samedi 5 décembre 2015

(31 ) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Psaume 42:11)

31 ème Jour. À lui seul

«Mais toi, mon âme, tiens-toi en repos, regardant à Dieu, Car mon attente est en lui. Il est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite.» Psaume 62:6,7.
(La version anglaise dit: Mon âme, attends-toi à Dieu seul...Lui seul est mon rocher...)

    S’attendre continuellement à Dieu paraît moins difficile que de s’attendre à lui seul. Que de fois ou est tenté de mettre sa confiance en tout autre chose qu’en Dieu seul, arrêtant ainsi les grâces qu’on aurait voulu recevoir de lui. Il faut donc que le mot seul vienne jeter sa lumière sur le sentier de la foi pour qu’on puisse recevoir les grâces promises. «Mon âme, attends-toi à Dieu seul, car lui seul est mon rocher.»

    Oui, «mon âme, attends-toi à Dieu seul.» Il est le seul Dieu, la seule source de, vie et de bonheur. Seul, il est mon Rocher. Mon âme attends-toi à lui seul. Tu voudrais acquérir la bonté. «Il n’y a de bon que Dieu seul.» {Marc 10:18} et il n’y a de bonté possible que celle qu’on reçoit directement de lui. Tu as cherché à avoir une vie sainte. «Nul n’est saint comme l’Éternel.» {1 Samuel 2:2} et tu ne saurais avoir d’autre sainteté que celle dont il peut te revêtir d’instant en instant. Tu voudrais vivre pour Dieu et son royaume, travailler à amener les pécheurs au salut. Voici ce qu’il te dit: «C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, qui a créé les extrémités de la terre. Il ne se fatigue point, il ne se lasse point...» Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance...Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. «Lui seul est Dieu, lui seul est ton Rocher

Mon âme, attends-toi à Dieu.». {Esaïe 40:28,29}

    «Mon âme attends-toi à Dieu,» à lui seul. Ce n’est pas là ce que te diront la plupart de ceux que tu rencontreras. On cherchera plutôt à te faire mettre ta confiance dans telle Église ou telle doctrine, dans tel moyen de grâce, telle pratique humaine ou tel rite religieux, mais, mon âme, attends-toi à Dieu lui- même. Les rites les plus sacrés deviennent un piège quand c’est sur eux qu’on s’appuie, Le serpent d’airain devient Nehushtan, {2 Rois 18:4} l’arche et le temple finissent par disparaître. Que le Dieu vivant, et nul autre que lui, soit ton espérance.

    «Mon âme, attends-toi à Dieu». Les yeux, les mains, les pieds, l’esprit et les pensées peuvent être engagés dans les devoirs de la vie; mais toi, mon âme, attends-toi à Dieu seul. Tu es un esprit immortel, créé, non pour ce monde, mais pour l’éternité et pour Dieu. O mon âme réalise ta destinée, comprends tes privilèges et attends-toi à Dieu, à lui seul. Ne te laisse pas séduire et détourner par des pensées et réflexions religieuses, par des exercices religieux. Très souvent ils prennent la place que devrait occuper l’attente à Dieu. Mon âme, de toute ta force, attends-toi à Dieu. Tu as Dieu pour toi, et toi tu es à Dieu, attends-toi à lui.
Oui, «mon âme, attends-toi à. Dieu». Prends garde à tes deux grands ennemis, le monde et le moi. Qu’aucune jouissance ou satisfaction terrestre, quelque innocente qu’elle puisse te paraître, ne t’empêche de t’écrier: «J’irai vers l’autel de Dieu, ma joie et mon allégresse.» {Psaume 43:4} Souviens-toi de ce que dit Jésus de la nécessité de renoncer à soi-même. {Matthieu 16:28} Terstegen a dit que les saints renoncent à eux-mêmes en toutes choses. Complaire au moi dans les petites choses c’est assurer sa prépondérance dans les grandes choses.      

     Mon âme, attends-toi à Dieu seul. Qu’il soit tout pour toi. D’un coeur non partagé, dis-toi sans cesse: «Mon attente est en lui, Il est mon rocher, je ne serai point ébranlé.» {Psaume 62:6,7} Quels que soient tes désirs ou tes prières, quel que soit l’intérêt que tu portes à l’oeuvre de Dieu dans l’Église ou dans le monde, quelle que soit ta position dans la solitude et dans le tourbillon du monde, dans le culte public ou dans d’autres réunions de croyants, mon âme, attends-toi à Dieu, n’attends rien que de lui seul. «Lui seul est ton rocher.»

    «Mon âme, attends-toi à Dieu». N’oublie jamais les deux vérités fondamentales sur lesquelles repose cette attente. Si tu étais tentée de trouver cette attente trop difficile, trop élevée pour toi, elles te ramèneront à regarder à Dieu. Les voici: D’un côté ton incapacité absolue, de l’autre la capacité toujours suffisante de ton Dieu. Oh! pénètre-toi bien du péché, de la déchéance complète du moi et ne lui permets jamais d’avoir rien à dire. Pénètre-toi toujours plus de ton entière incapacité quant à changer en toi ce qui est mauvais ou à tirer de toi quoi que ce soit de bon spirituellement. Comprends toujours mieux ta position de créature de Dieu entièrement dépendante de lui et qui doit à chaque instant recevoir de lui. Saisis toujours mieux ce qu’est l’alliance de la rédemption, cette alliance de grâce par laquelle Dieu te promet de te rendre plus encore que tu n’avais perdu, de t’accorder sans cesse par son Fils et par le Saint-Esprit sa divine présence et sa puissance.

    «Mon âme, attends-toi à Dieu». Il n’est pas de paroles qui puissent dire, pas de coeur qui puisse concevoir quels trésors de gloire renferme ce mystère du Père et de Christ. Dans ses compassions infinies, dans la toute-puissance de son amour, notre Dieu veut être notre vie et notre joie. Oh! mon âme, que je n’aie plus besoin de te répéter encore «Attends-toi à Dieu» mais que tout ce qui est en toi s’écrie avec allégresse: «Mon Dieu, je m’assure en toi...je m’attends à toi tout le jour!» {Psaume 25:2,5}

«Mon âme attends-toi à Dieu»

Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com



vendredi 4 décembre 2015

Daniel 11:32 T. Austin-Sparks

Le peuple qui connaît son Dieu sera fort et fera des exploits. (Daniel 11:32)

Après la Croix, toute la plénitude de la puissance Divine a été libérée sur le monde grâce à ceux qui étaient entrés par cette Croix dans une unité absolue avec le Seigneur. C’est par une telle connaissance qu’ont pu être libérées des  forces et des pouvoirs sur la situation du monde  que ne connaissaient pas les grands systèmes de ce monde.

