Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre dix-neuvième leçon sur ce merveilleux
évangile de Jean.
Pour
commencer, j’aimerais vous rappeler notre total besoin de nous
appuyer sur le Saint-Esprit. Nous avons des outils très utiles comme
des commentaires, des livres, des dictionnaires, des atlas et ce
genre de choses, mais pour finir nous devons venir comme des petits
enfants vers Dieu et simplement Lui dire : Seigneur, ouvre mon
cœur, ouvre Ta parole et montre-moi le Seigneur Jésus. Et Dieu
a promis de le faire.
Laissez-moi
vous donner deux versets. Job
34 :3 dit : «
Car l'oreille discerne les paroles, Comme le palais savoure les
aliments. » Et Psaume
119 :103 dit : «
Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma
bouche! » Lorsque
les paroles sortent de la bouche de Dieu, elles sont douces comme le
miel. Mais lorsqu’elles sortent de la bouche de l’homme il se
peut qu’elles ne soient pas si douces, et ainsi les oreilles
testent les paroles comme le palais teste les aliments. J’aimerais
vous partager quelque chose dans cette leçon et j’espère que
c’est la Parole de Dieu. J’espère que c’est aussi doux que le
miel. Mais en tant que lecteur ou auditeur vous avez la
responsabilité de discerner. Si cela vient de l’homme, alors vous
pouvez le rejeter. Mais si cela vient du Seigneur, j’espère que
vous pourrez en profiter.
Prions:
Notre
Père, nous Te remercions tellement pour Ta Précieuse Parole, et
d’une façon toute spéciale pour ce livre de Jean. Alors que nous
considérons le chapitre 4, nous prions que Tu puisses toucher notre
cœur et notre vie. Nous Te remercions Seigneur de ce que nous
pouvons nous confier dans le Saint-Esprit pour nous dévoiler le
Seigneur Jésus d’une manière toute nouvelle et vivante.
Délivre-nous de la chair et du sang et de toute approche de ce
chapitre qui ne serait qu’académique. Merci de nous nourrir de Ton
doux miel. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Dans
notre étude de l’évangile de Jean, nous sommes arrivés au
chapitre 4 et aux versets 46 à 54. Il s’agit de la guérison du
fils de l’officier du roi. Nous allons continuer de suivre le plan
qui nous est donné en Jean 20. Dans ce chapitre, Jean nous dit pour
quelle raison il a écrit cet évangile.
Jean
20 :30-31 dit : « Jésus a fait
encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles,
qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été
écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de
Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »
Vous
voyez qu’il écrit très clairement pour quelle raison il a écrit
tout cela et ensuite il cite trois choses. C’est pour que nous
puissions connaître le Seigneur, pour que nous puissions croire en
Lui, et qu’en croyant en Lui nous puissions avoir la vie en Son
nom. A partir de cette phrase très claire nous avons établi ces
trois questions.
Comme
Jean a écrit ce livre pour que nous puissions connaître le
Seigneur, nous nous posons la question de qui est Christ selon ce
passage afin que nous puissions Le connaître. Comme Jean a
écrit ce livre pour que nous puissions croire dans le Seigneur, nous
nous posons la question de qu’est-ce que la foi selon ce
passage afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui.
Et comme Jean a écrit ce livre pour que nous puissions avoir la vie
en son nom, nous nous posons la question de qu’est-ce que la vie
afin que nous puissions profiter de Lui.
Ainsi l’Évangile de
Jean a été écrit pour que nous puissions connaître le Seigneur,
pour que nous puissions mettre notre confiance dans le Seigneur et
pour que nous puissions profiter du Seigneur. J’ai suggéré que
toutes les histoires dans l’Évangile de Jean répondent
d’une façon ou d’une autre à ces trois questions – qui est
Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie – et
lorsque nous aurons terminé, nous aurons au moins 21 réponses parce
qu’il y a 21 chapitres. En fait il y a plus de réponses que cela
parce qu’il y a plus d’une histoire dans les chapitres. Ces
différents récits répondent au moins aux questions qui est Christ,
qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie.
JÉSUS TOUCHE
TOUTES LES CLASSES DE LA SOCIÉTÉ
Jean
4:43-54 dit : « Après ces deux jours, Jésus
partit de là, pour se rendre en Galilée; car il avait déclaré
lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui
avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête;
car eux aussi étaient allés à la fête. Il retourna donc à Cana
en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à
Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant
appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers
lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près
de mourir. Jésus lui dit: Si vous ne voyez des miracles et des
prodiges, vous ne croyez point. L'officier du roi lui dit: Seigneur,
descends avant que mon enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils
vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il
s'en alla. Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa
rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit. Il leur
demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux; et ils lui dirent:
Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. Le père
reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit:
Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit encore
ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée.
Le
verset 4:54 dit
qu’il s’agit du second signe. Il s’agit du second miracle
que notre Seigneur Jésus a accompli, mais il s’agit du premier
miracle de guérison. Lors du premier miracle Il a changé l’eau en
vin. Avant que je ne réponde à ces trois questions : « qui
est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie ? »
Laissez-moi vous donner une réponse à cette question : Qui
était cet officier romain ? Pour commencer, nous savons qu’il
ne s’agit pas de la même histoire que celle du serviteur du
centurion. Elles sont différentes. Il s’agit ici du fils d’un
officier romain. Tout ce que vous avez à faire est de
lire Matthieu
8 et Luc
7 et
nous verrons que les détails sont différents. J’ai été assez
étonné qu’un de mes commentaires puissent dire qu’il s’agit
de la même histoire.
Luc
8 mentionne
un homme qui est un intendant d’Hérode. Son nom est Chuza.
