Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre dix-huitième leçon sur ce merveilleux
évangile de Jean.
Pour
commencer j’aimerais que nous lisions un verset du Psaume
36.
Psaume
36 :8 : «Ils se rassasient de l'abondance de
ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices. »
Prions :
Père
céleste, nous Te remercions à nouveau pour le privilège de nous
rencontrer pour ouvrir Ta Parole. Nous nous confions dans Ton
Saint-Esprit pour qu’Il focalise nos cœurs sur le Seigneur Jésus
Lui-même. Nous Te remercions pour chaque révélation de Christ dans
ce livre. Alors que nous méditons, nous prions que nos cœurs
puissent se tourner à nouveau vers Lui. Nous Te remettons ces
moments, dans le nom merveilleux de notre Seigneur Jésus, amen.
RÉSUMÉ
Très
bien, merci de prendre Jean chapitre 4. Dans notre précédente leçon
je vous ai montré de quelle façon le Seigneur Jésus s’occupe des
personnes assoiffées. Bien entendu, cela est illustré par la façon
dont Il s’occupe de la femme au puits. Elle était une femme
pécheresse, et le Seigneur s’occupe d’elle
auprès du puits de Jacob.
J’ai
commencé à vous donner six principes sur la façon dont le Seigneur
Jésus s’occupe des personnes qui sont assoiffées. Avant que nous
revoyions les quatre principes dont nous avons déjà parlé,
laissez-moi encore une fois vous rappeler l’approche que nous ne
prenons pas et l’approche que nous prenons pour l’étude de ce
texte.
CHRIST
N’EST PAS NOTRE EXEMPLE
Je
ne veux pas vous laisser croire que Jésus est notre exemple en ce
qui concerne le salut des âmes. Je ne dis pas du tout cela. Je ne
veux pas dire que nous devrions étudier le Seigneur Jésus et Ses
méthodes, que nous devrions voir comment Il s’est occupé des
personnes qui ont soif et agir de la même façon que Lui. Nous ne
devons pas utiliser Jésus en tant que modèle et en tant qu’exemple.
La réalité est que Dieu ne nous a pas appelés à copier Jésus.
Je
me rappelle que lorsque j’ai mis ma confiance dans le Seigneur
Jésus en 1958, le premier livre chrétien que j’ai lu était
« l’imitation de Christ ». Toute l’idée ici était :
voici comment Jésus a vécu et vous devez copier cela. Le message de
ce livre est : sortez et vivez de cette façon parce qu’Il est
le grand exemple. Non, nous n’enseignons pas cela.
A
la place, ce que nous voulons dire est que lorsque le Seigneur était
sur terre, Il s’est occupé des personnes assoiffées dans Son
corps. Il s’agissait de Son corps incarné, c’est le corps que
Dieu Lui a donné par la vierge Marie. Il a vécu dans Son corps, Il
a bougé, Il a aimé, Il avait compassion, Il a pardonné, Il
accueillait tous ceux qui venaient à Dieu en Son nom. Il n’y a pas
deux Christs. Il n’y a qu’un seul Christ. Il n’y a que
notre Seigneur Jésus Christ. Et soit qu’Il marche sur la terre
dans Son corps ou qu’Il vive maintenant dans Son nouveau Corps
c’est-à-dire vous et moi dans Son temple il s’agit du même
Jésus.
Le
Jésus que l’on étudie dans l’Évangile de Jean vit maintenant
dans mon cœur. Et Jésus ne se contredira pas Lui-même. Il ne peut
pas être différent. S’il revenait sur terre maintenant, Il ne
changerait rien à Sa façon de faire. Il vivrait exactement de la
même façon qu’Il a vécu à cette époque. Eh bien, Il est revenu
sur terre et Il a un nouveau corps, nous sommes Son Corps. La
question devant nous n’est donc pas : qu’est-ce que Jésus
ferait à notre place et ensuite essayer de le faire. Mais plutôt :
Qu’est-ce que Jésus va faire ? Il est encore vivant, Il est
encore actif, et Il fait encore ce qu’Il a fait à cette époque.
Il va vivre à travers vous et moi exactement de la même façon
qu’Il a vécu lorsqu’Il vivait dans Son propre corps sur la
terre. Il est encore le Christ doux. Il est encore humble. Son Cœur est encore attaché à faire la volonté de Dieu. C’est cela
Sa viande. Il est encore le serviteur obéissant et celui qui ne se
plaint pas. Il est encore soumis dans la souffrance. Jésus pleure
encore sur Jérusalem. Il accueille encore tous ceux qui viennent à
Lui dans une simple foi, mais maintenant Il le fait à travers Son
Corps.
Nous
étudions donc Jean 4 pour savoir à quoi nous attendre lorsque Dieu
amène des personnes qui ont soif dans nos vies. Nous pouvons voir
ici de quelle façon Jésus va s’occuper d’elles à travers nous.
Parce que la façon dont Il a pourvu aux besoins des personnes
assoiffées, lorsqu’Il a vécu dans Son propre corps sur la terre
est exactement la façon dont Il satisfait les gens assoiffés
maintenant qu’Il vit dans Son nouveau Corps qui est l’Église.
