dimanche 18 décembre 2016

(16) Evangile de Jean partie 16 JEAN 4:5-42 LE FEMME AU PUITS - partie 1 Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT) 

Bonjour et bienvenue dans notre seizième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

                    J’aimerais commencer cette leçon avec cette parole de Jésus à la femme Samaritaine que l’on trouve en Jean 4 :10 : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Nous apprenons plusieurs choses à partir de ce verset, mais je pense qu’une des plus grandes choses est si les gens ne demandent pas, c’est à cause de leur ignorance. Jésus dit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Par conséquent , puisque Dieu nous a bénis et a ouvert nos yeux et que nous connaissons le don et le donateur, nous pouvons Lui demander de pourvoir.

Prions:
                    Père céleste, nous Te remercions tellement pour ce que ce merveilleux chapitre enseigne à Ton sujet. Nous prions que Tu puisses guider notre méditation. Nous Te prions de nous délivrer complètement d’une approche qui serait froide et académique et de nous aider à venir vers Toi avec le désir de recevoir toutes les révélations que Tu désires nous donner. Merci parce que Tu désires satisfaire notre soif. Nous venons à Toi et nous nous attendons à Toi. Nous prions dans le nom merveilleux de Jésus.

RÉSUMÉ

                    Très bien, reprenons le passage qui nous sert de plan pour ce livre, Jean 20 :30-31 

« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                    Dans ce passage, Dieu nous dit très clairement pourquoi Il nous a donné ce livre. C’est pour que nous puissions connaître Jésus, que nous puissions croire dans le Seigneur Jésus et qu’en croyant nous puissions avoir la vie en Son nom. Pour le dire d’une autre façon, Il nous a donné l’évangile pour que nous puissions Le connaître, que nous puissions mettre notre confiance en Lui et que nous puissions profiter de Lui. J’ai suggéré que chaque chapitre et chaque histoire donne un petit éclairage sur qui Il est, ce qu’est la foi afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui et ce qu’est la vie pour que nous puissions profiter de Lui.

                     Dans notre discussion nous sommes arrivés à la fin du chapitre 3 de Jean, cela signifie que nous sommes arrivés à la fin de la première année de ministère du Seigneur Jésus. Seul Jean nous donne un récit de la première année de son ministère. C’est-à-dire que ce que vous trouvez dans les trois premiers chapitres de Jean vous ne le trouverez pas dans Matthieu, Marc ou Luc. Nous allons donc maintenant entamer les deuxième et troisième années de Son ministère.

                    Avant de commencer le chapitre 4, j’aimerais encore faire une petite remarque sur les versets 3:35-36 qui disent : 

« Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

                    Veuillez noter le verset 3:35. La première année de ministère du Seigneur Jésus se termine avec la phrase :  « Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. » Je vous rends attentifs à cela parce que, si Jean 3 se termine en disant que Dieu a tout remis entre les mains du Seigneur, cela signifie aussi que notre vie est entre Ses mains et il en est de même pour la vie de nos familles. C’est une telle joie que de savoir que toute notre vie est entre les mains du Fils de Dieu.

                    Très bien, cela nous amène au chapitre 4 de Jean et à ce merveilleux discours de Jésus avec la femme au puits. Les versets 4:5-24 disent : 

« Il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »

                    Les versets 4:28-30 disent :  

« Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. »
 

                    Les versets 4:39-42 disent :   

« Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. »

                    Comme vous pouvez le voir, il s’agit du second entretien du Seigneur Jésus et c’est avec une femme samaritaine. En plus de rechercher dans ce texte les trois réponses à nos questions – qui est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie – nous allons également considérer cette discussion pour essayer d’en déduire des principes sur comment s’occuper de ceux qui ne connaissent pas encore le Seigneur Jésus. En d’autres termes, il s’agit d’un grand passage au sujet de gagner des âmes et sur comment parler aux autres du Seigneur Jésus, et j’aimerais faire certaines observations en lien avec cela.

