vendredi 16 décembre 2016

(15) Évangile de Jean partie 15 Jean 3:22-36 L'ami de l'époux Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre quinzième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

                     Avant de commencer j’aimerais que nous nous rappelions ce principe indispensable pour l’étude de la Bible - et pas seulement pour l’étude de la Bible mais pour toute la vie - c’est une dépendance totale envers le Saint-Esprit. Dieu a promis que son grand plaisir était de se révéler Lui-même aux bébés, et que si nous voulions venir comme des petits enfants Il allait se manifester à nous. Par conséquent remettons-Lui notre étude. 

Prions                     

 Notre Père céleste, nous sommes reconnaissants d’avoir le privilège de nous rassembler autour de Ta parole. Seigneur nous nous confions en Ton Saint-Esprit pour que Tu puisses nous montrer Christ. Nous Te remercions de ce que Tu nous as donné la Bible et que Tu as mis le Saint-Esprit dans nos cœurs, dont le ministère et la joie est de faire briller le Seigneur Jésus dans notre cœur. Nous prions, Seigneur, pour que nous ne soyons pas distraits par d’autres choses mais que notre cœur et notre foi soient centrés sur Toi. Nous prions que le temps passé ensemble puisse être profitable alors que nous méditons sur Ta précieuse parole. Nous remettons cette étude entre Tes mains, et nous Te remercions de ce que Tu puisses nous guider, et de ce que Tu vas nous guider vers le Seigneur. Nous nous attendons à Toi. Nous Te prions dans le nom merveilleux du Seigneur Jésus. Amen. 

RÉSUMÉ
 

                    Très bien, dans notre étude du Seigneur Jésus dans ce merveilleux Évangile, nous sommes arrivés dans la dernière partie du chapitre 3 de Jean. Nous avons terminé notre discussion sur le discours du Seigneur Jésus avec Nicodème et nous sommes arrivés à ce dernier témoignage. Certains ont appelé cela le « chant du cygne » de Jean le Baptiste concernant le Seigneur Jésus. Nous allons continuer de suivre le plan que nous avons tiré de Jean 20 :30-31. Reprenons ces deux versets encore une fois.  

« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                     J’aimerais répéter encore une fois que Dieu nous a donné cet évangile de Jean pour que nous puissions connaître Christ, pour que nous puissions savoir ce qu’est la foi et que nous puissions savoir ce qu’est la vie. Chaque chapitre, chaque histoire dans chaque chapitre, met en lumière ces trois questions. Qui est Christ, afin que je puisse Le connaître ? Qu’est-ce que la foi pour que je puisse mettre ma confiance en Lui ? Et qu’est-ce que la vie afin que je puisse profiter de Lui ? Nous avons déjà plusieurs fois répondu à ces questions et cela nous conduit maintenant aux versets 3 :22-36, qui est le témoignage de Jean le Baptiste.

Ces versets disent : 

« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau; et on y venait pour être baptisé. Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. Jean répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                    Très bien, laissez-moi vous donner un petit arrière-plan de cette section particulière des Écritures puis nous essaierons de répondre à ces trois questions – Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Et qu’est-ce que la vie ? Reprenons le verset de Jean 3 :24.

« Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. »

                    Ce verset nous indique qu’il y a eu un moment, un court moment en fait, pendant lequel les ministères de Jésus et de Jean ont été simultanés. En d’autres termes, ils ont eu un ministère en même temps. Jésus et ses disciples avaient un ministère en Judée et Jean et ses disciples avaient un ministère 30 kilomètres plus au Nord.

                   Cet épisode des ministères simultanés n’est mentionné que dans l’Évangile de Jean. En d’autres mots, si vous allez dans Matthieu, Marc ou Luc vous ne trouverez pas ce moment où ils ont eu un ministère en commun. Ils ne parlent de Jean le Baptiste que lorsqu’il a déjà été jeté en prison. Ce n’est que Jean qui nous donne le récit de ce qui s’est passé avant l’emprisonnement et pendant le début du ministère de Jésus.

                    Nous avons donc ici le témoignage final de Jean au sujet du Seigneur Jésus, avant qu’Il ne soit jeté en prison. Le contexte est en lien avec le ministère, le ministère de Jean et celui de Jésus, et les réponses à nos questions sont donc en lien avec le ministère. Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que la vie ?

