dimanche 18 décembre 2016

(16) Evangile de Jean partie 16 JEAN 4:5-42 LE FEMME AU PUITS - partie 1 Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT) 

Bonjour et bienvenue dans notre seizième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

                    J’aimerais commencer cette leçon avec cette parole de Jésus à la femme Samaritaine que l’on trouve en Jean 4 :10 : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Nous apprenons plusieurs choses à partir de ce verset, mais je pense qu’une des plus grandes choses est si les gens ne demandent pas, c’est à cause de leur ignorance. Jésus dit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. » Par conséquent , puisque Dieu nous a bénis et a ouvert nos yeux et que nous connaissons le don et le donateur, nous pouvons Lui demander de pourvoir.

Prions:
                    Père céleste, nous Te remercions tellement pour ce que ce merveilleux chapitre enseigne à Ton sujet. Nous prions que Tu puisses guider notre méditation. Nous Te prions de nous délivrer complètement d’une approche qui serait froide et académique et de nous aider à venir vers Toi avec le désir de recevoir toutes les révélations que Tu désires nous donner. Merci parce que Tu désires satisfaire notre soif. Nous venons à Toi et nous nous attendons à Toi. Nous prions dans le nom merveilleux de Jésus.

RÉSUMÉ

                    Très bien, reprenons le passage qui nous sert de plan pour ce livre, Jean 20 :30-31 

« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                    Dans ce passage, Dieu nous dit très clairement pourquoi Il nous a donné ce livre. C’est pour que nous puissions connaître Jésus, que nous puissions croire dans le Seigneur Jésus et qu’en croyant nous puissions avoir la vie en Son nom. Pour le dire d’une autre façon, Il nous a donné l’évangile pour que nous puissions Le connaître, que nous puissions mettre notre confiance en Lui et que nous puissions profiter de Lui. J’ai suggéré que chaque chapitre et chaque histoire donne un petit éclairage sur qui Il est, ce qu’est la foi afin que nous puissions mettre notre confiance en Lui et ce qu’est la vie pour que nous puissions profiter de Lui.

                     Dans notre discussion nous sommes arrivés à la fin du chapitre 3 de Jean, cela signifie que nous sommes arrivés à la fin de la première année de ministère du Seigneur Jésus. Seul Jean nous donne un récit de la première année de son ministère. C’est-à-dire que ce que vous trouvez dans les trois premiers chapitres de Jean vous ne le trouverez pas dans Matthieu, Marc ou Luc. Nous allons donc maintenant entamer les deuxième et troisième années de Son ministère.

                    Avant de commencer le chapitre 4, j’aimerais encore faire une petite remarque sur les versets 3:35-36 qui disent : 

« Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

                    Veuillez noter le verset 3:35. La première année de ministère du Seigneur Jésus se termine avec la phrase :  « Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. » Je vous rends attentifs à cela parce que, si Jean 3 se termine en disant que Dieu a tout remis entre les mains du Seigneur, cela signifie aussi que notre vie est entre Ses mains et il en est de même pour la vie de nos familles. C’est une telle joie que de savoir que toute notre vie est entre les mains du Fils de Dieu.

                    Très bien, cela nous amène au chapitre 4 de Jean et à ce merveilleux discours de Jésus avec la femme au puits. Les versets 4:5-24 disent : 

« Il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »

                    Les versets 4:28-30 disent :  

« Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. »
 

                    Les versets 4:39-42 disent :   

« Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. »

                    Comme vous pouvez le voir, il s’agit du second entretien du Seigneur Jésus et c’est avec une femme samaritaine. En plus de rechercher dans ce texte les trois réponses à nos questions – qui est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie – nous allons également considérer cette discussion pour essayer d’en déduire des principes sur comment s’occuper de ceux qui ne connaissent pas encore le Seigneur Jésus. En d’autres termes, il s’agit d’un grand passage au sujet de gagner des âmes et sur comment parler aux autres du Seigneur Jésus, et j’aimerais faire certaines observations en lien avec cela.

