mercredi 4 janvier 2017

(24) Evangile de Jean Partie 24 La mer déchaînée Jean 6:16-21 Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre vingt-quatrième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

Prions:

                   Notre Père céleste, merci pour Ta précieuse Parole. Merci de mettre Ta vie et Ton Saint-Esprit dans nos cœurs. Nous Te demandons maintenant d’ouvrir encore une fois nos cœurs et de nous donner une révélation de notre Seigneur Jésus. Merci pour Ta gracieuse main dans chacune de nos vies, merci de nous surprendre par Tes merveilles, alors que Tu réponds tout le temps à nos besoins. Comme nous Te bénissons pour cela ! Nous Te remettons cette étude dans le nom merveilleux de Jésus. Amen.


RÉSUMÉ

                 Très bien, j’aimerais vous demander de prendre Jean 6. En réalité nous allons puiser nos références dans Jean 6, Marc 6 et Matthieu 14.

                  Vous vous rappelez que nous avons divisé ce chapitre en trois parties, je suggère que ce sont trois parties d’une même histoire. Il semble que ce soit trois histoires, mais en fait il ne s’agit que d’un seul récit. Voici comment le chapitre se décompose.

  • Versets 6:1-15: Le miracle de la multiplication des pains pour les 5000 sans compter les femmes et les enfants.
  • Versets 6:16-21: La mer déchaînée.
  • Versets 6:22-71: Discours sur le pain de vie.
                 Il s’agit de trois parties d’une grande révélation du Seigneur. Dans chacune de ces trois sections, nous allons continuer de suivre notre plan en essayant de répondre à ces trois questions qui nous sont suggérées en Jean 20:30-31. Qui est Christ? Qu’est-ce que la foi? Et qu’est-ce que la vie?

                 Je vous ai déjà dit que nous allions considérer le chapitre 6 de quatre manières différentes. Nous aimerions le considérer en tant qu’un tout, et nous verrons ensuite les trois parties de façons indépendantes. Lorsque nous avons considéré le chapitre 6 dans son ensemble, nous avons répondu à ces trois questions de cette façon. Qui est Christ? Il est le maître-enseignant et Il enseigne quelques grandes vérités Le concernant alors qu’Il nourrit la foule.

                 Puis Il a testé cette vérité à travers l’épisode de la mer déchaînée. Vous vous rappelez qu’Il a obligé les disciples à monter dans la barque et à aller sur la mer. Un bon enseignant ne donne pas uniquement des informations, mais il s’assure que vous connaissez ces informations, et c’est pour cette raison qu’Il les a testées.

                   Qu’est-ce que la foi selon ce chapitre? La réponse est que la foi, c’est venir à Jésus. Finalement qu’est-ce que la vie? La réponse est que c’est l’habileté à obéir.

                Très bien, dans notre précédente leçon, nous avons commencé la première partie qui est les versets 6:1-15 : Le miracle de la multiplication des pains pour les 5000 hommes plus les femmes et les enfants. Nous avons vu la première question, qui est Christ? Notre réponse est qu’Il est le Tout suffisant. Il est Celui qui est plus que suffisant. Je vous ai montré de quelle façon Il montre par ce miracle qu’Il est plus que suffisant. Pour arriver à faire cela, Il a d’abord montré à ses disciples qu’eux n’étaient pas suffisants. Il ne les a pas seulement convaincus de façon théorique, mais Il leur a également montré leur propre insuffisance. Le résultat est qu’à la fin de cette journée, ils ont découvert que le Seigneur était plus que suffisant pour eux et des milliers de personnes comme eux, peu importe la situation et comment ils se sentaient.

                  Très bien, normalement nous devrions, comme à chaque fois répondre aux deux questions suivantes qui sont: qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie selon ce récit? Mais nous allons remettre cela à plus tard, et directement sauter à la deuxième histoire pour essayer de répondre à la question qui est Christ.

                    Je vais juste vous donner une simple réponse à ces deux questions et nous les développerons plus tard.

                   Dans l’histoire de la multiplication des pains, qui est Christ? Il est le tout suffisant. Qu’est-ce que la foi? La foi c’est continuellement venir au Seigneur Jésus. Je viens vide et ensuite Il me remplit. Je me donne à Lui vide et Il me donne, puis je reviens vide à Lui et Il me donne à nouveau. C’est continuellement revenir à Jésus. Puis qu’est-ce que la vie? La vie c’est les 12 paniers pleins qui sont remplis au-delà de mes besoins. C’est la surabondance. Comme je l’ai déjà dit nous reviendrons là-dessus plus tard.

                 Très bien, prenons maintenant la seconde histoire qui est le test, la mer déchaînée. Le Seigneur Jésus a exposé une grande vérité dans ce premier miracle, Il va maintenant tester cette vérité.

