mardi 20 décembre 2016

(17) Evangile de Jean partie 17 JEAN 4:5-42 La femme au puits - Partie 2 Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre dix-septième leçon sur ce merveilleux évangile Jean.

                   Pour commencer notre étude, laissez-moi vous donner ce merveilleux verset du Psaume 119 :130. Ce verset dit : « La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples. » Quoi que cela signifie pour Dieu que de révéler Sa parole, c’est ce que nous désirons parce qu’elle nous donne la lumière. Par conséquent, même s’il peut y avoir du mystère du côté de ce que Dieu fait, demandons-Lui de révéler Sa Parole.

Prions:

                         Père céleste, merci parce que nous pouvons venir vers Toi et nous attendre à ce que le Saint-Esprit dans notre cœur nous dirige vers le Seigneur Jésus. Nous Te demandons de nous révéler Ta Parole et de nous donner de la lumière, afin que même si nous sommes de simples hommes nous puissions comprendre ce qu’il y a sur Ton cœur et Tes façons de faire. Seigneur, nous Te remettons notre petite méditation, amen.

RÉSUMÉ

                    Très bien, dans notre précédente leçon nous avons commencé à discuter de la révélation du Seigneur Jésus à cette femme de Samarie. C’est une histoire très connue que celle de cette femme au puits. Dans toute notre étude du livre de Jean nous suivons l’approche sous forme de trois questions, qui nous sont suggérées en Jean 20:30-31

« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                     Jean 20:31 nous dit exactement ce que nous pouvons attendre de ce livre, nous n’avons pas besoin de faire des suppositions. Dieu nous dit ici pourquoi Il nous a donné l’Évangile, ces choses ont été écrites pour que vous puissiez savoir qui est Jésus, que vous puissiez croire en Lui et que vous puissiez avoir la vie en Son nom. Cet évangile a été écrit pour que nous puissions savoir qui est Jésus, ce qu’est la foi et ce qu’est la vie . Pourquoi est-ce que Dieu est intéressé par le fait que nous sachions ces trois choses ? La réponse est pour que nous puissions Le connaître, pour que nous puissions mettre notre confiance en Lui et pour que nous puissions profiter de Lui.

                     Par conséquent toutes les histoires et récits de Jean répondent à ces trois mêmes questions : Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que la vie ?

                    Dans notre précédente leçon, nous avons donné une réponse rapide à ces trois questions : Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que la vie ? 

Voici ce que dit Jean 4 :10-14 : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

                    Dans notre précédente leçon, j’ai souligné que selon ce passage Christ est Celui qui donne l’eau vive. Il n’est pas que Celui qui donne, mais Il est Lui la source de l’eau vive. J’ai également souligné que Jésus et la femme emploient deux mots différents. La femme fait référence au puits de Jacob comme étant une citerne. C’est une citerne qui est rapidement à court d’eau et qui s’assèche. Jésus, Lui, emploie le mot source pour se décrire, Il est le don qu’Il désire nous donner, c’est une source d’eau vive et c’est tout différent d’une citerne. Il s’agit d’une fontaine qui jaillit, ce n’est pas de l’eau statique. Ce n’est pas de l’eau de pluie qui stagne, mais une source d’eau fraiche qui se renouvelle et qui coule sans arrêt. Voilà ce que Christ nous offre et c’est ce qu’Il désire offrir à cette femme. Par conséquent, qui est Christ ? En opposition à la citerne de ce monde qui finit tout le temps par s’assécher, Il lui offre une source d’eau qui jaillit en elle et qui ne tarit jamais.

                    Cette image de la citerne qui tarit n’apparaît pas ici pour la première fois dans le Nouveau Testament. L’idée de la comparaison entre la citerne et la source est déjà dans l’Ancien Testament. Jérémie a été inspiré à utiliser cette figure de style alors que Dieu se plaignait de Son peuple. 

Jérémie 2:12-13 dit : « Cieux, soyez étonnés de cela; Frémissez d'épouvante et d'horreur! dit l'Éternel. Car mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau. »

                    Le prophète trouvait que cette situation était choquante, il commence donc en disant : « Cieux, soyez étonnés de cela. » Qu’est-ce qui était si choquant ? Il dit : « Car mon peuple a commis un double péché: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau. » Il est déjà assez dommage de choisir des citernes qui tarissent souvent, mais selon Jérémie, ils ont choisi des citernes qui ne retiennent pas d’eau. Une citerne qui s’assèche est une chose, mais une citerne qui ne retient pas l’eau est une autre chose. Ce n’est donc pas étonnant que les cieux étaient si étonnés. N’est-il pas ahurissant que de voir des milliers de personnes qui proclament le nom du Seigneur Jésus, se détourner du Seigneur Jésus Lui-même, pour se tourner vers des citernes qui ne retiennent pas l’eau ? Alors qui est Christ dans ce passage ? C’est Celui qui donne l’eau vive, qui est la fontaine, la source qui rafraîchit.

                    Selon ce passage, qu’est-ce que la foi ? 

