jeudi 31 mars 2016

Colossiens 2:3 Chip Brogden

« Christ , dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. » (Colossiens 2:3)

Cet article a pour but de partager quelque chose au sujet des profondeurs du Seigneur Jésus, les RESSOURCES INFINIES du Seigneur. Bien que les besoins matériels soient importants, nous ne pensons pas ici aux ressources et richesses matérielles, mais aux trésors et aux bénédictions spirituelles qui se trouvent toutes dans la Personne de Jésus. Le Seigneur EST UNE RESSOURCE INFINIE. On ne peut jamais manquer de Vie aussi longtemps que nous demeurons en Lui.

« ...tu verseras dans tous ces vases » (2 Roi 4:4ss)

Les ressources ne manquent pas avec le Seigneur. Ce qui manque, ce sont les vases volontaires. L'huile continua à couler jusqu'à ce que tous les vases soient remplis. Un vase disponible est soumis et vide. Un vase qui ne veut pas être rempli ne peut pas recevoir les ressources infinies. Et un vase qui est déjà rempli ne peut rien recevoir de plus. La Vie du Seigneur cherche à se manifester à travers un vase qui est soumis et vide.

La question n'est jamais de savoir comment faire couler la Vie ou comment faire bouger le Seigneur. Le robinet, dans les ressources infinies du Seigneur, tient uniquement au fait d'être disponible pour le Seigneur et vidé de nous-mêmes. Quand il en est ainsi, alors la Vie coule de son propre chef. Du côté négatif, cette vie répond à tous les assauts de l'Adversaire et met fin à son harcèlement envers nous. Du côté positif, cette Vie nous donne toutes les ressources spirituelles dont nous avons besoin pour maintenir notre relation avec le Seigneur Jésus et pour demeurer en Lui. Avec moins de moi, il y aura plus du Seigneur Jésus: c'est une loi spirituelle. Donc, « Il doit grandir, mais je dois diminuer » (Jean 3:30).

Chip Brogden : Les ressources infinies du Seigneur

(3)La dispensation du mystère T. Austin-Sparks (volume 2)

Préface de la deuxième édition

                 Durant l'année 1939, nous avons publié deux volumes sur La dispensation du mystère. Le volume 1, le plus important des deux, a couvert un domaine plus large sous le titre Toutes choses en Christ. Ce dernier a été réimprimé et réédité et est toujours disponible. Le volume 2 fut plus spécifique en ce qui concerne le ministère de Paul et l’Église. Ce second volume était épuisé depuis un certain temps, et bien que nous ayons eu beaucoup de demande à son sujet, il y a eu une retenue inhabituelle à le réimprimer sous sa forme originale. Mais il y a eu un fardeau croissant de mettre par écrit l'essence de ce ministère particulier du "Mystère" et, sous cette pression que nous estimons de Dieu nous avons rédigé le présent volume qui, bien que modifié à plusieurs égards par rapport au précédent volume 2, est une focalisation de cette "Révélation" accordée à l'apôtre. Dans la présence irrésistible d'un si grand dévoilement, ce serait une chose impossible de donner une présentation adéquate et, bien que tellement chargés et pressés, nous éprouvons finalement un profond sentiment d'échec. Nous ne pouvons faire que "jeter à la surface des eaux" et croire qu'en tant que message de Dieu en un temps opportun, il peut toucher quelques cœurs préparés. Ce n'est pas une exposition dont on a besoin, mais d'une révolution semblable à celle qui a eu lieu chez l'apôtre quand "il plut à Dieu de révéler en lui son Fils." Que la prière contenue dans Ephésiens 1:17-21 soit exaucée dans la cas de beaucoup de lecteurs.

Forest Hill, Londres

Chapitre 3

EXPLORANT LE PAYS

                     Alors que le peuple songeait à entrer dans le pays de l'Alliance et de la Promesse, des espions y furent d'abord envoyés en deux occasions. Le premier envoi fut désastreux car ce fut la décision du peuple gouverné par l'intérêt personnel, et bien que Moïse ait accédé à leur demande, que le Seigneur ait acquiescé, le mobile secret fut révélé par la suite. Après une longue et profonde discipline, le principe du "bon plaisir de Seigneur" était présent et la foi triompha. Les espions peuvent partir accompagnés de l'approbation et de la bénédiction lorsque le mobile est la gloire du Seigneur, non celle de l'homme. Nous croyons vraiment que le changement entre la première épitre aux Corinthiens, au chapitre 10, et celle des Éphésiens, des Philippiens, des Colossiens, correspond à celui entre la première et la seconde exploration du pays.Que la nôtre corresponde à la seconde tandis que nous contemplerons le pays glorieux !

Voici quelques-unes des considérations préliminaires :

                    1  Paul -- tandis qu'il écrivait -- était lui-même conscient que ce qui lui avait été montré par le Seigneur dépassait son pouvoir d'expression. Les mots mêmes : "les richesses incompréhensibles" implique ce que nous disons. L'adjectif pourrait correctement être traduit par "introuvables", ou par "inexplorables".  Ces choses se situent au-delà de ce qu'on peut trouver, explorer, sonder. Paul savait qu'il tentait une tâche impossible. Il demandait aux croyants d'Asie de prier pour lui "...afin qu'il me soit donné, quand j'ouvre la bouche , de faire connaître... le mystère." (Éphésiens 6:19) Il était en travail pour exprimer l'inexprimable, pour sonder l'insondable, pour comprendre l'incompréhensible. Le paradoxe de prêcher ce qui est intransmissible caractérise ses derniers épitres. Si cela est vrai de cet homme, que pouvons-nous faire de plus que de regarder à distance ! 

                    2  Ce que Paul se mit à faire et ce qu'il ne se mit pas à faire. Paul -- dans ces derniers écrits -- ne se mit pas à écrire un traité sur un thème ou sur un autre, sur un sujet ou sur une doctrine. C'est toute la différence sous ce rapport entre Éphésiens et les "Galates" ou les "Romains". Aucune menace particulière à la foi ne l'a conduit -- comme dans ces épitres -- à écrire celle-ci, la plus grande de toutes, quoique cela puisse être partiellement vrai des "Colossiens". Dans "Éphésiens", Paul n'est pas en train de "raisonner", d'argumenter, de débattre contradictoirement. Il n'est pas en train d'énoncer sa "philosophe du christianisme". Il a une vaste et riche connaissance des philosophies et des idées religieuses du monde dans lequel il a évolué. Mais il n'avait pas l'intention de s'occuper de ces choses-là ou de comparer les autres religions au christianisme. Ce que Paul fit, dans cette épitre destinée à l'Asie, et, par leur moyen, à tous ceux avec lesquels l'Asie était en contact (et inconsciemment à nous) devait constituer une puissante proclamation. Nous avons ici un homme faisant une proclamation. Avec un cœur trop rempli pour pouvoir articuler, il est simplement en train de pousser un "cri". C'est comme une annonce urgente et impérative pour laquelle le micro est trop faible et inadéquat. Ce n'est pas quelque chose qu'il avait imaginé , et qui était le produit de son grand cerveau. Il l'attribuait à une "révélation" qui lui avait été donnée par l'initiative de Dieu. Ce qu’il est en train de rédiger est une présentation vitale et, dans en sens, achevée du long processus de la révélation personnelle de Dieu. Elle renferme la révélation pleine et finale de Dieu, de Son dessein éternel. C'est parce que c'est de cette nature que Paul tombe à genoux et prie une prière spéciale en faveur de ses lecteurs (1:15-17). C'est à cause d'une loi établie et inaltérable et d'un principe qu'il a énoncé ailleurs  (1 Corinthiens 2:14-16) d'une manière tellement claire et catégorique, à savoir, que les choses spirituelles, les choses de l'Esprit, ne peuvent être saisies que par des gens spirituels, le peuple de l'Esprit. Nous devons développer ceci, mais tout ce qui est devant nous, dans cette épitre, ne sera rien de plus que des mystères écrits, si nous ne prions pas cette même prière, pour cette même nécessité, avant que nous allions plus loin.

