Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre vingt-deuxième leçon sur ce merveilleux
évangile de Jean.
J’aimerais
vous rappeler et j’aimerais me rappeler que le principe
indispensable de toute étude de la Bible est une totale dépendance
envers le Saint-Esprit. Seul Dieu peut révéler Dieu, et toutes les
académies dans le monde ne pourront pas nous emmener au-delà des
pages sacrées. Ce n’est possible que par le Seigneur Lui-même.
Tout comme vous si vous disiez quelque chose, vous seriez les plus à
même à interpréter ce que vous dites. En d’autres mots, si
quelqu’un d’autre interprétait vos paroles, il pourrait se
tromper. La Bible est donc la Parole du Seigneur et c’est Lui qui
est le meilleur interprète de ce qu’Il a dit. Si vous désiriez
savoir ce qui est dans un œuf et que vous ouvriez, vous gâcheriez
sûrement ce qu’il y a dans l’œuf, vous préféreriez donc
sûrement interroger quelqu’un qui connaît ce qui se trouve à
l’intérieur. Par conséquent, mettons notre confiance dans le
Seigneur pour être Son propre interprète et qu’Il puisse agir
dans notre cœur.
Prions:
Père,
nous Te remercions. Merci tellement de ce que Tu as mis Ton
Saint-Esprit dans nos cœurs. Tu sondes les profondeurs de Dieu. Tu
es Dieu. Tu sais tout ce qu’il y a à connaître. Seigneur, Tu as
promis que tu allais révéler cela aux bébés. Ainsi nous Te
demandons de manifester en nous une attitude d’impuissance et de
dépendance afin que nous puissions recevoir Ta Parole. Tu nous as
dit que si nous étions une terre asséchée, tu allais faire tomber
une pluie sur nous. Tu as dit que tu allais nous nourrir si nous
venions à Toi la bouche grande ouverte. C’est pour cette raison
que nous venons impuissants et nous Te demandons de nous révéler
Ton Fils. Nous Te prions que nous puissions être complètement
détachés du monde et de ces soucis légitimes de telle sorte que
nous puissions nous concentrer sur Christ. Merci parce que Tu fais
cela, parce que Tu vas continuer de faire cela et parce que nous Te
le demandons au nom de Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Très
bien, j’aimerais vous demander de prendre Jean 5. Dans notre
discussion, je vous ai dit qu’il y avait deux parties dans ce
chapitre. La première partie est Jean
5:1-15 où
nous trouvons l’histoire de la guérison d’un homme
infirme près de la piscine de Bethesda. La deuxième partie est les
versets 5:16-47,
c’est la réponse de notre Seigneur Jésus aux juifs concernant le
miracle qui a été accompli. Les juifs ont été
tellement en colère lorsqu’ils ont vu Jésus accomplir cela le
jour du sabbat ! Ils ont donc fortement réagi contre ce miracle
et Jésus leur a répondu.
Nous
avons répondu
aux trois questions qui est Christ, qu’est-ce que la foi et
qu’est-ce que la vie pour la première partie. Laissez-moi
vous rappeler cela.
Qui
est Christ selon Jean
5:1-15? La
réponse est: Il est le guérisseur plein de miséricorde des
pécheurs infirmes. Nous voyons cela parce que cet homme est resté
assis près de la piscine de Bethesda pendant 38 ans, à cause des
conséquences des péchés qu’il avait commis. Nous ne savons pas
ce qu’a été ce péché. Nous savons simplement que Jésus a dit:
« Va
et ne pèche plus, de peur que quelque chose de pire ne t’arrive. »
Jésus est donc le guérisseur des pécheurs infirmes.
Qu’est-ce
que la foi? Nous trouvons cela en Jean
5:6 qui
dit: « Jésus,
l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps,
lui dit: Veux-tu être guéri? »
C’est simplement l’impuissance et la volonté d’être rétabli.
Notre prière devrait être: Seigneur, donne-moi un esprit bien
disposé à vouloir faire ta volonté.
Ensuite
qu’est-ce que la vie? La réponse est que la vie est la capacité
de marcher. Après avoir été paralysé pendant près de 40 ans à
cause des conséquences de son péché, le Seigneur l’a libéré et
cette délivrance est la vie.
A la fin de notre précédente leçon, je vous ai donné cinq applications de ce qu’est la vie, la capacité à marcher. Il s’agit de cinq applications de la liberté qui a été donnée à ce pauvre pécheur. Premièrement, la capacité de marcher signifie la capacité à marcher loin de son ancien environnement, de la tradition, de la superstition, de l’ancienne foule, ce qui est illustré par Bethesda. Deuxièmement, il avait l’habileté de marcher loin des conséquences de son péché qui est illustré par la restauration de ses jambes. Troisièmement, il avait également la capacité de marcher dans la sainteté et arrêter de pécher ce qui est illustré par les paroles de Jésus qui lui a dit: « Ne pèche plus. » Quatrièmement, il avait également l’habileté de marcher dans le repos ce qui est illustré par le jour du sabbat. Et finalement, il avait l’habileté de s’identifier avec Christ dans Son rejet ce qui est illustré par le commandement: « Prends ton lit et marche. » accompli en face des juifs le jour du sabbat.
