jeudi 22 décembre 2016

(18) Évangile de Jean partie 18 JEAN 4:5-42 La femme au puits - Partie 3 Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT) 

Bonjour et bienvenue dans notre dix-huitième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

Pour commencer j’aimerais que nous lisions un verset du Psaume 36

Psaume 36 :8 : «Ils se rassasient de l'abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices. » 

Prions : 

                  Père céleste, nous Te remercions à nouveau pour le privilège de nous rencontrer pour ouvrir Ta Parole. Nous nous confions dans Ton Saint-Esprit pour qu’Il focalise nos cœurs sur le Seigneur Jésus Lui-même. Nous Te remercions pour chaque révélation de Christ dans ce livre. Alors que nous méditons, nous prions que nos cœurs puissent se tourner à nouveau vers Lui. Nous Te remettons ces moments, dans le nom merveilleux de notre Seigneur Jésus, amen.

RÉSUMÉ

                    Très bien, merci de prendre Jean chapitre 4. Dans notre précédente leçon je vous ai montré de quelle façon le Seigneur Jésus s’occupe des personnes assoiffées. Bien entendu, cela est illustré par la façon dont Il s’occupe de la femme au puits. Elle était une femme pécheresse, et le Seigneur s’occupe  d’elle auprès du puits de Jacob.

                    J’ai commencé à vous donner six principes sur la façon dont le Seigneur Jésus s’occupe des personnes qui sont assoiffées. Avant que nous revoyions les quatre principes dont nous avons déjà parlé, laissez-moi encore une fois vous rappeler l’approche que nous ne prenons pas et l’approche que nous prenons pour l’étude de ce texte.

CHRIST N’EST PAS NOTRE EXEMPLE

               Je ne veux pas vous laisser croire que Jésus est notre exemple en ce qui concerne le salut des âmes. Je ne dis pas du tout cela. Je ne veux pas dire que nous devrions étudier le Seigneur Jésus et Ses méthodes, que nous devrions voir comment Il s’est occupé des personnes qui ont soif et agir de la même façon que Lui. Nous ne devons pas utiliser Jésus en tant que modèle et en tant qu’exemple. La réalité est que Dieu ne nous a pas appelés à copier Jésus.

                    Je me rappelle que lorsque j’ai mis ma confiance dans le Seigneur Jésus en 1958, le premier livre chrétien que j’ai lu était « l’imitation de Christ ». Toute l’idée ici était : voici comment Jésus a vécu et vous devez copier cela. Le message de ce livre est : sortez et vivez de cette façon parce qu’Il est le grand exemple. Non, nous n’enseignons pas cela.

                     A la place, ce que nous voulons dire est que lorsque le Seigneur était sur terre, Il s’est occupé des personnes assoiffées dans Son corps. Il s’agissait de Son corps incarné, c’est le corps que Dieu Lui a donné par la vierge Marie. Il a vécu dans Son corps, Il a bougé, Il a aimé, Il avait compassion, Il a pardonné, Il accueillait tous ceux qui venaient à Dieu en Son nom. Il n’y a pas deux Christs. Il n’y a qu’un seul Christ. Il n’y a que notre Seigneur Jésus Christ. Et soit qu’Il marche sur la terre dans Son corps ou qu’Il vive maintenant dans Son nouveau Corps c’est-à-dire vous et moi dans Son temple il s’agit du même Jésus.

                    Le Jésus que l’on étudie dans l’Évangile de Jean vit maintenant dans mon cœur. Et Jésus ne se contredira pas Lui-même. Il ne peut pas être différent. S’il revenait sur terre maintenant, Il ne changerait rien à Sa façon de faire. Il vivrait exactement de la même façon qu’Il a vécu à cette époque. Eh bien, Il est revenu sur terre et Il a un nouveau corps, nous sommes Son Corps. La question devant nous n’est donc pas : qu’est-ce que Jésus ferait à notre place et ensuite essayer de le faire. Mais plutôt : Qu’est-ce que Jésus va faire ? Il est encore vivant, Il est encore actif, et Il fait encore ce qu’Il a fait à cette époque. Il va vivre à travers vous et moi exactement de la même façon qu’Il a vécu lorsqu’Il vivait dans Son propre corps sur la terre. Il est encore le Christ doux. Il est encore humble. Son Cœur est encore attaché à faire la volonté de Dieu. C’est cela Sa viande. Il est encore le serviteur obéissant et celui qui ne se plaint pas. Il est encore soumis dans la souffrance. Jésus pleure encore sur Jérusalem. Il accueille encore tous ceux qui viennent à Lui dans une simple foi, mais maintenant Il le fait à travers Son Corps. 

                    Nous étudions donc Jean 4 pour savoir à quoi nous attendre lorsque Dieu amène des personnes qui ont soif dans nos vies. Nous pouvons voir ici de quelle façon Jésus va s’occuper d’elles à travers nous. Parce que la façon dont Il a pourvu aux besoins des personnes assoiffées, lorsqu’Il a vécu dans Son propre corps sur la terre est exactement la façon dont Il satisfait les gens assoiffés maintenant qu’Il vit dans Son nouveau Corps qui est l’Église.

                    Dans notre précédente leçon, j’ai mentionné quatre observations à partir de cette histoire pour montrer à quoi nous pouvons nous attendre lorsque nous nous soumettons à la vie de Christ en nous alors que nous nous occupons des gens assoiffés. Laissez-moi vous rappeler à nouveau ces quatre observations.

                    Ma première observation est que Christ était attaché à faire la volonté de Son Saint Père. Son cœur n’était pas centré sur le fait de sauver des âmes. Il vivait simplement pour obéir à Dieu. Lorsqu’Il vivait pour obéir à Dieu, Dieu mettait en place les circonstances pour que les personnes qui avaient soif puissent venir s’assoir avec Lui au puits. Eh bien, c’est exactement ce qui va aussi arriver de nos jours.

                     La seconde observation est la suivante, c’est que Jésus agissait avec un cœur aimant et impartial. Vous savez qu’il y avait de grands préjugés entre les juifs et les Samaritains. Eh bien, Jésus vivait au-dessus de tout cela et lorsqu’Il est en vous et en moi Il continue de ne connaître aucun homme d’après la chair. Il n’y a pas de préjugés dans Son cœur.

                    La troisième observation est que lorsque Jésus vivait dans Son propre corps sur la terre et qu’Il s’occupait des personnes qui avaient soif, Il était fidèle pour souligner les erreurs et révéler les péchés. Il a mis cette femme face à son péché lorsqu’Il lui a dit : « Appelle ton mari, et viens ici. » Il a mis cette femme face à son erreur lorsqu’Il lui a fait remarquer que sa religion était fausse. Il était assez fidèle pour faire cela, et il refera encore cela à travers vous et moi.

                     La quatrième observation est que Jésus avait une approche tout ce qu’il y a de plus naturel envers les personnes assoiffées – Il était supernaturellement naturel. Lorsqu’Il s’occupait de cette femme fatiguée, Il a permis à Son corps de devenir fatigué. Il avait soif et Il s’est assis près d’un puits. Christ a permis à Son corps d’avoir soif pour pouvoir s’occuper des personnes qui ont des besoins. Par conséquent de nos jours encore Il permet à Son corps, c’est-à-dire à nous, de devenir malades et de passer par des problèmes. Par conséquent ne soyez pas trop centrés sur vous-mêmes sur ce sujet en disant : « Mais qu’est-ce que Dieu est en train de faire de ma vie ? » Il est possible qu’Il soit en train de vous préparer à rencontrer des personnes qui ont soif. C’est de cette manière que Christ répond à des personnes assoiffées. Il devient Lui-même fatigué. Ensuite la femme qui était fatiguée a été attirée par la fatigue du Seigneur et elle a fini par trouver le Seigneur.

ÉVANGÉLISER EN ETANT CENTRE SUR DIEU

                    Cela nous amène à deux nouvelles observations que j’aimerais faire à partir de cette histoire. De quelle façon est-ce que Jésus s’est occupé des personnes assoiffées pour que je puisse savoir comment Il va agir en moi. Le cinquième principe peut être résumé en trois simples mots. Notre Seigneur Jésus était très centré sur Dieu lorsqu’Il s’est occupé de cette femme assoiffée. Il était centré sur Dieu. Par cela je veux dire que malgré que la femme ait essayé de changer de sujet, Lui il est resté sur son sujet.

Jean 4 :16-20 dit : « Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »

                  Comme rapidement cette femme désirait parler de théologie ! Elle demande sur quelle montagne est-ce que nous devons adorer, sur le Mont Garizim ou sur le mont Sion ? Il se peut que cela ait été une question honnête. En d’autres mots cela a pu faire partie de sa confusion, et cette question devait alors trouver une réponse. Je pense vraiment qu’il y a des personnes qui ont des questions vitales, mais certaines personnes utilisent simplement cela comme une excuse pour changer de sujet. Elles passent à un autre sujet, qui est la théologie, mais il y a des gens qui ont des problèmes auxquels il faut donner des réponses avant qu’ils ne puissent se tourner vers le Seigneur. Nous avons donc besoin d’être sensible et laisser le Seigneur vivre à travers nous à ce niveau.  