Dans
notre précédente leçon, j’ai mentionné quatre observations à
partir de cette histoire pour montrer à quoi nous pouvons nous
attendre lorsque nous nous soumettons à la vie de Christ en nous
alors que nous nous occupons des gens assoiffés. Laissez-moi vous
rappeler à nouveau ces quatre observations.
Ma
première observation est que Christ était attaché à faire la
volonté de Son Saint Père. Son cœur n’était pas centré sur le
fait de sauver des âmes. Il vivait simplement pour obéir à Dieu.
Lorsqu’Il vivait pour obéir à Dieu, Dieu mettait en place les
circonstances pour que les personnes qui avaient soif puissent venir
s’assoir avec Lui au puits. Eh bien, c’est exactement ce qui va
aussi arriver de nos jours.
La
seconde observation est la suivante, c’est que Jésus agissait avec
un cœur aimant et impartial. Vous savez qu’il y avait de grands
préjugés entre les juifs et les Samaritains. Eh bien, Jésus vivait
au-dessus de tout cela et lorsqu’Il est en vous et en moi Il
continue de ne connaître aucun homme d’après la chair. Il
n’y a pas de préjugés dans Son cœur.
La
troisième observation est que lorsque Jésus vivait dans Son propre
corps sur la terre et qu’Il s’occupait des personnes qui avaient
soif, Il était fidèle pour souligner les erreurs et révéler les
péchés. Il a mis cette femme face à son péché lorsqu’Il lui a
dit : « Appelle ton mari, et viens ici. » Il a mis
cette femme face à son erreur lorsqu’Il lui a fait remarquer que
sa religion était fausse. Il était assez fidèle pour faire cela,
et il refera encore cela à travers vous et moi.
La
quatrième observation est que Jésus avait une approche tout ce
qu’il y a de plus naturel envers les personnes assoiffées – Il
était supernaturellement naturel. Lorsqu’Il s’occupait de cette
femme fatiguée, Il a permis à Son corps de devenir fatigué. Il
avait soif et Il s’est assis près d’un puits. Christ a permis à
Son corps d’avoir soif pour pouvoir s’occuper des personnes qui
ont des besoins. Par conséquent de nos jours encore Il permet à Son
corps, c’est-à-dire à nous, de devenir malades et de passer par
des problèmes. Par conséquent ne soyez pas trop centrés sur
vous-mêmes sur ce sujet en disant : « Mais qu’est-ce
que Dieu est en train de faire de ma vie ? » Il est
possible qu’Il soit en train de vous préparer à rencontrer des
personnes qui ont soif. C’est de cette manière que Christ répond
à des personnes assoiffées. Il devient Lui-même fatigué. Ensuite
la femme qui était fatiguée a été attirée par la fatigue du
Seigneur et elle a fini par trouver le Seigneur.
ÉVANGÉLISER EN
ETANT CENTRE SUR DIEU
Cela
nous amène à deux nouvelles observations que j’aimerais faire à
partir de cette histoire. De quelle façon est-ce que Jésus s’est
occupé des personnes assoiffées pour que je puisse savoir comment
Il va agir en moi. Le cinquième principe peut être résumé en
trois simples mots. Notre Seigneur Jésus était très centré sur
Dieu lorsqu’Il s’est occupé de cette femme assoiffée. Il était
centré sur Dieu. Par cela je veux dire que malgré que la femme ait
essayé de changer de sujet, Lui il est resté sur son sujet.
Jean
4 :16-20 dit : « Va, lui dit Jésus,
appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n'ai point de
mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari.
Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton
mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que
tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous
dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
Comme
rapidement cette femme désirait parler de théologie ! Elle
demande sur quelle montagne est-ce que nous devons adorer, sur le
Mont Garizim ou sur le mont Sion ? Il se peut que cela ait été
une question honnête. En d’autres mots cela a pu faire partie de
sa confusion, et cette question devait alors trouver une réponse. Je
pense vraiment qu’il y a des personnes qui ont des questions
vitales, mais certaines personnes utilisent simplement cela comme une
excuse pour changer de sujet. Elles passent à un autre sujet, qui
est la théologie, mais il y a des gens qui ont des problèmes
auxquels il faut donner des réponses avant qu’ils ne puissent se
tourner vers le Seigneur. Nous avons donc besoin d’être sensible
et laisser le Seigneur vivre à travers nous à ce niveau.
Je
vous ai rappelé l’arrière plan de cette question dans
l’introduction de ce chapitre. Nous avons vu qu’il y a eu un
grand fossé qui s’est creusé entre les Juifs et les Samaritains,
ils avaient un grand préjugé. Pendant le temps de restauration du
Temple, les Samaritains ont offert leur aide. Les juifs ont donc
voté, mais comme les Samaritains n’étaient que des demi-juifs,
l’issue du vote a été : « Vous pouvez donner votre
argent, aider aux frais mais vous ne pouvez pas utiliser vos mains
impures pour participer à la construction. » Les Samaritains
ont bien entendu été offensés par cela et ont donc décidé de se
construire un temple pour eux-mêmes sur le mont Garizim. Ils ont
ainsi répondu aux juifs : « Nous n’avons pas besoin de
votre Temple à Jérusalem. Comme vous ne nous laissez pas vous
aider, nous allons construire notre propre temple. »
Cela
n’est pas dans la Bible, mais l’historien Flavius Joseph nous dit
que le temple rival a été construit par Sanballat au temps de
Néhémie. C’est la famille de ce Sanballat que Néhémie a jeté
hors du Temple en Néhémie
13.
