y avait plus de mordant dans notre témoignage qu'actuellement. Le Seigneur peut nous conduire à travers une voie difficile. Ou, alors, il n'y a jamais eu ce mordant que désirait le Seigneur, et Il tente de nous enseigner qu'Il est le Dieu de la résurrection, que nous sommes impuissants, inutiles, indignes, jusque ce que Lui-même agisse et que nous criions pour ce quelque chose-là que Lui seul peut accorder. Quoiqu'il en soit, c'est ce que le Seigneur veut et Il agira avec nous en toutes circonstances, de cette façon ou d'une autre, avec ce but en vue, Ses façons d’agir auront pour objectif qu'à la fin, il y ait un témoignage à Son triomphe absolu sur le pouvoir de la mort. (ce que seul, le Seigneur peut faire) Si vous ressentez aujourd'hui que vous en êtes là, que seul le Seigneur peut accomplir cela, croyez-moi, vous vous trouvez dans une situation remplie d'espoir. Monsieur Spurgeon disait une fois que si jamais vous ressentez qu'il faut un miracle pour une certaine chose, vous vous trouvez dans la position juste pour demander à Dieu de l'accomplir !
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