                       Veuillez noter le verset 3:25 qui dit : 

«Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. » 

                  Dieu ne nous dit pas quel était le sujet de leur discussion. Le mot discussion signifie davantage débat. Ils avaient un débat au sujet de la purification. Est-ce que c’était au sujet du lavement des mains ? Est-ce que c’était au sujet du lavement des pieds? Est-ce que cela était au sujet de la purification cérémonielle ? Vous savez, il y avait certaines purifications qui étaient légitimes. Elles ont été instituées par Dieu et données par Moïse. Mais il y avait également d’autres lois qui ont été ajoutées en tant que tradition par les Pharisiens. Nous ne savons si le débat était au sujet de certaines lois de Moïse ou au sujet des traditions que les pharisiens ont importées. Comme Jean baptisait et que Jésus baptisait également, et que la discussion était au sujet de la purification, il se peut que la question fût au sujet de savoir quel baptême avait le plus de valeur. Peut-être que la question était : « Est-ce que celui de Jean a plus de valeur que celui de Jésus ? ou est-ce que celui de Jésus a plus de valeur que celui de Jean ? » Lequel purifie le plus ? Nous ne savons pas avec certitude, nous ne le saurons jamais. Nous ne pouvons que faire des hypothèses au sujet de la nature de ce débat. En d’autres termes, votre réponse a la même valeur que la mienne et que celle de n’importe quel commentateur. Nous ne savons tout simplement pas.

                          Voici ce que disent les versets 3 :22 et 26 : 

« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                    Si nous n’avions que ces deux versets, nous serions en droit de croire que Jésus baptisait des personnes. Je ne parle pas ici du baptême du Saint-Esprit, je parle du baptême d’eau. Les versets 3 :22 et 26 disent que Jésus et ses disciples prenaient du temps pour baptiser. Mais tout cela devient clair avec le verset 4 :2 

« Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. »

                    Par conséquent selon ce passage, Jésus n’a en fait jamais baptisé Lui-même quelqu’un dans l’eau. Les disciples ont baptisé et Jésus a certainement pris part à cela. Cela faisait aussi partie de Son ministère, mais nous n’avons pas de trace du fait que Jésus ait baptisé quelqu’un. Nous ne savons donc pas de quoi ils débattaient mais leur cœur était préoccupé par quelque chose. 

                      Voici ce que dit le verset 3 :26 : 

« Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                    Concernant cette expression « il baptise, et tous vont à lui », je vous ai dit dans notre précédente leçon que les mots sont parfois utilisés de façons différentes et cela est probablement une exagération parce qu’en Jean 3 :22 nous lisons que personne ne reçoit son témoignage. Mais cela n’était pas non plus vrai. Il y a donc de nombreuses personnes qui venaient vers Jésus et cela irritait les disciples de Jean le Baptiste.

                    En fait, ils étaient un peu jaloux. Il y avait de l’envie dans leur cœur, un esprit de rivalité et ils en étaient presque malades. Dans leurs pensées, ils étaient loyaux à Jean. Ils étaient fidèles à Jean, et même si ce n’est pas vrai dans leurs pensées, c’est Jean qui a fait de Jésus ce qu’Il était. Ils pensaient que c’est leur témoignage qui a rendu Jésus public. C’est Jean qui avait baptisé Jésus. Jésus n’a pas baptisé Jean. C’est Jean qui avait dit : « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Ils étaient si irrités parce que la foule abandonnait Jean et rejoignait Jésus.

                    Les disciples de Jean pensaient que Jésus devait beaucoup de choses à Jean. Dans un sens ils considéraient Jésus comme un ancien élève de Jean. Ils disaient que c’est à cause de Jean que Jésus a commencé à être connu. De leur point de vue, ce que Jésus faisait était quitter Jean et commencer Son propre ministère en volant des disciples de Jean. Ils disaient qu’au lieu de travailler avec Jean et de se joindre à lui, Jésus avait commencé son propre ministère et qu’Il était devenu plus populaire que Jean. Ils ont donc exagéré en disant que tout le monde partait maintenant vers Jésus, et que toute la foule le suivait. Alors que le ministère de Jésus allait en croissant celui de Jean allait en décroissant et ils pensaient que ce n’était pas juste. Ils étaient très préoccupés par le fait que leur leader perdait de nombreux disciples. Par conséquent nous lisons au verset 3 :26 : « Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                     En d’autres mots, ils considéraient Jésus en tant que rival, et alors que Jésus était en train de gagner la compétition, Jean était mis de côté. Les disciples pensaient donc que Jean serait très fâché de cette situation. Les disciples de Jean lui ont dit quelque chose comme : « Nous avons de très mauvaises nouvelles pour toi Jean, de très mauvaises nouvelles. Tu es en train de perdre des disciples, ils vont vers Jésus. Il devient très populaire, et te laissent de côté. »

                    Mais voici quelque chose qui est incroyable. Bien que Jean ait parlé de Jésus et qu’il soit un témoin fidèle, il ne désirait pas que ses disciples puissent croire que son ministère soit important. Il n’a jamais dit : « Vous devez quitter cette église pour aller dans celle-là. » Non, il n’a jamais dit cela. Jean était très clair sur ce sujet et il est étonnant de voir que ses disciples n’ont jamais compris cela. Il se peut que quelqu’un vous répète tout le temps à nouveau : « Regardez à Jésus, ne regardez pas à moi » et que vous restiez pourtant fidèle à cet homme et à ce ministère, et que vous vous demandiez pourquoi les gens quittent l’église et vont vers le Seigneur. Les disciples n’ont donc pas compris cela et étaient offensés à cause de la popularité croissante du Seigneur Jésus.