                      Reprenons le verset 4:9 

« La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. »

                    Très bien, le récit commence en soulignant le fait que les juifs n’ont pas de lien avec les Samaritains. Laissez-moi vous donner un petit arrière-plan sur ce terrible préjugé qu’il y avait à l’époque du Nouveau Testament entre les Juifs et les Samaritains. Si vous vous arrêtez au verset 4 :12 où elle parle de « Jacob notre Père », au verset 4 :19 où elle appelle Jésus prophète, au verset 4 :20 où elle dit qu’elle adore sur le mont Garizim, ou encore au verset 4 :25 où elle dit qu’elle attend le Messie, vous êtes en droit de penser qu’elle est juive.

                    Elle connaît beaucoup de choses, elle est très religieuse. Elle parle comme une juive. Elle attend le Messie. Elle a des convictions juives. Mais nous savons qu’elle n’est pas une juive parce qu’au verset 4:9 il est dit : 

« Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. » 

               L’on peut se demander de quelle façon elle sait que Jésus était un juif. Il se peut que cela se voit à travers ses habits, sa façon de parler, ou son dialecte. Je ne sais pas s’il existait quelque chose qui peut s’appeler un look juif ? Je ne sais pas comment elle savait cela, mais elle le savait. Est-ce que cette femme était une juive ? La réponse peut être : « Oui et non. » Elle était comme une demi-juive.

                     Voici l’arrière-plan : à l’époque de Jéroboam, pour des raisons de convenance, le peuple qui était au Nord ne désirait pas aller jusqu’à Jérusalem pour adorer, par conséquent ils ont bâti un autel. Mais cela était interdit, et plus tard cela s’est transformé en idolâtrie. Très bien, une partie des personnes impliquées dans ce processus est mentionnée en 2 Rois 17. Lorsqu’ Israël a été emmené en captivité en Assyrie, il y a une poignée de personnes de la tribu d’Ephraïm qui sont restées et la Bible dit que le roi de Babylone a envoyé des colons, des païens dans cette région. Ces personnes ont été mélangées avec le peuple de Dieu et elles ont fini par devenir des demi-juifs et des demi-païens. Voici ce que dit 2 Rois 17:33 dit : 

« Ainsi ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d'après la coutume des nations d'où on les avait transportés. »

                    N’est-ce pas un verset intéressant ? Ils craignaient l'Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux. Voilà quel était le problème. Ils jouaient sur les deux tableaux. Ils disaient qu’ils allaient servir le vrai Dieu vivant, mais ils servaient également les autres Dieux. La relation s’est finalement rompue entre Israël et les Samaritains lors de la restauration du Temple de Jérusalem. Esdras a fait voter les anciens du peuple et il a été décidé qu’ils pouvaient offrir des animaux, donner de l’argent, mais parce qu’ils étaient un peuple mélangé ils n’étaient pas perçus comme étant assez purs pour aider à la construction. Ils n’ont donc eu aucune part avec eux dans la construction. Cela a été le début de la séparation et elle a augmenté les 500 ans qui ont suivi. Les Samaritains ont fini par construire un temple sur le mont Garizim. Les Samaritains ont décidé qu’ils n’avaient pas besoin du temple des juifs, et qu’ils allaient bâtir leur propre temple. Voilà à quoi cette femme fait référence. Voilà comment la séparation a commencé.

                     Ce n’est pas dans la Bible, mais l’historien Josèphe nous dit que cela a été un temple rival, et il y a ensuite eu des préjugés entre les Juifs et les Samaritains comme il n’y en a jamais eu aux États-Unis, au début des ségrégations raciales. Je me rappelle que dans les années 60, lorsque j’étais en Californie du Sud, les préjugés y étaient très forts. Je travaillais dans une petite crèmerie et nous avions des toilettes où il était inscrit « blanc » et d’autres où il était inscrit « couleur. » Il y avait des fontaines d’eau où il était inscrit « blanc » et d’autres où il était inscrit « couleur. » Vous ne pouviez pas boire de la même fontaine d’eau. Mais cela n’était en rien comparable à ce qui se passait à l’époque de Jésus entre les Juifs et les Samaritains. Voici ce qu’écrit le commentateur John Trapp. Il dit : “ Si un Samaritain touchait par inadvertance un juif ou qu’il marchait dans son ombre, ce juif allait immédiatement se jeter, lui avec tous ses vêtements, dans la réserve d’eau la plus proche. » C’est parce qu’un Samaritain passait dans l’ombre d’un Juif que ce dernier allait se jeter dans l’eau. Nous ne parlons donc pas là de simplement se snober l’un l’autre ou de s’ignorer l’un l’autre. La plus terrible insulte que vous pouviez donner a été donnée au Seigneur Jésus.

