vendredi 10 avril 2020

(8) disciple - LE CHEMIN DU DISCIPLE par Chip Brogden

« Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » (Romains 13:14)
« Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la voie de la mort. » (Proverbes 16:25)
« Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7:14)
« Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » (Jean 14:6a)

                     Nous parlons « d'un seul chemin », mais en fait il y a deux chemins: le chemin large que beaucoup prennent, qui mène à la mort; et le chemin étroit que peu empruntent, qui mène à la vie. Il y a deux chemins qui nous sont proposés. Un de ces chemins est humain, il semble juste aux yeux des hommes, et conduit à la mort. L'autre chemin vient de Dieu, il semble mauvais aux yeux des hommes, et conduit à la Vie.

                      Nous avons compris que Christ est le Chemin vers la Vie, et qu'Il est Lui-même la Vie. Il est aussi bien le moyen d'accéder à cette Fin que cette Fin elle-même.

                    Qu'est-ce que Dieu recherche? Qu'attend-t-Il de nous? Que veut-Il? Il désire avant tout un peuple qui soit transformé à l'image de Son Fils, pour qu'ils puissent démontrer la prééminence de Christ en toutes choses. Mais comment peut-Il rassembler un tel peuple pour Lui-même? La première étape consiste à nous révéler Son Fils. C'est la porte étroite. Nous ne pouvons pas marcher sur le chemin étroit avant d'être entrés par la porte étroite.

                    Dès que nous sommes entrés sur le chemin étroit, Il commence à nous transformer de l'intérieur vers l'extérieur pour que Christ puisse s'exprimer Lui-Même à travers nous. « Pas moi, mais Christ. » C'est le chemin étroit. Nous appelons ce chemin étroit: l'école du disciple. Il nous conduit quelque part. Un chemin n'est pas fait pour que nous restions à l'arrêt. C'est une destination. Où ce chemin conduit-il? Quel est son But? Christ Tout et en Tous. Voilà la Fin. Toutes choses travaillent ensemble selon Son objectif suprême, Son Dessein.

                Qu'est-ce qu'un disciple? Un disciple est quelqu'un qui consacre toute son énergie à apprendre une discipline particulière sous la conduite d'un maître. Il n'y a pas d'autre chemin pour être un disciple. Il doit y avoir un élève qui est enseigné, et il doit y avoir un maître qui enseigne. Le disciple vit avec le maître, mange et boit avec le maître, voyage avec le maître, observe le maître pendant toute la journée et toute la nuit, pose beaucoup de questions et écoute patiemment les réponses. C'est de cette façon que l'on fait des disciples en Orient et le Seigneur Jésus l'a utilisée aussi pour enseigner les Douze.

                  Les disciples se placent sous l'autorité du maître - littéralement à ses pieds - et s'imprègnent de chacune de ses paroles. Les disciples mémorisent l'enseignement et se le répètent mot pour mot les uns aux autres, utilisant la même gestuelle, la même façon de parler, et la même emphase, jusqu'à parler et agir exactement comme le maître. Ainsi lorsque vous voyez un disciple mûr, vous voyez en fait aussi le maître. Quand le disciple parle, c'est comme si le maître parlait. Non seulement cela honore le maître, mais cela préserve aussi l'enseignement.

                    Un disciple du Seigneur est donc quelqu'un qui entre par la porte étroite et qui marche sur le chemin étroit jusqu'à arriver à la fin du chemin étroit et qu'il n'y ait plus rien d'autre que Christ. Comme vous pouvez le voir, c'est un chemin, très, très étroit, et c'est pourquoi peu le trouvent, et ceux qui y restent après l'avoir trouvé sont encore moins nombreux. Rien de ce qui est du Moi ne peut être gardé. Tout ce qui vient du Moi doit être abandonné pour pouvoir gagner Christ.

            Alors que nous marchons sur le chemin étroit, nous sommes transformés de gloire en gloire. Aujourd'hui nous devrions refléter un peu plus de la gloire de Dieu qu'hier; et demain nous la refléterons encore plus qu'aujourd'hui. C'est cela la croissance. La croissance n'est pas l'augmentation de la connaissance ou du nombre d'années: c'est simplement plus de Lui et moins de moi. Il augmente en même temps que je diminue. Voila ce que signifie être un disciple.

CE QUE DIEU VEUT, CE SONT DES DISCIPLES


                     Dieu ne recherche pas en priorité des gens qui travaillent dans le ministère. Nous pensons que ces choses sont très importantes, car comment l’Église pourrait-elle survivre sans ces serviteurs et ouvriers. Mais si ce ne sont pas de telles personnes que Dieu recherche, que veut-Il donc alors? C'est très simple, Il veut des disciples avant tout. Il y a beaucoup de ministres du culte et d'ouvrier de nos jours, mais peu de disciples. Tout le monde a ou désire avoir un ministère. On attend de chacun qu'il ait un ministère ou soit un ouvrier. Nous n'entendons pas beaucoup parler du fait d'être un disciple, et pourtant, avant tout autre chose, c'est ce que Dieu doit obtenir dans l'Eglise.

                     Jésus a dit d'aller dans tout le monde et de faire des disciples. Ce n'est pas que les ministres du culte et les ouvriers ne soient pas importants; en fait ils sont importants. Mais quelle est la priorité? Un homme ou une femme peut-il vraiment être ouvrier ou travailler pour le Royaume s'il n'est pas d'abord un disciple? Bien sûr que non. Ils peuvent servir et travailler jusqu'à l'épuisement et pourtant être dans la chair, faire beaucoup de choses au Nom de Jésus et ne pas Le connaître du tout.

                   « Il y en a peu qui le trouvent. » Mais de nos jours, tout le monde ne connaît-il pas déjà le chemin? Une multitude de gens vont certainement le trouver? Pas du tout. Le chemin qui mène à la Vie est étroit, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. Jésus n'est-Il pas le chemin? Et tout le monde ne le sait-il pas? Eh bien, tout le monde en a peut-être entendu parler et pense le connaître, mais Jésus tel qu'Il est réellement et Jésus tel qu'on Le présente habituellement sont bien différents.

                Quelle est votre idée sur la condition de disciple? J'entends des frères et des sœurs dirent: « J'ai été sous l'influence de l'enseignement du frère Untel ou Untel depuis de nombreuses années. » Ils disent cela avec beaucoup de fierté comme si c'était quelque chose qui devrait impressionner les autres. Je leur demande, « Combien de temps avez-vous vécu avec votre enseignant? » A chaque fois vous découvrez qu'ils ne vivent pas du tout avec leur enseignant. Ils écoutent simplement ses sermons à l'église, à la télévision ou sur cassette audio ou vidéo. De plus ils n'ont pas de relations personnelles avec leur enseignant. Dans de nombreux cas, ils ne l'ont même jamais rencontré en personne, et encore moins partagé un repas avec lui.