Quoiqu’il en soit voilà la question de cette femme : Les
Samaritains disaient nous devons adorer sur le Mont Garizim et les
Juifs disent qu’ils doivent adorer sur le Mont Sion, qu’est-ce
qui est juste ? Est-ce que nous devons adorer Dieu sur le Mont
Garizim ou sur le Mont Sion ?
Il
se peut que cela ait été une question légitime de la Samaritaine,
et qu’elle essayait simplement d’avoir la bonne réponse. En
d’autres mots, elle est venue près du Seigneur en disant :
« Certaines personnes disent cela, d’autres personnes disent
cela et d’autres encore autre chose. Comment est-ce que je
vais pouvoir connaître la vérité ? Tout le monde dit des
choses différentes et j’ai besoin de connaître la vérité. » Il
est possible que c’est cela qui était dans son cœur, et qu’elle
désirait simplement savoir où elle pouvait adorer.
C’est
également possible, mais je pense qu’il semble plutôt qu’elle a
posé cette question parce que le Seigneur Jésus a mis Son doigt sur
son style de vie adultère lorsqu’Il a dit : « Tu as eu
cinq maris dans le passé et celui avec qui tu vis actuellement
n’est même pas ton mari », voilà ce qui la rend mal à
l’aise. Par conséquent elle change de sujet, dès qu’Il lui
parle de péché et elle dit : « Ah, en passant, sur
quelle montagne devons-nous adorer ? » Elle essaie
consciemment de changer de sujet pour passer du péché à un sujet
plus religieux. Vous verrez de nombreuses personnes faire cela.
Que
cette question soit légitime ou pas j’aimerais que vous voyiez
comment Jésus s’occupe de cette femme assoiffée.
C’est parce que de nos jours Il s’occupe de la même façon des
personnes assoiffées.
Jean
4 :21-24 dit : « Femme, lui dit
Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne
ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous
ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le
salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue,
où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité;
car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit,
et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »
Vous
voyez, le Seigneur Jésus est allé droit à ce qu’il y avait sur
le cœur de cette femme. Elle, elle était concernée par l’endroit
où elle devait adorer le Seigneur, ici ou là-bas. Mais Jésus lui
dit que la vraie adoration, l’adoration acceptable ne dépend pas
de la place, mais plutôt de l’état du cœur de celui qui adore.
Il parle d’adorer par l’esprit au verset 4 :23 : «
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais
adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont
là les adorateurs que le Père demande. » En
d’autres mots, Jésus se détourne des choses extérieures, de
cette montagne ou de cette montagne, vers la vérité qui est
intérieure.
Voici
ce que dit 1 Samuel 16 :7 : « Et
l'Éternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à
la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Éternel ne considère
pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les
yeux, mais l'Éternel regarde au coeur. »
Je
ne sais pas si vous êtes conscient de cela mais il y a de nos jours
un grand mouvement pour retourner à la façon de faire des juifs, au
temple juif et aux cérémonies juives. Certaines personnes vont
jusqu’à dire que lorsque l’Eglise est née du Saint-Esprit, Dieu
n’a jamais prévu qu’elle remplace le Judaïsme mais qu’elle
accomplisse le Judaïsme. Ils nous rendent attentifs à des versets
comme Ephésiens
2 :15 qui
dit : « Afin
de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau. » Elles
disent que toute cette idée de mettre de côté le Sabat juif, les
cérémonies juives, les traditions et les restrictions au niveau de
la nourriture vient de Satan, que c’est du diable. Elles disent que
c’est charnel, c’est du monde et que Dieu n’a jamais prévu
cela. Elles disent que les chrétiens de nos jours devraient
respecter toutes les cérémonies juives. Elles soulignent le fait
que l’apôtre Paul a vécu et est mort en tant que juif et que
Jésus était aussi un juif. Elles essaient d’appeler cela la
communauté juive messianique. Si vous n’en avez pas encore entendu
parler, cela viendra parce que cela prend de l’ampleur. Il y a de
nombreux livres qui ont été écrits sur ce sujet.
Un
des moments importants de ce mouvement est lors de la fête des
Tabernacles. Elles appellent cela la fête chrétienne des
Tabernacles. Elles appellent cela Soukkot, c’est le mot hébreu
pour tabernacle. Si vous participez à une telle fête vous
verrez la cérémonie du versement de l’eau, le festival de la
lumière et vous devrez vivre dans des cabanes pendant huit jours.
