Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour
et bienvenue dans notre seizième leçon sur ce merveilleux évangile
de Jean.
J’aimerais
commencer cette leçon avec cette parole de Jésus à la femme
Samaritaine que l’on trouve en Jean
4 :10 : « Jésus
lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui
te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à
boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Nous
apprenons plusieurs choses à partir de ce verset, mais je pense
qu’une des plus grandes choses est si les gens ne demandent pas,
c’est à cause de leur ignorance. Jésus dit : « Si
tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi
à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait
donné de l'eau vive. » Par
conséquent , puisque Dieu nous a bénis et a ouvert nos yeux et
que nous connaissons le don et le donateur, nous pouvons Lui demander
de pourvoir.
Prions:
Père
céleste, nous Te remercions tellement pour ce que ce merveilleux
chapitre enseigne à Ton sujet. Nous prions que Tu puisses guider
notre méditation. Nous Te prions de nous délivrer complètement
d’une approche qui serait froide et académique et de nous aider à
venir vers Toi avec le désir de recevoir toutes les révélations
que Tu désires nous donner. Merci parce que Tu désires satisfaire
notre soif. Nous venons à Toi et nous nous attendons à Toi. Nous
prions dans le nom merveilleux de Jésus.
RÉSUMÉ
Très
bien, reprenons le passage qui nous sert de plan pour ce livre, Jean
20 :30-31 :
« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup
d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces
choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le
Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son
nom. »
Dans
ce passage, Dieu nous dit très clairement pourquoi Il nous a donné
ce livre. C’est pour que nous puissions connaître Jésus, que nous
puissions croire dans le Seigneur Jésus et qu’en croyant nous
puissions avoir la vie en Son nom. Pour le dire d’une autre façon,
Il nous a donné l’évangile pour que nous puissions Le connaître,
que nous puissions mettre notre confiance en Lui et que nous
puissions profiter de Lui. J’ai suggéré que chaque chapitre et
chaque histoire donne un petit éclairage sur qui Il est, ce qu’est
la foi afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui et ce
qu’est la vie pour que nous puissions profiter de Lui.
Dans
notre discussion nous sommes arrivés à la fin du chapitre 3 de
Jean, cela signifie que nous sommes arrivés à la fin de la première
année de ministère du Seigneur Jésus. Seul Jean nous donne un
récit de la première année de son ministère. C’est-à-dire que
ce que vous trouvez dans les trois premiers chapitres de Jean vous ne
le trouverez pas dans Matthieu, Marc ou Luc. Nous allons donc
maintenant entamer les deuxième et troisième années de Son
ministère.
Avant
de commencer le chapitre 4, j’aimerais encore faire une petite
remarque sur les versets 3:35-36 qui
disent :
« Le
Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas
au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur
lui. »
Veuillez
noter le verset 3:35.
La première année de ministère du Seigneur Jésus se termine avec
la phrase : « Le
Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. » Je
vous rends attentifs à cela parce que, si Jean
3 se
termine en disant que Dieu a tout remis entre les mains du Seigneur,
cela signifie aussi que notre vie est entre Ses mains et il en est de
même pour la vie de nos familles. C’est une telle joie que de
savoir que toute notre vie est entre les mains du Fils de Dieu.
Très
bien, cela nous amène au chapitre 4 de Jean et à ce merveilleux
discours de Jésus avec la femme au puits. Les versets 4:5-24 disent
:
« Il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »
Les
versets 4:28-30 disent
:
« Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. »
Les versets 4:39-42 disent :
« Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. »
Comme
vous pouvez le voir, il s’agit du second entretien du Seigneur
Jésus et c’est avec une femme samaritaine. En plus de rechercher
dans ce texte les trois réponses à nos questions – qui est
Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie – nous
allons également considérer cette discussion pour essayer d’en
déduire des principes sur comment s’occuper de ceux qui ne
connaissent pas encore le Seigneur Jésus. En d’autres termes, il
s’agit d’un grand passage au sujet de gagner des âmes et sur
comment parler aux autres du Seigneur Jésus, et j’aimerais faire
certaines observations en lien avec cela.
