dimanche 9 septembre 2012

ISRAËL ET L'ÉGLISE (1)

    Tout d’abord, avant de commencer cette méditation, je désire établir que jamais, jamais, l’Église a remplacé Israël. Je n’adhère absolument pas à cette théologie de la substitution ou du remplacement qui affirme que l’église a pris la place du peuple de Dieu de la première alliance. Mon propos est tout autre. Je désire simplement comparer Israël, le peuple de Dieu de la première alliance,  au peuple de Dieu de la nouvelle alliance, l’Église. La Bible, de la première alliance, celle de la loi de Moïse et celle de la nouvelle alliance en Jésus-Christ, a été écrite par des Juifs, uniquement par eux. C'est par eux que nous avons reçu la grâce du salut! Le salut vient des Juifs! (Jean 4.23)
   Ceci étant établi, lisons ces versets de la lettre aux Ephésiens, chapitre 2, pour introduire cette méditation :

11  C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, souvenez–vous
12 que vous étiez en ce temps–là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.
13 Mais maintenant, en Jésus–Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
14  Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation,
15  l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui–même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,
16  et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.
17  Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ;

   Paul s’adresse aux païens, dont je suis issu. Tous les païens n’avaient pas de droit de cité en Israël. Nous étions sans Dieu dans le monde, sans espérance. C’est très dur de vivre sans espérance et sans Dieu ! Je m’en souviens très bien. J’ai vécu ainsi jusqu’à l’âge de 35 ans ! Oh ! La grâce de Dieu ! J’étais étranger aux alliances de la promesse. Mon avenir n’était que ce trou noir béant qui me tirait vers le bas, vers la mort, accompagné de ce désespoir de ne pas savoir où j’allais, à qui mi confier ou me réfugier dans mes moments d’angoisse, de solitude, de désespoir ! Le Seigneur est venu vers moi par un jeune homme que j’avais embauché pour me seconder. Il a témoigné et le Seigneur m’a touché et sauvé.
   Depuis ce jour béni, j’ai droit de cité en Israël et je fais partie de ce seul homme nouveau (nouvelle humanité) composé du Juif premièrement et du ‘’Grec’’ (païen), l’Israël de Dieu, celui qui est né des souffrances de notre divin Agneau. Il a permis que ces deux (le Juif premièrement et les nations) deviennent cette nouvelle humanité qui est devenue le Temple du Dieu vivant. Grâce infinie de notre Dieu pour nous, les païens ! Nous sommes, en Christ, unis au nouvel Israël, ces premiers Juifs sauvés qui formaient la première Église.
   Ceci étant formellement établi regardons à présent et comparons ce peuple terrestre d’Israël et ce que Paul écrit d’eux dans Romains 9 :

3 Car je voudrais moi–même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
4  qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, (9–5) et les promesses,
5  et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au–dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen !

   Paul écrit plus loin dans cette lettre : ‘’Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés’’ (Romains 10.1) Il se définit comme ‘’ayant une grande tristesse et un chagrin continuel dans le cœur’’ (au début du chapitre 9) pour ‘’ses frères, ses parents selon la chair, qui sont les Israélites’’  C’est un vibrant plaidoyer pour leur salut. Il développe sa pensée sur les trois chapitres 9, 10, 11. Il souffre pour ce peuple dont il est issu, à qui appartiennent toutes ces promesses et qui ne leur servent à rien, car ils refusent la grâce de Dieu dans le Christ, qui est Dieu béni éternellement !
   Lisons ces versets de Romains qui montrent bien que le peuple de Dieu est devenu ce Juif racheté par le Sang de Christ ainsi que ce païen. Ils ont cru et accepté que leur condamnation soit tombée sur le Seigneur. Les deux forment le nouveau peuple de Dieu, le Juif premièrement et le Grec. (païen) Dieu n’a pas rejeté Son peuple, celui de la première alliance, car il est écrit dans Romains 11 :

2  Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne savez–vous pas ce que l’Écriture rapporte d’Élie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël :
3  Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels ; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie ?
4  Mais quelle réponse Dieu lui fait–il ? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le genou devant Baal.
5  De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l’élection de la grâce.

   Dieu, qui sait toutes choses, a connu ce peuple de toute éternité, ce peuple qui, restant fidèle, a compris que la seule façon d’être sauvé est d’accepter la condamnation de la loi qui pèse sur lui et la grâce de Dieu à salut offerte par le sacrifice de Christ, prenant sur Lui cette condamnation. Il y a toujours eu un reste fidèle qui a su garder précieusement l’esprit de la loi et non la lettre comme les sept mille qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal.
  Lorsque le Seigneur est venu sur terre, dans Son peuple, certains de ces hommes et femmes, sont connus et montrés par les Évangiles. Il y avait Joseph et Marie, Zacharie, le sacrificateur, sa femme Élisabeth, les bergers, (qui virent l’ange leur annonçant la naissance du Messie) Siméon, (qui a prophétisé sur Jésus) Anne la prophétesse, (qui parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem) Jean Baptiste, les premiers disciples, ceux qui ont été fidèles au Seigneur et l’ont suivi, les femmes et ceux qui l’assistaient de leurs biens. Nous pouvons aussi citer Nicodème, Joseph d’Arimathée, qui se sont occupé du corps du Seigneur après Sa mort.
    Ensuite, après la mort et la résurrection du Seigneur, les cinq-cent à qui Il est apparu, dont les cent-vingt de la chambre haute, les trois mille premiers convertis, puis les cinq mille qui représentaient ce reste fidèle. Il y a toujours eu un reste fidèle sauvé à travers les siècles, jusqu’à nos jours parmi lesquels, nous, païens, avons été introduits, mélangés, greffés sur ce Cep de Dieu, Jésus (Jean 10) uni avec le peuple de Dieu de la première alliance que le Seigneur a de tout temps sauvé. Les nations et le peuple de Dieu de la première alliance sont devenus, ensemble, le peuple de Dieu de la nouvelle alliance : le Juif premièrement et le Grec (païen).

    Regardons encore ces versets de Romains :

26  Si donc l'incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera–t–elle pas tenue pour circoncision ?
27 L'incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera–t–il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision ?
28  Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair.
29  Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.