Tout d'abord, rappelons-nous que cette connaissance de Dieu s’acquiert par la révélation. Nous ne pouvons jamais avoir cette connaissance de Dieu simplement en lisant, en écoutant, en assistant à des réunions .... Vous pouvez tout comprendre par l'appréhension mentale, connaître les termes et les versets, et même les utiliser - mais qu’en est il de la dynamique de cette chose ?

Que se passe-t-il quand nous sommes présents dans une situation? Est-ce qu’il y a l’expression d'une puissance qu’on ne peut pas mettre sur le compte des capacités humaines , mais d’une force bien plus grande que les forces représentées par les organisations du monde, les méthodes du monde, les ressources du monde? C’est une question très importante.

Est-ce que cette chose est vivante, ou avons-nous simplement un peu de compréhension mentale de celle-ci à travers des conférences? Connaissons nous Dieu grâce à une révélation intérieure personnelle sur ce sujet?

Par T. Austin-Sparks à partir de: Les gens qui font des exploits

(30 ) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

30 ème Jour. Continuellement.

«Toi donc reviens à ton Dieu; garde la miséricorde et la justice et espère continuellement en Dieu.» Osée 12:7.

    La continuité est une condition essentielle de la vie. Que la vie soit interrompue pour une heure seulement, l’homme est perdu, il est mort. La continuité est tout aussi indispensable à la vie chrétienne pour que celle-ci soit ce qu’elle doit être. Dieu me veut plein de santé et de vie chrétienne et c’est Dieu qui veut me rendre tel. Moi je le veux aussi et je m’attends il lui pour qu’il opère en moi à chaque instant tout ce qu’il attend de moi, tout ce qu’il veut voir en moi. Cette entière dépendance de Dieu doit être continuelle et sans interruption. Pour qu’il en soit ainsi, il faut observer ce divin commandement: «Espère continuellement en Dieu.» On pourra s’attendre à Dieu plus particulièrement dans tel ou tel moment, mais la disposition habituelle de l’âme doit être invariablement celle de l’attente confiante.

    Cette attente continuelle est réellement nécessaire. Ceux qui se contentent d’une faible vie chrétienne ne voient là qu’un luxe inutile, quelque chose dont on peut se passer pour être bon chrétien; mais tous ceux qui disent sincèrement au Seigneur: Sanctifie-moi autant que puisse l’être un pécheur gracié; garde-moi aussi près de toi qu’il soit possible; remplis-moi de ton amour autant que tu veux le faire; tous ceux-là sentent aussitôt la nécessité de cette continuelle dépendance de Dieu sans laquelle ils ne peuvent avoir aucune communion habituelle avec lui, aucune possibilité de demeurer toujours en Christ, aucune victoire permanente sur le péché, ni aucun empressement à servir Dieu.

    Cette attente continuelle est possible quoique souvent on se figure qu’au milieu de tous les devoirs de chaque jour il sera impossible de penser toujours à Dieu et que malgré soi on oubliera de le faire. C’est ne pas comprendre que ceci doit venir du coeur et que ce qui remplit le coeur occupe aussi l’esprit, même lorsque la faculté de penser est réclamée ailleurs.

    Le coeur d’un père peut être continuellement préoccupé de son enfant malade quoique celui-ci soit loin de lui, et que des affaires pressantes réclament toute son attention. Quand le coeur a appris qu’il est absolument incapable de se préserver du mal ou de faire le bien par lui-même et qu’il sait que Dieu se charge de le garder, quand désespérant de lui-même, il a saisi la promesse de Dieu et qu’il le sait assez puissant pour faire en lui l’impossible, il apprend à se reposer sur Dieu si bien que même au milieu des occupations et des tentations, il lui est facile de regarder continuellement à Dieu.

    L’appel à s’attendre à Dieu comporte une promesse. Les commandements de Dieu ainsi que les préceptes de l’Évangile sont tous des promesses; ils nous disent ce que notre Dieu veut faire pour nous. Lorsque vous commencez à vous attendre à Dieu, vous ne le faites que d’une manière intermittente et imparfaite, mais croyez fermement que Dieu veille sur vous avec amour, et qu’il vous envoie secrètement sa force. Parfois on croit perdre son temps en attendant, mais il n’en est pas ainsi. Attendre en regardant à Dieu, même sans voir, ni comprendre, c’est réaliser un progrès inconscient, parce que c’est avec Dieu que vous avez affaire et que c’est lui qui agit en vous. Dieu, qui vous appelle à compter sur lui, voit vos vains efforts et vient alors faire en vous ce que vous ne sauriez faire. Votre vie spirituelle n’est aucunement votre oeuvre, à vous, ni à son début, ni à mesure qu’elle se développe. C’est l’Esprit de Dieu qui a commencé cette oeuvre en vous, vous invitant à vous attendre à Dieu, et c’est lui aussi qui vous rendra capable de poursuivre continuellement cette voie de foi et de confiance.

    Regarder continuellement à Dieu nous assure son intervention continuellement en nous. Nous voici arrivés à la fin de ces méditations puissent-elles vous apprendre, à vous et moi, que Dieu veut agir continuellement en nous. C’est là ce qu’il fait sans cesse, mais notre incrédulité nous empêche souvent de le reconnaître. Celui qui vous appelle par son Esprit à compter sur lui, sans cesse vous fera éprouver aussi que l’action de Dieu, du Dieu éternel, ne s’arrête jamais. L’amour, la vie, l’activité de Dieu ne peuvent ni cesser ni s’interrompre.

    Ne limitez pas l’action de Dieu en calculant combien vous pouvez attendre de lui. Que vos regards s’arrêtent seulement sur cette vérité: Par sa nature même, Dieu, l’auteur de la vie, ne saurait faire autrement que d’agir à chaque instant dans son enfant. Ne vous bornez pas à ne voir qu’un côté de la question, vous disant: Si Je m’attends continuellement à Dieu, Dieu agira continuellement en moi. Non, placez Dieu en premier lieu et dites: Dieu agit continuellement en moi, je puis donc m’attendre continuellement à lui.