Certaines personnes pensent que cet intendant peut être l’officier
que l’on retrouve dans Jean
4.
Vous vous rappelez de lui plutôt à cause de son épouse. Le nom de
son épouse était Jeanne et elle était très riche. Vous savez,
lorsque Jésus et ses disciples partaient en voyage il fallait que
des personnes les aident. Et bien la Bible dit que des femmes les
assistaient et une de ces femmes était Jeanne. S’il s’agit
réellement de la famille du fils qui a été guéri, vous comprenez
facilement qu’il a été aisé pour eux de les aider. Mais il n’est
pas clair si les parents de ce jeune homme étaient Chuza et Jeanne.
Nous ne savons pas cela de façon très claire. D’autres personnes
disent que Actes
13 :1 parle
de quelqu’un appelé Manahen qui a été élevé avec Hérode et
que ce Manahen peut être l’officier du roi de Jean
4.
Le
point que j’essaie de souligner est le suivant. Personne ne sait
avec certitude qui était cette personne. Par conséquent, nous
allons juste l’appeler l’officier du roi parce que cela est très
clair. C’est simplement un autre trophée de la grâce de notre
Seigneur Jésus. Si vous parcourez l’évangile de Jean, vous pouvez
voir de quelle façon Il peut toucher toutes les couches de la
société. Dans le chapitre 1, Il a touché des pécheurs. Dans le
chapitre 3, Il a touché le pharisien plein de sa propre justice
qu’était Nicodème. Dans le chapitre 4, Il a touché une femme
pécheresse. Et maintenant Il peut toucher un officier du roi. Dans
sa grâce, le Seigneur a touché toutes les couches sociales et les
hommes de toutes les conditions. C’est une chose si merveilleuse
que de réaliser que les juifs et les païens, les riches, les
pauvres, les nobles, les puissants, et ceux que le monde exclut
peuvent être touchés par le Seigneur Jésus et ensuite ils
deviennent des trophées de sa grâce.
Avant
que nous considérions à nouveau nos trois questions, j’aimerais
faire une seconde observation en lien avec le lieu. Ce miracle a pris
place à Capernaüm. Il y a quatre lieux particuliers dans la vie du
Seigneur Jésus. Il y a bien entendu eu Bethlehem où Il est né. Il
y a eu Nazareth, où Il a grandi. Jérusalem, où son ministère a
pris place. Et il y a eu Capernaüm. Cette ville a été Sa
base lors de Son ministère galiléen et tout spécialement pendant
la première année et demie. C’est devenu Son quartier
général.
Ceux
qui ont étudié Capernaüm l’appellent la ville des
privilèges, la ville des opportunités, la ville de la lumière, la
ville de la vie, le lieu sans excuse. La raison est parce que la
Bible dit que Jésus a fait là-bas plus de miracles qu’Il n’en a
fait dans les autres endroits. En d’autres termes, les habitants
ont eu de nombreuses opportunités. Lorsque le Seigneur a établi son
quartier général là-bas, ils n’avaient plus d’excuses. Vous
vous rappelez peut-être des trois plus grands miracles qui ont eu
lieu là-bas. Dans Marc
5,
nous trouvons la résurrection de la fille de Jaïrus. Dans Luc
7,
on trouve la guérison du serviteur du centenier. Et ici, nous
trouvons la guérison du fils de l’officier du roi.
Matthieu
11:23 dit : « Et toi, Capernaüm, seras-tu
élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des
morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi
avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore
aujourd'hui. »
Est-ce
que vous voyez ce que le Seigneur désire dire ici. Il dit :
« Vous avez eu tellement de privilèges, vous les gens de
Capernaüm. » Si les mêmes miracles avaient été faits à
Sodome, ils se seraient repentis. » Cela nous montre la
quantité de lumière que les gens ont reçue là-bas, c’était un
endroit avec beaucoup de privilèges. Ceux qui ont reçu beaucoup de
lumière sont davantage redevables que les autres. C’est cette
crainte particulière que j’ai pour notre pays, les États-Unis,
parce que notre pays est comme Capernaüm. Dieu a manifesté tant de
miséricorde envers notre pays, il a reçu tant de lumière, et lors
du jugement il faudra rendre des comptes. Depuis que j’ai lu cela,
je me suis senti coupable, juste en marchant dans mon bureau, parce
que le Seigneur m’a donné une merveilleuse bibliothèque, c’est
comme la ville de Capernaüm. Lorsque je marche dans la bibliothèque
je me dis : « Oh là là, regardez toute la lumière qui
se trouve ici. » Est-ce que je suis responsable pour toute
cette lumière ? Le point que je désire souligner est que
lorsque Dieu donne de la lumière il y a aussi une responsabilité
qui vient avec et Dieu a réellement béni Capernaüm.
CHRIST
EST LE SAUVEUR OMNIPRÉSENT
ET OMNIPOTENT
Très
bien, continuons en répondant à la question : « Qui est
Christ selon cette merveilleuse histoire ? ». Je vous
rappelle que dans le verset 4 :54 cela
est appelé le second signe. Le premier signe était l’eau qui a
été changée en vin. Laissez-moi vous montrer la relation entre le
premier signe et le second signe. Je crois que le second signe
souligne la toute suffisance de Christ d’une manière plus grande
que le premier signe l’a fait. Voici ce que je veux dire. Lorsqu’Il
a changé l’eau en vin, Il a montré qu’Il était un grand
créateur, parce qu’Il avait d’abord créé l’eau et ensuite Il
l’a recréée en vin. Il a donc montré sa grande puissance.