Je
n’aimerais pas quitter Jean 5 sans faire un commentaire sur la
seconde partie du chapitre. Comme je vous l’ai montré, c’est la
réponse de notre Seigneur Jésus aux religieux juifs qui ont repris
l’homme qui a été guéri. Jean
4:10 dit:
« C'était
un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été
guéri: C'est le sabbat; il ne t'est pas permis d'emporter ton lit. »
Les
juifs étaient en colère parce qu’ils considéraient que cet homme
faisait des œuvres le jour du sabbat en portant son lit. Lorsqu’ils
ont découvert que c’était Christ qui l’avait relevé, ils ont
focalisé leur colère sur Lui. Le verset 4:16
dit:
« C'est
pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus,
parce qu'il faisait ces choses le jour du sabbat. »
Vous
voyez, avec leur vue du sabbat, ils n’ont tout simplement pas
compris comment quelqu’un pouvait être de Dieu et en même temps
violer le sabbat. Bien entendu ils n’ont pas compris ce qu’était
le vrai repos. Ils n’ont pas compris ce qu’il y avait sur le cœur
de Dieu au sujet du jour du sabbat, et Jésus a simplement violé
leur vision distordue du jour du sabbat. Il n’a pas du tout violé
le repos. Ceci dit, la réponse que Jésus leur a donnée ne les a
pas calmés. L’opposition s’est même durcie. Le verset 4:17
dit:
« Mais
Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi,
j'agis. »
Voici
la réponse donnée par les juifs. Le verset 4:18
dit:
« A
cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir,
non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il
appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. »
Ils
l’ont haï pour deux raisons. Premièrement parce qu’Il n’a pas
respecté le sabbat, et deuxièmement parce qu’Il disait avoir une
relation particulière avec Dieu que personne d’autre n’avait.
Voici les deux raisons que les juifs religieux lui ont opposées.
Dans leur pensée, Il n’a pas respecté le repos et Il a dit avoir
une relation particulière avec Dieu. C’est tout le temps à cause
de ces deux mêmes raisons que les religieux vont s’opposer à ceux
qui ont été délivrés parce qu’ils ne comprennent pas le repos
et ils ne comprennent pas l’unique relation avec Dieu. C’est pour
ces raisons qu’ils L’ont haï, et c’est pour ces raisons qu’ils
vont haïr tous ceux qui s’alignent avec Lui. Jésus prend ensuite
29 versets, le reste du chapitre pour donner des réponses à ceux
qui désirent Le tuer à cause de Sa vision du repos et de Sa
relation avec Dieu.
Je
dois admettre que lorsque j’ai pour la première fois parcouru ce
passage, j’ai été un petit peu abasourdi parce que Jésus est
très direct et dur avec ces juifs religieux. En fait, j’ai trouvé
qu’Il était trop dur. Je me suis demandé où était la
compassion. Je me suis demandé où était l’amour. Il semble qu’Il
ne fait que les secouer à travers tout ce chapitre. Il ne leur donne
même pas une occasion pour répondre. C’est comme un sermon et Il
décharge tout ce qu’il y a sur Son cœur. Mais ensuite j’en suis
arrivé au verset 5:34
et Dieu m’a emmené derrière la scène pour voir ce qu’il y a
sur le cœur du Seigneur. Le verset 5:34
dit:
« Pour
moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je
dis ceci, afin que vous soyez sauvés. »
Veuillez
noter ce verset, c’est une clé. Il n’est pas écrit: « Je
dis cela non pas pour vous écraser, pour vous embarrasser ou pour
vous rendre fous. » Il est écrit : « Je
dis ceci, afin que vous soyez sauvés. »
Voilà où était Son cœur, et c’est toujours là qu’est Son
cœur. Il est tout le temps rédempteur. Il a tout le temps le salut
en vue. Il a un cœur ouvert sur le monde entier. Si vous ratez cela,
comme je l’ai raté au début, alors vous allez rater le point
merveilleux de cette merveilleuse section. Il dit ce qu’Il dit pour
que nous puissions être sauvés. Il va parler de choses très
grandes ici. Il va parler au sujet de qui Il est et au sujet d’un
jugement qui va venir, de quelle façon ce jugement est dans Sa main
au sujet de l’éternité et tout ce genre de choses. Mais selon le
récit, tout ce qui est dit dans Sa réponse l’a été pour qu’ils
soient sauvés.
Avec
ceci en arrière-plan, laissez-moi faire deux observations au sujet
de ce que Jésus a dit. Il ne fait aucun doute que lorsqu’ils L’ont
accusé de se faire égal à Dieu, en disant: «Mon
Père œuvre et j’œuvre aussi…»,
Il ne se rétracte pas d’un seul pouce de cette accusation. Les
versets 5:20-22
disent:
« Car
le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui
montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez
dans l'étonnement. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne
la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge
personne,
mais il a remis tout jugement au Fils. »
Rappelez-vous
qu’il s’agit de pharisiens religieux. Ce sont des juifs et ils
ont entendu cela. Ils disent donc que Jésus se fait Lui-même Dieu.