                      Reprenons le verset 4:9 

« La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. »

                    Très bien, le récit commence en soulignant le fait que les juifs n’ont pas de lien avec les Samaritains. Laissez-moi vous donner un petit arrière-plan sur ce terrible préjugé qu’il y avait à l’époque du Nouveau Testament entre les Juifs et les Samaritains. Si vous vous arrêtez au verset 4 :12 où elle parle de « Jacob notre Père », au verset 4 :19 où elle appelle Jésus prophète, au verset 4 :20 où elle dit qu’elle adore sur le mont Garizim, ou encore au verset 4 :25 où elle dit qu’elle attend le Messie, vous êtes en droit de penser qu’elle est juive.

                    Elle connaît beaucoup de choses, elle est très religieuse. Elle parle comme une juive. Elle attend le Messie. Elle a des convictions juives. Mais nous savons qu’elle n’est pas une juive parce qu’au verset 4:9 il est dit : 

« Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. » 

               L’on peut se demander de quelle façon elle sait que Jésus était un juif. Il se peut que cela se voit à travers ses habits, sa façon de parler, ou son dialecte. Je ne sais pas s’il existait quelque chose qui peut s’appeler un look juif ? Je ne sais pas comment elle savait cela, mais elle le savait. Est-ce que cette femme était une juive ? La réponse peut être : « Oui et non. » Elle était comme une demi-juive.

                     Voici l’arrière-plan : à l’époque de Jéroboam, pour des raisons de convenance, le peuple qui était au Nord ne désirait pas aller jusqu’à Jérusalem pour adorer, par conséquent ils ont bâti un autel. Mais cela était interdit, et plus tard cela s’est transformé en idolâtrie. Très bien, une partie des personnes impliquées dans ce processus est mentionnée en 2 Rois 17. Lorsqu’ Israël a été emmené en captivité en Assyrie, il y a une poignée de personnes de la tribu d’Ephraïm qui sont restées et la Bible dit que le roi de Babylone a envoyé des colons, des païens dans cette région. Ces personnes ont été mélangées avec le peuple de Dieu et elles ont fini par devenir des demi-juifs et des demi-païens. Voici ce que dit 2 Rois 17:33 dit : 

« Ainsi ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d'après la coutume des nations d'où on les avait transportés. »

                    N’est-ce pas un verset intéressant ? Ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux. Voilà quel était le problème. Ils jouaient sur les deux tableaux. Ils disaient qu’ils allaient servir le vrai Dieu vivant, mais ils servaient également les autres Dieux. La relation s’est finalement rompue entre Israël et les Samaritains lors de la restauration du Temple de Jérusalem. Esdras a fait voter les anciens du peuple et il a été décidé qu’ils pouvaient offrir des animaux, donner de l’argent, mais parce qu’ils étaient un peuple mélangé ils n’étaient pas perçus comme étant assez purs pour aider à la construction. Ils n’ont donc eu aucune part avec eux dans la construction. Cela a été le début de la séparation et elle a augmenté les 500 ans qui ont suivi. Les Samaritains ont fini par construire un temple sur le mont Garizim. Les Samaritains ont décidé qu’ils n’avaient pas besoin du temple des juifs, et qu’ils allaient bâtir leur propre temple. Voilà à quoi cette femme fait référence. Voilà comment la séparation a commencé.

                     Ce n’est pas dans la Bible, mais l’historien Josèphe nous dit que cela a été un temple rival, et il y a ensuite eu des préjugés entre les Juifs et les Samaritains comme il n’y en a jamais eu aux États-Unis, au début des ségrégations raciales. Je me rappelle que dans les années 60, lorsque j’étais en Californie du Sud, les préjugés y étaient très forts. Je travaillais dans une petite crèmerie et nous avions des toilettes où il était inscrit « blanc » et d’autres où il était inscrit « couleur. » Il y avait des fontaines d’eau où il était inscrit « blanc » et d’autres où il était inscrit « couleur. » Vous ne pouviez pas boire de la même fontaine d’eau. Mais cela n’était en rien comparable à ce qui se passait à l’époque de Jésus entre les Juifs et les Samaritains. Voici ce qu’écrit le commentateur John Trapp. Il dit : “ Si un Samaritain touchait par inadvertance un juif ou qu’il marchait dans son ombre, ce juif allait immédiatement se jeter, lui avec tous ses vêtements, dans la réserve d’eau la plus proche. » C’est parce qu’un Samaritain passait dans l’ombre d’un Juif que ce dernier allait se jeter dans l’eau. Nous ne parlons donc pas là de simplement se snober l’un l’autre ou de s’ignorer l’un l’autre. La plus terrible insulte que vous pouviez donner a été donnée au Seigneur Jésus.