Mais
dans ce miracle il ne va pas uniquement montrer Sa grand puissance,
Il va aussi montrer son omniprésence. Je pense que vous connaissez
ces omniattributs – Son omniprésence, Son omniscience, Son
omnipotence. Omni signifie simplement tout. Toute puissance, toute
connaissance, toute présence. Il y avait environ 30 ou 40 kilomètres
entre Cana en Galilée et Capernaüm où se trouvait l’enfant qui
était malade. Il a fait ce miracle à distance. Par conséquent qui
est Christ ? J’aime à dire qu’Il est le médecin
omniprésent et omnipotent. C’est ce qui est illustré ici. Nous
désirons souligner qu’Il a fait ce miracle à distance. Je pense
qu’il est intéressant qu’Il n’ait pas fait tous les miracles à
distance. Il y a un miracle que personnellement j’aurais voulu
faire à distance mais pas Lui. Nous le trouvons en Matthieu
8:3 qui
dit : « Jésus
étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt
il fut purifié de sa lèpre. »
Vous
voyez, Jésus aurait pu faire ce miracle à distance, mais Il a
touché le lépreux. Je pense qu’il est important de voir le
Seigneur Jésus alors qu’Il gère ces différentes situations. Dans
ce miracle, Il a essayé d’illustrer que Sa présence réelle
n’était pas limitée par Sa présence physique. Lors de Son
ministère, Il a en réalité fait quatre miracles à distance. Il y
a celui que l’on trouve en Jean
4 et
celui que l’on trouve en Jean
9,
lorsqu’Il a envoyé l’homme aveugle au réservoir de Siloé. Cela
n’était pas une longue distance, mais cela faisait tout de même
une certaine distance. Pourquoi est-ce que l’homme aveugle a été
guéri lorsqu’il a obéi et qu’il est allé au réservoir de
Siloé ? La réponse est que Jésus était là-bas au réservoir
pour l’accueillir lorsqu’il est arrivé. Puis Il a fait ce grand
miracle. En Luc
7 nous
trouvons l’histoire du serviteur du centurion, lors duquel Jésus a
aussi agi à distance. Vous vous rappelez que l’homme a dit : « Je
ne suis pas digne de ce que Tu viennes sous mon toit. Dis
simplement un mot et mon serviteur sera guéri. » Puis
dans Marc
7 nous
trouvons encore un autre récit sur la façon dont le Seigneur a
chassé un démon à distance.
Lorsque
Jésus était sur terre, Il était dans un sens localisé. Dans Son
corps physique Il était dans un endroit à la fois, mais Il était
tout de même encore le Dieu Tout puissant. Et dans un sens Il était
dans de nombreux endroits en même temps. Est-ce que vous vous
rappelez de Jean
3,
où Il a parlé avec Nicodème ? Il a dit : « Si
vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres,
comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses
célestes? » Puis
Il dit : « Laisse-moi te donner un exemple. Le Fils de
l’homme qui parle avec Toi maintenant est dans le ciel. »
Quelle phrase incroyable ! Celui qui est en train de parler avec
Nicodème est en même temps dans le ciel.
Dans
Jean 1 nous voyons Jésus qui dit à Nathanaël, « je
t’ai vu sous le figuier. » Mais
comment est-ce que Jésus a fait pour le voir ? La réponse
est parce qu’Il était là-bas. Jésus est omniprésent.
En Matthieu
17,
nous lisons au sujet du miracle de la pièce qui est dans le ventre
du poisson, c’est un de mes miracles favoris, j’aime ce miracle.
Quelle logistique ! Comment est-ce que Jésus savait que ce
poisson avait avalé un statère? La réponse est qu’Il était sous
l’eau. Il est omniprésent. Ne soyez pas effrayés par cela, Il est
partout.
Après
Sa résurrection Jésus est apparu 11 fois. Des personnes ont essayé
de mettre Ses apparitions dans un certain ordre. Est-ce que vous
savez pourquoi vous ne le pouvez pas ? Parce que certaines de
Ses apparitions étaient simultanées. Il est apparu de façon
simultanée. Il est arrivé qu’Il apparaisse à deux personnes en
même temps. C’est parce qu’Il est le Sauveur omniprésent. Jésus
a guéri le fils de cet officier parce qu’Il est présent en temps
de malheur. Il était en Canaan en train de parler à l’officier et
Il était aussi à Capernaüm à côté du lit de cet enfant en train
de mourir.
Lors
du premier signe, Il a transformé l’eau en vin, et Il a montré
qu’Il n’était pas limité par la loi du temps. Est-ce que vous
savez de quelle façon le vin est fait ? C’est à travers un
processus qui prend du temps. Il y a le temps de la semence, le temps
de la croissance et le temps de la récolte, et ensuite nous avons la
grappe, on écrase la grappe et le jus sort. Jésus a fait tout cela
en un très court moment. Il ne dépend pas de la loi du temps. En
lien avec cela laissez-moi vous citer ce merveilleux verset de 2
Pierre 3:8 qui
dit : « Mais
il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est
que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans
sont comme un jour. »
J’aime
ce verset, tout particulièrement parce que nous vivons dans une
société si pressée. Je ne sais pas vous mais lorsque je vois mon
emploi du temps, je m’aperçois que je suis tout le temps en train
de courir après quelque chose. Il m’est arrivé d’être invité
à plusieurs milliers de kilomètre de chez nous, pour donner un
message de 45 minutes. Et avec mon épouse nous nous sommes demandés
si cela valait la peine de faire tout ce déplacement juste pour 45
minutes. Dans un premier temps nous nous sommes dit peut-être que
pour deux messages cela vaudrait la peine. Puis en repensant à 2
Pierre 3 :8 nous
nous sommes dit : combien de temps à Dieu ? Est-ce
que vous réalisez ce que cela signifie ? Dieu peut faire autant
en 1 heure qu’en 42 années.