    Ces versets sont très clairs. Ils donnent une nouvelle définition du véritable Juif. Ce n’est plus celui qui l’est extérieurement, par la circoncision, mais celui qui l’est intérieurement par la circoncision du cœur, le Juif comme le païen. D’ailleurs Paul le dira encore dans Galates 3 en affirmant qu’il n’y a plus ni Juif, ni Grec (païen) dans le sens de race. Il va même plus loin dans son raisonnement, écrivant qu’il n’y a plus ni homme, ni femme, ni esclave, ni libre, toujours spirituellement. Nous sommes tous, hommes, femmes, Juifs, païens des premiers-nés rachetés par le Sang de Christ.
   Dans la première alliance, seuls les mâles premiers-nés, hommes ou bêtes étaient rachetés. Dans la nouvelle alliance tout premier-né homme et femme sont rachetés.

    Continuons notre lecture par ces versets de Romains 4 :

8  Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché !
9  Ce bonheur n'est–il que pour les circoncis, ou est–il également pour les incirconcis ? Car nous disons que la foi fut imputée à justice à Abraham.
10  Comment donc lui fut–elle imputée ? Était–ce après ou avant sa circoncision ? Il n'était pas encore circoncis, il était incirconcis.
11  Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin d’être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi imputée,
12  et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis.
13  En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi.
14  Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie,
15  parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression.
16  C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous,

    Nous abordons, par ces quelques versets, un sujet fondamental qui établit comment doit être le cœur de celui qui croit, circoncis ou incirconcis. Abraham a été justifié par sa foi en Dieu. Il a cru Dieu et cela lui a été imputé à justice. Parce qu’il a cru Dieu, Dieu l’a déclaré juste. Il a reçu la circoncision comme sceau de sa foi. Il est le père de tous les incirconcis, dont moi païen, je suis. Par la grâce de Dieu qui m’a donné la foi, je suis un fils d’Abraham, même s’il n’est pas mon ancêtre selon la chair. C’est merveilleux ! L’héritage promis à Abraham m’appartient, car je suis de sa postérité, par la foi ! Le païen reçoit la circoncision de son cœur comme sceau de sa foi. C’est le sceau du Saint-Esprit (Ephésiens 1.13) C’est l’épée de l’Esprit qui circoncis ce croyant en le séparant du monde.
    Le Juif converti, qui a été circoncis par la main de l’homme, doit marcher comme notre père Abraham quand il était incirconcis ! Oui, mais comment marchait Abraham avant sa circoncision ? PAR LA FOI !! Ainsi il a reçu l’héritage du monde pour lui et sa postérité (les Juifs premièrement et les nations, tous convertis) par la justice de la foi. Paul demande aux Juifs convertis de marcher par la foi au Seigneur Jésus-Christ sans tenir compte de la circoncision dans la chair, et de vivre avec la circoncision du cœur, dont le sceau du Saint-Esprit est l’épée qui va les séparer du monde, car Christ est la fin de la loi. (Romains 10.4) La loi condamne, la grâce de Dieu manifestée en notre Seigneur Jésus-Christ sauve. Le choix est clair.

    Revenons, à présent au chapitre 9 :

6  Ce n’est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël,
7  et, pour être la postérité d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants ; mais il est dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité,
8  c'est–à–dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.

    Paul, par ces versets, donne une lumière nouvelle sur l’identité de la descendance d’Israël. On peut être de la postérité d’Abraham selon la chair sans être un enfant du patriarche et de son descendant Israël. Ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la véritable postérité. Paul explique cela de façon magistrale dans sa lettre aux Galates :

16  Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta postérité, c'est–à–dire, à Christ.
17  Voici ce que j’entends : une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard.
18 Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse ; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.

   La postérité d’Abraham c’est Christ. C’est la promesse que Dieu a faite à Abraham : ‘’J’établirai mon alliance avec toi et avec ta descendance’’ (Genèse 17.7) et aussi ‘’Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance’’ (Genèse 22.18) L’Éternel réitère cette promesse après le ‘’sacrifice d’Isaac’’ sur le Mont Morija. C’est très parlant !
    ‘’Ce sont les enfants de la promesse qui sont comptés comme descendance. Celle-ci a été engendrée par la foi en l’œuvre de la croix de notre merveilleux Seigneur.
    A présent, notre Seigneur, après s’être offert en sacrifice de culpabilité (expiatoire) voit Sa descendance et l’œuvre de l’Éternel prospérer par (dans) Sa main. Délivré de l’affliction de Son âme, Il jouit à satiété du bonheur par Sa connaissance que nous avons de Lui. (parce qu’Il se révèle à nous) C’est ce que nous lisons, dans le merveilleux chapitre 53 du prophète Esaïe. L’Éternel reprend la parole au milieu du verset 11 pour affirmer :

11…mon serviteur justifiera beaucoup d’hommes et se chargera de leurs fautes
12 C’est pourquoi, je lui donnerai beaucoup d’hommes en partage, Il partagera le butin avec les puissants, parce qu’Il s’est lui-même à la mort et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables

    Dans cette expression ‘’beaucoup d’hommes’’ nous avons en premier, le Juif puis, ensuite les nations. Les nations mélangées aux Juifs convertis. Les deux forment le nouvel Israël de Dieu, le Juif premièrement et les nations. Dieu n’a pas oublié Son peuple ! Il lui parle, à présent, par la prédication de la croix pour les faire entrer dans ce nouvel Israël.
   Après cette introduction un peu longue, mais nécessaire pour exprimer ce que je crois, abordons la comparaison entre Israël de la première alliance, celle de la loi, du Mont Sinaï, avec l’Église, l’Israël de Dieu, celui de la deuxième alliance. (Juifs et nations)

    Israël est l’épouse de l’Éternel :

4 Ne crains pas, car tu ne seras point confondue ; Ne rougis pas, car tu ne seras pas déshonorée ; Mais tu oublieras la honte de ta jeunesse, Et tu ne te souviendras plus de l’opprobre de ton veuvage.
5  Car ton créateur est ton époux : L’Éternel des armées est son nom ; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël : Il se nomme Dieu de toute la terre ; (Esaïe 54)

21 Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde ;
22  je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l’Éternel. (Osée 2)

    Il est bon de remarquer que la prophétie du prophète Esaïe dans ce chapitre commence par une promesse de restauration pour Israël. Cette promesse est appliquée à l'Église dans la lettre de Paul aux Galates, ce qui implique que dans ce cas la nation d’Israël et l’Église sont toutes deux confondues (Galates 3.27). La prophétie de la nation s’applique à l’Église. 
  Nous avons de nombreux passages des prophètes qui sont appliqués à l’Église dans le nouveau testament. Quelques exemples :

11  En ce temps–là, je relèverai de sa chute la maison de David, J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines, Et je la rebâtirai comme elle était autrefois,
12  Afin qu’ils possèdent le reste d'Edom et toutes les nations Sur lesquelles mon nom a été invoqué, Dit l’Éternel, qui accomplira ces choses.