                    Ils ont été un peu surpris de ce que Jean a répondu et de la manière dont il a répondu, parce que pour eux c’était une mauvaise nouvelle, mais pour Jean c’était une bonne nouvelle et il était rempli de joie. Voilà le contexte de cette section qui nous présente qui est Jésus, ce qu’est la foi et la vie.

                    Nous verrons la révélation du Seigneur Jésus dans la réponse de Jean à ses disciples. Qui est Christ selon les versets 3 :22-36 ? La réponse est en lien avec cette merveilleuse image de l’époux et de l’épouse que Jean utilise et qui nous vient de l’Ancien Testament.

                    Voici ce que disent les versets 3:29-30

« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                 Lorsque vous arrivez à une figure de style comme celle-ci, vous devez définir l’image et ce qu’elle illustre. Psaumes 51 :7 dit : « Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. » L’image est la neige. Est-ce qu’il est ici question de la couleur de la neige, de la température de la neige ou de quelque chose qui ressemble à la neige ? Il s’agit de la couleur. Vous devez donc ensuite prendre la figure de style et ce qui est souligné et ensuite vous trouverez la vérité particulière qui est mise en avant.

                   Habituellement lorsque le Nouveau Testament parle de Jésus en tant qu’époux ou en tant qu’amoureux de notre âme comme j’aime à l’appeler, nous pensons automatiquement qu’Il est l’époux et que nous sommes Son épouse. L’église est Son épouse. Il est vrai que Son peuple est Son épouse. Mais Jean ne parle pas de sa relation personnelle avec l’époux. Si c’était le cas il aurait dit quelque chose comme : « Il est l’époux et je suis Son épouse, je fais partie de l’épouse. » Mais il ne parle pas de son union personnelle avec Jésus. Il parle de son ministère. Il parle de son service. Il parle des tâches dans le ministère qui lui ont été confiées pour préparer le chemin du Seigneur. Nous ne sommes pas l’épouse dans notre ministère. Dans notre ministère nous avons le rôle de l’ami de l’époux. Par conséquent Jean se nomme lui-même l’ami de l’époux.

                          Voici à nouveau ce que dit le verset 3:29

«Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » 

NOUS SOMMES L’ÉPOUSE ET L’AMI DE L’ÉPOUX

                     Il y a une différence entre être l’épouse de l’époux et être l’ami de l’époux. Nous sommes les deux. Chaque chrétien est les deux. Dans son union avec le Seigneur, chaque chrétien est l’épouse. Mais dans notre ministère, dans notre service pour le Seigneur, nous devons tout le temps être l’ami de l’époux. Par le salut nous sommes l’épouse, par le service nous sommes l’ami de l’époux.

                       On peut faire un parallèle entre l’ami de l’époux des temps bibliques et le témoin de l’époux que nous avons de nos jours. Dans notre société, lorsque nous avons un mariage nous avons également un témoin. En tant que serviteur du Seigneur, Jean était le témoin de l’époux. C’est ce qu’il recherchait. C’était son privilège, c’était sa fonction, c’était son ministère, c’était son service que de promouvoir les intérêts de l’époux.

                     En d’autres termes, l’ami de l’époux était là pour prendre soin de tous les détails du mariage, et s’assurer que l’époux et l’épouse s’unissent. Il était là pour enlever tous les obstacles. Il devait assister le couple par tous les moyens pour promouvoir et assurer l’union de l’épouse et de l’époux.

                   Pour le dire avec de simples mots, laissez-moi souligner que le ministère de l’ami de l’époux a un rôle important mais qu’il a également des limites et voici la grande limite. Qu’est-ce ce que l’ami de l’époux ne devait pas faire ? La réponse est qu’il ne devait pas toucher l’épouse. L’épouse appartient à l’époux, pas à l’ami de l’époux. Vous voyez, les disciples de Jean pensaient que Jean devait avoir l’épouse, qu’elle devait le suivre. Ils disaient à Jean : « Les gens te quittent, et ils courent après Jésus. » Ils ne se considéraient pas eux-mêmes en tant qu’époux. Ils se considéraient en tant que co-époux et ils désiraient également avoir une partie de l’épouse. Cela mettrait les choses à l’envers si l’ami de l’époux se plaçait entre l’épouse et l’époux !