Reprenons
le verset 4:9 :
« La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. »
Très
bien, le récit commence en soulignant le fait que les juifs n’ont
pas de lien avec les Samaritains. Laissez-moi vous donner un petit
arrière-plan sur ce terrible préjugé qu’il y avait à l’époque
du Nouveau Testament entre les Juifs et les Samaritains. Si vous vous
arrêtez au verset 4 :12 où
elle parle de « Jacob
notre Père »,
au verset 4 :19 où
elle appelle Jésus prophète, au verset 4 :20 où
elle dit qu’elle adore sur le mont Garizim, ou encore au
verset 4 :25 où
elle dit qu’elle attend le Messie, vous êtes en droit de penser
qu’elle est juive.
Elle
connaît beaucoup de choses, elle est très religieuse. Elle parle
comme une juive. Elle attend le Messie. Elle a des convictions
juives. Mais nous savons qu’elle n’est pas une juive parce qu’au
verset 4:9 il
est dit :
« Comment
toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme
samaritaine? Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec
les Samaritains.
»
L’on peut se demander de quelle façon elle sait que Jésus
était un juif. Il se peut que cela se voit à travers ses habits, sa
façon de parler, ou son dialecte. Je ne sais pas s’il existait
quelque chose qui peut s’appeler un look juif ? Je ne sais pas
comment elle savait cela, mais elle le savait. Est-ce que cette femme
était une juive ? La réponse peut être : « Oui et
non. » Elle était comme une demi-juive.
Voici
l’arrière-plan : à l’époque de Jéroboam, pour des
raisons de convenance, le peuple qui était au Nord ne désirait pas
aller jusqu’à Jérusalem pour adorer, par conséquent ils ont bâti
un autel. Mais cela était interdit, et plus tard cela s’est
transformé en idolâtrie. Très bien, une partie des personnes
impliquées dans ce processus est mentionnée en 2
Rois 17.
Lorsqu’ Israël a été emmené en captivité en Assyrie, il y a
une poignée de personnes de la tribu d’Ephraïm qui sont restées
et la Bible dit que le roi de Babylone a envoyé des colons, des
païens dans cette région. Ces personnes ont été mélangées avec
le peuple de Dieu et elles ont fini par devenir des demi-juifs et des
demi-païens. Voici ce que dit 2
Rois 17:33 dit
:
« Ainsi
ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs
dieux d'après la coutume des nations d'où on les avait
transportés. »
N’est-ce
pas un verset intéressant ? Ils craignaient l'Éternel, et ils
servaient en même temps leurs dieux. Voilà quel était le problème.
Ils jouaient sur les deux tableaux. Ils disaient qu’ils
allaient servir le vrai Dieu vivant, mais ils servaient également
les autres Dieux. La relation s’est finalement rompue entre Israël
et les Samaritains lors de la restauration du Temple de Jérusalem.
Esdras a fait voter les anciens du peuple et il a été décidé
qu’ils pouvaient offrir des animaux, donner de l’argent, mais
parce qu’ils étaient un peuple mélangé ils n’étaient pas
perçus comme étant assez purs pour aider à la construction. Ils
n’ont donc eu aucune part avec eux dans la construction. Cela a été
le début de la séparation et elle a augmenté les 500 ans qui ont
suivi. Les Samaritains ont fini par construire un temple sur le mont
Garizim. Les Samaritains ont décidé qu’ils n’avaient pas besoin
du temple des juifs, et qu’ils allaient bâtir leur propre temple.
Voilà à quoi cette femme fait référence. Voilà comment la
séparation a commencé.
Ce
n’est pas dans la Bible, mais l’historien Josèphe nous dit que
cela a été un temple rival, et il y a ensuite eu des préjugés
entre les Juifs et les Samaritains comme il n’y en a jamais eu aux
États-Unis, au début des ségrégations raciales. Je me rappelle
que dans les années 60, lorsque j’étais en Californie du Sud, les
préjugés y étaient très forts. Je travaillais dans une petite
crèmerie et nous avions des toilettes où il était inscrit
« blanc » et d’autres où il était inscrit
« couleur. » Il y avait des fontaines d’eau où il
était inscrit « blanc » et d’autres où il était
inscrit « couleur. » Vous ne pouviez pas boire de la même
fontaine d’eau. Mais cela n’était en rien comparable à ce qui
se passait à l’époque de Jésus entre les Juifs et les
Samaritains. Voici ce qu’écrit le commentateur John Trapp. Il dit
: “ Si un Samaritain touchait par inadvertance un juif ou qu’il
marchait dans son ombre, ce juif allait immédiatement se jeter, lui
avec tous ses vêtements, dans la réserve d’eau la plus proche. »
C’est parce qu’un Samaritain passait dans l’ombre d’un Juif
que ce dernier allait se jeter dans l’eau. Nous ne parlons donc pas
là de simplement se snober l’un l’autre ou de s’ignorer l’un
l’autre. La plus terrible insulte que vous pouviez donner a été
donnée au Seigneur Jésus.
