«
Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de
la chair pour en satisfaire les convoitises. » (Romains 13:14)
Dieu ne recherche pas en priorité des gens qui travaillent dans le ministère. Nous pensons que ces choses sont très importantes, car comment l’Église pourrait-elle survivre sans ces serviteurs et ouvriers. Mais si ce ne sont pas de telles personnes que Dieu recherche, que veut-Il donc alors? C'est très simple, Il veut des disciples avant tout. Il y a beaucoup de ministres du culte et d'ouvrier de nos jours, mais peu de disciples. Tout le monde a ou désire avoir un ministère. On attend de chacun qu'il ait un ministère ou soit un ouvrier. Nous n'entendons pas beaucoup parler du fait d'être un disciple, et pourtant, avant tout autre chose, c'est ce que Dieu doit obtenir dans l'Eglise.
Qu'est-ce que cela coûte de devenir un disciple de Seigneur Jésus? Que doit-on abandonner? Il n'y a en réalité qu'une seule chose que nous devions abandonner. Il n'est pas, et il n'a jamais été, question d'abandonner ses amis, sa famille, ses biens matériels, sa renommée ou sa fortune. Vous pouvez abandonner tout cela, comme l'ont fait les premiers disciples du Seigneur, et finir par prendre la fuite et Le renier.
«
Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la voie
de la mort. » (Proverbes 16:25)
«
Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie,
et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7:14)
«
Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » (Jean
14:6a)
Nous
parlons « d'un seul chemin », mais en fait il y a deux chemins: le
chemin large que beaucoup prennent, qui mène à la mort; et le
chemin étroit que peu empruntent, qui mène à la vie. Il y a deux
chemins qui nous sont proposés. Un de ces chemins est humain, il
semble juste aux yeux des hommes, et conduit à la mort. L'autre
chemin vient de Dieu, il semble mauvais aux yeux des hommes, et
conduit à la Vie.
Nous
avons compris que Christ est le Chemin vers la Vie, et qu'Il est
Lui-même la Vie. Il est aussi bien le moyen d'accéder à cette Fin
que cette Fin elle-même.
Qu'est-ce
que Dieu recherche? Qu'attend-t-Il de nous? Que veut-Il? Il désire
avant tout un peuple qui soit transformé à l'image de Son Fils,
pour qu'ils puissent démontrer la prééminence de Christ en toutes
choses. Mais comment peut-Il rassembler un tel peuple pour Lui-même?
La première étape consiste à nous révéler Son Fils. C'est la
porte étroite. Nous ne pouvons pas marcher sur le chemin étroit
avant d'être entrés par la porte étroite.
Dès
que nous sommes entrés sur le chemin étroit, Il commence à nous
transformer de l'intérieur vers l'extérieur pour que Christ puisse
s'exprimer Lui-Même à travers nous. « Pas moi, mais Christ. »
C'est le chemin étroit. Nous appelons ce chemin étroit: l'école du
disciple. Il nous conduit quelque part. Un chemin n'est pas fait pour
que nous restions à l'arrêt. C'est une destination. Où ce chemin
conduit-il? Quel est son But? Christ Tout et en Tous. Voilà la Fin.
Toutes choses travaillent ensemble selon Son objectif suprême, Son
Dessein.
Qu'est-ce
qu'un disciple? Un disciple est quelqu'un qui consacre toute son
énergie à apprendre une discipline particulière sous la conduite
d'un maître. Il n'y a pas d'autre chemin pour être un disciple. Il
doit y avoir un élève qui est enseigné, et il doit y avoir un
maître qui enseigne. Le disciple vit avec le maître, mange et boit
avec le maître, voyage avec le maître, observe le maître pendant
toute la journée et toute la nuit, pose beaucoup de questions et
écoute patiemment les réponses. C'est de cette façon que l'on fait
des disciples en Orient et le Seigneur Jésus l'a utilisée aussi
pour enseigner les Douze.
Les
disciples se placent sous l'autorité du maître - littéralement à
ses pieds - et s'imprègnent de chacune de ses paroles. Les disciples
mémorisent l'enseignement et se le répètent mot pour mot les uns
aux autres, utilisant la même gestuelle, la même façon de parler,
et la même emphase, jusqu'à parler et agir exactement comme le
maître. Ainsi lorsque vous voyez un disciple mûr, vous voyez en
fait aussi le maître. Quand le disciple parle, c'est comme si le
maître parlait. Non seulement cela honore le maître, mais cela
préserve aussi l'enseignement.