                 Je me suis marié le 6 juin 1964, cela fait maintenant de nombreuses années. Et j’ai choisi un de mes meilleurs ami, Russell Hickman, pour être mon témoin. Nous avons tous les deux été étudiants à l’institut biblique Moody, nous sommes devenus très proches et je l’ai donc choisi pour être mon témoin. Je désirais qu’il puisse partager ma joie alors que je m’unissais à ma douce Lillian. Qu’est-ce que vous pensez que j’aurais dit ou fait si le jour du mariage Russel était parti avec Lillian ? Je peux vous dire qu’il n’allait plus longtemps rester mon témoin ! Il ne resterait pas mon meilleur ami ! Il n’a aucun droit de toucher à mon épouse, aucun droit. L’épouse n’est pas son affaire. L’épouse appartient à l’époux.

                      C’est ce que les disciples de Jean n’avaient pas compris. Ils étaient irrités parce que l’épouse se rapprochait de l’époux. Ils désiraient que les gens les suivent. Ils désiraient avoir un grand ministère. Ils désiraient montrer que le ministère était de Dieu à travers une foule qui grandissait. C’est alors que Jean partage cette merveilleuse vérité : « Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                          Reprenons encore le verset 3:26

« Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                    Les disciples de Jean pensaient que Jean allait être irrité parce que la foule qui suivait Jésus grandissait et la leur diminuait, mais comme vous le voyez c’est le contraire qui est vrai parce que Jean avait compris le ministère.

                       Voici à nouveau ce que dit le verset 3:29

« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » 

                   Imaginez leur réaction lorsque les disciples sont venus vers Jean en lui disant qu’ils ont de mauvaises nouvelles, mais que lui répond : « cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » Cela réjouissait son cœur que d’entendre qu’une foule allait vers Jésus. Rien ne pouvait davantage faire du bien à son cœur. Vous voyez, Jean comprenait ce qu’était le vrai ministère, il vient du Seigneur. 

Le verset
3:27 dit : 
« Jean répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. »

LE MINISTÈRE EST REÇU DU CIEL

                     Il considérait son ministère et essayait d’expliquer à ses disciples que le ministère qu’ils avaient de préparer le chemin, d’être le témoin, d’être l’ami de l’époux, que cela était un don de Dieu. Il essayait de leur expliquer que le succès d’un ministère n’était pas dépendant de la circonstance ou du temps. Certaines personnes disent que c’est le temps qui fait l’homme ou un enseignant, une formation ou un arrière-plan. Non, cela est reçu du ciel. Un homme ne peut rien recevoir seul, toute œuvre, toute sphère de ministère est un don de Dieu et Jean le voyait de cette manière. Nous ne méritons rien, c’est un don de Dieu et Jean voulait leur montrer cela. Tout succès, toute promotion, toute croissance, tout fruit est un don de Dieu.

                     Si une personne croit réellement dans la souveraineté de Dieu, il lui sera impossible d’être envieux d’un autre ministère. Cela ne sera pas possible parce qu’elle ne peut rien recevoir si cela ne lui est pas donné d’en-haut. Jean a vu cette réalité du ministère et il est devenu un modèle pour tous les ministères. Si l’on considère le ministère, alors nous ne sommes pas l’épouse, nous sommes l’ami de l’époux. Je pense que cette vérité doit être toujours à nouveau prêchée dans toutes les générations. Nous avons tendance à oublier que notre ministère est de contempler l’épouse venir vers l’époux. Notre joie est de voir l’épouse et l’époux se rencontrer, nous nous réjouissons lorsque nous voyons le Seigneur s’unir à Son peuple.

                    Il est si triste d’entendre parler de jalousie dans le corps de Christ. Cela doit briser le cœur du Seigneur. Il y a tant de choses de ce genre qui se passent. Je pense personnellement que c’est la plus grande tentation que l’on peut trouver parmi les personnes qui prêchent, c’est l’envie d’avoir le ministère de quelqu’un d’autre. C’est être jaloux du ministère de quelqu’un d’autre. Parfois cela reste intérieur et caché. Il peut y avoir dans notre cœur la tristesse de voir que Dieu utilise une autre personne davantage que moi. Même si nous ne l’avouerons jamais, si nous sommes honnêtes nous reconnaîtrons que nous prions parfois : « Seigneur bénis les gens de ce quartier, et utilise-moi et mon groupe, et si Tu ne m’utilises pas alors laisse tomber les bénédictions. N’utilise personne d’autre. » Voilà ce que l’on peut trouver dans notre cœur.

