vendredi 6 janvier 2017

(25) Evangile de Jean – Partie 25 Discours sur le pain de vie Jean 6:22-71 Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT) 

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-cinquième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

                   Alors que nous regardons à nouveau dans la Parole de Dieu, j’aimerais vous rappeler que la raison pour laquelle nous nous réunissons pour étudier la Bible n’est pas d’abord pour connaître la Bible, mais pour connaître le Seigneur. Comme nous sommes en Jean 6 et que nous parlons du miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 personnes plus les femmes et les enfants, j’aimerais partager un verset de ce chapitre avant que nous priions ensemble.


Il s’agit de Jean 6:26-27 qui dit: « Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. »

                     Alors que j’ai préparé mon cœur pour cette leçon, je vois ici qu’il y a un groupe de personnes, des milliers d’entre eux, qui tiennent dans leurs mains le miracle du Seigneur, et ils le mettent dans leur bouche, puis ils l’avalent et cela devient ensuite une partie d’eux-mêmes. Et lorsque tout fut terminé, Jésus leur a dit qu’ils avaient raté l’essentiel. Ils ont raté la chose importante. Avoir cela dans votre main, dans votre bouche, l’avaler et rater le point important est une chose terrible. Par conséquent, alors que nous nous approchons de la Parole de Dieu, nous pouvons la toucher et l’ingurgiter. Puis demandons au Seigneur de nous aider à ne pas rater ce qu’il y a sur Son cœur à ce sujet.

Prions:

                      Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta précieuse Parole, et pour le privilège que nous avons de nous rassembler pour nous arrêter quelques instants et pour penser à Toi. Merci de tourner nos yeux d’une façon toute nouvelle vers Toi. Nous Te remettons cette étude, et nous Te demandons de nous guider dans notre méditation et nos pensées. Je prie que Tu puisses protéger Ton peuple de ce qui a pour origine l’homme et que Tu puisses donner Christ à notre cœur. Merci pour toute Ta parole. Merci pour Ta parole vivante. Et merci pour Ton Saint-Esprit qui nous a promis de nous montrer Christ. Nous Te remettons cette étude. Dans le nom de Jésus. Amen.


RÉSUMÉ

                      Très bien, merci de prendre le chapitre 6 de Jean. J’aimerais vous rappeler que le livre de Jean comporte trois histoires, chacune d’entre elles fait partie d’une plus grande histoire. Voici comment le chapitre se décompose.
  • Versets 6:1-15: Le miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 sans compter les femmes et les enfant. 
  • Versets 6:16-21: La mer déchaînée.
  • Versets 6:22-71: Discours sur le pain de vie.
                   Chaque partie de ce chapitre est reliée de façon vitale aux autres parties. On pourrait penser qu’il s’agit de récits différents, mais il s’agit en réalité d’une grande et unique révélation du Seigneur Jésus-Christ. Dans le miracle des pains et des poissons, le Seigneur Jésus nous donne une révélation de Lui-même. Dans le récit de la mer déchaînée, Il teste les disciples pour voir si ce principe a ou non touché leurs cœurs. Pour voir le lien entre ces deux récits, nous pouvons lire Marc 6:51-52 qui dit: 

« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. »

                      Est-ce que vous voyez de quelle façon le Saint-Esprit relie ces deux événements ensemble? Les disciples étaient supposés avoir appris quelque chose du miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 hommes, parce que lorsqu’Il est monté dans le bateau, Il a dit qu’ils n’avaient rien retiré de ce miracle. Voilà de quelle manière ces deux histoires sont liées. De la même façon, le Seigneur poursuit ensuite avec le discours de Christ en tant que le pain de vie. Vous pouvez donc aussi voir un lien entre ces deux histoires qui sont : Christ est le pain de vie et la multiplication des pains. Il y a là un lien. Toutes ces histoires sont donc liées les unes aux autres. En d’autres termes, Christ présente premièrement une vérité à travers le miracle, ensuite Il teste cette vérité et enfin si jamais vous avez tout raté, Il explique cette vérité. Voilà ce que nous trouvons dans le chapitre 6. Nous allons maintenant continuer de suivre le plan que nous trouvons en Jean 20:30-31.

Jean 20:30-31 dit: « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                    « Ces choses ont été écrites afin que… ». C’est de cette manière que Jean nous dit pour quelle raison il a écrit son évangile. De ce texte nous avons retiré trois questions, pour que nous sachions qui est Christ, pour que nous puissions avoir la foi, et pour que nous puissions avoir la vie. C’est pour ces raisons que Jean nous a donné ce livre. A la fin de notre étude de Jean, j’espère que nous Le connaîtrons mieux, j’espère que nous Lui ferons davantage confiance et j’espère que nous profiterons davantage de Lui, afin que nous puissions avoir la vie qu’Il a promis.

                        Nous avons déjà considéré la première question, qui est Christ, en détail dans les deux premières histoires. Qui est Christ dans le premier récit, la multiplication des pains pour les 5 000 hommes? Notre réponse est qu’Il est la source de toute suffisance. Il est Celui qui est adéquat. Il est Celui qui est suffisant. Rappelez-vous de quelle façon les disciples sont continuellement retournés vers le Seigneur pour avoir plus. Après s’être vidés, ils sont revenus tout le temps à nouveau parce qu’Il est le tout suffisant et Il est la source qui pourvoit.

                  Dans notre précédente leçon, nous avons répondu à la même question à partir de la seconde histoire, la mer déchaînée. Selon les versets 6:16-21 qui est Christ? Rappelez-vous que je vous ai montré que la relation entre le Seigneur et les disciples lors de cet épisode était à trois niveaux différents.

                     Dans la première scène, Jésus était sur la montagne en train de prier pendant que les disciples étaient sur la mer déchaînée. Dans la seconde scène, Il était sur l’eau en train de marcher désirant les dépasser pendant qu’ils étaient en train de ramer. Ensuite dans la troisième scène, Il était avec eux dans la barque et ils ont atteint la plage. Chacune de ces positions du Seigneur Jésus par rapport aux disciples nous rapporte une histoire spirituelle. Je suggère que le Seigneur Jésus sur la montagne, alors qu’Il était loin et invisible, comme absent selon le point de vue des disciples, illustre la pure foi, mettre sa confiance en un Dieu que l’on ne peut pas voir. Jésus marchant sur l’eau, sur la mer déchaînée est une sorte de mélange entre la foi et la vie, parce qu’Il leur est apparu comme un fantôme et ils ne savaient pas s’Il était un ami ou un ennemi.

                      Comme je vous l’ai dit la dernière fois, mon cœur naturel aimerait bien mieux avoir le Seigneur dans un endroit où je peux Le voir et où je peux ressentir sa présence, et duquel je peux me sentir proche. De façon naturelle, nous choisissons naturellement d’être subjectifs plutôt qu’objectifs. Mais la foi est premièrement objective. Ainsi selon cette histoire, voici la réponse à la question qui est Christ. Selon le récit de la mer déchainée, Il est Celui qui s’occupe tout le temps de moi, comme je suis et où je suis pour m’emmener à la place où Il désire que je sois. Jésus dans la barque illustre la vue. Là-bas tout était physique et matériel. Ils pouvaient Le toucher et Le voir. Au niveau terrestre, Jésus dans la barque est plus désirable que Jésus sur la montagne ou que Jésus marchant sur l’eau.

                      Que se passe-t-il si je ne peux pas mettre ma confiance en Lui alors qu’Il est sur la montagne? Il vient alors près de vous en marchant sur l’eau. Et que se passe-t-il si je ne peux pas non plus Lui faire confiance dans cette situation? La réponse est qu’Il monte directement dans la barque, et Il commence à faire des miracles pour moi, pour apporter la paix dans mon cœur et m’emmener à la destination souhaitée. Ainsi qui est Christ? Il est Celui qui pourvoit. Il est Celui qui donne. Il est Celui qui est suffisant. Qui est Christ selon le deuxième récit? Il est Celui qui s’occupe tout le temps de moi comme je suis et où je suis pour m’emmener à la place où Il désire que je sois.


CHRIST, LA NOURRITURE ET LA BOISSON DE VIE

                  Comme nous l’avons fait dans notre précédente leçon, nous allons considérer les deux questions qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie, pour que nous puissions en avoir une vue complète selon ce troisième récit, le discours sur le pain de vie qui est Christ dans ce grand sermon. Le Seigneur Jésus prend 50 versets, les versets 6:22-71, pour expliquer ce qu’Il a sur le cœur, pourquoi Il a fait ce miracle et ce qu’Il voulait tester lors de la tempête.

                    Plutôt que de lire les 50 versets dans leur ensemble, laissez-moi vous donner une réponse rapide à la question qui est Christ. Je pense que vous pouvez trouver la réponse juste à partir du titre de cette section. Il s’agit du sermon sur le pain de vie. Alors qui est Christ? Voici une série de versets:

Jean 6:26-27 dit: « Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. »

Jean 6:31-33 dit: « Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

Jean 6:35 dit: « Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. »

Jean 6:47-51 dit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. »

Jean 6:57-58 dit: « Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Très bien, Jésus s’identifie Lui-même très clairement à plusieurs reprises.

Jean 6: 27 dit: « La nourriture qui subsiste pour la vie éternelle. »
Jean 6: 32 dit: « Le vrai pain du ciel. »
Jean 6: 35 dit: « Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. »
Jean 6: 48 dit: « Je suis le pain de vie. »
Jean 6: 50 et 58 dit: « Le pain qui est descendu du ciel. »
Jean 6: 51 dit: « Le pain vivant. » 

                      Ainsi qui est Christ? J’aime le dire de cette manière et dire que Jésus est la nourriture et la boisson de la vie. Tout cela est illustré par le pain. Vous voyez, Il se nomme pain, mais ensuite Il parle au sujet de manger et de boire, il s’agit donc de nourriture et de boisson. 