                    Je vous ai rappelé l’arrière plan de cette question dans l’introduction de ce chapitre. Nous avons vu qu’il y a eu un grand fossé qui s’est creusé entre les Juifs et les Samaritains, ils avaient un grand préjugé. Pendant le temps de restauration du Temple, les Samaritains ont offert leur aide. Les juifs ont donc voté, mais comme les Samaritains n’étaient que des demi-juifs, l’issue du vote a été : « Vous pouvez donner votre argent, aider aux frais mais vous ne pouvez pas utiliser vos mains impures pour participer à la construction. » Les Samaritains ont bien entendu été offensés par cela et ont donc décidé de se construire un temple pour eux-mêmes sur le mont Garizim. Ils ont ainsi répondu aux juifs : « Nous n’avons pas besoin de votre Temple à Jérusalem. Comme vous ne nous laissez pas vous aider, nous allons construire notre propre temple. »

                    Cela n’est pas dans la Bible, mais l’historien Flavius Joseph nous dit que le temple rival a été construit par Sanballat au temps de Néhémie. C’est la famille de ce Sanballat que Néhémie a jeté hors du Temple en Néhémie 13. Quoiqu’il en soit voilà la question de cette femme : Les Samaritains disaient nous devons adorer sur le Mont Garizim et les Juifs disent qu’ils doivent adorer sur le Mont Sion, qu’est-ce qui est juste ? Est-ce que nous devons adorer Dieu sur le Mont Garizim ou sur le Mont Sion ?

                    Il se peut que cela ait été une question légitime de la Samaritaine, et qu’elle essayait simplement d’avoir la bonne réponse. En d’autres mots, elle est venue près du Seigneur en disant : « Certaines personnes disent cela, d’autres personnes disent cela et d’autres encore autre chose. Comment est-ce que je vais pouvoir connaître la vérité ? Tout le monde dit des choses différentes et j’ai besoin de connaître la vérité. » Il est possible que c’est cela qui était dans son cœur, et qu’elle désirait simplement savoir où elle pouvait adorer.

                    C’est également possible, mais je pense qu’il semble plutôt qu’elle a posé cette question parce que le Seigneur Jésus a mis Son doigt sur son style de vie adultère lorsqu’Il a dit : « Tu as eu cinq maris dans le passé et celui avec qui tu vis actuellement n’est même pas ton mari », voilà ce qui la rend mal à l’aise. Par conséquent elle change de sujet, dès qu’Il lui parle de péché et elle dit : « Ah, en passant, sur quelle montagne devons-nous adorer ? » Elle essaie consciemment de changer de sujet pour passer du péché à un sujet plus religieux. Vous verrez de nombreuses personnes faire cela.

                    Que cette question soit légitime ou pas j’aimerais que vous voyiez comment Jésus s’occupe de cette femme  assoiffée. C’est parce que de nos jours Il s’occupe de la même façon des personnes assoiffées.

Jean 4 :21-24 dit : « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »

                    Vous voyez, le Seigneur Jésus est allé droit à ce qu’il y avait sur le cœur de cette femme. Elle, elle était concernée par l’endroit où elle devait adorer le Seigneur, ici ou là-bas. Mais Jésus lui dit que la vraie adoration, l’adoration acceptable ne dépend pas de la place, mais plutôt de l’état du cœur de celui qui adore. Il parle d’adorer par l’esprit au verset 4 :23 : « Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » En d’autres mots, Jésus se détourne des choses extérieures, de cette montagne ou de cette montagne, vers la vérité qui est intérieure.  

Voici ce que dit 1 Samuel 16 :7 : « Et l'Éternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au coeur. »

                    Je ne sais pas si vous êtes conscient de cela mais il y a de nos jours un grand mouvement pour retourner à la façon de faire des juifs, au temple juif et aux cérémonies juives. Certaines personnes vont jusqu’à dire que lorsque l’Eglise est née du Saint-Esprit, Dieu n’a jamais prévu qu’elle remplace le Judaïsme mais qu’elle accomplisse le Judaïsme. Ils nous rendent attentifs à des versets comme Ephésiens 2 :15 qui dit : « Afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau. » Elles disent que toute cette idée de mettre de côté le Sabat juif, les cérémonies juives, les traditions et les restrictions au niveau de la nourriture vient de Satan, que c’est du diable. Elles disent que c’est charnel, c’est du monde et que Dieu n’a jamais prévu cela. Elles disent que les chrétiens de nos jours devraient respecter toutes les cérémonies juives. Elles soulignent le fait que l’apôtre Paul a vécu et est mort en tant que juif et que Jésus était aussi un juif. Elles essaient d’appeler cela la communauté juive messianique. Si vous n’en avez pas encore entendu parler, cela viendra parce que cela prend de l’ampleur. Il y a de nombreux livres qui ont été écrits sur ce sujet.

                    Un des moments importants de ce mouvement est lors de la fête des Tabernacles. Elles appellent cela la fête chrétienne des Tabernacles. Elles appellent cela Soukkot, c’est le mot hébreu pour tabernacle. Si vous participez à une telle fête vous verrez la cérémonie du versement de l’eau, le festival de la lumière et vous devrez vivre dans des cabanes pendant huit jours. Vous aurez des cours sur les herbes de la Bible, vous apprendrez à souffler dans un Shofar, à faire des danses hébraïques, comment coudre des habits hébraïques et comment manger de la nourriture Kasher. C’est assez incroyable de voir comment toutes ces choses se répandent parmi les églises chrétiennes. Toute l’idée là derrière est que les chrétiens devraient célébrer cela avec les juifs parce qu’ils sont un, ils ne sont pas séparés. La grande idée derrière est que Dieu n’a pas remplacé les juifs, nous devons simplement accomplir le judaïsme, car nous avons été greffés dans ce peuple.

                    Est-ce que c’est cela que Jésus a dit à cette femme assoiffée ? Est-ce qu’Il a dit que pour devenir chrétien elle devait devenir juive et respecter toutes leurs cérémonies ? Non, c’est l’opposé qui est vrai. Il l’a détournée du Mont Garizim et de toutes ces autres choses – les places, les sanctuaires, les autels, les prêtres, les sacrifices, les beaux vêtements, les bougies, l’encens et tout le reste. Tout cela est parti avec Christ et ce que ces chrétiens font lorsqu’ils retournent à toutes ces cérémonies n’est rien de moins qu’un retour à un salut par les œuvres. Le Seigneur est tout le temps ouvert envers les personnes assoiffées, et il fait que Ses secrets soient connus des personnes assoiffées. Les secrets qu’Il donne sont illustrés par cette femme avec qui il a parlé.

                    Un de ces secrets est le suivant : Dieu ne peut pas être localisé. Vous ne pouvez pas limiter Dieu à un endroit. Je pense que cette simple vérité a petit à petit disparu parmi le peuple de Dieu. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et en vérité. Comme cela est simple ! Comme nous aimons boucher les fontaines ! Nous sommes comme ces castors qui construisent des barrages pour ralentir le courant. Jésus était fidèle dans le fait qu’Il était complètement centré sur Dieu et qu’Il dirigeait tout le temps cette femme vers Lui. C’est cela que Dieu recherche. Dieu est esprit et il désire que nous l’adorions en esprit et en vérité.

Les versets 4:23-24 disent : « Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »

                    Est-ce que vous voyez la façon dont Dieu vient directement au point important ? Il désire que nous adorions selon qui est Dieu et selon Son caractère. Dieu est esprit; Dieu est vrai. Nous devons l’adorer en esprit et en vérité. Il recherche ceux qui l’adorent.

                    Est-ce que vous réalisez à quel point Jésus était audacieux, parce qu’Il est tout autant audacieux de nos jours. Il est le même. Lorsqu’Il dit cette vérité radicale, ce n’est ni sur cette montagne, ni sur celle-là, c’est dans notre cœur, c’est dans notre esprit, c’est Le connaître personnellement, Il lui a donné cette vérité sans prendre de précaution. Il n’a pas dit : « Sois prudente et ne deviens pas trop extrême. Tu peux m’adorer ici près du puits, mais fais attention parce que quelqu’un pourrait avoir l’idée qu’il n’a plus besoin d’aller à l’église et qu’il peut adorer Jésus près de ce puits. » Non, Il n’a pas dit cela. Il ne lui a pas donné d’avertissement. Elle avait soif, et Il ne lui a que dit la vérité. Les gens assoiffés sont protégés par leur soif. En Matthieu 5:6 Jésus a dit : « Bénis sont ceux qui ont faim et soif. » Ces gens n’ont pas besoin d’avoir peur des fausses doctrines. « Bénis sont ceux qui ont faim et soif ils seront rassasiés ». Les gens assoiffés n’ont pas à s’inquiéter, parce que Dieu s’occupe des personnes assoiffées et leur donne tout ce qu’elles ont besoin de savoir.

                    Je pense qu’il est encore choquant pour certaines personnes de digérer cette vérité, le fait que je puisse adorer Jésus en tout temps, dans tous les endroits, si mon cœur est juste et que je suis focalisé sur Lui. On nous demande constamment sur quelle montagne est-ce que je dois adorer. Dans quelle église est-ce que je dois aller ? A quelle dénomination est-ce que je dois appartenir ? A quel groupe? Où est-ce que je dois aller pour adorer? Comment trouver un bon endroit pour adorer et ce genre de choses. Jésus mettait tout cela de côté lorsqu’Il s’occupait des personnes assoiffées, Il allait droit au cœur des gens.

Les versets 4:25-26 disent : « La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. »

                    N’est-ce pas une chose incroyable ? Et Il a dit cela à une samaritaine, une femme pécheresse. C’est la seule fois, avec les paroles les plus claires qu’Il a dit directement qu’Il était le Messie. Cela implique qu’Il est arrivé souvent qu’Il n’a pas dit les choses aussi clairement. Je pense que la fois où Il en est arrivé le plus près était avec Pierre, lorsqu’Il dit en Matthieu 16 :17« Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. » C’est presque comme dire : « Je le suis. » Mais avec cette femme, cette personne assoiffée, Il dit très directement : « Je suis la personne que Tu recherches. » Je suis le Messie, et tu ne dois pas t’étonner, tu n’as pas besoin de deviner. » Le point que je désire souligner est le suivant : Dans les moments de forte conviction, le cœur coupable et pécheur essaiera de détourner ses pensées du péché pour trouver du repos dans la théologie. Mais le Seigneur est fidèle pour le garder sur la bonne voie. Il va constamment vous tourner vers Dieu le Père. Il va tout le temps souligner ce qu’il y a sur votre cœur et Il ne vous laissera pas dans l’expectation. Il viendra très directement vers vous et Il se révélera Lui-même à vous.