                    Méfiez-vous de l'autorité « sous laquelle » vous vous placez parce que vous deviendrez comme elle, et vous n'irez jamais plus loin qu'elle. Comprenez bien que le Seigneur ne nous appelle pas à avoir un mentor ou à être un mentor. Un mentor est synonyme de maître, de guide ou de conseiller. Si je ne me trompe pas (et je ne me trompe pas), c'est le Saint-Esprit qui est notre Maître, notre Guide et notre Conseiller, et non pas un homme. C'est sur ce point que nous faisons souvent fausse route. Nous regardons encore aux hommes - à la chair et au sang - pour nous affermir et nous dire ce que nous devons faire. Devrions-nous nous encourager les uns les autres? Oui. Devrions-nous rechercher les conseils et la prière d'autres frères et sœurs? Absolument. Mais cela ne signifie pas que nous ayons besoin d'un mentor pour nous dire ce que nous devons faire. Qui dit au mentor ce qu'il doit faire? Son mentor? Et qui dit au mentor du mentor ce qu'il doit faire? Vous voyez que cela peut devenir ridicule, et ça l'est devenu.

                  Il y a des gens qui sont impatients d'être votre mentor, de vous enseigner comment libérer « vos dons » ou comment trouver une place dans « le ministère » ou comment vivre dans le « prophétique » ou comment s'occuper d'une « grande église. » Tous ceux qui sont impatients d'être le mentor de quelqu'un ne se connaissent pas assez bien eux-même. Et tous ceux qui cherchent un mentor ne connaissent pas assez bien le Maître. Trouver un mentor n'est pas difficile. Ce qui est difficile, c'est de comprendre qu'être un disciple n'a rien à voir avec trouver un mentor et suivre son enseignement. A la place, la Bible nous dit que nous n'avons pas besoin d'un homme pour nous enseigner, car l'Onction (Christ) nous enseignera et nous guidera dans toute la vérité. Un maître qui enseigne au Nom de Christ vous enseignera toujours à vous éloigner de lui-même et à vous rapprocher de Christ comme votre Maître. « Moins de moi et plus de Lui ». Est-ce que votre mentor fait cela? Est-ce que votre pasteur fait cela? Ou bien ont-ils trouvé le moyen de vous garder dépendants d'eux et de leurs enseignements?

QUI EST VOTRE MAÎTRE?

                   Quand le Seigneur s'est révélé Lui-même à moi, j'ai réalisé qu'une telle connaissance, intime et expérimentale, ne peut pas être trouvée dans un livre, sinon je l'aurais déjà eue depuis des années. Elle ne peut pas être trouvée en lisant votre Bible, sinon tous ceux qui ont une Bible connaîtraient la Vérité expérimentalement, et nous savons que ce n'est tout simplement pas le cas. C'est une révélation de la Vérité en tant que Personne, pas une philosophie, et depuis ce jour j'ai compris que les hommes ne peuvent ni y ajouter ni en enlever quelque chose. C'est à partir de ce moment que j'ai arrêté de chercher les affirmations et les confirmations des hommes.

              J'ai ensuite compris (pour la première fois) qu'il n'y a qu'un seul Maître, et que je suis Son disciple. Je n'appartiens à personne d'autre, et personne ne m'appartient. Je n'ai pas appris cela naturellement. En tant que pasteur, j'avais l'habitude de parler de « mes brebis » et de « ma congrégation » et de « mon église » comme si je possédais quelque chose. Mais quand j'ai découvert qu'il n'y a qu'un Seul Troupeau conduit par Un Seul Berger, j'ai compris que je ne possédais personne et que personne ne me possédait. Je Lui appartiens, et ils Lui appartiennent. Quelle liberté! Pour moi bien sûr, mais aussi pour ceux qui étaient « influencés par mon enseignement. » Les gens venaient vers moi au lieu d'aller chez les autres car ils disaient qu'ils ne pouvaient pas être nourris par les autres, mais par moi seul. Quelle tragédie! Qui est votre source? D'où venait la manne? De Moïse? Non, « Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le Vrai Pain du ciel » Quand arrêterons-nous de regarder à Moïse l'homme pour regarder à Christ le Pain Vivant?

                    Maintenant je peux dire (et même « me vanter », car ce n'est pas un mot trop fort ici) que mon enseignement n'est pas le mien. Il est de Christ, pour Christ, et vers Christ en tant que Tout en Tous. Ma fierté est que mon enseignement ne vient pas d'une source humaine. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas beaucoup appris de personnes comme Watchman Nee, Théodore Austin Sparks, et d'autres. Je lis leurs écrits depuis des années et je continue de les lire. Mais ce que je sais, je ne l'ai pas appris dans un livre. Je ne les ai pas lus pour découvrir quelque chose de nouveau, mais pour vérifier quelque chose que je savais déjà. Nous avons le même Maître.

                 Où veux-je en venir? Me vanter moi-même? Pas du tout, mais vanter mon Maître! Il n'y a pas de meilleure chose dans le monde que d'avoir quelqu'un qui vous demande, « Où as-tu appris ce que tu sais? Qui t'a appris ces choses? » et pour vous de répondre, « Jésus-Christ est mon Maître, et Il m'enseigne tout ce que je sais. » C'est cela être un disciple! Le Seigneur nous demande de ne pas appeler les hommes « Rabbi » (c'est à dire maître), parce que nous n'avons qu'un Seul Maître. Mais combien d'entre nous peuvent dire cela?

                    Deviens Son disciple. Assis toi à Ses pieds et écoute Sa Parole. Il n'y a pas d'autres moyens d'apprendre. Tu ne peux pas l'apprendre de quelqu'un d'autre, tu dois le recevoir de Lui. Il est la Vérité.

LE COÛT LIE A ÊTRE UN DISCIPLE


                 Qu'est-ce que cela coûte de devenir un disciple de Seigneur Jésus? Que doit-on abandonner? Il n'y a en réalité qu'une seule chose que nous devions abandonner. Il n'est pas, et il n'a jamais été, question d'abandonner ses amis, sa famille, ses biens matériels, sa renommée ou sa fortune. Vous pouvez abandonner tout cela, comme l'ont fait les premiers disciples du Seigneur, et finir par prendre la fuite et Le renier.

               Oubliez les choses extérieures et allez droit au coeur des choses. Une seule chose est nécessaire, et si nous abandonnons cette chose là, nous sommes qualifiés pour être des disciples du Seigneur. Quelle est-elle? Tout ce que nous avons à abandonner, c'est NOTRE PROPRE CHEMIN, NOTRE FAÇON DE FAIRE.

                Il y a deux façons de faire, une qui semble bonne, et une qui EST bonne. La première c'est ma façon de faire et la deuxième c'est Sa façon de faire.