                    3  Les dernières épitres, étant tellement vastes en substance, rassemblent naturellement en allusion, sinon en nouvelle formulation, beaucoup de questions abordées incidemment dans les premières épitres. Ainsi, en allusion, nous avons des points vitaux se trouvant dans les Romains, les Corinthiens, les Galates, etc. Cela demanderait beaucoup de temps et de place pour relever et présenter les exemples. Quelques mots importants sont une indication, des mots tels que : "rédemption", "spirituels", "fils", "grâce", adoption", "prédestinés", etc.

                    4  Notre méthode sera différente de celle habituellement employée pour l'étude de ces (et des autres) épitres. Pour que ceux qui étudient la Bible obtiennent une connaissance rapide des livres, facile et simple, les épitres sont habituellement réduites par les docteurs de la Bible à des canevas, selon le contenu et les sujets principalement mentionnés. C'est une méthode très précieuse et très utile. Ainsi nous avons de tels canevas et analyses utiles (des Éphésiens) comme ceux du docteur Campbell Morgan: L’Église -- 1. La vocation céleste. 2. La conduite terrestre, chacune de ces deux sections étant divisées en trois autres. Ou nous avons ceux de Ruth Paxon : Les richesses, la marche, et la guerre du chrétien, ou de ce petit livre de Watchman Nee : Être assis, marcher, tenir ferme. Nous n'avons pas la pensée que nous pouvons d'une manière ou d'une autre améliorer de telles analyses car ce n'est pas la méthode que nous employons et nous nous empressons de le dire. A partir de ce qui suit, il ne vous sera pas donné "une vue à vol d'oiseau", ainsi que nous désignons habituellement une vue générale des choses
....à moins que ce soit celle d'un aigle qui voit les vastes étendues à de hautes altitudes. En ce sens, les "Éphésiens" reprennent l'aspect de l'aigle des chérubins --le mystère et l'aspect céleste. Notre méthode consistera -- pour ainsi dire -- à survoler autour de quelques éminences s'élevant de ce paysage ou, pour être fidèle à notre titre, à rester à contempler avec émerveillement quelques-unes des "richesses insondables de Christ" qui sont présentées dans ces derniers écrits, en particulier dans les "Éphésiens".

                    Ceci, donc, est ce que nous voulons dire par "explorant le pays". Au maximum, nous ne pouvons qu'entrevoir les grandeurs qui sont renfermées dans cet épitre. Même si nous pouvions les voir, étant libres de tout préjugé, parti pris et influences naturelles, nous retournerions remplis du même émerveillement et de la même assurance, comme le firent les espions de la seconde investigation


mercredi 30 mars 2016

Hébreux 4:10 Chip Brogden

Hébreux 4:10 Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.

Combien il est décevant de voir que le système religieux n'enseigne pas comment entrer dans le repos. Il veut vous mettre immédiatement au travail. Par conséquent vous vous exténuez vous-mêmes, essayant d'être saint, essayant de ressembler à Christ, essayant de plaire aux gens - au pasteur, aux anciens et aux membres de votre église. Vous ressentez parfois que vous n'arriverez jamais à en faire assez. Vous ne pouvez jamais donner assez, vous n'êtes jamais assez disponibles pour faire les choses, vous n'assistez jamais assez aux réunions. Et quelle culpabilité vous ressentez, si jamais vous dîtes non, ou lorsque vous pensez ne pas en faire assez.

Votre premier jour en Christ est un jour de repos. Ne vous laissez pas lier par un calendrier. Ce premier « jour » en Christ peut prendre des semaines ou des années. Nous recherchons le principe spirituel du jour du Sabbat, nous ne parlons pas ici d'une période de vingt quatre heures. C'est une chose que vous allez apprendre et vivre pendant le reste de votre vie. Combien sont malheureux ces gens qui ne commencent pas dans le repos de Christ. Ils ont été sauvés, et commencent à travailler pour la religion, et sont comme des esclaves qui vivent en Égypte au lieu d'être des Hébreux séjournant dans le pays où coule le lait et le miel. Ainsi, après tant d'années d'esclavage, ils deviennent institutionnalisés, et ils pensent que la vie chrétienne est censée se passer ainsi.

Certes, il en est ainsi pour bien des gens, mais il devrait en être tout autrement. Votre premier jour en Christ est un jour de repos. Le travail viendra plus tard. Mais votre premier jour en tant que nouvelle création est un jour de repos. Ce sera un jour de repos tant que vous apprendrez ce que signifie demeurer en Christ, habiter en Lui, se reposer sur Son œuvre entièrement terminée. C'est la base et le fondement de tout le reste.

Chip Brogden : Comment respecter le Sabbat


 
 

mardi 29 mars 2016

Jean 15:4 Chip Brogden

Jean 15:4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.


Hé bien notre relation avec Christ se doit d'être exactement identique à la relation de Christ avec Son Père. Je ne fais rien en dehors de Christ. Je ne dis rien en dehors de Christ. Et je ne fais ni ne dis rien par mes propres forces, mais je fais confiance à la vie du Seigneur Jésus pour faire en moi et à travers moi ce que je ne peux pas faire par moi-même.


Ou, si vous préférez, c'est ce que Paul décrit dans Galates 2:20: « Ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi ». Plus moi, mais Christ. C'est le secret de la vie chrétienne. Et puis-je me permettre de rajouter: « Plus moi, mais Christ », c'est la vie chrétienne normale. C'est ainsi que cela doit se passer, et depuis le tout début.


Rappelez-vous que le premier jour de la vie d'Adam, juste après sa création, fut un jour de repos. Hé bien la vie chrétienne commence de la même manière. Si quelqu'un est en Christ, la Bible dit qu'il ou elle est une nouvelle création. Vous êtes nés de nouveau; vous êtes nés d'en haut. Et la première leçon que vous apprenez, c'est que la vie spirituelle en Christ, ce n'est pas faire, c'est être; ce n'est pas travailler, mais se reposer.