Voici
ce que dit le verset 8:48 :
« Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? »
Lorsque
les Juifs ont voulu toucher Sa sensibilité, ils l’ont appelé
Samaritain. Ils ont dit qu’Il était un Samaritain et qu’Il avait
un démon parce qu’ils ne pouvaient pas penser à quelque chose de
pire que cela. Les juifs faisaient preuve de beaucoup de sectarisme
religieux.
Nous
voyons que les disciples, tout comme la femme, ont été choqués par
cet entretien. La femme était choquée. Elle s’est demandé :
« Mais comment un Juif comme toi peut me parler ? »
Voici ce que les disciples ont dit au verset 3 :27 lorsqu’ils
sont revenus de la ville :
« Là-dessus
arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait
avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi
parles-tu avec elle? »
La
situation était très dure à cette époque. Il y avait également
des préjugés entre les hommes et les femmes. Aucun vrai juif ne
pouvait parler à une femme en public, même pas à sa sœur ou à
son épouse. Les vrais Juifs ne faisaient pas cela. On nous dit aussi
qu’au lieu d’aller directement de la Galilée à la Judée en
passant par la Samarie, les vrais juifs faisaient un détour en
traversant le Jourdain et en passant par le Pérée et la Décapole,
puis en repassant par le Jourdain, pour ne pas avoir à mettre les
pieds en Samarie. Mais nous, nous lisons cette histoire comme une
merveilleuse histoire d’un cœur qui ne fait pas de préjugé,
celui de notre Seigneur Jésus. Il ne voit que les personnes. Il ne
voit que les âmes. Cela ne faisait aucune différence pour Lui si la
personne était quelqu’un de la haute société comme Nicodème ou
de la basse société comme cette pauvre femme de Samarie. En passant
par la Samarie et en s’arrêtant à ce puits, Il a démoli les
frontières érigées par les préjugés.
N’oubliez
pas qu’il s’agit de quelque chose de plus grand que la Samarie.
Elle n’était pas uniquement de Samarie, mais elle était aussi une
femme. Elle était aussi une femme, mais elle était aussi une femme
pécheresse. Tout cela faisait qu’elle était d’autant plus
dédaignée.
La
plupart des commentateurs pensent que si elle est venue au puits à
midi, c’est parce que c’était le moment où il n’y avait
personne. C’était le moment le plus chaud de la journée. C’est
à ce moment que le soleil était très chaud. Les autres femmes
venaient plus tard dans la soirée, lorsqu’il faisait plus frais,
c’était donc un moment particulier où les femmes se retrouvaient
et elles discutaient et partageaient des potins ensemble. Mais cette
Samaritaine-là était rejetée à cause de sa moralité, par
conséquent elle devait aller au puits lorsque personne d’autre ne
pouvait y aller. Elle venait à midi pour échapper aux regards
déplacés et aux commentaires des femmes plus « pures. »
Je
ne pense pas que vous pouvez lire cette histoire sans ressentir une
telle compassion. Plus personne ne lui manifestait d’affection.
Elle était considérée comme une intouchable. D’après le texte,
nous pouvons voir qu’il ne s’agissait pas d’une jeune fille. Ce
n’est plus une enfant. Jésus est allé à un rendez-vous qui avait
été pris bien longtemps avant, dans l’Éternité passée. Je pense
que C.I Scofield a vu juste lorsqu’il a dit à ce sujet :
« Jésus avait soif de cette femme bien avant que cette femme
n’ait soif du Seigneur. »
Il
ne s’agit pas de la première histoire dans la Bible au sujet d’une
femme qui est près d’un puits. Est-ce que vous vous rappelez de la
première femme près du puits ? On la trouve dans Genèse
21. Il s’agit
d’Agar. Vous voyez, Agar a rencontré l’Ange du Seigneur près du
puits et c’est la première personne à qui l’Ange du Seigneur
s’est révélé. Agar était une esclave dans le sens littéral.