                         Voici ce que dit le verset 8:48  

« Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? »

                    Lorsque les Juifs ont voulu toucher Sa sensibilité, ils l’ont appelé Samaritain. Ils ont dit qu’Il était un Samaritain et qu’Il avait un démon parce qu’ils ne pouvaient pas penser à quelque chose de pire que cela. Les juifs faisaient preuve de beaucoup de sectarisme religieux.

                    Nous voyons que les disciples, tout comme la femme, ont été choqués par cet entretien. La femme était choquée. Elle s’est demandé : « Mais comment un Juif comme toi peut me parler ? » Voici ce que les disciples ont dit au verset 3 :27 lorsqu’ils sont revenus de la ville : 

« Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle? »

                    La situation était très dure à cette époque. Il y avait également des préjugés entre les hommes et les femmes. Aucun vrai juif ne pouvait parler à une femme en public, même pas à sa sœur ou à son épouse. Les vrais Juifs ne faisaient pas cela. On nous dit aussi qu’au lieu d’aller directement de la Galilée à la Judée en passant par la Samarie, les vrais juifs faisaient un détour en traversant le Jourdain et en passant par le Pérée et la Décapole, puis en repassant par le Jourdain, pour ne pas avoir à mettre les pieds en Samarie. Mais nous, nous lisons cette histoire comme une merveilleuse histoire d’un cœur qui ne fait pas de préjugé, celui de notre Seigneur Jésus. Il ne voit que les personnes. Il ne voit que les âmes. Cela ne faisait aucune différence pour Lui si la personne était quelqu’un de la haute société comme Nicodème ou de la basse société comme cette pauvre femme de Samarie. En passant par la Samarie et en s’arrêtant à ce puits, Il a démoli les frontières érigées par les préjugés.

                    N’oubliez pas qu’il s’agit de quelque chose de plus grand que la Samarie. Elle n’était pas uniquement de Samarie, mais elle était aussi une femme. Elle était aussi une femme, mais elle était aussi une femme pécheresse. Tout cela faisait qu’elle était d’autant plus dédaignée.

                      La plupart des commentateurs pensent que si elle est venue au puits à midi, c’est parce que c’était le moment où il n’y avait personne. C’était le moment le plus chaud de la journée. C’est à ce moment que le soleil était très chaud. Les autres femmes venaient plus tard dans la soirée, lorsqu’il faisait plus frais, c’était donc un moment particulier où les femmes se retrouvaient et elles discutaient et partageaient des potins ensemble. Mais cette Samaritaine-là était rejetée à cause de sa moralité, par conséquent elle devait aller au puits lorsque personne d’autre ne pouvait y aller. Elle venait à midi pour échapper aux regards déplacés et aux commentaires des femmes plus « pures. »

                    Je ne pense pas que vous pouvez lire cette histoire sans ressentir une telle compassion. Plus personne ne lui manifestait d’affection. Elle était considérée comme une intouchable. D’après le texte, nous pouvons voir qu’il ne s’agissait pas d’une jeune fille. Ce n’est plus une enfant. Jésus est allé à un rendez-vous qui avait été pris bien longtemps avant, dans l’Éternité passée. Je pense que C.I Scofield a vu juste lorsqu’il a dit à ce sujet : « Jésus avait soif de cette femme bien avant que cette femme n’ait soif du Seigneur. »