Chip Brogden : Comment respecter le Sabbat

http://connaitrechrist.net/Site/CB/Disciple/Sabbat.htm

lundi 28 mars 2016

(2) La dispensation du mystère T. Austin-Sparks (volume 2)

Préface de la deuxième édition


                 Durant l'année 1939, nous avons publié deux volumes sur La dispensation du mystère. Le volume 1, le plus important des deux, a couvert un domaine plus large sous le titre Toutes choses en Christ. Ce dernier a été réimprimé et réédité et est toujours disponible. Le volume 2 fut plus spécifique en ce qui concerne le ministère de Paul et l’Église. Ce second volume était épuisé depuis un certain temps, et bien que nous ayons eu beaucoup de demande à son sujet, il y a eu une retenue inhabituelle à le réimprimer sous sa forme originale. Mais il y a eu un fardeau croissant de mettre par écrit l'essence de ce ministère particulier du "Mystère" et, sous cette pression que nous estimons de Dieu nous avons rédigé le présent volume qui, bien que modifié à plusieurs égards par rapport au précédent volume 2, est une focalisation de cette "Révélation" accordée à l'apôtre. Dans la présence irrésistible d'un si grand dévoilement, ce serait une chose impossible de donner une présentation adéquate et, bien que tellement chargés et pressés, nous éprouvons finalement un profond sentiment d'échec. Nous ne pouvons faire que "jeter à la surface des eaux" et croire qu'en tant que message de Dieu en un temps opportun, il peut toucher quelques cœurs préparés. Ce n'est pas une exposition dont on a besoin, mais d'une révolution semblable à celle qui a eu lieu chez l'apôtre quand "il plut à Dieu de révéler en lui son Fils." Que la prière contenue dans Ephésiens 1:17-21 soit exaucée dans la cas de beaucoup de lecteurs.

Forest Hill, Londres
T. Austin-Sparks  1966

Chapitre 2

L'HOMME DANS LE MESSAGE

                    Ceci n'est pas destiné à être une "Biographie de l'apôtre Paul", mais a plutôt trait à l'importance particulière de ce serviteur de Jésus-Christ. Alors qu'il y a, en ce qui le concerne, ces facteurs vitaux et essentiels qui doivent être vrais de tout serviteur de Christ, et qui sont des facteurs de base de tout ministère fécond (comme nous le mentionnons après), tout indique, à l'égard de Paul qu'il était vraiment "un vase choisi (élu)", connu d'avance, prédestiné et d'élite. Ce fut vrai en particulier quant à la nature du ministère pour lequel il a été "saisi". Une nature semblable de ministère peut - dans une certaine mesure - être la "vocation" d'autres personnes, mais elle fut frayée en premier par Paul. Tous les apôtres se sont tenus sur une base commune qui concernait les fondements de la foi : la personne de Christ, l’œuvre de Christ, la rédemption, la justification, la sanctification, la mission mondiale de prêcher le salut en Christ au monde entier, le retour du Sauveur, etc. Ils avaient le même fondement. Chacun a pu recevoir "la grâce selon la mesure du don de Christ", c'est-à-dire, selon leur don personnel, soit d'apôtre, de prophète, d'évangéliste, de pasteur ou de docteur. Chacun a reçu "la grâce" - l'onction, l'habilitation - qui correspond à la responsabilité, mais en ce qui concerne les "fondements", à savoir les questions fondamentales, ils étaient d'accord et un. Quoique nous puissions dire en différenciant Paul, nous ne voudrions pas enlever, un seul instant, la moindre parcelle au ministère de Jean, ou de Pierre, ou de Jacques, ou d'autres. Jamais notre Nouveau Testament ne pourrai souffrir la perte de ces ministères, et, à une autre occasion, nous nous sommes glorifiés d'eux. Quand tout aura été dit quant à leur valeur - et ce serait un immense" tout" - nous devons cependant affirmer qu'il y a eu, et qu'il y a, ce qui est unique et particulier dans ce qui nous est parvenu par le moyen de Paul. Empressons-nous de dire une chose très significative et très utile avant de poursuivre. 

                    Il n'aurait jamais été possible pour Paul de comprendre sa vie avant sa conversion jusqu'à ce qu'il vienne sous la main de Jésus-Christ. Cette vocation à laquelle il a été appelé lorsque Jésus devint son Seigneur projette une lumière tellement grande sur la souveraineté de Dieu dans son histoire passée. Ceci est un principe qui aidera beaucoup de personnes et de serviteurs de Dieu. Il montre combien il est immensément important que Jésus soit -- non seulement le Sauveur -- mais le Seigneur. Nous approfondirons ceci plus loin. En tant que Juif, la naissance de Paul, son éducation, sa formation, son instruction et sa profonde intégration dans quelque chose d'où il serait tiré par la puissance de Dieu et qui serait manifesté comme n'étant plus ce dont Dieu avait besoin , tout ceci est en soi d'une valeur éducative immense. La raison pour laquelle Dieu, dans Sa prescience, doive introduire profondément un homme dans quelque chose qui, enfin de compte ne représente pas Sa pensée, contient un point qui doit être noté. Il y en a beaucoup qui argumentent que, parce qu'ils ont une raison suffisante pour savoir que Dieu les a placés dans une certaine voie, une certaine œuvre, une certaine condition, une certaine association, c'est là qu'ils doivent demeurer à jamais, bon gré mal gré. L'histoire de Paul dit non à cet argument. Les voies de Dieu, dans son cas, sont venues montrer qu'Il peut agir de la sorte, et toute Sa souveraineté peut véritablement y être présente, mais seulement à dessein, et pour un dessein provisoire, à savoir, accorder une connaissance profonde et complète, de première main, de ce qui est réellement, au mieux, une limitation par rapport au plein dessein de Dieu. Il est nécessaire pour un serviteur de Dieu efficace d'avoir une connaissance personnelle de ce dont les gens doivent être délivrés. Abraham a dû connaître la Chaldée, Moïse a dû connaître l’Égypte, David a dû connaître la faux du règne de Saül. Ainsi, Paul a dû connaître le judaïsme proscrit, de sorte qu'il puisse parler avec autorité, l'autorité de l'expérience personnelle. Si nous étions le psalmiste, nous mettrions là "Pause". Réfléchissez à cela.

                    Mais nous devons souligner deux aspects de ce principe. Nous nous référons précisément à ce qui était inclus dans la divine "opération de toutes choses, d'après le conseil de Sa volonté," et qui était "selon Son dessein". A sa conversion Paul n'a pas changé de Dieu, YHWH (Jéhovah dans le texte d'origine) était son Dieu à jamais. Le changement fut dans la méthode de Dieu. C'était toujours Dieu qui œuvrait. Nous disons ceci parce que personne ne peut dire qu'étant donné qu'ils sont nés et ont été élevés en ceci ou en cela, donc la "Providence" (ce qui signifie Dieu) a voulu que cela soit leur voie pour toujours. Nous devons être comme nous sommes et là où nous sommes, par la souveraineté de Dieu, et nous devons savoir que tout changement majeur vient tout aussi précisément de Dieu, et que l'unique autre solution à ce changement est une désobéissance manifeste à la volonté de Dieu, présentée par Lui. Cela doit être une chose à faire à tout prix, ou alors c'est un égarement par rapport au chemin à suivre. Cela exigera certainement une marche avec Dieu par la foi, car l'élément de contradiction apparente peut être présent. Nous ne savons pas quels conflits mentaux et de l'âme Paul a eus. Il n'est pas rapporté qu'en faisant face à l'immense révolution, il discutait avec Dieu : "Eh bien, Seigneur, par Ta propre souveraineté je suis né Juif, et plus qu'en termes généraux, je suis de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreux né d'Hébreux... un pharisien. Et maintenant, Seigneur, Tu me demande de prendre une voie qui répudie et contredit tout cela. De Te contredire, Seigneur, cela ne Te ressemble pas, cela semble tellement inconsistant. Ce n'est pas comme si j'étais un homme ne craignant pas Dieu et sans foi en Toi." Le changement était révolutionnaire au point qu'il semblait y avoir deux voies contraires dans le même Dieu. C'était une occasion formidable d'expérimenter : "Confie toi en l’Éternel de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta propre  sagesse."  Nous pourrions citer le cas de nombreux serviteurs de Dieu qui ont été amenés à une telle crise entre la raison et la foi alors que Dieu demandait une décision qui semblait contredire toute Sa conduite antérieure. Quelques-uns d'entre eux sont parvenus à être très puissamment justifiés par leur obéissance. Quelques-uns ont vécu pour être des exemples de personnes qui ont manqué le but, ou ce que Dieu avait de meilleur. 

