Transcrit,
traduit et mis en ligne par : http:www.eglisedemaison.com
Il
nous faut une foi réelle (chapitre 3)
Aux yeux de nombreux chrétiens, le Christ est une idée, ou au plus un idéal ; Il n'est pas une réalité. Des millions de croyants parlent comme s'Il était réel mais agissent comme s'Il ne l'était pas. Or, la position véritable de quelqu'un est toujours révélée par ses actions, et non par ses paroles.
Les œuvres sont la seule preuve de foi. Une croyance qui ne contraint à rien n'en est pas vraiment une ; c'est une pseudo-croyance. Certains d'entre nous seraient peut-être choqués profondément si on leur montrait soudain leurs propres croyances en les mettant au défi de les pratiquer.
Beaucoup de chrétiens ont réussi avec une adresse surprenante à arranger leur vie de façon à pouvoir professer la vérité du christianisme sans jamais être contraints à l'appliquer. On s'arrange de manière à ne pas avoir besoin d'une aide divine, et cependant on prétend la chercher. On se glorifie dans le Seigneur tout en faisant bien attention de ne jamais dépendre de Lui. « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin; qui le connaîtra ? » ( Jérémie 17:9 ).
La
pseudo-croyance prévoit toujours une issue de secours au cas où
Dieu lui manquerait. La croyance réelle ne connaît qu'un seul
chemin et accepte avec joie qu'on lui ferme toutes les autres portes
et les impasses. Pour la foi véritable, c'est Dieu ou la faillite
complète. Et, depuis le premier jour de la création, Dieu n'a fait
défaut à personne. Celui qui n'a qu'une pseudo-foi défend
vigoureusement la vérité de son credo, mais refuse absolument de se
mettre dans une position qui fera en dépendre son avenir. Il prévoit
toujours quelques chemins annexes au cas où le ciel lui tomberait
sur la tête.
Ce
dont nous avons vraiment besoin maintenant, c'est de chrétiens qui
soient prêts à faire confiance à Dieu autant aujourd'hui qu'ils
devront le faire au dernier jour. Pour chacun de nous, l'heure
viendra sûrement où nous ne posséderons rien d'autre que
Dieu. La santé, les richesses, les amis et les cachettes seront
balayés et nous n'aurons que Dieu. Pour la personne de
pseudo-croyance, c'est une pensée terrifiante, mais pour le vrai
croyant c'est là une des pensées les plus réconfortantes qui
soient.
Ce
serait tragique en effet de n'avoir plus rien que Dieu et de
découvrir alors seulement qu'on ne l'a jamais cru vraiment pendant
notre séjour terrestre. Il vaudrait mieux pour nous de demander
maintenant à Dieu de chasser toute confiance vaine, de déraciner de
notre cœur toute cachette secrète et de nous faire sortir au grand
jour, où nous pourrons savoir par nous-même si oui ou non nous nous
fions entièrement à Lui. C'est un remède sévère peut-être, mais
il est sûr. De plus douces risquent d'être inefficaces. Et le temps
fuit.
à suivre...