Jean 4:10 dit : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

                    Selon ce récit, la foi c’est boire. Christ est Celui qui donne l’eau vive et la foi c’est boire. J’ai souligné dans notre précédente leçon que le Seigneur Jésus a demandé de l’eau à cette femme pour illustrer le principe biblique qui est que tous les commandements de Dieu sont comme des invitations. Qu’est-ce que je veux dire par cela? Jésus lui a demandé de l’eau afin qu’elle Lui demande également de l’eau. Il désirait qu’elle Lui demande ce que Lui lui a demandé. Chaque commandement que Dieu donne, et c’est vrai pour tous les commandements, est pour nous infaisable, chaque commandement est donc une invitation. Lorsque Dieu nous commande, Il nous invite également à Lui donner la chose qu’Il attend de nous.

                    Il n’y a rien de plus simple que la foi et la foi c’est boire. L’action de boire nous rend attentif à l’objet. En d’autres mots, l’action de boire ne se concentre pas sur boire. Lorsque vous avez soif, vous ne vous concentrez pas sur l’action de boire ou d’avaler. Vous vous concentrez sur ce que vous buvez – que ce soit de l’eau, du thé ou du café. Par conséquent la foi n’est pas son propre objet. La chose importante sur la foi n’est pas la foi. La chose importante au sujet de la foi est l’objet dans lequel nous mettons notre confiance. En qui mettez-vous votre confiance? Par conséquent l’objet de la foi est Christ. Boire est donc une bonne figure sur ce qu’est la foi. C’est s’approprier la fontaine d’eau vive. Qui est Christ ? Il est Celui qui donne l’eau de la vie. Qu’est-ce que la foi? La foi c’est boire. C’est s’approprier Christ, Celui qui donne l’eau vive.

                    Qu’est-ce que la vie selon ce récit ? La réponse est satisfaire la soif. C’est la satisfaction. La vie est la satisfaction, être libre de la soif. Cette femme, même si elle ne le savait pas au début, avait une soif dans son cœur, et aucune des citernes percées de ce monde ne pouvait la satisfaire. Dans notre précédente leçon, nous avons parlé de cette femme et de son histoire, on peut voir qu’elle a essayé de nombreuses citernes et que rien ne l’a satisfait.

                    J’ai essayé d’illustrer la liberté que Dieu a apportée dans sa vie en soulignant qu’elle n’a pas seulement été délivrée des citernes qui ne peuvent retenir l’eau et qui s’assèchent vite, mais elle a également été délivrée des seaux qu’elle descendait dans le puits. Lorsque je parle de seau vous ne devez pas vous imaginer qu’elle avait un seau en métal. A cette époque ils utilisaient des peaux de bouc qu’ils cousaient ensemble pour faire des outres pour garder l’eau. Elle a donc été délivrée des citernes, des seaux et également des grands efforts qu’il fallait fournir pour tirer sur les cordes qui servaient à remonter l’eau. Tout cela illustre la grande liberté qui était maintenant la sienne.

                    Qu’est-ce que la vie? C’est la satisfaction. Je n’ai pas besoin d’avoir des citernes qui contiennent de l’eau. Je n’ai pas besoin de continuellement recharger mes batteries, de remplir mes seaux ou mes tasses. Je n’ai pas besoin de tirer sur la corde. Dieu m’a libéré des citernes, des cordes, du travail, des efforts et ainsi de suite. La vie est la satisfaction.

                    Avant d’aller plus loin, laissez-moi souligner une autre chose pour éviter la confusion. Peut-être que quelqu’un demandera : « Comme Jésus dit ici que celui qui boira de cette eau que Je lui donnerai n’aura plus jamais jamais jamais soif, comment se fait-il qu’Il dise aussi : bénis soient ceux qui ont faim et soif ? S’il satisfait notre soif, peut-on encore avoir soif ? » 

Voici ce que dit 1 Pierre 2:2 dit : «  Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut. »

                    Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur. Nous serons tout le temps des nouveau-nés et nous aspirerons après le pur lait de la Parole.

                    Alors qu’est-ce que Jésus désirait dire avec : « Vous n’aurez plus jamais, jamais, jamais soif » ? Voici la différence. Il y a une différence entre avoir soif de la satisfaction et avoir soif à partir de la satisfaction. La promesse de Jésus n’a jamais été qu’elle aurait à encore rechercher la satisfaction et le contentement, parce qu’en Christ vous trouvez le repos. Mais maintenant vous avez faim à partir du repos et non pas du repos. Une fois que vous avez Christ, si vous recherchez quelque chose d’autre en guise de satisfaction est un mensonge. Si nous recherchons quelque chose pour nous satisfaire, nous recherchons un mensonge. Il n’y a que Jésus qui satisfait.

                    Mais il y a une différence entre la faim et l’appétit. Quelqu’un peut avoir faim, et si cette faim n’est pas satisfaite il risque de mourir. Mais l’appétit est en lien avec un goût précédent et maintenant j’ai un appétit pour cela, et j’en veux davantage parce que j’en désire. Dans ce sens-là nous aurons encore soif. Nous voulons davantage du Seigneur Jésus, mais pas dans le sens : « Donne-le moi ou je meurs. » Par conséquent maintenant c’est une soif de la satisfaction que nous avons, car Il satisfait pour toujours la soif de ceux qui désirent la satisfaction.