Vous aurez des cours sur les herbes de la Bible, vous apprendrez à
souffler dans un Shofar, à faire des danses hébraïques, comment
coudre des habits hébraïques
et comment manger de la nourriture Kasher. C’est assez incroyable
de voir comment toutes ces choses se répandent parmi les églises
chrétiennes. Toute l’idée là derrière est que les chrétiens
devraient célébrer cela avec les juifs parce qu’ils sont un, ils
ne sont pas séparés. La grande idée derrière est que Dieu n’a
pas remplacé les juifs, nous devons simplement accomplir le
judaïsme, car nous avons été greffés dans ce peuple.
Est-ce
que c’est cela que Jésus a dit à cette femme assoiffée ?
Est-ce qu’Il a dit que pour devenir chrétien elle devait devenir
juive et respecter toutes leurs cérémonies ? Non, c’est
l’opposé qui est vrai. Il l’a détournée du Mont Garizim et de
toutes ces autres choses – les places, les sanctuaires, les autels,
les prêtres, les sacrifices, les beaux vêtements, les bougies,
l’encens et tout le reste. Tout cela est parti avec Christ et ce
que ces chrétiens font lorsqu’ils retournent à toutes ces
cérémonies n’est rien de moins qu’un retour à un salut par les
œuvres. Le Seigneur est tout le temps ouvert envers les personnes
assoiffées, et il fait que Ses secrets soient connus des personnes
assoiffées. Les secrets qu’Il donne sont illustrés par cette
femme avec qui il a parlé.
Un
de ces secrets est le suivant : Dieu ne peut pas être localisé.
Vous ne pouvez pas limiter Dieu à un endroit. Je pense que cette
simple vérité a petit à petit disparu parmi le peuple de Dieu.
Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit
et en vérité. Comme cela est simple ! Comme nous aimons
boucher les fontaines ! Nous sommes comme ces castors qui
construisent des barrages pour ralentir le courant. Jésus était
fidèle dans le fait qu’Il était complètement centré sur Dieu et
qu’Il dirigeait tout le temps cette femme vers Lui. C’est cela
que Dieu recherche. Dieu est esprit et il désire que nous l’adorions
en esprit et en vérité.
Les
versets 4:23-24 disent : « Mais
l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les
adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux
qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »
Est-ce
que vous voyez la façon dont Dieu vient directement au point
important ? Il désire que nous adorions selon qui est Dieu et
selon Son caractère. Dieu est esprit; Dieu est vrai. Nous devons
l’adorer en esprit et en vérité. Il recherche ceux qui l’adorent.
Est-ce
que vous réalisez à quel point Jésus était audacieux, parce qu’Il
est tout autant audacieux de nos jours. Il est le même. Lorsqu’Il
dit cette vérité radicale, ce n’est ni sur cette montagne, ni sur
celle-là, c’est dans notre cœur, c’est dans notre esprit, c’est
Le connaître personnellement, Il lui a donné cette vérité sans
prendre de précaution. Il n’a pas dit : « Sois prudente
et ne deviens pas trop extrême. Tu peux m’adorer ici près du
puits, mais fais attention parce que quelqu’un pourrait avoir
l’idée qu’il n’a plus besoin d’aller à l’église et qu’il
peut adorer Jésus près de ce puits. » Non, Il n’a pas dit cela.
Il ne lui a pas donné d’avertissement. Elle avait soif, et Il ne
lui a que dit la vérité. Les gens assoiffés sont protégés
par leur soif. En Matthieu
5:6 Jésus
a dit : « Bénis
sont ceux qui ont faim et soif. » Ces
gens n’ont pas besoin d’avoir peur des fausses doctrines. « Bénis
sont ceux qui ont faim et soif ils seront rassasiés ».
Les gens assoiffés n’ont pas à s’inquiéter, parce que Dieu
s’occupe des personnes assoiffées et leur donne tout ce qu’elles
ont besoin de savoir.
Je
pense qu’il est encore choquant pour certaines personnes de digérer
cette vérité, le fait que je puisse adorer Jésus en tout temps,
dans tous les endroits, si mon cœur est juste et que je suis
focalisé sur Lui. On nous demande constamment sur quelle montagne
est-ce que je dois adorer. Dans quelle église est-ce que je dois
aller ? A quelle dénomination est-ce que je dois appartenir ?
A quel groupe? Où est-ce que je dois aller pour adorer? Comment
trouver un bon endroit pour adorer et ce genre de choses. Jésus
mettait tout cela de côté lorsqu’Il s’occupait des personnes
assoiffées, Il allait droit au cœur des gens.