Et Jésus répond: « Oui, tout ce qu’Il fait, je le fais
également. Je dis tout ce qu’Il dit. J’ai la même attitude de
cœur. Vous avez tout à fait raison. » Puis Il les rend attentifs
aux versets 5:21
et
5 :26 qui
disent :
« Car,
comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils
donne la vie à qui il veut. »,
« Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné
au Fils d'avoir la vie en lui-même. »
Pouvez-vous
imaginer de quelle façon cela a touché les oreilles des pharisiens?
A partir du Deutéronome, ils ont cru qu’il n’y avait qu’un
seul Dieu. Et tout d’un coup il y a Jésus qui est comme un autre
Dieu. Il dit que tout ce que le Père fait, Il le fait également. Il
a la vie en Lui-même. Il est la source de la Vie. Il dit tout cela
aux juifs.
Le
verset 5:22
dit:
« Le
Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. »
Et
le verset 5:27
dit: « Et
il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de
l'homme. »
Jésus dit qu’un jour le monde sera jugé et qu’Il a toute
autorité pour faire cela. Jésus sera le juge. Voici encore le
verset 5:23
qui dit:
« afin
que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui
n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. »
Cela a vraiment dû les
exaspérer.
Vous
voyez, cela sonnait comme un blasphème aux oreilles des juifs !
Jésus dit que tout l’honneur qui revient à Dieu Lui revient
également. Il dit que l’on doit L’honorer de la même façon que
l’on honore le Père. C’est pour cette raison je pense que Dieu y
allait si fort dans ce passage. Puis Jésus parle d’un jour où il
y aura la résurrection.
Les
versets 5:28-29
disent:
« Ne
vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont
dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui
auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront
fait le mal ressusciteront pour le jugement. »
Est-ce
que vous réalisez de quelle façon, plutôt que de les réfuter –Il
se fait Lui-même égal à Dieu – Il leur dit qu’ils ont tout à
fait raison? Il dit que: « ce que Dieu fait est exactement ce
que je fais aussi. » Il dit que Dieu est la source de la vie et
que Lui aussi est la source de la vie. Il dit que le Père Lui a
remis tout jugement et qu’un jour Il allait juger le monde entier.
Il dit qu’Il mérite le même honneur que le Père et qu’un jour
les morts vont entendre la voix du Jésus de Dieu, et que tout le
monde, d’Adam à la fin des temps, sortira de la tombe. Voilà donc
de quelle façon Il se présente aux juifs. Ils sont en colère parce
qu’Il a violé le sabbat. Ils sont en colère parce qu’Il a dit
qu’Il était l’égal de Dieu, et parce qu’Il leur dit quelque
chose afin qu’ils soient sauvés. Voilà son point. Il dit qu’ils
ont besoin de savoir qui Il est. Il est le Dieu tout puissant et tout
jugement Lui a été remis. Le verset 5:34
dit:
« Pour
moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je
dis ceci, afin que vous soyez sauvés. »
Ceci
dit de quelle façon est-ce que ce qu’Il a dit peut les conduire au
salut? Il a dit qu’Il disait ces choses pour qu’ils puissent être
sauvés. Lorsque moi je lis cela, je pense plutôt qu’Il dit pour
qu’ils soient très très en colère. Mais à la place, Jésus dit
que cela peut les conduire au salut. La réponse est parce qu’Il
partage d’incroyables vérités au sujet de Sa déité, de Son
travail futur, de la mort et de la résurrection future, de la vie et
du jugement. Il dit cela au temps présent.
Voici
ce que disent les versets 5:24-25:
« En
vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole,
et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne
vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En
vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est
déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et
ceux qui l'auront entendue vivront. »
Est-ce
que vous voyez ce qu’Il est en train de dire? Veuillez noter cette
petite expression du verset 5:25
« l'heure
vient, et elle est déjà venue… »
L’heure vient. Cela est à venir. Il s’agit du futur lorsque le
Fils de Dieu parlera et que les morts sortiront de la tombe. Jésus
dit que cette heure vient, mais elle est déjà là. Elle est déjà
là. Vous pouvez donc entendre la voix de Dieu maintenant et vous
pouvez avoir la résurrection dans votre cœur maintenant. S’ils
croient en Jésus, ils n’auront pas à faire face au jugement qui
est à venir, mais ils pourront passer de la mort à la vie et « vous
ne passerez pas en jugement ».
C’est pour cette raison qu’Il dit tout cela! Ils doivent savoir
qui Il est. Il est Celui qui va juger et qui va ressusciter les
morts. « N’attendez pas. » Jésus leur dit: « Vous
pouvez être ressuscités des morts tout comme cela a été le cas
pour l’infirme de Bethesda. Je l’ai relevé et Je peux vous
relever. » C’est pour cette raison qu’Il se présente comme
Celui qui peut leur donner la vie dès maintenant.