Vous
savez vous pouvez investir cinq minutes dans la vie de quelqu’un et
cela peut compter pour l’éternité entière, parce que c’est le
temps que Dieu a. Mais ce second récit ne montre pas que Dieu est
sous la loi du temps. Cela montre qu’Il n’est pas soumis à la
loi de l’espace. Ce miracle répond à la question de comment Jésus
peut être à dix endroits en même temps ?
Est-ce
que vous avez déjà pensé que ce serait bien si vous pouviez être
à plusieurs endroits en même temps ? Il se peut probablement
que lorsque vous pensez de cette façon, vous ayez une fausse
perception de votre importance. Je peux être à un endroit à la
fois et cela est suffisant. Je ne désire pas réellement être à
cinq endroits en même temps. Je pense que dans ce cas, je serais
capable de rater les cinq occasions. En lien avec cela j’aimerais
que le Seigneur puisse nous montrer à quel point nous sommes
réellement non importants en dehors de la volonté de Dieu. Nous
pensons tout le temps que nous sommes importants. En dehors de la
volonté de Dieu, il n’y a pas un seul os qui soit important dans
mon corps et c’est la même chose pour vous. Mais voici l’autre
côté de cette vérité. Dans la volonté de Dieu, chaque os dans
votre corps est important, et chaque os dans mon corps est important.
Et
nous pouvons aussi être en plusieurs endroits en même temps.
Peut-être vous direz, mais de quelle façon est-ce que je peux être
en plusieurs endroits en même temps ? La réponse est en
touchant le Sauveur omniprésent. Est-ce que vous réalisez que
lorsque vous touchez le Seigneur qui est omniprésent, vous devenez
en quelque sorte omniprésents. Lorsque cet officier a touché Jésus
à Cana, il a aussi touché son fils à Capernaüm qui était à plus
de 30 kilomètres de là. La même foi qui a touché et atteint un
fils qui se trouvait à 30 kilomètres de là, peut également
toucher une personne qui se trouve à 300 kilomètres ou à 3000
kilomètres, ou même à 15000 kilomètres. Nous pouvons toucher
Jésus par la foi, qui peut toucher des personnes à des endroits
très distants.
A
quel point est-ce que la prière est quelque chose de merveilleux !
Si je prie pour notre président, est-il possible que moi, Ed Miller,
qui vit loin de Washington puisse toucher le bureau ovale ? Bien
entendu. C’est possible en touchant Jésus. Vous pouvez toucher
Jésus, vous pouvez devenir omniprésent. Je pense que cela est
vraiment une merveilleuse vérité lorsque nous pensons à la
mission. Seule l’éternité va révéler tout ce que les prières
ont accompli. Lorsque je vous demande de prier pour moi parce que je
vais participer à une conférence, je ne joue pas à un jeu. Je
crois de tout mon cœur que Dieu utilise les prières de Son peuple
et Il accomplit ensuite des choses merveilleuses.
Utilisez
votre imagination sanctifiée pour essayer de visualiser le plus long
bras dans ce monde. Le plus long bras serait capable de s’étendre
pour évangéliser tous les endroits. Imaginez maintenant le plus
petit bras dans ce monde. Je pense que la foi est le plus long bras
dans ce monde parce qu’il peut atteindre tous les endroits du
globe. Je pense aussi que c’est le bras le plus petit dans ce monde
parce que tout ce qu’il a à faire est toucher Jésus, et Jésus
est une aide très importante en temps de trouble. Il n’a pas
besoin de se rendre très loin pour toucher le Seigneur Jésus. Par
conséquent qui est Christ selon ce récit? Je pense que ce texte
révèle Christ comme étant le Sauveur omniprésent et omnipotent.
LA
FOI C’EST CROIRE LA PAROLE DE JÉSUS
ET
CONTINUER SON CHEMIN
Considérons
maintenant la question : Qu’est-ce que la foi, selon cette
merveilleuse histoire de la guérison du Fils de l’officier du
roi ? Laissez-moi vous donner la réponse puis nous essaierons
de la développer. Je pense que la réponse nous vient du
verset 4:50 qui
dit : « Va,
lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut
à
la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. »
Très
bien, selon ce passage, qu’est-ce que la foi ? Je crois que la
réponse est croire la parole de Jésus et continuer son chemin.
C’est de cette manière que cela est illustré ici. Tout semble
facile, mais si vous regardez à l’image dans son ensemble vous
pouvez voir de quelle manière la foi s’est développée dans cet
homme. Tout n’était pas là dès le début. Cela s’est passé de
façon graduelle. Cela a commencé comme une crise et s’est terminé
comme un processus. Vous verrez cela dans toute votre vie. Les choses
commencent comme une crise mais elles se terminent comme un
processus. Voici ce que nous trouvons à la fin de ce récit, le
verset 4 :53 dit: « Le
père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait
dit: Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. »
Vous
voyez, la fin de l’histoire est merveilleuse. C’est une grande
fin. Lorsque l’épreuve a été terminée toute la famille a fini
par croire en Christ et cela aurait même pu être mieux parce que le
verset 4 :53 parle
du foyer et il s’agit d’une famille royale. Selon le
verset 4 :51,
nous savons qu’il y avait des esclaves, et la famille dont il est
question peut représenter davantage que la famille immédiate. Cela
peut aussi inclure des frères et des sœurs, des beaux-frères et
des belles-sœurs, des tuteurs, des esclaves, et finalement tous sont
venus au Seigneur. C’est une belle fin. Vous voyez, la foi du père
a finalement été confortée, et le garçon a été guéri, la
famille a fini par mettre sa confiance dans le Seigneur, et nous
bénéficions de cette histoire encore 2000 ans après. C’est
une grande fin.