    Cette prophétie de Amos est appliquée aux gentils convertis (Actes 15.16-8)

15  Quel accord y a–t–il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ?
16  Quel rapport y a–t–il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
17 C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez–vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.

   Dans ce passage de Corinthiens 6 ce qui est imprimé en gras et écrit pour les Corinthiens sont des promesses pour Israël. Voir Lévitique 26.11-12, Exode 29.45, Jérémie 31.33, 2Samuel 7.14, Esaïe 43.6 et 52.11, Sophonie 3.20. C’est pour les païens de Corinthe convertis que sont données ces prophéties destinées aux fils d’Israël.
   Nous avons également la prophétie de Jérémie 31.31-34 qui décrit parfaitement la vie de l’Église et qui est destinée premièrement à la maison d’Israël et de Juda. Nous trouvons cette prophétie dans Hébreux 8.8.13 et Hébreux 10.16-17.
   Le Seigneur, Lui-même a pris des passages de la première alliance pour confondre les Juifs religieux. Comme dans Mathieu 21.42-45. Je m’arrête à ces exemples, vous pourrez en trouver d’autres dans le nouveau testament.

    L’Église est l’épouse de Christ :

15  Jésus leur répondit : Les amis de l'époux peuvent–ils s'affliger pendant que l'époux est avec eux ? Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. (Mathieu 9 et passages parallèles)

2  Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. (2Corinthiens 12)

7  Réjouissons–nous et soyons dans l'allégresse, et donnons–lui gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, (Apocalypse 19)

    Nous savons que l’Éternel des armées de la première alliance n’est autre que le Seigneur Jésus. Nous pouvons le prouver en comparant Jean 12 et Esaïe 6 (la vision de l’Éternel des armées ) Jean écrit au verset 41 de Jean 12 : ‘’C’est ce que dit Esaïe lorsqu’il vit sa gloire et qu’il parla de lui.’’ Ce verset qui  est pour Jésus, dans cet Évangile, se réfère au chapitre 6 d’Esaïe. Jean cite les paroles de l’Éternel données à Esaïe lors de la vision du chapitre 6.
   Nous avons aussi ce merveilleux passage de Ephésiens 5.22-33 dans lequel Christ et l’Église a pour image le couple.
   Il n’y a pas de différence entre Israël de la première alliance et l'Église. C’est logique puisque l’Église est l’Israël de Dieu dans lequel le Seigneur a ajouté toutes les nations.

    Israël est le troupeau de l’Éternel

1 Cantique d'Asaph. Pourquoi, ô Dieu ! Rejettes-tu pour toujours ? Pourquoi t'irrites–tu contre le troupeau de ton pâturage ?
2  Souviens–toi de ton peuple que tu as acquis autrefois, Que tu as racheté comme la tribu de ton héritage ! (Psaume 74)

7  Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit… Oh ! si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix ! (Psaume 95)

   Dans de nombreux passages prophétiques nous retrouvons cette notion de Berger pour Dieu et de troupeau pour le peuple.

    L’Église est le troupeau du Seigneur

14   Je suis le bon berger. (10–14) Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
15  comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
16  J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles–là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. (Jean 10)

    Il n’est pas nécessaire de développer ce passage tellement connu ! Nous pouvons affirmer que l’Église est Israël sont le troupeau du Seigneur. Il n’y a pas de différence entre les deux. Les autres brebis que le Seigneur doit aller chercher et qui ne sont pas de sa bergerie sont les nations pour former un seul troupeau.
    Il n’y a pas de différence entre le peuple de la première alliance et l’Église !

    Israël est comparée à une vigne

7  La vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la justice, et voici des cris de détresse ! (Esaïe 5)

21 Je t'avais plantée comme une vigne excellente Et du meilleur plant ; Comment as–tu changé, Dégénéré en une vigne étrangère ? (Jérémie 2)

    Nous avons bien d’autres passages qui donnent l’image de la vigne pour les enfants d’Israël, comme la parabole des deux aigles en Ézéchiel 17.

    Jésus est le cep, la vigne de l’Éternel

1  Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. (Jean 15)

   Jésus est le plant que l’Éternel chérissait mentionné par le prophète Esaïe. Le plant que Dieu chérissait n’a pas pu porter ce fruit attendu. C’est Jésus le vrai cep ! Le Juif premièrement, puis le Grec (les nations) ont été entés sur ce cep divin. Ici aussi nous voyons qu’il n’y a aucune différence entre le Juif et le païen. Tous les deux ont été greffés sur le cep divin, le Juif premièrement puis le Grec.
   Dans cette image, cette parabole, Israël de la première alliance était la vigne de l’Éternel. Dans la nouvelle alliance, Jésus est le vrai cep  et l’Église (Juifs et païens convertis) sont les sarments.

    Israël est le peuple de Dieu, son premier-né

7   L’Éternel dit : J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. (Exode 3)

10  Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d’Israël. (Exode 3)

22  Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier–né.
23  Je te dis : Laisse aller mon fils, pour qu'il me serve ; si tu refuses de le laisser aller, voici, je ferai périr ton fils, ton premier–né. (Exode 4)

    Il y a de nombreux autres passages dans lesquels Dieu appelle les enfants d’Israël : ‘’mon
peuple’’ Israël, sans distinction de sexe est appelé ‘’premier-né’’ car tout le peuple a été racheté par le sang de l’agneau et libéré de la servitude en Égypte.