                    Il ne s’agit pas de la première histoire dans la Bible au sujet d’une femme qui est près d’un puits. Est-ce que vous vous rappelez de la première femme près du puits ? On la trouve dans Genèse 21. Il s’agit d’Agar. Vous voyez, Agar a rencontré l’Ange du Seigneur près du puits et c’est la première personne à qui l’Ange du Seigneur s’est révélé. Agar était une esclave dans le sens littéral. Mais cette femme en Samarie était également une esclave. Elle n’est pas une esclave dans le sens littéral mais de façon spirituelle et tout comme Agar, elle a été la première à rencontrer l’Ange du Seigneur. Dans les versets 4:25-26, nous voyons quel honneur le Seigneur a fait à cette femme : « La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. »

                      Vous savez, c’est la première fois que Jésus a proclamé être le Messie et c’est cette femme qui a eu le privilège d’entendre cela. Il le fera de nouveau plus tard, mais c’est cette femme qui en a eu le privilège. La Bible renferme 19 discussions que notre Seigneur Jésus a eues avec des individus, mais aucune d’elles ne m’enthousiasme autant que celle-là.

                    J’aime tellement cette histoire de Jésus et de la femme au puits ! N’oubliez pas que ce puits est là depuis près de 2000 ans et lorsque Jacob a creusé ce puits, il n’avait aucune idée du nombre de personnes qui allaient aller au ciel parce qu’il avait creusé ce puits et de quelle façon le Seigneur Jésus Lui-même allait rencontrer cette femme pécheresse et que cela allait être mis par écrit et combien de personnes allaient entendre cette histoire et ensuite mettre leur confiance en Jésus.

                     Ici, le Seigneur Jésus rencontre cette femme isolée qui a de très grands besoins et qui se consume dans de grandes passions mais qui a une insatiable soif dans son cœur. Je ne connais pas de chose plus grande que la plus grande personne de l’univers étant assise en train de parler à celle que les hommes considèrent comme intouchable.

                    Que Dieu puisse nous donner un cœur comme celui du Seigneur Jésus. Tout comme les juifs, nous essayons si souvent de contourner les gens pour les éviter. Peut-être que vous vous dites parfois : « Cette personne est étrange. J’espère qu’elle ne viendra pas. J’espère qu’elle ne me verra pas. Son physique n’est pas très agréable, elle ne sent pas bon, elle a de mauvaises habitudes, elle parle fort et elle souffre d’addiction. » Peut-être que vous vous cachez au fond de la salle pour que cette personne ne vous voit pas. Mais Jésus n’a jamais évité la Samarie. Il n’a que faire des préjugés. Il a un cœur pour les gens, il n’est jamais embarrassé de s’asseoir avec quelqu’un. Est-ce que vous savez ce qui est une grande bénédiction pour moi dans ce récit ? C’est que Jésus n’est pas embarrassé de s’asseoir avec Ed Miller. Il n’est pas embarrassé de s’asseoir avec vous. Avant d’aller plus loin dans cette histoire, nous pouvons donc demander au Seigneur de faire que cette histoire devienne quelque chose de personnel pour nous.

                    Je suis sûr que lorsque cette femme s’est réveillée le matin, elle n’aurait jamais pensé qu’elle allait rencontrer le Sauveur du monde. Elle s’est probablement levée comme les autres jours, elle a pris son petit déjeuner, elle est allée au puits de Jacob avant que les gens importants n’arrivent, pour être rentrée avant qu’ils n’arrivent. Elle n’a jamais pensé que sa destinée allait se décider ce jour-là à midi.

                    Quelle glorieuse image que nous avons là ! Peut-être que vous pensez qu’il y a peu de chance que le Seigneur des cieux veuille avoir une petite conversation avec vous. Mais Il est le même aujourd’hui qu’auparavant. Il n’essaie pas de nous éviter. Il se peut que nous, nous essayons parfois de L’éviter, mais Lui n’essaie pas de nous éviter. Cette femme a été choquée par le fait que Jésus ait envie de parler avec elle. Est-ce que vous êtes également étonné de ce qu’Il désire s’asseoir avec vous et avoir une petite discussion au sujet des choses auxquelles votre cœur aspire ? C’est pourtant ce qui est arrivé ici.