Pourtant,
même si cette histoire a une grande fin, elle n’a pas un joyeux
commencement. Par conséquent, si nous désirons comprendre ce qu’est
la foi, nous ne devons pas uniquement voir de quelle manière cela
s’est terminé, nous devons aussi considérer de quelle façon cela
a commencé. Cela a commencé dans les problèmes. Cela a commencé
avec la tristesse. Cela a commencé avec la douleur. Cela a commencé
avec la peur. Cela a commencé avec l’anxiété. Vous savez, les
drames et la tristesse ne tiennent pas compte de la classe sociale
des personnes. Vous pouvez voir cette illustration ici. Une position
dans le monde, des richesses, et être un officier à la cour
d’Hérode n’a pas empêché ce fils de tomber malade et d’être
sur le point de mourir. Ce drame a finalement été utilisé pour
emmener cette famille au Seigneur. Dieu utilise souvent les drames
pour attirer les gens à Lui. Vous pouvez le voir dans votre vie et à
partir de la Bible. Cela est spécialement vrai lorsque cela touche
un de vos enfants comme c’est le cas ici. Combien de fois est-ce
que Dieu vous a attiré à Christ à cause d’un de vos enfants ?
Combien de fois est-ce que Dieu vous a attiré à Christ à cause
d’un de vos petits-enfants ? Ou de quelqu’un de votre
famille ? Dieu utilise donc cela. Ce récit commence donc avec
un enfant qui est malade, terriblement malade. Il est sur le point de
mourir. Le verset 4:52 dit
qu’il avait une haute fièvre et dans le verset 4:47 nous
apprenons que cette haute fièvre l’a emmené au point d’être
près de la mort.
Au
début, l’officier ne savait pas que tout allait bien se terminer.
Je suis sûr qu’il espérait que tout allait bien se terminer, mais
il ne savait pas cela. Nous, nous lisons cela un peu à la légère
et nous disons : « Regardez ce que le Seigneur a
fait. Voilà de quelle façon les choses se sont terminées et
louez Dieu pour cela ! » Mais passer à travers tout cela
n’est pas toujours aussi facile que lorsque vous arrivez à la fin.
Au
début, lorsque les parents ont regardé leur enfant avec cette
grosse fièvre en pensant qu’il pouvait mourir, je ne crois pas
qu’ils se disaient simplement : « Jésus est le sauveur
tout puissant, nous allons donc aller vers Lui. » Non, je ne
crois pas qu’ils pensaient à cela. C’est un grand test de la
foi, et cela va pousser toute la famille vers Christ. Mais je peux
vous dire que lorsque tout a commencé, cela n’était pas le cas.
C’est toujours difficile au début et pendant le déroulement c’est
aussi très difficile. Par conséquent, si nous désirons réellement
comprendre par quoi le père est passé, nous devons marcher avec lui
et nous mettre au diapason de sa foi. Sa foi n’était pas aussi
forte au début qu’à la fin. Je dis cela afin que nous n’étudions
pas ces choses comme si les personnes de la Bible n’étaient pas
humaines. Ce sont des humains. Ce ne sont pas juste des
fugitifs d’un musée de cire. Ce sont des personnes vivantes, elles
ont des sentiments, et elles luttent autant avec leur foi que nous le
faisons.
C’est
la même chose lorsque cela arrive dans nos vies. Par la grâce de
Dieu, les choses se terminent bien et nous avons la victoire à la
fin, et nous disons : « Alléluia ! Dieu a agi!
Dieu règne ! Il est fidèle! Il fait concourir toutes
choses pour nous rendre semblables à l’image de Jésus Christ. »
A la fin nous avons un beau témoignage à rendre. Mais qu’en
est-il du chemin que nous devons emprunter avant d’arriver
là ? Comment est-ce que cela se passe au début ? A
la fin nous ne pouvons que louer Dieu pour Sa fidélité, mais au
début lorsque nous sommes touchés par une crise nous sommes comme
ce père, nous pouvons fondre et nous dissoudre comme une bougie sous
la chaleur.
Considérons
la foi de l’officier royal lorsqu’il arrive la première fois aux
pieds de Jésus, parce que comme je l’ai dit il y a une différence
sur comment cela se termine. Voici ce que dit Jean
4:45 : « Lorsqu'il
arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu
tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête; car eux
aussi étaient allés à la fête. »
Ce
verset montre que la réputation de notre Seigneur Jésus s’étendait.
Les gens avaient entendu parler au sujet de Son ministère et de
ce qu’Il faisait. Je ne sais pas ce qui a convaincu cet officier
romain à rechercher notre Seigneur Jésus. Avait-il entendu des
histoires à son sujet ? Qu’est-ce qui l’a poussé à
venir ? Est-ce que c’était simplement le fait qu’il était
désespéré ? Quelle que soit la raison, cet homme a fait 30 à
40 kilomètres. Même si sa foi était encore faible au début, c’est
là le cœur de toute foi. Peu importe à quel point cet homme a
lutté, peu importe à quel point il était faible, il est venu vers
Jésus. Malgré sa faible foi, cet homme est finalement venu vers le
Seigneur.