                  J’aimerais vous présenter une vue d’ensemble de cette histoire et pour faire cela, j’aimerais faire une synthèse à partir des éléments que nous avons en Matthieu, Marc et Jean. En d’autres termes, Matthieu narre ce récit et donne des détails. Marc narre ce récit et donne d’autres détails. Luc et Jean narrent également ce récit et donnent encore d’autres détails. En fait Luc ne parle pas de la tempête, il parle de la multiplication des pains, mais pas de la mer déchaînée.Ce serait bien si nous pouvions diviser la seconde histoire en trois scènes. Laissez-moi décrire ces scènes pour vous et vous montrer de quelle manière elles sont en lien avec les disciples du Seigneur Jésus. Dans chacune des trois scènes, les disciples sont à la même place. Ils ne bougent pas. Ils sont dans la barque au milieu de la mer déchaînée. Par conséquent dans tous les cas les disciples restent où ils sont. De son côté Jésus, Lui, bouge. Dans les trois scènes que le Saint-Esprit nous donne, Jésus est en mouvement. Il est à trois places différentes. Laissez-moi vous montrer cela.

                       Dans la première scène, les disciples sont sur la mer déchaînée, et Jésus est sur la montagne en train de dormir. Voici ce que dit Jean 6:15 dit: « Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. » 

                    Voici maintenant ce que dit Marc 6:46-47:  

« Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. »

                 Très bien, dans la première scène, les disciples n’ont pas eu de contact visuel avec le Seigneur Jésus. Il était hors de vue, Il était absent, Il était sur une montage. La Bible nous dit qu’Il était en train de les regarder. Il pouvait les voir, mais eux ne pouvaient pas le voir. Très bien, voici la scène 1. Jésus est sur la montagne et les disciples sur la mer.

                   Scène 2, les disciples sont encore au milieu de la mer démontée, mais Jésus a bougé. Voici ce que dit Jean 6:15

« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. »

                  Très bien, maintenant Jésus est en train de marcher sur l’eau, voici les détails que rajoute Marc 6:48

« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »

               Veuillez noter l’expression « et il voulait les dépasser ». Dans la première scène, Il est sur la montagne en train de prier. Dans la seconde scène, Il est sur la mer en train de marcher et il semble qu’Il désire les dépasser. Il n’a pas prévu de monter dans la barque, Il a prévu de marcher jusque de l’autre côté. Voici la seconde scène.

                    Voici la troisième scène maintenant, Jean 6:21 dit:  

« Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                 Marc 6:51 dit:  

« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux- mêmes  tout stupéfaits et remplis d'étonnement… »

                  Très bien, dans la troisième scène Jésus est dans la barque avec eux. Ils sont sur la mer. Dans la première scène, Il est sur la montagne, dans la deuxième Il est en train de marcher sur l’eau et dans la troisième scène, Il est avec eux sur la barque. A ce point, Matthieu 14 rapporte quelque chose que les autres récits ne disent pas. En Matthieu 14 nous lisons que Pierre est en train de marcher sur l’eau. Lorsque nous en viendrons à ce qu’est la foi, nous reprendrons ce petit détail, mais je vais le laisser de côté pour l’instant. Très bien, essayez de vous imaginer ces trois scènes. Ils sont dehors dans la barque au milieu de la mer agitée. Jésus est sur la montagne, puis Il est en train de marcher et enfin Il est dans la barque.

             Je pense que la meilleure façon de comprendre cela, est de premièrement avoir une vision claire au sujet des détails que Dieu nous donne concernant l’endroit où sont les disciples. Nous reviendrons ensuite à Jésus et à Sa relation avec eux. Il n’est pas suffisant de simplement dire ils sont là dehors sur une mer agitée. Laissez-moi vous montrer certains détails pour que nous puissions ressentir ce qu’ils ont ressenti. N’oubliez pas que cela est un test. Le Seigneur est en train de tester ce qu’ils auraient dû apprendre lors de la multiplication des pains pour les 5 000. Puis lorsque nous l’aurons vu, nous pourrons commencer à appliquer cela.

                 Laissez-moi commencer avec ce que nous avons déjà souligné en mettant en avant que Jésus les a poussés à aller dans la barque. Marc 6:45 dit:  

« Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. »

                  Jean 6:18 dit: « Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. »

                 Comme je l’ai déjà dit, il s’agit d’un mot très fort, Jésus les oblige à aller sur la barque. Il les a forcés à aller dans la barque. Il leur a donné un commandement qui au niveau terrestre semblait très simple, c’était: « Allez sur l’autre rive. » Ils avaient l’habitude de naviguer sur ce lac, ils avaient l’habitude d’utiliser des bateaux. Ils avaient souvent fait cela. Il semblait qu’ils pouvaient accomplir ce commandement, mais Jésus était sur le point de leur montrer, tout comme lorsqu’ils devaient nourrir la multitude, que cela leur était impossible. « Allez sur l’autre rive » est un commandement impossible, ils vont devoir apprendre le commandement selon la nouvelle alliance. J’ai besoin de la puissance de Dieu pour pouvoir obéir au Seigneur. Jésus va leur enseigner cela. C’est de cette manière que tout cela commence. Jean 6:18 dit : « Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. »