                     Vous aurez remarqué que la foule à qui Jésus parle est très éloignée des réalités spirituelles. Ils ont raté le point. Ils n’ont pas compris qu’Il était le pain de vie. C’est pour cette raison que le Seigneur Jésus leur dit qu’ils ne Le recherchent pas parce qu’Il est le pain de vie, mais juste pour remplir leurs estomacs. Nous avons commencé notre étude avec Jean 6:26-27 et nous avons vu que vous pouvez prendre ce pain dans vos mains, dans votre bouche et dans votre estomac et pourtant rater le point important. Eh bien c’est exactement ce que cette foule a fait. Voici ce que dit Jean 6:14-15

« Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. »

                     Vous voyez, si vous regardez à cette scène avec vos yeux physiques vous direz: «  Ils ont tout compris! » Au verset 6:15, nous voyons qu’ils veulent Le faire roi! Voilà à quel point ils L’apprécient ainsi que tout ce qu’Il a fait, mais pourtant Jésus leur dit qu’ils n’ont pas saisi le vrai point, ils ne voulaient pas que Jésus soit leur roi parce qu’Il est le pain de vie, leur nourriture et leur boisson. Ils Le désiraient parce qu’Il était le pain. Il ne s’agit pas de la même chose que le pain de vie. Leur vision de la vie était matérielle et charnelle, du domaine de Mammon. C’était une vue toute charnelle, ils couraient après un pain qui périssait.

                        Laissez-moi maintenant appliquer cela au Seigneur Jésus et à nous puisque nous sommes unis à Lui. Est-ce que vous réalisez que si le Seigneur Jésus n’avait pas évité cette foule pour aller sur cette montagne pour prier, mais qu’Il s’était laissé faire, Il serait devenu une mauvaise sorte de roi des rois? Vous voyez, la foule désirait faire de Lui un roi, mais pas la bonne sorte de roi des rois. Ils étaient juste focalisés sur la nourriture qui dépérit. Notre Seigneur n’aurait jamais fait cela, mais nous qui sommes unis à Lui, nous sommes parfois amenés à le faire et c’est pour cette raison que j’aimerais vous rendre attentifs à cela et vous donner un petit avertissement.

                     Ceci dit, lorsque je donne un avertissement je le prends tout le temps d’abord pour moi-même. Personnellement, j’ai été très éprouvé et exténué parce que j’ai souvent essayé d’initier des choses dans ma vie chrétienne. Cela semble très spirituel de dire cela, mais j’ai décidé que je ne vais plus essayer d’initier les choses, je vais juste les laisser arriver. Je n’essaie donc pas de faire que les choses arrivent. En fait, c’est l’opposé qui est vrai. S’il y a quelque chose qui se passe qui je pense peut venir de Dieu, j’essaie d’y verser de l’eau, en référence à ce qu’Elie a fait sur le mont Carmel. Je ne peux pas rendre les choses plus difficiles pour Dieu parce qu’Il peut brûler ce qui est trempé, mais je peux le rendre plus difficile pour les hommes.

                    Par conséquent, je verse délibérément de l’eau et s’il se passe quelque chose, je me dis que cela est peut-être la volonté de Dieu. Je n’ai pas peur de verser de l’eau sur les grandes opportunités. Mais lorsque je dis que je vais juste laisser les choses arriver d’elles-mêmes, et que je ne vais pas les initier, il y a un danger avec cela. Cela sonne spirituel, mais il y a un danger parce que ce n’est pas toute la vérité. Si jamais Jésus avait réagi de cette façon en disant: « Je ne vais rien faire et juste laisser les choses se passer », Il aurait fini par être la mauvaise sorte de roi parce que le peuple désirait Le forcer et être roi.

                        Ce que j’essaie de dire est que tout ce qui vient dans notre vie n’est pas nécessairement la volonté de Dieu. Nous disons: «Nous n’allons rien faire, nous allons juste laisser les choses se passer. » Mais nous pensons qu’ainsi lorsque quelque chose se passe, nous serons sûrs que c’est la volonté de Dieu. Vous voyez, ces personnes sont venues et ont dit d’une seule voix: « Faisons de Lui notre roi. » Au niveau terrestre il aurait été facile de dire: « Il y a là une porte ouverte, je ne l’ai pas recherché, je n’ai pas essayé d’être roi. Ils sont venus eux-mêmes vers moi. Je n’ai pas essayé d’être roi. C’est eux qui sont venus. » Il y avait là une multitude de conseillers. C’est eux qui ont initié tout cela. Si Jésus avait répondu favorablement à l’attente de la foule, Il serait devenu la mauvaise sorte de roi et aurait raté la vraie volonté de Dieu.

                         Ce n’est pas parce que quelqu’un vient frapper à votre porte avec une merveilleuse opportunité ou une merveilleuse invitation que vous devez sauter sur l’occasion, nous devons faire attention et ne pas laisser cela se passer. Nous disons simplement: « Laissons cela se passer. » Tout ce qui arrive dans ma vie, chaque occasion et opportunité n’est pas forcément la volonté de Dieu. Je suggère que vous fassiez soit ce qu’Elie a fait et que vous versiez de l’eau pour être sûrs ou que vous fassiez ce que Jésus a fait. Eloignez-vous pour être seuls et priez. C’est cela qu’Il a fait. Il est monté sur la montagne et Il a prié, il y a beaucoup de sagesse là-dedans.

                        Nous devons laisser les choses se passer et ne pas chercher à ce qu’elles se passent. Mais nous devons également être sensibles pour résister aux choses qui ne sont pas la volonté de Dieu. La foule ne voulait pas d’un Messie spirituel. Ils désiraient juste un docteur, ils désiraient juste quelqu’un pour les nourrir et faire la pluie et le beau temps. Ils désiraient avoir quelqu’un qui pouvait tout contrôler et rendre la vie plus facile. J’ai dit que dans ce discours sur le pain de vie, Jésus donne toute l’explication sur ce qu’Il illustre dans le miracle et qu’Il a testé sur la mer. De quelle manière ce discours nous emmène plus loin dans la réponse à la question: qui est Jésus dans le miracle et lors de la tempête? Vous voyez, lors du miracle, la réponse était : Christ est Le tout suffisant. Il est la source de tout, Il est Celui qui donne les poissons et multiplie les poissons. Il donne le pain et multiplie les pains. Mais vous noterez que dans Ses explications, Il dit qu’Il n’est pas uniquement Celui qui donne le pain, Il est également le pain. C’est Lui qui s’est donné Lui-même. En lien avec cela, j’aime le verset 6:27 qui dit: « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. »


CHRIST EST LE DONATEUR ET LE DON

               Dans ce verset nous trouvons un donateur et un don. Qui est le donateur de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle? D’après le verset 6:27, c’est le Fils de L’homme. Il est Celui qui donne la nourriture. Selon ce verset qu’est-ce que la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle? La réponse est que c’est le Seigneur Jésus-Christ. Il est le pain de vie. Le Fils de l’homme se donne Lui-même. Voilà la pleine explication. Il n’est pas uniquement Celui qui pourvoit, Il est également la provision. Il est Celui qui se donne Lui-même. Il est Celui qui donne le pain de vie, et Il est la nourriture et la boisson de la vie.

                 Veuillez remarquer qu’à ce point du discours, Jésus fait intervenir Moïse comme étant celui qui donne la manne. Voici ce que disent les versets 6:30-33

« Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

                     Vous voyez, ils ne pouvaient pas se détacher de l’aspect physique. Ils considéraient Moïse comme le donateur et la manne comme le don. Il se glorifiait en Moïse parce que Dieu l’a utilisé comme instrument pour faire descendre la manne du ciel, la nourriture qu’ils mangeaient. Jésus a dit qu’ils ont mangé cette nourriture et qu’ils sont morts. Vous voyez, dans ce discours, dans cette explication complète, Jésus dit que Moïse n’était pas le donateur et que la manne n’était pas le pain. Il ne s’agit que d’une image. Moïse n’est pas le donateur et la manne n’est pas le pain. Le donateur est Dieu et le pain est Dieu. Le donateur est Christ et le pain est Christ. J’aime faire le lien entre Jean 6 et 1 Corinthiens 6:13 qui dit: 

« Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme les autres. Mais le corps n'est pas pour l'impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. »

                      Il s’agit d’un verset vraiment incroyable: « Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme les autres. » Si au lieu de l’estomac Paul utilisait un arbre comme image, il pourrait par exemple dire: « L’arbre est fait pour le feu » et cela est vrai, mais pas complètement parce que vous pouvez faire autre chose avec un arbre. Vous pouvez également dire: « un arbre est fait pour fabriquer des meubles ou des étagères » ou « un arbre est fait pour donner des fruits et de la nourriture », ou encore « un arbre est un abri pour les oiseaux », ou « un arbre est fait pour avoir du papier ».

                       C’est pour cette raison que Dieu nous a donné un arbre, pour faire du papier, des jouets, des outils ou des armes. Il y a beaucoup de façons d’utiliser un arbre. Un arbre est là pour être décoré avec des ornements de Noël. Il y a de nombreuses utilités pour les arbres. Mais lorsque vous utilisez l’estomac en tant qu’illustration, vous ne pouvez pas trouver de nombreux objectifs pour l’estomac. Ainsi il dit que l’estomac est pour les aliments. Que pouvez faire d’autre avec un estomac? C’est juste fait pour cela. L’estomac est pour les aliments. C’est pour cette raison que Paul utilise cette illustration, c’est parce que cela n’est pas fait pour autre chose. C’est juste fait pour cela.