                         Voici ce que dit le verset 8:48  

« Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon? »

                    Lorsque les Juifs ont voulu toucher Sa sensibilité, ils l’ont appelé Samaritain. Ils ont dit qu’Il était un Samaritain et qu’Il avait un démon parce qu’ils ne pouvaient pas penser à quelque chose de pire que cela. Les juifs faisaient preuve de beaucoup de sectarisme religieux.

                    Nous voyons que les disciples, tout comme la femme, ont été choqués par cet entretien. La femme était choquée. Elle s’est demandé : « Mais comment un Juif comme toi peut me parler ? » Voici ce que les disciples ont dit au verset 3 :27 lorsqu’ils sont revenus de la ville : 

« Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle? »

                    La situation était très dure à cette époque. Il y avait également des préjugés entre les hommes et les femmes. Aucun vrai juif ne pouvait parler à une femme en public, même pas à sa sœur ou à son épouse. Les vrais Juifs ne faisaient pas cela. On nous dit aussi qu’au lieu d’aller directement de la Galilée à la Judée en passant par la Samarie, les vrais juifs faisaient un détour en traversant le Jourdain et en passant par le Pérée et la Décapole, puis en repassant par le Jourdain, pour ne pas avoir à mettre les pieds en Samarie. Mais nous, nous lisons cette histoire comme une merveilleuse histoire d’un cœur qui ne fait pas de préjugé, celui de notre Seigneur Jésus. Il ne voit que les personnes. Il ne voit que les âmes. Cela ne faisait aucune différence pour Lui si la personne était quelqu’un de la haute société comme Nicodème ou de la basse société comme cette pauvre femme de Samarie. En passant par la Samarie et en s’arrêtant à ce puits, Il a démoli les frontières érigées par les préjugés.

                    N’oubliez pas qu’il s’agit de quelque chose de plus grand que la Samarie. Elle n’était pas uniquement de Samarie, mais elle était aussi une femme. Elle était aussi une femme, mais elle était aussi une femme pécheresse. Tout cela faisait qu’elle était d’autant plus dédaignée.

                      La plupart des commentateurs pensent que si elle est venue au puits à midi, c’est parce que c’était le moment où il n’y avait personne. C’était le moment le plus chaud de la journée. C’est à ce moment que le soleil était très chaud. Les autres femmes venaient plus tard dans la soirée, lorsqu’il faisait plus frais, c’était donc un moment particulier où les femmes se retrouvaient et elles discutaient et partageaient des potins ensemble. Mais cette Samaritaine-là était rejetée à cause de sa moralité, par conséquent elle devait aller au puits lorsque personne d’autre ne pouvait y aller. Elle venait à midi pour échapper aux regards déplacés et aux commentaires des femmes plus « pures. »

                    Je ne pense pas que vous pouvez lire cette histoire sans ressentir une telle compassion. Plus personne ne lui manifestait d’affection. Elle était considérée comme une intouchable. D’après le texte, nous pouvons voir qu’il ne s’agissait pas d’une jeune fille. Ce n’est plus une enfant. Jésus est allé à un rendez-vous qui avait été pris bien longtemps avant, dans l’Éternité passée. Je pense que C.I Scofield a vu juste lorsqu’il a dit à ce sujet : « Jésus avait soif de cette femme bien avant que cette femme n’ait soif du Seigneur. »

                    Il ne s’agit pas de la première histoire dans la Bible au sujet d’une femme qui est près d’un puits. Est-ce que vous vous rappelez de la première femme près du puits ? On la trouve dans Genèse 21. Il s’agit d’Agar. Vous voyez, Agar a rencontré l’Ange du Seigneur près du puits et c’est la première personne à qui l’Ange du Seigneur s’est révélé. Agar était une esclave dans le sens littéral. Mais cette femme en Samarie était également une esclave. Elle n’est pas une esclave dans le sens littéral mais de façon spirituelle et tout comme Agar, elle a été la première à rencontrer l’Ange du Seigneur. Dans les versets 4:25-26, nous voyons quel honneur le Seigneur a fait à cette femme : « La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. »

                      Vous savez, c’est la première fois que Jésus a proclamé être le Messie et c’est cette femme qui a eu le privilège d’entendre cela. Il le fera de nouveau plus tard, mais c’est cette femme qui en a eu le privilège. La Bible renferme 19 discussions que notre Seigneur Jésus a eues avec des individus, mais aucune d’elles ne m’enthousiasme autant que celle-là.