                    On voit ici la différence que l’on retrouve dans les Psaumes 42 et 63. Dans le Psaume 42 on voit l’auteur aspirer après des courants d’eau. Il ne s’agit pas de la bonne façon d’avoir soif. Dans le Psaume 63 on voit l’auteur avoir soif du Seigneur d’une façon qui est correcte. Dieu ne désire pas que nous vivions comme des biches qui passent leur temps à courir après des courants d’eau pendant qu’elles sont exténuées parce que quelqu’un les pourchasse. Nous ne pouvons pas lire de cette façon. Mais si vous lisez le Psaume 63, nous saurons de quelle manière nous devons aspirer après le Seigneur. Après que vous vous soyez reposé en Christ, le désespoir a disparu, la panique a disparu, et nous avons ensuite soif à partir de notre repos.

                    Très bien, c’est là où nous nous sommes arrêtés dans notre précédente leçon. Dans cette leçon, j’aimerais repasser par le même passage et découvrir les principes que le Seigneur utilise pour s’occuper des personnes qui ont soif. En d’autres mots, Jésus s’occupe ici de personnes qui ont soif.

              Certaines personnes appelleront peut-être cela des principes d’évangélisation ou des principes pour gagner des âmes ou encore des principes pour la mission, mais j’aimerais faire attention avec cela parce que je n’aimerais pas communiquer l’idée que nous avons maintenant tous quelque chose à faire. Lorsque j’ai mis ma confiance dans le Seigneur Jésus, je pensais que je devais bombarder toutes les personnes que je rencontrais avec l’évangile. Je commence à peine à me rendre compte du nombre de personnes qui ont été repoussées par mon zèle plutôt que de les rapprocher du Seigneur.

                    Je ne partage pas non plus ces principes pour que nous puissions suivre l’exemple du maître enseignant qu’est Jésus. Ce n’est pas le point que je veux souligner. La réalité est qu’Il n’est pas notre exemple, mais Il est notre substitut. En d’autres mots, comme Il a agi à cette époque dans Son corps incarné, Il agira également aujourd’hui dans Son corps spirituel qui est son Eglise. Par conséquent je ne partage pas ces principes pour enseigner de quelle façon l’imiter mais pour vous rendre attentif à ce à quoi vous pouvez vous attendre dans votre vie alors que vous continuez d’aller au puits pour rencontrer des personnes qui sont assoiffées. Voici donc de quelle façon Jésus s’occupait des personnes assoiffées, et maintenant qu’Il vit dans mon cœur voici de quelle manière Il va s’occuper des personnes assoiffées à travers moi.

                    Ceci dit, j’aime l’idée de service pour démontrer ce merveilleux principe. J’aime m’adresser aux personnes qui sont assoiffées. J’ai souvent le privilège de la part du Seigneur de servir lors de conférences bibliques. Je ne refuse pas d’invitation parce que lors de ces conférences je rencontre des personnes qui ont soif. J’aime servir les gens qui ont soif. Personnellement je n’aime pas tellement les divisions superficielles qui sont faites entre les hommes, les femmes, des nouveaux chrétiens, des célibataires, des gens mariés, les jeunes ou les vieux. Nous avons tellement de classes pour des types de personnes différentes. Je pense que ce serait si facile si nous avions une classe pour toutes les personnes assoiffées. J’aime m’adresser aux personnes assoiffées.

                    Comment est-ce que le Seigneur Jésus s’occupe des personnes qui ont soif, parce que c’est aussi de cette manière qu’Il va continuer de s’occuper de personnes assoiffées. J’aimerais mentionner six principes que je ressors lorsque j’observe les agissements de Jésus lorsqu’Il s’occupe de personnes assoiffées.

                    Le premier principe peut être énoncé par ces mots. Lorsque vous vous occupez des personnes qui ont soif, vous devez connaître Christ comme Celui qui a un cœur attaché à faire la volonté de Son Père souverain. Laissez-moi vous le dire à nouveau. Christ avait Son cœur attaché à la volonté souveraine de Dieu. Considérez à nouveau le verset 4:4« Comme il fallait qu'il passât par la Samarie. »

  ÉVANGÉLISER C’EST SIMPLEMENT VIVRE 
DANS SON QUOTIDIEN

                    Dans notre précédente leçon, nous avons vu de quelle façon le Seigneur Jésus n’avait pas de nécessité géographique de passer à travers la Samarie. Il y avait d’autres routes pour passer à travers la Samarie. Il n’avait pas besoin de passer à travers la Samarie parce que c’était la seule route. En fait, dans notre précédente leçon je vous ai montré qu’à cause des préjugés très forts qu’il y avait entre les Juifs et les Samaritains cela n’était pas leur route préférée.