                  Ne lisez pas cela à la légère, la mer a commencé à être agitée, un vent très fort a soufflé. Matthieu 14:24 dit: « La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire. »

                  La barque était maintenant battue par les vagues. Je pense, comme vous le savez, qu’il existe deux histoires de tempête. Il y a celle dont nous sommes en train de parler, et ensuite il y a celle lors de laquelle Jésus s’est assoupi. Ce sont deux histoires bien différentes. La barque menaçait de couler. Ils étaient en danger de mort. Le récit à propos de la tempête, bien que très frustrant pour eux, ne leur fait pas courir de risque pour leur vie. Cela n’a rien à voir avec leur survie. Cette dernière a plutôt quelque chose à voir avec leur propre résistance. Il y a une terrible tempête. Ils rament contre le vent. Cela a plus à voir avec le fait de passer par une épreuve que de lutter pour sa survie.

                    Ceci dit, en disant cela je ne désire pas sous-estimer la puissance de la tempête. C’était une tempête très forte. Cela n’était pas juste quelque chose de dangereux. N’oubliez pas qu’il y avait une barque en jeu. Nous lisons qu’ils ramaient, mais c’était une barque qui pouvait contenir 12 personnes et il y avait des voiles. Ils ont dû apprendre que l’on ne traverse pas la vie chrétienne avec une voile grande ouverte. En fait, on n’avance pas non plus à la force de ses muscles.

                    Voici ce que dit Jean 6:19:  

« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. »

                 Certaines versions disent qu’ils avaient déjà parcouru 5 à 6 kilomètres. Les érudits bibliques nous disent que de l’endroit où les 5000 ont été nourris jusque vers la destination, il y avait à peu près 12 kilomètres. Ce qui signifie pratiquement qu’ils avaient parcouru la moitié du chemin. Ils avaient ramé sur la moitié du chemin.

                 Veuillez prendre note de ce détail que l’on trouve en Matthieu 14:25:  

« A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. »

                Lorsque Jésus est venu vers eux en marchant sur la mer, Matthieu nous dit qu’il était la quatrième veille de la nuit. Les juifs divisaient la nuit en quatre veilles. La nuit commençait à la tombée de la nuit. La première veille allait de 6 heures du soir à 9 heures. La deuxième veille allait de 9 heures à minuit. La troisième veille allait de minuit à 3 heures. La quatrième veille allait de 3 heures à 6 heures. Cela signifie de façon pratique que ces hommes étaient très fatigués. Ils avaient été actifs toute la journée. Nous les avons vus le matin lorsque la foule s’est rassemblée et a été nourrie. Nous savons qu’ils sont montés dans la barque à la tombée de la nuit et maintenant nous savons qu’ils ont ramé pendant neuf heures ou plus.

                 C’est lors de la quatrième veille que Jésus s’est finalement manifesté, et les disciples n’avaient fait que la moitié du chemin.

                Si vous y pensez de façon spirituelle, tout cela est une image très graphique, parce que vous aussi vous en êtes peut-être là dans votre vie, dans la tempête en train d’être testés. Dans ce cas-là la nuit est bien noire et bien longue. Il semble que le maître soit absent. La mer est violente. Vous avancez face à un vent contraire. Vous êtes très très fatigués et vous n’avez pas encore fait la moitié du chemin alors que vous essayez de Lui obéir. Très bien, c’est là où en étaient les disciples à ce moment donné. Ils étaient au beau milieu d’une mer en furie. Ils étaient très frustrés, et complètement entravés par la tempête qui venait de la main de Dieu.

                     Marc 6:46-48 dit:  

« Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. » 

                   J’aime ce verset de Marc 6:48. Il dit: « Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer. » Depuis sa position sur la montagne, Il voyait qu’ils avaient du mal à ramer. Certaines versions disent: « Ses disciples avancent péniblement. » Je pense que dans cette expression, ils avaient beaucoup de peine à ramer, il y a plus de choses incluses que simplement la fatigue physique. Je pense que cela est vrai. Je pense qu’ils étaient fatigués. Leurs muscles étaient fatigués, les membres leur faisaient mal. Ils avaient ramé depuis environ 9 heures. Ils avaient été debout toute la journée. Ils naviguaient contre le vent. Mais je pense également qu’il y a une réalité spirituelle dans cette expression. Je ne sais pas à quel point vous êtes reconnaissants, mais je suis reconnaissant que notre Jésus intercède pour moi depuis l’autel et qu’Il me voit lutter avec beaucoup de peine. 