               Le verset continue en disant: « … et le corps est fait pour le Seigneur… » N’est-ce pas une chose incroyable? « … et le Seigneur est pour le corps… ». Peut-être que vous direz qu’il y a beaucoup d’utilités pour le corps. Non, il n’y en a pas beaucoup, il n’y en a qu’une. Votre corps est fait pour le Seigneur. De la même façon que les aliments ont été faits pour l’estomac, votre corps a été fait pour le Seigneur. De la même façon que votre estomac est satisfait lorsque les aliments entrent, de la même façon le cœur est satisfait lorsque le Seigneur est la nourriture et la boisson. Je peux vous dire que cela est une merveilleuse chose à expérimenter. Le Seigneur est la nourriture et la boisson de la vie. Dans ce discours, Jésus donne donc la pleine explication du miracle. Il est en même temps le donateur et le don. Et lorsqu’Il se donne, Il se donne Lui-même.


DIEU VEUT SE FAIRE CONNAITRE À NOUS

                   Laissez-moi vous donner deux applications avant d’aller plus loin. Voici la première. Comme la pleine explication est que Dieu se donne Lui-même, lorsque vous êtes dans une tempête et que Dieu teste quelque chose dans votre vie, et je peux vous dire que cela va vous arriver parce que chaque fois qu’Il vous révèle quelque chose, Il va ensuite tester la réalité dans les tempêtes de la vie ; lorsque vous êtes dans cette tempête, ne faites pas l’erreur que font beaucoup de chrétiens en se posant cette question: « Qu’est-ce que Dieu essaie de m’enseigner à travers cette expérience? ». Il n’essaie pas de vous apprendre quoi que ce soit. Il n’essaie pas de vous enseigner une leçon. Nous pensons souvent que Dieu est comme un grand professeur et qu’Il essaie de nous enseigner quelque chose, et comme nous n’arrivons pas à comprendre, Il recommence son enseignement.

                     Il est le donateur et Il se donne Lui-même. L’objectif de la tempête est que vous puissiez Le connaître Lui! Et non pas pour que vous puissiez apprendre une leçon. L’objectif de la tempête est que je puisse Le connaître Lui. Chaque tempête est là pour vous emmener plus loin dans la connaissance du Seigneur. Il est fidèle. Il est miséricordieux. Il est amour. Il est patient. Il est fort. Tout est en lien avec notre marche avec Lui. Si vous passez par une tempête en essayant de trouver ce que Dieu est en train de vous enseigner, vous finirez par devenir un théologien. Mais Dieu ne veut pas faire de vous un théologien. Il essaie de marcher avec vous d’une façon intime et dans une relation ininterrompue. Il s’agit juste de connaître le Seigneur. Ainsi dans sa pleine explication, Il nous dit qu’Il est un donateur. Mais qu’est-ce qu’Il donne ? Il se donne Lui-même.


TOUT CE QUE DIEU NOUS DONNE EST EN CHRIST

                        Voici une seconde application de tout cela. Lorsque vous n’êtes pas dans la tempête, mais lorsque vous recherchez juste le Seigneur, comme Il est le donateur et le don Lui-même, ne recherchez rien d’autre que Lui. En lien avec cela, j’aime Romains 8:32 qui dit: « Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? »

                        Nous n’avons pas besoin de courir après de nombreuses choses, parce qu’elles sont données avec Lui. Dieu nous donne librement toutes choses avec Lui. La seule chose que Dieu nous ait donnée est Son Fils. Il ne nous donne pas quelque chose appelée la force. Les chrétiens prient: « S’il te plaît Seigneur donne-moi la force. Seigneur donne-moi la patience. Seigneur donne-moi la sagesse. Seigneur donne-moi l’amour. Seigneur donne-moi un cœur qui pardonne. Seigneur donne-moi Jésus. » Si vous avez Jésus, en réalité vous aurez aussi un cœur qui pardonne, vous aurez l’amour, la patience, la force et ainsi de suite. Il s’agit donc ici d’une merveilleuse explication. Qui est Christ dans ce récit? La réponse est qu’Il est la boisson et la nourriture de la vie. Il est Celui qui donne et le don en même temps. C’est cela que le Seigneur désire nous partager dans ce récit.

                      Dans ce discours, vous n’avez pas uniquement la pleine explication de qui est Christ, mais vous avez également la pleine explication de ce qu’est la foi et la pleine explication de ce qu’est la vie. Nous ne terminerons pas cela dans cette leçon, mais laissez-moi déjà commencer par vous exposer ce qu’est la foi dans ce passage.


LA FOI EST VENIR À CHRIST

                 En considérant les miracles, nous en avons déduit que la foi c’était venir vers Christ. Dans tout ce chapitre, la foi c’est venir vers le Seigneur Jésus. Eh bien le Seigneur va maintenant s’étendre sur ce sujet. Pour bien imprimer cela dans votre cœur, j’aimerais à nouveau souligner la conclusion de ce chapitre. Parce que de nombreuses personnes sont étonnées par la façon dont ce chapitre se termine.

Jean 6:49-61 dit: « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger? Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

Jean 6:66 dit: « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. »

                      Lorsque notre Seigneur Jésus utilise des expressions très fortes comme par exemple « manger ma chair » et « boire mon sang », Il le fait délibérément de façon controversée. Ici Jésus n’utilise pas seulement un langage énigmatique, mais aussi un langage qui est très fort et non seulement un langage très fort mais également offensif. Dans ce discours, Jésus était vraiment très offensif. Au verset 6:60 les juifs disent: « Cette parole est dure; qui peut l'écouter? » Au verset 6:66 il est écrit: « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. » Tout cela à cause de cette phrase très forte que Jésus a dite.

                        Je parle comme un fou, mais est-ce que Jésus ne savait pas que ce langage allait être fort mal compris et que cela allait leur faire penser à de mauvaises pensées et idées? « Manger ma chair », est-ce que cela ne ressemble pas à du cannibalisme ou à une sorte de perversion? Et « boire mon sang », est-ce que cela ne ressemble pas à du vampirisme? C’étaient des pratiques interdites dans le judaïsme. Est-ce que vous réalisez que boire du sang était interdit dans la loi de Moïse? Selon la loi de l’Ancien Testament, les juifs n’avaient même pas le droit de manger le sang des animaux, en d’autres mots de la viande saignante.

                   Mon épouse qui mange la viande saignante aurait fait une très mauvaise juive de l’Ancien Testament, elle aime beaucoup la viande saignante. Tout cela pour dire que ces paroles n’étaient absolument pas en accord avec la tradition juive. Lorsque les juifs ont entendu Jésus dire qu’il fallait manger Sa chair et boire Son sang, sinon nous n’avons pas la vie en nous, ils ont été très choqués.


ÊTRE DISPONIBLE POUR DIEU INDÉPENDAMMENT 
DE CE QU’IL VEUT FAIRE AVEC NOUS

                     Nous savons de notre vécu d’union avec le Seigneur et à partir du contexte que Jésus était probablement juste en train de dire: « Participez à la vie de Christ par la foi, sinon vous n’aurez pas de vie spirituelle. » C’est de cette façon que nous comprenons ces paroles, mais pourquoi est-ce que Jésus a utilisé un langage aussi fort? Pourquoi est-ce qu’Il a utilisé un langage si offensant qui pouvait être si facilement mal compris? Le contexte montre que les auditeurs de Jésus n’étaient pas spirituels. Ces personnes n’étaient pas réelles. Et je pense qu’ici Jésus utilise délibérément ce langage fort, pour mettre un rocher de scandale devant ceux qui n’étaient pas réels. Il y a d’autres passages des Écritures qui enseignent la même chose. En d’autres termes, Jésus utilise ce langage fort pour les repousser.

                      Comme je vous l’ai déjà montré, le chapitre 6 est un grand passage sur le fait d’attirer. Il y a beaucoup d’éléments dans ce passage qui illustrent que Dieu attire les gens à Lui. Voici quelques versets sur ce sujet:

Jean 6:37 dit: « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » 
Jean 6:44 dit: « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour. »  

Jean 6:64-65 disent: « Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta: C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. » 

                         Nous avons ici affaire à un grand chapitre sur le fait que Dieu attire les personnes qui Le désirent. Mais il s’agit aussi d’un grand chapitre sur le fait que Jésus met un rocher de scandale devant ceux qui ne désirent pas être attirés et qui ne sont pas réels.

                 En lien avec cela, j’aimerais citer 1 Pierre 2:6-8, faites attention à Christ qui est mis en parallèle avec un roc. Ce passage dit: 

« Car il est dit dans l’Ecriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; et celui qui croit en elle ne sera point confus. L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés. »

                   Est-ce que vous voyez ce que Pierre dit ici? Il dit que pour ceux qui croient, Christ est la pierre angulaire et un rocher précieux et de grande valeur. Mais pour les autres, pour ceux ne croient pas, Christ est également une pierre, c’est une pierre d’achoppement et un rocher de scandale. Le contexte de 1 Pierre 2 est l’union avec Christ. En d’autres termes, nous sommes unis à Christ la Pierre. Et comme nous sommes unis à Christ la pierre précieuse, nous sommes aussi des diamants et nous sommes unis à Christ le rocher de scandale. Pour nous tous qui sommes unis à Christ, nous serons parfois un diamant et nous serons parfois un rocher de scandale.