                    Je me rappelle que lorsque j’étais à l’école biblique, je devais témoigner à une âme vraiment dans le besoin, et elle m’a répondu « laisse-moi seul, je ne désire pas Ton Jésus ». En tant qu’étudiant cela m’a vraiment terrassé. Cela me tourmentait tellement que je suis allé voir un conseiller. A cette époque je passais mon temps à aller voir un cher saint, un mentor qui est maintenant avec Christ, il s’appelait Frank Sells. Je lui ai partagé ce qu’il y avait sur mon cœur. Je lui ai dit qu’elle avait rejeté Christ et qu’elle ne voulait pas de Christ. Je n’oublierai jamais ses paroles. Il a répondu : « Es-tu sûr qu’elle a rejeté Christ? Christ est irrésistible. Es-tu sûr qu’elle n’a pas plutôt rejeté ta présentation de Christ? »

                    Mais voici mon point. Lorsqu’il y a une âme affamée, Jésus dit aux affamés : « Je suis ici. » Il se révèle Lui-même et il le fait tout le temps. Par conséquent Il vient tout le temps à la rencontre des assoiffés. Ce qu’Il a fait à cette époque Il le fait encore de nos jours. Lorsque Dieu vient à la rencontre des assoiffés à travers vous, il se peut que vous trouviez cela très difficile. Les gens vont essayer de discuter au sujet de la théologie, ils vont entrer dans toutes sortes de débats sur différents sujets. Si vous vous soumettez au Seigneur, je pense que vous resterez centrés sur l’essentiel. Vous devez simplement les recentrer sur Christ. C’est de cela dont ils ont besoin. Ils ont simplement besoin du Seigneur. Ils ont besoin de savoir qu’il s’agit d’un problème de coeur, puis Dieu répondra à vos besoins.

                    Cette femme Samaritaine n’avait pas réellement besoin de savoir sur quelle montagne il fallait adorer. Elle avait besoin de connaître Jésus et c’est ce qu’Il lui a montré.

NOUS SOMMES EN MÊME TEMPS DES SEMEURS 
ET DES MOISSONNEURS

Très bien, laissez-moi vous donner la sixième observation. Comment est-ce que Jésus s’occupe des assoiffés ? La façon dont Il s’occupe de cette femme est la façon dont Il s’occupe tout le temps des assoiffés. 

Jean 4 :28-42 dit : « Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. » 

                    Pour vous présenter ce principe j’aimerais relire le verset 4 :35 qui dit : « Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. »

                 Il y a deux différentes manières de considérer ce verset 4 :35. Certaines personnes disent qu’il faut le prendre de façon littérale. En d’autres termes ils sont au mois de février et ils savent que dans quatre mois ils seront au printemps ou au début de l’été et ce sera l’heure de la moisson. Ou alors ils étaient fin juin début juillet et ils savaient que dans quatre mois il y aura la moisson d’automne. Cela nous indique quand est-ce que Jésus a parlé avec cette femme et que dans quatre mois à partir de cette date il y aura la moisson.

                    Une autre manière de considérer cela est de dire que Jésus cite un proverbe « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson. » Il veut donc dire qu’entre le moment où l’on sème et le moment où l’on moissonne il y a quatre mois.

                    Indépendamment de la manière dont vous comprenez ce passage, cela ne va pas changer le principe. Je pense que le principe ici peut être résumé par un simple mot. Lorsque Jésus s’occupe de personnes assoiffées, Il s’attend à voir des résultats. Je vais vous montrer cela à partir du texte.

                    Je pense que son point est le suivant. Jésus a pris le naturel pour illustrer le spirituel. Il dit : « dans le monde naturel, il y a une séparation entre le moment où l’on sème et le moment où l’on récolte. » En d’autres termes, entre le moment où l’on met la semence dans la terre et le moment où l’on espère recevoir quelque chose de cela, il s’écoule quatre mois. Cela est vrai dans le monde physique et naturel. Jésus souligne qu’il se peut qu’il n’y ait pas séparation dans le monde spirituel. Il se peut que vous plantiez une semence et qu’en un court instant, Dieu commence la moisson. Tout prend vie juste devant vos yeux. Dès que vous plantez la semence, cette personne est si mûre qu’elle commence à produire du fruit. En fait cela a été le cas avec la femme Samaritaine.

Considérez à nouveau le verset 4 :35 : « Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. »

Jésus leur demande de lever les yeux et de regarder les champs. Qu’est-ce qu’ils ont vu en levant les yeux ?

Les versets 4 :28-30 disent : « Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. »

                    Les gens sont sortis de la ville et sont venus vers Jésus. Lorsque les disciples ont levé les yeux, ils ont vu un champ de Samaritains. Des Samaritains avec leurs robes blanches. Ils se sont rapprochés de Jésus et des disciples et c’était cela la moisson. Jésus dit aux disciples : « Cette femme vient juste de venir à Christ. Elle est allée dans la cité et parce que sa vie a été tellement transformée ils sont tous en train de venir vers moi. Alors levez les yeux et regardez. Les champs sont déjà blancs et prêts pour la moisson. » 

                    Combien de temps s’est écoulé entre le moment où le Seigneur Jésus a eu une conversation avec cette femme au sujet de la soif qu’il y avait dans son cœur et le moment où elle a témoigné à tout ce groupe de villageois ? Nous ne le savons pas exactement, mais je sais qu’il ne s’est pas passé quatre mois. Cela s’est passé tout de suite et donc le moment de semer et de moissonner n’est pas très éloigné l’un de l’autre. Selon le récit, les disciples ont eu le privilège de conduire beaucoup de Samaritains à Christ pendant les deux jours qui ont suivi. Les disciples étaient maintenant impliqués dans cette merveilleuse moisson.

En passant, cette idée de bénédiction spirituelle qui implique que la semence et la moisson ne sont pas très éloignées l’une de l’autre n’est pas une chose nouvelle. On trouve déjà cela avant dans la Bible :

Amos 9 :13 dit : « Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes les collines. »

                    Nous avons ici une métaphore qui montre les bénédictions de Dieu lorsque le laboureur suit de près le moissonneur. En d’autres termes, il y a une personne qui moissonne mais la moisson est si abondante que celui qui laboure commence, alors que la moisson n’est pas encore terminée. Ainsi le laboureur rattrape le moissonneur. Cela montre à quel point les bénédictions sont grandes. Nous trouvons la même idée dans Lévitique 26 :3-6 : 

 « Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. A peine aurez-vous battu le blé que vous toucherez à la vendange, et la vendange atteindra les semailles; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil; je ferai disparaître du pays les bêtes féroces, et l'épée ne passera point par votre pays. »  

                    Est-ce que vous pouvez voir à quel point c’est une puissante illustration que la bénédiction de Dieu, où celui qui sème et celui qui moissonne se réjouiront ensemble ? C’est de cette manière que se passent les choses dans le monde spirituel. 

Reprenons les versets 4 :36-38 : « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. »

                    Jésus dit maintenant à Ses disciples qu’Il va les envoyer dans un endroit où ils n’ont pas labouré et qu’ils allaient entrer dans le travail de quelqu’un d’autre. Dans le travail de qui allaient-ils entrer ? C’était dans le travail de la femme samaritaine. C’était elle qui avait semé. Elle est retournée à la ville et étant connue en tant que fameuse pécheresse, elle est maintenant convertie et transformée et a ainsi attiré les gens qui sont venus vers Jésus. Mais c’est maintenant les disciples qui entrent dans le travail de cette femme. Certaine personnes disent qu’il s’agirait plutôt du travail de Jean le Baptiste. Parce qu’il a préparé le chemin pour le Seigneur Jésus. Il a prêché l’Évangile du Royaume et de nombreuses personnes se sont repenties et les disciples allaient entrer dans son travail. D’autres personnes disent que Jésus ne fait pas ici référence à Jean le Baptiste mais aux prophètes de l’Ancien Testament. Cette femme parle du Messie mais comment est-ce qu’elle a entendu parler du Messie ? C’est à travers les Prophètes de l’Ancien Testament. Il s’agirait donc de leur travail et les disciples allaient entrer dans leur travail. D’autres encore disent que ce n’est pas cela. Jacob a creusé un puits 2000 ans avant, s’il n’y avait pas eu ce puits, cette femme n’y serait pas allée et elle n’aurait pas rencontré Jésus. C’est Jacob qui avait fait le travail. C’était dans le travail de Jacob que les disciples allaient entrer. La question est donc : dans le travail de qui allaient-ils entrer ?

                    Ou est-ce que Jésus pensait à Lui-même ? Est-ce qu’Il était en train de dire : «Pendant que vous achetiez du pain en Samarie, j’ai semé quelque chose dans le cœur de cette femme. Elle a répondu positivement et elle est retournée transformée. » Elle a partagé l’Évangile et les gens sont venus de la ville. Alors est-ce que c’est dans le travail de Jésus que les disciples sont entrés ? Le point que je désire souligner est que dans les choses spirituelles nous sommes tous des moissonneurs et des laboureurs. Nous tous sommes un. Le corps est un. Christ vit dans Son corps. 

Voici à nouveau le verset 4 :36 « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. »

                    Est-ce que vous vous rappelez ce que Paul a écrit aux Corinthiens ? Il a souligné le même point, parce que l’homme se glorifie tellement dans l’homme. Certaines personnes mettaient Paul en avant, d’autres Pierre et d’autres Apollos et d’autres encore Jésus. 