                    Eh oui, si nous sommes prêts à abandonner NOTRE façon de faire, alors nous aurons, en fait, abandonné toutes choses. Je pense à un cher homme qui est pasteur d'une église, mais il le fait à sa façon. Oui, mais malheureusement il ne réalise pas qu'il fait les choses à sa façon. Ce n'est pas que sa façon soit nécessairement mauvaise, parce qu'il y a beaucoup de bonnes choses dans son ministère. Mais ce n'est pas exactement et entièrement la façon de faire de Christ. Je ne m'attends pas à ce qu'il abandonne son église ou son ministère. La réalité est qu'il n'abandonnera probablement jamais son oeuvre. La chose glorieuse est qu'il n'a rien à abandonner, si ce n'est sa propre façon de faire, son propre chemin! S'il était juste prêt à abandonner cela, toutes les autres choses s'arrangeraient d'elles-mêmes. La même chose est vraie pour nous.

              Cela ne veut pas dire que nous garderons tout. Quand nous abandonnons notre façon de faire, nous perdons, en fait, des choses. Nous perdrons l'admiration et la reconnaissance du monde. Nous perdrons le prestige et la position dont nous jouissions auparavant. Nous pourrons aussi perdre des amis et même des membres de notre famille qui ne nous approuverons plus.

                    Le disciple n'est pas plus grand que son Maître, mais il suffit que le disciple soit comme son Maître. Le prix est important, mais la récompense est plus importante encore. Il n'est pas fou celui qui donne ce qu'il ne peut pas garder en vue de recevoir ce qu'il ne peut pas perdre.

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lundi 6 avril 2020

(7) disciple - (3) LE BESOIN DE BRISEMENT par Chip Brogden

LA CROIX ACCOMPLIT CE BRISEMENT

                    Maintenant nous avons devant nous quatre exemples issus des Écritures sur la signification et la nécessité du brisement: le pain, le grain de blé, le vase d'albâtre, et le voile du temple. Il y a encore un autre enseignement à tirer de ces quatre exemples. Dans chaque exemple, le Seigneur mentionne Sa mort et Sa résurrection. Le principe de la Croix est central à chaque illustration. La bénédiction et la rupture du pain parlent de Sa mort et de Sa résurrection; le grain du blé parle de Sa prochaine glorification par Sa mort; le vase d'albâtre est relié au Seigneur par l'onction pour l'enterrement (Marc 14:8); et le voile du temple est déchiré à l'heure de Sa mort sur la Croix. Ce ne sont pas de simples coïncidences.

                   Le Seigneur nous appelle continuellement à nous renier, à prendre notre Croix, et à Le suivre. Nous ne sommes pas laissés dans l'ignorance de ce que signifie prendre sa Croix, ou de ce que Dieu espère accomplir en nous si nous l'acceptons. Dans ces exemples Il nous montre ce que sont Ses moyens, et pourquoi il doit en être ainsi. Que dit-Il? Que nous devons être brisés avant que nous puissions laisser couler la Vie. Que pour sauver notre vie nous devons renoncer à notre vie, la clouer sur l'autel, et s'offrir comme sacrifice vivant à Dieu. Alors seulement nous vivrons vraiment pour Dieu. Alors seulement nous pourrons être des vases par lesquels la vie peut couler.

                  Un jour, les disciples ont demandé au Seigneur, « augmente-nous notre foi (Luc 17:5). » Vous rappelez-vous comment le Seigneur a répondu à cette demande? C'est une réponse très étrange. Aujourd'hui nous demandons au Seigneur d'augmenter notre foi, d'augmenter notre patience, d'augmenter notre amour, d'augmenter notre sang-froid, donne-nous en davantage. Assez étrangement, il semble que ces demandes répétées restent souvent sans réponse. Nous demandons toujours « plus », et c'est ainsi depuis de nombreuses années, et beaucoup d'années ont passées depuis la première fois. C'est pareil pour les disciples. Ils ont demandé au Seigneur d'augmenter leur foi. Au lieu de leur donner plus de foi, il leur dit qu'en fait, ils n'ont pas besoin de plus de foi, qu'ils en ont en assez. Comment prenez-vous cette réponse?

                     Watchman Nee avait été invité à aider une sœur qui insistait sur le fait qu'elle avait besoin de plus de patience. Elle parla au frère Nee de toutes les fois où elle avait perdu son sang-froid et combien son comportement était terrible. Elle avait prié et prié pour la patience, mais en vain. Ainsi elle demanda au frère Nee s'il serait d'accord pour prier avec elle pour que Dieu lui donne la patience, afin qu'elle ne perde plus son sang-froid. Le frère Nee lui dit, « je ne peux pas faire cela ». Étonnée, elle demanda pourquoi pas. « parce que je peux vous assurer que Dieu ne répondra pas à votre prière » a-t-il répondu. Cette sœur s'est fâchée. « Vous voulez dire que Dieu ne répondra pas à ma prière? » dit-elle « suis-je allée si loin qu'Il ne m'entendra plus? » « non, ce n'est pas cela que je veux dire » répliqua le frère Nee « ce que je veux dire c'est que Dieu ne vous donnera pas plus de patience, parce que vous n'avez aucunement besoin de patience. » A ce moment, la femme était presque hors d'elle, en colère. « Que voulez-vous dire par n'avoir aucun besoin de la patience? Je perds toujours mon sang-froid et j'agis d'une façon des plus regrettables. Comment pouvez-vous me dire, vous n'avez pas besoin de patience? » « Chère sœur » a-t-il calmement répondu, « ce n'est pas de patience dont vous avez besoin; c'est de Christ. »

                    Il continua en expliquant que tout ce dont nous avons besoin est en Christ, et Christ est en nous. Par conséquent, nous n'avons pas besoin de chercher Dieu pour avoir un peu de patience ici, ou un peu de foi là. Au lieu de cela, nous devons voir que nous sommes complets en Christ, et demander à Dieu de nous humilier et nous briser pour que Christ soit notre patience, et que Christ soit notre foi, et que Christ soit notre justice, etc... Nous avons déjà toutes les bénédictions spirituelles en Christ, mais cette vie est, en grande partie, emprisonnée dans le vase d'albâtre. Nous aimons le vase d'albâtre davantage que le parfum, mais nous ne pouvons avoir le parfum sans casser le vase.

                  Cher ami, êtes-vous un vase clos ou brisé? Est-ce que Christ est lié et retenu dans votre cœur ou votre cœur est-il libre et sans entrave pour qu'Il puisse s'exprimer par vous? Avez-vous exprimé votre volonté de mourir à vous-même afin que vous puissiez produire beaucoup de fruits ou êtes-vous la graine qui refuse de mourir et vous demeurez alors seul? La Présence a-t-elle été libérée en vous et par vous ou le voile doit-il être déchiré en deux?

