Voici
un ensemble de messages donnés lors d'une conférence. Ils ont été
conservés sous leur forme parlée. Il est important que le lecteur se
souvienne de ceci, et l’attitude devrait être celle d'une personne qui
écoute et regarde un prédicateur, plutôt que celle de quelqu'un
qui tient compte du style littéraire. Le sujet abordé est vaste, aucun
point n'est traité complètement....
Les messages sont en harmonie avec l'expression du cœur de l'apôtre qui
a donné le titre, même s'ils n'en sont qu'un pauvre écho :C’est lui
que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en
toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en
Christ. C’est à quoi je travaille, ..... (Colossiens 1:28-29) Que ce ministère soit prospère jusqu'à la fin. T.A.S. Forest Hill, Londres 1964
Chapitre 6
L'HOMME CÉLESTE
LE CARACTÈRE INCLUSIF ET EXCLUSIF DE JÉSUS-CHRIST
Nous prenons en considération une expression de la lettre aux Ephésiens : "Toutes choses en Christ" : "...lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ." "Ephésiens 1:10) C'est la grande vision générale qui nous occupe, et nous commencerons maintenant à la disséquer.
Pour commencer, il est d'une importance suprême que nous reconnaissions qu'il y a pour Dieu un facteur de base qui régit tout et qui est une question fondamentale pour notre connaissance, c'est le caractère inclusif et exclusif de Son Fils Jésus-Christ.
Toutes les choses projetées et requises pour la réalisation de l'intention et du dessein divins se trouvent en et avec Christ, non seulement comme dépôt, mais tout est en Christ. C'est le caractère inclusion de Christ.
D'autre part, rien d'autre de ce qui est de Christ n'est accepté ou autorisé par Dieu dans le résultat final. C'est l’exclusivité de Christ. Toutefois, dans Sa patience et Sa longanimité, dans Sa grâce et Sa miséricorde, Dieu peut sembler supporter beaucoup de choses qui ne sont pas de Christ, même en nous, Son peuple. Mais bien qu'Il semble permettre beaucoup de choses, il est capital que nous saisissions une fois pour toutes que Dieu ne le permet pas vraiment. Il peut nous manifester Sa patience, Sa longanimité, mais de toute façon Il n'accepte rien sauf de Christ. Il a initialement dit que pour Lui cette chose est morte, et Il oeuvre pour amener progressivement la mort dans ce domaine. De sorte qu'à la fin, aucun fragment qui n'est pas de Christ sera accepté. Christ exclut tout ce qui n'est pas de Lui. C'est le règlement absolu de Dieu.
L'ÉGLISE DOIT ÊTRE CE QUE JÉSUS-CHRIST ÉTAIT
EN TANT QU'HOMME CÉLESTE
En raison de ce que nous venons juste de dire, il est de la plus haute importance pour une vraie efficacité que nous comprenions que l’Église est destinée à être ce que Christ était, et est, en tant qu'Homme céleste. Uniquement ce qui est de Christ, l'Homme céleste, est éternellement efficace. Par conséquent, plus il y a de Christ, plus il y a, du point de vue de Dieu, de l'efficacité. Cela signifie que ce qui était et qui est vrai de Lui en tant q'Homme céleste, quant à Son être, quant aux lois de Sa vie, quant à Son ministère et Sa mission, doit être vrai de l'Eglise (quand nous parlons de l’Église, bien sûr, nous parlons de tous les membres comme formant l’Église. )
Avez-vous remarqué que nous parlons de Christ en tant qu'Homme céleste, et non pas de l'égalité avec le Père dans la Divinité ? Nous ne disons pas que l’Église doit être, dans le même sens que Christ, Dieu incarné, occupant la place de la divinité. Nous parlons de l'Homme céleste. Christ était et est un Homme céleste. En Lui, l’Église est aussi u homme céleste, ce "nouvel homme". On ne doit pas la considérer comme quelque chose où il y a le Juif, le Grec, la circoncision, l'incirconcision, l'esclave et l'homme libre, une combinaison d'éléments terrestres, de divers aspects de la vie humaine, comme ici sur cette terre. Celles-ci et toutes les autres distinctions terrestres ne sont plus et c'est mis de côté. Un nouvel homme est introduit dans lequel Christ est tout et en tous (Colossiens 3:11)