                     Dans notre précédente leçon je vous ai partagé cette citation de C.I. Scofield : « Dieu le Père a pris un rendez-vous avec Dieu le Fils dans l’Éternité passée pour passer à travers la Samarie et ainsi rencontrer cette femme assoiffée au puits. » La raison pour laquelle Jésus devait passer par la Samarie était pour respecter son rendez-vous avec le Père. Sa raison n’était donc pas une nécessité géographique. Il s’agissait d’une nécessité morale. Jésus est allé là-bas à cause de la volonté de Dieu. Son cœur était centré sur la volonté de Dieu. Lorsqu’un chrétien a son cœur attaché au Seigneur Jésus pour vivre en Lui et à travers Lui, Christ pourra vous guider d’une telle manière à ce que même les chrétiens puissent être surpris, et se poser des questions sur ce que vous êtes en train de faire. Il se peut qu’Il vous pousse à sortir du camp à sa suite. (cf. Hébreux 13 :13

                   Pourquoi est-ce que tu dis cela ? Par exemple, en faisant abstraction de cette histoire, est-il sage ou pas pour un homme serviteur de Dieu d’aller seul dans la maison d’une femme qui a soif ? Est-ce que c’est sage ou pas ? Ajoutez à cela qu’il s’agissait d’une femme pécheresse. Est-il sage ou pas sage pour un serviteur du Seigneur de rencontrer seule chez elle une femme pécheresse ? Je pense que le conseil que la plupart des personnes donneraient est d’éviter à tout prix d’avoir un tel comportement.

                    Lorsque j’étais étudiant à l’École Biblique de Columbia en Caroline du Sud, on nous a enseigné à ne jamais avoir une réunion seul avec une personne de l’autre sexe. Les femmes ne devaient pas rencontrer un homme seul et les hommes ne devaient pas rencontrer les femmes seules. Ils nous ont dit de toujours emmener quelqu’un avec nous, cela peut être un ancien, un ami, un pasteur ou un autre frère. Ils nous ont dit cela parce que Satan a utilisé de ces opportunités pour ruiner de nombreuses vies et ministères.

                    Je me rappelle d’un cas où un professeur de notre école a été appelé au milieu de la nuit par quelqu’un. Cette femme était désespérée et elle a dit qu’elle était sur le point de commettre un suicide. Cet homme était sage et il a emmené un frère avec lui. Alors qu’il ont ouvert la porte, la femme était nue et elle s’est jetée dans les bras de ce frère et des personnes ont pris des photos. Mais comme un frère accompagnait ce professeur, sa vie et son ministère ont été sauvés.

                    Ayant dit cela, venons-en maintenant à notre histoire. Nous devons être assez sensibles pour laisser Christ vivre en nous alors que notre cœur est attaché à Lui

                    Ceci dit, j’aimerais que vous imaginiez avec moi que je suis dans mon bureau et que quelqu’un frappe à ma porte, il s’agit d’Élie. Il me dit qu’il aurait besoin d’un conseil de ma part. Il me dit qu’il aimerait emménager dans la maison d’une veuve qui a un enfant qui habite à Sarepta. (cf. 1 Rois 17) Eh bien, je lui donnerais le conseil qui se trouve en 1 Thessaloniciens 5 :22 qui est : « Abstenez-vous de toute espèce de mal. » Puis je lui dirais que ce qu’il s’apprête à faire ressemble bien à quelque chose de mal et qu’il devrait s’en abstenir. Est-ce que vous réalisez que si je lui avais donné ce conseil, j’aurais été contre la volonté de Dieu pour lui ? Cela était pourtant la volonté de Dieu pour lui. Ce qu’il s’apprêtait à faire semblait mal vu de l’extérieur. Par conséquent, lorsque Christ habite en vous, vous devez être prêt à ce qu’Il fasse des choses qui ne sont pas orthodoxes et qui font que les autres chrétiens se posent des questions sur votre comportement.

                    La Bible rapporte un épisode où le prophète Nathan a donné des conseils à David. David est venu vers lui et lui a dit : « J’ai à cœur de construire un Temple pour Dieu. » Et Nathan lui a répondu : « Va et fais-le, c’est la volonté de Dieu pour Toi. » Et la nuit qui a suivi Dieu a dû venir vers Nathan pour le remettre à sa place. 

2  Samuel 7 :4-5 dit : « La nuit suivante, la parole de l'Éternel fut adressée à Nathan: Va dire à mon serviteur David: Ainsi parle l'Éternel: Est-ce toi qui me bâtirais une maison pour que j'en fasse ma demeure? » 

                    Ce n’était pas la volonté de Dieu que David construise un temple. Nathan a dû retourner voir David pour s’excuser et lui dire que même si son conseil paraissait juste, Dieu était venu vers lui pour l’informer de sa volonté. Si Jésus était venu à votre porte en parlant de son projet de rencontrer seul une femme pécheresse en Samarie, qu’est-ce que vous auriez dit ? Personnellement j’aurais conseillé Jésus contre la volonté de Dieu. Mon point n’est pas que je désire encourager les hommes à rencontrer seuls les femmes ni les femmes à rencontrer seules les hommes. Mais maintenant que Jésus vit en vous, je veux juste vous rendre attentif au fait que nous ne devons pas fixer de règles trop strictes parce que parfois le Seigneur Jésus prend un autre chemin et vous devez vous soumettre au Seigneur Jésus et aller là où Il désire vous emmener peu importe à quel point cela peut étonner les gens et leur faire se poser des questions sur votre comportement qui peut paraître déplacé.

                    J’aimerais également vous faire remarquer que le Saint-Esprit n’a pas uniquement arrangé les livres de notre Bible dans un ordre théologique, mais Il a également arrangé l’ordre des histoires dans la Bible. Juste avant cette histoire nous trouvons celle de Nicodème.