Mais cette femme en Samarie était également une esclave. Elle n’est
pas une esclave dans le sens littéral mais de façon spirituelle et
tout comme Agar, elle a été la première à rencontrer l’Ange du
Seigneur. Dans les versets 4:25-26,
nous voyons quel honneur le Seigneur a fait à cette femme : « La
femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle
Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus
lui dit: Je le suis, moi qui te parle. »
Vous
savez, c’est la première fois que Jésus a proclamé être le
Messie et c’est cette femme qui a eu le privilège d’entendre
cela. Il le fera de nouveau plus tard, mais c’est cette femme qui
en a eu le privilège. La Bible renferme 19 discussions que notre
Seigneur Jésus a eues avec des individus, mais aucune d’elles ne
m’enthousiasme autant que celle-là.
J’aime
tellement cette histoire de Jésus et de la femme au puits !
N’oubliez pas que ce puits est là depuis près de 2000 ans et
lorsque Jacob a creusé ce puits, il n’avait aucune idée du nombre
de personnes qui allaient aller au ciel parce qu’il avait creusé
ce puits et de quelle façon le Seigneur Jésus Lui-même allait
rencontrer cette femme pécheresse et que cela allait être mis par
écrit et combien de personnes allaient entendre cette histoire et
ensuite mettre leur confiance en Jésus.
Ici,
le Seigneur Jésus rencontre cette femme isolée qui a de très
grands besoins et qui se consume dans de grandes passions mais qui a
une insatiable soif dans son cœur. Je ne connais pas de chose plus
grande que la plus grande personne de l’univers étant assise en
train de parler à celle que les hommes considèrent comme
intouchable.
Que
Dieu puisse nous donner un cœur comme celui du Seigneur Jésus. Tout
comme les juifs, nous essayons si souvent de contourner les gens pour
les éviter. Peut-être que vous vous dites parfois : « Cette
personne est étrange. J’espère qu’elle ne viendra pas. J’espère
qu’elle ne me verra pas. Son physique n’est pas très agréable,
elle ne sent pas bon, elle a de mauvaises habitudes, elle parle fort
et elle souffre d’addiction. » Peut-être que vous vous
cachez au fond de la salle pour que cette personne ne vous voit pas.
Mais Jésus n’a jamais évité la Samarie. Il n’a que faire des
préjugés. Il a un cœur pour les gens, il n’est jamais embarrassé
de s’asseoir avec quelqu’un. Est-ce que vous savez ce qui est une
grande bénédiction pour moi dans ce récit ? C’est que Jésus
n’est pas embarrassé de s’asseoir avec Ed Miller. Il n’est pas
embarrassé de s’asseoir avec vous. Avant d’aller plus loin dans
cette histoire, nous pouvons donc demander au Seigneur de faire que
cette histoire devienne quelque chose de personnel pour nous.
Je
suis sûr que lorsque cette femme s’est réveillée le matin, elle
n’aurait jamais pensé qu’elle allait rencontrer le Sauveur du
monde. Elle s’est probablement levée comme les autres jours, elle
a pris son petit déjeuner, elle est allée au puits de Jacob avant
que les gens importants n’arrivent, pour être rentrée avant
qu’ils n’arrivent. Elle n’a jamais pensé que sa destinée
allait se décider ce jour-là à midi.
Quelle
glorieuse image que nous avons là ! Peut-être que vous pensez
qu’il y a peu de chance que le Seigneur des cieux veuille avoir une
petite conversation avec vous. Mais Il est le même aujourd’hui
qu’auparavant. Il n’essaie pas de nous éviter. Il se peut que
nous, nous essayons parfois de L’éviter, mais Lui n’essaie pas
de nous éviter. Cette femme a été choquée par le fait que Jésus
ait envie de parler avec elle. Est-ce que vous êtes également
étonné de ce qu’Il désire s’asseoir avec vous et avoir une
petite discussion au sujet des choses auxquelles votre cœur aspire ?
C’est pourtant ce qui est arrivé ici.