                    J’aime tellement cette histoire de Jésus et de la femme au puits ! N’oubliez pas que ce puits est là depuis près de 2000 ans et lorsque Jacob a creusé ce puits, il n’avait aucune idée du nombre de personnes qui allaient aller au ciel parce qu’il avait creusé ce puits et de quelle façon le Seigneur Jésus Lui-même allait rencontrer cette femme pécheresse et que cela allait être mis par écrit et combien de personnes allaient entendre cette histoire et ensuite mettre leur confiance en Jésus.

                     Ici, le Seigneur Jésus rencontre cette femme isolée qui a de très grands besoins et qui se consume dans de grandes passions mais qui a une insatiable soif dans son cœur. Je ne connais pas de chose plus grande que la plus grande personne de l’univers étant assise en train de parler à celle que les hommes considèrent comme intouchable.

                    Que Dieu puisse nous donner un cœur comme celui du Seigneur Jésus. Tout comme les juifs, nous essayons si souvent de contourner les gens pour les éviter. Peut-être que vous vous dites parfois : « Cette personne est étrange. J’espère qu’elle ne viendra pas. J’espère qu’elle ne me verra pas. Son physique n’est pas très agréable, elle ne sent pas bon, elle a de mauvaises habitudes, elle parle fort et elle souffre d’addiction. » Peut-être que vous vous cachez au fond de la salle pour que cette personne ne vous voit pas. Mais Jésus n’a jamais évité la Samarie. Il n’a que faire des préjugés. Il a un cœur pour les gens, il n’est jamais embarrassé de s’asseoir avec quelqu’un. Est-ce que vous savez ce qui est une grande bénédiction pour moi dans ce récit ? C’est que Jésus n’est pas embarrassé de s’asseoir avec Ed Miller. Il n’est pas embarrassé de s’asseoir avec vous. Avant d’aller plus loin dans cette histoire, nous pouvons donc demander au Seigneur de faire que cette histoire devienne quelque chose de personnel pour nous.

                    Je suis sûr que lorsque cette femme s’est réveillée le matin, elle n’aurait jamais pensé qu’elle allait rencontrer le Sauveur du monde. Elle s’est probablement levée comme les autres jours, elle a pris son petit déjeuner, elle est allée au puits de Jacob avant que les gens importants n’arrivent, pour être rentrée avant qu’ils n’arrivent. Elle n’a jamais pensé que sa destinée allait se décider ce jour-là à midi.

                    Quelle glorieuse image que nous avons là ! Peut-être que vous pensez qu’il y a peu de chance que le Seigneur des cieux veuille avoir une petite conversation avec vous. Mais Il est le même aujourd’hui qu’auparavant. Il n’essaie pas de nous éviter. Il se peut que nous, nous essayons parfois de L’éviter, mais Lui n’essaie pas de nous éviter. Cette femme a été choquée par le fait que Jésus ait envie de parler avec elle. Est-ce que vous êtes également étonné de ce qu’Il désire s’asseoir avec vous et avoir une petite discussion au sujet des choses auxquelles votre cœur aspire ? C’est pourtant ce qui est arrivé ici.

                    Si l’on s’arrête à ce récit, il semble qu’il n’y avait que deux personnes dans tout l’univers ce jour-là, c’est Jésus et cette femme. Je ne dis pas tout cela pour que vous puissiez imaginer que vous êtes important. Je dis tout cela parce que vous êtes important pour le Seigneur Jésus et il est tout à fait possible que dans l’Éternité passée Dieu le Père a pris rendez-vous avec Dieu le Fils pour que vous puissiez vous assoir ensemble et parler au sujet des choses auxquelles votre cœur aspire. Par conséquent, alors que nous lisons cela, ne disons pas simplement : « Cela s’est passé il y a 2000 ans. » Il s’agit du même Seigneur Jésus.