Les
versets 4:25-26 disent : « La femme
lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle
Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus
lui dit: Je le suis, moi qui te parle. »
N’est-ce
pas une chose incroyable ? Et Il a dit cela à une samaritaine,
une femme pécheresse. C’est la seule fois, avec les paroles les
plus claires qu’Il a dit directement qu’Il était le Messie. Cela
implique qu’Il est arrivé souvent qu’Il n’a pas dit les choses
aussi clairement. Je pense que la fois où Il en est arrivé le plus
près était avec Pierre, lorsqu’Il dit en Matthieu
16 :17: « Tu
es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le
sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les
cieux. » C’est
presque comme dire : « Je le suis. » Mais avec cette
femme, cette personne assoiffée, Il dit très directement :
« Je suis la personne que Tu recherches. » Je suis le
Messie, et tu ne dois pas t’étonner, tu n’as pas besoin de
deviner. » Le point que je désire souligner est le suivant :
Dans les moments de forte conviction, le cœur coupable et pécheur
essaiera de détourner ses pensées du péché pour trouver du repos
dans la théologie. Mais le Seigneur est fidèle pour le garder sur
la bonne voie. Il va constamment vous tourner vers Dieu le Père. Il
va tout le temps souligner ce qu’il y a sur votre cœur et Il ne
vous laissera pas dans l’expectation. Il viendra très directement
vers vous et Il se révélera Lui-même à vous.
Je
me rappelle que lorsque j’étais à l’école biblique, je devais
témoigner à une âme vraiment dans le besoin, et elle m’a répondu
« laisse-moi seul, je ne désire pas Ton Jésus ». En
tant qu’étudiant cela m’a vraiment terrassé. Cela me
tourmentait tellement que je suis allé voir un conseiller. A cette
époque je passais mon temps à aller voir un cher saint, un mentor
qui est maintenant avec Christ, il s’appelait Frank Sells. Je lui
ai partagé ce qu’il y avait sur mon cœur. Je lui ai dit qu’elle
avait rejeté Christ et qu’elle ne voulait pas de Christ. Je
n’oublierai jamais ses paroles. Il a répondu : « Es-tu
sûr qu’elle a rejeté Christ? Christ est irrésistible. Es-tu sûr
qu’elle n’a pas plutôt rejeté ta présentation de Christ? »
Mais
voici mon point. Lorsqu’il y a une âme affamée, Jésus dit aux
affamés : « Je suis ici. » Il se révèle Lui-même
et il le fait tout le temps. Par conséquent Il vient tout le temps à
la rencontre des assoiffés. Ce qu’Il a fait à cette époque Il le
fait encore de nos jours. Lorsque Dieu vient à la rencontre des
assoiffés à travers vous, il se peut que vous trouviez cela très
difficile. Les gens vont essayer de discuter au sujet de la
théologie, ils vont entrer dans toutes sortes de débats sur
différents sujets. Si vous vous soumettez au Seigneur, je pense que
vous resterez centrés sur l’essentiel. Vous devez simplement les
recentrer sur Christ. C’est de cela dont ils ont besoin. Ils ont
simplement besoin du Seigneur. Ils ont besoin de savoir qu’il
s’agit d’un problème de coeur, puis Dieu répondra à vos
besoins.
Cette
femme Samaritaine n’avait pas réellement besoin de savoir sur
quelle montagne il fallait adorer. Elle avait besoin de connaître
Jésus et c’est ce qu’Il lui a montré.
NOUS
SOMMES EN MÊME TEMPS DES SEMEURS
ET DES MOISSONNEURS
Très
bien, laissez-moi vous donner la sixième observation. Comment est-ce
que Jésus s’occupe des assoiffés ? La façon dont Il
s’occupe de cette femme est la façon dont Il s’occupe tout le
temps des assoiffés.
Jean
4 :28-42 dit : « Alors la femme,
ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens:
Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce
point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant:
Rabbi, mange. Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que
vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux
autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit:
Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et
d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre
mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et
regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui
qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie
éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se
réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est
celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés
moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé,
et vous êtes entrés dans leur travail. Plusieurs Samaritains de
cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle
de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait. Aussi, quand les
Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès
d'eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre
crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n'est
plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons
entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du
monde. »
Pour
vous présenter ce principe j’aimerais relire le verset 4 :35 qui
dit : « Ne
dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson?
Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui
déjà blanchissent pour la moisson. »
Il
y a deux différentes manières de considérer ce verset 4 :35.
Certaines personnes disent qu’il faut le prendre de façon
littérale. En d’autres termes ils sont au mois de février et ils
savent que dans quatre mois ils seront au printemps ou au début de
l’été et ce sera l’heure de la moisson. Ou alors ils étaient
fin juin début juillet et ils savaient que dans quatre mois il y
aura la moisson d’automne. Cela nous indique quand est-ce que Jésus
a parlé avec cette femme et que dans quatre mois à partir de cette
date il y aura la moisson.
Une
autre manière de considérer cela est de dire que Jésus cite un
proverbe : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu'à la
moisson. » Il veut donc dire qu’entre le moment où l’on
sème et le moment où l’on moissonne il
y a quatre mois.
Indépendamment
de la manière dont vous comprenez ce passage, cela ne va pas changer
le principe. Je pense que le principe ici peut être résumé par un
simple mot. Lorsque Jésus s’occupe de personnes assoiffées, Il
s’attend à voir des résultats. Je vais vous montrer cela à
partir du texte.