    Prenez le temps nécessaire. pour vous pénétrer de la certitude que Dieu agit en vous continuellement et sans interruption. Il vous sera facile alors de vous attendre continuellement à lui. Plein de confiance et de joie, vous prendrez la sainte habitude de vivre selon ces mots: «Je m’attends à toi tout le jour.». {Psaume 25:5} Le Saint-Esprit entretiendra en vous la faculté de vous attendre à Dieu d’instant en instant.

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
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jeudi 3 décembre 2015

Jean 15: 4 T. Austin-Sparks

Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. (Jean 15: 4 LSG)

Il nous a choisis dès la fondation du monde en Christ. Il a choisi Celui en qui nous allons Le trouver, et c’est en Lui seul que nous pouvons Le rencontrer. Toutes les forces de l'enfer seront à l'œuvre, en premier lieu, pour nous garder en dehors de Christ. Elles font rage pour empêcher les gens de venir en Christ, et, une fois que nous sommes  entrés en Christ, ces forces vont redoubler d’efforts pour nous faire quitter le terrain de Christ, pour que nous nous tournions peut être vers des choses, ou tout autre motif.

Il y a une signification  immense dans la parole de Christ: «Demeurez en moi ... si vous ne demeurez pas en moi ..." (Jean 15: 4). C’est un avertissement. Où et comment allons-nous trouver le Seigneur? Seulement sur la ligne de Christ, où les intérêts de Christ sont l'objet de notre présence ici, où l’on peut dire en vérité «Pour moi, vivre c’est  Christ" (Philippiens 1:21). Vous trouverez le Seigneur ici. Quittez ce terrain, soyez en chassés ou séduits, et vous perdez le Seigneur. C’est là, sur ce terrain, que se trouve  l'explication de la vie chrétienne. C’est sur cette ligne que le but même pour lequel nous avons été créés pourra se réaliser. C’est sur cette ligne que nous allons trouver la direction Divine.

Cette loi Divine du chemin de Dieu a de nombreuses applications pratiques dans la vie du chrétien. Combien de tragédies spirituelles que nous avons connues ont eu pour cause des choix humains étrangers à l’intérêt suprême et premier de Christ. Cela  peut être un choix de résidence, de lieu, par exemple, pour des raisons de commodité, de plaisir, d'évasion, ou pour une nécessité apparente, comme dans le cas d'Abraham. Avoir le Seigneur avec nous est lié à ces choix et décisions. Nous ne pouvons pas quitter le terrain du Seigneur sans risquer un désastre spirituel.

Si le Christ est le Chemin, la direction; alors Il est l'exemple. Regardez avec quel soin méticuleux il refusait de bouger sans avoir reçu les directives du Père! Il aurait eu bien des raisons d’agir, de bouger, mais Il demeurait dans le Père, et, souvent, bien que ce soit tres couteux, il a refusé d'autres considérations.

Par T. Austin-Sparks de: La  ligne de Christ - Chapitre 2

( 29 ) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)


29 ème Jour. Pour l’accomplissement de sa promesse

«Il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait promis.» Ac 1:4.

      Lorsque nous avons parlé des saints qui étaient à Jérusalem avec Siméon et Anne, nous avons remarqué que quoique la rédemption, objet de leur attente, soit aujourd’hui un fait accompli, nous sommes aussi appelés à attendre comme eux. Nous attendons la pleine révélation de ce qu’ils avaient déjà entrevu sans avoir guère pu le comprendre. Nous aussi, nous avons à attendre ce que le Père avait promis. «L’accomplissement de cette promesse ne peut plus se répéter comme au jour de la Pentecôte; mais tout autant que les premiers disciples nous devons chaque jour attendre du Père qu’il accomplisse en nous cette même promesse.

    Le Saint-Esprit n’est pas une personne distincte du Père comme le sont sur la terre deux personnes séparées l’une de l’autre. Le Père et l’Esprit ne sont jamais l’un sans l’autre. Le Père est toujours présent dans l’Esprit et l’Esprit ne peut faire que ce que le Père fait en lui. Chaque fois que l’Esprit est en nous, il est également en Dieu et c’est le croyant le plus rempli de l’Esprit qui pourra le mieux s’attendre à Dieu pour le voir accomplir sa promesse, le «fortifier puissamment par son Esprit dans l’homme intérieur.». {Ephésiens 3:16} L’Esprit en nous n’est pas une force à notre disposition; il n’est pas non plus une puissance indépendante qui agit en se séparant du Père et du Fils. L’Esprit est la présence même du Père avec sa toute puissance agissant en nous. C’est pourquoi celui qui sait que l’Esprit est en lui s’attendra au Père pour éprouver de plus en plus ce qu’est cette présence de l’Esprit en lui.

    Voyez les apôtres. Ils furent remplis du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Peu après, chassés du Conseil des chefs du peuple où on leur avait «défendu de parler au nom de Jésus,» ils demandèrent à Dieu de pouvoir «annoncer sa parole avec pleine hardiesse,» et une nouvelle effusion du Saint- Esprit vint accomplir encore la promesse du Père. {Actes 4:29-31}

    À Samarie, plusieurs conversions avaient eu lieu par le Saint-Esprit et toute la ville était dans là joie. À la demande des apôtres, le Père accomplit de nouveau sa promesse. {Actes 8:5-17} Il en fut de même dans la maison de Corneille: «Nous voici tous présents devant Dieu...» {Actes 10:33} et aussi à Antioche. Ce fut lorsque des hommes remplis du Saint-Esprit jeûnèrent et prièrent, que s’accomplit de nouveau la promesse du Père et que cette direction de l’Esprit fut envoyée du Ciel: «Séparez- moi Barnabas et Saul...» {Actes 13:2}

      Dans l’Épître aux Éphésiens, nous voyons Paul prier pour ceux qui avaient été «scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,» et demander que «Dieu leur donnât l’Esprit de sagesse et de révélation...» et plus tard encore «qu’il leur accordât selon les richesses de sa gloire d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur.» {Ephésiens 1:13-17 3:16}

      L’Esprit qui fut envoyé le jour de la Pentecôte n’était pas quelque chose dont Dieu se fût séparé pour l’envoyer du ciel sur la terre. Ce n’est pas ainsi que Dieu donne. Lorsqu’il accorde quelque grâce, force ou vie, il le fait en se donnant lui-même, et combien plus lorsqu’il s’agit du Saint-Esprit qui est la présence même de Dieu en nous. Pour pouvoir compter sur son action habituelle en nous, attendons continuellement que la promesse du Père s’accomplisse avec toujours plus de puissance en nous et rendons grâce pour ce que nous avons déjà reçu.