Le Christ n'a jamais été, dans Sa nature essentielle, de la terre. Il avait ici-bas un rapport avec Israël, un rapport avec l'homme. Il a un rapport juridique avec cette terre, mais dans Sa nature essentielle Il n'a jamais été terrestre.Il est le Seigneur du ciel. Il prend la peine de souligner le fait et de le maintenir clairement en vue : "...Je suis d'en haut..." (Jean 8:23)
Or, de même que Christ dans Sa nature essentielle ne fut jamais de la terre, de même en est-il de l’Église. L’Église n'a jamais été une chose terrestre dans la pensée de Dieu. C'est là que le fossé est comblé. Paul vous ramène tout en arrière et vous montre que l’Église est dans les lieux célestes avant que la chute eût lieu. En Christ, nous sommes amenés à combler le fossé par les âges de la chute. Avant que le monde fut, Christ existait avec le Père, littéralement et personnellement. L’Église existait dans la prescience de Dieu avant que le monde fut, bien que non littéralement de la même manière que Christ. C'est-à-dire que, ce n'est pas une réincarnation, mais dans la prescience de Dieu, l’Église était aussi réelle avant le temps, qu'elle l'est présentement, ou quelle le sera. Toutes les fois où Paul parle de l’Église, il en parle toujours comme étant complète. Il ne parle jamais de son parachèvement. Il y a beaucoup à faire pour que les membres soient ajoutés, pour l'amener à son état numérique complet, à son parachèvement, à sa perfection spirituelle et morale. Mais tandis que Paul a beaucoup à dire au sujet de la croissance et de l'accroissement spirituel, il parle pourtant de l’Église comme si elle était déjà achevée. Il la voit du point de vue céleste, éternel, divin, du point de vue de la prescience de Dieu. L’Église existait comme un tout complet avec le Père et le Fils, avant les temps éternels. Alors est venue la brèche, le fossé, la dépression. Mais en Christ, le fossé est comblé, et l’Église est vue comme une chose sans discontinuité dans les lieux célestes, au-dessus de tout.
L’Église est vue comme étant littéralement formée dans cette dispensation, mais elle est comme immédiatement transportée au ciel. Dès que nous entrons en Christ, nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ : "Mais Dieu...nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivant avec Christ... il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes..." (Éphésiens 2:4,5,6) Il n'est pas écrit que nous devons y être placés dans le futur. Avant même que nous ayons cru, nous sommes devenus un peuple céleste du point de vue de Dieu. Nous avons été ôtés de ce monde transportés hors du royaume des ténèbres dans le royaume du Fils de son amour, et avons cessé d'être terrestres, dès que nous sommes entrés en Christ. Nous sommes ramenés au niveau du dessein originel, et reliés à la première pensée de Dieu en Christ. Nous devenons l'homme céleste corporatif, tout comme Il est l'Homme céleste en personne.
Nous sommes invités à reconnaître notre lien avec ce qui est éternel et céleste et à considérer les choses d'en haut. Il n'y aurait pas cette terrible anomalie de "chrétiens mondains", si seulement ceci était perçu. Regardez tout ce qui doit être traité en raison du manque de maintien dans la pureté du témoignage par le peuple du Seigneur. Des chrétiens mondains ! Quelle contradiction à la pensée divine ! Comme c'est impossible d'accepter quoi que ce soit de pareil ! Répétons-le, nous sommes invités à reconnaître notre lien avec ce qui est éternel, céleste, à considérer les choses d'en haut. Il ne s'agit pas de travailler, de faire des efforts pour être un peuple céleste, d'avoir pour but d'atteindre une telle position et d'espérer qu'un jour ce sera réalisé. Nous sommes un peuple céleste, et nous devons considérer les choses de ce point de vue.