                    Tout ceci a dû avoir trait à la préparation souveraine de Dieu et à l'équipement d'un serviteur, de sorte que ce serviteur connaisse vraiment par une profonde expérience ce dont il parle et quelles en sont les différences. Ceci donc, en bref, quant à sa relation juive.

                    Mais cet homme a été choisi et destiné à être un messager spécial de Dieu à l'égard des nations, non pas simplement à l'égard d'une nation. Les nations se trouvaient essentiellement sous le gouvernement romain et la culture et la langue grecques. Par l'intermédiaire de son père, Paul a hérité de la citoyenneté romaine et l'état d'un homme libre. Par sa naissance et son éducation à Tarse, il a acquis à la fois l'usage de la langue grecque et une familiarité de premier plan avec la vie et la culture grecques. Ces trois choses -- son origine juive, sa situation de citoyen romain et de parler la langue grecque -- l'ont introduit avec facilité et aise dans pratiquement le monde entier. Mais, ajouté à toute cette qualification naturelle, il y avait ce sans quoi Paul n'aurait jamais été le réel agent auquel l'histoire rend témoignage : il était oint du Saint-Esprit. Parfois l'onction a suppléé à une grande déficience naturelle dans le domaine de l'éducation et de la naissance, et des hommes, qui n'auraient jamais été reconnus sur les seules bases naturelles, ont fait l'histoire spirituelle. Le Seigneur a pris un réel soin à ce que Paul ne puisse jamais faire de ses avantages naturels la base de son véritable succès. Ceci fut implicite ou indiqué lors des premières paroles rapportées, du Seigneur à son égard ( à Ananias) après sa conversion : "...je li montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom." (Actes 9.16)

                    La souveraineté de Dieu a de multiples aspects et de nombreuses voies. C'est seulement lorsque l'histoire entière est racontée que l'on voit une réelle explication. Au commencement et au cours de la vie, il peut y avoir place pour de nombreux "pourquoi ?" Un Moïse et un Jérémie peuvent débuter avec ce qu'ils sont convaincus être un handicap certain et une contradiction, mais l'histoire justifie Dieu et en définitive, Sa sagesse est démontrée. Quand Dieu dit : "Il est un vase choisi", Il connaît tout à propos de l'argile avec lequel le vase est fait. Tandis que nous poursuivrons, les deux choses implicites auxquelles nous venons de référer deviendront progressivement claires. La première étant que le messager et son message sont une seule et même chose. Le message se trouve dans la constitution de l'homme et dans l'histoire même de cet homme sous la main de Dieu. Et la deuxième : que l'homme n'est pas simplement reconnu pour ses seules qualifications naturelles, mais de façon prééminente, parce que Dieu l'a oint pour sa position et son œuvre. Tout homme qui parle, sans que ce qu'il dit soit issu d'une réelle expérience, ne peut être que dans une position complètement fausse. Par exemple, un homme peut parler de brisement que s'il a été lui-même brisé. Le ministère de Paul, du commencement jusqu'à la fin, est issu d'une continuelle histoire avec Dieu dans des expériences de conflits profondes et habituellement douloureuses. C'était "le butin de la guerre". Il est absolument impératif qu'il doit être évident et manifeste que toute position, toute fonction et tout ministère de la part de quelqu'un en relation avec Christ doivent l'être par l'onction, et que l'impression produite et la conclusion tirées par les autres est que "cet homme est de façon évidente oint pour ce travail !" L'onction signifie simplement que Dieu est, de façon très évidente, avec la personne concernée dans ce qu'ils font et dans la position qu'ils tiennent. Dans ce cas particulier, se trouver hors de la position, c'est se retrouver hors de l'onction. Nous ne pouvons pas sélectionner, choisir, décider notre place et notre fonction. C'est une chose organique, et tout comme dans le corps humain il incommode pour une jambe d'essayer de faire le travail d'un bras, ainsi, il y aura toujours quelque chose de faux quand nous assumons un travail ou une position pour lesquels la souveraineté de l'Esprit ne nous a pas choisis. A cause de toutes les adversités et toutes les oppositions, la chose la plus indispensable est de savoir que nous sommes là où nous sommes par désignation divine et non par notre propre volonté. C'est une bonne chose de savoir ce qui est notre fonction et ce qu'elle n'est pas, et que nous agissons en conséquence ! Il y a suffisamment de fonctions dans le domaine corporatif pour que chaque membre en ait une clairement définie sous l'unique onction, et la fonction s'exprimera aussi naturellement qu'un œil voit, qu'une oreille entend, qu'une main saisit, etc... si la tête (Tête) contrôle pleinement et de façon adéquate. Paul, donc, a beaucoup de choses à nous enseigner, sur cette question, premièrement par sa vie, puis par ses écrits. Arrivés à ce point, nous sommes ramenés là où nous nous sommes écartés du message pour aller vers l'homme. Nous devons maintenant considérer cette différentiation de fonction pour laquelle Paul a été particulièrement choisi et saisi.

LA VOCATION DISTINCTE DE PAUL



                      Le fait qu'il y ait une  différence et une importance particulière dans  ministère de Paul, a  beaucoup d'évidences solides et  d'attestation fortes.   Il le savait et s'en référait souvent, à la fois quant à sa substance et à la façon dont il l'a reçu. Cela s'exprime par des paroles comme celles-ci :

"... l'administration de la grâce de Dieu qui m'a été donnée envers vous : comment, par révélation, le mystère ma été donné à connaître... d'après quoi... vous pouvez comprendre quelle est mon intelligence dans le mystère de Christ"; A moi... cette grâce a été donnée... de mettre en lumière devant tous quelle est l'administration du mystère..." (Éphésiens 3:2-4, 8,9, version Darby)

                    Alors que Paul ne dit pas qu'il était le seul à qui le mystère avait été révélé, il revendique qu'en tant que dispensation et ministère, cela lui fut révélé d'une manière directement personnelle et directement du ciel. Il a affirmé qu'il a été divinement saisi en vue de ce ministère particulier. Ce que fut cette révélation doit s'étendre sur tout ce que nous écrivons encore. Pour le moment nous sommes occupés avec le fait de la vocation spécifique de Paul.