                Je pense que cela décrit les milliers de chrétiens, qui honnêtement n’ont pas encore appris à se reposer dans le Seigneur, de telle sorte que leur vie n’est qu’un combat frustrant contre la tempête, en train de ramer contre la tempête. Ils n’ont pas encore appris le secret libérateur de l’obéissance selon la nouvelle alliance. Ceci dit je ne pense pas qu’alors qu’ils ramaient, les disciples étaient en train de se dire: « Je me demande quelle leçon Il voulait nous apprendre lorsqu’Il a nourri la multitude? » Je ne pense pas que cela leur soit venu à l’esprit. Je ne crois même pas qu’ils pensaient: « Vous savez les gars nous sommes au milieu d’un test. Nous ne voulons pas le rater. Qu’est-ce qu’Il désire déjà que nous sachions? Qu’est-ce qu’Il désire que nous fassions ? » Non, ils n’étaient pas en train de se rappeler à quel point Jésus était suffisant à la fin de la journée, alors qu’ils étaient sur la mer.  

                  Les disciples étaient très conscients de leurs difficultés, de la tempête, du vent et très touchés par leurs circonstances. C’étaient des pécheurs bruts de fonderie. Nous, nous avons l’habitude de lire cela comme s’ils étaient de grands chrétiens matures. La réalité est que même s’ils ont été avec le Seigneur depuis le début, cela ne fait au maximum que 3 ans et demi. Ils n’étaient que des bébés, des bébés en Christ. Je ne suis pas si sûr que ces pécheurs aguerris aient déjà appris à dompter leur langue. Je suis presque sûr qu’ils n’étaient pas en train de chanter pendant qu’ils ramaient. Pour eux à ce moment, la vie n’était pas un rêve et ils ne devaient pas utiliser que des mots agréables à entendre. 

                Mais je pense que nous avons ici une merveilleuse image des chrétiens qui agissent avec leurs propres efforts et leur propre force, en essayant de lutter pour obéir au Seigneur. Leur cœur ne se rebelle pas contre Dieu. Ils essaient de faire les bonnes choses. Si jamais ils pensaient que la vie chrétienne c’est quelque chose à travers laquelle nous pouvons naviguer à la force du vent, cette expérience leur a ouvert les yeux. Si jamais ils pensaient que la vie chrétienne était quelque chose dans laquelle vous pouvez avancer à la force des bras, cette expérience leur a ouvert les yeux. C’est une belle image de là où ils en étaient. Ils étaient en pleine tempête, sur une mer déchainée, luttant avec leurs rames, très frustrés et dans la défaite. Ils n’étaient arrivés qu’à la moitié de leur périple parce qu’ils faisaient cela avec leur propre force.

                Considérons maintenant le Seigneur Jésus et Sa position par rapport aux disciples dehors sur la mer déchaînée. Considérons à nouveau la première scène. Matthieu 14:23 dit: « Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart; et, comme le soir était venu, il était là seul. »

                 Voici ce que Marc 6:46 nous rapporte: « Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier. »

                  Très bien, cela n’est pas uniquement une histoire, c’est également une prophétie, voici ce que je veux dire par cela. Cela ne décrit pas uniquement leur condition, là où ils en étaient, mais cela nous décrit également. Vous voyez, Jésus est hors de vue. Il est absent. Il est sur la montagne en train d’intercéder pendant que les disciples sont sur la mer déchaînée.

                  Dieu ne nous dit pas au sujet de quoi Il a prié. Mais nous savons qu’Il était en train de prier. Est-ce qu’Il était en train de prier pour qu’ils puissent réussir le test ? je ne le sais pas ! Est-ce qu’Il était en train de prier pour que les gens qui ont expérimenté les miracles, qui ont été guéris et tout cela puissent continuer d’avancer avec Lui? Nous ne le savons pas. Est-ce qu’Il avait juste un temps de communion avec son saint Père? Il a souvent fait cela. Je vous rends attentifs à cela, parce que le livre d’Hébreux nous dit que c’est ce que Jésus est en train de faire.

                  Il a été élevé à la droite de Dieu en tant que grand prêtre et Il prie pour nous. Il intercède pour nous pendant que nous sommes ici-bas sur la mer déchainée. Il est sur une montagne distante, et Il est en train de prier pour nous. A un moment donné entre 3 et 6 heures du matin, Jésus les a vus lutter contre les vagues et a décidé qu’il était temps de les sauver, puis Il est venu en marchant sur la mer. J’aime appeler cette relation entre Jésus sur la montagne et les disciples dans le bateau une relation de pure foi. Je prends cela d’Hébreux 11:1. Est-ce que vous vous rappelez de ce verset?