                      Habituellement lorsque les chrétiens parlent de rocher de scandale, ils en parlent en disant qu’il faut éviter d’être cela. Ils disent: « Ne soyez pas un rocher de scandale. » Cela est vrai, mais il est également vrai qu’il y a une façon correcte d’être un rocher de scandale dans notre union avec Christ. Laissez-moi vous donner une illustration de l’Ancien Testament. Un de mes titres favoris pour les chrétiens, les croyants, sont le reste.

                  Un jour j’ai été repris par une personne que je respecte beaucoup. Elle m’a dit: « Tu appelles souvent les chrétiens comme étant le reste, mais tu ne devrais pas faire cela, il s’agit d’un terme de l’Ancien Testament. Le terme dans le Nouveau Testament est les vainqueurs. » Elle disait donc que dans l’Ancien Testament le terme est le reste et dans le Nouveau Testament il s’agit des vainqueurs. Quoi qu’il en soit pour moi le terme reste est un de mes préférés et je continue de l’utiliser. On connait Michée 5 parce que ce chapitre parle de la naissance de Jésus à Bethléem. Mais il contient également un merveilleux passage sur le reste. Michée 5:7-8 dit: 

« Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux comme une rosée qui vient de l’Eternel, comme des gouttes d’eau sur l’herbe: elles ne comptent pas sur l’homme, elles ne dépendent pas des enfants des hommes. Le reste de Jacob sera parmi les nations, au milieu des peuples nombreux, comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis: lorsqu’il passe, il foule et déchire, et personne ne délivre. »

                       N’est-ce pas merveilleux, le reste de Jacob sera comme une rosée, comme des gouttes d’eau sur l’herbe. Habituellement lorsque nous désirons être utilisés par le Seigneur, c’est cela que nous disons. Nous disons: « Seigneur fais que je sois une bénédiction. Laisse-moi être comme une rosée et comme des gouttes d’eau sur l’herbe. » C’est le verset 5:7, mais ensuite vient le verset 5:8 qui dit: 

« Le reste sera comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis, qui déchire. »

                       Est-ce que c’est important pour vous si Dieu vous utilise en tant que rosée et des gouttes d’eau sur l’herbe ou en tant que lion qui déchire? Vous voyez, les deux choses sont vraies du reste et les deux choses sont vraies du Seigneur. Il est une pierre précieuse et Il est un rocher de scandale. Et nous aussi comme nous sommes unis à Lui, nous sommes parfois comme une rosée. Ma prière, lorsque je viens enseigner un groupe, est que je puisse être comme une rosée, que je puisse être une bénédiction, que je puisse être comme une pluie salutaire sur la végétation. Je prie que les personnes qui entendent mon enseignement, puissent être encouragées et puissent se tourner vers le Seigneur comme une rosée de la part du Seigneur.

                         Eh bien je peux vous dire que je ferais bien de désirer aussi être un lion qui déchire. Il y a un autre côté. Par conséquent, le Seigneur attire les gens qui désirent venir, mais Il repousse délibérément les gens qui ne désirent pas venir et Il utilise parfois un langage très fort, au lieu d’essayer de faire un compromis et d’essayer de ne pas le dire comme cela est. Il arrive parfois que vous deviez dire les choses comme elles sont et Dieu vous utilisera comme de la rosée.

                       Avant je ne savais pas quand demander à Dieu de faire de moi une rosée ou un lion. Mais maintenant, j’ai trouvé une solution à cela pour mon propre cœur. Je ne prie pas: « Utilise-moi comme une rosée » et je ne prie pas: « Utilise-moi comme un lion ». Maintenant ma prière est: «  Seigneur fais que je sois utile. » Si je suis simplement entre Ses mains, uni à Lui, cela ne devrait pas faire de différence s’Il m’utilise en tant qu’une pluie bienfaisante ou en tant qu’un lion. Prions simplement que nous puissions être dans une attitude dans laquelle nous puissions être utilisés.


MANGER SA CHAIR ET BOIRE SON SANG 
C’EST DEMEURER EN CHRIST

                  Qu’est-ce que Jésus désirait dire avec cette parole: « Mangez ma chair et buvez mon sang. » ? Laissez-moi d’abord vous dire de façon très claire que cela n’a rien à voir avec le repas du Seigneur. Au moment où a lieu notre récit, le Seigneur n’a pas encore institué cela. Les disciples n’auraient pas pu comprendre qu’il s’agit du repas du Seigneur parce qu’il n’avait pas encore été institué. Lorsque Jésus a donné ce discours, Il n’avait pas ce repas à l’esprit.

                 Laissez-moi vous suggérer la simplicité de ces précieuses paroles : « Mangez ma chair et buvez mon sang. » Lorsque nous en viendrons au chapitre 15, qui parle du cep et des sarments et de demeurer en Christ, alors nous aurons l’image complète sur ce sujet. Mais veuillez noter la dernière expression du verset 6 :56: « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. » Qu’est-ce que cela signifie que de demeurer en Christ? Nous avons ici la première mention dans Jean au sujet de demeurer en Christ. Eh bien demeurer en Christ signifie simplement « manger Sa chair et boire Son sang ». Est-ce que vous voyez à quel point cela est simple? Mais qu’est-ce que cela signifie que de manger Sa chair et de boire Son sang? Parce que si vous le faites, vous demeurez en Christ et Lui Il demeure en vous.

                      Je crois que la clé de tout cela se trouve dans le verset 6:35 qui dit: « Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » Vous voyez, l’idée de manger et de boire se trouve également dans le verset 6:35. Il n’est pas question de manger et de boire, mais il est question d’avoir soif et d’avoir faim, mais il s’agit de la même chose. Manger est la même chose qu’avoir faim, et boire est la même chose qu’avoir soif. Celui qui a faim mange et celui qui a soif boit.

                    Considérez le verset 6:35 et répondez à cette question. Selon ce verset qui est celui qui mange, qui a faim? Il est dit celui qui vient à moi n’aura jamais faim. Qu’est-ce que c’est que manger? C’est venir à Lui. « Celui qui vient à moi n'aura jamais faim. » Voilà ce que cela signifie que de manger, c’est venir à Jésus. Et qu’est-ce que boire selon le verset 6:35? Il est dit: « Celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » Boire c’est croire.

                     Qu’est-ce que cela signifie que de demeurer en Jésus? Cela signifie venir à Lui et croire en Lui. C’est tout ce que cela signifie et c’est si simple. Chaque fois que je viens à Jésus, je demeure en Jésus. Chaque fois que je crois en Jésus, je demeure en Jésus. Chaque fois que je viens à Jésus, je mange Sa chair. Chaque fois que je crois en Jésus, je bois Son sang. Et c’est cela la simplicité de tout cela.

                    Il s’agit de la pleine explication de ce qu’est la foi. Qu’est-ce que la foi selon ce grand discours? C’est venir à Jésus, c’est croire dans le Seigneur Jésus. Les gens pensent que c’est si compliqué que de demeurer en Christ. Ce n’est pas le cas, c’est très simple. C’est venir à Lui et croire en Lui. Chaque fois que je viens et chaque fois que je crois, je demeure en Christ.

                   Par conséquent qui est Christ selon ce grand discours? La réponse est qu’Il est le pain et la boisson de vie. Il n’est pas seulement Celui qui donne, Il est également le don. Qu’est-ce que la foi selon ce grand discours? La réponse est demeurer dans le Seigneur Jésus, en venant continuellement à Lui et en croyant continuellement en Lui. Est-ce que vous réalisez que tout ce que Dieu vous a jamais demandé de faire dans votre vie chrétienne, est simplement venir à Jésus et demeurer en Jésus?

                   Il n’y a rien de plus frustrant qu’une vie chrétienne qui n’a pas compris cela. Les gens qui pensent que la vie chrétienne c’est abandonner ceci et cela, et suivre cette règle ou celle-la, sont si fatigués et chargés. Ils vivent juste sous un grand fardeau. Mais lorsque Dieu se révèle à votre cœur de façon réelle, que Christ est Celui qui donne et le don en Lui-même, et que la simplicité de la vie chrétienne est simplement continuellement venir à Jésus et de continuellement croire en Jésus, alors vous découvrez que c’est cela toute la vie chrétienne. Dieu ne nous a jamais appelé à rien d’autre que cela. Venez simplement à Christ et en croyant en Lui. Laissez les autres boire de l’eau trouble. Laissez-les autres se battre au sujet de choses théologiques. Laissez les autres rentrer dans tous ces débats et vous, souriez et continuez simplement à venir à Jésus et à croire en Christ, et je peux vous dire que vous apprendrez ce que cela signifie que de demeurer, et nous verrons ensuite en Jean 15 que ceux qui demeurent en Lui portent du fruit. C’est cela la vie chrétienne et ce n’est rien d’autre.

Prions:

                  Père nous Te remercions tellement parce que Tu es Celui qui pourvoit, merci tellement que Tu es le don. Montre-nous ce que cela signifie que de ne pas travailler pour la nourriture qui périt, mais de continuer de venir à Christ en tant que pain et boisson de la vie. Merci de nous nourrir de cette manière, nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

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mercredi 4 janvier 2017

(24) Evangile de Jean Partie 24 La mer déchaînée Jean 6:16-21 Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-quatrième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

Prions:

                   Notre Père céleste, merci pour Ta précieuse Parole. Merci de mettre Ta vie et Ton Saint-Esprit dans nos cœurs. Nous Te demandons maintenant d’ouvrir encore une fois nos cœurs et de nous donner une révélation de notre Seigneur Jésus. Merci pour Ta gracieuse main dans chacune de nos vies, merci de nous surprendre par Tes merveilles, alors que Tu réponds tout le temps à nos besoins. Comme nous Te bénissons pour cela ! Nous Te remettons cette étude dans le nom merveilleux de Jésus. Amen.