Le converti, le jeune enfant de Dieu, doit se rappeler que par son union avec Christ, il devient entièrement une partie céleste de Christ, dès le début, lié à tout ce qui est céleste et éternel. Toute chose, ici, doit être comme issue d'un autre royaume. Cela devrait être ancré dans les cœurs. Nous aurions un genre très différent de croyants si cela était toujours maintenu vivant dans les cœurs. C'est le point de vue de Dieu, la pensée de Dieu.
Ceci donc, nous amène au point où cette relation éternelle et céleste est reprise. Ce n'es pas le commencement, mais la reprise par Christ de quelque chose qui a été arrêtée, interrompue et qui n'aurait jamais du souffrir une telle interruption.
Le Christ n'a jamais été, dans Sa nature essentielle, de la terre. Il avait ici-bas un rapport avec Israël, un rapport avec l'homme. Il a un rapport juridique avec cette terre, mais dans Sa nature essentielle Il n'a jamais été terrestre.Il est le Seigneur du ciel. Il prend la peine de souligner le fait et de le maintenir clairement en vue : "...Je suis d'en haut..." (Jean 8:23)
Or, de même que Christ dans Sa nature essentielle ne fut jamais de la terre, de même en est-il de l’Église. L’Église n'a jamais été une chose terrestre dans la pensée de Dieu. C'est là que le fossé est comblé. Paul vous ramène tout en arrière et vous montre que l’Église est dans les lieux célestes avant que la chute eût lieu. En Christ, nous sommes amenés à combler le fossé par les âges de la chute. Avant que le monde fut, Christ existait avec le Père, littéralement et personnellement. L’Église existait dans la prescience de Dieu avant que le monde fut, bien que non littéralement de la même manière que Christ. C'est-à-dire que, ce n'est pas une réincarnation, mais dans la prescience de Dieu, l’Église était aussi réelle avant le temps, qu'elle l'est présentement, ou quelle le sera. Toutes les fois où Paul parle de l’Église, il en parle toujours comme étant complète. Il ne parle jamais de son parachèvement. Il y a beaucoup à faire pour que les membres soient ajoutés, pour l'amener à son état numérique complet, à son parachèvement, à sa perfection spirituelle et morale. Mais tandis que Paul a beaucoup à dire au sujet de la croissance et de l'accroissement spirituel, il parle pourtant de l’Église comme si elle était déjà achevée. Il la voit du point de vue céleste, éternel, divin, du point de vue de la prescience de Dieu. L’Église existait comme un tout complet avec le Père et le Fils, avant les temps éternels. Alors est venue la brèche, le fossé, la dépression. Mais en Christ, le fossé est comblé, et l’Église est vue comme une chose sans discontinuité dans les lieux célestes, au-dessus de tout.
L’Église est vue comme étant littéralement formée dans cette dispensation, mais elle est comme immédiatement transportée au ciel. Dès que nous entrons en Christ, nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ : "Mais Dieu...nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivant avec Christ... il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes..." (Éphésiens 2:4,5,6) Il n'est pas écrit que nous devons y être placés dans le futur. Avant même que nous ayons cru, nous sommes devenus un peuple céleste du point de vue de Dieu. Nous avons été ôtés de ce monde transportés hors du royaume des ténèbres dans le royaume du Fils de son amour, et avons cessé d'être terrestres, dès que nous sommes entrés en Christ. Nous sommes ramenés au niveau du dessein originel, et reliés à la première pensée de Dieu en Christ. Nous devenons l'homme céleste corporatif, tout comme Il est l'Homme céleste en personne.
Nous sommes invités à reconnaître notre lien avec ce qui est éternel et céleste et à considérer les choses d'en haut. Il n'y aurait pas cette terrible anomalie de "chrétiens mondains", si seulement ceci était perçu. Regardez tout ce qui doit être traité en raison du manque de maintien dans la pureté du témoignage par le peuple du Seigneur. Des chrétiens mondains ! Quelle contradiction à la pensée divine ! Comme c'est impossible d'accepter quoi que ce soit de pareil ! Répétons-le, nous sommes invités à reconnaître notre lien avec ce qui est éternel, céleste, à considérer les choses d'en haut. Il ne s'agit pas de travailler, de faire des efforts pour être un peuple céleste, d'avoir pour but d'atteindre une telle position et d'espérer qu'un jour ce sera réalisé. Nous sommes un peuple céleste, et nous devons considérer les choses de ce point de vue.