    L’Église est le peuple de Dieu, peuplée de premiers-nés

9  Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,
10  vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.(1Pierre 2)

    Vous qui autrefois n’étiez pas un peuple et qui maintenant, êtes le peuple de Dieu ! Il s’agit toujours du Juif et du Grec (des nations) rassemblés qui sont devenus, ensemble ce peuple de Dieu.
    Il n’y a pas de différence encore ici entre les enfants d’Israël et l’Église. Israël a été racheté par le sang de l’agneau pascal et nommé premier-né par l’Éternel. L’Église est composée de premiers-nés rachetés par le Sang de notre Agneau divin, comme toujours : le Juif premièrement et le païen.

    Israël est la famille de Dieu

22  Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier–né.
23  Je te dis : Laisse aller mon fils, pour qu'il me serve ; si tu refuses de le laisser aller, voici, je ferai périr ton fils, ton premier–né. (Exode 4)

   Tout le peuple est appelé le premier-né par l’Éternel. Cela implique bien que les enfants d’Israël dans son ensemble soit une famille, la famille de Dieu. Ce n’est pas dit famille, mais je ne pense pas tordre le texte en affirmant que le peuple de Dieu est bien la famille de Dieu. Osée écrira dans sa prophétie au chapitre 11 : ‘’Quand Israël était jeune, je l’aimais, et j’ai appelé mon fils hors d’Égypte.’’ Le peuple est le fils de l'Éternel. Cette prophétie sera reprise par Mathieu et appliquée à Jésus enfant, réfugié en Égypte avec ses parents. Dans cet Évangile, le peuple est identifié au Messie. C’est beau !

    L’Église est la famille (maison) de Dieu

19 Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. (Ephésiens 2)

    Ce passage s’applique aux païens qui se sont convertis. Ils sont devenus concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Le terme de maison est traduit aussi famille dans différentes traductions. (Bibles, Semeur, La colombe, Crampon, T.O.B.) Ici, la maison de Dieu représente les Juifs convertis auxquels le Seigneur ajoute les païens

    Je pense que la ‘’théologie dite du remplacement’’ est complètement erronée car l’Église est composé premièrement de Juifs et de païens, tous sauvés par la grâce merveilleuse du Seigneur. Comme les nations sont biens plus nombreuses que le peuple Juif, il est évident que les nations soient plus nombreuses au sein de l’Église…mais

26  Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus–Christ ;
27  vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
28  Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus–Christ.
29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. (Galates 3)

Amen

(fin de la première partie)

jcb
 
   

jeudi 16 août 2012

LE TEMPS DE DIEU

1  Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
2  Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche.
3  Et ses frères lui dirent: Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais.
4  Personne n'agit en secret, lorsqu'il désire paraître : si tu fais ces choses, montre–toi toi–même au monde.
5  Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.
6  Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.   (Jean 7)


           Cette parole du Seigneur, verset 6, adressée à Ses frères est  surprenante, car après les avoir laissé partir sans Lui à cette fête, Il y est monté avec Ses disciples, ‘’comme en secret’’ (verset 10.) Nous savons que le Seigneur n’agissait que sur l’ordre de Son Père. Il nous a, à plusieurs reprises, affirmé cette dépendance, cette soumission à Son Père. Il ne pouvait rien faire de Lui-même mais seulement ce qu’Il voyait faire au Père et tout ce que le Père faisait, Lui aussi, le faisait. (Jean 5.19)
         Nous avons par cette confrontation entre Jésus et Ses frères la richesse d’un enseignement fondamental pour notre vie chrétienne : ‘’Reconnaître le temps opportun pour obéir à la volonté du Seigneur et sonder les motivations profondes de nos cœurs.’’
              Nous savons que les Juifs pieux étaient assidus aux fêtes et sauf un empêchement majeur, ils ne manquaient jamais de se rendre à Jérusalem pour obéir à la loi de l’Éternel en les célébrant. Nous sommes dans ce contexte particulier. Jésus devait célébrer cette fête afin d’obéir à la loi. Donc, Il doit monter au Temple avec Ses disciples. Ses frères en profitent pour le provoquer par ces paroles que Jean rapporte ici :

‘’Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n'agit en secret, lorsqu'il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde’’

