Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour et bienvenue dans notre quinzième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.
Avant
de commencer j’aimerais que nous nous rappelions ce principe
indispensable pour l’étude de la Bible - et pas seulement pour
l’étude de la Bible mais pour toute la vie - c’est une
dépendance totale envers le Saint-Esprit. Dieu a promis que son
grand plaisir était de se révéler Lui-même aux bébés, et que si
nous voulions venir comme des petits enfants Il allait se manifester
à nous. Par conséquent remettons-Lui notre étude.
Prions
Notre Père céleste, nous sommes reconnaissants d’avoir le
privilège de nous rassembler autour de Ta parole. Seigneur nous nous
confions en Ton Saint-Esprit pour que Tu puisses nous montrer Christ.
Nous Te remercions de ce que Tu nous as donné la Bible et que Tu as
mis le Saint-Esprit dans nos cœurs, dont le ministère et la joie
est de faire briller le Seigneur Jésus dans notre cœur. Nous
prions, Seigneur, pour que nous ne soyons pas distraits par d’autres
choses mais que notre cœur et notre foi soient centrés sur Toi.
Nous prions que le temps passé ensemble puisse être profitable
alors que nous méditons sur Ta précieuse parole. Nous remettons
cette étude entre Tes mains, et nous Te remercions de ce que Tu
puisses nous guider, et de ce que Tu vas nous guider vers le
Seigneur. Nous nous attendons à Toi. Nous Te prions dans le nom
merveilleux du Seigneur Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Très bien, dans notre étude du Seigneur Jésus dans ce merveilleux Évangile, nous sommes arrivés dans la dernière partie du chapitre 3 de Jean. Nous avons terminé notre discussion sur le discours du Seigneur Jésus avec Nicodème et nous sommes arrivés à ce dernier témoignage. Certains ont appelé cela le « chant du cygne » de Jean le Baptiste concernant le Seigneur Jésus. Nous allons continuer de suivre le plan que nous avons tiré de Jean 20 :30-31. Reprenons ces deux versets encore une fois.
« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »
J’aimerais
répéter encore une fois que Dieu nous a donné cet évangile de
Jean pour que nous puissions connaître Christ, pour que nous
puissions savoir ce qu’est la foi et que nous puissions savoir ce
qu’est la vie. Chaque chapitre, chaque histoire dans chaque
chapitre, met en lumière ces trois questions. Qui est Christ, afin
que je puisse Le connaître ? Qu’est-ce que la foi pour que je
puisse mettre ma confiance en Lui ? Et qu’est-ce que la vie
afin que je puisse profiter de Lui ? Nous avons déjà plusieurs
fois répondu à ces questions et cela nous conduit maintenant aux
versets 3 :22-36,
qui est le témoignage de Jean le Baptiste.
Ces
versets disent :
« Après
cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre
de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Jean aussi
baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup
d'eau; et on y venait pour être baptisé. Car Jean n'avait pas
encore été mis en prison. Or, il s'éleva de la part des disciples
de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. Ils
vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi
au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il
baptise, et tous vont à lui. Jean répondit: Un homme ne peut
recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. Vous-mêmes m'êtes
témoins que j'ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été
envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux;
mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve
une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie,
qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je
diminue. »
Très
bien, laissez-moi vous donner un petit arrière-plan de cette section
particulière des Écritures puis nous essaierons de répondre à ces
trois questions – Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ?
Et qu’est-ce que la vie ? Reprenons le verset de Jean
3 :24.
« Car
Jean n'avait pas encore été mis en prison. »
Ce
verset nous indique qu’il y a eu un moment, un court moment en
fait, pendant lequel les ministères de Jésus et de Jean ont été
simultanés. En d’autres termes, ils ont eu un ministère en même
temps. Jésus et ses disciples avaient un ministère en Judée et
Jean et ses disciples avaient un ministère 30 kilomètres plus au
Nord.
Cet
épisode des ministères simultanés n’est mentionné que dans
l’Évangile de Jean. En d’autres mots, si vous allez dans
Matthieu, Marc ou Luc vous ne trouverez pas ce moment où ils ont eu
un ministère en commun. Ils ne parlent de Jean le Baptiste que
lorsqu’il a déjà été jeté en prison. Ce n’est que Jean qui
nous donne le récit de ce qui s’est passé avant l’emprisonnement
et pendant le début du ministère de Jésus.
Nous
avons donc ici le témoignage final de Jean au sujet du Seigneur
Jésus, avant qu’Il ne soit jeté en prison. Le contexte est en
lien avec le ministère, le ministère de Jean et celui de Jésus, et
les réponses à nos questions sont donc en lien avec le ministère.
Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que
la vie ?
Veuillez
noter le verset 3:25
qui dit :
«Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. »
Dieu
ne nous dit pas quel était le sujet de leur discussion. Le mot
discussion signifie davantage débat. Ils avaient un débat au sujet
de la purification. Est-ce que c’était au sujet du lavement des
mains ? Est-ce que c’était au sujet du lavement des pieds?