                    Le déchaînement du diable, son invective, sa haine, sa malice, sa cruauté meurtrière et ses forces concentrés sur cet homme, sans aucune rémission sont, parmi les évidences de sa vocation spécifique, non des moindres. C'est assurément en raison de ce qui était transmis par son moyen et non pas simplement à cause de sa personnalité. Cela commença et se manifesta par le même dénouement avant que Paul fut le vase appréhendé. Pour voir et comprendre ceci nous devons revenir en arrière au seul homme qui avait auparavant vu ce qui fut montré à Paul. Nous parlons d’Étienne comme étant le premier martyre chrétien et nous sommes profondément émus quand nous lisons le rapport de sa mort. Mais combien Étienne a été peu compris, et combien nous avons été aveugles sur la véritable signification de sa mort -- sa destruction par des hommes contrôlés par Satan

ÉTIENNE - LE PRÉCURSEUR DE PAUL


                    Une considération réfléchie du discours d’Étienne devant le Sanhédrin juif, montrera qu’Étienne était comme une "préface", une introduction au ministère de Paul. Si Étienne avait vécu, il y a peu de doute que lui et Paul se seraient puissamment trouvés associés dans la Dispensation du Mystère. Ceci suppose, bien sûr, que le Seigneur n'aurait pas prévu qu’Étienne mourrait, et que, dans sa prescience, Il n'aurait pas distingué Paul comme l'unique dispensateur de ce ministère dans sa plénitude. La souveraineté divine a rarement été davantage mise en évidence que dans la présence de Saul avec Étienne au moment de la mort de ce dernier, quoique complice de cette mort. Tandis que nous nous mouvons avec Étienne durant ce long discours, en suivant sa pensée depuis Abraham jusqu'à Christ, le "Juste", en passant par Isaac, Jacob, les Patriarches, Joseph, Israël, Moïse, l’Égypte, Exode, le Sinaï, le Tabernacle, le désert, Josué, David, Salomon, le Temple, les Prophètes, il y a une seule chose qui se trouve de bout à l'autre dans la pensée d’Étienne, et cette chose unique est la clé de tout et est - plus que tout autre choses - ce qui explique , définit et caractérise Paul et son ministère. Cette chose unique est que Dieu est toujours, d'éternité en éternité, en train de poursuivre un but qui englobe tout. A travers la faillite humaine, l’obstruction humaine et satanique, et leur tentative de frustrer, par une variété et une multitude de voies, de moyens et de personnes dans toutes les générations et dans tous les âges, Dieu continue toujours d’avancer. Ses instruments désirés et choisis peuvent devenir une entrave plutôt qu'une aide. Des nations, des empires et des systèmes peuvent s'opposer et faire obstruction. Des circonstances peuvent sembler Le limiter , mais -- au temps marqué -- on Le trouve non dans un état d'abandon, mais toujours en train d'avancer. Il S'est formé un dessein et S'est fixé un but, et ce but sera atteint. Que les Juifs s'opposent, comme le dit Étienne : "vous vous opposez toujours au Saint-Esprit !" Tant pis pour les Juifs ! C'est là, la terrible conclusion du discours d’Étienne. Il y a d'autres traits caractéristiques dans ce dessein qui inclut tout le reste. Le dessein de Dieu est céleste, vaste, spirituel, éternel. Ni le Tabernacle dans toute sa beauté intérieure et sa concrétisation symbolique des pensées divines, ni le Temple de Salomon avec toute sa magnificence et sa gloire, ni Salomon, lui-même avec sa sagesse étonnante et toute sa richesse surabondante - dit Étienne - ne peuvent se rapprocher vaguement de ce vers quoi Dieu Se meut en relation avec Son Fils. Ce n'est pas "fait de main d'homme". Cela n'appartient pas à la terre. 

Ce n'est pas la maison de Dieu. (Actes 7:48-49) Le Saint-Esprit se meut -- dit en fait Étienne -- étant toujours en mouvement vers ce qui est tellement plus grand, à tous égards.
Étienne, dans une seule heure glorieuse, a rencontré la force dévastatrice de la chose avec laquelle Paul fut toute sa vie aux prises, à savoir, l'incorrigible disposition du peuple de Dieu à amener en bas sur terre ce qui est essentiellement céleste et à l'y fixer; à cristalliser les choses spirituelles en des systèmes produits par l'homme; à saisir ce qui est de Dieu et en faire quelque chose de l'homme, quelque chose de légal, qui exclut le reste, et sous le contrôle de l'homme. Ce pourquoi Étienne prit position, et ce à quoi il rendit témoignage, cette "vision céleste" (cela devint l'expression de Paul) lui attira la haine la plus violente et le plus brutale de la part des intérêts religieux établis, dans toute la mesure où les systèmes étaient concernés, et derrière tout cela la haine la plus furieuse de Satan. Touchez aux traditions religieuses et aux ordres établis et vous découvrirez la même chose qu’Étienne a rencontrée : une jalousie qui provient de l'aveuglement à l'égard du dessein immensément plus grand de Dieu. D'une certaine manière vous serez lapidé ! Par ostracisme, l'exclusion, les portes fermées, la suspicion, et le faux rapport, toutes les choses qui se retrouvent dans le cas de Paul.

                   Avons-nous dit suffisamment de choses au sujet d’Étienne pour justifier et établir notre déclaration, qu'il était -- pour ainsi dire -- Paul par anticipation ? Étienne, lui- même, est un exemple de Dieu allant de l'avant en dépit de l'enfer et des hommes comme Paul le fut en plénitude lorsque les hommes ont fait disparaître Étienne. Nous reconsidérons notre déclaration du début à savoir, que la véhémence de l'antagonisme satanique est une évidence majeure du ministère particulier pour lequel Paul fut choisi.

                    Tout ce que nous avons dit, et beaucoup plus encore, bien sûr, sera mis en évidence dans notre examen du ministère de Paul lui-même, mais je suis sûr que nous avons commencé à voir quelque chose de sa signification.


                    Encore avant notre contemplation du ministère suprême et achevé de l'apôtre Paul, il y a plusieurs questions d'une valeur considérable, qui peuvent, par elles-mêmes, constituer un bref chapitre d'aide.

Matthieu 12:8 Chip Brogden

« Car le Fils de l'homme est maître du sabbat. » (Matthieu 12:8)

Le Sabbat (et toute autre chose appartenant à l'Ancienne Alliance) a en vue un accomplissement spirituel en Christ. Jésus n'est lié par aucune règle ou tradition qui dirait, tu dois ou tu ne dois pas. Il est le Maître du Sabbat; le Sabbat ne règne pas sur Lui.

Nous, qui sommes en Christ, respectons le Sabbat, mais le Sabbat n'est pas pour nous un jour de la semaine. Ce n'est certainement pas un jour pour assister à des services religieux. Cela n'a rien à voir avec le calendrier. Si nous voulons respecter le Sabbat, il nous faut juste demeurer, persévérer à habiter en Christ, comme le sarment demeure et est relié constamment au Cep. Car le sarment se repose dans le Cep. Le sarment ne lutte pas en s'imposant toutes sortes de soucis ou d'efforts afin de produire du fruit, au prix de multiples contorsions. Au lieu de cela, il vit simplement en union avec le Cep, et c'est en ce sens qu'il se repose. Il se confie dans la Vie du Cep pour produire du fruit. C'est le principe du repos de Sabbat.