 1 Corinthiens 3 :5-9 dit : « Qu'est-ce donc qu'Apollos, et qu'est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l'a donné à chacun. J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. »

                    N’est-ce pas un merveilleux verset ? Nous sommes co-ouvriers avec Dieu. Nous sommes le champ de Dieu. Laissez-moi revenir aux principes. Lorsque Jésus a eu un ministère envers les assoiffés, Il a agi avec attente. Il s’attendait à voir une moisson. Pourquoi ? Parce que de nombreux semeurs sont passés avant lui. Lorsque Christ s’adresse à une personne assoiffée à travers vous, ne pensez pas que vous êtes le premier qui ait jamais parlé de Jésus avec cette personne, et ne pensez pas que vous êtes le dernier. Dieu est l’ouvrier. Nous sommes des co-ouvriers avec Lui. Il a un Cœur pour gagner les personnes au Seigneur.

                    Parfois nous devenons si embarrassés lorsque nous allons parler avec une personne au sujet du Seigneur, et nous nous disons que personne n’a jamais parlé du Seigneur avec elle. Si, quelqu’un l’a déjà fait. Nous devons croire que Dieu fait un travail préparatoire. Nous ne sommes pas les premiers et nous ne sommes pas les derniers. Nous sommes tous un. Le Corps qui est soumis au Seigneur est constamment en train de toucher les gens assoiffés. Votre part, ma part, notre part sont insignifiantes. C’est Dieu qui donne la croissance. C’est Dieu qui est le gagneur d’âme. Nous pouvons emmener les gens jusqu’à une citerne, mais Christ doit l’emmener jusqu’à son puits. Nous ne pouvons emmener les gens que jusqu’à un endroit où l’eau tarit, seul Christ a l’eau de la vie. Cela ne dépend pas de vous, cela ne dépend pas de moi.

                    Je me rappelle quel grand lien cela a été au début de ma vie chrétienne. On m’a enseigné que l’éternité des autres personnes était sur mes épaules. Tout dépendait de moi. On me disait que si je ne leur témoignais pas et ne leur présentais pas la façon d’être sauvés, leur sang retomberait sur mes mains. Je serai responsable devant Dieu.

                    Alors que j’étais encore pasteur, je me rappelle qu’une femme m’a un jour appelé. Elle me disait : « S’il vous plaît venez à la maison. Mon mari est en train de mourir, il aimerait parler au pasteur. » Je suis allé là-bas aussi vite que j’ai pu et que la loi me le permettait, mais je suis arrivé en retard. Lorsque je suis arrivé là-bas, il était mort. Je n’oublierai jamais cela. Elle est sortie en criant et en frappant ma poitrine : « C’est de votre faute s’il est allé en enfer, c’est de votre faute. » Elle me frappait parce que je n’étais pas arrivé assez vite. Il y a de nombreux chrétiens qui pensent que le repos éternel des âmes dépend d’eux. Ce n’est pas le cas! C’est Christ qui est le gagneur d’âme. Coopérez avec Christ. Partagez le Seigneur lorsque vous en avez l’opportunité en Le laissant vivre à travers vous. Personnellement, j’ai vécu un moment de grande culpabilité pendant des années.

                    C’était la culpabilité qui pesait sur moi qui a fait que je suis devenu un fanatique en essayant de faire adopter l’évangile de force à toutes les personnes que je rencontrais jusqu’à ce que finalement je m’écroule en 1965, mais Dieu m’a secouru. J’espère que personne ne vit ce genre d’esclavage. Jésus est le seul gagneur d’âme et nous avons le grand privilège d’être des co- ouvriers avec Lui. Tout ce que Jacob peut faire, c’est creuser une citerne. Mais personne ne peut se satisfaire éternellement de votre citerne ou de la mienne. Jésus est content de venir à la rencontre des personnes assoiffées et de se donner Lui-même, Lui qui est la source de vie. Ainsi loué soit Dieu, Il utilise nos citernes. C’est là où Il vient à la rencontre des personnes exténuées.

LOUEZ DIEU DES CHOSES DONT NOUS 
AVONS ÉTÉ PRÉSERVÉS

                    Laissez-moi faire encore une observation avant d’en finir avec ce récit. Certaines personnes pensent que la raison pour laquelle cette femme a eu un tel impact dans la ville est, parce qu’elle était avant immorale. Je sais qu’il y a des personnes qui se sentent parfois un peu coupables si elles n’arrivent pas à donner un témoignage qui soit dramatique. Il y en a parfois certaines qui se lèvent et disent : « J’ai été un gangster. J’ai été un drogué. »

                    Personnellement, lorsque j’étais jeune chrétien, comme je n’avais pas de témoignage très spectaculaire, j’ai volé le témoignage de quelqu’un d’autre ! J’ai vécu dans un mensonge pendant des années. J’ai prétendu que Dieu avait fait quelque chose dans ma vie qu’Il n’avait jamais faite. Je peux vous dire que cela a été un vrai cauchemar dans ma vie. Nous avons pris l’habitude de glorifier les chrétiens qui avant étaient des stars d’Hollywood, des athlètes, des politiciens, des ivrognes, des drogués ou des pervers et qui ont fini par rencontrer le Seigneur et d’un autre côté nous dénigrons les gens qui ont grandi dans une famille chrétienne. 

Mais écoutez à nouveau le verset 4 :41-42 : « Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. »

                    Vous voyez, le témoignage de quelqu’un pourra emmener une personne près du puits, mais qu’est-ce qui aidera cette personne à réaliser que Jésus est Sauveur du monde ? La réponse est qu’elle l’entende elle-même de la bouche de Jésus. C’est la révélation de Christ Lui-même qui apporte le Salut. Je ne pense pas que le témoignage de cette femme ait pu tellement aider et je ne pense pas non plus que cela puisse être un frein. Je pense que le Seigneur utilise son peuple. Il utilisera parfois un témoignage dramatique et parfois pas. Je pense honnêtement que les personnes qui n’ont pas eu à subir une vie de péché ont davantage de raison pour louer Dieu que ceux qui ont dû être délivrés d’une telle vie. Nous devrions louer Dieu si nous avons été préservés de l’irruption de ce cœur dépravé dans notre vie mauvaise. Vous voyez, nous avons tous été sauvés d’une vie d’ivrogne parce que le potentiel est en chacun d’entre nous.

Très bien, laissez-moi à nouveau mentionner ces six principes.

                    Pour conclure, laissez-moi passer en revue les six principes que nous avons vus. A quoi pouvons-nous nous attendre lorsque Jésus agit dans la vie des personnes assoiffés à travers moi ? Premièrement, je peux m’attendre à ce qu’il fera tout le temps la volonté de Dieu. Deuxièmement, Il agira tout le temps avec un cœur aimant et impartial. Troisièmement, Il sera tout le temps fidèle pour s’occuper du péché et des erreurs. Quatrièmement, Il viendra tout le temps à la rencontre des personnes comme elles sont et là où elles sont de la manière la plus naturelle qui soit de manière à les emmener là où Il désire qu’elles soient. Nous avons qu’Il a accepté que Son corps soit exténué pour venir à la rencontre des personnes exténuées. Nous sommes Son Corps. Il permet parfois que nous devenions très faibles ou malades pour nous permettre de venir à la rencontre des personnes faibles et malades.

                    Cinquièmement, Il restera tout le temps centré sur Dieu et continuera sans arrêt à diriger les gens sur Lui-même et loin d’une théologie morte. Finalement, Il agit tout le temps avec expérience. Lorsque Dieu emmène une personne assoiffée dans votre vie, vous pouvez courber votre tête et savoir avec assurance que Dieu s’est occupé de cette personne depuis déjà un long moment et que maintenant vous avez un autre privilège de contribuer à cette merveilleuse œuvre dans le ministère. Nous sommes tous uns dans la moisson spirituelle.
Prions:

                      Père, nous Te remercions tellement de ce que Tu vis dans nos cœurs pour continuer ce que Tu as tout le temps fait pour agir envers ceux qui ont soif, pour se révéler Toi-même. Seigneur, nous ne désirons pas uniquement te permettre d’agir à travers, envers les personnes qui ont soif mais nous désirons être l’assoiffé à qui Tu te révèles Toi-même. Nous Te demandons de manifester ces choses dans nos cœurs. Au nom de Jésus. Amen.


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mardi 20 décembre 2016

(17) Evangile de Jean partie 17 JEAN 4:5-42 La femme au puits - Partie 2 Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre dix-septième leçon sur ce merveilleux évangile Jean.

                   Pour commencer notre étude, laissez-moi vous donner ce merveilleux verset du Psaume 119 :130. Ce verset dit : « La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples. » Quoi que cela signifie pour Dieu que de révéler Sa parole, c’est ce que nous désirons parce qu’elle nous donne la lumière. Par conséquent, même s’il peut y avoir du mystère du côté de ce que Dieu fait, demandons-Lui de révéler Sa Parole.

Prions:

                         Père céleste, merci parce que nous pouvons venir vers Toi et nous attendre à ce que le Saint-Esprit dans notre cœur nous dirige vers le Seigneur Jésus. Nous Te demandons de nous révéler Ta Parole et de nous donner de la lumière, afin que même si nous sommes de simples hommes nous puissions comprendre ce qu’il y a sur Ton cœur et Tes façons de faire. Seigneur, nous Te remettons notre petite méditation, amen.

RÉSUMÉ

                    Très bien, dans notre précédente leçon nous avons commencé à discuter de la révélation du Seigneur Jésus à cette femme de Samarie. C’est une histoire très connue que celle de cette femme au puits. Dans toute notre étude du livre de Jean nous suivons l’approche sous forme de trois questions, qui nous sont suggérées en Jean 20:30-31

« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                     Jean 20:31 nous dit exactement ce que nous pouvons attendre de ce livre, nous n’avons pas besoin de faire des suppositions. Dieu nous dit ici pourquoi Il nous a donné l’Évangile, ces choses ont été écrites pour que vous puissiez savoir qui est Jésus, que vous puissiez croire en Lui et que vous puissiez avoir la vie en Son nom. Cet évangile a été écrit pour que nous puissions savoir qui est Jésus, ce qu’est la foi et ce qu’est la vie . Pourquoi est-ce que Dieu est intéressé par le fait que nous sachions ces trois choses ? La réponse est pour que nous puissions Le connaître, pour que nous puissions mettre notre confiance en Lui et pour que nous puissions profiter de Lui.