Si
jamais vous aviez pu intercepter cet homme lorsqu’il est arrivé,
et que vous l’aviez interrogé sur sa théologie, je ne sais pas ce
qu’il vous aurait répondu. Si vous lui aviez demandé :
« Est-ce que tu crois en la toute puissance et l’omniprésence
de Celui à qui tu t’adresses ? » Je ne sais pas ce
qu’il aurait répondu. Je ne pense pas que la question :
« Est-ce que tu crois que Jésus peut être ici et en même
temps à 40 kilomètres à Capernaüm avec ton fils mourant ? »
aurait intéressé cet homme. Je crois qu’il ne pensait pas à ce
genre de chose. Il aurait probablement dit : « Mais
pourquoi est-ce que tu essaies de tester ma théologie ? Mon
fils se meurt, il y a une urgence. Si cela ne vous gêne pas, j’ai
besoin de parler avec Jésus. » Je ne sais pas s’il aurait
fait ces 40 kilomètres, s’il avait cru que Jésus était déjà à
Capernaüm. Peut-être qu’il les aurait tout de même fait, je ne
sais pas.
Voici
ce que dit Jean 4:47 : « Ayant appris
que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le
pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de
mourir. »
La
première chose qui souligne sa foi tremblante est ce mot implorer.
Dans la langue originale il s’agit du mot mendier, demander de
façon récurrente. Il ne l’a pas uniquement répété une fois.
Vous voyez, nous lisons ce texte comme s’il avait juste dit :
« S’il te plaît pourrais-tu venir à Capernaüm ? Mon
fils est malade. » Mais cela ne s’est pas passé de cette
façon. Il a dit : « Jésus, mon fils est en train de
mourir ; il faut que tu viennes ; viens s’il te
plaît. S’il te plaît mon fils est mourant. Est-ce que tu
veux bien venir? S’il te plait viens avec moi. » Il faut que vous
puissiez voir son coeur. Il était en train d’implorer et de
supplier.
Lorsqu’une
personne grandit dans la vérité et les merveilles de la foi,
les actions d’implorer et de supplier se transforment en louange et
en remerciement. Lorsque vous apprenez à connaître le Seigneur et
que vous voyez à quel point Il est merveilleux, votre foi au début
est jeune, elle plaide, elle supplie, elle demande encore et encore.
Au début vous ne priez pas uniquement une fois. Vous continuez de
prier et de prier. Mais alors que la foi se développe, elle n’essaie
plus de vaincre la « résistance » de Dieu comme si Dieu
résistait. Elle apprend à se tenir sur son infinie volonté. Il y a
là une différence. La vraie foi ne va pas supplier et ne va pas
implorer. Mais au début Jésus ne le renverra pas. Cet homme est
tombé aux pieds du Seigneur, faible, sans force, en suppliant, en
répétant et répétant la même chose encore et encore, en lui
demandant de venir. Il ne s’est pas dit : « Je me
demande si Jésus peut faire ce miracle à distance ? Je me
demande s’il a planifié d’utiliser cela afin d’amener toute ma
famille à Christ ? » Au commencement, cela n’était pas dans
ses pensées. Il ne savait qu’une seule chose : « Mon
fils est malade, je suis désespéré et peut-être que Jésus peut
m’aider. » Je ne pense pas qu’il s’attendait à une
guérison immédiate à cause de ce qui est dit en Jean
4:52 : « Il
leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux; et ils lui
dirent: Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. »
Il
a demandé à sa famille : quand est-ce que le jeune a commencé
à aller mieux ? Je pense qu’il s’attendait à une lente
convalescence et à une guérison graduelle. Il ne s’attendait pas
à ce que le Seigneur le guérisse tout d’un coup. Ainsi au
commencement, cet homme vient en mendiant et en implorant, il n’avait
pas réellement la foi qu’il allait avoir à la fin.
Est-ce
que vous avez remarqué que lorsqu’il est venu, il a emmené son
agenda avec lui ? On peut comprendre qu’il voulut proposer le
quand et le comment. Il a dit à Jésus que le miracle devait être
fait. Il a dit : « Il faut que tu viennes chez moi. C’est
là-bas que cela doit être fait. » Il lui a dit ce qui devait être
fait : « Tu vas guérir mon fils. » Il lui a aussi
dit de quelle façon cela devait être fait: « Tu dois venir
avec moi. Nous allons y aller ensemble. Je ne retournerai pas
seul à la maison. » Voici ce que dit Jean
4:49 : « L'officier
du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure. »
Je
suis repris lorsque je prends conscience de l’agenda de cet homme,
parce que moi aussi j’emmène mon agenda devant le Seigneur. Vous
voyez, le père a dit : « Viens. » Et Jésus lui a
dit : « Va. » Le père a dit : « Mon
fils se meurt. » Et Jésus a dit : « Ton Fils
vit. » Le père a dit : « viens avec moi.” Et Jésus a
dit : « Non, retourne seul. » Vous voyez, sa foi
devait lutter. C’était une foi timide. C’était une foi
confuse. La foi était là même si elle était suppliante, si
elle était implorante, et si elle désirait imposer son propre
agenda. Combien de fois est-ce que je suis venu vers Jésus avec mon
propre agenda en disant : « Très bien Seigneur, j’ai
prié au sujet de cela. Voilà ce que je pense. Tu vas faire cela,
cela et cela et j’aimerais que Tu te conformes à mon agenda. C’est
de cette manière que j’aimerais que les choses soient faites. »
Est-ce
que vous savez ce qui est incroyable? Si vous lisez le livre des
Actes, vous verrez que Paul dévoile son agenda pour une année. Il
décrit tous les endroits où il aimerait aller. Mais ça ne s’est
pas passé comme il l’avait prévu. Nous pouvons planifier les
choses mais cela ne se passe pas tout le temps comme prévu. Nous
devons laisser les choses ouvertes devant le Seigneur. C’est comme
cela que c’était au début. Cet homme avait la foi pour venir. Il
a imploré et plaidé sa cause en demandant et demandant de l’aide
au Seigneur. Il a emmené son propre agenda. Le commentaire que fait
le Seigneur Jésus montre qu’au début la foi de cet homme était
subjective.