Est-ce que cela était au sujet de la purification cérémonielle ?
Vous savez, il y avait certaines purifications qui étaient
légitimes. Elles ont été instituées par Dieu et données par
Moïse. Mais il y avait également d’autres lois qui ont été
ajoutées en tant que tradition par les Pharisiens. Nous ne savons si
le débat était au sujet de certaines lois de Moïse ou au sujet des
traditions que les pharisiens ont importées. Comme Jean baptisait et
que Jésus baptisait également, et que la discussion était au sujet
de la purification, il se peut que la question fût au sujet de
savoir quel baptême avait le plus de valeur. Peut-être que la
question était : « Est-ce que celui de Jean a plus de
valeur que celui de Jésus ? ou est-ce que celui de Jésus
a plus de valeur que celui de Jean ? » Lequel purifie le
plus ? Nous ne savons pas avec certitude, nous ne le saurons
jamais. Nous ne pouvons que faire des hypothèses au sujet de la
nature de ce débat. En d’autres termes, votre réponse a la même
valeur que la mienne et que celle de n’importe quel commentateur.
Nous ne savons tout simplement pas.
Voici
ce que disent les versets 3 :22
et 26 :
« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »
Si
nous n’avions que ces deux versets, nous serions en droit de croire
que Jésus baptisait des personnes. Je ne parle pas ici du baptême
du Saint-Esprit, je parle du baptême d’eau. Les versets 3 :22
et 26 disent
que Jésus et ses disciples prenaient du temps pour baptiser. Mais
tout cela devient clair avec le verset 4 :2 :
« Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. »
Par
conséquent selon ce passage, Jésus n’a en fait jamais baptisé
Lui-même quelqu’un dans l’eau. Les disciples ont baptisé et
Jésus a certainement pris part à cela. Cela faisait aussi partie de
Son ministère, mais nous n’avons pas de trace du fait que Jésus
ait baptisé quelqu’un. Nous ne savons donc pas de quoi ils
débattaient mais leur cœur était préoccupé par quelque chose.
Voici ce que dit le verset 3 :26 :
« Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »
Concernant
cette expression « il
baptise, et tous vont à lui »,
je vous ai dit dans notre précédente leçon que les mots sont
parfois utilisés de façons différentes et cela est probablement
une exagération parce qu’en Jean
3 :22 nous
lisons que personne ne reçoit son témoignage. Mais cela n’était
pas non plus vrai. Il y a donc de nombreuses personnes qui venaient
vers Jésus et cela irritait les disciples de Jean le Baptiste.
En
fait, ils étaient un peu jaloux. Il y avait de l’envie dans leur
cœur, un esprit de rivalité et ils en étaient presque malades.
Dans leurs pensées, ils étaient loyaux à Jean. Ils étaient
fidèles à Jean, et même si ce n’est pas vrai dans leurs pensées,
c’est Jean qui a fait de Jésus ce qu’Il était. Ils pensaient
que c’est leur témoignage qui a rendu Jésus public. C’est Jean
qui avait baptisé Jésus. Jésus n’a pas baptisé Jean. C’est
Jean qui avait dit : « Le
lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de
Dieu, qui ôte le péché du monde. »
Ils étaient si irrités parce que la foule abandonnait Jean et
rejoignait Jésus.
Les
disciples de Jean pensaient que Jésus devait beaucoup de choses à
Jean. Dans un sens ils considéraient Jésus comme un ancien élève
de Jean. Ils disaient que c’est à cause de Jean que Jésus a
commencé à être connu. De leur point de vue, ce que Jésus faisait
était quitter Jean et commencer Son propre ministère en volant des
disciples de Jean. Ils disaient qu’au lieu de travailler avec Jean
et de se joindre à lui, Jésus avait commencé son propre ministère
et qu’Il était devenu plus populaire que Jean. Ils ont donc
exagéré en disant que tout le monde partait maintenant vers Jésus,
et que toute la foule le suivait. Alors que le ministère de Jésus
allait en croissant celui de Jean allait en décroissant et ils
pensaient que ce n’était pas juste. Ils étaient très préoccupés
par le fait que leur leader perdait de nombreux disciples. Par
conséquent nous lisons au verset 3 :26 :
« Ils
vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi
au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il
baptise, et tous vont à lui. »
En
d’autres mots, ils considéraient Jésus en tant que rival, et
alors que Jésus était en train de gagner la compétition, Jean
était mis de côté. Les disciples pensaient donc que Jean serait
très fâché de cette situation. Les disciples de Jean lui ont
dit quelque chose comme : « Nous avons de très
mauvaises nouvelles pour toi Jean, de très mauvaises nouvelles. Tu
es en train de perdre des disciples, ils vont vers Jésus. Il devient
très populaire, et te laissent de côté. »
Mais
voici quelque chose qui est incroyable. Bien que Jean ait parlé de
Jésus et qu’il soit un témoin fidèle, il ne désirait pas que
ses disciples puissent croire que son ministère soit important. Il
n’a jamais dit : « Vous devez quitter cette église pour
aller dans celle-là. » Non, il n’a jamais dit cela. Jean
était très clair sur ce sujet et il est étonnant de voir que ses
disciples n’ont jamais compris cela. Il se peut que quelqu’un
vous répète tout le temps à nouveau : « Regardez à
Jésus, ne regardez pas à moi » et que vous restiez pourtant
fidèle à cet homme et à ce ministère, et que vous vous demandiez
pourquoi les gens quittent l’église et vont vers le Seigneur. Les
disciples n’ont donc pas compris cela et étaient offensés à
cause de la popularité croissante du Seigneur Jésus.