               Hébreux 11:1 dit: 

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » 

                Lorsque Dieu parle de la foi, Il parle de choses que l’on ne voit pas, de choses invisibles, de faire confiance au Dieu invisible. Dans la première scène, ils n’ont pas pu voir le Seigneur Jésus. Jésus était en train de prier. Jésus était en train de les regarder. Jésus intercédait pour eux, mais ils ne pouvaient pas Le voir. Ils n’avaient pas de présence physique de Jésus avec eux, Il était juste entre eux, et il se peut qu’ils se soient dit: « Si seulement Jésus était avec nous. Où est Jésus? Il semble qu’Il soit si loin. » 

                  Voici ce que dit 2 Corinthiens 5:7: « Car nous marchons par la foi et non par la vue. »

                  C’est pour cette raison que j’appelle cela de la pure foi, c’est parce qu’il n’y a pas de vue. Ils ne peuvent pas voir Jésus. C’est prophétique parce que c’est dans cette situation que nous sommes également. Il est là-haut en train de prier pour nous, et nous ne pouvons pas Le voir. Très bien, Jésus est donc sur la montagne et les disciples sur la mer. 

                 Vous vous attendriez maintenant que je vous dise d’observer la scène 2. Non, avant cela considérons la scène 3, puis nous reviendrons à la deuxième, et nous verrons pourquoi lorsque nous ferons cela. Voici la troisième scène, Jean 6:21 dit: « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                  Dans cette scène Jésus n’est pas invisible. Il n’est pas  hors de vue. C’est donc l’exact opposé. Il est visible. Il est juste là avec eux sur la barque. Il est tout ce qu’il y a de plus présent. Nous allons donc appeler cela la vue. Maintenant ils peuvent Le voir. Maintenant ils peuvent Le toucher. Il est là devant leurs yeux.

                   Le récit nous montre que lorsque Jésus est monté dans la barque, Il a fait deux merveilleux miracles. Le premier miracle est décrit en Matthieu 14:32 qui dit: « Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. »

             Ce fut la paix, la tempête a cessé. Tout est terminé. Cela est spécialement merveilleux dans son aspect spirituel, si vous, tout comme je l’ai fait, avez dû ramer avec vos propres forces et lutter pour obéir au Seigneur et vivre la vie chrétienne, sans arriver plus loin que la moitié du chemin. C’est une grande joie lorsque Jésus monte finalement dans la barque car il y a ensuite la joie dans votre cœur et le calme sur la mer.  

                      Marc 6:51 dit:  

« Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement… »

                  Après plus de neuf heures à avoir ramé, avoir un instant de calme n’est pas uniquement étonnant mais aussi le bienvenu. Je ne sais  pas si vous avez déjà lutté dans votre vie spirituelle et qu’ensuite le Seigneur a finalement apporté la paix et Il vous a délivré, mais c’est une merveilleuse chose. Voici le second miracle que Jésus a fait. 

                     Jean 6:21 dit: 

 « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                 N’ayez pas peur de croire cela. Ils n’avaient fait que la moitié du chemin et immédiatement la barque arriva à l’endroit où ils désiraient aller. Jésus est monté dans la barque et aussitôt alors qu’Il calmait la tempête, ils sont arrivés sur la plage. Plus besoin de ramer. La barque est arrivée à destination.

                  J’ai aussi eu cette expérience dans ma vie, lorsque j’ai fait entrer Jésus dans la barque et j’ai été très reconnaissant qu’Il soit dans la barque. Il a calmé la mer et Il m’a miraculeusement donné la victoire. Il m’a donné la délivrance. Je suis arrivé à la destination où Il m’avait appelé à être. La tempête était terminée, et nous étions sains et saufs à notre destination.

                  Voici pour la troisième scène, j’appelle cette dernière la vue. Rien n’est laissé à la foi. Il est là en personne. Il s’identifie Lui-même. Il enlève mes peurs. Il calme mes tempêtes et Il m’emmène à destination. Tout est réellement merveilleux.

                   Dieu intervient alors d’une manière très puissante. Jésus est dans la barque, nous pouvons Le voir, Il est actif, Il délivre, Il fait des miracles, Il fait des signes, c’est pour cela que nous appelons cette scène la vue.

                  Très bien, considérons maintenant la scène 2. C’est la scène que j’ai omis jusqu’à maintenant. Marc 6:48-50 dit:  

« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'était un fantôme, et ils poussèrent des cris… »

                  Très bien, les disciples ont donc vu Jésus sur les eaux et ont pensé qu’Il était un fantôme. Ils ne savaient pas s’Il était un ami ou un ennemi, s’Il était pour eux ou contre eux. Vous voyez, nous sommes là entre la foi et la vue. Sur la montagne je ne peux pas Le voir. Dans la barque, je peux Le voir. Lorsqu’Il est en train de marcher sur la mer, je ne suis pas sûr de moi. C’est comme si l’on était entre les deux. Le fantôme est ce qui est entre les deux. Lorsqu’Il est en train de marcher sur l’eau je ne suis pas sûr. C’est comme entre les deux. C’est à moitié visible et à moitié invisible. Les disciples ne savent pas s’ils voient une forme, un nuage ou autre chose. Est-ce que c’est une personne? Ou est-ce que ce n’est pas le cas? C’est en partie esprit et en partie chair. C’est un mélange. Et le résultat de ce mélange fait que vous êtes sur la barque en train de vous gratter la tête en vous demandant si c’est le Seigneur ou si c’est un ennemi, si cela va bien se terminer ou non. 