                      Le verset 3:1-2 dit : « Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. » 

                    J’aimerais vous rendre attentif au fait que lorsque cet homme est venu vers Jésus c’était la nuit. Mais voici ce que dit le verset 4:6 dit : « Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. » 

                      C'était environ la sixième heure. Eh bien, la sixième heure correspond à midi. Cela se passe en plein midi, il s’agit du moment le plus clair de la journée. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un accident si le Saint-Esprit nous narre ces deux récits de rencontre en privé entre Jésus et un homme en pleine nuit et une femme en plein jour. Je pense que Dieu a inclus ces deux récits pour nous montrer que nous devons faire attention. Je veux dire par là que nous ne devons pas trop vite juger nos frères et sœurs lorsqu’ils font certaines choses qui ne sont pas trop « orthodoxes », parce que comme Jésus vit en nous, je peux vous promettre que la vie va être excitante. Il va parfois faire des choses qui vous conduiront en dehors du camp (cf. Hébreux 13 :13) et même vos amis les plus proches vont se demander si vous n’êtes pas un rétrograde et si vous suivez encore le Seigneur. Je pense qu’il est toujours plus sûr de rester prudent et alors que nous nous soumettons au Seigneur, Il va vivre à travers nous. Ceux qui désirent que le Seigneur vive à travers eux doivent être sensibles à la volonté de Dieu, et obéir à Dieu lorsqu’Il donne des directions claires.

                     Lorsque j’ai énoncé le premier principe que l’on trouve ici sur comment approcher les gens qui ont soif, j’ai ajouté l’expression le Dieu souverain. J’ai fait cela exprès. Laissez-moi vous le reformuler. Lorsque vous vous occupez des personnes qui ont soif, vous devez connaître Christ comme Celui qui a un cœur attaché à faire la volonté de Son Père souverain. Laissez-moi vous montrer ce que je veux dire par cela.

                    Lorsque vous lisez cette histoire, vous la lisez habituellement de façon spirituelle et c’est comme cela que je l’ai lue et que je l’ai présentée jusque-là. Voici quatre faits spirituels. Premièrement, Jésus est venu en Samarie pour obéir à Dieu. Deuxièmement, Jésus s’est assis près du puits parce qu’Il savait que cette femme qui avait soif allait venir et Il désirait la rencontrer. Troisièmement, Il a envoyé Ses disciples dans les villages pour acheter de la nourriture afin qu’Il puisse être seul avec elle. Quatrièmement, bien qu’elle ne le savait pas encore, elle est venue au puits pour rencontrer le Seigneur Jésus et voir sa vie se transformer. Cela est également une merveilleuse vérité. Mais au niveau terrestre ce n’est pas la façon dont les choses se sont passées. Au niveau terrestre, on dirait plutôt un concours de circonstances. Cela ressemble plus à des coïncidences et à de la chance.

                      Laissez-moi à nouveau vous donner quatre faits vus d’un niveau terrestre cette fois-ci. Premièrement, Jésus est passé par la Samarie parce qu’Il devait aller en Galilée et il s’agit de la route la plus courte. Il n’avait pas de préjugés dans son cœur donc cela n’était pas un problème pour Lui. C’est pour cette raison qu’Il est allé là-bas. 

Jean 4:6 dit : « Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. » 

                     Deuxièmement, pourquoi est-ce que Jésus était assis près de ce puits ? Pour attendre cette femme ? Non, c’est parce qu’il était fatigué. C’est pour cela qu’il est resté assis au puits. Troisièmement, pourquoi est-ce que les disciples l’ont quitté ? Pour que Jésus puisse rester seul ? Pas selon le récit. Le verset 4:8 dit : « Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. » C’est pour cela qu’ils sont partis. C’est juste pour acheter de la nourriture. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Tout cela était si naturel, c’était si super naturellement naturel. Il a pris la route la plus courte, il s’est assis parce qu’Il était fatigué et les disciples sont partis pour acheter de la nourriture.

                     Quatrièmement, pourquoi est-ce que cette femme est venue au puits? Pour trouver Jésus ? Non, le verset 4:7 dit : « Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. » 

                    Elle n’est pas venue pour trouver Jésus. Elle est venue pour puiser de l’eau. C’est ce que je veux dire lorsque je parle de se soumettre à Celui qui obéit à la volonté souveraine de Dieu. Vous voyez, gagner des âmes est en lien avec laisser Jésus vivre en vous et vous n’avez qu’à vivre. Si vous devez aller à un endroit, allez-y. Si vous êtes fatigués, reposez-vous. Si Dieu désire que vous restiez seul, Il renverra les autres personnes. C’est le Dieu souverain. Et alors que vous ne faites que vivre dans la volonté de Dieu, Dieu guidera les pas des personnes qui ont soif pour qu’elles vous rencontrent et qu’elles puissent trouver en vous des fontaines d’eau vive pour qu’elles puissent être rafraîchies.