Voici
ce que dit Jean 4:47-48 : « Ayant
appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers
lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près
de mourir. Jésus lui dit: « Si vous ne voyez des miracles et
des prodiges, vous ne croyez point. »
Vous
savez, lorsque j’ai lu cela pour la première fois, ça m’a
frappé. Je ne désire pas être irrévérent mais cela semble comme
étant assez dur venant de la bouche de notre Seigneur Jésus. C’est
même un peu cruel. Je parle comme un fou, mais cet homme vient et
dit que son fils est en train de mourir, qu’il est sur le point de
mourir et Jésus répond : « Si
vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez
point. » Ce
pauvre homme était dans un tel tourment, il agonisait pour son fils.
Il crie pour avoir de l’aide. Certaines personnes essayent de
dédouaner Jésus qu’il n’était pas en train de parler à ce
père, mais aux personnes qui l’entouraient.
Mais
ce n’est pas la bonne explication parce que dans le
verset 4:48 Jésus
lui dit que les gens comme lui insistent sur les signes et les
miracles. Il est clair que cet officier royal représentait la classe
de ceux que l’on appelait « les chercheurs de signes. »
Jésus a vu le cœur de cet homme et cet homme désirait de
l’action. Il désirait voir des signes. Il désirait un
miracle. Il a dit: « Guéris mon fils. »
En
l’an 2000,
le Seigneur a permis que je passe par une attaque cardiaque. Un de
mes enfants en a davantage souffert que les autres parce qu’il ne
voulait pas que je meure. Les gens ont essayé de le réconforter. Il
lui ont partagé la vérité que Dieu règne, que le Seigneur est sur
le trône, que la volonté de Dieu sera faite et que la gloire est à
Dieu. Plus tard il m’a dit que cela ne l’avait pas soulagé. La
raison qu’il m’a donnée était qu’il a toujours eu conscience
de cela. Il savait que Dieu était sur le trône, que Dieu contrôlait
toutes choses et c’est cela qui lui posait problème. Tout
dépendait de Lui, mais mon fils voulait que son père vive. Il
disait : « Si Dieu veut que mon père vive alors je désire
la volonté de Dieu. Mais si ce n’est pas la volonté de Dieu
alors il ne voulait pas Sa volonté. » Voilà avec quoi il
luttait. Il désirait que son père vive, il ne désirait pas la
volonté de Dieu.
Vous
voyez, à ce point-là l’officier n’avait pas la foi qui permet
de comprendre les objectifs de Dieu, la gloire de Dieu, les
désirs de Dieu, le plan de Dieu et la volonté de Dieu. Tout ce
qu’il savait est que Dieu devait lui donner un signe, un miracle.
Il voulait qu’Il guérisse son fils. Voilà où en était sa foi.
Il recherchait le spectaculaire. Il recherchait ce qui était
dramatique. Il recherchait les choses miraculeuses parce que sa foi
ne s’était pas encore développée jusqu’à pouvoir dire : « Que
Ta volonté soit faite. Pas la mienne, mais la Tienne. Père, si
Tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté
ne se fasse pas, mais la Tienne. » Il n’en était pas encore là.
Il était au début de la foi. Il était en train de mendier, de
plaider et d’implorer. Il avait un agenda de ce qui devait être
fait et il voulait le donner au Seigneur Jésus. Il désirait des
signes. Il voulait voir quelque chose de miraculeux se passer.
Est-ce
que Jésus l’a simplement renvoyé ? Vous voyez, notre
Seigneur Jésus n’a pas dit que les signes et les miracles sont
mauvais. Il n’a pas dit cela. Il a dit que les signes et les
miracles ne sont pas nécessaires. C’est cela qu’Il a essayé
de montrer. Il veut montrer qu’il peut juste croire par une simple
foi. Mais au commencement la foi de cet homme luttait, mais il
était assez sage pour venir vers Jésus.
Nous
ne savons pas si cet homme est venu vers Jésus après avoir essayé
toutes les autres solutions. Nous savons que lorsqu’il est arrivé,
son fils était sur le point de mourir. Pourquoi n’est-il pas venu
avant ? Je pense qu’il devait être riche et qu’il a
sûrement essayé de faire venir tous les médecins disponibles à ce
moment-là. Je sais qu’il y a des chrétiens qui utilisent la
prière comme dernier recours. Ce qui est triste est lorsque l’on
entend des choses comme : « Tout ce qui nous reste à
faire maintenant est de prier. Nous pouvons tout de même prier.
» Cela ressemble à des paroles de dernier recours. Cela devrait
pourtant être notre première ligne de défense lorsque quelque
chose se passe dans notre vie. Nous devrions courir auprès de
Jésus.
Voici
à nouveau le passage qui répond à la question : qu’est-ce
que la foi ? Jean
4:49-50 dit :
« L'officier du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon
enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à
la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. »
J’aime
la façon si simple dont Jésus a parlé à cet homme : « Va,
lui dit Jésus, ton fils vit. » Comme
cela est incroyable ! Rappelez-vous ce que Jésus a dit à cet
homme : « Repars, sans signes, sans évidence et sans
miracles. » Il n’avait que les paroles de Jésus. Il n’avait
que ces simples paroles du Seigneur Jésus parce que Dieu allait lui
enseigner ce que la foi était. C’est croire la Parole de Dieu
simplement parce que Jésus a dit quelque chose et continuer son
chemin. Voilà ce qu’est la foi, c’est à cela qu’il devait
croire.