                    Voici donc pour la scène 3. Christ est sur la montagne, Christ est sur la barque et Christ est en train de marcher sur la mer déchaînée. L’une est la foi, l’autre est la vue et l’une est entre les deux.


CHRIST EST CELUI QUI S’OCCUPE DE MOI LÀ OÙ J’EN SUIS

                    Laissez-moi vous donner la réponse à la question qui est Christ selon le deuxième récit de Jean 6:16-21. J’aime exprimer la réponse de cette manière et dire qu’Il est Celui qui s’occupe toujours de moi là où j’en suis pour m’emmener à la place où Il désire que je sois. Il s’occupe tout le temps de nous comme nous sommes et où nous en sommes. Je n’échangerais cette merveilleuse vérité de la Bible pour rien au monde. Est-ce que vous réalisez cela? Si Dieu n’a pas une situation idéale avec laquelle Il peut travailler, alors Il travaillera à partir d’une situation qui n’est pas idéale. Voici le Dieu que vous avez et le Dieu que j’ai.

              Laissez-moi maintenant vous poser cette question. Pensez-y simplement. Des trois épisodes, Jésus sur la montagne, Jésus sur la mer et Jésus dans la barque, laquelle aimeriez-vous le plus avoir pour votre expérience chrétienne? Est-ce que vous préféreriez L’avoir sur la montagne, là où ne vous pouvez pas le voir? Est-ce que vous préféreriez L’avoir en train de marcher sans être certains de ce qu’Il fait? Ou préféreriez-vous L’avoir dans la barque en train de faire des miracles et des signes, en vous donnant la paix et vous emmenant à bon port? Quelle est la chose que vous aimeriez plutôt avoir? Laquelle préféreriez-vous?

                   Je pense que ce que Dieu préférerait avoir est Jésus sur la montagne. Je crois que c’est cela le choix de Dieu, parce que pour être honnête, le choix de Dieu n’est pas mon choix. Mon cœur naturel aimerait plutôt être dans la situation numéro 3. J’aime l’idée d’avoir Dieu dans la barque. J’aimerais L’avoir à un endroit où je peux Le voir. J’aimerais L’avoir là où je peux Le sentir. J’aimerais L’avoir là tout près de moi.

                   J’aimerais que Dieu me donne la paix. Je ne veux pas de mer déchainée. Je veux qu’Il apporte la paix dans ma vie. J’aimerais qu’Il me permette d’arriver à destination. Il m’a appelé à quelque chose et par un miracle j’aimerais qu’Il m’emmène jusque là-bas. Vous voyez, mon cœur naturel gravitera tout le temps autour de la vue. Je n’aime tout simplement pas les moments où Dieu n’est pas près, lorsqu’Il semble si loin, même si je sais que par la foi Il est à la droite de Dieu le Père, et qu’Il est en train de prier pour moi, qu’Il regarde au loin et qu’Il sait ce qui se passe.

                     Lorsque nous en arriverons à ce qu’est la foi, nous rendrons tout cela plus personnel, mais Dieu désire que je mette ma confiance en Lui sur la mer déchaînée même lorsque je ne peux pas Le voir. Peu importe à quoi cela ressemble, Il intercède pour que la volonté du Père puisse être faite dans ma vie, Il désire que je mette ma confiance en Lui alors que je rame contre les vents contraires. Mais voici la question qui ressort du texte: qu’est-ce qui se passe si je rate, si j’échoue? Vous pouvez compter sur le fait que je vais un jour rater. Si je deviens si frustré avec la tempête et que je lutte avec les rames et peut-être même je doute qu’Il soit en train de prier pour moi, qu’Il peut me voir et qu’Il s’occupe de moi, est-ce qu’Il va m’abandonner? Est-ce qu’Il va juste me renvoyer? Est-ce qu’Il va m’abandonner? La réponse est non. Il arrive un temps où Dieu nous voit en train de lutter avec nos rames, et ensuite Il dit: « Très bien, cela suffit. » Et ensuite, Il vient en marchant sur les vagues. 

                       Voici ce que dit Marc 6:48:  

« Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. »

                    Rappelez-vous que Marc 6:48 dit qu’Il n’a jamais eu l’intention de monter dans la barque. Il désirait marcher vers eux. C’était son second choix. Son premier choix est que vous mettiez votre confiance en Lui, même si vous ne Le voyez pas. Son second choix est qu’Il marche assez près de vous, même si vous avez encore des questions, mais assez près pour qu’Il puisse se faire connaître. En les dépassant Jésus désirait faire deux choses. 