Ils
ont été un peu surpris de ce que Jean a répondu et de la manière
dont il a répondu, parce que pour eux c’était une mauvaise
nouvelle, mais pour Jean c’était une bonne nouvelle et il était
rempli de joie. Voilà le contexte de cette section qui nous présente
qui est Jésus, ce qu’est la foi et la vie.
Nous
verrons la révélation du Seigneur Jésus dans la réponse de Jean à
ses disciples. Qui est Christ selon les versets 3 :22-36 ?
La réponse est en lien avec cette merveilleuse image de l’époux
et de l’épouse que Jean utilise et qui nous vient de l’Ancien
Testament.
Voici
ce que disent les versets 3:29-30
:
« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »
Lorsque
vous arrivez à une figure de style comme celle-ci, vous devez
définir l’image et ce qu’elle illustre.
Psaumes 51 :7
dit :
« Lave-moi,
et je serai plus blanc que la neige. »
L’image est la neige. Est-ce qu’il est ici question de la couleur
de la neige, de la température de la neige ou de quelque chose qui
ressemble à la neige ? Il s’agit de la couleur. Vous devez
donc ensuite prendre la figure de style et ce qui est souligné et
ensuite vous trouverez la vérité particulière qui est mise en
avant.
Habituellement
lorsque le Nouveau Testament parle de Jésus en tant qu’époux ou
en tant qu’amoureux de notre âme comme j’aime à l’appeler,
nous pensons automatiquement qu’Il est l’époux et que nous
sommes Son épouse. L’église est Son épouse. Il est vrai que Son
peuple est Son épouse. Mais Jean ne parle pas de sa relation
personnelle avec l’époux. Si c’était le cas il aurait dit
quelque chose comme : « Il est l’époux et je suis Son
épouse, je fais partie de l’épouse. » Mais il ne parle pas
de son union personnelle avec Jésus. Il parle de son ministère. Il
parle de son service. Il parle des tâches dans le ministère qui lui
ont été confiées pour préparer le chemin du Seigneur. Nous ne
sommes pas l’épouse dans notre ministère. Dans notre ministère
nous avons le rôle de l’ami de l’époux. Par conséquent Jean se
nomme lui-même l’ami de l’époux.
Voici
à nouveau ce que dit le verset 3:29
:
«Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. »
NOUS
SOMMES L’ÉPOUSE ET L’AMI DE L’ÉPOUX
Il
y a une différence entre être l’épouse de l’époux et être
l’ami de l’époux. Nous sommes les deux. Chaque chrétien est les
deux. Dans son union avec le Seigneur, chaque chrétien est l’épouse.
Mais dans notre ministère, dans notre service pour le Seigneur, nous
devons tout le temps être l’ami de l’époux. Par le salut nous
sommes l’épouse, par le service nous sommes l’ami de l’époux.
On
peut faire un parallèle entre l’ami de l’époux des temps
bibliques et le témoin de l’époux que nous avons de nos jours.
Dans notre société, lorsque nous avons un mariage nous avons
également un témoin. En tant que serviteur du Seigneur, Jean était
le témoin de l’époux. C’est ce qu’il recherchait. C’était
son privilège, c’était sa fonction, c’était son ministère,
c’était son service que de promouvoir les intérêts de l’époux.
En
d’autres termes, l’ami de l’époux était là pour prendre soin
de tous les détails du mariage, et s’assurer que l’époux et
l’épouse s’unissent. Il était là pour enlever tous les
obstacles. Il devait assister le couple par tous les moyens pour
promouvoir et assurer l’union de l’épouse et de l’époux.
Pour
le dire avec de simples mots, laissez-moi souligner que le ministère
de l’ami de l’époux a un rôle important mais qu’il a
également des limites et voici la grande limite. Qu’est-ce ce que
l’ami de l’époux ne devait pas faire ? La réponse est
qu’il ne devait pas toucher l’épouse. L’épouse appartient à
l’époux, pas à l’ami de l’époux. Vous voyez, les disciples
de Jean pensaient que Jean devait avoir l’épouse, qu’elle devait
le suivre. Ils disaient à Jean : « Les gens te quittent,
et ils courent après Jésus. » Ils ne se considéraient pas
eux-mêmes en tant qu’époux. Ils se considéraient en tant que
co-époux et ils désiraient également avoir une partie de l’épouse.