                   Ah, retournons de nouveau à la Croix et humilions-nous pour qu'Il ait la liberté d'expression par nous! Désirons-nous la présence du Seigneur? Alors demandons au Seigneur de nous diminuer par la Croix, parce que « Le Seigneur est près de ceux qui ont un cœur brisé; et un esprit contrit. »

FIN

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jeudi 2 avril 2020

(7) disciple - (2) LE BESOIN DE BRISEMENT par Chip Brogden

QUATRE EXEMPLES DE BRISEMENT

EXEMPLE UN: LE PAIN DE VIE

                  La Croix représente le principe du brisement dans le disciple du Seigneur Jésus. Parcourons les Écritures pour trouver des exemples de brisement. La nuit où il fut trahi, on nous dit que le Seigneur Jésus « prit le pain, et rendit grâces, le brisa et leur partagea en disant: ceci est mon corps qui est donné pour vous: faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19). Plusieurs fois le Seigneur a dit aux disciples et aux foules, « je suis le pain de vie. » Il leur a commandé de manger Sa chair et de boire Son sang. C'est un de mes passages préférés des Écritures, et auquel je me réfère constamment quand je parle de ce sujet. Beaucoup se sont détournés et n'ont plus suivi le Seigneur après qu'Il eut dit cela. Comment cet homme peut-Il nous donner sa chair à manger? Mais parce qu'Il est le pain de la vie.

                   Les petites gaufrettes de communion que nous distribuons à l'église de nos jours pour représenter le Pain de Vie n'ont rien à voir avec la profondeur du geste du Seigneur. À la Pâque, il y avait un pain, et il a été brisé en morceaux pour que tous puissent y participer. Aujourd'hui, les gaufrettes viennent à nous déjà divisées. L'église est certainement divisée aujourd'hui, et donc c'est peut-être une bonne représentation de notre division mais cette manière de faire ne nous montre pas la vérité essentielle qui est que pour participer à la vie, il faut un brisement. Il y a un seul pain, pas plusieurs. Jésus est le pain qui est descendu du ciel. Comment pouvons-nous le recevoir? Il doit être brisé pour nous. Après avoir béni le pain, et l'avoir rompu, il nous dit simplement que, « ceci est mon corps. »

                    Il est intéressant de noter ici que quand Jésus pria pour le pain, Il utilisa la même bénédiction que les juifs utilisent encore aujourd'hui pour la bénédiction de leur pain. Elle n'a pas changé depuis des siècles. Les Écritures ne l'indiquent pas parce qu'elle est écrite pour les juifs, et ils la connaissent déjà: « Béni sois-tu, Seigneur notre Dieu, roi de l'univers, qui nous donne le pain de la terre. »

                    Après la bénédiction, Jésus a brisé le pain. La cérémonie de la Pâque demande également qu'une partie du pain soit enveloppée dans une serviette et cachée, pour être mangée plus tard. Ainsi, le Seigneur nous montre Sa crucifixion et Sa résurrection dans la bénédiction, le brisement, et « l'ensevelissement » du pain. Il est le pain qui est descendu du ciel, brisé, enseveli, et retiré de la terre. La gaufrette traditionnelle de communion détruit cette merveilleuse et profonde parabole. En effet, notre Seigneur est un seul pain qui est brisé, pour que nous puissions prendre part à Sa vie. Alléluia! Ceci illustre le besoin d'un brisement afin que la vie puisse jaillir.

EXEMPLE DEUX: UN GRAIN DE BLÉ

                    Pour cet autre exemple de brisement, considérons les Paroles du Seigneur pendant Ses dernières heures sur la terre: « Jésus leur répondit: L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. (Jean 12:23-25). » Combien ces paroles du Seigneur sont remarquables. Il commence en disant que c'est l'heure pour Lui d'être glorifié. Quand nous pensons au Seigneur étant glorifié, nous pensons à Son baptême, quand l'Esprit est descendu sur lui comme une colombe et à la voix de Dieu qui a déclaré: » celui-ci est mon Fils bien aimé », ou bien nous pensons à la montagne, au moment où Son aspect est devenu d'une blancheur éblouissante et où l'éclat de Sa gloire s'est manifesté à Pierre, Jean et Jacques. Comme c'est étrange alors que Jésus dise être glorifié par une mort cruelle. Cela semble contraire à ce que nous avons été conduits à croire jusqu'ici. Mais le Seigneur explique pourquoi Sa mort est nécessaire.

                    Quand le Seigneur Jésus s'est humilié et a accepté les limitations d'un corps humain, Il ne pouvait être que dans un endroit à la fois. Pour chaque personne qu'Il a guérie, il en est des millions qui sont demeurées malades. Il ne pouvait simplement pas, en tant qu'homme, être partout à la fois. Il était limité par le temps et l'espace. À un certain moment, Il a semblé être envahi d'une sainte frustration: « je suis venu pour apporter un feu sur la terre, et comment je souhaiterai qu'il brûle déjà! Il y a un baptême que je dois encore recevoir, et combien il me tarde jusqu'à ce qu'il soit accompli! » (Luc 12:49,50, Nouvelle Bible de Jérusalem). Vous voyez comme le Seigneur est restreint, et semble souffrir de ne pouvoir se révéler. Il est comme le grain de blé, une graine entourée par la coquille externe de Son corps physique.

                  Prenez un gland par exemple. Que tenez-vous dans votre main? Une graine, oui. Mais quoi encore? Un arbre? Oui, une fois que la graine est enterrée, elle produira un jour un arbre. Mais que tenez-vous dans votre main, à part un arbre? Une forêt! Puisque, de cette graine viendra un arbre, et de cet arbre viendront beaucoup plus de graines, et de ces graines viendront beaucoup plus d'arbres, et ainsi de suite. Ainsi ce que vous tenez dans votre main n'est pas une simple graine, mais une forêt.

                   Jésus dit que le Royaume de Dieu est «...comme quand un homme jette de la semence en terre; qu'il dorme ou qu'il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu'il sache comment. La terre produit d'elle-même, d'abord l'herbe, puis l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi » (Marc 4:26-28). Cher ami, ceci est glorieux! Nous ne devons rien faire d'autre avec la graine que de la mettre dans le sol et l'oublier! « Car la terre produit le fruit d'elle-même. » Dieu produit le fruit si nous enterrons la graine! Voulez-vous être fructueux? Humiliez-vous! Enfouissez-vous dans le sol et permettez Lui de vous briser pour que les fruits soient produits.

                  Maintenant Jésus dit: si la graine ne tombe en terre et ne meurt, elle demeurera seule. Prenez-la à la maison et placez-la sur votre bureau. Deviendra-t-elle une forêt? Évidemment non. Pourquoi? Cette forêt est à l'intérieur de la coquille. Elle ne peut pas sortir toute seule. Vous voyez, le potentiel est là, parce qu'il y a la vie dans la graine. Mais la vie intérieure est retenue par une coquille externe. Comment faisons-nous pour que ce qui est dans la coquille sorte de la coquille? Nous devons enterrer la graine dans la terre - la graine doit « mourir » et cesser d'être une graine. La coquille doit être cassée et ce qui est dans la coquille peut alors sortir. Quand elle meurt, elle porte « beaucoup de fruit ».

                    Voyez-vous, l'important ici ce n'est pas la capacité qu'a la vie de jaillir, mais le brisement du vase qui retient la vie captive! Ce n'est pas que nous ayons besoin de plus de puissance, mais nous avons besoin de plus de brisement. Quand nous serons correctement brisés, nous découvrirons que Christ en nous sera plus que suffisant.