                     Par conséquent toutes les histoires et récits de Jean répondent à ces trois mêmes questions : Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que la vie ?

                    Dans notre précédente leçon, nous avons donné une réponse rapide à ces trois questions : Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que la vie ? 

Voici ce que dit Jean 4 :10-14 : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

                    Dans notre précédente leçon, j’ai souligné que selon ce passage Christ est Celui qui donne l’eau vive. Il n’est pas que Celui qui donne, mais Il est Lui la source de l’eau vive. J’ai également souligné que Jésus et la femme emploient deux mots différents. La femme fait référence au puits de Jacob comme étant une citerne. C’est une citerne qui est rapidement à court d’eau et qui s’assèche. Jésus, Lui, emploie le mot source pour se décrire, Il est le don qu’Il désire nous donner, c’est une source d’eau vive et c’est tout différent d’une citerne. Il s’agit d’une fontaine qui jaillit, ce n’est pas de l’eau statique. Ce n’est pas de l’eau de pluie qui stagne, mais une source d’eau fraiche qui se renouvelle et qui coule sans arrêt. Voilà ce que Christ nous offre et c’est ce qu’Il désire offrir à cette femme. Par conséquent, qui est Christ ? En opposition à la citerne de ce monde qui finit tout le temps par s’assécher, Il lui offre une source d’eau qui jaillit en elle et qui ne tarit jamais.

                    Cette image de la citerne qui tarit n’apparaît pas ici pour la première fois dans le Nouveau Testament. L’idée de la comparaison entre la citerne et la source est déjà dans l’Ancien Testament. Jérémie a été inspiré à utiliser cette figure de style alors que Dieu se plaignait de Son peuple. 

Jérémie 2:12-13 dit : « Cieux, soyez étonnés de cela; Frémissez d'épouvante et d'horreur! dit l'Éternel. Car mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau. »

                    Le prophète trouvait que cette situation était choquante, il commence donc en disant : « Cieux, soyez étonnés de cela. » Qu’est-ce qui était si choquant ? Il dit : « Car mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau. » Il est déjà assez dommage de choisir des citernes qui tarissent souvent, mais selon Jérémie, ils ont choisi des citernes qui ne retiennent pas d’eau. Une citerne qui s’assèche est une chose, mais une citerne qui ne retient pas l’eau est une autre chose. Ce n’est donc pas étonnant que les cieux étaient si étonnés. N’est-il pas ahurissant que de voir des milliers de personnes qui proclament le nom du Seigneur Jésus, se détourner du Seigneur Jésus Lui-même, pour se tourner vers des citernes qui ne retiennent pas l’eau ? Alors qui est Christ dans ce passage ? C’est Celui qui donne l’eau vive, qui est la fontaine, la source qui rafraîchit.

                    Selon ce passage, qu’est-ce que la foi ? 

Jean 4:10 dit : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

                    Selon ce récit, la foi c’est boire. Christ est Celui qui donne l’eau vive et la foi c’est boire. J’ai souligné dans notre précédente leçon que le Seigneur Jésus a demandé de l’eau à cette femme pour illustrer le principe biblique qui est que tous les commandements de Dieu sont comme des invitations. Qu’est-ce que je veux dire par cela? Jésus lui a demandé de l’eau afin qu’elle Lui demande également de l’eau. Il désirait qu’elle Lui demande ce que Lui lui a demandé. Chaque commandement que Dieu donne, et c’est vrai pour tous les commandements, est pour nous infaisable, chaque commandement est donc une invitation. Lorsque Dieu nous commande, Il nous invite également à Lui donner la chose qu’Il attend de nous.

                    Il n’y a rien de plus simple que la foi et la foi c’est boire. L’action de boire nous rend attentif à l’objet. En d’autres mots, l’action de boire ne se concentre pas sur boire. Lorsque vous avez soif, vous ne vous concentrez pas sur l’action de boire ou d’avaler. Vous vous concentrez sur ce que vous buvez – que ce soit de l’eau, du thé ou du café. Par conséquent la foi n’est pas son propre objet. La chose importante sur la foi n’est pas la foi. La chose importante au sujet de la foi est l’objet dans lequel nous mettons notre confiance. En qui mettez-vous votre confiance? Par conséquent l’objet de la foi est Christ. Boire est donc une bonne figure sur ce qu’est la foi. C’est s’approprier la fontaine d’eau vive. Qui est Christ ? Il est Celui qui donne l’eau de la vie. Qu’est-ce que la foi? La foi c’est boire. C’est s’approprier Christ, Celui qui donne l’eau vive.

                    Qu’est-ce que la vie selon ce récit ? La réponse est satisfaire la soif. C’est la satisfaction. La vie est la satisfaction, être libre de la soif. Cette femme, même si elle ne le savait pas au début, avait une soif dans son cœur, et aucune des citernes percées de ce monde ne pouvait la satisfaire. Dans notre précédente leçon, nous avons parlé de cette femme et de son histoire, on peut voir qu’elle a essayé de nombreuses citernes et que rien ne l’a satisfait.

                    J’ai essayé d’illustrer la liberté que Dieu a apportée dans sa vie en soulignant qu’elle n’a pas seulement été délivrée des citernes qui ne peuvent retenir l’eau et qui s’assèchent vite, mais elle a également été délivrée des seaux qu’elle descendait dans le puits. Lorsque je parle de seau vous ne devez pas vous imaginer qu’elle avait un seau en métal. A cette époque ils utilisaient des peaux de bouc qu’ils cousaient ensemble pour faire des outres pour garder l’eau. Elle a donc été délivrée des citernes, des seaux et également des grands efforts qu’il fallait fournir pour tirer sur les cordes qui servaient à remonter l’eau. Tout cela illustre la grande liberté qui était maintenant la sienne.

                    Qu’est-ce que la vie? C’est la satisfaction. Je n’ai pas besoin d’avoir des citernes qui contiennent de l’eau. Je n’ai pas besoin de continuellement recharger mes batteries, de remplir mes seaux ou mes tasses. Je n’ai pas besoin de tirer sur la corde. Dieu m’a libéré des citernes, des cordes, du travail, des efforts et ainsi de suite. La vie est la satisfaction.

                    Avant d’aller plus loin, laissez-moi souligner une autre chose pour éviter la confusion. Peut-être que quelqu’un demandera : « Comme Jésus dit ici que celui qui boira de cette eau que Je lui donnerai n’aura plus jamais jamais jamais soif, comment se fait-il qu’Il dise aussi : bénis soient ceux qui ont faim et soif ? S’il satisfait notre soif, peut-on encore avoir soif ? » 

Voici ce que dit 1 Pierre 2:2 dit : «  Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut. »

                    Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur. Nous serons tout le temps des nouveau-nés et nous aspirerons après le pur lait de la Parole.

                    Alors qu’est-ce que Jésus désirait dire avec : « Vous n’aurez plus jamais, jamais, jamais soif » ? Voici la différence. Il y a une différence entre avoir soif de la satisfaction et avoir soif à partir de la satisfaction. La promesse de Jésus n’a jamais été qu’elle aurait à encore rechercher la satisfaction et le contentement, parce qu’en Christ vous trouvez le repos. Mais maintenant vous avez faim à partir du repos et non pas du repos. Une fois que vous avez Christ, si vous recherchez quelque chose d’autre en guise de satisfaction est un mensonge. Si nous recherchons quelque chose pour nous satisfaire, nous recherchons un mensonge. Il n’y a que Jésus qui satisfait.

                    Mais il y a une différence entre la faim et l’appétit. Quelqu’un peut avoir faim, et si cette faim n’est pas satisfaite il risque de mourir. Mais l’appétit est en lien avec un goût précédent et maintenant j’ai un appétit pour cela, et j’en veux davantage parce que j’en désire. Dans ce sens-là nous aurons encore soif. Nous voulons davantage du Seigneur Jésus, mais pas dans le sens : « Donne-le moi ou je meurs. » Par conséquent maintenant c’est une soif de la satisfaction que nous avons, car Il satisfait pour toujours la soif de ceux qui désirent la satisfaction.

                    On voit ici la différence que l’on retrouve dans les Psaumes 42 et 63. Dans le Psaume 42 on voit l’auteur aspirer après des courants d’eau. Il ne s’agit pas de la bonne façon d’avoir soif. Dans le Psaume 63 on voit l’auteur avoir soif du Seigneur d’une façon qui est correcte. Dieu ne désire pas que nous vivions comme des biches qui passent leur temps à courir après des courants d’eau pendant qu’elles sont exténuées parce que quelqu’un les pourchasse. Nous ne pouvons pas lire de cette façon. Mais si vous lisez le Psaume 63, nous saurons de quelle manière nous devons aspirer après le Seigneur. Après que vous vous soyez reposé en Christ, le désespoir a disparu, la panique a disparu, et nous avons ensuite soif à partir de notre repos.

                    Très bien, c’est là où nous nous sommes arrêtés dans notre précédente leçon. Dans cette leçon, j’aimerais repasser par le même passage et découvrir les principes que le Seigneur utilise pour s’occuper des personnes qui ont soif. En d’autres mots, Jésus s’occupe ici de personnes qui ont soif.

              Certaines personnes appelleront peut-être cela des principes d’évangélisation ou des principes pour gagner des âmes ou encore des principes pour la mission, mais j’aimerais faire attention avec cela parce que je n’aimerais pas communiquer l’idée que nous avons maintenant tous quelque chose à faire. Lorsque j’ai mis ma confiance dans le Seigneur Jésus, je pensais que je devais bombarder toutes les personnes que je rencontrais avec l’évangile. Je commence à peine à me rendre compte du nombre de personnes qui ont été repoussées par mon zèle plutôt que de les rapprocher du Seigneur.

