mardi 13 novembre 2018

(3) Articles tirés du livre LE COÛT DE LA NEGLIGENCE A.W. TOZER


Transcrit, traduit et mis en ligne par : http:www.eglisedemaison.com


Il nous faut une foi réelle (chapitre 3)

                    Aux yeux de nombreux chrétiens, le Christ est une idée, ou au plus un idéal ; Il n'est pas une réalité. Des millions de croyants parlent comme s'Il était réel mais agissent comme s'Il ne l'était pas. Or, la position véritable de quelqu'un est toujours révélée par ses actions, et non par ses paroles.

                   Les œuvres sont la seule preuve de foi. Une croyance qui ne contraint à rien n'en est pas vraiment une ; c'est une pseudo-croyance. Certains d'entre nous seraient peut-être choqués profondément si on leur montrait soudain leurs propres croyances en les mettant au défi de les pratiquer.

                   Beaucoup de chrétiens ont réussi avec une adresse surprenante à arranger leur vie de façon à pouvoir professer la vérité du christianisme sans jamais être contraints à l'appliquer. On s'arrange de manière à ne pas avoir besoin d'une aide divine, et cependant on prétend la chercher. On se glorifie dans le Seigneur tout en faisant bien attention de ne jamais dépendre de Lui. « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin; qui le connaîtra ? » ( Jérémie 17:9 ).

                     La pseudo-croyance prévoit toujours une issue de secours au cas où Dieu lui manquerait. La croyance réelle ne connaît qu'un seul chemin et accepte avec joie qu'on lui ferme toutes les autres portes et les impasses. Pour la foi véritable, c'est Dieu ou la faillite complète. Et, depuis le premier jour de la création, Dieu n'a fait défaut à personne. Celui qui n'a qu'une pseudo-foi défend vigoureusement la vérité de son credo, mais refuse absolument de se mettre dans une position qui fera en dépendre son avenir. Il prévoit toujours quelques chemins annexes au cas où le ciel lui tomberait sur la tête.

                     Ce dont nous avons vraiment besoin maintenant, c'est de chrétiens qui soient prêts à faire confiance à Dieu autant aujourd'hui qu'ils devront le faire au dernier jour. Pour chacun de nous, l'heure viendra sûrement où nous ne posséderons rien d'autre que Dieu. La santé, les richesses, les amis et les cachettes seront balayés et nous n'aurons que Dieu. Pour la personne de pseudo-croyance, c'est une pensée terrifiante, mais pour le vrai croyant c'est là une des pensées les plus réconfortantes qui soient.

                     Ce serait tragique en effet de n'avoir plus rien que Dieu et de découvrir alors seulement qu'on ne l'a jamais cru vraiment pendant notre séjour terrestre. Il vaudrait mieux pour nous de demander maintenant à Dieu de chasser toute confiance vaine, de déraciner de notre cœur toute cachette secrète et de nous faire sortir au grand jour, où nous pourrons savoir par nous-même si oui ou non nous nous fions entièrement à Lui. C'est un remède sévère peut-être, mais il est sûr. De plus douces risquent d'être inefficaces. Et le temps fuit.
   
à suivre...


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