             Le Seigneur ne pouvait pas suivre Ses frères pour monter ensemble à Jérusalem.  Il n’était pas question, dans leur esprit, comme motivation première de célébrer cette fête mais de provoquer le Seigneur ‘’afin que les disciples voient les œuvres qu’Il fait !’' Obéir à ses frères était impossible pour le Seigneur car leur motivation était mauvaise : Se ‘’glorifier’’ par Ses œuvres ! La fête des Huttes n’était qu’un prétexte donné par ceux-ci. Nous pouvons contempler la gloire morale de notre Seigneur, car Il les laisse partir en attendant le moment choisi par le Père pour monter, avec Ses disciples, à cette fête.
              Souvent, nous connaissons la volonté du Seigneur à notre sujet. Nous savons ce qu’Il nous demande et nous fonçons. Il arrive ainsi que ce qui, au départ était la volonté de Dieu, devienne un ‘’flop’’ car nous n’avons pas su attendre la petite voix du Saint-Esprit nous dire : ‘’Va !’’ Et nous désobéissons ! Connaître la volonté de Dieu ne suffit pas. Nous devons attendre le feu vert du Seigneur pour agir. Il faut que les circonstances se mettent en place et confirment que c’est le moment d’agir. Nous devons aussi et surtout vérifier que nous sommes, dans notre action, en accord avec la Parole ! C’est le critère des critères ! Si nous avons un doute, il est préférable d’attendre une profonde conviction, en accord avec la Parole pour agir.
                Dans le cas qui nous occupe, la volonté de Dieu pour Jésus et Ses disciples était clairement établie par la loi. Les circonstances n’étaient pas favorables à cause de l’attitude des frères du Seigneur. Ceux-ci désiraient qu’Il se manifeste ‘’au monde’’ à ceux qui écoutaient et suivaient Son enseignement pour que ceux-ci ‘’Le contemplent’’ ! Ils disaient cela ‘’parce que Ses frères non plus ne croyaient pas en Lui,'’ écrit Jean. Ils Le provoquaient en essayant de Le convaincre, avec pour seul objectif qu’Il soit confus. Les circonstances n’étaient pas favorables pour que le Seigneur parte avec Ses disciples à cette fête, en suivant Ses frères car le motif dans ce cas était la gloire volée au Père pour Lui-même. C’était un piège ! Puis, les frères du Seigneur montent à Jérusalem, sans Jésus et Ses disciples. Lorsque le Père a donné Son assentiment,  eux aussi sont partis à la fête,’’comme en secret’’.
               Nous trouvons notre Seigneur Jésus à la fête, ‘’comme en secret’’. Les Juifs le cherchaient, mais Lui et Ses disciples ne se sont présenté au Temple que le quatrième jour de la fête, au milieu de la fête. La fête durait sept jours plus un huitième jour. Là aussi, le Seigneur a obéi au Père. Il n’y a pas assisté les trois premiers jours étant soumis au Père. Il a attendu le temps de Dieu pour agir ! Il était monté à la fête pour la célébrer. Ce n’est qu’au milieu de la fête qu’ils ont pu enfin se rendre au Temple.
                 La fête des Huttes commençait le quinzième jour du septième mois et durait une semaine pleine. Puis, le huitième jour avait lieu une ‘’sainte convocation pour offrir des sacrifices consumés par le feu et glorifier l’Éternel.  Ce huitième jour ‘’sera une cérémonie solennelle’’ (Lévitique 23.36) Le huitième jour était le dernier.
                L’Éternel a ajouté un huitième jour pour clore cette fête des Huttes.  Dans la Bible, le chiffre huit représente clairement un recommencement ou un nouveau cycle. La circoncision se pratique le huitième jour. Elle représente l'alliance avec le Seigneur et l’entrée du circoncis dans la vie de la communauté. Nous avons un exemple dans le deuxième livre de Samuel (12.13.25.) Le fils de David et BathChéba meurt le septième jour, juste avant le jour de la circoncision.
                    Le chiffre huit est composé de 7+1. Sept symbolise ce qui est complet, c’est le chiffre de Dieu. Le chiffre 1 représente un commencement, quelque chose d’entièrement nouveau.
                  Lorsque Dieu a détruit toute personne sur la terre par le déluge, Il a épargné huit âmes pour repeupler le monde (Noé, sa femme, ses trois fils avec leurs femmes.) Ces huit sont passés à travers la colère de Dieu manifestée en jugement. Ils ont vécu une sorte de résurrection car ils ont survécu à ce jugement de Dieu sur la terre. Nous pouvons affirmer que huit est le chiffre qui symbolise la résurrection, car le Seigneur est ressuscité le premier jour de la semaine, ce fameux huitième jour. Pour nous cela représente la vie de résurrection que le Seigneur nous a gracieusement offert par le Saint-Esprit vivant, habitant en nous.
              Jésus est ressuscité ce huitième jour, le premier jour de la semaine. Ce même jour, Il s’est présenté à Ses disciples (Jean 20.19.) Ce jour-là, Il a soufflé sur eux en disant : ‘’Recevez l’Esprit Saint !’’' Comme Thomas était absent la première fois, Jésus est apparu une seconde fois le huitième jour après Sa résurrection (Jean 20.26.) Ces deux visites à Ses apôtres symbolisent le témoignage de Sa résurrection.
                 C’est ce huitième jour, le dernier jour de la fête que le Seigneur a proclamé :

37 ………  Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive !
38  Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
39  Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.

                Il annonçait ainsi le huitième jour, celui de Sa résurrection, (le premier jour de la semaine) qui inaugurerait une nouvelle alliance, l’alliance de la croix, du pardon des péchés, de la vie éternelle et de cette communion avec notre Dieu et Père par le Saint-Esprit habitant en chaque croyant. C’est l’accomplissement de la parole adressée au prophète Jérémie que nous trouvons au chapitre 31 de sa prophétie et dans Hébreux chapitre 8 et 10.16-18.
                Pour revenir à notre méditation, nous contemplons notre Seigneur obéir au Père, être frustré d’une partie de cette fête. Il a enseigné et a confondu les Juifs par cet enseignement ‘’qui ne venait pas de Lui mais de Celui qui l’a envoyé !’’ Par cet enseignement, je suis persuadé qu’Il préparait les cœurs à recevoir cette parole du dernier jour de la fête. La gloire manifestée par ces paroles aux versets 37 à 39 a interpellé les gens. Comme chaque fois, il y avait ceux qui acceptaient et ceux qui refusaient cette parole du huitième jour ! Il a eu la puissance de cette parole par l’obéissance inconditionnelle qui le liait à Son Père. Nous sommes au bénéfice de cette obéissance !
             Notre Seigneur est merveilleux ! Il a obéi au Père et personne n’est resté indifférent à Sa parole ! Oui ! Il est vraiment merveilleux !

           Nous avons un autre exemple qui nous parle de ce temps de Dieu pour nos vies. Examinons Luc au chapitre 1 et ce qui est écrit au sujet de Zacharie, le sacrificateur et sa femme Élisabeth. Nous trouvons cette histoire du verset 5 au verset 25.
           Luc nous présente un couple, tous deux issus de la famille d’Aaron. Il  écrit à leur sujet qu’ils étaient :

justes devant Dieu en suivant d’une manière irréprochable tous les commandements et les ordonnances du Seigneur.’’ (Luc 1.6) …..Mais, ils n’avaient pas d’enfants, parce qu'Élisabeth était stérile, et ils étaient l’un et l’autre d’un âge avancé.’’

             Nous savons que selon la loi, des promesses étaient sur la vie de ces couples qui étaient comme eux obéissants et scrupuleux pour ne pas l’enfreindre. Lisons les promesses du Psaume 128 :

1  Heureux tout homme qui craint l’Éternel, Qui marche dans ses voies !
2  Tu jouis alors du travail de tes mains, Tu es heureux, tu prospères.
3  Ta femme est comme une vigne féconde Dans l’intérieur de ta maison ; Tes fils sont comme des plants d’olivier, Autour de ta table.
4  C’est ainsi qu’est béni L’homme qui craint l’Éternel.
5  L’Éternel te bénira de Sion, Et tu verras le bonheur de Jérusalem Tous les jours de ta vie ;
6  Tu verras les fils de tes fils. Que la paix soit sur Israël !