Cela mettrait les choses à l’envers si l’ami de l’époux se
plaçait entre l’épouse et l’époux !
Je
me suis marié le 6 juin 1964, cela fait maintenant de nombreuses
années. Et j’ai choisi un de mes meilleurs ami, Russell Hickman,
pour être mon témoin. Nous avons tous les deux été étudiants à
l’institut biblique Moody, nous sommes devenus très proches et je
l’ai donc choisi pour être mon témoin. Je désirais qu’il
puisse partager ma joie alors que je m’unissais à ma douce
Lillian. Qu’est-ce que vous pensez que j’aurais dit ou fait si le
jour du mariage Russel était parti avec Lillian ? Je peux vous
dire qu’il n’allait plus longtemps rester mon témoin ! Il
ne resterait pas mon meilleur ami ! Il n’a aucun droit de
toucher à mon épouse, aucun droit. L’épouse n’est pas son
affaire. L’épouse appartient à l’époux.
C’est
ce que les disciples de Jean n’avaient pas compris. Ils étaient
irrités parce que l’épouse se rapprochait de l’époux. Ils
désiraient que les gens les suivent. Ils désiraient avoir un grand
ministère. Ils désiraient montrer que le ministère était de Dieu
à travers une foule qui grandissait. C’est alors que Jean partage
cette merveilleuse vérité : « Il
faut qu'il croisse, et que je diminue. »
Reprenons
encore le verset 3:26
:
« Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »
Les
disciples de Jean pensaient que Jean allait être irrité parce que
la foule qui suivait Jésus grandissait et la leur diminuait, mais
comme vous le voyez c’est le contraire qui est vrai parce que Jean
avait compris le ministère.
Voici
à nouveau ce que dit le verset 3:29
:
« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. »
Imaginez
leur réaction lorsque les disciples sont venus vers Jean en lui
disant qu’ils ont de mauvaises nouvelles, mais que lui répond :
« cette
joie, qui est la mienne, est parfaite. » Cela
réjouissait son cœur que d’entendre qu’une foule allait vers
Jésus. Rien ne pouvait davantage faire du bien à son cœur. Vous
voyez, Jean comprenait ce qu’était le vrai ministère, il vient du
Seigneur.
Le verset 3:27 dit :
« Jean
répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du
ciel. »
LE
MINISTÈRE EST REÇU DU CIEL
Il
considérait son ministère et essayait d’expliquer à ses
disciples que le ministère qu’ils avaient de préparer le chemin,
d’être le témoin, d’être l’ami de l’époux, que cela était
un don de Dieu. Il essayait de leur expliquer que le succès d’un
ministère n’était pas dépendant de la circonstance ou du temps.
Certaines personnes disent que c’est le temps qui fait l’homme ou
un enseignant, une formation ou un arrière-plan. Non, cela est reçu
du ciel. Un homme ne peut rien recevoir seul, toute œuvre, toute
sphère de ministère est un don de Dieu et Jean le voyait de cette
manière. Nous ne méritons rien, c’est un don de Dieu et Jean
voulait leur montrer cela. Tout succès, toute promotion, toute
croissance, tout fruit est un don de Dieu.
Si
une personne croit réellement dans la souveraineté de Dieu, il lui
sera impossible d’être envieux d’un autre ministère. Cela ne
sera pas possible parce qu’elle ne peut rien recevoir si cela ne
lui est pas donné d’en-haut. Jean a vu cette réalité du
ministère et il est devenu un modèle pour tous les ministères. Si
l’on considère le ministère, alors nous ne sommes pas l’épouse,
nous sommes l’ami de l’époux. Je pense que cette vérité doit
être toujours à nouveau prêchée dans toutes les générations.
Nous avons tendance à oublier que notre ministère est de contempler
l’épouse venir vers l’époux. Notre joie est de voir l’épouse
et l’époux se rencontrer, nous nous réjouissons lorsque nous
voyons le Seigneur s’unir à Son peuple.
Il
est si triste d’entendre parler de jalousie dans le corps de
Christ. Cela doit briser le cœur du Seigneur. Il y a tant de choses
de ce genre qui se passent. Je pense personnellement que c’est la
plus grande tentation que l’on peut trouver parmi les personnes qui
prêchent, c’est l’envie d’avoir le ministère de quelqu’un
d’autre. C’est être jaloux du ministère de quelqu’un d’autre.