Laissez-moi
sauter à la dernière partie de ce chapitre parce que c’est un peu
différent. Laissez-moi vous présenter cette section en vous
rappelant la réponse à la question : qu’est-ce que la foi
dans l’histoire de l’homme infirme de Bethesda ? Le
verset 5:6
dit:
« Jésus,
l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps,
lui dit: Veux-tu être guéri? »
Dans
notre discussion, nous avons dit que la foi est la volonté, il
s’agit de la volonté d’avoir la volonté. C’est avoir la
volonté d’avoir la volonté. La foi est la volonté d’être
rétabli. Le reste de ce chapitre nous rend attentifs au fait qu’ils
n’ont pas la volonté d’avoir la foi. Ils avaient pourtant
beaucoup de témoins autour d’eux.
Les
versets 5:31-35
disent:
«
Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage
n'est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je
sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai. Vous avez envoyé
vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce
n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci,
afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui
luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. »
Jésus
dit ici: « Je vous envoie Jean le Baptiste. Il a le bon
message, et au début vous avez été tout excités. Vous avez couru
jusqu’au Jourdain, et vous avez tous été baptisés. Mais ensuite
Jean a dit: « Voici
l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde »
et à ce moment-là vous avez fermé la porte de votre cœur. Vous
avez dit non. Vous avez rejeté le messager que je vous ai envoyé
pour qu’il parle à mon sujet. » Jésus dit aussi que Jean
n’a pas été le seul témoin. Le verset 5:26:
« Car,
comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils
d'avoir la vie en lui-même. »
Jésus
leur dit: « Vous avez vu mes œuvres; vous avez vu mes
miracles. Devant vous se tient un homme qui a été infirme pendant
38 ans, et votre seul problème est qu’il travaille pendant le
sabbat. Vous le faites passer par des moments très difficiles. Vous
ne vous souciez même pas de ce que Je lui ai donné des jambes. J’ai
fait des miracles devant vous et vous avez vu mes miracles, mais
pourtant vous avez rejeté le témoignage de mes miracles. Ce n’est
pas comme s’il y avait un faux enseignant au milieu de vous. J’ai
envoyé Jean et vous avez rejeté le vrai serviteur du Seigneur. J’ai
fait des œuvres. Vous pouvez me voir. Je n’ai pas été égoïste,
j’ai été bon, j’ai été compatissant. Il n’y a pas de
problème moral dans ma vie. Vous avez le témoignage de mes
œuvres. » Mais pourtant ils L’ont rejeté.
Considérez
les versets 5:39-40
disent:
« Vous
sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie:
ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas
venir à moi pour avoir la vie! »
Ils
ont les Écritures et ils sondent les Écritures. Ce n’est pas comme
s’ils avaient le mauvais livre. Ils avaient le bon livre qui était
les Écritures, il n’y avait pas d’erreur et ils l’ont étudié
avec de grands détails.
Laissez-moi
vous donner un exemple. C’est comme si j’étudiais l’oratorio
du Messie de Händel. Je pourrais vous dire: « Mais quelle
merveilleuse partition que cela est. Elle a trois parties. La
première partie parle de la venue de Christ. La seconde est en lien
avec la deuxième venue de Christ. La troisième partie est en lien
avec la résurrection et le jugement. C’est une chose merveilleuse.
Est-ce que vous savez qu’il y a 2000 mots dans le Messie de Händel ? Est-ce que vous savez qu’il y a
800 croches dans le Messie de Händel ? Est-ce que vous réalisez
qu’il y a une partie pour les solos, les basses et les ténors et
le chœur demande
de nombreuses voix ? » Peut-être que vous me demanderez:
« Avez-vous
déjà entendu cela? » Je répondrais alors: « Non, mais
je l’ai étudié. Je connais le Messie parce que je l’ai étudié.
» Vous me demanderez: « As-tu déjà été submergé par la
puissance du chœur du Messie? »
Je
répondrais alors: « Non, jamais. Je ne l’ai jamais entendu,
mais je l’ai étudié. Ainsi laissez-moi vous dire quelque chose au
sujet de l’auteur. Je peux vous parler de Händel. Il est né en
Allemagne en 1685 et il est mort à l’âge de 75 ans. Est-ce que
vous savez qu’il jouait du violon et du clavecin? » Vous voyez il
se peut que vous étudiez le Messie de Händel de long et en large
sans jamais l’avoir entendu.
C’est
ce que Jésus nous dit ici. Il leur dit: « Vous avez étudié
les Écritures. Vous en connaissez tous les mots. Vous connaissez la
langue originale. Vous connaissez l’araméen. Vous connaissez le
grec. Vous connaissez l’hébreu. Vous connaissez la structure et le
nombre de livres qu’il contient. Vous savez combien il y a de mots
dans chaque division. » Est-ce que vous réalisez qu’ils
comptaient combien de voyelles il y avait dans chaque section de
toutes les parties de la Bible? Ils pouvaient vous dire cela. Ils ont
étudié la Bible, mais ils n’ont jamais entendu le Messie. Ils
n’ont pas entendu Celui vers qui pointaient les Écritures. Voilà
ce que Jésus leur a dit: « Vous avez eu des témoins. Je vous
ai envoyé mon serviteur Jean. Je vous ai montré le fruit de ma vie.