                     Voici donc ma première suggestion. C’est connaître Christ en tant que Celui qui a décidé d’obéir à la volonté souveraine de Dieu et vous serez alors étonné de voir de quelle façon Dieu conduit votre vie et vous fait rencontrer des personnes assoiffées et ont besoin du Sauveur. Cette femme n’est pas venue vers Jésus pour connaître le salut. Il s’agissait juste de la vie courante. Les gens vivent et Dieu utilise les choses de la vie courante d’une manière merveilleuse. Je ne désire pas tout condamner mais je ne crois pas que nous ayons besoin de tous ces programmes spéciaux, nous n’avons pas besoin de nous arranger pour que tout notre quartier soit saturé avec de la littérature. Nous n’avons pas besoin d’une grande campagne de pub et de dépenser tant d’argent. Je vais vous montrer une voie bien plus simple. Soumettez-vous au Christ qui est en vous. Laissez-Le vivre à travers vous. Il désire faire la volonté de Dieu. Il prend tant de plaisir à faire la volonté de Dieu ! Le Dieu souverain s’occupera alors des détails pour que vous puissiez rencontrer au puits les gens qui ont soif. Voilà donc ma première suggestion.

ÉVANGÉLISER AVEC UN CŒUR AIMANT ET IMPARTIAL

                      Voici maintenant mon second principe, alors que vous méditez sur Jésus qui est maître en ce qui concerne gagner les âmes, demandez à Dieu de connaître Christ et Son cœur aimant et impartial. 

Le verset 4:7 dit : « Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. » 

                     Dans notre précédente leçon, je vous ai expliqué de quelle manière les Juifs voyaient les Samaritains. Les Samaritains étaient comme des intouchables pour eux. Cette femme avait trois choses contre elle. Elle était née Samaritaine, elle était une femme, et elle était une femme pécheresse. Pour les juifs qui ont tant de préjugés, tout cela joue contre elle. Elle était tout en bas de l’échelle sociale. 

                    Je vous ai dit de quelle façon le Saint-Esprit a arrangé cette histoire. Il est intéressant pour moi de voir que dans le précédent chapitre, le chapitre 3, nous voyons Nicodème qui lui, était un membre du Sanhédrin, un des dirigeants du peuple juif. Il était peut-être même le responsable du Sanhédrin. C’était un leader religieux. Et dans ce chapitre, nous voyons maintenant cette femme immorale. Elle est à un des niveaux sociaux les plus bas. Nous verrons qu’à la fin de ce chapitre 4, Jésus va guérir le fils d’un officier du Roi à Capernaüm. Là encore nous avons une personne qui est sur le rang le plus élevé de l’échelle sociale. Pour le Seigneur Jésus, cela ne faisait rien s’il s’adressait à une personne en haut ou en bas de l’échelle sociale, s’il s’agissait de quelqu’un de religieux ou de pécheur ou même de quelqu’un de royal. Il avait tout simplement un cœur aimant et impartial. Et Il répondait à la soif des gens. 

2 Corinthiens 5:16 dit : « Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. » 

                    Parce que l’apôtre Paul a découvert le glorieux secret de laisser Christ vivre en Lui, il pouvait dire : « Maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair. » N’est-ce pas une merveilleuse idée ? Cela ne fait pas de différence pour Paul si les gens sont importants aux yeux du monde ou s’ils sont dénigrés aux yeux du monde. Nous ne nous occupons pas des gens selon la chair. La chair c’est ce que les gens sont en dehors de la grâce de Dieu. Il y a tellement de chrétiens qui pensent qu’ils ont besoin de connaître des personnes importantes pour recevoir des recommandations et tout ce genre de chose. Ils courent après les porte-monnaie et les portefeuilles bien garnis. Jésus n’a jamais fait ce genre de chose. Pour le Seigneur Jésus, tout le monde était au même niveau. Lorsqu’Il vivra en vous, vous aurez ce même genre de cœur aimant et impartial.

                    Tout cela a une application toute spéciale pour ceux qui s’occupent d’enfants à cause de notre inclination naturelle. Notre cœur naturel est attaché aux enfants qui sont mignons ou sont intelligents. Il est facile d’ignorer les enfants qui ne sont pas attirants, qui se comportent mal ou qui sont impolis. Lorsque Paul dit : « pas selon la chair » cela signifie que nous devons permettre au Seigneur Jésus de contrôler notre vie pour qu’Il puisse montrer son cœur aimant et impartial. Vous ne savez jamais qui est cet enfant qui a soif et nous devons permettre au Seigneur de contrôler notre vie pour être sensible à ce qu’Il désire. Seul Dieu peut manifester cette attitude en nous, et vous êtes en Lui, vous devez donc vous soumettre à Lui et Lui permettre d’être impartial à travers vous. Nous avons ici une illustration de cela. Il est notre substitut et Il vit en nous. 

1 Samuel 16 :7 dit : « L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. » Jésus voit les gens qui ont soif d’eau vive, et Il arrange les rencontres entre ceux qui ont soif et ceux qui ont la fontaine.

ÉVANGÉLISER C’EST AUSSI S’OCCUPER 
DES PÉCHÉS ET DES ERREURS

Il y a un troisième principe concernant l’évangélisation qui est illustré ici. Christ est fidèle pour s’occuper du péché et des erreurs. Je fais une différence entre cela parce qu’elle avait deux problèmes. Elle avait des péchés, mais elle avait également des erreurs doctrinales, et Jésus s’occupe de ces deux choses. Notre Seigneur Jésus était fidèle pour s’occuper de ses péchés. 