Parfois cela reste intérieur et caché. Il peut y avoir dans notre
cœur la tristesse de voir que Dieu utilise une autre personne
davantage que moi. Même si nous ne l’avouerons jamais, si nous
sommes honnêtes nous reconnaîtrons que nous prions parfois :
« Seigneur bénis les gens de ce quartier, et utilise-moi et
mon groupe, et si Tu ne m’utilises pas alors laisse tomber les
bénédictions. N’utilise personne d’autre. » Voilà ce que
l’on peut trouver dans notre cœur.
Imaginez
quelqu’un qui se dise : « Je pense réellement que je ne
reçois pas ce dont j’ai besoin dans l’église A et je vais aller
dans l’église B. » Cela peut perturber l’église A qui
peut voir d’un mauvais œil des personnes quitter pour l’autre
église. Nous avons tendance à essayer de retenir ce que nous avons
et que nous avons peut-être aidé à faire grandir.
La
réaction de l’église que l’on quitte devrait être :
« Est-ce que tu penses réellement que tu peux davantage
connaître Jésus en allant quelque part ailleurs ? Alors que
Dieu te bénisse. » Car c’est cela l’objectif du ministère,
c’est cela la joie du serviteur de Dieu, c’est de voir l’épouse
et l’époux s’unir. Si l’église B vous aide davantage, alors
allez à l’église B. Tout le monde semble être menacé parce
qu’il est en train de perdre des disciples qui vont dans d’autres
ministères. C’est en fait une chose merveilleuse parce que vous
n’êtes pas en train de perdre des personnes pour un autre
ministère mais pour qu’elles aillent vers Jésus. Quelle chose
merveilleuse cela est !
Je
peux honnêtement dire que si quelqu’un venait vers moi pour me
dire : « Merci beaucoup pour ton ministère, mais j’ai trouvé
une étude biblique qui m’aide à davantage connaître le Seigneur
qu’ici et comme cela se passe au même moment donc je ne peux pas
rester » mon cœur sauterait de joie. Je dirais sûrement :
« Très bien, alors allez là-bas. » C’est cela
l’objectif de tous les vrais ministères, c’est de voir l’épouse
et l’époux s’unir ensemble.
Nous
sommes tous différents. Si vous avez besoin d’une réunion qui
soit plus formelle pour mieux voir Jésus, alors allez là-bas. Si
vous avez besoin d’une présentation plus structurée avec les
chapitres 1,2,3 et les points A,B,C alors cherchez ce genre
d’endroit. Si vous avez besoin de pouvoir vous exprimer librement
pour pouvoir adorer le Seigneur, si vous avez besoin de lever les
mains, de crier, de vous lever ou de danser, si c’est comme cela
que vous pouvez mieux connaître le Seigneur, alors cherchez ce genre
d’endroit ! Ne laissez personne vous imposer une façon de
faire. Si vous ressentez que vous devez exercer vos dons ou que vous
devez avoir une formation plus académique pour pouvoir connaître
Jésus, alors allez dans ce genre d’endroit. Tout ce qui vous
aidera à davantage connaitre le Seigneur est bon. Si vous pouvez le
connaître mieux avec une belle promenade dans la forêt, alors je
vous encourage à aller marcher en forêt. Faites tout ce que vous
pensez qui peut mieux vous aider à connaître le Seigneur.
Profitez
du groupe, de l’enseignant ou de la dénomination qui touche
davantage votre cœur, qui vous aide à entrer dans une union plus
intime avec le Seigneur, c’est cela l’objectif de l’ami de
l’époux – c’est de voir l’épouse et l’époux se mettre
ensemble. C’est cela qui arrive ici dans Jean 3. Jean le Baptiste
n’essayait pas d’établir son propre royaume. Jean le Baptiste
n’essayait pas d’avoir une foule qui le suive. Il n’essayait
pas de se construire un ministère ou une méga église. Il désirait
s’assurer que l’époux et l’épouse soient unis ensemble.
C’est
pour cette raison qu’il mentionne tout cela. Il voyait le ministère
comme un don du Seigneur. Il voyait sa place dans le ministère comme
étant l’ami de l’époux. Et il a également compris que plus le
Seigneur serait exalté, plus lui et son ministère allaient être
mis de côté. Le verset 3:30
a souvent été sorti de son contexte.
Nous
sortons habituellement ce verset de son contexte et nous disons que
dans notre vie personnelle, le Seigneur doit grandir et que nous,
nous devons diminuer. Cela est vrai, mais dans le contexte de notre
vie personnelle. Le contexte ici est le ministère. Il doit grandir
et je dois diminuer dans le service.