Je
pense que son point est le suivant. Jésus a pris le naturel pour
illustrer le spirituel. Il dit : « dans le monde naturel,
il y a une séparation entre le moment où l’on sème et le moment
où l’on récolte. » En d’autres termes, entre le moment où
l’on met la semence dans la terre et le moment où l’on espère
recevoir quelque chose de cela, il s’écoule quatre mois. Cela est
vrai dans le monde physique et naturel. Jésus souligne qu’il se
peut qu’il n’y ait pas séparation dans le monde spirituel. Il se
peut que vous plantiez une semence et qu’en un court instant, Dieu
commence la moisson. Tout prend vie juste devant vos yeux. Dès que
vous plantez la semence, cette personne est si mûre qu’elle
commence à produire du fruit. En fait cela a été le cas avec la
femme Samaritaine.
Considérez
à nouveau le verset 4 :35 : « Ne
dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson?
Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui
déjà blanchissent pour la moisson. »
Jésus
leur demande de lever les yeux et de regarder les champs. Qu’est-ce
qu’ils ont vu en levant les yeux ?
Les
versets 4 :28-30 disent : « Alors
la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit
aux gens: Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne
serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent
vers lui. »
Les
gens sont sortis de la ville et sont venus vers Jésus. Lorsque les
disciples ont levé les yeux, ils ont vu un champ de Samaritains. Des
Samaritains avec leurs robes blanches. Ils se sont rapprochés de
Jésus et des disciples et c’était cela la moisson. Jésus dit aux
disciples : « Cette femme vient juste de venir à Christ. Elle
est allée dans la cité et parce que sa vie a été tellement
transformée ils sont tous en train de venir vers moi. Alors levez
les yeux et regardez. Les champs sont déjà blancs et prêts pour la
moisson. »
Combien
de temps s’est écoulé entre le moment où le Seigneur Jésus a eu
une conversation avec cette femme au sujet de la soif qu’il y avait
dans son cœur et le moment où elle a témoigné à tout ce groupe
de villageois ? Nous ne le savons pas exactement, mais je sais
qu’il ne s’est pas passé quatre mois. Cela s’est passé tout
de suite et donc le moment de semer et de moissonner n’est pas très
éloigné l’un de l’autre. Selon le récit, les disciples ont eu
le privilège de conduire beaucoup de Samaritains à Christ pendant
les deux jours qui ont suivi. Les disciples étaient maintenant
impliqués dans cette merveilleuse moisson.
En
passant, cette idée de bénédiction spirituelle qui implique que la
semence et la moisson ne sont pas très éloignées l’une de
l’autre n’est pas une chose nouvelle. On trouve déjà cela avant
dans la Bible :
Amos
9 :13 dit : « Voici, les jours
viennent, dit l'Éternel, Où le laboureur suivra de près le
moissonneur, Et celui qui foule le raisin celui qui répand la
semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes
les collines. »
Nous
avons ici une métaphore qui montre les bénédictions de Dieu
lorsque le laboureur suit de près le moissonneur. En d’autres
termes, il y a une personne qui moissonne mais la moisson est si
abondante que celui qui laboure commence, alors que la moisson n’est
pas encore terminée. Ainsi le laboureur rattrape le moissonneur.
Cela montre à quel point les bénédictions sont grandes. Nous
trouvons la même idée dans Lévitique
26 :3-6 :
«
Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les
mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la
terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs
fruits. A peine aurez-vous battu le blé que vous toucherez à la
vendange, et la vendange atteindra les semailles; vous mangerez votre
pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays.
Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre
sommeil; je ferai disparaître du pays les bêtes féroces, et l'épée
ne passera point par votre pays. »
Est-ce
que vous pouvez voir à quel point c’est une puissante illustration
que la bénédiction de Dieu, où celui qui sème et celui qui
moissonne se réjouiront ensemble ? C’est de cette manière
que se passent les choses dans le monde spirituel.
Reprenons
les versets 4 :36-38 : « Celui
qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie
éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se
réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est
celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés
moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé,
et vous êtes entrés dans leur travail. »
Jésus
dit maintenant à Ses disciples qu’Il va les envoyer dans un
endroit où ils n’ont pas labouré et qu’ils allaient entrer dans
le travail de quelqu’un d’autre. Dans le travail de qui
allaient-ils entrer ? C’était dans le travail de la femme
samaritaine. C’était elle qui avait semé. Elle est retournée à
la ville et étant connue en tant que fameuse pécheresse, elle est
maintenant convertie et transformée et a ainsi attiré les gens qui
sont venus vers Jésus. Mais c’est maintenant les disciples qui
entrent dans le travail de cette femme. Certaine personnes disent
qu’il s’agirait plutôt du travail de Jean le Baptiste. Parce
qu’il a préparé le chemin pour le Seigneur Jésus. Il a
prêché l’Évangile du Royaume et de nombreuses
personnes se sont repenties et les disciples allaient entrer dans son
travail. D’autres personnes disent que Jésus ne fait pas ici
référence à Jean le Baptiste mais aux prophètes de l’Ancien
Testament. Cette femme parle du Messie mais comment est-ce qu’elle
a entendu parler du Messie ? C’est à travers les Prophètes
de l’Ancien Testament. Il s’agirait donc de leur travail et les
disciples allaient entrer dans leur travail. D’autres encore disent
que ce n’est pas cela. Jacob a creusé un puits 2000 ans avant,
s’il n’y avait pas eu ce puits, cette femme n’y serait pas
allée et elle n’aurait pas rencontré Jésus. C’est Jacob qui
avait fait le travail. C’était dans le travail de Jacob que les
disciples allaient entrer. La question est donc : dans le
travail de qui allaient-ils entrer ?