    Quelle nouvelle importance ceci donne à notre vie d’attente. Nous apprenons ainsi à nous tenir, comme les disciples, au pied du trône de Dieu. Incapables de résister à leurs ennemis ou de prêcher aux ennemis de Christ jusqu’au moment où ils furent revêtus de la Vertu d’en haut, ils nous enseignent par leur exemple que nous ne pouvons avoir de force dans la vie de la foi ou dans les oeuvres de la charité chrétienne qu’en étant en communication directe avec Dieu et avec Christ, comptant sur eux pour maintenir en nous la vie de l’Esprit. Nous recevons ainsi l’assurance que le Dieu tout puissant veut par le Christ glorifié, faire agir en nous une force capable d’accomplir des choses inattendues et impossibles. Oh! que ne fera pas l’Église quand chacun de ses membres vivra de cette vie de confiance en Dieu, quand le moi et le monde auront disparu dans l’amour divin et que tous seront d’accord pour «attendre la promesse du Père,» promesse déjà accomplie si merveilleusement, mais toujours inépuisable.

    Que chacun de nous fasse silence devant l’indicible grandeur de cette perspective: Le Père attend le moment de remplir l’Église du Saint-Esprit, il veut ainsi me remplir moi-même de sa présence.

    En croyant ces choses, que notre âme cherche avec adoration à s’en pénétrer sans réserve. Que l’espérance de voir la promesse du Père s’accomplir de plus en plus remplisse de joie toute notre vie.

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
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mercredi 2 décembre 2015

Philippiens 2: 5-7 T. Austin-Sparks

Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus,  lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,  mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; (Philippiens 2: 5-7 )

Nous avons appris à tracer une distinction très large entre d’une part faire beaucoup de choses "pour le Seigneur," en nous agitant, en étant occupés, en organisant, conduisant, parlant, prêchant, animant des réunions, tout ce que nous appelons le «service chrétien." et d’autre part le vrai service du Seigneur. Le vrai service de l'Éternel consiste à émanciper un peuple de ce monde pour Lui et la formation de ce peuple selon Christ pour une vocation céleste, et une vocation céleste maintenant, pas après.

Vous pouvez tester votre service par la mesure de l'émancipation des gens qui passent entre vos mains et la mesure de la formation de Christ qui se produit. Ce sont ces choses qui sont le service. Et puis vous découvrirez alors en comparaison que ce qui est appelé « le service chrétien », avec tout le mouvement, l'activité,  le travail fébrile ne réclame pas d’avoir beaucoup de patience. Cela ne requiert pas d’être vidé de vous-mêmes, non, cela ne demande pas beaucoup de douceur: je pense même que c’est l’opposé. Cela nous rend importants, cela nous rend fiers, cela nous rend auto-suffisants. Cela  nous rend jaloux de notre position et de notre ministère, et nous avons du ressentiment si on se sent attaqué.

Oui, « le travail chrétien » produit cela chez beaucoup. Le vrai service peut être testé par ces choses, et le vrai serviteur  peut être testé par la mesure en lui de ces vertus de Christ: être complètement décentrés et vidés  de nous-mêmes.

Par T. Austin-Sparks à partir de: La Croix et le mode de vie - Chapitre 7

(28) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

28 ème Jour. Pour l’avènement de son fils

«Soyez comme ceux qui attendent que leur maître revienne.» Luc 12:36
«Jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ que manifestera en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.» 1Timothée 6:14,15.
«Vous vous êtes convertis à Dieu en abandonnant les idoles pour le Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils.» 1Thessaloniciens 1:9,10.

    Nous attendre à Dieu qui est au ciel et attendre du ciel le retour de son Fils, voilà ce qui va de pair dans la vie chrétienne. Nous attendre à Dieu pour toutes Choses ici-bas sera pour nous la meilleure préparation à attendre le retour de Christ avec humilité et sainteté. Quand nous attendons que Christ vienne nous chercher pour nous emmener au ciel, notre confiance en Dieu redouble d’espérance et de joie. C’est par là que notre Père céleste nous prépare à l’avènement de son Fils. La vie présente et la gloire à venir sont inséparablement réunies soit en Dieu, soit en nous aussi.

    Et pourtant on est parfois tenté de les séparer. Il est toujours plus facile de s’occuper de la religion du passé ou de celle de l’avenir que d’être fidèle dans la religion du jour présent. En contemplant ce que Dieu a fait dans le passé ou ce qu’il fera dans l’avenir, souvent on perd de vue le devoir de se soumettre à ce que Dieu fait au temps actuel. On s’expose ainsi à s’occuper des choses à venir plus encore que de celui qui doit venir. L’étude des événements à venir ouvre libre carrière à l’imagination et aux suppositions humaines. Ce n’est qu’en regardant à Dieu avec humilité et respect que nous éviterons l’écueil. de nous borner à ces recherches intellectuelles air lieu d’attendre avec amour le retour de Christ. Que tous ceux donc qui disent attendre le retour de Christ commencent par s’assurer qu’ils s’attendent actuellement à Dieu. Et vous tous aussi qui cherchez à vous attendre à Dieu pour qu’il révèle en vous la présence de son Fils, veillez à le faire comme des croyants qui attendent des cieux l’avènement de son Fils. L’espérance de son retour en gloire affermira votre confiance dans l’action directe de Dieu en vous. Et le même amour tout puissant qui doit accomplir ce retour glorieux agira dès à présent en vous pour vous préparer à son avènement.

    L’espérance du glorieux retour de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ est l’un des principaux liens qui réunissent les membres de l’Église de Dieu à travers les âges: «Il viendra pour être glorifié dans ses saints et pour se rendre admirable eu ce jour-là dans tous ceux qui ont cru.» {2Thessaloniciens 1:10} Alors nous serons tous réunis et l’unité du corps de Christ brillera de gloire divine. Alors triomphera l’amour divin lorsque Jésus recevra les siens et les présentera à son Père, et que tous les siens adoreront sa face avec amour, s’aimant les uns les autres de l’amour même de Dieu. Attendons, désirons, aimons d’avance le retour de notre Seigneur, de notre céleste Époux. Faisons-le avec amour pour lui, avec amour les uns pour les autres; c’est là ce qui caractérise cette attente des noces de l’Agneau.