EXEMPLE TROIS: LE VASE D'
ALBÂTRE

« Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus. (Marc 14:3). » 

                     Ici le parfum représente l'onction ou la vie. J'emploie ces termes de façon synonyme. Il était très précieux, mais il était contenu dans un vase d'albâtre. L'albâtre est un genre de pierre employée pour faire des vases. Mais la même pierre a été également utilisée pour faire des cercueils! Encore une fois, nous avons la Vie emballée dans la mort. La libération du parfum dépend de la rupture extérieure du vase.

                    Combien d'entre nous préfèrent le vase au parfum? Les amis, le vase n'est rien. Regardons au-delà des vases et des instruments du Seigneur et observons seulement si le parfum précieux se répand librement ou s'il est inhibé. Le vase abrite la Vie et doit être brisé. Si nous souhaitons être des récipients de ce parfum merveilleux, laissons le Seigneur nous briser afin que le parfum caché et l'onction soient répandus.

EXEMPLE QUATRE: LE VOILE DU TEMPLE

« Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. (Marc 15:38). » 

                    Le voile du temple était un rideau épais qui séparait le Saint des Saints du reste du temple. Qu'y a-t-il de spécial au sujet du Saint des saints? C'est l'endroit où la présence de Dieu demeurait. Personne ne pouvait faire un pas dans Sa présence, ou même regarder derrière le rideau, sans risquer une mort certaine. Seul le grand prêtre pouvait y entrer, et seulement une fois par an. Une corde était attachée autour de sa cheville pour que les autres prêtres puissent le tirer de derrière le rideau au cas où il mourrait.

                   Mais quand le Seigneur Jésus est mort sur la Croix, le rideau épais qui constituait une barrière entre la présence de Dieu et le peuple a été déchiré de haut en bas. Pourquoi du haut vers le bas? Pour démontrer que c'était Dieu lui-même qui déchirait le voile. S'il avait été déchiré du bas vers le haut, on aurait pu dire que l'homme était responsable. Déchirer le voile de haut en bas est en effet un miracle. Que signifie cela?

                  Bien sûr cela signifie tout simplement que la mort de Christ a ouvert l'accès pour que nous puissions nous approcher du trône de la grâce sans craindre la mort (Hébreux 10:19,20). C'est la signification évidente. Pourtant nous savons également que les trois sections du temple - le Saint des saints, le lieu saint, et la cour extérieure ou le Parvis - représentent l'esprit, l'âme, et le corps de l'homme. Le Saint des saints est l'esprit de l'homme où Christ demeure. Entre l'homme intérieur et l'homme extérieur se tient un voile épais.

                 Nous soutenons notre affirmation que chaque croyant est complet et contient la plénitude entière de Dieu; mais nous reconnaissons également que le voile de la chair doit être déchiré afin que cette plénitude soit dévoilée. Combien souvent nous rencontrons un frère ou une sœur et sentons leur caractère précieux, mais il y a quelque chose qui empêche la vie de couler comme elle devrait. Ce « quelque chose » est le voile charnel qui reste intact. Nous ne pouvons qu'espérer qu'ils permettront au Seigneur de le fendre et de le déchirer, ainsi la vie coulera librement. De même, quand nous sentons un manque, nous ne devrions pas prier pour plus du Seigneur, ou chercher plus de puissance, comme si Christ, déjà pleinement présent, n'était pas suffisant. Au lieu de cela, nous devrions demander au Seigneur de nous briser et d'ôter le voile qui empêche la vie de se manifester. 

à suivre

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mardi 31 mars 2020

(7) disciple - (1) LE BESOIN DE BRISEMENT par Chip Brogden


« L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. Le malheur atteint souvent le juste, Mais l’Éternel l'en délivre toujours. » (Psaumes 34:18,19)

« Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: Ô Dieu! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. » (Psaumes 51:19)

                    Le besoin fondamental du disciple de Jésus-Christ n'est pas d'avoir plus de puissance, mais plus de brisement. La majorité des chrétiens d'aujourd'hui ne sont pas très différents des douze premiers disciples du Seigneur. Nous observons les douze se chamaillant pour savoir qui d'entre eux est le plus grand; demandant à siéger à Sa droite et à Sa gauche; désirant faire descendre le feu du ciel sur ceux qui s'opposent à eux; refusant de se laver les pieds les uns les autres; s'opposant au besoin du Seigneur d'aller à la Croix, et allant jusqu'à tirer l'épée pour le défendre dans le jardin.

                    Avez-vous remarqué que les disciples n'ont pas été investis de la puissance d'en-Haut avant d'avoir été, d'un seul esprit et d'une seule pensée, ensemble dans un même lieu après la crucifixion et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Bien qu'il soit vrai qu'ils aient reçu une mesure de puissance spirituelle pendant le ministère du Seigneur sur terre, nous voyons que cette simple petite dose de capacités célestes les avait déjà enflés d'orgueil. Jésus les a envoyés et leur a donné autorité sur des esprits mauvais. Et, à leur retour, ils se sont exclamés, « Seigneur! Même les démons nous sont soumis par ton nom! » Même ce petit accomplissement leur a donné sujet de se réjouir et de s'élever eux-mêmes. Jésus leur dit que ce petit succès ne mérite pas qu'on s'en réjouisse. Plus tard, nous retrouvons les disciples reprochant à d'autres qui ne les suivaient pas, de chasser les démons par le nom de Jésus. Pourquoi? Parce qu' « ils ne nous suivent pas. » Patiemment, Jésus leur dit de cesser d'interdire aux autres d'agir, parce que « celui qui n'est pas contre nous est pour nous. » Nous voyons avec quelle rapidité la fierté pouvait gagner du terrain.

                    Quelle tragédie cela aurait été que de déverser l'Esprit Saint dans sa plénitude sur les disciples dans de telles conditions! Ils étaient complètement incapables et non préparés à utiliser une telle puissance. Pourquoi? Pas parce qu'ils n'étaient pas sincères. Non, sans aucun doute, ils étaient très sincères. En effet, ils avaient tout abandonné pour suivre le Seigneur. Néanmoins ils n'étaient pas encore brisés. C'est-à-dire qu'ils suivaient le Seigneur et avaient eu un avant-goût de la puissance spirituelle, mais ils n'avaient pourtant pas encore pris la Croix. À plusieurs reprises, Christ leur avait dit de prendre la Croix, mais ils ne pouvaient en comprendre la signification. Ils ont même cherché à empêcher le Seigneur de prendre SA Croix. On ne pouvait pas leur confier beaucoup de puissance parce qu'ils n'étaient pas suffisamment morts à eux-mêmes. Le moindre accomplissement était seulement pour eux une occasion de se vanter bêtement et d'avoir des disputes supplémentaires pour savoir qui serait le plus grand parmi eux. Par conséquent, ils devaient donc demeurer à Jérusalem et attendre d'être revêtus de la puissance d'en haut. Tant qu'ils étaient encore des hommes fiers, ils trouvaient beaucoup d'occasions de se disputer, mais après avoir été brisés, ils furent finalement d'une seule pensée et en accord. Ensuite, l'Esprit est venu, et avec l'Esprit, la plénitude de la puissance.