Ou
est-ce que Jésus pensait à Lui-même ? Est-ce qu’Il était
en train de dire : «Pendant que vous achetiez du pain en
Samarie, j’ai semé quelque chose dans le cœur de cette
femme. Elle a répondu positivement et elle est retournée
transformée. » Elle a partagé l’Évangile et les
gens sont venus de la ville. Alors est-ce que c’est dans le travail
de Jésus que les disciples sont entrés ? Le point que je
désire souligner est que dans les choses spirituelles nous sommes
tous des moissonneurs et des laboureurs. Nous tous sommes un. Le
corps est un. Christ vit dans Son corps.
Voici
à nouveau le verset 4 :36 : « Celui
qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie
éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se
réjouissent ensemble. »
Est-ce
que vous vous rappelez ce que Paul a écrit aux Corinthiens ? Il
a souligné le même point, parce que l’homme se glorifie tellement
dans l’homme. Certaines personnes mettaient Paul en avant, d’autres
Pierre et d’autres Apollos et d’autres encore Jésus.
1
Corinthiens 3 :5-9 dit : « Qu'est-ce
donc qu'Apollos, et qu'est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen
desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l'a donné à chacun.
J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte
que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui
arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui
arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son
propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le
champ de Dieu, l'édifice de Dieu. »
N’est-ce
pas un merveilleux verset ? Nous sommes co-ouvriers avec Dieu.
Nous sommes le champ de Dieu. Laissez-moi revenir aux principes.
Lorsque Jésus a eu un ministère envers les assoiffés, Il a agi
avec attente. Il s’attendait à voir une moisson. Pourquoi ?
Parce que de nombreux semeurs sont passés avant lui. Lorsque Christ
s’adresse à une personne assoiffée à travers vous, ne pensez pas
que vous êtes le premier qui ait jamais parlé de Jésus avec cette
personne, et ne pensez pas que vous êtes le dernier. Dieu est
l’ouvrier. Nous sommes des co-ouvriers avec Lui. Il a un Cœur pour
gagner les personnes au Seigneur.
Parfois
nous devenons si embarrassés lorsque nous allons parler avec une
personne au sujet du Seigneur, et nous nous disons que personne n’a
jamais parlé du Seigneur avec elle. Si, quelqu’un l’a déjà
fait. Nous devons croire que Dieu fait un travail préparatoire. Nous
ne sommes pas les premiers et nous ne sommes pas les derniers. Nous
sommes tous un. Le Corps qui est soumis au Seigneur est constamment
en train de toucher les gens assoiffés. Votre part, ma part, notre
part sont insignifiantes. C’est Dieu qui donne la croissance. C’est
Dieu qui est le gagneur d’âme. Nous pouvons emmener les gens
jusqu’à une citerne, mais Christ doit l’emmener jusqu’à son
puits. Nous ne pouvons emmener les gens que jusqu’à un endroit où
l’eau tarit, seul Christ a l’eau de la vie. Cela ne dépend pas
de vous, cela ne dépend pas de moi.
Je
me rappelle quel grand lien cela a été au début de ma vie
chrétienne. On m’a enseigné que l’éternité des autres
personnes était sur mes épaules. Tout dépendait de moi. On me
disait que si je ne leur témoignais pas et ne leur présentais pas
la façon d’être sauvés, leur sang retomberait sur mes mains. Je
serai responsable devant Dieu.
Alors
que j’étais encore pasteur, je me rappelle qu’une femme m’a un
jour appelé. Elle me disait : « S’il vous plaît venez
à la maison. Mon mari est en train de mourir, il aimerait parler au
pasteur. » Je suis allé là-bas aussi vite que j’ai pu et
que la loi me le permettait, mais je suis arrivé en retard. Lorsque
je suis arrivé là-bas, il était mort. Je n’oublierai jamais
cela. Elle est sortie en criant et en frappant ma poitrine : « C’est
de votre faute s’il est allé en enfer, c’est de votre faute. »
Elle me frappait parce que je n’étais pas arrivé assez vite. Il y
a de nombreux chrétiens qui pensent que le repos éternel des âmes
dépend d’eux. Ce n’est pas le cas! C’est Christ qui est le
gagneur d’âme. Coopérez avec Christ. Partagez le Seigneur lorsque
vous en avez l’opportunité en Le laissant vivre à travers vous.
Personnellement, j’ai vécu un moment de grande culpabilité
pendant des années.
C’était
la culpabilité qui pesait sur moi qui a fait que je suis devenu un
fanatique en essayant de faire adopter l’évangile de force à
toutes les personnes que je rencontrais jusqu’à ce que finalement
je m’écroule en 1965, mais Dieu m’a secouru. J’espère que
personne ne vit ce genre d’esclavage. Jésus est le seul gagneur
d’âme et nous avons le grand privilège d’être des co- ouvriers
avec Lui. Tout ce que Jacob peut faire, c’est creuser une citerne.