                   Imaginez quelqu’un qui se dise : « Je pense réellement que je ne reçois pas ce dont j’ai besoin dans l’église A et je vais aller dans l’église B. » Cela peut perturber l’église A qui peut voir d’un mauvais œil des personnes quitter pour l’autre église. Nous avons tendance à essayer de retenir ce que nous avons et que nous avons peut-être aidé à faire grandir.

                     La réaction de l’église que l’on quitte devrait être : « Est-ce que tu penses réellement que tu peux davantage connaître Jésus en allant quelque part ailleurs ? Alors que Dieu te bénisse. » Car c’est cela l’objectif du ministère, c’est cela la joie du serviteur de Dieu, c’est de voir l’épouse et l’époux s’unir. Si l’église B vous aide davantage, alors allez à l’église B. Tout le monde semble être menacé parce qu’il est en train de perdre des disciples qui vont dans d’autres ministères. C’est en fait une chose merveilleuse parce que vous n’êtes pas en train de perdre des personnes pour un autre ministère mais pour qu’elles aillent vers Jésus. Quelle chose merveilleuse cela est !

                      Je peux honnêtement dire que si quelqu’un venait vers moi pour me dire : « Merci beaucoup pour ton ministère, mais j’ai trouvé une étude biblique qui m’aide à davantage connaître le Seigneur qu’ici et comme cela se passe au même moment donc je ne peux pas rester » mon cœur sauterait de joie. Je dirais sûrement : « Très bien, alors allez là-bas. » C’est cela l’objectif de tous les vrais ministères, c’est de voir l’épouse et l’époux s’unir ensemble.

                       Nous sommes tous différents. Si vous avez besoin d’une réunion qui soit plus formelle pour mieux voir Jésus, alors allez là-bas. Si vous avez besoin d’une présentation plus structurée avec les chapitres 1,2,3 et les points A,B,C alors cherchez ce genre d’endroit. Si vous avez besoin de pouvoir vous exprimer librement pour pouvoir adorer le Seigneur, si vous avez besoin de lever les mains, de crier, de vous lever ou de danser, si c’est comme cela que vous pouvez mieux connaître le Seigneur, alors cherchez ce genre d’endroit ! Ne laissez personne vous imposer une façon de faire. Si vous ressentez que vous devez exercer vos dons ou que vous devez avoir une formation plus académique pour pouvoir connaître Jésus, alors allez dans ce genre d’endroit. Tout ce qui vous aidera à davantage connaitre le Seigneur est bon. Si vous pouvez le connaître mieux avec une belle promenade dans la forêt, alors je vous encourage à aller marcher en forêt. Faites tout ce que vous pensez qui peut mieux vous aider à connaître le Seigneur.

                      Profitez du groupe, de l’enseignant ou de la dénomination qui touche davantage votre cœur, qui vous aide à entrer dans une union plus intime avec le Seigneur, c’est cela l’objectif de l’ami de l’époux – c’est de voir l’épouse et l’époux se mettre ensemble. C’est cela qui arrive ici dans Jean 3. Jean le Baptiste n’essayait pas d’établir son propre royaume. Jean le Baptiste n’essayait pas d’avoir une foule qui le suive. Il n’essayait pas de se construire un ministère ou une méga église. Il désirait s’assurer que l’époux et l’épouse soient unis ensemble.

                     C’est pour cette raison qu’il mentionne tout cela. Il voyait le ministère comme un don du Seigneur. Il voyait sa place dans le ministère comme étant l’ami de l’époux. Et il a également compris que plus le Seigneur serait exalté, plus lui et son ministère allaient être mis de côté. Le verset 3:30 a souvent été sorti de son contexte.

« Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                          Nous sortons habituellement ce verset de son contexte et nous disons que dans notre vie personnelle, le Seigneur doit grandir et que nous, nous devons diminuer. Cela est vrai, mais dans le contexte de notre vie personnelle. Le contexte ici est le ministère. Il doit grandir et je dois diminuer dans le service.

Esaïe 9:6 dit : 
« Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées. »

                    J’aime la première partie,  « Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume. » Cela signifie que je peux connaitre Jésus en tant que mon Seigneur aujourd’hui et que je peux Lui être complètement soumis aujourd’hui, mais que comme il n’y a pas de fin à Son accroissement je peux aussi Lui être davantage soumis demain, car mes capacités de soumission augmentent alors que j’avance avec Lui. Il n’y a pas de fin à l’accroissement de son Royaume et il n’ y a pas de fin à la paix dans mon cœur. Je pense que c’est une merveilleuse chose. Je peux avancer tous les jours. Je peux avoir une merveilleuse paix aujourd’hui et plus de paix demain. C’est le genre de paix qu’Il désire nous donner. Pourtant nous devons nous rappeler que le contexte du verset est le ministère. Il doit grandir et je dois diminuer dans le ministère et dans la vie.