Esaïe
9:6 dit :
« Donner
à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de
David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et
par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le
zèle de l'Éternel des armées. »
J’aime
la première partie, « Donner
à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de
David et à son royaume. » Cela
signifie que je peux connaitre Jésus en tant que mon Seigneur
aujourd’hui et que je peux Lui être complètement soumis
aujourd’hui, mais que comme il n’y a pas de fin à Son
accroissement je peux aussi Lui être davantage soumis demain, car
mes capacités de soumission augmentent alors que j’avance avec
Lui. Il n’y a pas de fin à l’accroissement de son Royaume et il
n’ y a pas de fin à la paix dans mon cœur. Je pense que c’est
une merveilleuse chose. Je peux avancer tous les jours. Je peux avoir
une merveilleuse paix aujourd’hui et plus de paix demain. C’est
le genre de paix qu’Il désire nous donner. Pourtant nous devons
nous rappeler que le contexte du verset est le ministère. Il doit
grandir et je dois diminuer dans le ministère et dans la vie.
Il
semble que dans notre société nous sommes si excités au sujet de
l’accroissement. Nous parlons tellement de nombres. Nous
demandons : « Combien de personnes se sont
avancées? Combien de personnes ont levé la main ? Combien
ont signé une carte ? Combien étaient à la réunion ?
Combien ont été baptisées ? Combien ont été confirmées ?
Nous sommes tellement, et nous mesurons tous les succès par rapport
à la croissance numérique. » La réalité est que la croissance
est en lien avec le cœur. Extérieurement, il arrive souvent que
lorsqu’Il croit, moi je diminue.
Pouvez-vous
imaginer qu’un groupe d’anciens se réunissent – par ancien je
ne veux pas nécessairement parler des hommes, je parle de personnes
qui ont grandi dans le Seigneur, cela peut aussi être des femmes –
et qui se disent : « Dieu désire que nous commencions un
ministère, par conséquent réfléchissons de quelle manière Jésus
peut être exalté et que nous, nous pouvons diminuer au point de
disparaître ? » Je ne pense pas qu’un groupe serait
prêt à dire cela. Il se réunirait plutôt et dirait : «
Comment pouvons-nous saturer cet endroit avec de la littérature ?
De quelle façon pouvons-nous nous faire connaître à tout le monde
pour grandir et grandir ? » Mais cela n’est pas
l’attitude qui est dans le cœur de Jean.
Je
ne veux pas dire que nous devons dénigrer les moyens. Dieu utilise
divers moyens. Loué soit Dieu s’Il fait venir quelqu’un dans
votre vie qui peut vous diriger vers Christ. Loué soit Dieu s’Il
utilise votre église pour vous diriger vers Christ. Loué soit Dieu
pour chaque livre, chaque cassette, chaque ministère radio et pour
toute personne et moyens qui peuvent vous aider à mieux connaître
Jésus. Je ne veux pas dire que nous devons dénigrer et laisser
tomber cela. Je veux dire que l’affection de votre cœur doit aller
de l’avant vers le Seigneur Jésus. Loué soit Dieu pour les
livres, mais ensuite mettez les livres de côté et embrassez Jésus.
Mon
épouse Lillian m’a suggéré qu’une grande illustration de cela
devrait être nos hymnes et je pense qu’elle peut avoir raison.
Nous chantons de merveilleux hymnes, mais nous ne savons pas souvent
qui les a écrits. Il arrive parfois que nous nous rappelions de
leurs auteurs mais ils nous sont inconnus la plupart du temps. Le
plus souvent nous chantons des chants et nous ne regardons pas qui
les a écrits. C’est comme cela que devrait être notre attitude.
Il faut que l’auteur humain diminue et que Christ croisse. Nous
devons donc faire confiance au Seigneur pour qu’Il nous délivre de
la jalousie.
J’ai
remarqué que lorsque Satan ne peut pas vous empêcher de faire
quelque chose pour Dieu, il vous poussera dans les extrêmes. Par
exemple, s’il ne peut pas vous empêcher de vous approcher de
Jésus, alors il vous poussera de l’autre côté. Il vous demandera
d’aller tellement près pour que vous puissiez Le toucher. Il vous
poussera plus loin que la vérité. Si Satan ne peut pas vous
empêcher de prier, il vous poussera de l’autre côté et vous
demandera de prier pour n’importe quoi, jusqu’à ce que votre vie
soit si confuse que vous ne serez plus capable de faire un pas en
avant. Vous passerez votre temps à vous demander : « Est–ce
que c’est la volonté de Dieu ? Comment est-ce que je sais si
c’est la voix du Saint Esprit ou la voix du mauvais esprit ? »
La volonté de Dieu deviendra très confuse pour vous.
Si
Satan ne peut pas vous empêcher de servir Dieu, il vous poussera à
être si occupé à servir le Seigneur que vous n’aurez plus le
temps d’avoir la communion avec Dieu. Dans le contexte de ce
passage, s’il voit que vous commencez à comprendre que Christ doit
grandir et que vous devez diminuer, si vous n’êtes pas jaloux il
se peut qu’il vous pousse de l’autre côté et que vous ayez un
esprit de jugement. Peut-être que vous direz : « Ce frère
a une méga église, cela ne peut donc pas être de Dieu. Il
n’est pas en train de diminuer. Il a une grande église et par
conséquent cela doit être du diable. » Non, nous ne pouvons pas
juger de cela. Nous parlons d’un sujet de cœur, un sujet
spirituel.