    Il est à craindre que ceci ne soit pas toujours bien compris. Un cher frère, en Hollande, parlait de l’attente de la foi comme du véritable signe qui distingue «l’épouse.» J’exprimai un doute à cet égard, car il se pourrait qu’une épouse indigne, à la veille d’épouser un prince, ne fût préoccupée que des richesses de son fiancé et de la position élevée qu’elle obtiendra. L’attente de la foi peut être vive et sincère, taudis que l’amour peut manquer absolument, cet amour divin de l’Église qui attend Christ ne saurait s’obtenir par l’étude seule des prophéties. On ne l’acquiert qu’en s’appliquant avec humilité à aimer le Seigneur et à aimer ses frères. Jésus n’accueille notre amour pour lui que lorsque nous aimons aussi ses disciples. Attendre son avènement, c’est attendre aussi la glorieuse résurrection de tout son corps, de toute l’Église manifestée en gloire, c’est chercher dès à présent à maintenir ici-bas l’unité de son corps dans un esprit d’humilité et d’amour. Ce sont ceux qui savent le mieux aimer qui sont le mieux préparés au retour de Christ. C’est l’amour mutuel de tous ses membres qui assure la vie et la beauté de l’Église, l’épouse du Seigneur.

    Et comment en venir là? Cher enfant de Dieu! vous ne pouvez apprendre à attendre le retour du Fils de Dieu qu’en vous attendant à Dieu lui-même. Souvenez-vous que la vie terrestre de Jésus a été une vie de confiance habituelle en Dieu. Il ne pouvait rien faire de lui-même. C’est Dieu qui a élevé son Fils «à la perfection par les souffrances,» {Hébreux 2:10} et qui l’a ensuite glorifié. C’est Dieu aussi qui peut seul vous donner la vie spirituelle qu’il faut avoir pour attendre son Fils. Comptez sur lui pour vous la donner. Attendre Christ lui-même, que c’est différent d’attendre les événements qui vont se dérouler. Tout chrétien peut attendre les événements prédits, mais pour que vous puissiez attendre réellement Christ, il faut que Dieu vous y prépare chaque jour par son Saint-Esprit. C’est pourquoi, vous tous qui vous attendez à Dieu, regardez à lui pour qu’il vous fasse la grâce d’attendre son Fils dans un esprit venant du ciel. Et vous qui voudriez pouvoir attendre son Fils, attendez de Dieu qu’il vous révèle «Christ en vous.» {Romains 8:10, Ephésiens 3:17}

    L’assurance de la présence de Christ en nous, ainsi que Dieu la donne a ceux qui s’attendent à lui, nous prépare ici-bas là à voir Christ dans sa gloire. C’est «Christ en nous» qui est «l’espérance de la gloire.» {Colossiens 1:27}

«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
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mardi 1 décembre 2015

Apocalypse 02:19 T. Austin-Sparks

Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières. 20  Mais ce que j’ai contre toi….(Apocalypse 02:19 ESV)

Oh, que nous puissions avoir une meilleure idée sur ce qu’est le service du Seigneur , que le fait de prêcher sur des estrades, ou de tenir des réunions en plein air. Bien-aimés, le service pour le Seigneur est tout aussi important quand il se concrétise par un acte de bonté pour des enfants de Dieu dans le besoin,  dans les choses ordinaires du quotidien. C’est tout aussi précieux que de monter sur une estrade pour délivrer un message.

Vous voyez, cela  fortifie  les mains des enfants du Seigneur, quand on vient s’opposer aux tentatives de l’adversaire pour atteindre le témoignage dans les relations domestiques, dans la vie familiale, dans la sphère privée. Il y a trop de gens qui veulent renoncer à leur service domestique pour  aller dans des écoles bibliques, ils ne réalisent pas que ce service  peut être tout aussi précieux pour le Seigneur que de sortir dans le  champ de  mission. C’est spirituel, et non technique, non organisé, et vous pouvez être tout autant un prêtre du Seigneur en allant dans la maison de quelqu’un qui est sous la pression de l’ennemi, en l’aidant de façon pratique dans des taches du quotidien, qu’en vous tenant sur une estrade.

 Il y a beaucoup de prêtres du Seigneur dont la voix n'a jamais été entendue en public,  qui sont inconnus, cachés bien souvent au milieu de l’assemblée et pourtant qui dans le secret  remplissent un ministère bien plus précieux. Soyez au clair sur cette chose. Nous devons en arriver au point où nous décidons délibérément que le Seigneur est digne de cela, et où nous nous abandonnons à  Lui, à cause de l’amour que nous lui portons, Lui le Maitre Vous voyez, ce serviteur se consacre librement, volontairement, en tout temps, au service de son maître parce qu'il a appris à aimer son maître.


Par T. Austin-Sparks à partir de: Le Serviteur et le service du Seigneur

(27) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Psaume 42:11)


27 ème Jour. Et à la rédemption

«Siméon était juste et craignant Dieu; il attendait la consolation d’Israël et le Saint-Esprit était sur lui. Anne, la prophétesse, parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance.» Luc 2:25-38.

    Nous voyons ici ce qui caractérise le croyant qui attend: Juste dans toute sa conduite; craignant Dieu et marchant en sa présence: attendant la consolation d’Israël l’accomplissement des paroles de Dieu; ayant le Saint-Esprit sur lui. C’est en s’attendant ainsi à Dieu que Siméon avait été préparé à recevoir la grâce promise. Et non seulement lui, mais Anne, la prophétesse, parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance. Ceci nous montre qu’au milieu du formalisme et de la mondanité qui les entouraient il y avait à Jérusalem un groupe d’hommes et de femmes qui s’attendaient à Dieu, comptant sur le salut promis.

    Et à présent que la consolation d’Israël est venue, que la rédemption a été accomplie, devons-nous encore nous attendre à Dieu? Oui, sans doute; mais notre attente qui regarde aux promesses déjà accomplies ne doit-elle pas différer de l’attente de ceux qui regardaient dans l’avenir? Nous devons à présent regarder à Dieu tel qu’il se manifeste à nous dans la rédemption et attendre de lui qu’il nous en révèle toujours plus la vertu efficace.