                    Aujourd'hui l'appel est à l'unité, mais nous devons admettre que l'unité ne peut être réalisée en appelant des personnes à l'unité. L'unité est réalisée quand nous prenons la Croix et mourons à nos opinions personnelles, que nous abandonnons nos petites disputes et nos préjugés. Alors, et alors seulement, nous serons un seul esprit. Un esprit brisé est un esprit paisible, qui peut demeurer avec d'autres. Les personnes susceptibles, non brisées, dures et têtues ne peuvent jamais tomber d'accord. Les sacrifices pour Dieu sont un esprit brisé et contrit.

DAVANTAGE DE SEIGNEUR, OU MOINS DE MOI?

                    En fait, quand le Seigneur nous appelle à retourner à la Croix pour devenir des disciples de Jésus, c'est qu'Il prévoit d'abord de nous humilier avant de nous donner la puissance. Ce n'est pas une question d'approvisionnement, et Sa vie n'est pas à mesurer en termes de quelque chose de plus ou d'abondance. Soit la Vie est présente, soit elle n'est pas présente. La Vie du Seigneur est une Vie riche, et elle remplit le croyant de TOUTE la plénitude de Dieu. Nous pouvons dire d'un frère ou d'une sœur, qu'ils « connaissent vraiment le Seigneur d'une manière puissante » ou qu'ils sont « plein de la Vie » ou qu'ils ont « une forte onction. » Bien sûr, nous avons tous des dons et des capacités différentes selon ce que l'Esprit nous donne. Mais nous ne devrions pas employer un discours qui sous-entendrait que certains frères et sœurs ont plus de Vie du Seigneur que d'autres. Nous rejetons catégoriquement cette idée. Dieu ne fait pas acception de personnes, et Il nous a TOUS bénis avec « toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ (Éphésiens 1:3). » « Car en Lui habite toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en Lui, qui est le Chef de toute domination et de toute autorité. (Colossiens 2:9,10). » « Lui qui n'a pas épargné son propre fils, mais l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas également toutes choses avec Lui? (Romains 8:32) » Que nous indiquent ces passages? Que nous sommes bénis de toutes bénédictions spirituelles, remplis de toute la plénitude de Dieu en Christ, et que nous avons reçu toutes choses gratuitement par Lui. Aucun croyant n'est davantage « oint » ou plus puissant qu'un autre.

                   Dites-moi s'il vous plaît, vous les saints de Dieu, de quoi manquez-vous spirituellement? Ces passages démontrent d'une manière claire que vous êtes déjà remplis de tout ce que Dieu a et est. Combien fait tout? Est-ce que plein est plein? Est-ce que complet est complet? S'il y a un manque dans nos vies, admettez que le manque n'est pas la part du Seigneur, et ce n'est pas parce que nous sommes inférieurs à d'autres, à ces croyants plus « puissants ». La question n'est pas d'obtenir plus du Seigneur, mais de libérer la Vie qui est déjà cachée en nous, cachée derrière le voile de notre chair. Pour le dire d'une autre manière, ce n'est pas de plus du Seigneur dont nous avons besoin, mais de moins de nous-mêmes. Nous devons être brisés.

                    Les chrétiens d'aujourd'hui sont encouragés à chercher plus de puissance, plus d'onction, et plus de dons. Je me suis tenu devant ces précieux croyants et je les ai conduits à chanter des cantiques qui disent, « plus d'amour, plus de puissance, plus de toi dans ma vie. » C'est sûr, un tel désir est bon et sincère. L'église est si affamée de la présence du Seigneur. J'ai observé des milliers de personnes se précipiter vers l'avant dans l'espoir d'obtenir une onction nouvelle de puissance spirituelle. Je les ai menés à la poursuite de plus de puissance et je me suis joint à eux dans cette poursuite. Jour et nuit j'ai recherché la puissance spirituelle pour surmonter mes péchés, être un meilleur témoin du Seigneur, et avoir un ministère puissant qui atteigne des milliers. Mais un jour le Seigneur m'a donné la révélation de Christ en moi, et de moi en Christ. Ce jour a été comme si je sortais d'une pièce pour entrer dans une autre, et que je refermais la porte derrière moi. Depuis ce jour, je me suis rendu compte que j'étais complet en Christ, rempli de tout ce que Dieu A, et de tout ce qu'Il EST. Depuis ce jour j'ai vu que le problème n'est pas d'obtenir plus du Seigneur, mais de Lui permettre de me briser et de m'humilier de façon à ne plus Le gêner par ma propre sottise, ma fierté, ma sagesse naturelle, mes convoitises charnelles, et mon cœur divisé. Je dois diminuer, et Il augmentera proportionnellement à ma diminution. Si je diminue un peu, Il augmente un peu. Mais avec beaucoup de diminution de mon Moi, il y aura beaucoup d'augmentation de Lui. Avec moins de moi, il Y AURA plus de Lui dans ma vie!

LA POURSUITE DE LA PUISSANCE

                    Je le répète à nouveau: la plupart des chrétiens recherchent la puissance de Dieu, ardemment, et même avidement, mais ils résistent à tout ce qui chercherait à les diminuer, à les humilier, à les examiner ou à les éprouver. Ils veulent la puissance, mais ils refusent la faiblesse. Dit autrement, ils aiment le soleil lumineux, la brise douce, et les oiseaux qui chantent, mais ils maudissent la nuit sombre où les coyotes hurlent et où la pluie tombe. Quand Dieu agit comme prévu, tout va bien, mais quand Il n'agit pas comme prévu, leur triste mine réapparaît et leur âme est déprimée.

                   Combien de croyants « remplis de l'Esprit » avons-nous rencontrés qui nous ont semblé avoir une certaine puissance et être très spirituels lorsqu'ils sont dans l'église, alors qu'ailleurs, ils ne peuvent contenir leur langue ni garder le contrôle sur leur esprit critique? Leur puissance leur donne seulement une occasion de se glorifier dans la chair en se comparant les uns aux autres. Remarquez bien cela: toute puissance qui ne vient pas de la faiblesse ruinera les personnes de ce type. Nous ne devons jamais chercher la puissance de la Pentecôte sans avoir goûté à la souffrance de la Croix. La Croix est une puissance déguisée dans la faiblesse. On dit que: « La puissance absolue corrompt absolument. » Nous pouvons aussi bien dire que la puissance spirituelle obtenue indépendamment de la faiblesse de la Croix corrompra également. C'est pourquoi le Seigneur nous mène d'abord au Calvaire, puis à la Pentecôte. Nous ne devons pas éviter le Calvaire dans notre course pour expérimenter la Pentecôte.