               Voilà un couple qui suit scrupuleusement la loi de l’Éternel et qui ne reçoit pas les promesses que le Seigneur donne pour ceux qui lui obéissent. C’est un couple qui était sûrement dans une continuelle tristesse car malgré leur obéissance ils restaient seuls, sans enfants. Nous savons aussi que c’était très difficile de vivre une situation pareille vis-à-vis de leurs amis et voisins. On pouvait penser que ce couple se trouvait sous une malédiction, un juste jugement venant de l’Éternel et qu'ainsi, le Seigneur avait rendu stérile Élisabeth..
             Zacharie, sa femme sûrement avec lui, malgré tout, persévérait dans sa demande auprès de l’Éternel afin d’avoir cette postérité promise par la loi. Le temps de Dieu n’était pas encore là pour ce couple. Pendant son service dans le Lieu-Saint, l’ange Gabriel lui apparaît et nous connaissons la suite.
             Lorsque l’ange lui décrit comment sera ce fils tellement désiré, je suis persuadé qu’il énumère ce que Zacharie devait demander dans ses prières : un fils consacré au service de Dieu. Par ce fils, Dieu va ramener les cœurs des pères vers leurs enfants, les rebelles à la sagesse des justes et  préparer un peuple bien disposé. Jean, ce fils tant désiré et demandé, venant de la descendance d’Aaron, était destiné au sacerdoce. L’ange a décrit au prêtre Zacharie de quelle nature serait le sacerdoce de son fils Jean. C’est l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe 40 et de Malachie 3. Son sacerdoce se passera hors le Temple !
              Ce couple qui attendait des enfants en reçoit un qui va avoir une postérité spirituelle par l’accomplissement, de certaines des prophéties de l’Ancien Testament.  Au temps de Dieu, les promesses pour ce vieux couple se sont réalisées à travers Jean et la postérité spirituelle de celui-ci. Tout s’accomplit au temps de Dieu.
                Zacharie a persévéré mais quand il a eu l’exaucement à sa prière, il a douté !! ‘’A quoi reconnaîtrais-je cela ? Car je suis vieux et ma femme est d’un âge avancé !"  Notre Dieu est surprenant dans Sa fidélité aux promesses de Sa parole, tellement surprenant que Zacharie a douté ! Je pense que beaucoup d'entre nous aurait le même comportement ! Dieu est fidèle !

              Regardons un autre exemple de ce temps de Dieu pour le servir. Lisons quelques versets du livre des Actes au chapitre 16 :

5  Les Églises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour.
6  Ayant été empêchés par le Saint–Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie.
7  Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas.

             Paul, Silas et Timothée (que Paul avait pris avec eux à Lystre) sont en route pour évangéliser. Ils traversent des régions qui forment l’Asie de l’époque, la Turquie actuelle. Ils sont envoyés par le Seigneur pour annoncer la bonne nouvelle. Pourtant, le Saint-Esprit leur interdit de prêcher en Asie. Ils sont dans une partie du monde qui doit entendre cet Évangile, mais l’Esprit de Jésus ne le leur permet pas. Ils voyagent dans diverses régions qui n’ont pas reçu cette bonne nouvelle. C’est un voyage de plusieurs centaine de kilomètres. Ils traversent la Syrie, la Cilicie, la Phrygie, la Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils veulent évangéliser la Bithynie, mais le Seigneur interdit la visite de cette région. Ils sont toujours en mouvement, mais à part exhorter des Églises qu’ils rencontrent sur leur route, le Seigneur leur interdit d’annoncer la parole dans toute l’Asie, qu’ils traversent. Ce n’était pas le temps de Dieu ! Plusieurs d’entre nous, à leur place, auraient pu penser que cette opposition était le travail de l’ennemi de nos âmes. Je suis persuadé que bien d’entre nous auraient insisté et désobéi au Seigneur. Il faut reconnaître impérativement Sa Voix.
              Le Seigneur voulait toucher tous ces territoires d’Asie, mais le temps n’était pas encore là. Le Seigneur donne une vision à Paul pendant une nuit et les voilà en route pour la Macédoine. La première ville visitée est Philippes. Lydie, touchée par la prédication de l’Évangile, se convertit. Elle ouvre sa maison. C’est la première Église à Philippes. Paul et Silas se sont retrouvés en prison et par la puissance des prières et de la louange de ces deux frères, le geôlier se convertit avec sa famille. C’est la deuxième Église qui voit le jour. Puis, après avoir visité Lydie et ‘’exhorté les frères’’ ils continuent leur voyage et arrivent à Thessalonique : Nouveaux convertis, nouveaux déboires ! Les voilà arrivés à Bérée et ‘’beaucoup d’entre eux crurent.’’  Paul se retrouve à Athènes, puis nous le voyons à Corinthe où il séjourne un an et six mois.
                  Puis, Paul retourne à Antioche et ‘’demeura là assez longtemps."  Ensuite, il repart en voyage missionnaire et il arrive à Éphèse. Nous sommes au chapitre 19 des Actes :

8  Ensuite Paul entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu, s’efforçant de persuader ceux qui l’écoutaient.
9  Mais, comme quelques–uns restaient endurcis et incrédules, décriant devant la multitude la voie du Seigneur, il se retira d'eux, sépara les disciples, et enseigna chaque jour dans l'école d'un nommé Tyrannus.
10 Cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.

                 Paul a pu évangéliser l’Asie, Juifs et Grecs, à partir de l’école de Tyrannus. Ce sont les gens de l’Asie qui sont venus vers lui. Il n’a pas eu à arpenter tout ce vaste pays. C’était le temps de Dieu ! Ces choses ont été écrites pour nous permettre de suivre la trace de ces hommes de foi que le Seigneur a suscités. Ils sont des exemples d’obéissance et un encouragement à chercher la volonté de Dieu afin d’être efficaces et féconds dans notre service…..  au temps de Dieu !