    Nous devons attendre la plénitude de la rédemption. Christ a dit: «En ce jour vous connaîtrez que vous êtes en moi.» «Demeurez en moi.» {Jean 14:20 15:4} Les Épîtres nous enseignent de nous tenir devant Dieu comme étant «morts au péché et vivants à Dieu en Jésus-Christ,» ainsi que «bénis de toute sorte de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes par Christ.» {Ephésiens 1:3} Notre attente à Dieu doit à présent nous donner l’assurance que nous sommes acceptés en Christ, que l’amour de Dieu pour son Fils repose aussi sur nous, que nous vivons dans cet amour, en la présence même de Dieu, sous son regard, et que le Saint-Esprit nous enveloppe et nous maintient dans cette assurance. Les saints de l’ancienne alliance se fondaient sur la Parole de Dieu pour compter sur ses promesses. Nous comptons sur sa Parole, mais quel privilège de pouvoir le faire en étant un avec Christ. Quand nous nous attendons à Dieu, faisons-le donc avec l’assurance qu’en Christ nous avons accès auprès du Père et qu’ainsi nous avons la certitude que notre attente ne peut pas être vaine.

    Notre attente diffère encore de la leur en ce que tandis qu’ils attendaient la rédemption. promise, nous la voyons accomplie et que nous désirons qu’elle se réalise en nous. Christ ne s’est pas borné à nous dire: «Demeurez-en moi, il a dit encore «Je demeurerai en vous.» Les Épîtres nous parlent non seulement de la grâce d’être en Christ mais elles nous promettent que Christ habitera en nous, nous présentant là le plus haut degré de l’amour de Dieu dans le mystère de la rédemption. C’est lorsque, de jour en jour nous conservons notre place en Christ, que Dieu nous révèle la présence de Christ en nous, nous assurant qu’il est «formé en nous» qu’il prend forme et réalité en nous, qu’il nous communique sa pensée, sa disposition d’esprit, sa ressemblance, si bien que chacun peut en vérité dire: «Christ vit en moi.». {Galates 2:20}

    Ma vie en Christ là-haut au ciel et la vie de Christ en moi ici-bas sur la terre se complètent l’une l’autre: et plus mon attente à Dieu se signale par la foi vivante que je suis en Christ, plus aussi mon coeur réclame la présence de Christ en moi. Alors cette attente à Dieu qui avait d’abord commencé par telle ou telle requête cherchant à obtenir telle ou telle grâce se concentre toujours plus, quant à ce qui nous concerne personnellement, sur ce point unique: Seigneur révèle pleinement ta rédemption en moi, que Christ vive en moi.

    Notre attente diffère donc de celle des saints de l’ancienne alliance par la position que nous prenons et par l’espérance que nous entretenons; mais au fond elle est la même, c’est toujours s’attendre à Dieu en qui seul est notre confiance.

    Profitons de l’exemple de Siméon et d’Anne. Tous deux attendaient la rédemption promise, mais il leur était absolument impossible de rien faire pour la réaliser, pour amener la naissance de Christ et sa mort. Ceci était l’oeuvre de Dieu. Quant à eux ils n’avaient autre chose à faire qu’à attendre. Nous aussi, nous sommes tout aussi incapables de réaliser la vie de Christ en nous. Quant Dieu a opéré la rédemption par Christ, ce n’était pas pour nous laisser le soin de nous en faire ensuite l’application en détail.

    La secrète pensée que c’est à nous de faire en ceci ce que Dieu seul peut faire est la cause fondamentale de notre faiblesse. Lorsque l’oeuvre de Christ est révélée au croyant et, que de jour en jour, d’instant eu instant elle lui devient toujours plus claire et plus vivante c’est là l’oeuvre directe de Dieu en nous, tout aussi bien que la naissance de Christ et sa résurrection ont été l’oeuvre de sa toute puissance. Notre confiance en Dieu ne sera suivie de réelle et pleine bénédiction que lorsque nous serons pénétrés de cette vérité, lorsque nous nous sentirons dépendants de Dieu pour chaque instant de vie spirituelle et de foi en la rédemption tout autant que l’étaient Siméon et Anne quand ils attendaient cette même rédemption, «la délivrance d’Israël.» Conviction de notre incapacité absolue et confiance entière que Dieu peut et veut tout faire pour nous et en nous, voilà ce qui doit signaler aujourd’hui notre attente, comme jadis c’était là aussi ce qui accompagnait la leur. Et comme autrefois Dieu leur fit voir qu’il était le Dieu fidèle «le Dieu fort qui fait des merveilles,» aujourd’hui il fera de même pour nous aussi.

«Mon âme, attends-toi à Dieu»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920

Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
http://123-bible.com et http://456-bible.123-bible.com/

Disponible gratuitement au format Bible Online sur http://123-bible.com


lundi 30 novembre 2015

Philippiens 3: 3 T. Austin-Sparks

Car les circoncis, c’est nous, qui rendons notre culte par l’Esprit de Dieu, qui plaçons notre gloire en Jésus Christ, qui ne nous confions pas en nous-mêmes.. (Philippiens 3: 3 )

Ce que Dieu désire, ce n’est pas de faire des choses pour nous vous et moi, ce n’est pas de nous donner des choses, mais Il désire nous amener dans une nouvelle appréhension de Dieu en Christ. Cette révélation de  la Personne Divine ne va pas nous conduire à faire des choses, des activités,ni même à nous réjouir de la vérité, mais elle va nous conduire dans l’ adoration. L'adoration est le facteur premier,  continuel et final dans la connaissance de Dieu en Christ, et c’est la base de tout  dans notre relation avec Lui. La véritable adoration ne naît que de la découverte de Dieu par notre cœur.

Prenez votre Bible, en particulier le Nouveau Testament, et surtout les quarante jours après la résurrection et voyez si ce n’est pas vrai. Ce ne fut pas parce que le Seigneur  avait dit ou fait certaines choses qu'ils adoraient, mais parce qu'ils l'avaient découvert d'une manière nouvelle, qu’ils n’avait jamais connue auparavant. Les relations de Dieu avec nous sont régies par ce but suprême:  se faire connaître Lui-même à nous en Christ; mais cela vient par une illumination , et cette illumination est le résultat d’un toucher de Christ.