                    Je ne partage pas non plus ces principes pour que nous puissions suivre l’exemple du maître enseignant qu’est Jésus. Ce n’est pas le point que je veux souligner. La réalité est qu’Il n’est pas notre exemple, mais Il est notre substitut. En d’autres mots, comme Il a agi à cette époque dans Son corps incarné, Il agira également aujourd’hui dans Son corps spirituel qui est son Eglise. Par conséquent je ne partage pas ces principes pour enseigner de quelle façon l’imiter mais pour vous rendre attentif à ce à quoi vous pouvez vous attendre dans votre vie alors que vous continuez d’aller au puits pour rencontrer des personnes qui sont assoiffées. Voici donc de quelle façon Jésus s’occupait des personnes assoiffées, et maintenant qu’Il vit dans mon cœur voici de quelle manière Il va s’occuper des personnes assoiffées à travers moi.

                    Ceci dit, j’aime l’idée de service pour démontrer ce merveilleux principe. J’aime m’adresser aux personnes qui sont assoiffées. J’ai souvent le privilège de la part du Seigneur de servir lors de conférences bibliques. Je ne refuse pas d’invitation parce que lors de ces conférences je rencontre des personnes qui ont soif. J’aime servir les gens qui ont soif. Personnellement je n’aime pas tellement les divisions superficielles qui sont faites entre les hommes, les femmes, des nouveaux chrétiens, des célibataires, des gens mariés, les jeunes ou les vieux. Nous avons tellement de classes pour des types de personnes différentes. Je pense que ce serait si facile si nous avions une classe pour toutes les personnes assoiffées. J’aime m’adresser aux personnes assoiffées.

                    Comment est-ce que le Seigneur Jésus s’occupe des personnes qui ont soif, parce que c’est aussi de cette manière qu’Il va continuer de s’occuper de personnes assoiffées. J’aimerais mentionner six principes que je ressors lorsque j’observe les agissements de Jésus lorsqu’Il s’occupe de personnes assoiffées.

                    Le premier principe peut être énoncé par ces mots. Lorsque vous vous occupez des personnes qui ont soif, vous devez connaître Christ comme Celui qui a un cœur attaché à faire la volonté de Son Père souverain. Laissez-moi vous le dire à nouveau. Christ avait Son cœur attaché à la volonté souveraine de Dieu. Considérez à nouveau le verset 4:4« Comme il fallait qu'il passât par la Samarie. »

  ÉVANGÉLISER C’EST SIMPLEMENT VIVRE 
DANS SON QUOTIDIEN

                    Dans notre précédente leçon, nous avons vu de quelle façon le Seigneur Jésus n’avait pas de nécessité géographique de passer à travers la Samarie. Il y avait d’autres routes pour passer à travers la Samarie. Il n’avait pas besoin de passer à travers la Samarie parce que c’était la seule route. En fait, dans notre précédente leçon je vous ai montré qu’à cause des préjugés très forts qu’il y avait entre les Juifs et les Samaritains cela n’était pas leur route préférée.

                     Dans notre précédente leçon je vous ai partagé cette citation de C.I. Scofield : « Dieu le Père a pris un rendez-vous avec Dieu le Fils dans l’Éternité passée pour passer à travers la Samarie et ainsi rencontrer cette femme assoiffée au puits. » La raison pour laquelle Jésus devait passer par la Samarie était pour respecter son rendez-vous avec le Père. Sa raison n’était donc pas une nécessité géographique. Il s’agissait d’une nécessité morale. Jésus est allé là-bas à cause de la volonté de Dieu. Son cœur était centré sur la volonté de Dieu. Lorsqu’un chrétien a son cœur attaché au Seigneur Jésus pour vivre en Lui et à travers Lui, Christ pourra vous guider d’une telle manière à ce que même les chrétiens puissent être surpris, et se poser des questions sur ce que vous êtes en train de faire. Il se peut qu’Il vous pousse à sortir du camp à sa suite. (cf. Hébreux 13 :13

                   Pourquoi est-ce que tu dis cela ? Par exemple, en faisant abstraction de cette histoire, est-il sage ou pas pour un homme serviteur de Dieu d’aller seul dans la maison d’une femme qui a soif ? Est-ce que c’est sage ou pas ? Ajoutez à cela qu’il s’agissait d’une femme pécheresse. Est-il sage ou pas sage pour un serviteur du Seigneur de rencontrer seule chez elle une femme pécheresse ? Je pense que le conseil que la plupart des personnes donneraient est d’éviter à tout prix d’avoir un tel comportement.

                    Lorsque j’étais étudiant à l’École Biblique de Columbia en Caroline du Sud, on nous a enseigné à ne jamais avoir une réunion seul avec une personne de l’autre sexe. Les femmes ne devaient pas rencontrer un homme seul et les hommes ne devaient pas rencontrer les femmes seules. Ils nous ont dit de toujours emmener quelqu’un avec nous, cela peut être un ancien, un ami, un pasteur ou un autre frère. Ils nous ont dit cela parce que Satan a utilisé de ces opportunités pour ruiner de nombreuses vies et ministères.

                    Je me rappelle d’un cas où un professeur de notre école a été appelé au milieu de la nuit par quelqu’un. Cette femme était désespérée et elle a dit qu’elle était sur le point de commettre un suicide. Cet homme était sage et il a emmené un frère avec lui. Alors qu’il ont ouvert la porte, la femme était nue et elle s’est jetée dans les bras de ce frère et des personnes ont pris des photos. Mais comme un frère accompagnait ce professeur, sa vie et son ministère ont été sauvés.

                    Ayant dit cela, venons-en maintenant à notre histoire. Nous devons être assez sensibles pour laisser Christ vivre en nous alors que notre cœur est attaché à Lui

                    Ceci dit, j’aimerais que vous imaginiez avec moi que je suis dans mon bureau et que quelqu’un frappe à ma porte, il s’agit d’Élie. Il me dit qu’il aurait besoin d’un conseil de ma part. Il me dit qu’il aimerait emménager dans la maison d’une veuve qui a un enfant qui habite à Sarepta. (cf. 1 Rois 17) Eh bien, je lui donnerais le conseil qui se trouve en 1 Thessaloniciens 5 :22 qui est : « Abstenez-vous de toute espèce de mal. » Puis je lui dirais que ce qu’il s’apprête à faire ressemble bien à quelque chose de mal et qu’il devrait s’en abstenir. Est-ce que vous réalisez que si je lui avais donné ce conseil, j’aurais été contre la volonté de Dieu pour lui ? Cela était pourtant la volonté de Dieu pour lui. Ce qu’il s’apprêtait à faire semblait mal vu de l’extérieur. Par conséquent, lorsque Christ habite en vous, vous devez être prêt à ce qu’Il fasse des choses qui ne sont pas orthodoxes et qui font que les autres chrétiens se posent des questions sur votre comportement.

                    La Bible rapporte un épisode où le prophète Nathan a donné des conseils à David. David est venu vers lui et lui a dit : « J’ai à cœur de construire un Temple pour Dieu. » Et Nathan lui a répondu : « Va et fais-le, c’est la volonté de Dieu pour Toi. » Et la nuit qui a suivi Dieu a dû venir vers Nathan pour le remettre à sa place. 

2  Samuel 7 :4-5 dit : « La nuit suivante, la parole de l'Éternel fut adressée à Nathan: Va dire à mon serviteur David: Ainsi parle l'Éternel: Est-ce toi qui me bâtirais une maison pour que j'en fasse ma demeure? » 

                    Ce n’était pas la volonté de Dieu que David construise un temple. Nathan a dû retourner voir David pour s’excuser et lui dire que même si son conseil paraissait juste, Dieu était venu vers lui pour l’informer de sa volonté. Si Jésus était venu à votre porte en parlant de son projet de rencontrer seul une femme pécheresse en Samarie, qu’est-ce que vous auriez dit ? Personnellement j’aurais conseillé Jésus contre la volonté de Dieu. Mon point n’est pas que je désire encourager les hommes à rencontrer seuls les femmes ni les femmes à rencontrer seules les hommes. Mais maintenant que Jésus vit en vous, je veux juste vous rendre attentif au fait que nous ne devons pas fixer de règles trop strictes parce que parfois le Seigneur Jésus prend un autre chemin et vous devez vous soumettre au Seigneur Jésus et aller là où Il désire vous emmener peu importe à quel point cela peut étonner les gens et leur faire se poser des questions sur votre comportement qui peut paraître déplacé.

                    J’aimerais également vous faire remarquer que le Saint-Esprit n’a pas uniquement arrangé les livres de notre Bible dans un ordre théologique, mais Il a également arrangé l’ordre des histoires dans la Bible. Juste avant cette histoire nous trouvons celle de Nicodème.

                      Le verset 3:1-2 dit : « Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. » 

                    J’aimerais vous rendre attentif au fait que lorsque cet homme est venu vers Jésus c’était la nuit. Mais voici ce que dit le verset 4:6 dit : « Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. » 

                      C'était environ la sixième heure. Eh bien, la sixième heure correspond à midi. Cela se passe en plein midi, il s’agit du moment le plus clair de la journée. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un accident si le Saint-Esprit nous narre ces deux récits de rencontre en privé entre Jésus et un homme en pleine nuit et une femme en plein jour. Je pense que Dieu a inclus ces deux récits pour nous montrer que nous devons faire attention. Je veux dire par là que nous ne devons pas trop vite juger nos frères et sœurs lorsqu’ils font certaines choses qui ne sont pas trop « orthodoxes », parce que comme Jésus vit en nous, je peux vous promettre que la vie va être excitante. Il va parfois faire des choses qui vous conduiront en dehors du camp (cf. Hébreux 13 :13) et même vos amis les plus proches vont se demander si vous n’êtes pas un rétrograde et si vous suivez encore le Seigneur. Je pense qu’il est toujours plus sûr de rester prudent et alors que nous nous soumettons au Seigneur, Il va vivre à travers nous. Ceux qui désirent que le Seigneur vive à travers eux doivent être sensibles à la volonté de Dieu, et obéir à Dieu lorsqu’Il donne des directions claires.