Les versets 4 :16-18 disent : « Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. "

                     Nous n’allons pas parler de cela maintenant mais nous voyons de quelle façon cela la dérange et elle essaie de changer de sujet. C’est en lien avec un autre principe que nous verrons dans notre prochaine leçon. Jésus met le doigt sur son péché lorsqu’Il dit : « Va, appelle ton mari. » 

                    En lien avec cela, j’aime ce que Jésus a dit à Ses disciples, le jour avant d’aller à la croix. Il a promis qu’Il allait envoyer le Saint-Esprit et que lorsque le Saint-Esprit allait venir vivre dans les croyants, cela allait être Son ministère.

Voici ce que dit Jean 16:7-11 : « Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » 

                      Jésus a promis qu’Il allait envoyer le Saint-Esprit à Son peuple et que lorsqu’Il serait venu pour vivre en eux Il allait convaincre le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. « Le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » 

                      Je ne vais pas le prouver maintenant, mais je vais juste vous donner ce simple principe. Celui qui regarde à Christ vit une telle vie de foi qu’Il sera convaincu de péché. Il vit en mettant sa confiance dans la justice de Dieu, et pas la sienne, c’est pour cela que le Fils est allé auprès du Père. Il vit une vie de victoire sur le péché. Et le prince de ce monde est jugé afin qu’ils puissent être convaincus de jugement. Jusqu’à ce que ceux qui ont soif ne se repentent de leurs péchés, ils ne peuvent pas être délivrés de leurs péchés. Jésus est si fidèle à travers vous pour s’occuper des péchés de son peuple. Cela n’est pas tout le temps facile.

                      En fait, de quelle façon est-ce que Jésus a donné la conviction de ses péchés à cette femme ? La réponse est par Son omniscience. Il savait qu’elle avait eu cinq maris dans le passé. Il savait qu’elle vivait dans une situation d’adultère. Nous n’avons pas ce privilège. Nous ne sommes pas omniscients, lorsque nous nous occupons des gens nous n’avons pas cette omniscience. Nous ne savons pas ce qui se passe sur la banquette arrière de la voiture ou lorsque la chambre est fermée à clé. Nous ne savons pas, et je ne pense pas que ce soit la volonté de Dieu que nous allions creuser dans la vie de quelqu’un pour chercher à tout savoir sur lui. Le Seigneur Jésus avait l’omniscience et Il vit en nous. C’est l’omniscience de Christ, qui peut pousser une personne à la conviction de péché. C’est pour cette raison que nous devons nous soumettre à Celui qui vit en nous.

                    Est-ce que vous réalisez que si vous essayez d’apporter la conviction de péché à quelqu’un dans la chair, vous faites exactement ce que les amis de Job ont fait ? Ils ont essayé d’apporter la conviction à job, mais ils n’ont fait que le renforcer dans sa propre justice. Par conséquent lorsque nous essayons de produire la conviction de péché cela fonctionne dans l’autre sens.

Voici ce que dit Jean 4:19-22 : «  Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. » 

                      Nous parlerons des versets 4:21-22 dans notre prochaine leçon, mais est-ce que l’on peut dire à partir de ce passage que Jésus a dit très directement à cette femme que sa religion était fausse ? La réponse est oui. Un psychologue vous dira certainement de ne pas faire cela. Mais Jésus l’a fait. Il lui a dit : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas. » Il lui a dit qu’elle avait tort. Il l’a fait d’une façon centrée sur Dieu. Il n’a pas dit : « Détourne-toi de ta religion pour aller vers la religion judaïque parce qu’ils ont raison. Il n’a pas dit cela. Il a dit : « Détourne-toi de toutes les religions pour te tourner vers Dieu qui est esprit. Adore-le en esprit et en vérité. » Le vrai ministre du Seigneur est soumis au Seigneur et Christ en lui sera fidèle pour s’occuper de son péché et de son erreur. 

                    Peut-être que vous me demanderez : « Est-ce que je suis supposé dire à cette personne qu’elle est dans une secte ? Est-ce que je suis supposé lui dire que sa religion est fausse ? Que tout ce qu’elle a entendu jusque-là est faux ?» Non vous êtes supposés vous soumettre à Jésus, et lorsque vous aurez besoin de prendre une décision tout cela sera très clair pour vous parce que Christ va vivre en vous, et Il mettra Ses paroles dans votre bouche et vous saurez ce que vous aurez à dire. C’est Dieu qui va faire cela. La seule façon est que vous vous soumettiez au Seigneur. Que Dieu puisse vous donner la vision qu’Il nous donne ici au chapitre 4. 

ÉVANGÉLISER DE FAÇON NATURELLE

                    Laissez-moi encore vous donner un dernier principe. Non seulement Christ a décidé dans son cœur de suivre la volonté du Dieu souverain, non seulement Christ aime d’un amour impartial, non seulement Christ est fidèle pour s’occuper du péché et de l’erreur, mais le quatrième principe peut être énoncé par ces mots : Le Seigneur Jésus a utilisé une approche très naturelle. Par cela je veux dire que cette femme avait un intérêt dans l’eau et par conséquent le Seigneur Jésus lui a parlé d’eau vivre. Abraham était un pèlerin et Christ lui est apparu en tant que pèlerin. Pierre était un pécheur, et Jésus lui a dit qu’il serait un pécheur d’hommes. C’est le principe de 1 Corinthiens 15 :46

1 Corinthiens 15:46 dit: « Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. » 

                     Ce n’est pas le spirituel qui est le premier, c’est le naturel. Il s’est simplement occupé d’elle là où elle était pour l’emmener là où Il désirait qu’elle soit. Nous devons aussi agir comme cela. Nous avons besoin de laisser Dieu nous rencontrer d’une façon toute naturelle. Jésus était tout ce qu’il y a de plus naturel durant sa vie. C’est un naturel surnaturel.