Par T. Austin-Sparks de: Connaître Dieu en Christ - Chapitre 1

(26) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

26 ème Jour. Dans une sainte attente

«Mais moi, je regarderai vers l’Éternel; j’attendrai le Dieu de ma délivrance: mon Dieu m’exaucer.» Michée 7:7

    Avez-vous lu le beau petit livre Expectation Corner? Si vous ne le connaissez pas, achetez-le. Vous y trouverez un des meilleurs sermons qu’ait inspiré le texte indiqué ici. Il parle d’un roi qui avait préparé une cité ouvrière pour y loger quelques-uns de ses plus pauvres sujets. Près de là se trouvaient de vastes magasins où ils pouvaient se procurer tout ce dont ils avaient besoin. Ils n’avaient qu’à demander pour recevoir, mais à la condition qu’ils attendraient avec vigilance la réponse et qu’à l’arrivée des messagers du roi chargés des dons qu’ils avaient désirés, ils seraient prêts à les recevoir. L’histoire raconte qu’un pauvre homme découragé ne s’attendait jamais à recevoir ce qu’il demandait, disant qu’il en était trop indigne. Un jour quelqu’un le, conduisit aux vastes magasins du roi et à sa grande surprise, il vit là à son adresse tous les paquets qui avaient été préparés pour lui et qu’on lui avait envoyés. Il y avait là de «l’huile de joie...un manteau de louange, un collyre pour les yeux» {Esaïe 61:3 Apocalypse 3:18} et combien d’autres choses encore. Tout cela avait été envoyé à sa porte, mais on l’avait trouvée fermée; jamais il n’était là pour attendre et recevoir ces envois. Depuis ce moment, il apprit ce que le prophète Michée voudrait nous enseigner aujourd’hui: Je regarderai vers l’Éternel; j’attendrai le Dieu de ma délivrance; mon Dieu m’exaucera.

    Plus d’une fois nous avons dit que ce n’est pas assez d’attendre vaguement l’exaucement d’une prière. Cherchons aujourd’hui a nous bien pénétrer de cette vérité. Quand nous avons présenté à Dieu telle ou telle requête et que nous attendons une réponse de sa part, notre attente doit être très précise et définie, se fondant avec assurance sur ces mots: «Mon Dieu m’exaucera.» La véritable attente est essentiellement sainte et joyeuse. Et ceci ne concerne pas seulement les nombreuses et diverses requêtes que chaque croyant peut avoir à présenter à Dieu, mais c’est tout particulièrement nécessaire quand il s’agit de la grâce capitale que chacun doit désirer et demander, savoir que Dieu fasse régner sa vie divine en nous, que Christ soit pleinement «formé en nous» et que «nous soyons remplis de toute la plénitude de Dieu.» {Galates 4:19 Ephésiens 3:19} Voilà ce que Dieu a promis, mais c’est là ce que recherchent trop peu les enfants de Dieu parce que souvent ils ne croient pas qu’il soit possible de recevoir autant. Osons attendre de Dieu tout ce qu’il promet, car il peut et il veut opérer en nous ces merveilles de sa grâce.

      C’est Dieu lui-même qui veut accomplir en nous ses promesses. Pour qu’il le fasse, nous devons renoncer à le faire nous-mêmes. Il faut reconnaître que nous ne pouvons obtenir ses grâces que par la foi au Dieu qui a ressuscité Jésus d’entre les morts. Toute manifestation de la vie de Dieu en nous doit être directement son oeuvre. Et plus que jamais notre attente doit devenir l’attente silencieuse de l’âme devant Dieu, l’attente de la foi qui compte sur celui qui fait revivre les morts et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. {Romains 4:17}

       Remarquez que dans notre texte le nom de Dieu revient trois fois, sans doute pour nous faire mieux saisir que c’est de lui seul que nous devons tout attendre. «Je regarderai à l’Éternel. J’attendrai le Dieu de ma délivrance. Mon Dieu m’exaucera. Tout ce qui sauve, tout ce qui est bon et saint doit être l’oeuvre directe et, toute puissante de Dieu lui-même en nous. Dans une vie selon la volonté de Dieu tout doit être à chaque instant l’oeuvre immédiate de Dieu! Et la seule chose qu’ait à faire le croyant est de regarder à Dieu, de s’attendre au Dieu de sa délivrance, de saisir et tenir terme l’assurance que lui retracent ces mots: «Mon Dieu m’exaucera.»

      Dieu nous dit: «Arrêtez et sachez que je suis Dieu.» {Psaume 46:11} Rien n’arrête mieux toute vie terrestre que le silence de la tombe. C’est dans la tombe de Jésus, dans la communion en sa mort, c’est dans la mort du moi, de toute volonté et sagesse propres, de toute force et énergie de la chair que se trouve le repos. Quand nous renonçons à nous-mêmes et que notre âme se calme pour faire silence devant Dieu, Dieu nous manifeste sa présence. «Arrêtez et sachez...» oui, alors seulement nous comprenons ces mots: que je suis Dieu.» Il n’est pas de repos d’esprit comparable à celui que donne Jésus quand il dit: «Tais-toi, sois tranquille.» {Marc 4:39} En Christ, dans sa mort et dans sa vie, dans sa parfaite rédemption, l’âme trouve le repos, et alors Dieu entreprend possession et fait son oeuvre.



«Mon âme, attends-toi à Dieu!»


Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France

Diffusion gratuite uniquement en indiquant la source :
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dimanche 29 novembre 2015

Philippiens 3: 10,11 T. Austin-Sparks

Ainsi je connaîtrai Christ, la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances en devenant conforme à lui dans sa mort  pour parvenir, d’une manière ou d’une autre, à la résurrection des morts. (Philippiens 3: 10,11 )

Vous ne toucherez jamais le Seigneur Jésus dans Sa mort sans connaître une nouvelle mesure de Sa Vie de résurrection. Quand le Seigneur Jésus par Son Esprit nous emmène plus  profondément dans la signification de Sa mort, qu’il soit clair, une fois pour toutes, que cela va entraîner pour nous une nouvelle mesure de Sa Vie de  résurrection. Les deux choses vont ensemble, il ne peut pas en être autrement. C’est la mort pour la Vie. C’est une perte pour un gain. La mort et la perte arriveront tôt ou tard, mais la Vie et le gain sont éternels, et portent en eux toutes les valeurs de Dieu.