CHRIST EST CELUI QUI DONNE L’EAU VIVE

                    Très bien, laissez-moi vous donner les réponses aux questions : qui est Christ, qu’est-ce que la foi et qu’est-ce que la vie selon ce récit. Selon Jean 4:1-42 qui est Christ ? Je pense que la plus simple réponse est que Christ est Celui qui donne l’eau vive. Cela aura plus d’impact sur vous, si vous vous rappelez qu’en Palestine l’eau est bien plus rare que dans notre pays. L’eau est importante chez nous, mais elle est encore plus importante dans cette région parce qu’elle est rare. 

                   Voici ce que disent les versets 4:10-14 :  

« Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

                     Il est intéressant de noter que la femme parle d’un puits et que Jésus parle d’une source. La femme dit que le puits est profond, c’est comme une citerne qui est souvent à court d’eau.

                     J’ai cherché la définition d’une citerne. Il s’agit d’un réservoir artificiel. C’est quelque chose qui peut retenir de l’eau. C’est comme une cruche ou un seau, c’est un trou dans le sol. C’est quelque chose qui n’a pas d’apport d’eau en propre. Il est écrit que le puits était profond, la raison est qu’il a été creusé pour essayer de trouver une source, mais le puits de Jacob n’est pas alimenté par une source d’eau. C’est davantage une citerne. En d’autres termes, elle a besoin de l’eau de pluie, ou de l’eau qui vient de la fonte des neiges. Cela dépend d’une eau extérieure. Ce puits était donc comme un miroir du cœur de cette pauvre femme. Elle était sûrement souvent comme une citerne qui s’assèche. La preuve tragique de cela était le fait qu’elle avait eu cinq maris dans le passé. C’est une terrible frustration que d’essayer de satisfaire une soif insatiable à partir d’une citerne qui est constamment à sec. Le verset 4:16 dit : « Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. »

                    Je pense que cela a dû la toucher au plus profond d’elle-même lorsque le Seigneur lui a demandé d’appeler son mari. Je ne peux pas prouver cela mais je peux imaginer qu’elle a repensé au jour de son premier mariage. N’oubliez pas qu’elle a eu cinq maris, mais elle en a eu un en premier. Et je peux imaginer que comme toutes les jeunes filles, tout semblait plein de promesse le jour où elle est partie avec son premier mari. Mais comme cette citerne est devenue sèche ! Je pense qu’après elle a souvent pensé quelque chose comme cela : « Cette fois-ci cela va fonctionner. » Mais cela n’a pas marché. Puis elle s’est dit : « Cette fois-ci cela va fonctionner, je vais encore essayer. » Mais à la fin elle s’est dit je ne vais plus essayer de me marier. Vous pouvez donc un peu voir ce qu’il y avait dans son cœur.

                    Si la femme emploie le mot puits ou citerne, Jésus Lui, emploie le mot source lorsqu’Il parle de l’eau qu’Il va donner. C’est une source qui ne tarit jamais. C’est une fontaine d’eau fraiche qui coule sans cesse. Ce que Jésus promet lorsqu’Il se manifeste Lui-même en tant que Celui qui donne de l’eau vive ne dépend en rien de ce qui est externe. Il a parlé d’une fontaine d’eau vive qui coule constamment. Peu importe combien la demande en eau est forte, vous ne pouvez pas assécher cette source. 

                    Le verset 4:14 dit :  

« Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

                    Cette phrase a un sens plus fort en Grec qu’en Français. Dans le Grec nous trouvons une triple négation. Vous savez qu’en Français deux négations successives s’annulent entre elles. Mais en Grec la succession de termes négatifs renforce la négation. Une double négation est donc plus forte qu’une seule négation. Si vous avez une triple négation, c’est encore plus fort. Le Grec peut ainsi avoir jusqu’à cinq négations et vous trouvez cela une fois en Hébreux 13 :5 : « Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. » C’est la seule fois où l’on trouve cette construction avec cinq négations. Dans notre texte c’est également très fort lorsqu’il dit : « Tu n’auras jamais soif. »  