Un
disciple du Seigneur est donc quelqu'un qui entre par la porte
étroite et qui marche sur le chemin étroit jusqu'à arriver à la
fin du chemin étroit et qu'il n'y ait plus rien d'autre que Christ.
Comme vous pouvez le voir, c'est un chemin, très, très étroit, et
c'est pourquoi peu le trouvent, et ceux qui y restent après l'avoir
trouvé sont encore moins nombreux. Rien de ce qui est du Moi ne peut
être gardé. Tout ce qui vient du Moi doit être abandonné pour
pouvoir gagner Christ.
Alors
que nous marchons sur le chemin étroit, nous sommes transformés de
gloire en gloire. Aujourd'hui nous devrions refléter un peu plus de
la gloire de Dieu qu'hier; et demain nous la refléterons encore plus
qu'aujourd'hui. C'est cela la croissance. La croissance n'est pas
l'augmentation de la connaissance ou du nombre d'années: c'est
simplement plus de Lui et moins de moi. Il augmente en même temps
que je diminue. Voila ce que signifie être un disciple.
CE
QUE DIEU VEUT, CE SONT DES DISCIPLES
Dieu ne recherche pas en priorité des gens qui travaillent dans le ministère. Nous pensons que ces choses sont très importantes, car comment l’Église pourrait-elle survivre sans ces serviteurs et ouvriers. Mais si ce ne sont pas de telles personnes que Dieu recherche, que veut-Il donc alors? C'est très simple, Il veut des disciples avant tout. Il y a beaucoup de ministres du culte et d'ouvrier de nos jours, mais peu de disciples. Tout le monde a ou désire avoir un ministère. On attend de chacun qu'il ait un ministère ou soit un ouvrier. Nous n'entendons pas beaucoup parler du fait d'être un disciple, et pourtant, avant tout autre chose, c'est ce que Dieu doit obtenir dans l'Eglise.
Jésus
a dit d'aller dans tout le monde et de faire des disciples. Ce n'est
pas que les ministres du culte et les ouvriers ne soient pas
importants; en fait ils sont importants. Mais quelle est la priorité?
Un homme ou une femme peut-il vraiment être ouvrier ou travailler
pour le Royaume s'il n'est pas d'abord un disciple? Bien sûr que
non. Ils peuvent servir et travailler jusqu'à l'épuisement et
pourtant être dans la chair, faire beaucoup de choses au Nom de
Jésus et ne pas Le connaître du tout.
«
Il y en a peu qui le trouvent. » Mais de nos jours, tout le monde ne
connaît-il pas déjà le chemin? Une multitude de gens vont
certainement le trouver? Pas du tout. Le chemin qui mène à la Vie
est étroit, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. Jésus
n'est-Il pas le chemin? Et tout le monde ne le sait-il pas? Eh bien,
tout le monde en a peut-être entendu parler et pense le connaître,
mais Jésus tel qu'Il est réellement et Jésus tel qu'on Le présente
habituellement sont bien différents.
Quelle
est votre idée sur la condition de disciple? J'entends des frères
et des sœurs dirent: « J'ai été sous l'influence de
l'enseignement du frère Untel ou Untel depuis de nombreuses années.
» Ils disent cela avec beaucoup de fierté comme si c'était quelque
chose qui devrait impressionner les autres. Je leur demande, «
Combien de temps avez-vous vécu avec votre enseignant? » A chaque
fois vous découvrez qu'ils ne vivent pas du tout avec leur
enseignant. Ils écoutent simplement ses sermons à l'église, à la
télévision ou sur cassette audio ou vidéo. De plus ils n'ont pas
de relations personnelles avec leur enseignant. Dans de nombreux cas,
ils ne l'ont même jamais rencontré en personne, et encore moins
partagé un repas avec lui.
Méfiez-vous
de l'autorité « sous laquelle » vous vous placez parce que vous
deviendrez comme elle, et vous n'irez jamais plus loin qu'elle.