                    Nous sommes parfois si artificiels ! Nous désirons partager Christ avec les autres, mais à la place nous les repoussons. Je pourrais vous raconter de nombreuses histoires des débuts de ma vie chrétienne. J’avais l’habitude de porter un clou en bronze dans mon col de chemise. Et lorsque quelqu’un me demandait ce que cela était, je prenais mon clou en bronze et je leur demandais : « Est-ce que vous connaissez Jésus ? » Vous voyez comme c’est risible ? C’est tellement artificiel et cela repousse les gens. Vous devez simplement vivre et être intéressé dans la vie, et Christ va vivre à travers vous. 
Voici ce que dit Jean 4:6 : « Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. » 

                    De nombreuses personnes ont fait des commentaires sur cette expression : « Jésus, fatigué du voyage. » Pourquoi est-ce que le corps de Jésus était fatigué ? Peut-être que vous répondrez : c’est pour montrer qu’Il était entièrement homme de même qu’il était entièrement Dieu. Est-ce que c’est un bon texte pour prouver cela ? La réponse est oui, c’est un bon texte pour montrer qu’Il était un vrai homme. Il a eu faim, Il a eu soif et Il a été fatigué. Mais dans le contexte de Jean 4 c’est un verset missionnaire. Il a laissé son corps se fatiguer afin de pouvoir s’occuper de cette personne assoiffée. D’après vous qui est Son corps maintenant ? La réponse est l’Église. Vous êtes Son corps. Il a laissé Son corps se fatiguer pour pouvoir s’occuper de cette personne assoiffée.

                    Une des choses qui a permis ce contact entre le Seigneur Jésus et cette femme est qu’ils ont eu la même expérience. Il était fatigué et elle était aussi fatiguée. C’est cela qui les a rapprochés. Il ne fait pas tout le temps cela, mais cela arrive qu’Il le fasse et parfois Il permet à Son corps d’avoir de grands besoins pour pouvoir rencontrer ceux qui ont de grands besoins. Ne méprisez pas le Christ qui est en vous, si parfois Il permet que Son corps dont Il peut faire ce qu’Il désire, tombe malade, devient financièrement pauvre ou a des besoins domestiques. Cela peut parfois être des soucis mutuels, comme la perte d’un être cher car cela peut faire que deux personnes se rassemblent. Cela peut parfois être une joie mutuelle comme la naissance d’un bébé, un mariage, une promotion ou un succès. Dieu permet à Son corps d’expérimenter des choses afin que les personnes qui ont soif puissent être attirées et ensuite Christ peut s’occuper d’elles d’une façon tout ce qu’il y a de plus naturel.

                    C’est notre privilège de connaître, de faire confiance et de profiter du Seigneur Jésus et Il désire vivre en nous parce qu’Il est l’unique missionnaire. Il n’y a pas de missionnaires. Il n’existe que des canaux missionnaires. C’est Christ le missionnaire. Il vit en nous pour atteindre les personnes assoiffées et cela illustre ce à quoi vous pouvez vous attendre. C’est de cette manière qu’Il agissait à cette époque, mais Il est le même hier, aujourd’hui et à jamais. C’est aussi comme cela qu’Il agira de nos jours. 

                      Est-il possible d’être trop spirituel? La réponse est non. Il n’est pas possible d’être trop spirituel. Il est possible d’être pseudo-spirituel, c’est-à-dire non réel. Vous ne pouvez pas être trop spirituel parce que la spiritualité est en lien avec une juste relation avec l’Esprit de Dieu. Vous ne pouvez pas être trop spirituel, mais vous pouvez être pseudo- spirituel. 

                    Demandez au Seigneur de vous laisser mettre votre confiance en Christ, pour que vous puissiez vivre et ensuite, dans votre vie naturelle super naturelle, quoique Dieu permette dans votre corps, Il l’utilisera pour attirer les gens qui ont soif. C’est de cette manière que Christ a agi à cette époque et ce qu’Il va encore faire. Nous continuerons sur ce sujet dans notre prochaine leçon. 

Prions:

                       Notre Père, nous Te remercions tellement pour Ta Parole et pas uniquement pour ce que nous pensons que cela signifie ou ce que nous comprenons mais pour tout ce que Tu as voulu inspirer dans ce livre. Manifeste cela dans notre cœur. Seigneur, la réalité est que Tu vis en nous pour pouvoir vivre en nous, et tu as dit à cette femme que Tu allais être pour elle une source jaillissante comme dans Jean 7. Nous Te prions donc Seigneur que Tu puisses vivre en nous, que Tu puisses nous satisfaire, et que Tu puisses ensuite couler en fleuve d’eau tout autour de nous. Nous Te remercions au nom de Jésus. Amen. 

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