                    Si l’on s’arrête à ce récit, il semble qu’il n’y avait que deux personnes dans tout l’univers ce jour-là, c’est Jésus et cette femme. Je ne dis pas tout cela pour que vous puissiez imaginer que vous êtes important. Je dis tout cela parce que vous êtes important pour le Seigneur Jésus et il est tout à fait possible que dans l’Éternité passée Dieu le Père a pris rendez-vous avec Dieu le Fils pour que vous puissiez vous assoir ensemble et parler au sujet des choses auxquelles votre cœur aspire. Par conséquent, alors que nous lisons cela, ne disons pas simplement : « Cela s’est passé il y a 2000 ans. » Il s’agit du même Seigneur Jésus.

CHRIST EST CELUI QUI DONNE L’EAU VIVE

                    Très bien, laissez-moi vous donner les réponses aux questions : qui est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie selon ce récit. Selon Jean 4:1-42 qui est Christ ? Je pense que la plus simple réponse est que Christ est Celui qui donne l’eau vive. Cela aura plus d’impact sur vous, si vous vous rappelez qu’en Palestine l’eau est bien plus rare que dans notre pays. L’eau est importante chez nous, mais elle est encore plus importante dans cette région parce qu’elle est rare. 

                   Voici ce que disent les versets 4:10-14 :  

« Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

                     Il est intéressant de noter que la femme parle d’un puits et que Jésus parle d’une source. La femme dit que le puits est profond, c’est comme une citerne qui est souvent à court d’eau.

                     J’ai cherché la définition d’une citerne. Il s’agit d’un réservoir artificiel. C’est quelque chose qui peut retenir de l’eau. C’est comme une cruche ou un seau, c’est un trou dans le sol. C’est quelque chose qui n’a pas d’apport d’eau en propre. Il est écrit que le puits était profond, la raison est qu’il a été creusé pour essayer de trouver une source, mais le puits de Jacob n’est pas alimenté par une source d’eau. C’est davantage une citerne. En d’autres termes, elle a besoin de l’eau de pluie, ou de l’eau qui vient de la fonte des neiges. Cela dépend d’une eau extérieure. Ce puits était donc comme un miroir du cœur de cette pauvre femme. Elle était sûrement souvent comme une citerne qui s’assèche. La preuve tragique de cela était le fait qu’elle avait eu cinq maris dans le passé. C’est une terrible frustration que d’essayer de satisfaire une soif insatiable à partir d’une citerne qui est constamment à sec. Le verset 4:16 dit : « Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. »

                    Je pense que cela a dû la toucher au plus profond d’elle-même lorsque le Seigneur lui a demandé d’appeler son mari. Je ne peux pas prouver cela mais je peux imaginer qu’elle a repensé au jour de son premier mariage. N’oubliez pas qu’elle a eu cinq maris, mais elle en a eu un en premier. Et je peux imaginer que comme toutes les jeunes filles, tout semblait plein de promesse le jour où elle est partie avec son premier mari. Mais comme cette citerne est devenue sèche ! Je pense qu’après elle a souvent pensé quelque chose comme cela : « Cette fois-ci cela va fonctionner. » Mais cela n’a pas marché. Puis elle s’est dit : « Cette fois-ci cela va fonctionner, je vais encore essayer. » Mais à la fin elle s’est dit je ne vais plus essayer de me marier. Vous pouvez donc un peu voir ce qu’il y avait dans son cœur.

                    Si la femme emploie le mot puits ou citerne, Jésus Lui, emploie le mot source lorsqu’Il parle de l’eau qu’Il va donner. C’est une source qui ne tarit jamais. C’est une fontaine d’eau fraiche qui coule sans cesse. Ce que Jésus promet lorsqu’Il se manifeste Lui-même en tant que Celui qui donne de l’eau vive ne dépend en rien de ce qui est externe. Il a parlé d’une fontaine d’eau vive qui coule constamment. Peu importe combien la demande en eau est forte, vous ne pouvez pas assécher cette source. 