                Nous pourrions aussi citer le cas d'Abram qui reçut la promesse d'un fils en Genèse 15, puis au chapitre 17 Dieu va changer son nom en Abraham et il aura ce fils 1 an après! Il a eu ce fils au temps de Dieu et de façon miraculeuse!
                  David a épargné Saül deux fois, alors qu'il a eu l’opportunité de le tuer d'abord dans la caverne d'En-Guédi (1 Samuel 24), puis dans le camp de Saül pendant son sommeil (1 Samuel 26). David aurai pu pensé comme ses hommes dans la caverne ou comme Abichaï dans le camp que le Seigneur livrait Saül entre ses mains pour l'éliminer et ainsi accéder au trône promis. Il a dit non!
                  Les circonstances sont parfois trompeuses! Il faut le temps de Dieu!

jcb



dimanche 12 août 2012

BRÈVES PENSÉES SUR LA GLOIRE DE CHRIST, NOTRE SOUVERAIN SACRIFICATEUR

…..9  Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au–dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît (il goûtât) la mort pour tous.
10  Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut.
11  Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères,
12 lorsqu’il dit  : J’annoncerai ton nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée.
13  Et encore : Je me confierai en toi. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés
14 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui–même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est–à–dire le diable,
15  et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.
16  Car assurément ce n’est pas à des anges qu’il vient en aide, mais c’est à la postérité d’Abraham.
17  En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple ;
18 car, ayant été tenté lui–même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés.    (Hébreux 2)

    Il est bon de partager quelques pensées sur le sacerdoce éternel de notre Seigneur. Il n’a jamais cessé d’être ce Souverain Sacrificateur pour le salut des hommes et pour tenir Son Église dans Sa main depuis Sa glorification. Dans ce passage de la lettre aux Hébreux nous contemplons notre merveilleux Seigneur décrit dans la gloire de Son Humanité. Nous comprenons le but de Son humanité : devenir ce  Souverain Sacrificateur selon un nouveau sacerdoce, intransmissible et éternel.
    Il est devenu un Homme comme nous. Paul décrit très bien, dans Philippiens 2, la beauté des sentiments du cœur de notre adorable Seigneur. Il est impossible de connaître réellement la profondeur de ce geste sublime : abandonner Sa gloire éternelle dans le ciel pour se dépouiller et prendre la position d’un esclave, aller jusqu’à la mort, la mort de la croix. Il n’a jamais cessé d’être ce Fils éternel, mais Il n’a pas usé de Sa nature divine, tout en restant le même, il a laissé de côté Son droit divin afin de ne pas agir de Lui-même. Il a été ce Fils de l’homme entièrement soumis à Son Père. Il est impensable de méditer sur ces vérités sans vouloir ‘’se déchausser’’ car nous sommes sur une terre sainte à l’extrême ! Ces versets me confondent et me bouleversent !
    Dieu a envoyé, à cause du péché, Son Propre Fils dans une chair semblable à celle du péché et a condamné le péché dans la chair. (Romains 8.3) Nous savons comment a été condamné le péché : Par la crucifixion de notre Seigneur, crucifixion du Fils qui a été la victime couverte du péché de l’homme pour l’expier. Cela fait partie de Son sacerdoce ! Il est devenu l’Agneau de Dieu. Il s’est laissé immolé par cette horrible mort et a expié le péché. Puis d'Agneau immolé, Il a été nommé par le Père Souverain Sacrificateur éternellement. Nous avons un HOMME DANS LE CIEL pour nous garder et prendre soin de chacun en particulier. Le prix payé Lui a donné ce pouvoir pour nous : Le Souverain Sacrificateur éternel.
    Notre Seigneur a revêtu notre humanité pour nous ! Regardons ce que représente cette somme incalculable d’amour pour les hommes qui ont accepté Son salut  : Jésus a goûté, souffert la mort pour nous. Les derniers versets de ce chapitre donnent l’explication. Il est devenu semblable en tout à ‘’Ses frères’’, (ceux qui sont entrés dans la grâce du salut), afin de devenir un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu pour faire l’expiation des péchés du peuple ! Merveilleux !!
    Jésus a été élevé à la perfection par la souffrance en vue du sacerdoce éternel pour nous. Il est le Prince de notre salut. Jésus et le Père ont voulu conduire à la gloire beaucoup de fils. Il a été rendu Sauveur parfait, par la souffrance, pour introduire dans la gloire tous les hommes qui acceptent ce salut. Le but est toujours le salut, la guérison, la délivrance de Son peuple (ceux qui ont accepté ce ‘’si grand salut’’, Juifs et païens !)
    Celui qui sanctifie : Christ, et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul : tous issus de Dieu, par l’œuvre de notre Seigneur.
     Jésus n’a pas honte de nous appeler frères (et sœurs) car nous sommes de Sa parenté. Par Son sacrifice. Il nous a engendrés en ressuscitant notre esprit qui était mort à Dieu.
    Pour arriver à cette grâce, ce salut, Jésus a ‘’participé à la chair et au sang’’. Il a été cet Homme parfait pour nous. Il a été méprisé, a subi l’assaut répété des religieux de son temps. Il n’avait rien pour Lui-même. Il suffit de lire les prophéties d'Esaïe qui le concernent !
     Il a écrasé par Sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort : le diable. C’est un des buts de Son humanité. Cette humanité qui va Lui permettre de devenir notre Souverain Sacrificateur. Il a libéré ceux qui par crainte de la mort étaient retenus en esclavage. Sa mort a expié nos fautes et a détruit la puissance de notre ennemi : le diable ! La ‘’puissance’’ du diable a été réduit à l’impuissance par la mort de notre adorable Seigneur. C’était le prix à payer, prix que nul homme ne pouvait acquitter !
    Jésus est devenu semblables à Ses frères (et sœurs) afin d’être un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu. Il a ainsi, pu faire l’expiation des péchés du peuple. Tout cela est résumé dans le verset 17 :

En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple 
    
   Le verset suivant conclut : car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. La gloire morale de notre Seigneur est magnifique. Il a été un Homme, le Fils de l’homme, entièrement soumis au Père, dirigé d’En-Haut pour nous donner l’exemple. Il a pu aller à la croix, exempt du péché. Il ne s’agit pas des péchés, mais du péché, celui dont parle Paul dans Romains 7.17 quand il écrit :  

Maintenant ce n’est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi.