CHRIST
EST L’ÉPOUX
Je
pense qu’une des grandes illustrations de cela est Charles Haddon
Spurgeon. Il avait un ministère tellement incroyable. Il y avait
plus de dix mille personnes dans son église. C’était une église
très, très grande. Après sa mort en 1892, c’est Arthur Tappan
Pierson qui a pris la suite et l’assemblée a encore grandi. Vous
voyez s’il avait bâti sur lui-même au lieu du Seigneur, il y a
beaucoup de chance que tout cela ait été réduit à néant à sa
mort. Lorsque les leaders meurent, il arrive que toute l’œuvre se
dissolve d’elle-même. Mais Charles Spurgeon dirigeait les
gens vers Christ. Cet accroissement de l’église était en fait la
diminution dont je parle parce qu’il les a dirigés vers Christ,
puis Charles Spurgeon a disparu et c’est de cela dont parle Jean le
Baptiste. Ainsi d’après ce passage, qui est Christ ? La
réponse est : Il est l’époux. C’est Celui à qui
appartient l’épouse. Nous nous ne sommes que les amis de l’époux.
Très
bien, laissez-moi répondre aux deux autres questions. Qu’est-ce
que la foi selon ce passage pour que je puisse mettre ma
confiance en Lui et qu’est-ce que la vie pour que je puisse
profiter de Lui ?
Reprenons encore une fois les versets 3 :29-30 :
« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »
Qu’est-ce
que la foi? La foi s’est reconnaître que dans le ministère je
suis l’ami de l’époux. C’est la volonté de pouvoir perdre des
disciples pour le compte de Jésus. C’est le désir de diminuer.
Nous en avons déjà parlé. Il y a encore une autre réponse dans le
verset 3 :30 :
« Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est
vrai. »
Il
y a ici une merveilleuse figure de style. La foi c’est certifier
que Dieu est vrai. Qu’est-ce que cela signifie que de certifier que
Dieu est vrai ? Vous savez qu’à l’époque du Nouveau
Testament il y avait de nombreuses personnes qui étaient illettrées.
Elles ne savaient ni lire, ni écrire. Elles dépendaient des autres
personnes éduquées pour les guider. Les gens avaient une sorte de
sceau avec eux qu’ils utilisaient pour parapher des documents
officiels ou signifier qu’un objet leur appartenait. Si vous prenez
un objet sur lequel se trouve un sceau vous pouvez savoir que cela
appartient au possesseur du sceau. C’était un signe de propriété.
La foi est ici représentée comme un sceau de ce que Dieu est vrai
au sujet de ce qu’il dit à propos de Jésus. Dans les versets
3 :31-36 vous lisez certaines des choses les plus incroyables au
sujet de la prééminence de Jésus et qu’est-ce que la foi alors ?
C’est scellé, le fait que cela est vrai.
Dieu
nous a bénis nous donnant notre troisième fils qui est profondément
sourd. Comme nous avons un fils sourd, il a grandi dans une famille
qui utilise le langage des signes, nous parlons constamment en
langage des signes. Mon épouse Lillian a un frère qui est sourd,
donc elle connaissait déjà bien le langage des signes et cela nous
a aidé. Moi j’étais désavantagé parce que soit notre fils
devait apprendre à lire sur les lèvres soit je devais apprendre le
langage des signes. Eh bien, il a très bien appris à lire sur les
lèvres, mais moi je n’étais pas fort pour le langage des signes.
Très
bien, il y a un incroyable signe pour dire Amen. Dans le langage des
signes il y a un alphabet que vous pouvez faire avec une seule main
et la lettre A est le poing fermé avec le pouce en l’air. Le signe
pour Amen est faire un A avec votre main droite, placer sa main
gauche ouverte sous la main droite et venir frapper la main gauche
avec la droite. C’est comme appliquer un sceau et dire :
« Oui, c’est vrai. » Voilà ce que ce signe signifie,
c’est placer le sceau que Dieu est vrai.
LA
FOI C’EST APPOSER SON SCEAU AU SUJET
DE
CE QUI EST DIT DE JÉSUS
Qu’est-ce
que la foi ici? La foi c’est savoir que je suis simplement un ami
de l’époux. La foi c’est apposer votre sceau et dire Amen à
tout ce que la Bible dit au sujet du Seigneur Jésus.
Maintenant
qu’est-ce que la vie selon ce passage? Une première réponse se
trouve à la fin du verset 3 :29
« cette
joie, qui est la mienne, est parfaite. »
Qu’est-ce que la vie ? La réponse est la plénitude de la
Vie. C’est voir les gens venir vers Christ. Je peux vous dire que
dans ma vie personnelle, je n’ai pas de plus grande joie que de
voir des gens se tourner vers Christ. Je ne veux pas uniquement
parler de la première fois. J’aime voir des gens venir vers Christ
et être sauvés pour la première fois, mais lorsque je vois des
chrétiens se tourner vers le Seigneur, rien ne fait davantage
plaisir à mon cœur. En 3
Jean 1 :4 il
est écrit : « Je
n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent
dans la vérité. »
Cela est vrai pour vos enfants physiques et également pour vos
enfants spirituels.