               Il semble que dans notre société nous sommes si excités au sujet de l’accroissement. Nous parlons tellement de nombres. Nous demandons : « Combien de personnes se sont avancées? Combien de personnes ont levé la main ? Combien ont signé une carte ? Combien étaient à la réunion ? Combien ont été baptisées ? Combien ont été confirmées ? Nous sommes tellement, et nous mesurons tous les succès par rapport à la croissance numérique. » La réalité est que la croissance est en lien avec le cœur. Extérieurement, il arrive souvent que lorsqu’Il croit, moi je diminue.



                    Pouvez-vous imaginer qu’un groupe d’anciens se réunissent – par ancien je ne veux pas nécessairement parler des hommes, je parle de personnes qui ont grandi dans le Seigneur, cela peut aussi être des femmes – et qui se disent : « Dieu désire que nous commencions un ministère, par conséquent réfléchissons de quelle manière Jésus peut être exalté et que nous, nous pouvons diminuer au point de disparaître ? » Je ne pense pas qu’un groupe serait prêt à dire cela. Il se réunirait plutôt et dirait : «  Comment pouvons-nous saturer cet endroit avec de la littérature ? De quelle façon pouvons-nous nous faire connaître à tout le monde pour grandir et grandir ? » Mais cela n’est pas l’attitude qui est dans le cœur de Jean.  

                Je ne veux pas dire que nous devons dénigrer les moyens. Dieu utilise divers moyens. Loué soit Dieu s’Il fait venir quelqu’un dans votre vie qui peut vous diriger vers Christ. Loué soit Dieu s’Il utilise votre église pour vous diriger vers Christ. Loué soit Dieu pour chaque livre, chaque cassette, chaque ministère radio et pour toute personne et moyens qui peuvent vous aider à mieux connaître Jésus. Je ne veux pas dire que nous devons dénigrer et laisser tomber cela. Je veux dire que l’affection de votre cœur doit aller de l’avant vers le Seigneur Jésus. Loué soit Dieu pour les livres, mais ensuite mettez les livres de côté et embrassez Jésus.

                     Mon épouse Lillian m’a suggéré qu’une grande illustration de cela devrait être nos hymnes et je pense qu’elle peut avoir raison. Nous chantons de merveilleux hymnes, mais nous ne savons pas souvent qui les a écrits. Il arrive parfois que nous nous rappelions de leurs auteurs mais ils nous sont inconnus la plupart du temps. Le plus souvent nous chantons des chants et nous ne regardons pas qui les a écrits. C’est comme cela que devrait être notre attitude. Il faut que l’auteur humain diminue et que Christ croisse. Nous devons donc faire confiance au Seigneur pour qu’Il nous délivre de la jalousie.

                  J’ai remarqué que lorsque Satan ne peut pas vous empêcher de faire quelque chose pour Dieu, il vous poussera dans les extrêmes. Par exemple, s’il ne peut pas vous empêcher de vous approcher de Jésus, alors il vous poussera de l’autre côté. Il vous demandera d’aller tellement près pour que vous puissiez Le toucher. Il vous poussera plus loin que la vérité. Si Satan ne peut pas vous empêcher de prier, il vous poussera de l’autre côté et vous demandera de prier pour n’importe quoi, jusqu’à ce que votre vie soit si confuse que vous ne serez plus capable de faire un pas en avant. Vous passerez votre temps à vous demander : « Est–ce que c’est la volonté de Dieu ? Comment est-ce que je sais si c’est la voix du Saint Esprit ou la voix du mauvais esprit ? » La volonté de Dieu deviendra très confuse pour vous.

                     Si Satan ne peut pas vous empêcher de servir Dieu, il vous poussera à être si occupé à servir le Seigneur que vous n’aurez plus le temps d’avoir la communion avec Dieu. Dans le contexte de ce passage, s’il voit que vous commencez à comprendre que Christ doit grandir et que vous devez diminuer, si vous n’êtes pas jaloux il se peut qu’il vous pousse de l’autre côté et que vous ayez un esprit de jugement. Peut-être que vous direz : « Ce frère a une méga église, cela ne peut donc pas être de Dieu. Il n’est pas en train de diminuer. Il a une grande église et par conséquent cela doit être du diable. » Non, nous ne pouvons pas juger de cela. Nous parlons d’un sujet de cœur, un sujet spirituel.  