                    Le verset 4:14 dit :  

« Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

                    Cette phrase a un sens plus fort en Grec qu’en Français. Dans le Grec nous trouvons une triple négation. Vous savez qu’en Français deux négations successives s’annulent entre elles. Mais en Grec la succession de termes négatifs renforce la négation. Une double négation est donc plus forte qu’une seule négation. Si vous avez une triple négation, c’est encore plus fort. Le Grec peut ainsi avoir jusqu’à cinq négations et vous trouvez cela une fois en Hébreux 13 :5 : « Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. » C’est la seule fois où l’on trouve cette construction avec cinq négations. Dans notre texte c’est également très fort lorsqu’il dit : « Tu n’auras jamais soif. »  

                    Voici de quelle façon Kenneth Wuest exprime cela dans sa traduction étendue du Nouveau Testament : « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, non jamais. » N’est-ce pas merveilleux ? Voilà à quel point cela est fort. Je rappelle encore une fois que c’est une expression très forte dans n’importe laquelle des sociétés mais dans cette région où l’eau était rare, Jésus promettait à cette femme une eau à laquelle elle aspirait depuis longtemps et qu’elle n’avait pas – le contentement et la satisfaction d’un esprit qui n’allait jamais s’arrêter. Voilà le ministère qu’Il promettait. Il ne s’agit pas d’une source vers laquelle vous devez aller mais que vous portez dans votre cœur. C’est une source qui jaillit de vous. Vous pouvez l’emmener avec vous au travail. Vous pouvez l’emmener avec vous dans la société où il y a un mauvais langage, de l’injustice et de l’égoïsme. Vous pouvez l’emmener à l’école où il y a la licence et aucune crainte du vrai Dieu. Vous pouvez l’emmener dans la salle de sport. Vous pouvez l’emmener à l’hôpital où il y a la tristesse, la douleur, la maladie et le découragement. Vous pouvez l’emmener n’importe où, dans la foule, dans les toilettes, dans le calme ou sur la mer agitée. Ce n’est pas un problème. C’est une fontaine qui jaillit et qui ne s’arrêtera jamais, jamais, jamais. Je peux vous dire que cette femme avait besoin de quelque chose comme cela. 

                    Par conséquent qui est Christ? C’est Celui qui donne l’eau vive. C’est une source jaillissante d’une fontaine qui ne sera jamais à sec. Selon ce récit, qu’est-ce que la foi ? Le verset 4:10 dit : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

LA FOI C’EST BOIRE L’EAU VIVE  
 
                 Qui est Christ ‘est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la foi ? La foi, c’est boire, C’est demander de l’eau vive à Jésus. N’est-ce pas intéressant que cette histoire commence avec Jésus qui lui demande de l’eau au verset 4:7 : « Une femme de Samarie vint puiser de l’eau, Jésus lui dit : Donne-moi à boire, »

                Pourquoi Jésus demande-t-il à boire? Peut-être que vous répondrez qu’Il a soif ? Il est humain, Il est fatigué. Oui, cela fait partie de la réponse mais ce n’est pas la raison principale. Chaque fois que Dieu nous demande quelque chose c’est parce qu’Il désire que nous Lui demandions la chose même qu’Il vient de nous demander. Cela peut facilement être illustré par le commandement. Lorsque Dieu attend quelque chose de nous – donne-moi à boire – Il désire pourvoir à ce qu’Il demande. Par conséquent, tous les commandements de Dieu sont une invitation. Lorsqu’Il me demande d’aimer ma femme comme Lui a aimé l’église, Il désire que je Lui demande : « S’il te plaît Seigneur donne-moi de l’amour dans mon cœur pour ma femme comme Christ a aimé l’église. »

                   Par conséquent qui est Christ? C’est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la foi ? C’est boire. Dans le monde naturel, c’est la soif qui recherche l’eau. Dans le monde spirituel, c’est l’eau qui recherche la soif. C’est pour cette raison que Jésus recherche cette femme. Elle ne savait pas qu’il y avait une soif dans son cœur. Si vous l’aviez questionnée ce jour-là, elle aurait probablement répondu : « Je suis heureuse, laissez-moi seule, ne me dérangez pas. » Mais dans son cœur Jésus a vu une soif profonde. Par conséquent l’eau (Jésus) est sortie ce jour-là à la recherche de celle qui avait soif. La foi c’est boire.