C’est pourquoi Paul pouvait parler avec un ton joyeux de la conformité à  la mort de Christ. Il n’en parle pas en termes lugubres comme s’il allait tout perdre. Il n'y a pas l'ombre sur son visage, ou de sanglot dans sa voix, quand il parle d'être rendu conforme à Sa mort. C’est le cri d'un vainqueur. Il est en attente de quelque chose…..

Il a connu la puissance, la popularité, la réputation, la position, la possession, mais  il dit que  la connaissance de Jésus-Christ surpasse tout cela. De quelle connaissance parle-t-il ? C’est la connaissance particulière de «Christ, et de la puissance de Sa résurrection." Pourquoi? En raison de toutes les potentialités et de la puissance de cette Vie de résurrection, dont le but  ultime  n’est rien de moins que de nous amener sur  le trône même du Seigneur Jésus-Christ.

Par T. Austin-Sparks à partir de: La puissance de sa résurrection - Chapitre 7

(25) ATTENDS-TOI À DIEU Rev Andrew Murray

Mon âme pourquoi t’abats-tu et pourquoi frémis-tu en moi? Attends-toi à Dieu car je le célébrerai encore. Il est la délivrance à laquelle je regarde, il est mon Dieu. (Ps 42:11)

25 ème Jour. Avec calme et repos d’esprit

«Il est bon d’attendre en repos la délivrance de l’Éternel.» Lamentations 3:26.
«Sois tranquille, ne crains point et que ton coeur ne s’alarme point.» {Esaïe 7:4} 
C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. {Esaïe 30:15} 

    Ces paroles nous disent que le calme et la foi sont étroitement unis, elles nous montrent aussi combien le calme nous est nécessaire pour nous attendre à Dieu. Si nous voulons que notre coeur tout entier se tourne vers Dieu, il faut qu’il se détourne du terrestre, de tout ce qui le préoccuperait, joie ou peine.

    Dieu est si infiniment grand dans sa gloire, et notre nature est devenue si étrangère à ce qu’il est, qu’il faut que tout notre coeur, tous nos désirs s’attachent à lui pour pouvoir le connaître et le recevoir en quelque mesure. Tout ce qui n’est pas Dieu, tout ce qui excite nos craintes ou stimule nos efforts, tout ce qui éveille nos espérances ou nos joies, nous empêche de nous attendre parfaitement à lui. Le message qu’Esaïe était chargé de porter au roi Achaz: «Sois tranquille, ne crains point,» est important pour nous aussi. «C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.» «Il est bon là l’homme d’attendre en repos.»
Que de fois l’Écriture nous répète que la pensée de Dieu et de sa majesté doit nous imposer silence:

«L’Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre fasse silence en sa présence.» {Habaquq 2:20}
«Tais-toi à cause de la présence du Seigneur l’Éternel.» {Sophonie 1:7}
«Toute chair, tais-toi devant la face de l’Éternel, car il s’est réveillé de la demeure de sa sainteté.» {Zacharie 2:13}

    Tant qu’on ne s’attend à Dieu qu’en voyant là le moyen de prier d’une manière plus efficace, et d’obtenir ce qu’on demande, ce parfait repos d’esprit ne peut pas s’établir.

    Mais quand ou comprend que cette attente à Dieu est en elle-même un indicible bonheur, l’une des formes les plus élevées de notre communion avec le Dieu saint, ces moments passés à adorer Dieu dans sa gloire amènent nécessairement l’âme à s’humilier dans le silence et à laisser à Dieu le temps de parler, de se révéler lui-même. Alors s’accomplit cette précieuse promesse qui parle de l’abaissement du moi et de l’inutilité de tout effort venant du moi: «Les hommes qui s’élèvent seront humiliés et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là.» {Esaïe 2:11} 

    Que tous ceux donc qui veulent apprendre à s’attendre à Dieu se répètent cet avertissement: «Prends garde à toi et sois tranquille.» Oui, prenez le temps d’avoir des moments de retraite loin de tout ami, de tout devoir, de tout souci et de toute joie prenez le temps d’être tranquille et en repos devant Dieu; prenez le temps de vous assurer un état de calme complet non seulement à l’abri des hommes et du monde, mais aussi en vous isolant du moi et de ses volontés. Que la Parole de Dieu et la prière nous soient précieuses, mais souvenez-vous aussi qu’elles ne doivent pas s’interposer entre Dieu et vous et vous empêcher d’attendre en silence. L’activité de notre esprit, soit en étudiant la Parole de Dieu, soit en exprimant nos pensées par la prière, l’activité de notre coeur, dans lequel s’agitent désirs, espérances et craintes, peuvent nous préoccuper si bien qu’il nous soit impossible d’en venir à nous attendre au Dieu de gloire, à amener tout notre être à se prosterner en silence devant lui. On pourra trouver qu’il est difficile d’attendre ainsi en repos, de dominer toute activité de l’esprit et du coeur pour un certain temps, mais tout effort fait dans ce sens recevra sa récompense. On prouvera bientôt que cela se peut et ces moments d’adoration silencieuse produiront une paix, un calme qui seront une véritable bénédiction non seulement pendant l’adoration et la prière, mais encore pour tout le reste de la journée.

    «Il est bon d’attendre en repos la délivrance de l’Éternel.» Oui, cela nous est bon. Par ce repos dans le silence, nous reconnaissons notre incapacité à ne pouvoir rien faire nous-mêmes, et que ce n’est ni par l’activité de celui qui veut et de celui qui court,» ni par nos pensées et: nos prières, mais que nous devons tout recevoir de Dieu. Par là nous montrons aussi que nous comptons sur notre Dieu, sur sa volonté de nous secourir au temps voulu. Apprenons donc à rester en paix. Dans la vie de chaque jour, attendons-nous au Dieu souverain avec respect et tranquillité, veillant continuellement à repousser tout accaparement du monde, et notre attitude alors sera celle d’un homme qui «attend en repos la délivrance de l’Éternel.»



«Mon âme, attends-toi à Dieu!»



Traduit de l’anglais S. DELATTRE, ÉDITEUR PRIVAS-(ARDÈCHE) 1920
Nouvelle Edition Numérique Yves PETRAKIAN 2011- France
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