RÉSUMÉ

                 Très bien, j’aimerais vous demander de prendre Jean 6. En réalité nous allons puiser nos références dans Jean 6, Marc 6 et Matthieu 14.

                  Vous vous rappelez que nous avons divisé ce chapitre en trois parties, je suggère que ce sont trois parties d’une même histoire. Il semble que ce soit trois histoires, mais en fait il ne s’agit que d’un seul récit. Voici comment le chapitre se décompose.

  • Versets 6:1-15: Le miracle de la multiplication des pains pour les 5000 sans compter les femmes et les enfants.
  • Versets 6:16-21: La mer déchaînée.
  • Versets 6:22-71: Discours sur le pain de vie.
                 Il s’agit de trois parties d’une grande révélation du Seigneur. Dans chacune de ces trois sections, nous allons continuer de suivre notre plan en essayant de répondre à ces trois questions qui nous sont suggérées en Jean 20:30-31. Qui est Christ? Qu’est-ce que la foi? Et qu’est-ce que la vie?

                 Je vous ai déjà dit que nous allions considérer le chapitre 6 de quatre manières différentes. Nous aimerions le considérer en tant qu’un tout, et nous verrons ensuite les trois parties de façons indépendantes. Lorsque nous avons considéré le chapitre 6 dans son ensemble, nous avons répondu à ces trois questions de cette façon. Qui est Christ? Il est le maître-enseignant et Il enseigne quelques grandes vérités Le concernant alors qu’Il nourrit la foule.

                 Puis Il a testé cette vérité à travers l’épisode de la mer déchaînée. Vous vous rappelez qu’Il a obligé les disciples à monter dans la barque et à aller sur la mer. Un bon enseignant ne donne pas uniquement des informations, mais il s’assure que vous connaissez ces informations, et c’est pour cette raison qu’Il les a testées.

                   Qu’est-ce que la foi selon ce chapitre? La réponse est que la foi, c’est venir à Jésus. Finalement qu’est-ce que la vie? La réponse est que c’est l’habileté à obéir.

                Très bien, dans notre précédente leçon, nous avons commencé la première partie qui est les versets 6:1-15 : Le miracle de la multiplication des pains pour les 5000 hommes plus les femmes et les enfants. Nous avons vu la première question, qui est Christ? Notre réponse est qu’Il est le Tout suffisant. Il est Celui qui est plus que suffisant. Je vous ai montré de quelle façon Il montre par ce miracle qu’Il est plus que suffisant. Pour arriver à faire cela, Il a d’abord montré à ses disciples qu’eux n’étaient pas suffisants. Il ne les a pas seulement convaincus de façon théorique, mais Il leur a également montré leur propre insuffisance. Le résultat est qu’à la fin de cette journée, ils ont découvert que le Seigneur était plus que suffisant pour eux et des milliers de personnes comme eux, peu importe la situation et comment ils se sentaient.

                  Très bien, normalement nous devrions, comme à chaque fois répondre aux deux questions suivantes qui sont: qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie selon ce récit? Mais nous allons remettre cela à plus tard, et directement sauter à la deuxième histoire pour essayer de répondre à la question qui est Christ.

                    Je vais juste vous donner une simple réponse à ces deux questions et nous les développerons plus tard.

                   Dans l’histoire de la multiplication des pains, qui est Christ? Il est le tout suffisant. Qu’est-ce que la foi? La foi c’est continuellement venir au Seigneur Jésus. Je viens vide et ensuite Il me remplit. Je me donne à Lui vide et Il me donne, puis je reviens vide à Lui et Il me donne à nouveau. C’est continuellement revenir à Jésus. Puis qu’est-ce que la vie? La vie c’est les 12 paniers pleins qui sont remplis au-delà de mes besoins. C’est la surabondance. Comme je l’ai déjà dit nous reviendrons là-dessus plus tard.

                 Très bien, prenons maintenant la seconde histoire qui est le test, la mer déchaînée. Le Seigneur Jésus a exposé une grande vérité dans ce premier miracle, Il va maintenant tester cette vérité.

                  J’aimerais vous présenter une vue d’ensemble de cette histoire et pour faire cela, j’aimerais faire une synthèse à partir des éléments que nous avons en Matthieu, Marc et Jean. En d’autres termes, Matthieu narre ce récit et donne des détails. Marc narre ce récit et donne d’autres détails. Luc et Jean narrent également ce récit et donnent encore d’autres détails. En fait Luc ne parle pas de la tempête, il parle de la multiplication des pains, mais pas de la mer déchaînée.Ce serait bien si nous pouvions diviser la seconde histoire en trois scènes. Laissez-moi décrire ces scènes pour vous et vous montrer de quelle manière elles sont en lien avec les disciples du Seigneur Jésus. Dans chacune des trois scènes, les disciples sont à la même place. Ils ne bougent pas. Ils sont dans la barque au milieu de la mer déchaînée. Par conséquent dans tous les cas les disciples restent où ils sont. De son côté Jésus, Lui, bouge. Dans les trois scènes que le Saint-Esprit nous donne, Jésus est en mouvement. Il est à trois places différentes. Laissez-moi vous montrer cela.

                       Dans la première scène, les disciples sont sur la mer déchaînée, et Jésus est sur la montagne en train de dormir. Voici ce que dit Jean 6:15 dit: « Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. » 

                    Voici maintenant ce que dit Marc 6:46-47:  

« Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. »

                 Très bien, dans la première scène, les disciples n’ont pas eu de contact visuel avec le Seigneur Jésus. Il était hors de vue, Il était absent, Il était sur une montage. La Bible nous dit qu’Il était en train de les regarder. Il pouvait les voir, mais eux ne pouvaient pas le voir. Très bien, voici la scène 1. Jésus est sur la montagne et les disciples sur la mer.

                   Scène 2, les disciples sont encore au milieu de la mer démontée, mais Jésus a bougé. Voici ce que dit Jean 6:15

« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. »

                  Très bien, maintenant Jésus est en train de marcher sur l’eau, voici les détails que rajoute Marc 6:48

« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »

               Veuillez noter l’expression « et il voulait les dépasser ». Dans la première scène, Il est sur la montagne en train de prier. Dans la seconde scène, Il est sur la mer en train de marcher et il semble qu’Il désire les dépasser. Il n’a pas prévu de monter dans la barque, Il a prévu de marcher jusque de l’autre côté. Voici la seconde scène.

                    Voici la troisième scène maintenant, Jean 6:21 dit:  

« Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                 Marc 6:51 dit:  

« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux- mêmes  tout stupéfaits et remplis d'étonnement… »

                  Très bien, dans la troisième scène Jésus est dans la barque avec eux. Ils sont sur la mer. Dans la première scène, Il est sur la montagne, dans la deuxième Il est en train de marcher sur l’eau et dans la troisième scène, Il est avec eux sur la barque. A ce point, Matthieu 14 rapporte quelque chose que les autres récits ne disent pas. En Matthieu 14 nous lisons que Pierre est en train de marcher sur l’eau. Lorsque nous en viendrons à ce qu’est la foi, nous reprendrons ce petit détail, mais je vais le laisser de côté pour l’instant. Très bien, essayez de vous imaginer ces trois scènes. Ils sont dehors dans la barque au milieu de la mer agitée. Jésus est sur la montagne, puis Il est en train de marcher et enfin Il est dans la barque.

             Je pense que la meilleure façon de comprendre cela, est de premièrement avoir une vision claire au sujet des détails que Dieu nous donne concernant l’endroit où sont les disciples. Nous reviendrons ensuite à Jésus et à Sa relation avec eux. Il n’est pas suffisant de simplement dire ils sont là dehors sur une mer agitée. Laissez-moi vous montrer certains détails pour que nous puissions ressentir ce qu’ils ont ressenti. N’oubliez pas que cela est un test. Le Seigneur est en train de tester ce qu’ils auraient dû apprendre lors de la multiplication des pains pour les 5 000. Puis lorsque nous l’aurons vu, nous pourrons commencer à appliquer cela.

                 Laissez-moi commencer avec ce que nous avons déjà souligné en mettant en avant que Jésus les a poussés à aller dans la barque. Marc 6:45 dit:  

« Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. »

                  Jean 6:18 dit: « Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. »

                 Comme je l’ai déjà dit, il s’agit d’un mot très fort, Jésus les oblige à aller sur la barque. Il les a forcés à aller dans la barque. Il leur a donné un commandement qui au niveau terrestre semblait très simple, c’était: « Allez sur l’autre rive. » Ils avaient l’habitude de naviguer sur ce lac, ils avaient l’habitude d’utiliser des bateaux. Ils avaient souvent fait cela. Il semblait qu’ils pouvaient accomplir ce commandement, mais Jésus était sur le point de leur montrer, tout comme lorsqu’ils devaient nourrir la multitude, que cela leur était impossible. « Allez sur l’autre rive » est un commandement impossible, ils vont devoir apprendre le commandement selon la nouvelle alliance. J’ai besoin de la puissance de Dieu pour pouvoir obéir au Seigneur. Jésus va leur enseigner cela. C’est de cette manière que tout cela commence. Jean 6:18 dit : « Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. »

                  Ne lisez pas cela à la légère, la mer a commencé à être agitée, un vent très fort a soufflé. Matthieu 14:24 dit: « La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire. »

                  La barque était maintenant battue par les vagues. Je pense, comme vous le savez, qu’il existe deux histoires de tempête. Il y a celle dont nous sommes en train de parler, et ensuite il y a celle lors de laquelle Jésus s’est assoupi. Ce sont deux histoires bien différentes. La barque menaçait de couler. Ils étaient en danger de mort. Le récit à propos de la tempête, bien que très frustrant pour eux, ne leur fait pas courir de risque pour leur vie. Cela n’a rien à voir avec leur survie. Cette dernière a plutôt quelque chose à voir avec leur propre résistance. Il y a une terrible tempête. Ils rament contre le vent. Cela a plus à voir avec le fait de passer par une épreuve que de lutter pour sa survie.