                     Lorsque j’ai énoncé le premier principe que l’on trouve ici sur comment approcher les gens qui ont soif, j’ai ajouté l’expression le Dieu souverain. J’ai fait cela exprès. Laissez-moi vous le reformuler. Lorsque vous vous occupez des personnes qui ont soif, vous devez connaître Christ comme Celui qui a un cœur attaché à faire la volonté de Son Père souverain. Laissez-moi vous montrer ce que je veux dire par cela.

                    Lorsque vous lisez cette histoire, vous la lisez habituellement de façon spirituelle et c’est comme cela que je l’ai lue et que je l’ai présentée jusque-là. Voici quatre faits spirituels. Premièrement, Jésus est venu en Samarie pour obéir à Dieu. Deuxièmement, Jésus s’est assis près du puits parce qu’Il savait que cette femme qui avait soif allait venir et Il désirait la rencontrer. Troisièmement, Il a envoyé Ses disciples dans les villages pour acheter de la nourriture afin qu’Il puisse être seul avec elle. Quatrièmement, bien qu’elle ne le savait pas encore, elle est venue au puits pour rencontrer le Seigneur Jésus et voir sa vie se transformer. Cela est également une merveilleuse vérité. Mais au niveau terrestre ce n’est pas la façon dont les choses se sont passées. Au niveau terrestre, on dirait plutôt un concours de circonstances. Cela ressemble plus à des coïncidences et à de la chance.

                      Laissez-moi à nouveau vous donner quatre faits vus d’un niveau terrestre cette fois-ci. Premièrement, Jésus est passé par la Samarie parce qu’Il devait aller en Galilée et il s’agit de la route la plus courte. Il n’avait pas de préjugés dans son cœur donc cela n’était pas un problème pour Lui. C’est pour cette raison qu’Il est allé là-bas. 

Jean 4:6 dit : « Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. » 

                     Deuxièmement, pourquoi est-ce que Jésus était assis près de ce puits ? Pour attendre cette femme ? Non, c’est parce qu’il était fatigué. C’est pour cela qu’il est resté assis au puits. Troisièmement, pourquoi est-ce que les disciples l’ont quitté ? Pour que Jésus puisse rester seul ? Pas selon le récit. Le verset 4:8 dit : « Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. » C’est pour cela qu’ils sont partis. C’est juste pour acheter de la nourriture. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Tout cela était si naturel, c’était si super naturellement naturel. Il a pris la route la plus courte, il s’est assis parce qu’Il était fatigué et les disciples sont partis pour acheter de la nourriture.

                     Quatrièmement, pourquoi est-ce que cette femme est venue au puits? Pour trouver Jésus ? Non, le verset 4:7 dit : « Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. » 

                    Elle n’est pas venue pour trouver Jésus. Elle est venue pour puiser de l’eau. C’est ce que je veux dire lorsque je parle de se soumettre à Celui qui obéit à la volonté souveraine de Dieu. Vous voyez, gagner des âmes est en lien avec laisser Jésus vivre en vous et vous n’avez qu’à vivre. Si vous devez aller à un endroit, allez-y. Si vous êtes fatigués, reposez-vous. Si Dieu désire que vous restiez seul, Il renverra les autres personnes. C’est le Dieu souverain. Et alors que vous ne faites que vivre dans la volonté de Dieu, Dieu guidera les pas des personnes qui ont soif pour qu’elles vous rencontrent et qu’elles puissent trouver en vous des fontaines d’eau vive pour qu’elles puissent être rafraîchies.

                     Voici donc ma première suggestion. C’est connaître Christ en tant que Celui qui a décidé d’obéir à la volonté souveraine de Dieu et vous serez alors étonné de voir de quelle façon Dieu conduit votre vie et vous fait rencontrer des personnes assoiffées et ont besoin du Sauveur. Cette femme n’est pas venue vers Jésus pour connaître le salut. Il s’agissait juste de la vie courante. Les gens vivent et Dieu utilise les choses de la vie courante d’une manière merveilleuse. Je ne désire pas tout condamner mais je ne crois pas que nous ayons besoin de tous ces programmes spéciaux, nous n’avons pas besoin de nous arranger pour que tout notre quartier soit saturé avec de la littérature. Nous n’avons pas besoin d’une grande campagne de pub et de dépenser tant d’argent. Je vais vous montrer une voie bien plus simple. Soumettez-vous au Christ qui est en vous. Laissez-Le vivre à travers vous. Il désire faire la volonté de Dieu. Il prend tant de plaisir à faire la volonté de Dieu ! Le Dieu souverain s’occupera alors des détails pour que vous puissiez rencontrer au puits les gens qui ont soif. Voilà donc ma première suggestion.

ÉVANGÉLISER AVEC UN CŒUR AIMANT ET IMPARTIAL

                      Voici maintenant mon second principe, alors que vous méditez sur Jésus qui est maître en ce qui concerne gagner les âmes, demandez à Dieu de connaître Christ et Son cœur aimant et impartial. 

Le verset 4:7 dit : « Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. » 

                     Dans notre précédente leçon, je vous ai expliqué de quelle manière les Juifs voyaient les Samaritains. Les Samaritains étaient comme des intouchables pour eux. Cette femme avait trois choses contre elle. Elle était née Samaritaine, elle était une femme, et elle était une femme pécheresse. Pour les juifs qui ont tant de préjugés, tout cela joue contre elle. Elle était tout en bas de l’échelle sociale. 

                    Je vous ai dit de quelle façon le Saint-Esprit a arrangé cette histoire. Il est intéressant pour moi de voir que dans le précédent chapitre, le chapitre 3, nous voyons Nicodème qui lui, était un membre du Sanhédrin, un des dirigeants du peuple juif. Il était peut-être même le responsable du Sanhédrin. C’était un leader religieux. Et dans ce chapitre, nous voyons maintenant cette femme immorale. Elle est à un des niveaux sociaux les plus bas. Nous verrons qu’à la fin de ce chapitre 4, Jésus va guérir le fils d’un officier du Roi à Capernaüm. Là encore nous avons une personne qui est sur le rang le plus élevé de l’échelle sociale. Pour le Seigneur Jésus, cela ne faisait rien s’il s’adressait à une personne en haut ou en bas de l’échelle sociale, s’il s’agissait de quelqu’un de religieux ou de pécheur ou même de quelqu’un de royal. Il avait tout simplement un cœur aimant et impartial. Et Il répondait à la soif des gens. 

2 Corinthiens 5:16 dit : « Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. » 

                    Parce que l’apôtre Paul a découvert le glorieux secret de laisser Christ vivre en Lui, il pouvait dire : « Maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair. » N’est-ce pas une merveilleuse idée ? Cela ne fait pas de différence pour Paul si les gens sont importants aux yeux du monde ou s’ils sont dénigrés aux yeux du monde. Nous ne nous occupons pas des gens selon la chair. La chair c’est ce que les gens sont en dehors de la grâce de Dieu. Il y a tellement de chrétiens qui pensent qu’ils ont besoin de connaître des personnes importantes pour recevoir des recommandations et tout ce genre de chose. Ils courent après les porte-monnaie et les portefeuilles bien garnis. Jésus n’a jamais fait ce genre de chose. Pour le Seigneur Jésus, tout le monde était au même niveau. Lorsqu’Il vivra en vous, vous aurez ce même genre de cœur aimant et impartial.

                    Tout cela a une application toute spéciale pour ceux qui s’occupent d’enfants à cause de notre inclination naturelle. Notre cœur naturel est attaché aux enfants qui sont mignons ou sont intelligents. Il est facile d’ignorer les enfants qui ne sont pas attirants, qui se comportent mal ou qui sont impolis. Lorsque Paul dit : « pas selon la chair » cela signifie que nous devons permettre au Seigneur Jésus de contrôler notre vie pour qu’Il puisse montrer son cœur aimant et impartial. Vous ne savez jamais qui est cet enfant qui a soif et nous devons permettre au Seigneur de contrôler notre vie pour être sensible à ce qu’Il désire. Seul Dieu peut manifester cette attitude en nous, et vous êtes en Lui, vous devez donc vous soumettre à Lui et Lui permettre d’être impartial à travers vous. Nous avons ici une illustration de cela. Il est notre substitut et Il vit en nous. 

1 Samuel 16 :7 dit : « L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. » Jésus voit les gens qui ont soif d’eau vive, et Il arrange les rencontres entre ceux qui ont soif et ceux qui ont la fontaine.

ÉVANGÉLISER C’EST AUSSI S’OCCUPER 
DES PÉCHÉS ET DES ERREURS

Il y a un troisième principe concernant l’évangélisation qui est illustré ici. Christ est fidèle pour s’occuper du péché et des erreurs. Je fais une différence entre cela parce qu’elle avait deux problèmes. Elle avait des péchés, mais elle avait également des erreurs doctrinales, et Jésus s’occupe de ces deux choses. Notre Seigneur Jésus était fidèle pour s’occuper de ses péchés. 

Les versets 4 :16-18 disent : « Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. "

                     Nous n’allons pas parler de cela maintenant mais nous voyons de quelle façon cela la dérange et elle essaie de changer de sujet. C’est en lien avec un autre principe que nous verrons dans notre prochaine leçon. Jésus met le doigt sur son péché lorsqu’Il dit : « Va, appelle ton mari. » 

                    En lien avec cela, j’aime ce que Jésus a dit à Ses disciples, le jour avant d’aller à la croix. Il a promis qu’Il allait envoyer le Saint-Esprit et que lorsque le Saint-Esprit allait venir vivre dans les croyants, cela allait être Son ministère.