Je vous ai
donné les Écritures et malgré tout cela vous ne désirez pas venir
vers moi. »
Le
verset 5:39
dit:
« Vous
sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie
éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. »
Il
y a des invitations dans la Bible à étudier la Bible, mais ce
verset dit que les juifs sondaient les Écritures.
C’est
ce que j’aime appeler « sonder la Bible avec incrédulité ».
Ces personnes étaient des incrédules, et elles avaient
une incrédulité très dangereuse. Il y a un grand danger de
substituer la Bible à Jésus-Christ Lui-même. Il dit: « Vous
sondez les Écritures mais vous ne voulez pas venir à moi pourtant
elles témoignent de moi. » A
quoi cela sert alors de sonder les Écritures?
La
chose qui rend cela si dangereux, subtil et insidieux est parce que
la Bible est le moyen ordonné par Dieu pour connaître le Seigneur.
Vous voyez Jean
5:39 n’est
pas une invitation à étudier la Bible, elle nous met en garde
contre l’idolâtrie de la Bible. C’est regarder à la Bible
plutôt qu’au Seigneur. Toujours à nouveau Jésus a souligné
qu’Il désirait les sauver. Il leur a dit: « L’heure vient
et elle est là. Vous pouvez passer de la mort à la vie. Vous pouvez
entendre la voix du Fils de Dieu et sortir de votre tombe morale.
Vous pouvez vivre dès maintenant. Je vous ai envoyé des messagers,
et vous les avez renvoyés. Je vous ai donné le fruit de ma vie et
vous avez dit non. Je vous ai donné les Écritures et vous avez dit
non. Je suis le Dieu tout puissant. Un jour vous rendrez compte
devant moi. Je vous dis cela maintenant pour que vous puissiez être
sauvés. » Voilà tout ce que Jésus nous dit ici. Mais ces
juifs ne veulent rien entendre, ils sont fermés.
Laissez-moi
encore citer d’autres passages pour souligner le fait qu’ils ne
voulaient pas entendre. Les
versets 5:37-38
disent:
«
Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi.
Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face, et
sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à
celui qu'il a envoyé. »
Ce
sont des paroles très fortes, n’est-ce pas?
Le
verset 5:40
dit:
« Et
vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! »
Les
versets
5:42-43
disent:
« Mais
je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu. Je suis venu
au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en
son propre nom, vous le recevrez. »
Les
versets
5:44-45
disent:
« Comment
pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul? Ne pensez
pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse,
c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. »
Ceci
dit avant de quitter le chapitre 5, j’aimerais vous rendre
attentifs au verset 5:18
qui dit:
« A
cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir,
non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il
appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. »
J’aimerais
vous rendre attentifs à ce verset pour souligner qu’il s’agit
d’un tournant dans le ministère de notre Seigneur Jésus. Le
ministère du Seigneur Jésus n’a duré qu’une année lorsque
nous en arrivons à cette histoire, et nous lisons maintenant qu’ils
étaient sur le point de Le tuer. En d’autres termes, à cause de
cette histoire de Bethesda, parce que Jésus a sauvé cet homme
infirme depuis 38 ans, Il est allé à la croix. C’est à ce moment
que les juifs ont commencé à Le haïr et qu’ils ont décidé de
Le mettre à mort. Ceci dit, lorsque je dis que l’opposition a
commencé avec la guérison de cet homme à Bethesda, je ne veux pas
le dire d’une manière absolue. Vous savez cela. Vous savez que dès
que Jésus a mis les pieds sur cette terre, Satan a agi dans le cœur
d’Hérode pour qu’il tue tous ces bébés. Par conséquent, ils
ont tout le temps haï Jésus, à travers ce miracle l’opposition a
augmenté d’une façon toute spéciale.
Très
bien, cela nous amène au chapitre 6. Vous remarquerez que le verset
6:1
commence avec « Après
cela… »
Habituellement lorsque nous lisons quelque chose comme cela, nous
pensons que le récit du chapitre 6, où il est question de nourrir
5 000 personnes, a suivi très rapidement. Mais ce n’est pas
le cas. Dans le chapitre 5 nous voyons que Jésus est monté à
Jérusalem lors de la fête des Juifs. Je vous ai montré que cela
fait probablement référence à la fête des pourim. Dans le verset
6:4,
il est dit que la fête de la Pâque était proche. Ce que cela
signifie pratiquement est que Jean passe sous silence une grande
période.
Il
est simplement écrit « Après
cela… »,
mais selon le récit nous en sommes maintenant à la troisième Pâque
et nous sommes à une année de la mort de notre Seigneur Jésus. En
d’autres termes, l’événement que l’on trouve dans Jean 6 se
passe à peu près une année et demie après ceux de Jean 5. Par
conséquent lorsque vous lisez « Après
cela… »
nous devons sauter par-dessus une grande période de temps. Jésus a
terminé une grande partie de Son ministère galiléen et Il a fait
beaucoup de miracles. Jean ne nous dit pas tout ce que Jésus a fait
mais uniquement ce que nous avons besoin de savoir pour savoir qui
est Jésus, qu’est-ce que la foi et comment profiter du Seigneur.