CHRIST EST L’ÉPOUX

                     Je pense qu’une des grandes illustrations de cela est Charles Haddon Spurgeon. Il avait un ministère tellement incroyable. Il y avait plus de dix mille personnes dans son église. C’était une église très, très grande. Après sa mort en 1892, c’est Arthur Tappan Pierson qui a pris la suite et l’assemblée a encore grandi. Vous voyez s’il avait bâti sur lui-même au lieu du Seigneur, il y a beaucoup de chance que tout cela ait été réduit à néant à sa mort. Lorsque les leaders meurent, il arrive que toute l’œuvre se dissolve d’elle-même. Mais Charles Spurgeon dirigeait les gens vers Christ. Cet accroissement de l’église était en fait la diminution dont je parle parce qu’il les a dirigés vers Christ, puis Charles Spurgeon a disparu et c’est de cela dont parle Jean le Baptiste. Ainsi d’après ce passage, qui est Christ ? La réponse est : Il est l’époux. C’est Celui à qui appartient l’épouse. Nous nous ne sommes que les amis de l’époux.

                     Très bien, laissez-moi répondre aux deux autres questions. Qu’est-ce que la foi selon ce passage pour que je puisse mettre ma confiance en Lui et qu’est-ce que la vie pour que je puisse profiter de Lui ? 

                        Reprenons encore une fois les versets 3 :29-30 : 

« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                     Qu’est-ce que la foi? La foi s’est reconnaître que dans le ministère je suis l’ami de l’époux. C’est la volonté de pouvoir perdre des disciples pour le compte de Jésus. C’est le désir de diminuer. Nous en avons déjà parlé. Il y a encore une autre réponse dans le verset 3 :30 : « Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai. »

                     Il y a ici une merveilleuse figure de style. La foi c’est certifier que Dieu est vrai. Qu’est-ce que cela signifie que de certifier que Dieu est vrai ? Vous savez qu’à l’époque du Nouveau Testament il y avait de nombreuses personnes qui étaient illettrées. Elles ne savaient ni lire, ni écrire. Elles dépendaient des autres personnes éduquées pour les guider. Les gens avaient une sorte de sceau avec eux qu’ils utilisaient pour parapher des documents officiels ou signifier qu’un objet leur appartenait. Si vous prenez un objet sur lequel se trouve un sceau vous pouvez savoir que cela appartient au possesseur du sceau. C’était un signe de propriété. La foi est ici représentée comme un sceau de ce que Dieu est vrai au sujet de ce qu’il dit à propos de Jésus. Dans les versets 3 :31-36 vous lisez certaines des choses les plus incroyables au sujet de la prééminence de Jésus et qu’est-ce que la foi alors ? C’est scellé, le fait que cela est vrai.

                     Dieu nous a bénis nous donnant notre troisième fils qui est profondément sourd. Comme nous avons un fils sourd, il a grandi dans une famille qui utilise le langage des signes, nous parlons constamment en langage des signes. Mon épouse Lillian a un frère qui est sourd, donc elle connaissait déjà bien le langage des signes et cela nous a aidé. Moi j’étais désavantagé parce que soit notre fils devait apprendre à lire sur les lèvres soit je devais apprendre le langage des signes. Eh bien, il a très bien appris à lire sur les lèvres, mais moi je n’étais pas fort pour le langage des signes.

                   Très bien, il y a un incroyable signe pour dire Amen. Dans le langage des signes il y a un alphabet que vous pouvez faire avec une seule main et la lettre A est le poing fermé avec le pouce en l’air. Le signe pour Amen est faire un A avec votre main droite, placer sa main gauche ouverte sous la main droite et venir frapper la main gauche avec la droite. C’est comme appliquer un sceau et dire : « Oui, c’est vrai. » Voilà ce que ce signe signifie, c’est placer le sceau que Dieu est vrai.

LA FOI C’EST APPOSER SON SCEAU AU SUJET 
DE CE QUI EST DIT DE JÉSUS

                  Qu’est-ce que la foi ici? La foi c’est savoir que je suis simplement un ami de l’époux. La foi c’est apposer votre sceau et dire Amen à tout ce que la Bible dit au sujet du Seigneur Jésus.