                    Cette description de la foi illustre un accent que l’on retrouve tout au long de l’évangile de Jean, il s’agit de la simplicité de la foi. La foi, ce n’est pas difficile. C’est cohérent avec le fait que la foi n’est rien, c’est l’objet de la foi qui est quelque chose. Nous ne mettons pas notre confiance dans la foi. Nous mettons notre confiance en Christ. Nous devons toujours diriger les gens vers Christ.

                     Lorsque vous pensez au fait que vous avez soif, vous pensez en réalité à ce que vous allez boire. Vous ne pensez pas au processus de la soif et au processus qui consiste à boire. Personne ne pense à cela. Les gens pensent à l’eau. Nous disons : « J’ai soif, où est l’eau ? » Même un petit enfant désire avoir de l’eau. Il ne dira pas : « Je me demande si ma soif est sincère, je me demande si j’ai assez soif et si elle est assez forte. » Ils ne pensent pas à la soif. Il s’agit tout le temps de l’objet. C’est cela qui nous garde. Une simple définition de la soif est donc que la soif, c’est boire. Par conséquent, ne regardons pas à notre foi mais au Seigneur.

                     Vous voyez, les chrétiens n’ont pas besoin de livre sur la foi ou de message sur la foi. Ils pensent qu’ils en ont besoin. Ils disent : « Si seulement j’avais plus de foi. Dieu aide-moi à avoir plus de foi. J’ai besoin de recevoir plus d’enseignements sur la foi. » Si nous ne présentons pas Christ aux gens, ils vont penser qu’ils ont besoin de plus de repentance, de plus de sincérité, de plus de foi ou de plus de soumission. Certains disent : « Je n’arrive pas à avoir la foi, à faire confiance. » Si vous regardez à la foi vous n’y arriverez pas, mais si vous regardez à Lui, vous n’aurez pas de problème pour mettre votre confiance en Lui parce qu’Il est si fidèle. Voilà ce qu’est la foi. Ce n’est jamais plus difficile que cela. C’est tout le temps simple. La foi c’est boire.

LA VIE EST LA SATISFACTION EN JÉSUS

                    Qu’est-ce que la vie? Eh bien, si Christ est Celui qui donne l’eau vive et si la foi c’est boire, alors la vie est la satisfaction. La vie est la satisfaction en Jésus. Je pense que cela est au moins illustré de trois façons différentes. Je ne vais que les mentionner dans cette leçon.

                    Cette femme avait besoin d’être délivrée de trois choses. Premièrement, elle avait besoin d’être délivrée de citernes qui sont souvent à sec. Deuxièmement, elle avait besoin d’être délivrée de seaux qui avaient tout le temps besoin d’être remplis. Troisièmement, elle avait besoin d’être délivrée de la corde qui permettait de tirer le seau du puits qui était souvent à sec. Par conséquent elle avait besoin d’être délivrée de la citerne, du seau et de la corde.

                        Qu’est-ce que je veux dire par « elle avait besoin d’être délivrée de la citerne ? » Jésus seul peut satisfaire, pourtant les chrétiens continuent de courir de citerne en citerne en essayant d’être satisfaits d’une façon ou d’une autre. Lorsqu’un cœur a vu le Seigneur Jésus dans sa réalité en tant que Celui qui donne l’eau vive, cette course après toutes ces citernes va cesser. Certaines personnes passent leur temps à changer d’église, elles courent après les séminaires, après les conférences bibliques, après les livres, les cassettes, en faisant tout ce qu’elles peuvent parce qu’elles ne sont pas constamment satisfaites. Mais tout cela finit tout le temps par s’assécher, c’est pour cela qu’elles ont ensuite besoin de courir après une autre citerne. Le verset 4:15 dit : « La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Voici le merveilleux chant écrit par une femme nommée Clara Tara Williams.

Toute ma vie j’ai aspiré
Après l’eau d’une source fraîche
Qui, je l’espérais allait satisfaire
La soif brûlante qui était en moi.

Me nourrissant de ce qui traînait autour de moi,
Jusqu’à ce que toutes mes forces aient presque disparu,
Mon âme aspirait à quelque chose de meilleur,
Et j’avais toujours faim.