Bien
entendu lorsque Jean a écrit, il n’y avait pas encore des
chapitres et des versets. Mais Jean 6 est le chapitre le plus long
dans le livre de Jean. On peut découper ce chapitre en trois
parties.
-
Versets 6:1-15: Le miracle de la multiplication des pains pour les 5 000 sans compter les femmes et les enfants.
-
Versets 6:16-21: La mer déchainée.
-
Versets 6:22-71: Discours sur le pain de vie.
Même
si l’on peut clairement voir trois parties, il ne s’agit que
d’une seule histoire. C’est une histoire en trois parties. Ces 71
versets ne sont qu’une glorieuse expérience en trois parties.
C’est
de cette façon que nous aimerions considérer cela. J’aimerais
avoir quatre regards différents sur ce chapitre. Dans cette leçon,
j’aimerais vous donner un survol de l’ensemble du chapitre et
répondre aux questions qui est Christ, qu’est-ce que la foi et
qu’est-ce que la vie. Bien entendu, nous n’arriverons pas au bout
de tout cela. Nous commencerons juste à voir qui est Christ. Ensuite
j’aimerais voir la première histoire, le miracle de la
multiplication des pains. Cela nous donne une autre réponse au sujet
de qui est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie.
Ensuite j’aimerais considérer la tempête sur la mer. Cela nous
donne une autre réponse au sujet de qui est Christ, qu’est-ce que
la foi et qu’est-ce que la vie. Ensuite nous verrons le discours
sur le pain de vie. Puis je répondrai à nouveau à ces trois
questions. Nous verrons donc cela de quatre façons différentes.
Laissez-moi
vous présenter ce chapitre dans son ensemble et vous montrer de
quelle façon c’est un tout. En d’autres termes,
si vous ne reliez pas la multiplication des pains à la tempête sur
la mer, vous finirez par rater le point de ce chapitre. Et ensuite si
vous ne faites pas le lien entre la multiplication des pains et la
tempête sur la mer avec le discours sur le pain de vie, vous finirez
par rater ce qu’il y a sur le cœur de Dieu. Ces
trois récits forment un tout, ils vont ensemble.
Avant
que je suggère une réponse à qui est Christ, selon le chapitre
dans son ensemble, laissez-moi essayer de vous montrer la connexion
organique entre les différentes parties. Si vous voyez cela en tant
qu’un seul chapitre, je pense que nous arriverons assez loin sur ce
qu’il y a sur le cœur de Dieu.
Je
pense que vous savez que ce miracle de la multiplication des pains
pour les cinq mille est le seul miracle en dehors de la croix qui est
mentionné dans les quatre évangiles. Dieu désire que nous fassions
attention à ce miracle. Ainsi Matthieu
14, Marc
6, Luc
9 et Jean
6 nous
parlent de ces miracles. Voici quelques passages.
Matthieu
14:20-22:
« Tous
mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins
des morceaux qui restaient. Ceux qui avaient mangé étaient environ
cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants. Aussitôt après,
il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant
lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait la foule. »
Vous
voyez, juste après le miracle de la multiplication des pains pour
les cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants, nous
trouvons ces mots « Aussitôt
après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à
passer avant lui de l'autre côté. »
Le mot est très fort dans l’original. Il est écrit Il les obligea
à monter, Il les a forcés, Il les a poussés. Voilà dans quel sens
va le texte. Dès que tout fut terminé, Jésus leur a demandé
d’entrer dans la barque. Nous verrons cela lorsque nous arriverons
à ce texte. Au début, ils ont répondu non, parce que les disciples
désiraient rester pour l’aider à ranger, mais Jésus leur a
demandé de monter dans la barque. Les disciples ont proposé de
l’attendre, mais Jésus les a obligés à monter dans la barque.
C’est un passage très très fort. Nous trouvons la même chose
dans Marc
6:44-45
qui dit:
«
Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.
Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque
et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant
que lui-même renverrait la foule. »
Pourquoi
est-ce que Jésus désirait tellement qu’ils montent dans la barque
au point où Il les a poussés et obligés à monter dedans? Nous
avons une réponse en Marc
6:51-52
qui dit:
«
Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent
en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils
n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur
était endurci. »
Est-ce
que vous pouvez voir cela? Puis
Il monta vers eux dans la barque et le vent cessa. Ils furent en
eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d'étonnement; car ils
n'avaient pas compris le miracle des pains. Jésus fait le lien avec
l’enseignement qu’Il leur a donné lors de la multiplication des
pains. Il s’attendait à ce qu’ils puissent comprendre quelque
chose du miracle des pains, puis Il les a envoyés dans la tempête
pour les tester et voir s’ils avaient compris quelque chose. Jésus
faisait tout le temps cela. Il nous aime trop pour nous laisser vivre
dans l’irréalité. C’est pour cette raison que Jésus testera
tout le temps la réalité des principes qu’Il nous enseigne. Jésus
leur a donc enseigné quelque chose à partir du miracle des pains.