                   Maintenant qu’est-ce que la vie selon ce passage? Une première réponse se trouve à la fin du verset 3 :29 « cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » Qu’est-ce que la vie ? La réponse est la plénitude de la Vie. C’est voir les gens venir vers Christ. Je peux vous dire que dans ma vie personnelle, je n’ai pas de plus grande joie que de voir des gens se tourner vers Christ. Je ne veux pas uniquement parler de la première fois. J’aime voir des gens venir vers Christ et être sauvés pour la première fois, mais lorsque je vois des chrétiens se tourner vers le Seigneur, rien ne fait davantage plaisir à mon cœur. En 3 Jean 1 :4 il est écrit : « Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. » Cela est vrai pour vos enfants physiques et également pour vos enfants spirituels.

                   Très bien, selon les personnes qui regardent loin des hommes et qui sont unies à Christ, qu’est-ce que la vie? Reprenons le début du verset 3 :29 : « Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux. » Qu’est-ce que la vie selon l’épouse ? La réponse c’est être possédé par l’époux. Voilà ce qu’est la vie. C’est appartenir à l’époux, à Jésus. Vous voyez, dans ce passage Jean ne fait qu’effleurer le sujet ici. Il insiste sur le fait que nous sommes l’ami de l’époux. C’est Paul qui développera le fait que nous sommes également l’épouse. Mais pour quelle raison est-ce que l’époux possède l’épouse ?

Lisons Romains 7:4
« De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. »

                     N’est-ce pas un merveilleux verset? Il parle de l’époux, du Seigneur Jésus, comme Celui qui est ressuscité des morts, c’est l’époux ressuscité. C’est pour cette raison que nous sommes unis à Lui, pour que nous puissions porter du fruit.

                       J’ai six merveilleux enfants. Mon cœur se réjouit dans la famille que Dieu m’a donnée, et vous savez tous que ces enfants sont le fruit d’une union d’amour privée, secrète et intime entre moi et mon épouse. Nos enfants sont le fruit de cette union, de cette relation. Voilà ce qu’est le fruit. C’est un sous-produit de cette union. Dieu nous dit : « Qu’est-ce que la vie ? » C’est être possédé par l’époux. C’est être marié au Sauveur. Et pour quelle raison ? C’est pour que nous puissions avoir une union, une intimité avec Lui afin que nous puissions produire du fruit pour Dieu. Il ne s’agit pas d’œuvre. Ce n’est pas sortir pour faire des choses pour Dieu. C’est profiter de Lui et s’unir avec Lui pour que cela produise quelque chose, qu’il y ait du fruit dans votre vie. C’est Paul qui nous explique tout cela en Romains 7.

                  Jean 3 se termine avec « la colère de Dieu demeure sur lui. » Vous imaginez bien qu’il y a une grande différence entre le fait que la colère de Dieu demeure sur moi et le fait d’être l’épouse de l’époux de votre âme et d’être uni au Christ ressuscité afin que vous puissiez porter du fruit pour Dieu.

LA VIE C’EST ÊTRE UNI AU SEIGNEUR JÉSUS POUR QUE 
JE PUISSE PORTER DU FRUIT POUR DIEU

                    Qu’est-ce que la vie? La vie c’est être unis avec le Seigneur Jésus pour que nous puissions porter du fruit pour Dieu. Qu’est-ce que la vie ? C’est ne pas avoir la colère de Dieu demeurer sur moi. C’est l’opposé de cela. C’est devenir l’épouse de Christ.

                   En résumé qui est Christ ? Il est l’époux. C’est Lui à qui appartient l’épouse. Qu’est-ce que la foi ? La foi consiste à reconnaître ma place en tant qu’ami de l’époux, le témoin de l’époux. Qu’est-ce que la foi ? C’est mettre mon sceau à tout ce que Dieu dit au sujet de Jésus. Qu’est-ce que la vie ? C’est la plénitude de la vie. C’est entendre la bonne nouvelle de ce que les gens se détournent des hommes et se tournent vers Jésus. C’est perdre des disciples pour Christ, en étant rempli de joie. Qu’est-ce que la vie ? C’est être possédé par l’époux. C’est la relation avec l’époux qui porte du fruit pour Dieu. Qu’est-ce que la vie ? Loué soit Dieu, c’est ne pas avoir la colère de Dieu demeurer sur soi. Voici pour un petit aperçu du chapitre 3. Dans notre prochaine leçon, nous continuerons notre étude de Jean 4.

Prions:
                      Père, merci pour ce grand privilège de voir des disciples se détourner des hommes, se détourner du ministère des hommes, et être unis dans une relation vivante et intime avec Toi pour produire des fruits pour Dieu. Dans notre union avec Toi, enseigne-nous que nous sommes Ton épouse. Et dans notre ministère, enseigne-nous que nous sommes l’ami de l’époux. Nous Te prions que Tu puisses grandir, et donne-nous la grâce pour diminuer. Nous Te le demandons dans le nom de Jésus. Amen.

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