Très
bien, selon les personnes qui regardent loin des hommes et qui sont
unies à Christ, qu’est-ce que la vie? Reprenons le début du
verset 3 :29 :
« Celui à
qui appartient l'épouse, c'est l'époux. »
Qu’est-ce que la vie selon l’épouse ? La réponse c’est
être possédé par l’époux. Voilà ce qu’est la vie. C’est
appartenir à l’époux, à Jésus. Vous voyez, dans ce passage Jean
ne fait qu’effleurer le sujet ici. Il insiste sur le fait que nous
sommes l’ami de l’époux. C’est Paul qui développera le fait
que nous sommes également l’épouse. Mais pour quelle raison
est-ce que l’époux possède l’épouse ?
Lisons
Romains 7:4 :
« De
même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de
Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous
apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin
que nous portions des fruits pour Dieu. »
N’est-ce
pas un merveilleux verset? Il parle de l’époux, du Seigneur Jésus,
comme Celui qui est ressuscité des morts, c’est l’époux
ressuscité. C’est pour cette raison que nous sommes unis à Lui,
pour que nous puissions porter du fruit.
J’ai
six merveilleux enfants. Mon cœur se réjouit dans la famille que
Dieu m’a donnée, et vous savez tous que ces enfants sont le fruit
d’une union d’amour privée, secrète et intime entre moi et mon
épouse. Nos enfants sont le fruit de cette union, de cette relation.
Voilà ce qu’est le fruit. C’est un sous-produit de cette union.
Dieu nous dit : « Qu’est-ce que la vie ? »
C’est être possédé par l’époux. C’est être marié au
Sauveur. Et pour quelle raison ? C’est pour que nous puissions
avoir une union, une intimité avec Lui afin que nous puissions
produire du fruit pour Dieu. Il ne s’agit pas d’œuvre. Ce n’est
pas sortir pour faire des choses pour Dieu. C’est profiter de Lui
et s’unir avec Lui pour que cela produise quelque chose, qu’il y
ait du fruit dans votre vie. C’est Paul qui nous explique tout cela
en Romains 7.
Jean
3 se termine
avec « la
colère de Dieu demeure sur lui. »
Vous imaginez bien qu’il y a une grande différence entre le fait
que la colère de Dieu demeure sur moi et le fait d’être l’épouse
de l’époux de votre âme et d’être uni au Christ ressuscité
afin que vous puissiez porter du fruit pour Dieu.
LA
VIE C’EST ÊTRE UNI AU SEIGNEUR JÉSUS POUR QUE
JE
PUISSE PORTER DU FRUIT POUR DIEU
Qu’est-ce
que la vie? La vie c’est être unis avec le Seigneur Jésus pour
que nous puissions porter du fruit pour Dieu. Qu’est-ce que la
vie ? C’est ne pas avoir la colère de Dieu demeurer sur moi.
C’est l’opposé de cela. C’est devenir l’épouse de Christ.
En
résumé qui est Christ ? Il est l’époux. C’est Lui à qui
appartient l’épouse. Qu’est-ce que la foi ? La foi consiste
à reconnaître ma place en tant qu’ami de l’époux, le témoin
de l’époux. Qu’est-ce que la foi ? C’est mettre mon sceau
à tout ce que Dieu dit au sujet de Jésus. Qu’est-ce que la vie ?
C’est la plénitude de la vie. C’est entendre la bonne nouvelle
de ce que les gens se détournent des hommes et se tournent vers
Jésus. C’est perdre des disciples pour Christ, en étant rempli de
joie. Qu’est-ce que la vie ? C’est être possédé par
l’époux. C’est la relation avec l’époux qui porte du fruit
pour Dieu. Qu’est-ce que la vie ? Loué soit Dieu, c’est ne
pas avoir la colère de Dieu demeurer sur soi. Voici pour un petit
aperçu du chapitre 3. Dans notre prochaine leçon, nous continuerons
notre étude de Jean 4.
Prions:
Père,
merci pour ce grand privilège de voir des disciples se détourner
des hommes, se détourner du ministère des hommes, et être unis
dans une relation vivante et intime avec Toi pour produire des fruits
pour Dieu. Dans notre union avec Toi, enseigne-nous que nous sommes
Ton épouse. Et dans notre ministère, enseigne-nous que nous sommes
l’ami de l’époux. Nous Te prions que Tu puisses grandir, et
donne-nous la grâce pour diminuer. Nous Te le demandons dans le nom
de Jésus. Amen.
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