Lors de la tempête, Jésus a testé s’ils avaient compris ou non.
Vous connaissez la fin du récit, ils ont raté le test.
Puis
dans la dernière partie, Jésus leur enseigne ce qu’ils auraient
dû comprendre et Il les emmène plus loin dans ce sens. Ainsi ces
deux histoires vont ensemble parce que Jésus nous enseigne d’abord
quelque chose, puis Il nous teste et si nous ratons le test Il nous
explique notre erreur, puis Il explique à nouveau le tout. Il s’agit
donc d’une histoire en trois parties.
Nous
voyons la même chose dans Luc 15.
Luc 15:3
dit: « Mais
il leur dit cette parabole. »
Ensuite nous voyons Jésus donner une parole en trois parties. Il
leur parle de la brebis perdue, de la pièce perdue et du fils
prodigue. Ce sont les trois paraboles. Il leur a donné une seule
parabole. Si vous tenez compte des trois parties, vous pouvez alors
comprendre tout ce qu’il y a sur le cœur de Dieu dans cette
parabole.
Très
bien, avec cet arrière-plan laissez-moi essayer de répondre à
cette question, qui est Christ en Jean
6 ?
J’aime le dire de cette façon, selon l’ensemble du chapitre de
Jean 6, Il est le grand enseignant, Il est le maître. Partout où Il
allait Jésus était le maître-enseignant. Une des facettes d’un
maître-enseignant est d’être patient avec ses élèves et Jésus
est sûrement patient avec nous. Par conséquent, nous posons la
question qui enseignait-Il? Voici ce que dit Jean
6:2: « Une
grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il
opérait
sur les malades. »
Et
Jean 6:4
dit: « Or,
la Pâque était proche, la fête des Juifs. »
Il
y avait donc une grande foule. Selon Exode
23 et
Lévitique
23, nous
savons qu’il y avait trois grandes fêtes annuelles. Il y avait des
fêtes annuelles lors du premier, troisième et septième mois de
l’année. Les hommes avaient pour ordre de se rendre à Jérusalem
trois fois par année. Les femmes et les enfants avaient le droit d’y
aller mais n’étaient pas obligés d’y aller. Parfois ils y
allaient et parfois ils n’y allaient pas. Voici ce que dit Jean
6:10: «
Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup
d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille
hommes. »
Il
y avait donc 5 000 hommes qui étaient assis par terre. Voici ce
que dit Matthieu
14:21:
«
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les
femmes et les enfants. »
Il
y avait donc des femmes et des enfants. Nous parlons donc du miracle
de la multiplication des pains pour nourrir les 5 000, mais il y
avait plus de personnes que cela. Il s’agissait de 5 000
hommes plus des femmes et des enfants, mais nous ne savons pas le
nombre de femmes et d’enfants qu’il y avait. Si les familles
étaient grandes comme la mienne, cela a pu être un groupe de 15 000
personnes, je ne sais pas. Mais nous savons qu’il y avait des
milliers de personnes présentes et nous savons que Jésus était le
maître-enseignant. A qui enseigne-t-Il?
Voici ce que dit Marc
6:34:
«
Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému
de compassion pour eux, parce qu'ils étaient comme des brebis qui
n'ont point de berger; et il se mit à leur enseigner beaucoup de
choses. »
Il
est donc clair que Jésus enseignait les 5000 plus les femmes
et les enfants. Mais il ne s’agissait pas de ses étudiants
principaux. Il était en train d’enseigner les disciples. Ce petit
groupe allait devenir le canal de la rédemption et Il devait
instruire les disciples. Il désirait que nous voyions qu’Il a
compassion de la foule, parce qu’Il était tout le temps comme
cela. Je n’aimerais pas que vous pensiez que Jésus n’utilise que
des personnes malades pour illustrer ses propos et pour donner une
leçon à ses disciples. Jésus avait aussi compassion des aveugles,
des malades, des sourds, des infirmes et ainsi de suite, mais dans
Son cœur Il désirait instruire les douze, parce qu’ils allaient
être le canal missionnaire à travers lequel Jésus allait atteindre
le monde.
Lorsque
j’allais à l’école, je me rappelle qu’en classe de chimie,
nous avions un temps d’étude et un temps de test en laboratoire.
Après la théorie nous devions passer aux applications pratiques. Eh
bien ici le Seigneur Jésus en tant que maître-enseignant suit ici
le même principe. Il nous aime trop pour nous laisser simplement
étudier, entendre des sermons, aller à des conférences, lire des
livres, rassembler des informations et ensuite simplement dire:
« Maintenant j’ai appris. »
Jean
6:5-6 dit:
« Ayant
levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus
dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens
aient à manger? Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce
qu'il allait faire. »
Mes
amis, je n’échangerais pour rien au monde le verset 6:6
« car
il savait ce qu'il allait faire ».