Comprenez bien que le Seigneur ne nous appelle pas à avoir un mentor
ou à être un mentor. Un mentor est synonyme de maître, de guide ou
de conseiller. Si je ne me trompe pas (et je ne me trompe pas), c'est
le Saint-Esprit qui est notre Maître, notre Guide et notre
Conseiller, et non pas un homme. C'est sur ce point que nous faisons
souvent fausse route. Nous regardons encore aux hommes - à la chair
et au sang - pour nous affermir et nous dire ce que nous devons
faire. Devrions-nous nous encourager les uns les autres? Oui.
Devrions-nous rechercher les conseils et la prière d'autres frères
et sœurs? Absolument. Mais cela ne signifie pas que nous ayons
besoin d'un mentor pour nous dire ce que nous devons faire. Qui dit
au mentor ce qu'il doit faire? Son mentor? Et qui dit au mentor du
mentor ce qu'il doit faire? Vous voyez que cela peut devenir
ridicule, et ça l'est devenu.
Il
y a des gens qui sont impatients d'être votre mentor, de vous
enseigner comment libérer « vos dons » ou comment trouver une
place dans « le ministère » ou comment vivre dans le «
prophétique » ou comment s'occuper d'une « grande église. » Tous
ceux qui sont impatients d'être le mentor de quelqu'un ne se
connaissent pas assez bien eux-même. Et tous ceux qui cherchent un
mentor ne connaissent pas assez bien le Maître. Trouver un mentor
n'est pas difficile. Ce qui est difficile, c'est de comprendre
qu'être un disciple n'a rien à voir avec trouver un mentor et
suivre son enseignement. A la place, la Bible nous dit que nous
n'avons pas besoin d'un homme pour nous enseigner, car l'Onction
(Christ) nous enseignera et nous guidera dans toute la vérité. Un
maître qui enseigne au Nom de Christ vous enseignera toujours à
vous éloigner de lui-même et à vous rapprocher de Christ comme
votre Maître. « Moins de moi et plus de Lui ». Est-ce que votre
mentor fait cela? Est-ce que votre pasteur fait cela? Ou bien ont-ils
trouvé le moyen de vous garder dépendants d'eux et de leurs
enseignements?
QUI
EST VOTRE MAÎTRE?
Quand
le Seigneur s'est révélé Lui-même à moi, j'ai réalisé qu'une
telle connaissance, intime et expérimentale, ne peut pas être
trouvée dans un livre, sinon je l'aurais déjà eue depuis des
années. Elle ne peut pas être trouvée en lisant votre Bible, sinon
tous ceux qui ont une Bible connaîtraient la Vérité
expérimentalement, et nous savons que ce n'est tout simplement pas
le cas. C'est une révélation de la Vérité en tant que Personne,
pas une philosophie, et depuis ce jour j'ai compris que les hommes ne
peuvent ni y ajouter ni en enlever quelque chose. C'est à partir de
ce moment que j'ai arrêté de chercher les affirmations et les
confirmations des hommes.
J'ai
ensuite compris (pour la première fois) qu'il n'y a qu'un seul
Maître, et que je suis Son disciple. Je n'appartiens à personne
d'autre, et personne ne m'appartient. Je n'ai pas appris cela
naturellement. En tant que pasteur, j'avais l'habitude de parler de «
mes brebis » et de « ma congrégation » et de « mon église »
comme si je possédais quelque chose. Mais quand j'ai découvert
qu'il n'y a qu'un Seul Troupeau conduit par Un Seul Berger, j'ai
compris que je ne possédais personne et que personne ne me
possédait. Je Lui appartiens, et ils Lui appartiennent. Quelle
liberté! Pour moi bien sûr, mais aussi pour ceux qui étaient «
influencés par mon enseignement. » Les gens venaient vers moi au
lieu d'aller chez les autres car ils disaient qu'ils ne pouvaient pas
être nourris par les autres, mais par moi seul. Quelle tragédie!
Qui est votre source? D'où venait la manne? De Moïse? Non, « Moïse
ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le
Vrai Pain du ciel » Quand arrêterons-nous de regarder à Moïse
l'homme pour regarder à Christ le Pain Vivant?