                    Ceci dit, en disant cela je ne désire pas sous-estimer la puissance de la tempête. C’était une tempête très forte. Cela n’était pas juste quelque chose de dangereux. N’oubliez pas qu’il y avait une barque en jeu. Nous lisons qu’ils ramaient, mais c’était une barque qui pouvait contenir 12 personnes et il y avait des voiles. Ils ont dû apprendre que l’on ne traverse pas la vie chrétienne avec une voile grande ouverte. En fait, on n’avance pas non plus à la force de ses muscles.

                    Voici ce que dit Jean 6:19:  

« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. »

                 Certaines versions disent qu’ils avaient déjà parcouru 5 à 6 kilomètres. Les érudits bibliques nous disent que de l’endroit où les 5000 ont été nourris jusque vers la destination, il y avait à peu près 12 kilomètres. Ce qui signifie pratiquement qu’ils avaient parcouru la moitié du chemin. Ils avaient ramé sur la moitié du chemin.

                 Veuillez prendre note de ce détail que l’on trouve en Matthieu 14:25:  

« A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. »

                Lorsque Jésus est venu vers eux en marchant sur la mer, Matthieu nous dit qu’il était la quatrième veille de la nuit. Les juifs divisaient la nuit en quatre veilles. La nuit commençait à la tombée de la nuit. La première veille allait de 6 heures du soir à 9 heures. La deuxième veille allait de 9 heures à minuit. La troisième veille allait de minuit à 3 heures. La quatrième veille allait de 3 heures à 6 heures. Cela signifie de façon pratique que ces hommes étaient très fatigués. Ils avaient été actifs toute la journée. Nous les avons vus le matin lorsque la foule s’est rassemblée et a été nourrie. Nous savons qu’ils sont montés dans la barque à la tombée de la nuit et maintenant nous savons qu’ils ont ramé pendant neuf heures ou plus.

                 C’est lors de la quatrième veille que Jésus s’est finalement manifesté, et les disciples n’avaient fait que la moitié du chemin.

                Si vous y pensez de façon spirituelle, tout cela est une image très graphique, parce que vous aussi vous en êtes peut-être là dans votre vie, dans la tempête en train d’être testés. Dans ce cas-là la nuit est bien noire et bien longue. Il semble que le maître soit absent. La mer est violente. Vous avancez face à un vent contraire. Vous êtes très très fatigués et vous n’avez pas encore fait la moitié du chemin alors que vous essayez de Lui obéir. Très bien, c’est là où en étaient les disciples à ce moment donné. Ils étaient au beau milieu d’une mer en furie. Ils étaient très frustrés, et complètement entravés par la tempête qui venait de la main de Dieu.

                     Marc 6:46-48 dit:  

« Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. » 

                   J’aime ce verset de Marc 6:48. Il dit: « Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer. » Depuis sa position sur la montagne, Il voyait qu’ils avaient du mal à ramer. Certaines versions disent: « Ses disciples avancent péniblement. » Je pense que dans cette expression, ils avaient beaucoup de peine à ramer, il y a plus de choses incluses que simplement la fatigue physique. Je pense que cela est vrai. Je pense qu’ils étaient fatigués. Leurs muscles étaient fatigués, les membres leur faisaient mal. Ils avaient ramé depuis environ 9 heures. Ils avaient été debout toute la journée. Ils naviguaient contre le vent. Mais je pense également qu’il y a une réalité spirituelle dans cette expression. Je ne sais pas à quel point vous êtes reconnaissants, mais je suis reconnaissant que notre Jésus intercède pour moi depuis l’autel et qu’Il me voit lutter avec beaucoup de peine. 

                Je pense que cela décrit les milliers de chrétiens, qui honnêtement n’ont pas encore appris à se reposer dans le Seigneur, de telle sorte que leur vie n’est qu’un combat frustrant contre la tempête, en train de ramer contre la tempête. Ils n’ont pas encore appris le secret libérateur de l’obéissance selon la nouvelle alliance. Ceci dit je ne pense pas qu’alors qu’ils ramaient, les disciples étaient en train de se dire: « Je me demande quelle leçon Il voulait nous apprendre lorsqu’Il a nourri la multitude? » Je ne pense pas que cela leur soit venu à l’esprit. Je ne crois même pas qu’ils pensaient: « Vous savez les gars nous sommes au milieu d’un test. Nous ne voulons pas le rater. Qu’est-ce qu’Il désire déjà que nous sachions? Qu’est-ce qu’Il désire que nous fassions ? » Non, ils n’étaient pas en train de se rappeler à quel point Jésus était suffisant à la fin de la journée, alors qu’ils étaient sur la mer.  

                  Les disciples étaient très conscients de leurs difficultés, de la tempête, du vent et très touchés par leurs circonstances. C’étaient des pécheurs bruts de fonderie. Nous, nous avons l’habitude de lire cela comme s’ils étaient de grands chrétiens matures. La réalité est que même s’ils ont été avec le Seigneur depuis le début, cela ne fait au maximum que 3 ans et demi. Ils n’étaient que des bébés, des bébés en Christ. Je ne suis pas si sûr que ces pécheurs aguerris aient déjà appris à dompter leur langue. Je suis presque sûr qu’ils n’étaient pas en train de chanter pendant qu’ils ramaient. Pour eux à ce moment, la vie n’était pas un rêve et ils ne devaient pas utiliser que des mots agréables à entendre. 

                Mais je pense que nous avons ici une merveilleuse image des chrétiens qui agissent avec leurs propres efforts et leur propre force, en essayant de lutter pour obéir au Seigneur. Leur cœur ne se rebelle pas contre Dieu. Ils essaient de faire les bonnes choses. Si jamais ils pensaient que la vie chrétienne c’est quelque chose à travers laquelle nous pouvons naviguer à la force du vent, cette expérience leur a ouvert les yeux. Si jamais ils pensaient que la vie chrétienne était quelque chose dans laquelle vous pouvez avancer à la force des bras, cette expérience leur a ouvert les yeux. C’est une belle image de là où ils en étaient. Ils étaient en pleine tempête, sur une mer déchainée, luttant avec leurs rames, très frustrés et dans la défaite. Ils n’étaient arrivés qu’à la moitié de leur périple parce qu’ils faisaient cela avec leur propre force.

                Considérons maintenant le Seigneur Jésus et Sa position par rapport aux disciples dehors sur la mer déchaînée. Considérons à nouveau la première scène. Matthieu 14:23 dit: « Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart; et, comme le soir était venu, il était là seul. »

                 Voici ce que Marc 6:46 nous rapporte: « Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. »

                  Très bien, cela n’est pas uniquement une histoire, c’est également une prophétie, voici ce que je veux dire par cela. Cela ne décrit pas uniquement leur condition, là où ils en étaient, mais cela nous décrit également. Vous voyez, Jésus est hors de vue. Il est absent. Il est sur la montagne en train d’intercéder pendant que les disciples sont sur la mer déchaînée.

                  Dieu ne nous dit pas au sujet de quoi Il a prié. Mais nous savons qu’Il était en train de prier. Est-ce qu’Il était en train de prier pour qu’ils puissent réussir le test ? je ne le sais pas ! Est-ce qu’Il était en train de prier pour que les gens qui ont expérimenté les miracles, qui ont été guéris et tout cela puissent continuer d’avancer avec Lui? Nous ne le savons pas. Est-ce qu’Il avait juste un temps de communion avec son saint Père? Il a souvent fait cela. Je vous rends attentifs à cela, parce que le livre d’Hébreux nous dit que c’est ce que Jésus est en train de faire.

                  Il a été élevé à la droite de Dieu en tant que grand prêtre et Il prie pour nous. Il intercède pour nous pendant que nous sommes ici-bas sur la mer déchainée. Il est sur une montagne distante, et Il est en train de prier pour nous. A un moment donné entre 3 et 6 heures du matin, Jésus les a vus lutter contre les vagues et a décidé qu’il était temps de les sauver, puis Il est venu en marchant sur la mer. J’aime appeler cette relation entre Jésus sur la montagne et les disciples dans le bateau une relation de pure foi. Je prends cela d’Hébreux 11:1. Est-ce que vous vous rappelez de ce verset?

               Hébreux 11:1 dit: 

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » 

                Lorsque Dieu parle de la foi, Il parle de choses que l’on ne voit pas, de choses invisibles, de faire confiance au Dieu invisible. Dans la première scène, ils n’ont pas pu voir le Seigneur Jésus. Jésus était en train de prier. Jésus était en train de les regarder. Jésus intercédait pour eux, mais ils ne pouvaient pas Le voir. Ils n’avaient pas de présence physique de Jésus avec eux, Il était juste entre eux, et il se peut qu’ils se soient dit: « Si seulement Jésus était avec nous. Où est Jésus? Il semble qu’Il soit si loin. » 

                  Voici ce que dit 2 Corinthiens 5:7: « Car nous marchons par la foi et non par la vue. »

                  C’est pour cette raison que j’appelle cela de la pure foi, c’est parce qu’il n’y a pas de vue. Ils ne peuvent pas voir Jésus. C’est prophétique parce que c’est dans cette situation que nous sommes également. Il est là-haut en train de prier pour nous, et nous ne pouvons pas Le voir. Très bien, Jésus est donc sur la montagne et les disciples sur la mer. 

