mercredi 20 avril 2016

Pour les mauvais jours (Ephésiens 6,13) T.A. SPARKS

Par l'immolation de l'agneau, la puissance de Satan, du péché et de la mort a été brisée La chose est symbolisée dans Ex. 12 par l'institution de la Pâque. C'est pour Israël une vraie résurrection, une délivrance complète de la tyrannie de Pharaon.

Or, après, il semble que tout soit de nouveau remis en question. Surpris entre les montagnes qui rendent impossible un changement de front. Devant eux la mer, derrière eux une armée qui les talonne, comme si l’Égypte avait décidé de ressaisir sa proie, le peuple angoissé croit sa dernière heure venue.

Mais, au milieu de cette détresse, Dieu rappelle Moïse à la réalité spirituelle: -qu'as-tu à la main? -une verge. Dans tout ce livre de l'Exode, la souveraineté divine est liée à la verge de Moïse. Or, c'est justement une question de souveraineté que l'Ennemi, furieux, d'avoir perdu la partie, croit devoir soulever à nouveau. Cette poursuite n'est autre chose qu'un suprême défi jeté par Pharaon à l'autorité de Dieu. Mais cet étalage de force est inopérant puisque, par le sang de l'Agneau, l'autorité de droit a été:

définitivement enlevée à l'Ennemi. ".....Nous a transportés du royaume des ténèbres dans le Royaume du Fils de son amour" (Colossiens 1)

Moïse leva sa verge, siège symbolique de l'autorité divine. La mer se fend. Le peuple passe. Les flots se referment. Ainsi donc, Dieu place, au milieu même de la vie de son peuple, une leçon qui vaudra pour toutes les générations.

C'est que depuis l'effusion du sang de l'Agneau, l'adversaire peut nous impressionner par sa présence et son activité, mais sa puissance est brisée. Quel que soit le déploiement de forces dont il nous environne, l'autorité n'est pas de son côté. Ce n'est pas quand tout se présente bien, et que les Égyptiens sont bel et bien noyés qu'il faut croire à la victoire, c'est à l'heure tragique où tout semble contre nous.

La victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi

 T.A. SPARKS


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