Si
l’on s’arrête à ce récit, il semble qu’il n’y avait que
deux personnes dans tout l’univers ce jour-là, c’est Jésus et
cette femme. Je ne dis pas tout cela pour que vous puissiez imaginer
que vous êtes important. Je dis tout cela parce que vous êtes
important pour le Seigneur Jésus et il est tout à fait possible que
dans l’Éternité passée Dieu le Père a pris rendez-vous avec
Dieu le Fils pour que vous puissiez vous assoir ensemble et parler au
sujet des choses auxquelles votre cœur aspire. Par conséquent,
alors que nous lisons cela, ne disons pas simplement : « Cela
s’est passé il y a 2000 ans. » Il s’agit du même Seigneur
Jésus.
CHRIST
EST CELUI QUI DONNE L’EAU VIVE
Très
bien, laissez-moi vous donner les réponses aux questions : qui
est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie selon ce
récit. Selon Jean
4:1-42 qui
est Christ ? Je pense que la plus simple réponse est que
Christ est Celui qui donne l’eau vive. Cela aura plus d’impact
sur vous, si vous vous rappelez qu’en Palestine l’eau est bien
plus rare que dans notre pays. L’eau est importante chez nous, mais
elle est encore plus importante dans cette région parce qu’elle
est rare.
Voici ce que disent les versets 4:10-14 :
« Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
Il
est intéressant de noter que la femme parle d’un puits et que
Jésus parle d’une source. La femme dit que le puits est profond,
c’est comme une citerne qui est souvent à court d’eau.
J’ai
cherché la définition d’une citerne. Il s’agit d’un réservoir
artificiel. C’est quelque chose qui peut retenir de l’eau. C’est
comme une cruche ou un seau, c’est un trou dans le sol. C’est
quelque chose qui n’a pas d’apport d’eau en propre. Il est
écrit que le puits était profond, la raison est qu’il a été
creusé pour essayer de trouver une source, mais le puits de Jacob
n’est pas alimenté par une source d’eau. C’est davantage une
citerne. En d’autres termes, elle a besoin de l’eau de pluie, ou
de l’eau qui vient de la fonte des neiges. Cela dépend d’une eau
extérieure. Ce puits était donc comme un miroir du cœur de cette
pauvre femme. Elle était sûrement souvent comme une citerne qui
s’assèche. La preuve tragique de cela était le fait qu’elle
avait eu cinq maris dans le passé. C’est une terrible frustration
que d’essayer de satisfaire une soif insatiable à partir d’une
citerne qui est constamment à sec. Le verset 4:16 dit
: « Va,
lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. »
Je
pense que cela a dû la toucher au plus profond d’elle-même
lorsque le Seigneur lui a demandé d’appeler son mari. Je ne peux
pas prouver cela mais je peux imaginer qu’elle a repensé au jour
de son premier mariage. N’oubliez pas qu’elle a eu cinq maris,
mais elle en a eu un en premier. Et je peux imaginer que comme toutes
les jeunes filles, tout semblait plein de promesse le jour où elle
est partie avec son premier mari. Mais comme cette citerne est
devenue sèche ! Je pense qu’après elle a souvent pensé
quelque chose comme cela : « Cette fois-ci cela va
fonctionner. » Mais cela n’a pas marché. Puis elle s’est
dit : « Cette fois-ci cela va fonctionner, je vais encore
essayer. » Mais à la fin elle s’est dit je ne vais plus
essayer de me marier. Vous pouvez donc un peu voir ce qu’il y avait
dans son cœur.
Si
la femme emploie le mot puits ou citerne, Jésus Lui, emploie le mot
source lorsqu’Il parle de l’eau qu’Il va donner. C’est une
source qui ne tarit jamais. C’est une fontaine d’eau fraiche qui
coule sans cesse. Ce que Jésus promet lorsqu’Il se manifeste
Lui-même en tant que Celui qui donne de l’eau vive ne dépend en
rien de ce qui est externe. Il a parlé d’une fontaine d’eau vive
qui coule constamment. Peu importe combien la demande en eau est
forte, vous ne pouvez pas assécher cette source.