Vous savez, notre maître-enseignant sait tout le temps ce qu’Il va
faire. Dans le contexte immédiat, Il est sur le point de nourrir la
multitude. Il va pourvoir à leurs besoins physiques. Est-ce que vous
réalisez cela? Le Seigneur Jésus n’est jamais pris de court quand
il s’agit de pourvoir à nos besoins. Il sait déjà ce qu’Il va
faire. Est-ce que vous réalisez qu’une année avant qu’Il n’ait
nourri les 5 000,
Il savait déjà ce qu’Il allait faire ? La réalité est que
lorsqu’Il a créé le monde, Il savait déjà ce qu’Il allait
faire. Et avant la fondation du monde, Il savait déjà ce qu’Il
allait faire.
Vous
voyez l’application n’a pas de limite. Il
sait tout le temps de quelle manière Il va pourvoir aux besoins. Il
sait donc ce qu’Il va faire. Il a déjà planifié comment Il va
pourvoir à cela.
Non
seulement Il sait de quelle façon Il va pourvoir à nos besoins,
mais en tant que maître-enseignant, pensez-vous
que lorsqu’Il les a envoyés dans la barque ce jour-là, Il ne
savait pas qu’Il allait y avoir une tempête? Il savait déjà
cela. Il a planifié la tempête. Jésus va donc tester le principe
enseigné aux disciples lors de la tempête. C’est pour cette
raison qu’Il a marché sur l’eau parce qu’Il savait déjà tout
cela. Il est le
maître-enseignant.
Je
pense qu’il est important de noter que dans ce chapitre, Jean a
laissé de côté Pierre qui marchait sur l’eau. Vous voyez,
Matthieu nous révèle cela mais pas Jean. Pourquoi est-ce que Jean a
laissé cela de côté? Je pense que cela nous aide à nous
concentrer sur l’objectif. En d’autres termes, Christ marche de
manière victorieuse sur la mer. C’est cela son point. Christ
marche sur chaque vague de chaque mer qui vient dans votre vie. Il
est le maître-enseignant. Il essaie de tester le principe qu’Il
vient de vous enseigner.
Cela
ne va pas au-delà de la connaissance du Seigneur. Si Jean nous
parlait ici de Pierre marchant sur les flots, cela tournerait nos
yeux vers lui, et nous serions centrés sur l’homme. C’est pour
cette raison que Jean ne parle pas de lui ici. Ainsi notre foi peut
se reposer sur le Christ marchant de façon victorieuse sur la mer au
lieu du fait que j’essaie de marcher sur la mer.
Le
Seigneur a déjà marché sur les mers de toutes les difficultés
auxquelles vous ou moi ferons face jusqu’à ce que nous voyions le
Seigneur face à face. Il a déjà planifié cela, Il vous a mis dans
la barque, Il vous a envoyé là-bas parce qu’Il est le
maître-enseignant. Est-ce que vous réalisez cela? Dans les moments
de plus grandes défaites dans notre vie, nous pouvons nous arrêter
et dire: « Christ marche sur les eaux. » Christ est en
train de marcher sur la mer. Il est le victorieux. Il
est donc important de bien noter cela.
Par
conséquent, non seulement Il va pouvoir à nos besoins, mais Il sait
également ce qu’Il va faire. Non seulement Il sait qu’il y a une
tempête, Il sait également qu’il va y avoir un test. Il sait tout
cela. Il a créé cela. Mais Il sait également cela et nous
terminerons avec cela. Il sait également si je vais réussir ou
rater le test. Il savait qu’ils allaient rater et qu’est-ce qu’Il
fait ensuite? Je ne peux pas attendre avant d’arriver à cela. Il
est si précieux de voir ce qu’Il a fait après qu’ils aient raté
cela.
Lorsque
je pense aux attributs du Seigneur, une des choses qui me touche le
plus est que Dieu est patient. Lorsque je pense à ma vie et à quel
point j’ai été obstiné, je suis émerveillé de la patience
qu’Il m’a manifestée. Juste le fait de penser à Sa patience
réjouit mon cœur.
Ainsi
selon Jean 6, qui est Christ? La réponse est le maître-enseignant,
et Il sait ce qu’Il va faire. Il sait de quelle manière Il va
pourvoir à nos besoins. Il connaît les tempêtes et Il sait qu’Il
a préparé les tempêtes pour tester la réalité de ce principe et
Il sait si vous allez réussir ou rater. Il sait aussi ce qu’Il va
faire après. Il est l’enseignant. Il est le maître-enseignant.
Nous pouvons donc louer le Seigneur pour cela.
Très
bien, dans notre prochaine leçon, j’essaierai de répondre à la
question, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie, et
ensuite nous commencerons à étudier le chapitre et à prendre
chaque partie à part.
Prions:
Père
céleste, nous Te remercions tellement pour Ta précieuse Parole. Tu
nous as donné ce grand livre pour que nous puissions Te connaître,
pour que nous puissions savoir ce qu’est la foi et pour que nous
puissions avoir la vie abondante. Aide-nous à Te connaître.
Aide-nous à Te faire confiance. Aide-nous à profiter de Toi. Et
merci pour chaque vision de Christ que Tu nous donnes. Nous Te
remercions Seigneur de ce que Tu es un maître-enseignant très
patient.
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