Maintenant
je peux dire (et même « me vanter », car ce n'est pas un mot trop
fort ici) que mon enseignement n'est pas le mien. Il est de Christ,
pour Christ, et vers Christ en tant que Tout en Tous. Ma fierté est
que mon enseignement ne vient pas d'une source humaine. Cela ne veut
pas dire que je n'ai pas beaucoup appris de personnes comme Watchman
Nee, Théodore Austin Sparks, et d'autres. Je lis leurs écrits
depuis des années et je continue de les lire. Mais ce que je sais,
je ne l'ai pas appris dans un livre. Je ne les ai pas lus pour
découvrir quelque chose de nouveau, mais pour vérifier quelque
chose que je savais déjà. Nous avons le même Maître.
Où
veux-je en venir? Me vanter moi-même? Pas du tout, mais vanter mon
Maître! Il n'y a pas de meilleure chose dans le monde que d'avoir
quelqu'un qui vous demande, « Où as-tu appris ce que tu sais? Qui
t'a appris ces choses? » et pour vous de répondre, « Jésus-Christ
est mon Maître, et Il m'enseigne tout ce que je sais. » C'est cela
être un disciple! Le Seigneur nous demande de ne pas appeler les
hommes « Rabbi » (c'est à dire maître), parce que nous n'avons
qu'un Seul Maître. Mais combien d'entre nous peuvent dire cela?
Deviens
Son disciple. Assis toi à Ses pieds et écoute Sa Parole. Il n'y a
pas d'autres moyens d'apprendre. Tu ne peux pas l'apprendre de
quelqu'un d'autre, tu dois le recevoir de Lui. Il est la Vérité.
LE
COÛT LIE A ÊTRE UN DISCIPLE
Qu'est-ce que cela coûte de devenir un disciple de Seigneur Jésus? Que doit-on abandonner? Il n'y a en réalité qu'une seule chose que nous devions abandonner. Il n'est pas, et il n'a jamais été, question d'abandonner ses amis, sa famille, ses biens matériels, sa renommée ou sa fortune. Vous pouvez abandonner tout cela, comme l'ont fait les premiers disciples du Seigneur, et finir par prendre la fuite et Le renier.
Oubliez
les choses extérieures et allez droit au coeur des choses. Une seule
chose est nécessaire, et si nous abandonnons cette chose là, nous
sommes qualifiés pour être des disciples du Seigneur. Quelle
est-elle? Tout ce que nous avons à abandonner, c'est NOTRE PROPRE
CHEMIN, NOTRE FAÇON DE FAIRE.
Il
y a deux façons de faire, une qui semble bonne, et une qui EST
bonne. La première c'est ma façon de faire et la deuxième c'est Sa
façon de faire.
Eh
oui, si nous sommes prêts à abandonner NOTRE façon de faire, alors
nous aurons, en fait, abandonné toutes choses. Je pense à un cher
homme qui est pasteur d'une église, mais il le fait à sa façon. Oui, mais malheureusement il ne réalise pas qu'il fait les choses à sa façon.
Ce n'est pas que sa façon soit nécessairement mauvaise, parce qu'il
y a beaucoup de bonnes choses dans son ministère. Mais ce n'est pas
exactement et entièrement la façon de faire de Christ. Je ne
m'attends pas à ce qu'il abandonne son église ou son ministère. La
réalité est qu'il n'abandonnera probablement jamais son oeuvre. La
chose glorieuse est qu'il n'a rien à abandonner, si ce n'est sa
propre façon de faire, son propre chemin! S'il était juste prêt à
abandonner cela, toutes les autres choses s'arrangeraient
d'elles-mêmes. La même chose est vraie pour nous.
Cela
ne veut pas dire que nous garderons tout. Quand nous abandonnons
notre façon de faire, nous perdons, en fait, des choses. Nous
perdrons l'admiration et la reconnaissance du monde. Nous perdrons le
prestige et la position dont nous jouissions auparavant. Nous
pourrons aussi perdre des amis et même des membres de notre famille
qui ne nous approuverons plus.
Le
disciple n'est pas plus grand que son Maître, mais il suffit que le
disciple soit comme son Maître. Le prix est important, mais la
récompense est plus importante encore. Il n'est pas fou celui qui
donne ce qu'il ne peut pas garder en vue de recevoir ce qu'il ne peut
pas perdre.
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