Le verset 4:14 dit :
« Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
Cette
phrase a un sens plus fort en Grec qu’en Français. Dans le Grec
nous trouvons une triple négation. Vous savez qu’en Français deux
négations successives s’annulent entre elles. Mais en Grec la
succession de termes négatifs renforce la négation. Une double
négation est donc plus forte qu’une seule négation. Si vous avez
une triple négation, c’est encore plus fort. Le Grec peut ainsi
avoir jusqu’à cinq négations et vous trouvez cela une fois
en Hébreux
13 :5 : « Dieu
lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai
point. » C’est
la seule fois où l’on trouve cette construction avec cinq
négations. Dans
notre texte c’est également très fort lorsqu’il dit : « Tu
n’auras jamais soif. »
Voici
de quelle façon Kenneth Wuest exprime cela dans sa traduction
étendue du Nouveau Testament : « Celui
qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, non
jamais. » N’est-ce
pas merveilleux ? Voilà à quel point cela est fort. Je
rappelle encore une fois que c’est une expression très forte dans
n’importe laquelle des sociétés mais dans cette région où l’eau
était rare, Jésus promettait à cette femme une eau à laquelle
elle aspirait depuis longtemps et qu’elle n’avait pas – le
contentement et la satisfaction d’un esprit qui n’allait jamais
s’arrêter. Voilà le ministère qu’Il promettait. Il ne s’agit
pas d’une source vers laquelle vous devez aller mais que vous
portez dans votre cœur. C’est une source qui jaillit de vous. Vous
pouvez l’emmener avec vous au travail. Vous pouvez l’emmener avec
vous dans la société où il y a un mauvais langage, de l’injustice
et de l’égoïsme. Vous pouvez l’emmener à l’école où il y a
la licence et aucune crainte du vrai Dieu. Vous pouvez l’emmener
dans la salle de sport. Vous pouvez l’emmener à l’hôpital où
il y a la tristesse, la douleur, la maladie et le découragement.
Vous pouvez l’emmener n’importe où, dans la foule, dans les
toilettes, dans le calme ou sur la mer agitée. Ce n’est pas un
problème. C’est une fontaine qui jaillit et qui ne s’arrêtera
jamais, jamais, jamais. Je peux vous dire que cette femme avait
besoin de quelque chose comme cela.
Par conséquent qui est Christ? C’est Celui qui donne l’eau vive. C’est une source jaillissante d’une fontaine qui ne sera jamais à sec. Selon ce récit, qu’est-ce que la foi ? Le verset 4:10 dit : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
LA
FOI C’EST BOIRE L’EAU VIVE
Qui
est Christ ‘est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la
foi ? La foi, c’est boire, C’est demander de l’eau vive à
Jésus. N’est-ce pas intéressant que cette histoire commence avec
Jésus qui lui demande de l’eau au verset 4:7 : « Une
femme de Samarie vint puiser de l’eau, Jésus lui dit :
Donne-moi à boire, »
Pourquoi
Jésus demande-t-il à boire? Peut-être que vous répondrez qu’Il
a soif ? Il est humain, Il est fatigué. Oui, cela fait partie
de la réponse mais ce n’est pas la raison principale. Chaque fois
que Dieu nous demande quelque chose c’est parce qu’Il désire que
nous Lui demandions la chose même qu’Il vient de nous demander.
Cela peut facilement être illustré par le commandement. Lorsque
Dieu attend quelque chose de nous – donne-moi à boire – Il
désire pourvoir à ce qu’Il demande. Par conséquent, tous les
commandements de Dieu sont une invitation. Lorsqu’Il me demande
d’aimer ma femme comme Lui a aimé l’église, Il désire que je
Lui demande : « S’il te plaît Seigneur donne-moi de
l’amour dans mon cœur pour ma femme comme Christ a aimé
l’église. »
« Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. »
Par
conséquent qui est Christ? C’est Celui qui donne l’eau vive.
Qu’est-ce que la foi ? C’est boire. Dans le monde naturel,
c’est la soif qui recherche l’eau. Dans le monde spirituel, c’est
l’eau qui recherche la soif. C’est pour cette raison que Jésus
recherche cette femme. Elle ne savait pas qu’il y avait une soif
dans son cœur. Si vous l’aviez questionnée ce jour-là, elle
aurait probablement répondu : « Je suis heureuse,
laissez-moi seule, ne me dérangez pas. » Mais dans son cœur
Jésus a vu une soif profonde. Par conséquent l’eau (Jésus) est
sortie ce jour-là à la recherche de celle qui avait soif. La foi
c’est boire.