Le converti, le jeune enfant de Dieu, doit se rappeler que par son union avec Christ, il devient entièrement une partie céleste de Christ, dès le début, lié à tout ce qui est céleste et éternel. Toute chose, ici, doit être comme issue d'un autre royaume. Cela devrait être ancré dans les cœurs. Nous aurions un genre très différent de croyants si cela était toujours maintenu vivant dans les cœurs. C'est le point de vue de Dieu, la pensée de Dieu.
Ceci donc, nous amène au point où cette relation éternelle et céleste est reprise. Ce n'es pas le commencement, mais la reprise par Christ de quelque chose qui a été arrêtée, interrompue et qui n'aurait jamais du souffrir une telle interruption.
RIEN D'AUTRE QUE CE QUI EST DE CHRIST N'EST PERMIS PAR DIEU
DANS L'ISSUE FINALE
Avant que nous traitions le point de reprise, nous passerons quelques moments à considérer plus profondément l'implication de ce qui a été déjà souligné. Rien d'autre que de ce qui est de Christ n'est autorisé par Dieu pour l'issue finale. Or, parce que cela est vrai, toutes les activités de Dieu en disciplines sont introduites et poursuivies. Toute la discipline qui vient par l'échec, par exemple, est mise à exécution. Présentement, dans le cheminement de le pensée de Dieu, l'échec est, pour ainsi dire, une nécessité. Les vies atteignent un point, puis ne peuvent aller au-delà de celui-ci. Il y a, dans quelque mesure, une continuation de la bénédiction jusqu'à un certain point, et alors l'état des choses changent, le genre de bénédiction accordée a été retenue, la situation change et n'a plus qu'une seule issue : la nécessité absolue d'une nouvelle position dans le Seigneur. Ce n'est pas que le Seigneur bénit ce qui n'est pas de Christ dans une situation donnée, mais dans Sa grâce et Sa miséricorde Il nous bénit afin de nous amener plus loin en Christ. Puis, quand nous sommes parvenus à une meilleure connaissance du Seigneur, le Seigneur suspend cette bénédiction extérieure. Alors, nous passons par un moment d'épreuve, d'échec conscient, de défaite, d'arrêt, d'impuissance et nous nous trouvons très vite dans un état conscient qui aspire à autre chose : "Mon besoin est celui d'une nouvelle position dans le Seigneur, d'une nouvelle expérience et d'une nouvelle connaissance du Seigneur. Tout ce qui a été vécu était merveilleux, mais sans valeur maintenant, car le besoin présent est une nouvelle position avec le Seigneur.
Cela sera ainsi jusqu'à la fin. L'expérience n'est pas relative seulement aux premières étapes, mais se poursuit durant toute l'existence. Combien d'entre nous ont pleuré : "Seigneur, nous avons besoin d'une nouvelle position !" Qu'est-ce ? C'est l'oeuvre de cette loi, qu'avec Dieu, rien d'autre que ce qui est de Christ n'est autorisé. Uniquement ce qui est de Christ peut être efficace. Notre expérience indique qu'une plus grande quantité de mélange doit disparaître. Christ doit en prendre la place. L'échec mène à cela.
Le même processus s'applique en ce qui concerne l'oeuvre, les grands mouvements. L’histoire d'un mouvement est comme celle de l'individu. Même ce qui a été béni en tant que mouvement, instrument collectif, arrive à une situation où cette oeuvre expérimente que l'expérience passée est terminée. Et pour ce qui a cours maintenant et pour ce qui est devant, une nouvelle position est indispensable. Malheureusement, beaucoup essaient de vivre sur le passé, de poursuivre sur une réputation, une histoire. Ils refusent d'admettre le fait que les choses ont changées et que Dieu demande quelque chose de plus. Si seulement ils voulaient regarder cela en face, combien le futur serait plus glorieux dans son efficacité que le passé ne l'a été ! Mais vous avez l'interprétation de l'expérience. De quelque manière que cela est perçu par ceux qui sont concernés, le fait demeure que Dieu applique cette loi, à savoir, qu'à la fin, quand tout aura été dit et fait et quand tous ces âges actuels auront terminés leur cours, dans les âges de Dieu, il n'y aura rien d'autre que ce qui est de Christ. Il cherche à amener l’Église à ce but : d'être la plénitude de Celui qui remplit tout en tous. Ce ne peut pas être la plénitude de Christ si quelque chose d'autre se trouve là.