Voyons maintenant ce repos en Christ. Vous pourriez supposer que, en tant que Fils de Dieu, Il avait la liberté de dire et faire ce qui Lui semblait bon. Mais Il affirme clairement « je ne fais rien de moi-même. C'est mon Père, qui habite en moi, qui fait les oeuvres. » Voilà ce qu'est le repos, mon ami. Il est le Maître, le Seigneur du Sabbat. Jésus excellait dans l'art d'observer le jour du Sabbat. Qu'est ce que cela signifie? Cela veut dire, Je ne fais rien de moi-même. Mes enseignements ne viennent pas de Moi, Mais ils appartiennent à Celui qui m'a envoyé. Et Je ne fais rien si ce n'est ce que je vois faire par mon Père, et je ne dis rien en dehors de ce que J'entends de la part de mon Père. C'est extraordinaire. Voilà ce que signifie se reposer dans le Seigneur.
Chip Brogden : Comment respecter le Sabbat

http://connaitrechrist.net/Site/CB/Disciple/Sabbat.htm

dimanche 27 mars 2016

1 Thessaloniciens 5:17 T.Austin-Sparks

1 Thessaloniciens 5:17 priez sans cesse.
 
C’est pourquoi la prière doit avoir une si grande place dans la vie d’un enfant de Dieu et c’est pourquoi la prière avait une si grande place dans Sa vie, lorsqu’il était ici bas. Il est Christ : Il est le Fils de Dieu ; Il est sous l’onction du Saint Esprit et Il est sans péché.  Et cependant Il doit passer toute sa nuit en prière, après le dur et long travail de la journée. Nous le retrouvons sans cesse en prière.
 
Pourquoi doit Il prier ? Parce qu’il y a d’autres influences qui sont à l’œuvre, il y a d’autres choses qui cherchent à attirer Son attention, Sa réponse, et Son obéissance, et Il doit rester constamment en ligne avec l’onction, en harmonie avec l’Esprit, parce qu’Il ne peut rien décider de Lui-même. S’il a dû faire cela, qu’en est-il de nous ?
 
Nous ne sommes pas, comme Lui, sur un niveau sans péché. Il y a en nous tous, dans notre nature même, ce qui agit violemment contre Dieu, contre la pensée de Dieu, contre la volonté de Dieu. Combien nous est-il dont plus nécessaire d’avoir une vie de prière, dans laquelle l’Esprit peut nous garder droits, nous maintenir dans la ligne du dessein divin, nous diriger dans les voies du Seigneur, et dans les temps du Seigneur. 
 
T.Austin-Sparks : L’École de Christ

samedi 26 mars 2016

(1) La dispensation du mystère T. Austin-Sparks (volume 2)

Préface de la deuxième édition

                 Durant l'année 1939, nous avons publié deux volumes sur La dispensation du mystère. Le volume 1, le plus important des deux, a couvert un domaine plus large sous le titre Toutes choses en Christ. Ce dernier a été réimprimé et réédité et est toujours disponible. Le volume 2 fut plus spécifique en ce qui concerne le ministère de Paul et l’Église. Ce second volume était épuisé depuis un certain temps, et bien que nous ayons eu beaucoup de demande à son sujet, il y a eu une retenue inhabituelle à le réimprimer sous sa forme originale. Mais il y a eu un fardeau croissant de mettre par écrit l'essence de ce ministère particulier du "Mystère" et, sous cette pression que nous estimons de Dieu nous avons rédigé le présent volume qui, bien que modifié à plusieurs égards par rapport au précédent volume 2, est une focalisation de cette "Révélation" accordée à l'apôtre. Dans la présence irrésistible d'un si grand dévoilement, ce serait une chose impossible de donner une présentation adéquate et, bien que tellement chargés et pressés, nous éprouvons finalement un profond sentiment d'échec. Nous ne pouvons faire que "jeter à la surface des eaux" et croire qu'en tant que message de Dieu en un temps opportun, il peut toucher quelques cœurs préparés. Ce n'est pas une exposition dont on a besoin, mais d'une révolution semblable à celle qui a eu lieu chez l'apôtre quand "il plut à Dieu de révéler en lui son Fils." Que la prière contenue dans Ephésiens 1:17-21 soit exaucée dans la cas de beaucoup de lecteurs.

Forest Hill, Londres
T. Austin-Sparks  1966


Chapitre 1

A L'APPROCHE DE LA FIN DU VOYAGE

                     La dernière phase de son voyage est arrivée. La fin du voyage est en vue. La course est presque terminée, et quelle course, en effet ! Le fidèle serviteur, le soldat portant les stigmates de la guerre, le plus grand des missionnaires du Christ, le plus grand bâtisseur d'églises et des dispensateurs des richesses célestes, va bientôt recevoir "la couronne de vie" mise en réserve pour lui.Ses "voyages fréquents" doivent bientôt céder la place au "repos qui demeure". Son "travail plus abondant" est pratiquement terminé. Il donne expression à un espoir de pouvoir encore visiter quelques-uns de ses convertis bien- aimés (Philippiens 2:24). ( Certains pensent que cet espoir a été réalisé, et que, pendant une courte période de mise en liberté, il voyagé encore plus loin. Mais nous n'avons aucun rapport précis de ce fait dans le Nouveau Testament). Il est maintenant emprisonné à Rome, et Luc achève son récit par la période en ce lieu, dans sa "maison qu'il avait louée". Cet homme, qui a vu la souveraineté de Dieu dans toutes les vicissitudes de sa vie, n'a pas manqué de le faire lors de cette arrivée à Rome et en y séjournant, un séjour tellement différent de ce qu'il avait espéré et attendu. (Romains 1:15)

DÉCEPTION ET AFFECTATION DE DIEU

                    Faisant le bilan de sa situation, il ne tarda pas à parvenir à la conclusion que, dans cette souveraineté divine, cette situation rendait possible la réalisation d'un autre fort désir qui se trouvait dans son cœur, mais qui n'avait pu être accompli tandis qu'il était occupé par ses nombreux voyages. Chacune des lettres plus ou moins longues qu'il avait écrites, l'avait été en relation avec quelque situation et besoin particuliers. Aucune d'entre elles n'allait au-delà de cette demande spéciale, si ce n'est que par l'intermédiaire d'une information passagère. Au cours de ses longs voyages, il exerçait son métier pour subvenir à ses besoins et pour rendre impossible à des critiques, à juste titre, d'affirmer qu'il vivait aux dépens de ses convertis. Il a vécu des expériences spéciales et extraordinaires, comme "être ravi jusqu'au troisième ciel" (dans une vision ou un songe) et entendre "des paroles ineffables" (2 Corinthiens 12:1-4), sans oublier ces deux années dans le désert d'Arabie, ni plusieurs années de solitude à Tarse peu de temps après sa conversion, et un long emprisonnement à Césarée. Tout ceci lui a donné beaucoup de temps pour la méditation et pour permettre au Seigneur de lui parler. De cette manière, une immense accumulation de connaissance spirituelle fut mise en réserve dans son cœur. Étant tout à fait assuré, comme il l'a souvent dit, que cette "révélation était une "dispensation" pour "le Corps de Christ", il voulait sans aucun doute attendre un temps où il aurait suffisamment de loisir et de détachement pour soulager son esprit par écrit. Nous savons maintenant qu'un tel temps et qu'une telle opportunité devaient précisément survenir pour le succès de ce qui a été une bénédiction indicible pour l’Église au cours de ces nombreux siècles.