Cette
description de la foi illustre un accent que l’on retrouve tout au
long de l’évangile de Jean, il s’agit de la simplicité de la
foi. La foi, ce n’est pas difficile. C’est cohérent avec le fait
que la foi n’est rien, c’est l’objet de la foi qui est quelque
chose. Nous ne mettons pas notre confiance dans la foi. Nous mettons
notre confiance en Christ. Nous devons toujours diriger les gens vers
Christ.
Lorsque
vous pensez au fait que vous avez soif, vous pensez en réalité à
ce que vous allez boire. Vous ne pensez pas au processus de la soif
et au processus qui consiste à boire. Personne ne pense à cela. Les
gens pensent à l’eau. Nous disons : « J’ai soif, où est
l’eau ? » Même un petit enfant désire avoir de l’eau.
Il ne dira pas : « Je me demande si ma soif est sincère,
je me demande si j’ai assez soif et si elle est assez forte. »
Ils ne pensent pas à la soif. Il s’agit tout le temps de l’objet.
C’est cela qui nous garde. Une simple définition de la soif est
donc que la soif, c’est boire. Par conséquent, ne regardons pas à
notre foi mais au Seigneur.
Vous
voyez, les chrétiens n’ont pas besoin de livre sur la foi ou de
message sur la foi. Ils pensent qu’ils en ont besoin. Ils disent :
« Si seulement j’avais plus de foi. Dieu aide-moi à avoir
plus de foi. J’ai besoin de recevoir plus d’enseignements sur la
foi. » Si nous ne présentons pas Christ aux gens, ils vont
penser qu’ils ont besoin de plus de repentance, de plus de
sincérité, de plus de foi ou de plus de soumission. Certains
disent : « Je n’arrive pas à avoir la foi, à faire
confiance. » Si vous regardez à la foi vous n’y arriverez
pas, mais si vous regardez à Lui, vous n’aurez pas de problème
pour mettre votre confiance en Lui parce qu’Il est si fidèle.
Voilà ce qu’est la foi. Ce n’est jamais plus difficile que cela.
C’est tout le temps simple. La foi c’est boire.
LA
VIE EST LA SATISFACTION EN JÉSUS
Qu’est-ce
que la vie? Eh bien, si Christ est Celui qui donne l’eau vive et si
la foi c’est boire, alors la vie est la satisfaction. La vie est la
satisfaction en Jésus. Je pense que cela est au moins illustré de
trois façons différentes. Je ne vais que les mentionner dans cette
leçon.
Cette
femme avait besoin d’être délivrée de trois choses.
Premièrement, elle avait besoin d’être délivrée de citernes qui
sont souvent à sec. Deuxièmement, elle avait besoin d’être
délivrée de seaux qui avaient tout le temps besoin d’être
remplis. Troisièmement, elle avait besoin d’être délivrée de la
corde qui permettait de tirer le seau du puits qui était souvent à
sec. Par conséquent elle avait besoin d’être délivrée de la
citerne, du seau et de la corde.
Qu’est-ce
que je veux dire par « elle avait besoin d’être délivrée
de la citerne ? » Jésus seul peut satisfaire, pourtant
les chrétiens continuent de courir de citerne en citerne en essayant
d’être satisfaits d’une façon ou d’une autre. Lorsqu’un
cœur a vu le Seigneur Jésus dans sa réalité en tant que Celui qui
donne l’eau vive, cette course après toutes ces citernes va
cesser. Certaines personnes passent leur temps à changer d’église,
elles courent après les séminaires, après les conférences
bibliques, après les livres, les cassettes, en faisant tout ce
qu’elles peuvent parce qu’elles ne sont pas constamment
satisfaites. Mais tout cela finit tout le temps par s’assécher,
c’est pour cela qu’elles ont ensuite besoin de courir après une
autre citerne. Le verset 4:15 dit
: « La
femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus
soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »
Voici
le merveilleux chant écrit par une femme nommée Clara Tara
Williams.
Toute
ma vie j’ai aspiré
Après
l’eau d’une source fraîche
Qui,
je l’espérais allait satisfaire
La
soif brûlante qui était en moi.
Me
nourrissant de ce qui traînait autour de moi,
Jusqu’à ce que toutes mes forces aient presque disparu,
Mon
âme aspirait à quelque chose de meilleur,
Et
j’avais toujours faim.