Combien l'application de cette vérité est multiple ! Cela affecte maint détail et combien cela devrait nous rendre honteux ! Si vraiment nous la voyons, si elle frappe vraiment nos cœurs, nous serons considérablement humiliés. Intérieurement, nous serons complètement dégoûtés de nous-mêmes, quand, à sa lumière nous penserons à notre assurance à notre force, à notre activité dans les choses de Dieu, à tout ce qui a été de nous-mêmes dans ce domaine. La mise en avant de la force est seulement efficace dans la proportion où elle représente une mesure de Christ. Nous, des gens faibles sr cette terre, nous nous levons et nous pensons que nous avons une certaine importance ! Combien nous sommes insignifiants si on nous regarde des lieux célestes ! Le Seigneur nous regarde, et nous voit trimer pour essayer de nous faire des noms dans Ses affaires, en train de dominer sur d'autres vies, de les manipuler, de mettre nos mains sur elles ! Ce n'est que de l'orgueil, de la vanité : c'est le moi sous une quelconque forme. Les aspects en sont innombrables. Le Seigneur regarde cela et Il sait que ce n'est pas de Lui. Donc dans l'issue finale cela doit disparaître. C'est pourquoi, Il nous brise, nous vide et nous réduit à la position où nous crions le cœur brisé et pleinement conscient : "Seigneur à moins que tu ne fasses cela, c'est impossible ! A moins que Tu ne parles, mes mots sont inutiles !" C'est pourquoi, Il œuvre ainsi. Dans Sa souveraineté, le Seigneur veille à ce que nous nous heurtions à de multiples épreuves pour nous maintenir humbles.
Le Seigneur nous maintient humbles par le moyen de personnes difficiles qu'Il place autour de nous et qu'Il n'ôte pas, bien que nous pleurions beaucoup après Lui pour qu'Il les éloigne, même si elles-mêmes elles sont une menace apparente aux intérêts du Seigneur et ont entièrement tort. Elles servent à nous maintenir humbles et dépendants. Le Seigneur agit ainsi, tout en accord avec cette loi, que tout doit être de Christ. Pour Dieu, Christ remplit l'univers. Si Il voit quoique ce soit qui n'est pas de Christ, cela ne peut pas avoir de place. Seul, Son Fils peut remplir toutes choses excluant toute autre chose. Oh, combien nous avons besoin de chercher humblement auprès du Seigneur qu'il n'y ait rien, en ce qui nous concerne, qui, venant de nous-mêmes, exerce une pression sur d'autres, que ce soit notre attitude, nos affections, notre présence, notre conduite, notre caractère, même notre voix. L'Esprit voudrait souvent nous contrôler et nous faire avancer calmement. Aucun de nous n'a atteint des niveaux très élevés dans ce domaine, et nous devons tous reconnaître un manque. L'Esprit nous traite en cela. Si même dans notre tenue ou en quelque autre chose, c'est nous en tant qu'enfant de Dieu qui attirons les regards, le Saint-Esprit cherchera à nous sensibiliser et nous amener là où il peut nous dire : "C'est se mettre en vue ! Cela ne te convient pas ! Maintenant cache-toi, reste caché ! Cette attitude exclut Christ !"
De toute éternité Dieu a déterminé que cet univers sera rempli de Christ, l'Homme céleste, par cet Homme céleste corporatif uni à Lui, Sa Tête. Il se débarrasse du Juif en nous, du Grec en nous, nous conformant à l'image de Son Fils. Béni soit Dieu ! Le moment arrive où nos parviendrons à la position où les derniers restes et reliques de ce qui n'est pas de Christ disparaîtront de nous. Alors, Il sera manifesté en nous. Il viendra pour être glorifié dans les saints. C'est Christ qui doit être glorifié, pas nous ! Néanmoins la relation est très étroite par le fait qu'Il doit être glorifié en nous. Que le Seigneur hâte ce jour!