                     Voici ce que dit Jean 6:19-20:  

« Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit: C'est moi; n'ayez pas peur! »

                   La première chose que Dieu fera si vous ratez, si vous ne pouvez pas mettre votre confiance en Lui parce que vous ne pouvez pas Le voir ou Le sentir, Il viendra vers vous, et la première chose qu’Il fera est de se manifester en disant: « C'est moi; n'ayez pas peur! » Il viendra assez près pour que vous sachiez que le Seigneur est avec vous, qu’Il ne vous a pas abandonné. Le fait qu’Il vous dise « c’est moi », devrait être assez pour faire fuir votre peur.

                La seconde chose qu’Il désirait qu’ils sachent se trouve dans les mêmes versets. Il désirait qu’ils sachent que le fait qu’Il marche sur la mer déchaînée signifiait que tout était sous Ses pieds. Tout était sous Son contrôle et qu’Il était le Seigneur de la tempête. Cela aurait été suffisant. Il désirait juste les dépasser. Ensuite ils auraient su qu’Il était là et qu’ils n’avaient pas besoin d’avoir peur. Mais nous savons qu’ils n’ont pas passé ce test. Ce n’était pas suffisant pour eux de juste savoir qu’Il était là et que tout est sous Son contrôle, et ils L’ont donc invité à monter dans la barque. 

                     Jean 6:21 dit: 

 « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. »

                   Je vous ai dit que lorsque Jésus monte à bord, Il fait deux choses: Il calme la tempête, et ensuite Il vous emmène à la destination désirée. Cela semble si merveilleux n’est-ce pas? C’est parce que c’est de cela que sont faits la plupart des témoignages. Lorsque vous entendez des personnes donner leur témoignage, combien de fois avez-vous entendu quelque chose de ce genre: « Je suis passé par une tempête dans ma vie, et Dieu est intervenu d’une manière si incroyable! Il a apporté la paix dans ma vie, Il a fait un incroyable miracle. Il a apporté la guérison. Il a apporté la délivrance. Il a fait un signe; Il a fait une chose merveilleuse. Dieu m’a amené à une place de victoire, à une place de repos, à ma destination. » Habituellement, lorsque vous entendez des témoignages de ce genre, nous disons quelque chose de ce genre: « Oh! Quelle foi! J’aimerais tellement avoir une telle foi. Comme ils font confiance à Dieu. Ils ont une telle paix alors qu’ils passent par la tempête. Regardez ce que Dieu fait pour eux. Il fait des miracles! Il apporte la délivrance. Il les mène à bon port! » Mais est-ce que vous réalisez que cela n’était pas une réponse à la foi ? C’est à cause de leur incrédulité qu’Il a fait ces miracles. 

                      Marc 6:51-52 dit: 

 « Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci. » 

                  Leurs cœurs étaient endurcis. Ils n’avaient rien appris des miracles des pains, et plus tard nous considérerons Pierre. Lorsque Pierre a marché sur les eaux, Jésus ne lui a pas dit: « C’est super, tu as bien fait. » C’est l’opposé qui est vrai. Il l’a repris à cause de sa petite foi.

                    Je sais que nous aimons les choses sensationnelles. Vous n’êtes pas différents de moi. Je préférerais voir Dieu faire de grandes choses et être très actif et faire des miracles, des démonstrations, des signes, des merveilles, manifester de la puissance, faire des délivrances et ainsi de suite. Mais il arrive souvent que, lorsque quelqu’un donne un tel témoignage sur des miracles qu’il a vécu, cela est plutôt un signe de manque de foi, pas un signe de foi. Mais ce n’est pas toujours le cas, alors n’allez pas juger le cœur des autres personnes pour les critiquer. Jésus aimerait juste dire: « J’étais sur la montagne en train de prier pour toi, tout allait très bien. Puis lorsque tu as raté je suis passé près de toi, je me suis fait connaître à toi et j’ai montré que tout était sous mon contrôle. J’aurais aimé que cela ait été suffisant. Mais ensuite tu m’as invité sur la barque et je n’ai pas refusé ton invitation. » Jésus monte alors dans la barque et fait ces choses si incroyables et ces miracles. Si seulement ils pouvaient comprendre ces choses. Même voir ces réalités nécessite un puissant miracle de Dieu. Seul Dieu peut nous enseigner ces choses.

                  Laissez-moi maintenant faire un commentaire pour ceux qui ont peut-être été dans le même bateau et qui ont raté misérablement. Vous avez lutté avec vos rames, Il est venu en marchant près de vous, mais ce n’était pas assez et vous désiriez qu’Il vienne à bord. Il s’est manifesté à vous, Il a montré que tout était sous Son contrôle, pourtant vous avez crié et vous avez insisté pour avoir la délivrance, pour avoir la guérison, pour avoir le miracle, pour qu’Il pourvoit, pour qu’Il donne une direction claire, pour qu’Il ouvre les portes et pourtant Il n’est pas monté à bord, Il vous a juste dépassé.

                    Et ensuite vous étiez désespérés. Vous vous êtes dit: « Il faut qu’Il me délivre. Il faut qu’Il me guérisse. » Vous avez jeûné et prié et mendié et vous pensiez que vous alliez mourir si Dieu n’intervenait pas. Vous vouliez qu’Il fasse quelque chose. Mais Lui est simplement passé à côté de vous.  