Voici ce que dit Jean 16:7-11 : « Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » 

                      Jésus a promis qu’Il allait envoyer le Saint-Esprit à Son peuple et que lorsqu’Il serait venu pour vivre en eux Il allait convaincre le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. « Le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » 

                      Je ne vais pas le prouver maintenant, mais je vais juste vous donner ce simple principe. Celui qui regarde à Christ vit une telle vie de foi qu’Il sera convaincu de péché. Il vit en mettant sa confiance dans la justice de Dieu, et pas la sienne, c’est pour cela que le Fils est allé auprès du Père. Il vit une vie de victoire sur le péché. Et le prince de ce monde est jugé afin qu’ils puissent être convaincus de jugement. Jusqu’à ce que ceux qui ont soif ne se repentent de leurs péchés, ils ne peuvent pas être délivrés de leurs péchés. Jésus est si fidèle à travers vous pour s’occuper des péchés de son peuple. Cela n’est pas tout le temps facile.

                      En fait, de quelle façon est-ce que Jésus a donné la conviction de ses péchés à cette femme ? La réponse est par Son omniscience. Il savait qu’elle avait eu cinq maris dans le passé. Il savait qu’elle vivait dans une situation d’adultère. Nous n’avons pas ce privilège. Nous ne sommes pas omniscients, lorsque nous nous occupons des gens nous n’avons pas cette omniscience. Nous ne savons pas ce qui se passe sur la banquette arrière de la voiture ou lorsque la chambre est fermée à clé. Nous ne savons pas, et je ne pense pas que ce soit la volonté de Dieu que nous allions creuser dans la vie de quelqu’un pour chercher à tout savoir sur lui. Le Seigneur Jésus avait l’omniscience et Il vit en nous. C’est l’omniscience de Christ, qui peut pousser une personne à la conviction de péché. C’est pour cette raison que nous devons nous soumettre à Celui qui vit en nous.

                    Est-ce que vous réalisez que si vous essayez d’apporter la conviction de péché à quelqu’un dans la chair, vous faites exactement ce que les amis de Job ont fait ? Ils ont essayé d’apporter la conviction à job, mais ils n’ont fait que le renforcer dans sa propre justice. Par conséquent lorsque nous essayons de produire la conviction de péché cela fonctionne dans l’autre sens.

Voici ce que dit Jean 4:19-22 : «  Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. » 

                      Nous parlerons des versets 4:21-22 dans notre prochaine leçon, mais est-ce que l’on peut dire à partir de ce passage que Jésus a dit très directement à cette femme que sa religion était fausse ? La réponse est oui. Un psychologue vous dira certainement de ne pas faire cela. Mais Jésus l’a fait. Il lui a dit : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas. » Il lui a dit qu’elle avait tort. Il l’a fait d’une façon centrée sur Dieu. Il n’a pas dit : « Détourne-toi de ta religion pour aller vers la religion judaïque parce qu’ils ont raison. Il n’a pas dit cela. Il a dit : « Détourne-toi de toutes les religions pour te tourner vers Dieu qui est esprit. Adore-le en esprit et en vérité. » Le vrai ministre du Seigneur est soumis au Seigneur et Christ en lui sera fidèle pour s’occuper de son péché et de son erreur. 

                    Peut-être que vous me demanderez : « Est-ce que je suis supposé dire à cette personne qu’elle est dans une secte ? Est-ce que je suis supposé lui dire que sa religion est fausse ? Que tout ce qu’elle a entendu jusque-là est faux ?» Non vous êtes supposés vous soumettre à Jésus, et lorsque vous aurez besoin de prendre une décision tout cela sera très clair pour vous parce que Christ va vivre en vous, et Il mettra Ses paroles dans votre bouche et vous saurez ce que vous aurez à dire. C’est Dieu qui va faire cela. La seule façon est que vous vous soumettiez au Seigneur. Que Dieu puisse vous donner la vision qu’Il nous donne ici au chapitre 4. 

ÉVANGÉLISER DE FAÇON NATURELLE

                    Laissez-moi encore vous donner un dernier principe. Non seulement Christ a décidé dans son cœur de suivre la volonté du Dieu souverain, non seulement Christ aime d’un amour impartial, non seulement Christ est fidèle pour s’occuper du péché et de l’erreur, mais le quatrième principe peut être énoncé par ces mots : Le Seigneur Jésus a utilisé une approche très naturelle. Par cela je veux dire que cette femme avait un intérêt dans l’eau et par conséquent le Seigneur Jésus lui a parlé d’eau vivre. Abraham était un pèlerin et Christ lui est apparu en tant que pèlerin. Pierre était un pécheur, et Jésus lui a dit qu’il serait un pécheur d’hommes. C’est le principe de 1 Corinthiens 15 :46

1 Corinthiens 15:46 dit: « Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. » 

                     Ce n’est pas le spirituel qui est le premier, c’est le naturel. Il s’est simplement occupé d’elle là où elle était pour l’emmener là où Il désirait qu’elle soit. Nous devons aussi agir comme cela. Nous avons besoin de laisser Dieu nous rencontrer d’une façon toute naturelle. Jésus était tout ce qu’il y a de plus naturel durant sa vie. C’est un naturel surnaturel.

                    Nous sommes parfois si artificiels ! Nous désirons partager Christ avec les autres, mais à la place nous les repoussons. Je pourrais vous raconter de nombreuses histoires des débuts de ma vie chrétienne. J’avais l’habitude de porter un clou en bronze dans mon col de chemise. Et lorsque quelqu’un me demandait ce que cela était, je prenais mon clou en bronze et je leur demandais : « Est-ce que vous connaissez Jésus ? » Vous voyez comme c’est risible ? C’est tellement artificiel et cela repousse les gens. Vous devez simplement vivre et être intéressé dans la vie, et Christ va vivre à travers vous. 
Voici ce que dit Jean 4:6 : « Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. » 

                    De nombreuses personnes ont fait des commentaires sur cette expression : « Jésus, fatigué du voyage. » Pourquoi est-ce que le corps de Jésus était fatigué ? Peut-être que vous répondrez : c’est pour montrer qu’Il était entièrement homme de même qu’il était entièrement Dieu. Est-ce que c’est un bon texte pour prouver cela ? La réponse est oui, c’est un bon texte pour montrer qu’Il était un vrai homme. Il a eu faim, Il a eu soif et Il a été fatigué. Mais dans le contexte de Jean 4 c’est un verset missionnaire. Il a laissé son corps se fatiguer afin de pouvoir s’occuper de cette personne assoiffée. D’après vous qui est Son corps maintenant ? La réponse est l’Église. Vous êtes Son corps. Il a laissé Son corps se fatiguer pour pouvoir s’occuper de cette personne assoiffée.

                    Une des choses qui a permis ce contact entre le Seigneur Jésus et cette femme est qu’ils ont eu la même expérience. Il était fatigué et elle était aussi fatiguée. C’est cela qui les a rapprochés. Il ne fait pas tout le temps cela, mais cela arrive qu’Il le fasse et parfois Il permet à Son corps d’avoir de grands besoins pour pouvoir rencontrer ceux qui ont de grands besoins. Ne méprisez pas le Christ qui est en vous, si parfois Il permet que Son corps dont Il peut faire ce qu’Il désire, tombe malade, devient financièrement pauvre ou a des besoins domestiques. Cela peut parfois être des soucis mutuels, comme la perte d’un être cher car cela peut faire que deux personnes se rassemblent. Cela peut parfois être une joie mutuelle comme la naissance d’un bébé, un mariage, une promotion ou un succès. Dieu permet à Son corps d’expérimenter des choses afin que les personnes qui ont soif puissent être attirées et ensuite Christ peut s’occuper d’elles d’une façon tout ce qu’il y a de plus naturel.

                    C’est notre privilège de connaître, de faire confiance et de profiter du Seigneur Jésus et Il désire vivre en nous parce qu’Il est l’unique missionnaire. Il n’y a pas de missionnaires. Il n’existe que des canaux missionnaires. C’est Christ le missionnaire. Il vit en nous pour atteindre les personnes assoiffées et cela illustre ce à quoi vous pouvez vous attendre. C’est de cette manière qu’Il agissait à cette époque, mais Il est le même hier, aujourd’hui et à jamais. C’est aussi comme cela qu’Il agira de nos jours. 

                      Est-il possible d’être trop spirituel? La réponse est non. Il n’est pas possible d’être trop spirituel. Il est possible d’être pseudo-spirituel, c’est-à-dire non réel. Vous ne pouvez pas être trop spirituel parce que la spiritualité est en lien avec une juste relation avec l’Esprit de Dieu. Vous ne pouvez pas être trop spirituel, mais vous pouvez être pseudo- spirituel. 

                    Demandez au Seigneur de vous laisser mettre votre confiance en Christ, pour que vous puissiez vivre et ensuite, dans votre vie naturelle super naturelle, quoique Dieu permette dans votre corps, Il l’utilisera pour attirer les gens qui ont soif. C’est de cette manière que Christ a agi à cette époque et ce qu’Il va encore faire. Nous continuerons sur ce sujet dans notre prochaine leçon. 

Prions:

                       Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta Parole et pas uniquement pour ce que nous pensons que cela signifie ou ce que nous comprenons mais pour tout ce que Tu as voulu inspirer dans ce livre. Manifeste cela dans notre cœur. Seigneur, la réalité est que Tu vis en nous pour pouvoir vivre en nous, et tu as dit à cette femme que Tu allais être pour elle une source jaillissante comme dans Jean 7. Nous Te prions donc Seigneur que Tu puisses vivre en nous, que Tu puisses nous satisfaire, et que Tu puisses ensuite couler en fleuve d’eau tout autour de nous. Nous Te remercions au nom de Jésus. Amen. 

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