Mais personne ne peut se satisfaire éternellement de votre citerne
ou de la mienne. Jésus est content de venir à la rencontre des
personnes assoiffées et de se donner Lui-même, Lui qui est la
source de vie. Ainsi loué soit Dieu, Il utilise nos citernes. C’est
là où Il vient à la rencontre des personnes exténuées.
LOUEZ
DIEU DES CHOSES DONT NOUS
AVONS ÉTÉ PRÉSERVÉS
Laissez-moi
faire encore une observation avant d’en finir avec ce récit.
Certaines personnes pensent que la raison pour laquelle cette femme a
eu un tel impact dans la ville est, parce qu’elle était avant
immorale. Je sais qu’il y a des personnes qui se sentent parfois un
peu coupables si elles n’arrivent pas à donner un témoignage qui
soit dramatique. Il y en a parfois certaines qui se lèvent et
disent : « J’ai été un gangster. J’ai été un
drogué. »
Personnellement,
lorsque j’étais jeune chrétien, comme je n’avais pas de
témoignage très spectaculaire, j’ai volé le témoignage de
quelqu’un d’autre ! J’ai vécu dans un mensonge pendant
des années. J’ai prétendu que Dieu avait fait quelque chose dans
ma vie qu’Il n’avait jamais faite. Je peux vous dire que cela a
été un vrai cauchemar dans ma vie. Nous avons pris l’habitude de
glorifier les chrétiens qui avant étaient des stars d’Hollywood,
des athlètes, des politiciens, des ivrognes, des drogués ou des
pervers et qui ont fini par rencontrer le Seigneur et d’un autre
côté nous dénigrons les gens qui ont grandi dans une famille
chrétienne.
Mais
écoutez à nouveau le verset 4 :41-42 : « Un
beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils
disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que
nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons
qu'il est vraiment le Sauveur du monde. »
Vous
voyez, le témoignage de quelqu’un pourra emmener une personne près
du puits, mais qu’est-ce qui aidera cette personne à réaliser que
Jésus est Sauveur du monde ? La réponse est qu’elle
l’entende elle-même de la bouche de Jésus. C’est la révélation
de Christ Lui-même qui apporte le Salut. Je ne pense pas que le
témoignage de cette femme ait pu tellement aider et je ne pense pas
non plus que cela puisse être un frein. Je pense que le Seigneur
utilise son peuple. Il utilisera parfois un témoignage dramatique et
parfois pas. Je pense honnêtement que les personnes qui n’ont pas
eu à subir une vie de péché ont davantage de raison pour louer
Dieu que ceux qui ont dû être délivrés d’une telle vie. Nous
devrions louer Dieu si nous avons été préservés de l’irruption
de ce cœur dépravé dans notre vie mauvaise. Vous voyez, nous avons
tous été sauvés d’une vie d’ivrogne parce que le potentiel est
en chacun d’entre nous.
Très
bien, laissez-moi à nouveau mentionner ces six principes.
Pour
conclure, laissez-moi passer en revue les six principes que nous
avons vus. A quoi pouvons-nous nous attendre lorsque Jésus agit dans
la vie des personnes assoiffés à travers moi ?
Premièrement, je peux m’attendre à ce qu’il fera tout le temps
la volonté de Dieu. Deuxièmement, Il agira tout le temps avec un
cœur aimant et impartial. Troisièmement, Il sera tout le temps
fidèle pour s’occuper du péché et des erreurs. Quatrièmement,
Il viendra tout le temps à la rencontre des personnes comme elles
sont et là où elles sont de la manière la plus naturelle qui soit
de manière à les emmener là où Il désire qu’elles soient. Nous
avons qu’Il a accepté que Son corps soit exténué pour venir à
la rencontre des personnes exténuées. Nous sommes Son Corps. Il
permet parfois que nous devenions très faibles ou malades pour nous
permettre de venir à la rencontre des personnes faibles et malades.
Cinquièmement,
Il restera tout le temps centré sur Dieu et continuera sans arrêt à
diriger les gens sur Lui-même et loin d’une théologie morte.
Finalement, Il agit tout le temps avec expérience. Lorsque Dieu
emmène une personne assoiffée dans votre vie, vous pouvez courber
votre tête et savoir avec assurance que Dieu s’est occupé de
cette personne depuis déjà un long moment et que maintenant vous
avez un autre privilège de contribuer à cette merveilleuse œuvre
dans le ministère. Nous sommes tous uns dans la moisson spirituelle.
Prions:
Père,
nous Te remercions tellement de ce que Tu vis dans nos cœurs pour
continuer ce que Tu as tout le temps fait pour agir envers ceux qui
ont soif, pour se révéler Toi-même. Seigneur, nous ne désirons
pas uniquement te permettre d’agir à travers, envers les personnes
qui ont soif mais nous désirons être l’assoiffé à qui Tu
te révèles Toi-même. Nous Te demandons de manifester ces
choses dans nos cœurs. Au nom de Jésus. Amen.
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