                     Comme nous venons de le dire, aussi étrange que la Providence ait pu lui sembler lorsque d'un regard, il fit pour la première fois le tour de son appartement, et non des moindres, considéra son garde romain et sa chaîne, il a vite réalisé que ce pourrait être la grande opportunité qu'il avait attendue. Il semblerait très fortement qu'au moment même où cette réalisation se présentait à lui, et peut-être dans les longues nuits, alors qu'il se retrouvait seul, sans visiteurs, il devint presque submergé par l'afflux de cette provision de révélations. Nous concluons de la sorte par la façon de présenter et le style, aussi bien que par la substance de ce qu'il avait alors couché par écrit. Il avait immédiatement à l'esprit ces église en Asie (bien que le Seigneur eût des intentions bien plus grandes) et ce qu'il a écrit était destiné à circuler parmi eux - probablement un espace blanc était laissé pour être complété et y inscrire le nom particulier, sous la forme : "aux saints qui sont à..." (le nom Éphèse ne figure pas sur les plus anciens manuscrits) Il y a, cependant, peu de doute que ce débordement de cœur n'eût une direction spéciale en faveur de cette église à Éphèse, tellement importante et tellement influente spirituellement. Ce détail peut être d'importance secondaire dans la perspective de l'intention divine tellement plus grande par le moyen de cette inspiration.


LE CŒUR DÉBORDANT  

                    En tant que première impression, c'est son style qui a une très grande importance. Notre sous-titre est un exemple de ce style. L’épître, (aux Éphésiens ainsi appelé) est écrite en termes superlatifs. Regardez certains de ceux-ci : "l'infinie grandeur de sa puissance" (1:19); "la plénitude de celui qui remplit tout en tous" (1:23); "l'infinie richesse de sa grâce" (2:7); "les richesses incompréhensibles de Christ (3:8); "la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur", ", "toute la plénitude de Dieu", "l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance" , "toute la plénitude de Dieu" (3:18,19); "infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons" (3:20); "au dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses" (4:10); "la stature parfaite de Christ" (4:13); "cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable" (5:27)

                    N'avons-nous pas raison de dire que l'homme était vraiment incapable de contenir la plénitude qui était la sienne ? Cela transparaît non seulement par ses expressions, mais aussi par sa forme grammaticale. Il débutera sur un sujet, puis ensuite, lorsqu'une pensée supplémentaire lui viendra à l'esprit, il divergera et changera de sujet, sans reprendre le fil précédent de sa pensée jusqu'à ce qu'il arrive à un certain pont. Dans le Nouveau Testament la plus longue phrase, sans un point, se trouve dans cet épître. Il est trop rempli, trop empressé pour s'arrêter à des considérations techniques littéraires. Les vannes des masses d'eaux sont ouvertes, et, comme un torrent, il déverse cette plénitude si longtemps contenue. Quand nous en arrivons à considérer la nature de sa révélation, nous comprendrons mieux pourquoi il s'exprimait tant en superlatif. Pour le moment nous ne faisons que signaler la force de son désir de faire connaître, enfin, cette révélation. Attardons-nous un peu plus sur cet épître

                   Certains peuvent ne pas être d'accord avec nous, et d'autres peuvent penser que nous exagérons quand nous disons que cette épître est :

Le plus grand document jamais écrit

                  Nous devons établir le bien-fondé de cette opinion, mais nous n'aurons pas entièrement échoué lorsque nous aurons terminé. Quand nous disons "le plus grand", bien sûr, nous ne voulons pas dire en longueur, mais en valeur intrinsèque et en contenu. 

                      Cette épître est la couronne et l'essence consommée du ministère de Paul. C'est le point culminant de sa mission. Voici quelques commentaires d'érudits chrétiens éminents :

Pour l'un d'eux c'est :  

"L'exposé le plus complet et le plus vaste que le Nouveau Testament contient à propos de la signification de la religion chrétienne, fusionnant comme nulle part ailleurs ses aspects évangéliques, spirituels, moraux et universels."

Ou de la part d'un autre :

"La communication la plus sublime jamais faite aux hommes fut transmise à partir d'une prison romaine par quelqu'un qui, selon sa propre estimation, état le "moindre de tous les saints".

"Cette épître est l'une des plus nobles du Nouveau Testament"

""Une épître divine qui rayonne par la flamme de l'amour chrétien et la splendeur de la lumière sainte, et d'où découlent des fontaines d'eau vive."

"L’œuvre la plus céleste de quelqu'un dont l'imagination même est meublée des choses qui sont dans les cieux."

"Dans cette épître qui est la composition de l'homme la plus divine, se trouve toute doctrine du christianisme; d'abord, ces doctrines particulières au christianisme, etc..."

"C'est clairement l’épître de l'Ascension. Par elle, nous nous élevons, comme sur les ailes de l'inspiration, sur les hauteurs les plus divines. Mot après mot - et pensée après pensée - ici "les lieux célestes"  là" toute bénédiction spirituelle"  puis "les richesses", puis "la gloire", puis "le mystère", puis "la plénitude", puis "la lumière", puis "l'amour", tout semble, pour ainsi dire, laisser derrière soi "une traînée lumineuse" dans ce ciel profond et rayonnant."

"C'est l'expression la plus avancée, la plus sublime, la plus profonde, la plus définitive de l’Évangile de Paul."

                    Hâtons-nous de dire que notre propre appréciation n'est pas le résultat de la lecture d'appréciations comme celles qui se trouvent ci-dessus, car ces dernières ont été découvertes beaucoup plus tard. Nous sommes arrivés à notre propre conclusion après bien des années de lecture et de méditation de cette épître et sur le ministère de Paul en général. Mais nous sommes tellement heureux d'avoir notre jugement confirmé ou entériné par des hommes qui ont une connaissance tellement plus grande que la nôtre.

                    Jusqu'à présent, nous avons simplement introduit l’épître. Son contenu, son enseignement et son message occuperont la majeur partie de notre préoccupation, bien que cela reste encore très largement au-delà de notre compréhension. Avant de nous plonger dans ces profondeurs, sans jamais aller beaucoup plus loin que la surface, nous devrons nécessairement prêter attention à l'homme lui-même et au fait que l'homme et son ministère sont une seule et même chose. Avant de procéder ainsi, rappelons à nos lecteurs un ou deux faits évidents mais impressionnants.