En
refusant d’aller avec lui et en lui disant uniquement :
« retourne chez toi, ton fils vit. », Il l’appelait à
vivre dans le repos. Jésus ne lui a pas dit : « Retourne
chez toi et passe la nuit en prière. » Il a juste dit :
« Retourne chez toi et mets ta confiance dans le Seigneur. »
Est-ce
que vous réalisez que Dieu n’acceptera jamais une prière comme
substitut à la foi ? Il nous arrive que nous priions parfois
au-delà de notre foi. Je ne sais pas si vous êtes déjà allés à
une réunion de prière qui a duré tout une nuit. Moi je l’ai
fait. Nous avons commencé à sept heures et je pense que nous
aurions dû rentrer vers 9 heures parce qu’il était clair que
vers 9h30 nous commencions déjà à prier au-delà de toute la foi
que nous avions. Je pense juste que nous devons remettre ce que nous
avons sur le cœur à Jésus et ensuite continuer notre chemin. Nous
devons simplement faire confiance à Jésus. Nous n’avons pas à y
revenir toujours et toujours à nouveau.
Lorsque
cet homme est arrivé auprès de Jésus son cœur était lourd, son
fils était mourant. Lorsqu’il est reparti, il avait une
parole. « Ton
fils vit. » Quelle
parole d’espérance ! Il a cru à cette parole.
Voici
ce que dit Jean 4:50 dit : « Va, lui
dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus
lui avait dite, et il s'en alla. »
Voici
encore ce que dit Jean 4:51 : « Comme
déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui
apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit. »
Cela
a dû être une grande joie lorsque son esclave est revenu et qu’il
a dit : « Il est vivant! Il est vivant ! La
fièvre l’a quitté! Il vit! » Puis l’officier a
demandé quand est-ce que cela est arrivé. Comme cet homme a été
encouragé lorsqu’il a appris à quelle heure cela était arrivé !
J’aime
faire le lien entre les versets 4:50 et 53 qui
disent :
« Va,
lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que
Jésus lui avait dite, et il s'en alla. » « Le père
reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit:
Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. »
Il
croyait à nouveau. Maintenant lui-même croyait, mais également
toute sa famille. Quelle est la différence entre sa première foi
avant le miracle et après le miracle ? Il y a une différence
entre les deux. Vous voyez, la première était une espérance mais
la seconde était une confirmation. La seconde était une
connaissance. Lorsque Dieu arrive à bout de ce qu’Il recherche
alors la foi grandit et se développe.
Mon
ami Dana prêchait un jour sur la vérité de la foi, et il a fait ce
commentaire. Il a dit : « l’assurance est la foi avec
une histoire. » Voilà ce qu’est l’assurance, c’est la
foi avec une histoire. Lorsque l’on voit que Dieu est toujours à
nouveau fidèle, nous devenons de plus en plus convaincus et assurés.
Voici un exemple. Vous avez eu des besoins financiers, et vous avez
remis cela au Seigneur. Puis vous avez cru que le Seigneur allait
intervenir. Et ensuite Il a pourvu. Et vous avez à nouveau dit :
« Oui, je crois qu’Il pourvoit. » Est-ce que vous voyez
la différence ? Vous avez cru la première fois, mais lorsque
vous recevez un don dans votre boîte aux lettres, vous y croyez
encore plus qu’avant. C’est comme une confirmation. Il y a une
crise dans votre famille et vous priez en remettant cela au Seigneur.
Est-ce que vous croyez que Dieu va faire quelque chose ? Oui,
nous prions parce que nous y croyons. Puis Il fait quelque chose et
ensuite vous croyez et vous dites : « Amen, amen ! »
Lorsque
ce père est venu pour la première fois auprès de Jésus, il avait
suffisamment de foi pour venir, mais il mendiait, il implorait, il a
emmené son agenda avec lui, il recherchait les signes et les
miracles. Il est probablement venu en dernier recours. Mais Dieu
est passé par là et celui qui a d’abord cru, croit désormais !
Sa foi a augmenté. Alors qu’est-ce que la foi ? C’est
croire la parole donnée par Jésus et continuer son chemin, puis Il
confirmera Sa parole.
LA
VIE C’EST EXPÉRIMENTER A QUEL POINT
DIEU EST FIDÈLE
Jérémie
1:12 dit : « Et l'Éternel me dit: Tu as bien
vu; car je veille sur ma parole, pour l'exécuter. »
Cela
nous amène à notre troisième question que nous développerons dans
notre prochaine leçon. Cette question est : qu’est-ce que la
vie ? La réponse est : la vie c’est expérimenter la
fidélité de Dieu. La vie c’est la capacité de croire et de
continuer de croire. Dieu est fidèle ! En fait, j’aimerais
terminer cela avec cette merveilleuse parole de Jérémie
1:12 qui
dit : « Et
l'Éternel me dit: Tu as bien vu; car je veille sur ma parole, pour
l'exécuter. »
N’est-ce
pas un merveilleux verset? "Je
veille sur ma parole, pour l'exécuter. » Vous
pouvez prendre chaque parole de Jérémie et y rattacher ce verset.
Par exemple :
"Mon
Dieu est capable de pouvoir à tous vos besoins selon les richesses
de Christ. Je veille sur ma parole, pour l'exécuter. "
"Celui
qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra
parfaite pour le jour de Jésus Christ. Je veille sur ma parole, pour
l'exécuter."
"Je
puis tout par celui qui me fortifie. Je veille sur ma parole,
pour l'exécuter. "
Psaume
37:3 dit : « Confie-toi en l'Éternel, et
pratique le bien; Aie le pays pour demeure et Sa fidélité pour
pâture. » Nous verrons ce que signifie avoir Sa
fidélité pour pature dans notre prochaine leçon.
Pour
résumer:
--Qui
est Christ ? C’est le Sauveur omnipotent et omniprésent.
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