                    Malgré cette vérité spirituelle, observez le peu d'attention qui est donnée à la nécessité du brisement parmi ceux qui parlent si ardemment de la puissance de Dieu. Nous devrions avoir peur d'écouter quelqu'un qui enseigne au sujet de la puissance de Dieu mais qui n'enseigne pas au sujet de la nécessité du brisement. Invariablement la puissance, une fois reçue, polluera l'esprit et la fierté va s'installer. Faiblesse, humilité, brisement, douleur, renoncement, prendre sa Croix - ce langage semble être perdu parmi les chercheurs de puissance. N'est-ce pas tragique!

LES SAISONS DE L'ESPRIT

                  Oui, le Seigneur en nous est plein de force et de puissance; pourtant Il ne s'imposera pas sur notre volonté et ne nous accablera pas. Parfois nous souhaiterions qu'Il le fasse. Mais ce n'est pas SA façon de faire. Il désire que nous collaborions avec son Esprit. Quand nous venons à Lui et nous présentons comme des instruments à Sa disposition, Il commence par nous façonner et nous former en vases appropriés. Si nous croyons que ce processus consiste en un seul acte de consécration avec un commencement et une fin, ou un seul moment de reddition, ou un événement solitaire de « changement de vie », alors nous sous-estimons la profondeur et la grande envergure de ce processus. Il passe par beaucoup d'années et est représenté par beaucoup de montagnes et de vallées, de jardins et de déserts. Celui qui s'y est engagé ainsi peut s'attendre à rencontrer beaucoup de saisons de lumière et d'obscurité, de soleil et de pluie, de chaleur et de froid, de douceur et d'amertume. Au départ, il peut penser qu'il sera heureux, léger, et insouciant maintenant qu'il a goûté à la puissance du Seigneur. Il s'en réjouira pour un temps, et alors le soleil se couchera et la nuit sombre de l'âme commencera. Tout ce qui a été gagné jusqu'à maintenant semble avoir été perdu. L'ancienne douceur ne peut plus être retrouvée. Tout est morne et lourd. Quand cette saison est terminée, le soleil se lève à nouveau et le chrétien redécouvre la joie de son salut. Les voeux sont renouvelés et l'esprit redevient limpide. La prière et la louange coulent maintenant comme de l'eau. Tout est sans effort et spontané. Et puis, assez étrangement, cette saison passe et la nuit sombre reprend sa place. Pourquoi en est-il ainsi? Le Seigneur nous enseigne à vivre indépendamment de nos circonstances. Par la suite nous apprendrons comment vivre au-dessus de notre environnement et à marcher par la foi et non par la vue.

                    Je me rappelle de périodes où j'ai tellement senti la présence de Dieu, que je pensais réellement ne plus pouvoir pécher après une telle expérience. Me rappelant mes nombreux péchés et échecs, j'en concluais que tout cela était derrière moi, après avoir goûté une expérience aussi merveilleuse. L'échec me semblait impossible. Combien j'étais heureux, maintenant que j'avais rencontré le Seigneur d'une manière puissante, fait une certaine expérience spirituelle, et entendu une certaine parole spéciale du Seigneur, parce qu'avec CELA, j'étais sûr d'être dorénavant victorieux. Quelle affliction n'éprouvais-je pas moins d'une semaine plus tard, me retrouvant dans les mêmes péchés et défaites qu'auparavant! Vraiment perplexe, je luttais jusqu'au dimanche suivant, où je m'avançais pour être au bénéfice des prières des saints. A nouveau j'étais enlevé dans la salle du trône et il me semblait pouvoir atteindre le trône et toucher le Seigneur. Assurément, je n'échouerai plus! Mais naturellement, une fois quitté le sommet et redescendu dans la vallée, je retrouvais les vieilles convoitises toujours avec moi, prêtes à me réclamer dès que je reviendrai de ma dernière rencontre avec le Seigneur.

                    Peut-être bien que cela a aussi été votre expérience. Nous devons apprendre au plus tôt que la vie de disciple est un processus de brisement et de reconstruction. Nous ne pouvons pas considérer une simple expérience au sommet avec le Seigneur et supposer alors que le travail de la Croix est accompli en nous. Quand nous nous tiendrons avec le Seigneur dans la nouvelle Jérusalem, nous pourrons déposer la Croix. Jusqu'à ce jour, nous n'avons pas le droit de penser que nous avons déjà été rendus parfaits. Nous devons nous renier et prendre la Croix tous les jours.

                     Ainsi, s'il semble y avoir une différence au « niveau » de l'onction, de la puissance ou de la spiritualité entre les croyants, ce n'est certainement pas parce que certains ont plus du Seigneur que d'autres. Que cela soit un encouragement pour vous. En effet, Christ n'est pas divisé, et nous tous avons reçu de Sa plénitude. Nous avons tous été baptisés dans le même Esprit. La différence est que certains saints sont plus brisés que d'autres. Certains ont traversé beaucoup de saisons de brisement et de redressement, alors que d'autres, après beaucoup d'années d'expérience, résistent encore au Seigneur et refusent toujours de renoncer à leur vie. Certains ont compris les voies de Dieu et Lui sont soumis, alors que d'autres ont mal compris ou ont été totalement ignorants des voies de Dieu pour eux. Ceux qui ont été brisés manifestent par la suite peu de leur Moi, et beaucoup de Christ. Dieu doit travailler longtemps et durement avec nous pour nous emmener à cet endroit, mais quel jour glorieux quand enfin, nous pouvons courber nos têtes et finalement tout Lui soumettre. Quelle joie de regarder en arrière et de considérer les chemins par lesquels le Seigneur nous a menés pour réaliser Son but et cela dans les bons et les mauvais moments, et de contempler la bonté et la sévérité de Dieu dans Ses voies avec nous. 

à suivre

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jeudi 26 mars 2020

(6) disciple - (3) - LA SAGESSE CACHÉE par Chip Brogden


DEVENIR LE PLUS GRAND EN DEVENANT 
 LE PLUS PETIT

« Quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous... Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé.» (Marc 10:44; Luc 14:11)

                     Jusqu'à présent nous avons vu que la Sagesse Cachée trouve son expression dans la vie à travers la mort, la sagesse à travers la folie, la force à travers la faiblesse. Ici à nouveau, le Seigneur touche à un autre élément du Moi. Selon nos conceptions, nous devons faire tout notre possible pour nous mettre en avant, nous élever, nous faire un nom. Mais Jésus insiste sur l'humiliation des fiers et la grâce faite aux humbles.