J’étais
si pauvre.
Je
recherchais les richesses,
Quelque
chose qui pourrait me satisfaire.
Mais
la poussière que je rassemblais autour de moi,
Ne
faisait que se moquer des cris de tristesse de mon âme.
Un
puits d’eau qui jaillit constamment,
Un
pain de vie riche et gratuit,
Des
richesses qui ne tarissent jamais,
Mon
Rédempteur est tout cela pour moi.
Alléluia,
Je L’ai trouvé,
Celui
que mon âme a si longtemps désiré.
Jésus
satisfait mes aspirations,
Je
sais que je suis sauvé par Son sang.
C’est
comme cela que cette femme a été délivrée de la citerne.
Nous
lisons dans le verset 4:11 : « Seigneur,
lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond;
d'où aurais-tu donc cette eau vive? » et
dans le verset 4 :28 : « Alors
la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit
aux gens. » Le
point que je désire souligner est que nous n’avons pas besoin d’un
seau si nous avons une fontaine d’eau vive en nous.
Je
peux vous dire que je suis assez fatigué lors des conférences
bibliques que je fais, d’entendre les gens dire : « Je
suis là pour remplir ma coupe. Je suis là pour remplir mes
batteries. Je suis là pour être redynamisé. » Non, Dieu ne désire
pas charger votre batterie, Il ne désire pas vous donner une
décharge. Il désire vous enseigner à puiser dans le puits. C’est
très différent que de remplir votre coupe.
Je
loue Dieu de ce que nous avons le privilège de nous réunir
régulièrement pour faire ces études bibliques, mais vous n’avez
pas besoin de cette étude biblique pour continuer de vous faire
avancer ! Vous avez Jésus ! Vous pouvez puiser dans le
Seigneur Lui-même! Je remercie Dieu pour ces occasions où nous
pouvons nous réunir, mais Dieu désire nous délivrer des citernes
qui s’assèchent et des seaux que nous devons tirer à la force de
nos bras.
J’ai
tiré la corde pour sortir le seau du puits pendant des années et
des années. Les gens me disaient : « Est-ce que tu
désires être satisfait ? Alors tu dois te lever tôt. Lève-toi
à 4 heures du matin. Fais une liste de prière. Commence à prier
pour toutes ces choses. Prie. Jeûne. Donne la dîme. Va faire des
voyages missionnaires. Étudie. Prends des cours. Occupe-toi.
Engage-toi. J’ai tiré tant de fois sur la corde pour faire sortir
le seau du puits et cela m’a tellement fatigué. J’étais si
exténué.
Qui
est Christ? Il est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la
foi ? C’est boire. Qu’est-ce que la vie? C’est la
satisfaction en Christ. Je n’ai pas besoin de courir à la citerne.
Je n’ai pas besoin de remplir mon seau. Je n’ai pas besoin
d’agoniser à force de tirer la corde.
Cette
histoire commence avec Jésus qui demande à boire. A-t-il un jour
reçu à boire ? Voici ce que disent les versets 4 :31-34 :
« Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. »
Est-ce
que Jésus a reçu à boire? Il a dit : « J'ai
à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. »
Est-ce que vous réalisez cela ? Si vous Le laissez satisfaire
votre soif, alors vous satisferez Sa soif. C’est de cela dont Jésus
a soif. Je veux dire qu’Il avait réellement soif. Je ne veux pas
dire qu’il s’agissait d’une soif spirituelle. C’est comme
lorsque Jésus avait faim de figue. La faim qu’il avait là était
plus profonde. C’est lorsque vous Le laissez-vous satisfaire, que
vous Lui apportez de la joie. Par conséquent vous Lui donnez à
boire lorsque vous prenez à boire de Lui. Nous reprendrons cela dans
notre prochaine leçon.
Prions:
Père,
nous Te remercions tellement pour la simplicité. Merci parce que Tu
es Celui qui nous donne l’eau vive. Merci parce que tout ce que
nous avons à faire est de boire. Merci parce que nous trouvons la
satisfaction et le contentement dans notre Seigneur Jésus lorsque
nous buvons. Nous prions que nous puissions apporter de la joie à
Ton cœur lorsque nous répondons à Ton invitation. Au nom de Jésus.
Amen.
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