J’étais si pauvre.
Je recherchais les richesses,
Quelque chose qui pourrait me satisfaire.
Mais la poussière que je rassemblais autour de moi,
Ne faisait que se moquer des cris de tristesse de mon âme.

Un puits d’eau qui jaillit constamment,
Un pain de vie riche et gratuit,
Des richesses qui ne tarissent jamais,
Mon Rédempteur est tout cela pour moi.

Alléluia, Je L’ai trouvé, 
Celui que mon âme a si longtemps désiré.
Jésus satisfait mes aspirations,
Je sais que je suis sauvé par Son sang.

C’est comme cela que cette femme a été délivrée de la citerne.

                    Nous lisons dans le verset 4:11 : « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? » et dans le verset 4 :28 : « Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens. » Le point que je désire souligner est que nous n’avons pas besoin d’un seau si nous avons une fontaine d’eau vive en nous.

                    Je peux vous dire que je suis assez fatigué lors des conférences bibliques que je fais, d’entendre les gens dire : « Je suis là pour remplir ma coupe.  Je suis là pour remplir mes batteries. Je suis là pour être redynamisé. » Non, Dieu ne désire pas charger votre batterie, Il ne désire pas vous donner une décharge. Il désire vous enseigner à puiser dans le puits. C’est très différent que de remplir votre coupe.

                    Je loue Dieu de ce que nous avons le privilège de nous réunir régulièrement pour faire ces études bibliques, mais vous n’avez pas besoin de cette étude biblique pour continuer de vous faire avancer ! Vous avez Jésus ! Vous pouvez puiser dans le Seigneur Lui-même! Je remercie Dieu pour ces occasions où nous pouvons nous réunir, mais Dieu désire nous délivrer des citernes qui s’assèchent et des seaux que nous devons tirer à la force de nos bras.

                    J’ai tiré la corde pour sortir le seau du puits pendant des années et des années. Les gens me disaient : « Est-ce que tu désires être satisfait ? Alors tu dois te lever tôt. Lève-toi à 4 heures du matin. Fais une liste de prière. Commence à prier pour toutes ces choses. Prie. Jeûne. Donne la dîme. Va faire des voyages missionnaires. Étudie. Prends des cours. Occupe-toi. Engage-toi. J’ai tiré tant de fois sur la corde pour faire sortir le seau du puits et cela m’a tellement fatigué. J’étais si exténué.

                    Qui est Christ? Il est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la foi ? C’est boire. Qu’est-ce que la vie? C’est la satisfaction en Christ. Je n’ai pas besoin de courir à la citerne. Je n’ai pas besoin de remplir mon seau. Je n’ai pas besoin d’agoniser à force de tirer la corde.

                    Cette histoire commence avec Jésus qui demande à boire. A-t-il un jour reçu à boire ? Voici ce que disent les versets 4 :31-34 :  

« Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. »

                    Est-ce que Jésus a reçu à boire? Il a dit : « J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » Est-ce que vous réalisez cela ? Si vous Le laissez satisfaire votre soif, alors vous satisferez Sa soif. C’est de cela dont Jésus a soif. Je veux dire qu’Il avait réellement soif. Je ne veux pas dire qu’il s’agissait d’une soif spirituelle. C’est comme lorsque Jésus avait faim de figue. La faim qu’il avait là était plus profonde. C’est lorsque vous Le laissez-vous satisfaire, que vous Lui apportez de la joie. Par conséquent vous Lui donnez à boire lorsque vous prenez à boire de Lui. Nous reprendrons cela dans notre prochaine leçon.

Prions:
                    Père, nous Te remercions tellement pour la simplicité. Merci parce que Tu es Celui qui nous donne l’eau vive. Merci parce que tout ce que nous avons à faire est de boire. Merci parce que nous trouvons la satisfaction et le contentement dans notre Seigneur Jésus lorsque nous buvons. Nous prions que nous puissions apporter de la joie à Ton cœur lorsque nous répondons à Ton invitation. Au nom de Jésus. Amen.

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