Combien l'application de cette vérité est multiple ! Cela affecte maint détail et combien cela devrait nous rendre honteux ! Si vraiment nous la voyons, si elle frappe vraiment nos cœurs, nous serons considérablement humiliés. Intérieurement, nous serons complètement dégoûtés de nous-mêmes, quand, à sa lumière nous penserons à notre assurance à notre force, à notre activité dans les choses de Dieu, à tout ce qui a été de nous-mêmes dans ce domaine. La mise en avant de la force est seulement efficace dans la proportion où elle représente une mesure de Christ. Nous, des gens faibles sr cette terre, nous nous levons et nous pensons que nous avons une certaine importance ! Combien nous sommes insignifiants si on nous regarde des lieux célestes ! Le Seigneur nous regarde, et nous voit trimer pour essayer de nous faire des noms dans Ses affaires, en train de dominer sur d'autres vies, de les manipuler, de mettre nos mains sur elles ! Ce n'est que de l'orgueil, de la vanité : c'est le moi sous une quelconque forme. Les aspects en sont innombrables. Le Seigneur regarde cela et Il sait que ce n'est pas de Lui. Donc dans l'issue finale cela doit disparaître. C'est pourquoi, Il nous brise, nous vide et nous réduit à la position où nous crions le cœur brisé et pleinement conscient : "Seigneur à moins que tu ne fasses cela, c'est impossible ! A moins que Tu ne parles, mes mots sont inutiles !" C'est pourquoi, Il œuvre ainsi. Dans Sa souveraineté, le Seigneur veille à ce que nous nous heurtions à de multiples épreuves pour nous maintenir humbles.
Le Seigneur nous maintient humbles par le moyen de personnes difficiles qu'Il place autour de nous et qu'Il n'ôte pas, bien que nous pleurions beaucoup après Lui pour qu'Il les éloigne, même si elles-mêmes elles sont une menace apparente aux intérêts du Seigneur et ont entièrement tort. Elles servent à nous maintenir humbles et dépendants. Le Seigneur agit ainsi, tout en accord avec cette loi, que tout doit être de Christ. Pour Dieu, Christ remplit l'univers. Si Il voit quoique ce soit qui n'est pas de Christ, cela ne peut pas avoir de place. Seul, Son Fils peut remplir toutes choses excluant toute autre chose. Oh, combien nous avons besoin de chercher humblement auprès du Seigneur qu'il n'y ait rien, en ce qui nous concerne, qui, venant de nous-mêmes, exerce une pression sur d'autres, que ce soit notre attitude, nos affections, notre présence, notre conduite, notre caractère, même notre voix. L'Esprit voudrait souvent nous contrôler et nous faire avancer calmement. Aucun de nous n'a atteint des niveaux très élevés dans ce domaine, et nous devons tous reconnaître un manque. L'Esprit nous traite en cela. Si même dans notre tenue ou en quelque autre chose, c'est nous en tant qu'enfant de Dieu qui attirons les regards, le Saint-Esprit cherchera à nous sensibiliser et nous amener là où il peut nous dire : "C'est se mettre en vue ! Cela ne te convient pas ! Maintenant cache-toi, reste caché ! Cette attitude exclut Christ !"
De toute éternité Dieu a déterminé que cet univers sera rempli de Christ, l'Homme céleste, par cet Homme céleste corporatif uni à Lui, Sa Tête. Il se débarrasse du Juif en nous, du Grec en nous, nous conformant à l'image de Son Fils. Béni soit Dieu ! Le moment arrive où nos parviendrons à la position où les derniers restes et reliques de ce qui n'est pas de Christ disparaîtront de nous. Alors, Il sera manifesté en nous. Il viendra pour être glorifié dans les saints. C'est Christ qui doit être glorifié, pas nous ! Néanmoins la relation est très étroite par le fait qu'Il doit être glorifié en nous. Que le Seigneur hâte ce jour!
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