                    Lorsque l'apôtre Paul se mit à écrire cette épître, il n'avait pas la moindre idée qu'il était en train d'écrire les Saintes Écritures - la Bible (en partie). Sa seule pensée et son unique désir étaient de confirmer et de compléter "tout le conseil de Dieu" qu'il avait annoncé "sans rien cacher" à Éphèse et d'un bout à l'autre de l'Asie Mineure pendant les deux années où il s'y trouvait (Actes 19). Dans sa propre pensée, c'était une lettre qu'il écrivait et cela en vue d'un lieu et d'un besoin. Il ne lui est jamais venu à l'esprit que ce qu'il écrivait serait lu par un nombre croissant de personnes à travers près de vingt siècles; que cela irait dans un monde dont il ne connaissait rien de la dimension; que des gens de toute race sous le ciel aurait cette lettre traduite dans leur propre langue ou dialecte; qu'elle diviserait la chrétienté dans le monde entier selon les plus grandes écoles de théologie et d'interprétation, qui s'opposent; que le peuple de Dieu, de tout temps et sous tout régime se nourrirait d'elle avec avidité; que les libraires de tous les pays auraient leurs rayons infléchis de façon croissante par les "exposés", "les commentaires", "les sermons", etc, sur cette lettre; et que, finalement, des appréciations comme celles que nous avons citées ci-dessus seraient assignées à ce document de correspondance personnel ! Non seulement il n'aurait jamais pu imaginer cela possible, mais aurait été frappé d'étonnement s'il avait pu prévoir cela. Quelle apologie de son témoignage ! Quelle justification de ses souffrances ! Quel dévoilement de la souveraineté et de la grâce de Dieu ! Quelle inspiration et quelle force devrait être ceci pour quiconque souffre en communion avec Christ, et quelle preuve de la véracité de ses propres paroles : "votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur !"

T.A.S.


Colossiens 1:18 T.Austin-Sparks

Colossiens 1:18  Il est la tête du corps qu’est l’Eglise; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’en toutes choses il tienne, lui, la première place 

Si nous voulons progresser dans cette école, et avancer jusqu’à la gloire, la gloire pleine et suprême de Christ, pour être l’instrument propre au gouvernement de Son Royaume, le seul chemin par lequel nous apprendrons ce gouvernement céleste, spirituel et divin, qu’Il a en vue pour les saints, c’est la soumission au Saint Esprit.  La soumission signifie que en toutes choses Il a la prééminence. Nous venons ensuite et tirons de Lui notre valeur.

L’Eglise n’est pas soumise à Lui dans un sens répressif, elle le suit tout simplement. Elle marche avec Lui, à Ses cotés, Lui ayant la prééminence, et l’Eglise, Son épouse, tirant tous les bienfaits de Sa prééminence, du fait qu’Il a Lui la première place.  L’Eglise est à la seconde place, oui. Mais que nous importe une seconde place, si nous recevons toutes les valeurs de la première. C’est cela la soumission.

La souveraineté du Saint Esprit n’est pas quelque chose de dur, qui nous dépouille, qui nous enlève tout, et nous écrase continuellement , de sorte que nous n’osions pas bouger. La souveraineté du Saint Esprit doit nous amener dans toute la plénitude de Christ, qui est la Tête de Son Corps.

T.Austin-Sparks : L’Ecole de Christ

jeudi 24 mars 2016

(2) Jean 5:19 T.Austin-Sparks

Jean 5:19 Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.

« Le Fils ne peut rien faire de Lui même. » Là, nous voyons le coté négatif de l’onction, tandis que le coté positif peut se résumer en un seul mot – le Père seul. Peut être est ce là une idée légèrement différente de celle que nous avions eue de l’onction ! Oh être oint du Saint-Esprit ! Quels miracles devront suivre ! Combien cette vie sera merveilleuse !

Le premier effet, et l’effet durable de l’onction, c’est qu’elle nous emprisonne dans le souveraineté de l’Esprit de Dieu, de sorte que rien ne sera fait , si Lui ne le fait pas ! Rien ! Ce n’est pas une expérience agréable, si la vie naturelle est forte, et si elle a , d’une manière ou d’une autre de l’ascendance. C’est pourquoi le Jourdain doit être expérimenté, avant qu’il y ait l’onction. La mise de coté de cette force naturelle et de cette vie du « moi » est une nécessité, car l’onction implique essentiellement la souveraineté absolue de l’Esprit.

Nous sommes dans l’école , et nous pouvons voir Christ et apprendre Christ, ce qui signifie être transformés à l’image de Christ, sous la souveraineté de l’Esprit.   
T.Austin-Sparks : L’École de Christ

mercredi 23 mars 2016

(1) Jean 5:19 T.Austin-Sparks

Jean 5:19 Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.

Regardons le Seigneur Jésus. Nul ne saurait dire que la vie du « moi » en Christ ait été semblable à notre propre vie du « moi », souillée, corrompue, pécheresse. Pas du tout ! Et cependant, Il avait une vie du « moi » mais sans péché. Pour Lui, la vie du « moi » signifiait simplement qu’Il pouvait agir, parler, penser, juger, et se mouvoir par Lui même. C’est tout.

Non pas avec une intention mauvaise, ni poussé ou influencé par quelque chose de pécheur ou de corrompu, mais simplement de manière indépendante.  Mais bien qu’il n’y eut point de péché en Lui, Il prit l’attitude et la position de quelqu’un qui ne pouvait , ni ne voulait, à aucun moment, agir ou parler en dehors de Son Père. Car cela aurait été la vie du « moi » et aurait pu , naturellement, devenir mauvais.Et c’est ce que Satan cherchait.  Mais nous pouvons laisser cela.

Mon point, c’est que vous et moi, nous ne devons pas penser à la vie du « moi »  uniquement comme à quelque chose de corrompu. Il y a beaucoup de choses faites pour Dieu avec les mobiles les plus purs , mais qui sont faites par nous-mêmes.   
T.Austin-Sparks : L’École de Christ

mardi 22 mars 2016

Éphésiens 4:10 T.Austin-Sparks

Éphésiens 4:10 Celui qui est descendu, [Christ],  c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.

Qu’est ce que le Royaume de Dieu ? C’est Christ. Si nous pénétrons tout au cœur des Évangiles, nous y trouverons que le Royaume de Dieu c’est Jésus Christ. Si nous sommes en Christ de façon vivante, nous sommes dans le Royaume, et nous connaissons, à mesure que le Saint Esprit nous enseigne Christ, ce qu’est le Royaume dans chacun de ses détails. Le Royaume, lorsqu’il deviendra une chose universelle, sera simplement l’expression et  la manifestation de Christ. C’est tout . Nous entrons dans le Royaume, en et par Christ ; et cela est vrai de toutes les choses.

Qu’est ce que la sanctification ? Ce n’est pas une doctrine, ce n’est pas du tout une chose, c’est Christ. Il a été fait pour nous sanctification (1 corinthiens 1 :30) Si nous sommes en Christ , et si le Saint Esprit nous enseigne Christ, nous connaissons tout ce qui concerne la sanctification.

C’est dans l’école de Christ qu’il nous faut être, là où le Saint Esprit ne nous enseigne pas des choses : ni la doctrine de l’église, ni la sanctification, ni aucune chose, mais où Il nous enseigne Christ, et la manière dont le Saint Esprit nous enseigne Christ est expérimentale. 
T.Austin-Sparks : L’École de Christ