                 Vous vous attendriez maintenant que je vous dise d’observer la scène 2. Non, avant cela considérons la scène 3, puis nous reviendrons à la deuxième, et nous verrons pourquoi lorsque nous ferons cela. Voici la troisième scène, Jean 6:21 dit: « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                  Dans cette scène Jésus n’est pas invisible. Il n’est pas  hors de vue. C’est donc l’exact opposé. Il est visible. Il est juste là avec eux sur la barque. Il est tout ce qu’il y a de plus présent. Nous allons donc appeler cela la vue. Maintenant ils peuvent Le voir. Maintenant ils peuvent Le toucher. Il est là devant leurs yeux.

                   Le récit nous montre que lorsque Jésus est monté dans la barque, Il a fait deux merveilleux miracles. Le premier miracle est décrit en Matthieu 14:32 qui dit: « Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. »

             Ce fut la paix, la tempête a cessé. Tout est terminé. Cela est spécialement merveilleux dans son aspect spirituel, si vous, tout comme je l’ai fait, avez dû ramer avec vos propres forces et lutter pour obéir au Seigneur et vivre la vie chrétienne, sans arriver plus loin que la moitié du chemin. C’est une grande joie lorsque Jésus monte finalement dans la barque car il y a ensuite la joie dans votre cœur et le calme sur la mer.  

                      Marc 6:51 dit:  

« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement… »

                  Après plus de neuf heures à avoir ramé, avoir un instant de calme n’est pas uniquement étonnant mais aussi le bienvenu. Je ne sais  pas si vous avez déjà lutté dans votre vie spirituelle et qu’ensuite le Seigneur a finalement apporté la paix et Il vous a délivré, mais c’est une merveilleuse chose. Voici le second miracle que Jésus a fait. 

                     Jean 6:21 dit: 

 « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                 N’ayez pas peur de croire cela. Ils n’avaient fait que la moitié du chemin et immédiatement la barque arriva à l’endroit où ils désiraient aller. Jésus est monté dans la barque et aussitôt alors qu’Il calmait la tempête, ils sont arrivés sur la plage. Plus besoin de ramer. La barque est arrivée à destination.

                  J’ai aussi eu cette expérience dans ma vie, lorsque j’ai fait entrer Jésus dans la barque et j’ai été très reconnaissant qu’Il soit dans la barque. Il a calmé la mer et Il m’a miraculeusement donné la victoire. Il m’a donné la délivrance. Je suis arrivé à la destination où Il m’avait appelé à être. La tempête était terminée, et nous étions sains et saufs à notre destination.

                  Voici pour la troisième scène, j’appelle cette dernière la vue. Rien n’est laissé à la foi. Il est là en personne. Il s’identifie Lui-même. Il enlève mes peurs. Il calme mes tempêtes et Il m’emmène à destination. Tout est réellement merveilleux.

                   Dieu intervient alors d’une manière très puissante. Jésus est dans la barque, nous pouvons Le voir, Il est actif, Il délivre, Il fait des miracles, Il fait des signes, c’est pour cela que nous appelons cette scène la vue.

                  Très bien, considérons maintenant la scène 2. C’est la scène que j’ai omis jusqu’à maintenant. Marc 6:48-50 dit:  

« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris… »

                  Très bien, les disciples ont donc vu Jésus sur les eaux et ont pensé qu’Il était un fantôme. Ils ne savaient pas s’Il était un ami ou un ennemi, s’Il était pour eux ou contre eux. Vous voyez, nous sommes là entre la foi et la vue. Sur la montagne je ne peux pas Le voir. Dans la barque, je peux Le voir. Lorsqu’Il est en train de marcher sur la mer, je ne suis pas sûr de moi. C’est comme si l’on était entre les deux. Le fantôme est ce qui est entre les deux. Lorsqu’Il est en train de marcher sur l’eau je ne suis pas sûr. C’est comme entre les deux. C’est à moitié visible et à moitié invisible. Les disciples ne savent pas s’ils voient une forme, un nuage ou autre chose. Est-ce que c’est une personne? Ou est-ce que ce n’est pas le cas? C’est en partie esprit et en partie chair. C’est un mélange. Et le résultat de ce mélange fait que vous êtes sur la barque en train de vous gratter la tête en vous demandant si c’est le Seigneur ou si c’est un ennemi, si cela va bien se terminer ou non. 

                    Voici donc pour la scène 3. Christ est sur la montagne, Christ est sur la barque et Christ est en train de marcher sur la mer déchaînée. L’une est la foi, l’autre est la vue et l’une est entre les deux.


CHRIST EST CELUI QUI S’OCCUPE DE MOI LÀ OÙ J’EN SUIS

                    Laissez-moi vous donner la réponse à la question qui est Christ selon le deuxième récit de Jean 6:16-21. J’aime exprimer la réponse de cette manière et dire qu’Il est Celui qui s’occupe toujours de moi là où j’en suis pour m’emmener à la place où Il désire que je sois. Il s’occupe tout le temps de nous comme nous sommes et où nous en sommes. Je n’échangerais cette merveilleuse vérité de la Bible pour rien au monde. Est-ce que vous réalisez cela? Si Dieu n’a pas une situation idéale avec laquelle Il peut travailler, alors Il travaillera à partir d’une situation qui n’est pas idéale. Voici le Dieu que vous avez et le Dieu que j’ai.

              Laissez-moi maintenant vous poser cette question. Pensez-y simplement. Des trois épisodes, Jésus sur la montagne, Jésus sur la mer et Jésus dans la barque, laquelle aimeriez-vous le plus avoir pour votre expérience chrétienne? Est-ce que vous préféreriez L’avoir sur la montagne, là où ne vous pouvez pas le voir? Est-ce que vous préféreriez L’avoir en train de marcher sans être certains de ce qu’Il fait? Ou préféreriez-vous L’avoir dans la barque en train de faire des miracles et des signes, en vous donnant la paix et vous emmenant à bon port? Quelle est la chose que vous aimeriez plutôt avoir? Laquelle préféreriez-vous?

                   Je pense que ce que Dieu préférerait avoir est Jésus sur la montagne. Je crois que c’est cela le choix de Dieu, parce que pour être honnête, le choix de Dieu n’est pas mon choix. Mon cœur naturel aimerait plutôt être dans la situation numéro 3. J’aime l’idée d’avoir Dieu dans la barque. J’aimerais L’avoir à un endroit où je peux Le voir. J’aimerais L’avoir là où je peux Le sentir. J’aimerais L’avoir là tout près de moi.

                   J’aimerais que Dieu me donne la paix. Je ne veux pas de mer déchainée. Je veux qu’Il apporte la paix dans ma vie. J’aimerais qu’Il me permette d’arriver à destination. Il m’a appelé à quelque chose et par un miracle j’aimerais qu’Il m’emmène jusque là-bas. Vous voyez, mon cœur naturel gravitera tout le temps autour de la vue. Je n’aime tout simplement pas les moments où Dieu n’est pas près, lorsqu’Il semble si loin, même si je sais que par la foi Il est à la droite de Dieu le Père, et qu’Il est en train de prier pour moi, qu’Il regarde au loin et qu’Il sait ce qui se passe.

                     Lorsque nous en arriverons à ce qu’est la foi, nous rendrons tout cela plus personnel, mais Dieu désire que je mette ma confiance en Lui sur la mer déchaînée même lorsque je ne peux pas Le voir. Peu importe à quoi cela ressemble, Il intercède pour que la volonté du Père puisse être faite dans ma vie, Il désire que je mette ma confiance en Lui alors que je rame contre les vents contraires. Mais voici la question qui ressort du texte: qu’est-ce qui se passe si je rate, si j’échoue? Vous pouvez compter sur le fait que je vais un jour rater. Si je deviens si frustré avec la tempête et que je lutte avec les rames et peut-être même je doute qu’Il soit en train de prier pour moi, qu’Il peut me voir et qu’Il s’occupe de moi, est-ce qu’Il va m’abandonner? Est-ce qu’Il va juste me renvoyer? Est-ce qu’Il va m’abandonner? La réponse est non. Il arrive un temps où Dieu nous voit en train de lutter avec nos rames, et ensuite Il dit: « Très bien, cela suffit. » Et ensuite, Il vient en marchant sur les vagues. 

                       Voici ce que dit Marc 6:48:  

« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »

                    Rappelez-vous que Marc 6:48 dit qu’Il n’a jamais eu l’intention de monter dans la barque. Il désirait marcher vers eux. C’était son second choix. Son premier choix est que vous mettiez votre confiance en Lui, même si vous ne Le voyez pas. Son second choix est qu’Il marche assez près de vous, même si vous avez encore des questions, mais assez près pour qu’Il puisse se faire connaître. En les dépassant Jésus désirait faire deux choses. 

                     Voici ce que dit Jean 6:19-20:  

« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C'est moi; n'ayez pas peur! »

                   La première chose que Dieu fera si vous ratez, si vous ne pouvez pas mettre votre confiance en Lui parce que vous ne pouvez pas Le voir ou Le sentir, Il viendra vers vous, et la première chose qu’Il fera est de se manifester en disant: « C'est moi; n'ayez pas peur! » Il viendra assez près pour que vous sachiez que le Seigneur est avec vous, qu’Il ne vous a pas abandonné. Le fait qu’Il vous dise « c’est moi », devrait être assez pour faire fuir votre peur.