    Paul parle de la nature adamique qui a été soumise au diable par la désobéissance, nature toute entière esclave du péché. Le Seigneur a revêtu cette humanité en vue de son ministère éternel envers ceux qui acceptent que la mort qu’ils méritaient soit tombée sur Lui, l’Agneau de Dieu et être quittes, par ce péché expié à la croix, de cette juste condamnation à mort.
    Donc, Jésus a goûté la mort pour tous. Cette mort était le passage obligé pour l’expiation du péché. C’est en cela qu’Il a ‘’goûté’’ la mort pour tous sans exception. La mort n’a pas pu le retenir et de sacrifice pour le péché Il est, à présent, Souverain Sacrificateur, sur le fondement de cet Agneau qui a été immolé : Lui-même. C’est beau ! C’est merveilleux !
    C’est la profondeur de l’amour de Dieu pour l’homme. Libre à nous d’accepter ou de refuser cette grâce ! C’est Lui qui donne la foi pour croire.
   Il a été élevé à la perfection par la souffrance. Il est bon de s’attarder et méditer sur cette vérité bouleversante de l’Écriture. Il a été engendré dans le sein de la vierge Marie par le Saint-Esprit. Il est né comme tout homme, dépendant de sa mère et de son père. Un bébé qui salissait ses couches, Lui le Créateur de toutes choses et qui avait besoin de ses parents, dépendant de ses parents. Il est Celui par qui et pour qui tout existe et Il tient tout ce qui a été créé par la puissance de Sa Parole. C’est Lui qui était ce faible bébé complètement dépendant. Il a grandi, il a appris comme tout enfant à marcher, à parler, Lui la Parole ! Il n'a pas fait semblant ! Comment peut-on comprendre ces choses ?
    A sa douzième année, Il est devenu un ‘’Fils de la loi’’ comme tous les adolescents de Son âge. Il a confondu les docteurs de la loi par la connaissance qu’Il en avait. ‘’Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes !’’ (Luc 2.52) Celui par qui et pour qui tout existe a appris, a grandi, comme tout être humain, il est parti de rien pour apprendre ! Il est bon de méditer sur ces vérités ! Le but ultime de cela : le Sacerdoce !
   Il a du attendre 30 ans pour commencer Son ministère terrestre. A douze ans déjà Il connaissait le but de Son incarnation. (Luc 2.49) Durant toutes ces années, jusqu’à Son baptême et le début de Son ministère, nous pouvons penser qu’Il a dû vraiment souffrir. Il voyait les esclaves du péché, les lépreux, les malades, les aveugles, les possédés par des démons ou d’esprits impurs et toute cette misère sur les gens humbles du peuple de Dieu. Il ne pouvait pas les soulager, les délivrer, les guérir. Il était venu pour cela. Il devait attendre le temps de Dieu, ce ‘VA’’ du Père pour entrer dans le service. Son cœur a du être éprouvé au-delà de ce que nous puissions l'imaginer. Il avait la capacité d’agir mais pas encore la permission du Père. Oh ! Cette souffrance de notre merveilleux Seigneur. ‘’Il a apprit, bien qu’Il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes.’’ (Hébreux 5.8) Il a été rejeté par les religieux et les élites de Son peuple. Il a pleuré sur Jérusalem. Puis, bien sûr, il y a eu Gethsémané et Golgotha.
    Tout cela l’a élevé à la perfection. Ce n’est pas que notre Seigneur ne soit pas parfait, loin de moi cette pensée ! C’est la démonstration de la perfection morale, de l’Homme Jésus aux yeux de tous ceux qui sont attirés par Lui. Ils ne peuvent le voir que dans cette Humanité à la fois si proche  et si différente de la leur. C’est le premier pas avant d’avoir la révélation par l’Esprit de la nature céleste de notre Seigneur. Nous ne pouvons le connaître que par révélation. C’est Lui qui nous attire et qui Se révèle par l’Esprit dans Sa nature divine. Même ceux qui l’ont connu sur cette terre comme Homme n’ont pas reconnu le Seigneur ressuscité ! C’est Lui qui s’est fait reconnaître en les interpellant.
   Jésus est le Prince ou l’Auteur de notre salut. Il a été élevé à la perfection par la souffrance et Il a conduit beaucoup de fils à la gloire.  Que c’est beau !
    Un dernier point à méditer qui me semble capital. C’est à la postérité (la descendance ) d’Abraham qu’Il vient en aide. Nous lisons dans Genèse 17 :

7 J’établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations: ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi.

Cette promesse complète celle faite au patriarche lors de son appel enGenèse12 

2  Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
3  Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi

    Dieu a fait d’Abraham et de sa postérité une grande nation qui a conquis la terre promise. C’est le premier volet de cette alliance : Israël, le peuple de Dieu. Jésus est venu chez les Siens pour accomplir le deuxième volet de l’alliance : ‘’toutes les familles de la terre seront bénies en toi’’  Toutes les familles de la terre ont été bénies en Abraham, le patriarche de la foi, en sa descendance, c’est-à-dire Christ par Son œuvre merveilleuse. (Galates 3.16) Il n’y a plus ni Juif, ni Grec (Galates 3.28) mais un nouvel homme (nouvelle humanité) créé en Christ issue du Juif premièrement et du Grec (les païens) a écrit Paul en Ephésiens 2.15. Il poursuit au chapitre 3, verset 6 par :

les païens ont un même héritage, forment un même corps et participent à la même promesse en Christ Jésus par l’Évangile.

   Cette promesse est celle donnée à Abram en Genèse 12 : ‘’Toutes les familles de la terre seront bénies en toi’’ La postérité d’Abraham au sujet de la bénédiction c’est Christ et tous les hommes qui sont nés d’En-Haut par Son œuvre, le Juif premièrement et le Grec (païen) 
    Pour finir quelques versets de Galates 3 :

6  Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,
7  reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham.
8  Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi !
9  de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.

     Ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham ! Tous ceux qui ont cru que Dieu le Père a envoyé Son Fils pour expier les péchés du monde, du Juif premièrement, puis du païen, sont fils d’Abraham. La promesse de Genèse 12 est pour chacun d’eux ! Abraham a eu pour signe de l’alliance, la circoncision dans la chair. (Genèse 17.9-14) Ceux qui croient dans l’œuvre rédemptrice de Christ reçoivent EN LUI, une circoncision qui n’est pas faite par la main de l’homme, c’est-à-dire l’entier dépouillement de notre corps charnel. (Colossiens 2.11) ) 
......en Lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint–Esprit qui avait été promis,  lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. (Ephésiens 1.13-14)
    Que chacun puisse aller plus loin dans cette méditation si riche ! Amen !

jcb