                    Si cela arrive, j’espère que Dieu vous donnera des yeux pour voir. S’Il ne vient pas à bord, s’Il ne s’arrête pas, s’Il ne guérit pas, s’Il ne délivre pas, même s’Il avait pu faire tout cela, ce n’est pas une mauvaise nouvelle. C’est une bonne nouvelle, cela signifie que vous aviez plus de foi que ce que vous pensiez parce que vous n’en aviez pas besoin. Il s’occupe tout le temps de nous où nous en sommes, pour nous emmener à la place où Il désire que nous soyons. Si vous aviez besoin de cela, Il serait venu avec vous et aurait fait tout cela. S’Il ne vient pas à bord, même si vous criez, c’est que vous n’en aviez pas besoin, même si vous croyez en avoir besoin. C’est de cette manière que Dieu travaille.

                  Je me rappelle le temps où j’étais étudiant à l’institut biblique Moody au début des années soixante. Il y avait beaucoup d’étudiants et de membres de la faculté qui commençaient à « aspirer après le Saint-Esprit ». Il y a un mouvement qui a commencé à traverser l’école à ce moment-là. De nombreux membres du personnel et de l’institut ont commencé à parler en langue. Je ne sais pas si vous êtes familiers avec cette expression « parler en langue »? L’école Moody s’est officiellement élevée contre cela et certains des enseignants ont été renvoyés de l’école à cause de ce mouvement.

                   Quoi qu’il en soit, en tant que jeune étudiant dans le Seigneur, tout ce que je savais est que je ne désirais rien rater de ce que le Seigneur avait pour moi, si cela était réel, si cela était vrai, et je ne savais pas si cela était le cas. Je le désirais, je ne voulais rien rater, je désirais le meilleur de ce que Dieu avait.

                   J’ai donc décidé de rater trois jours d’école pour moi aussi recevoir cela. J’ai passé ces trois jours dans une armoire, j’ai dormi là-dedans, j’ai prié là-dedans, j’ai jeûné là-dedans et j’ai crié. J’étais comme une épave émotionnelle et j’ai juste prié Dieu qu’Il puisse me donner ce don des langues. J’ai prié pendant trois jours que cela puisse se passer. Mais à la fin de ces trois jours je n’avais rien. Alors qu’est-ce que j’ai fait? J’ai continué mon chemin avec le Seigneur mais sans cela. Je n’en avais pas besoin. A cette époque j’étais déçu. Tous mes autres amis avaient cela, alors pourquoi est-ce que moi je ne l’avais pas? J’avais prié, j’avais demandé au Seigneur, mais Il est juste passé à côté de moi. Je vais vous dire pourquoi Il est passé à côté de moi. C’est parce que je n’en avais pas besoin. Je pouvais faire confiance à Dieu par la foi. Maintenant, alors que je regarde en arrière, je loue Dieu de ce que cela ne me soit jamais arrivé. Si j’en avais eu besoin alors je l’aurais eu. Mais parce que je n’en avais pas besoin, alors Dieu est juste passé à côté de moi. Je connais des chrétiens qui ont crié vers Dieu pour recevoir des visions, des rêves, des miracles, des guérisons et être conduits, mais il semble que Dieu est juste passé à côté d’eux. Je vais vous dire pourquoi Il est passé à côté d’eux. C’est parce qu’ils n’en avaient pas besoin.

                   Très bien, qui est Christ? C’est Celui qui s’occupe tout le temps de moi là où j’en suis pour m’emmener à l’endroit où Il désire que j’aille. Son plus grand désir est que je Lui fasse confiance alors qu’Il est sur la montagne et que moi je rame sur la mer agitée. Mais si je rate, Il ne va pas me rejeter. Il va venir et marcher sur la mer près de moi. Il va se faire connaître à moi et me rappeler que tout est sous son contrôle. Si je rate et que je Lui demande de monter sur le bateau, devinez ce qu’Il va faire? Il va venir sur le bateau, Il va faire de merveilleux miracles, Il va apporter la paix dans nos cœurs et nous emmener jusqu’à destination et ensuite Il devra m’enseigner à nouveau la même leçon. Il est le maître-enseignant.

                   Très bien, voici pour une vue d’ensemble de ce chapitre. Dans notre prochaine leçon, nous nous arrêterons plus longuement sur des questions particulières.

Prions:

                    Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta précieuse Parole. Nous Te demandons de nous rendre capables de mettre notre confiance en Toi, afin qu’à la fin de la journée nous puissions savoir que Tu es plus que suffisant pour nous et pour des milliers de personnes comme nous, peu importe quelles sont les circonstances et ce que nous ressentons. Nous Te remercions pour la grâce que Tu nous fais de venir à notre rencontre là où nous en sommes et pour accommoder Ta grandeur à notre petitesse. Amen.

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