                La seconde chose qu’Il désirait qu’ils sachent se trouve dans les mêmes versets. Il désirait qu’ils sachent que le fait qu’Il marche sur la mer déchaînée signifiait que tout était sous Ses pieds. Tout était sous Son contrôle et qu’Il était le Seigneur de la tempête. Cela aurait été suffisant. Il désirait juste les dépasser. Ensuite ils auraient su qu’Il était là et qu’ils n’avaient pas besoin d’avoir peur. Mais nous savons qu’ils n’ont pas passé ce test. Ce n’était pas suffisant pour eux de juste savoir qu’Il était là et que tout est sous Son contrôle, et ils L’ont donc invité à monter dans la barque. 

                     Jean 6:21 dit: 

 « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                   Je vous ai dit que lorsque Jésus monte à bord, Il fait deux choses: Il calme la tempête, et ensuite Il vous emmène à la destination désirée. Cela semble si merveilleux n’est-ce pas? C’est parce que c’est de cela que sont faits la plupart des témoignages. Lorsque vous entendez des personnes donner leur témoignage, combien de fois avez-vous entendu quelque chose de ce genre: « Je suis passé par une tempête dans ma vie, et Dieu est intervenu d’une manière si incroyable! Il a apporté la paix dans ma vie, Il a fait un incroyable miracle. Il a apporté la guérison. Il a apporté la délivrance. Il a fait un signe; Il a fait une chose merveilleuse. Dieu m’a amené à une place de victoire, à une place de repos, à ma destination. » Habituellement, lorsque vous entendez des témoignages de ce genre, nous disons quelque chose de ce genre: « Oh! Quelle foi! J’aimerais tellement avoir une telle foi. Comme ils font confiance à Dieu. Ils ont une telle paix alors qu’ils passent par la tempête. Regardez ce que Dieu fait pour eux. Il fait des miracles! Il apporte la délivrance. Il les mène à bon port! » Mais est-ce que vous réalisez que cela n’était pas une réponse à la foi ? C’est à cause de leur incrédulité qu’Il a fait ces miracles. 

                      Marc 6:51-52 dit: 

 « Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. » 

                  Leurs cœurs étaient endurcis. Ils n’avaient rien appris des miracles des pains, et plus tard nous considérerons Pierre. Lorsque Pierre a marché sur les eaux, Jésus ne lui a pas dit: « C’est super, tu as bien fait. » C’est l’opposé qui est vrai. Il l’a repris à cause de sa petite foi.

                    Je sais que nous aimons les choses sensationnelles. Vous n’êtes pas différents de moi. Je préférerais voir Dieu faire de grandes choses et être très actif et faire des miracles, des démonstrations, des signes, des merveilles, manifester de la puissance, faire des délivrances et ainsi de suite. Mais il arrive souvent que, lorsque quelqu’un donne un tel témoignage sur des miracles qu’il a vécu, cela est plutôt un signe de manque de foi, pas un signe de foi. Mais ce n’est pas toujours le cas, alors n’allez pas juger le cœur des autres personnes pour les critiquer. Jésus aimerait juste dire: « J’étais sur la montagne en train de prier pour toi, tout allait très bien. Puis lorsque tu as raté je suis passé près de toi, je me suis fait connaître à toi et j’ai montré que tout était sous mon contrôle. J’aurais aimé que cela ait été suffisant. Mais ensuite tu m’as invité sur la barque et je n’ai pas refusé ton invitation. » Jésus monte alors dans la barque et fait ces choses si incroyables et ces miracles. Si seulement ils pouvaient comprendre ces choses. Même voir ces réalités nécessite un puissant miracle de Dieu. Seul Dieu peut nous enseigner ces choses.

                  Laissez-moi maintenant faire un commentaire pour ceux qui ont peut-être été dans le même bateau et qui ont raté misérablement. Vous avez lutté avec vos rames, Il est venu en marchant près de vous, mais ce n’était pas assez et vous désiriez qu’Il vienne à bord. Il s’est manifesté à vous, Il a montré que tout était sous Son contrôle, pourtant vous avez crié et vous avez insisté pour avoir la délivrance, pour avoir la guérison, pour avoir le miracle, pour qu’Il pourvoit, pour qu’Il donne une direction claire, pour qu’Il ouvre les portes et pourtant Il n’est pas monté à bord, Il vous a juste dépassé.

                    Et ensuite vous étiez désespérés. Vous vous êtes dit: « Il faut qu’Il me délivre. Il faut qu’Il me guérisse. » Vous avez jeûné et prié et mendié et vous pensiez que vous alliez mourir si Dieu n’intervenait pas. Vous vouliez qu’Il fasse quelque chose. Mais Lui est simplement passé à côté de vous.  

                    Si cela arrive, j’espère que Dieu vous donnera des yeux pour voir. S’Il ne vient pas à bord, s’Il ne s’arrête pas, s’Il ne guérit pas, s’Il ne délivre pas, même s’Il avait pu faire tout cela, ce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est une bonne nouvelle, cela signifie que vous aviez plus de foi que ce que vous pensiez parce que vous n’en aviez pas besoin. Il s’occupe tout le temps de nous où nous en sommes, pour nous emmener à la place où Il désire que nous soyons. Si vous aviez besoin de cela, Il serait venu avec vous et aurait fait tout cela. S’Il ne vient pas à bord, même si vous criez, c’est que vous n’en aviez pas besoin, même si vous croyez en avoir besoin. C’est de cette manière que Dieu travaille.

                  Je me rappelle le temps où j’étais étudiant à l’institut biblique Moody au début des années soixante. Il y avait beaucoup d’étudiants et de membres de la faculté qui commençaient à « aspirer après le Saint-Esprit ». Il y a un mouvement qui a commencé à traverser l’école à ce moment-là. De nombreux membres du personnel et de l’institut ont commencé à parler en langue. Je ne sais pas si vous êtes familiers avec cette expression « parler en langue »? L’école Moody s’est officiellement élevée contre cela et certains des enseignants ont été renvoyés de l’école à cause de ce mouvement.

                   Quoi qu’il en soit, en tant que jeune étudiant dans le Seigneur, tout ce que je savais est que je ne désirais rien rater de ce que le Seigneur avait pour moi, si cela était réel, si cela était vrai, et je ne savais pas si cela était le cas. Je le désirais, je ne voulais rien rater, je désirais le meilleur de ce que Dieu avait.

                   J’ai donc décidé de rater trois jours d’école pour moi aussi recevoir cela. J’ai passé ces trois jours dans une armoire, j’ai dormi là-dedans, j’ai prié là-dedans, j’ai jeûné là-dedans et j’ai crié. J’étais comme une épave émotionnelle et j’ai juste prié Dieu qu’Il puisse me donner ce don des langues. J’ai prié pendant trois jours que cela puisse se passer. Mais à la fin de ces trois jours je n’avais rien. Alors qu’est-ce que j’ai fait? J’ai continué mon chemin avec le Seigneur mais sans cela. Je n’en avais pas besoin. A cette époque j’étais déçu. Tous mes autres amis avaient cela, alors pourquoi est-ce que moi je ne l’avais pas? J’avais prié, j’avais demandé au Seigneur, mais Il est juste passé à côté de moi. Je vais vous dire pourquoi Il est passé à côté de moi. C’est parce que je n’en avais pas besoin. Je pouvais faire confiance à Dieu par la foi. Maintenant, alors que je regarde en arrière, je loue Dieu de ce que cela ne me soit jamais arrivé. Si j’en avais eu besoin alors je l’aurais eu. Mais parce que je n’en avais pas besoin, alors Dieu est juste passé à côté de moi. Je connais des chrétiens qui ont crié vers Dieu pour recevoir des visions, des rêves, des miracles, des guérisons et être conduits, mais il semble que Dieu est juste passé à côté d’eux. Je vais vous dire pourquoi Il est passé à côté d’eux. C’est parce qu’ils n’en avaient pas besoin.

                   Très bien, qui est Christ? C’est Celui qui s’occupe tout le temps de moi là où j’en suis pour m’emmener à l’endroit où Il désire que j’aille. Son plus grand désir est que je Lui fasse confiance alors qu’Il est sur la montagne et que moi je rame sur la mer agitée. Mais si je rate, Il ne va pas me rejeter. Il va venir et marcher sur la mer près de moi. Il va se faire connaître à moi et me rappeler que tout est sous son contrôle. Si je rate et que je Lui demande de monter sur le bateau, devinez ce qu’Il va faire? Il va venir sur le bateau, Il va faire de merveilleux miracles, Il va apporter la paix dans nos cœurs et nous emmener jusqu’à destination et ensuite Il devra m’enseigner à nouveau la même leçon. Il est le maître-enseignant.

                   Très bien, voici pour une vue d’ensemble de ce chapitre. Dans notre prochaine leçon, nous nous arrêterons plus longuement sur des questions particulières.

Prions:

                    Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta précieuse Parole. Nous Te demandons de nous rendre capables de mettre notre confiance en Toi, afin qu’à la fin de la journée nous puissions savoir que Tu es plus que suffisant pour nous et pour des milliers de personnes comme nous, peu importe quelles sont les circonstances et ce que nous ressentons. Nous Te remercions pour la grâce que Tu nous fais de venir à notre rencontre là où nous en sommes et pour accommoder Ta grandeur à notre petitesse. Amen.

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