                     Un musicien très connu fut invité dans une église pour la servir par des chants. Il arriva le jour convenu, mais lorsque le moment fut venu pour Lui de jouer, il avait disparu. Après quelques recherches, on le trouva dans la cuisine, lavant la vaisselle. Les autres furent choqués, et lui demandèrent pourquoi il n'était pas sur l'estrade. Ce frère répondit simplement, « Il n'y a pas de compétition pour la place la plus petite. »

                     Quand nous pensons à un roi, nous pensons d'habitude à une autorité humaine qui exerce sa volonté sur ses sujets avec un air hautain. Indépendamment du fait que le « roi » se donne lui-même le nom de pasteur, prêtre, pape, prophète ou autre chose, c'est si souvent sous cette forme que nous rencontrons l'autorité humaine. Vous pouvez être sûrs que cette autorité ne représente pas le Seigneur Jésus, ni l’Église qu'Il construit, quelle que soit la façon dont elle s'appelle, car ce n'est pas en accord avec le Seigneur Lui-même. La vraie autorité ne se trouve pas dans le titre ou la position. Jésus, le Roi des Rois, nous montre que la vraie autorité consiste à servir et non à régner. En fait, le Psaume 72 nous dit ce qu'est un vrai roi - quelqu'un qui sert les gens, s'occupe des pauvres, et défend ceux qui ne peuvent se défendre eux-même.

                      Nous sommes préparés pour un Royaume. Mais notre préparation ne consiste pas à apprendre à porter une couronne ou marcher avec de beaux habits et un sceptre. Un frère a chanté, « Il m'a emmené bien bas / pour me faire connaître / la façon d'atteindre les hauteurs. » Dans le Royaume de Dieu, pour aller plus haut, nous devons aller plus bas. Voilà la Sagesse Cachée.

RICHESSES ET PROSPÉRITÉ EN 
DEVENANT PAUVRE

«... Comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses » (2 Corinthiens 6:10)

                     Comment un pauvre peut-il rendre riches beaucoup de gens? La raison naturelle ne peut le comprendre. Mais à travers la Sagesse Cachée, nous apprenons que la vraie mesure de la richesse n'est pas liée à l'abondance matérielle (Luc 12:15). Vu de l'extérieur, Paul, qui a « souffert la perte de toutes choses », a raté sa vie. La vérité est qu'ayant gagné Christ, il possède toutes choses en Lui.
    
                     Jésus dit à l’Église de Smyrne, «Je connais tes tribulations et ta pauvreté, bien que tu sois riche » et à l’Église de Laodicée, Jésus dit « Tu dis: je suis riche, et je n'ai besoin de rien, mais tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu » (comparez Apocalypse 2:9 avec 3:17). L’Église qui n'avait rien était riche, et celle qui avait tout, était pauvre. Qui préféreriez-vous être: Smyrne ou Laodicée? Malheureusement, beaucoup de chrétiens assimilent la bénédiction à l'abondance de biens matériels. Ils évaluent le succès d'une église ou d'un ministère par rapport aux chiffres et à l'argent. N'est-ce pas l'esprit de Laodicée?

                     Mais quand nous considérons Smyrne, nous voyons deux thèmes: la tribulation et la résurrection. C'est à nouveau le principe de la vie à travers la mort. De l'extérieur, Smyrne ne peut pas rivaliser avec l'éclat de Laodicée. Mais son nom vient de « myrrhe », l'huile d'onction. Nous voyons donc que l'huile de la satisfaction se trouve surtout dans les difficultés, et pas dans les temps de facilité. Smyrne représente le parfum doux de l'encens produit par les tribulations. Laodicée ne passe pas par les tribulations - mais ils n'ont pas de parfum non plus. Je dis souvent que tout le monde veut les révélations apostoliques mais personne ne veut la persécution apostolique. Pourtant vous ne pouvez pas avoir l'un sans l'autre.

« Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Ceux est à eux! » (Matthieu 5:3). 

                     « Pauvre en esprit » signifie ici la faillite spirituelle. Dans le Royaume de Christ, nous gagnons en perdant. Nous sommes remplis après être vidés. Le problème n'est pas de savoir combien d'argent vous possédez, mais plutôt combien l'argent vous possède? Les nations poursuivent les « nombreuses choses » et sont profondément concernées par elles (Matthieu 6:32). Mais UNE SEULE CHOSE est nécessaire (Luc 10:42a). Ne vous dispersez pas, simplifiez. Quand nous abandonnons le chemin du monde, Christ devient notre héritage, notre Tout en Tous, et nous possédons des Trésors dans le Ciel, un Royaume qui n'aura pas de fin.

LA SAGESSE CACHÉE RÉVÉLÉE A TRAVERS 
LA MORT ET LA RÉSURRECTION

« Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! » (Romains 11:33)

                     Nous n'avons fait qu'effleurer la surface de la Sagesse Cachée, mais maintenant nous avons une bonne fondation sur laquelle construire. On nous dit que pour gagner notre vie, nous devons abandonner notre vie. Pour devenir sages, nous devons devenir fous. Pour devenir forts, nous devons devenir faibles. Pour être élevés, nous devons être humbles. Pour être riches, nous devons devenir pauvres. Mais pour quelle raison ?

                      Nous devrions voir que les choses négatives (la mort, la folie, la faiblesse, l'humilité, la pauvreté) ne sont que les moyens par lesquels les choses positives (la vie, la sagesse, la force, l'exaltation, la richesse) trouvent leur expression. Pour le dire d'une autre façon, le but de Dieu ne se termine pas avec la mort, mais avec la vie qui sort de la mort. Cela ne s'arrête pas à la folie, mais à la sagesse qui sort de la folie. Il n'arrête pas de travailler en nous au moment où nous sommes faibles, mais Il nous porte à travers pour parfaire notre force à travers la faiblesse. Il ne s'arrêtera pas quand Il vous aura abaissé, mais Il essaiera de vous abaisser pour vous élever plus haut. Il ne se réjouit pas de la pauvreté pour la pauvreté, mais vous rend pauvres pour vous rendre riches.

                     Vu dans cette perspective, toutes les choses négatives que nous pourrions expérimenter dans cette vie sont, en comparaison, « de petites afflictions » qui ne durent « qu'un moment ». Ces « petites afflictions » (qui peuvent être parfois si insupportables) préparent en fait quelque chose de glorieux en nous qui est « au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4:17). Jésus a souffert la Croix (le négatif) en vue de la joie qui Lui était réservée (Hébreux 12:2). En dehors de la Résurrection, la Croix est sombre, vide, dénuée de sens, confuse. Elle inspire sûrement la défaite. Nous pouvons même peut-être ne pas comprendre ou voir l'Objectif de Dieu dans notre brève vie sur terre. Mais avec la Résurrection, tout devient clair - si l'on regarde en arrière, nous pouvons voir que l'objectif de Dieu n'était pas le Vendredi Saint mais le dimanche de la Résurrection. La Résurrection suit toujours la crucifixion. A la fin, Dieu est justifié. A la fin, nous comprendrons.

                    Mais maintenant, Oh Seigneur, Tes voies ne sont pas nos voies! Conduis-nous dans Notre chemin étroit. Enseigne-nous à accepter la Sagesse Cachée, qui est Christ. Laisse-nous voir dans les cieux. Que nous vivions ou que nous mourions, nous T'appartenons. Béni soit le Seigneur, Oh mon âme, et que tout ce qui est en moi bénisse Son saint nom! Amen.

FIN

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