                    Voici de quelle façon Kenneth Wuest exprime cela dans sa traduction étendue du Nouveau Testament : « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, non jamais. » N’est-ce pas merveilleux ? Voilà à quel point cela est fort. Je rappelle encore une fois que c’est une expression très forte dans n’importe laquelle des sociétés mais dans cette région où l’eau était rare, Jésus promettait à cette femme une eau à laquelle elle aspirait depuis longtemps et qu’elle n’avait pas – le contentement et la satisfaction d’un esprit qui n’allait jamais s’arrêter. Voilà le ministère qu’Il promettait. Il ne s’agit pas d’une source vers laquelle vous devez aller mais que vous portez dans votre cœur. C’est une source qui jaillit de vous. Vous pouvez l’emmener avec vous au travail. Vous pouvez l’emmener avec vous dans la société où il y a un mauvais langage, de l’injustice et de l’égoïsme. Vous pouvez l’emmener à l’école où il y a la licence et aucune crainte du vrai Dieu. Vous pouvez l’emmener dans la salle de sport. Vous pouvez l’emmener à l’hôpital où il y a la tristesse, la douleur, la maladie et le découragement. Vous pouvez l’emmener n’importe où, dans la foule, dans les toilettes, dans le calme ou sur la mer agitée. Ce n’est pas un problème. C’est une fontaine qui jaillit et qui ne s’arrêtera jamais, jamais, jamais. Je peux vous dire que cette femme avait besoin de quelque chose comme cela. 

                    Par conséquent qui est Christ? C’est Celui qui donne l’eau vive. C’est une source jaillissante d’une fontaine qui ne sera jamais à sec. Selon ce récit, qu’est-ce que la foi ? Le verset 4:10 dit : « Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

LA FOI C’EST BOIRE L’EAU VIVE  
 
                 Qui est Christ ‘est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la foi ? La foi, c’est boire, C’est demander de l’eau vive à Jésus. N’est-ce pas intéressant que cette histoire commence avec Jésus qui lui demande de l’eau au verset 4:7 : « Une femme de Samarie vint puiser de l’eau, Jésus lui dit : Donne-moi à boire, »

                Pourquoi Jésus demande-t-il à boire? Peut-être que vous répondrez qu’Il a soif ? Il est humain, Il est fatigué. Oui, cela fait partie de la réponse mais ce n’est pas la raison principale. Chaque fois que Dieu nous demande quelque chose c’est parce qu’Il désire que nous Lui demandions la chose même qu’Il vient de nous demander. Cela peut facilement être illustré par le commandement. Lorsque Dieu attend quelque chose de nous – donne-moi à boire – Il désire pourvoir à ce qu’Il demande. Par conséquent, tous les commandements de Dieu sont une invitation. Lorsqu’Il me demande d’aimer ma femme comme Lui a aimé l’église, Il désire que je Lui demande : « S’il te plaît Seigneur donne-moi de l’amour dans mon cœur pour ma femme comme Christ a aimé l’église. »

                   Par conséquent qui est Christ? C’est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la foi ? C’est boire. Dans le monde naturel, c’est la soif qui recherche l’eau. Dans le monde spirituel, c’est l’eau qui recherche la soif. C’est pour cette raison que Jésus recherche cette femme. Elle ne savait pas qu’il y avait une soif dans son cœur. Si vous l’aviez questionnée ce jour-là, elle aurait probablement répondu : « Je suis heureuse, laissez-moi seule, ne me dérangez pas. » Mais dans son cœur Jésus a vu une soif profonde. Par conséquent l’eau (Jésus) est sortie ce jour-là à la recherche de celle qui avait soif. La foi c’est boire.

                    Cette description de la foi illustre un accent que l’on retrouve tout au long de l’évangile de Jean, il s’agit de la simplicité de la foi. La foi, ce n’est pas difficile. C’est cohérent avec le fait que la foi n’est rien, c’est l’objet de la foi qui est quelque chose. Nous ne mettons pas notre confiance dans la foi. Nous mettons notre confiance en Christ. Nous devons toujours diriger les gens vers Christ.

                     Lorsque vous pensez au fait que vous avez soif, vous pensez en réalité à ce que vous allez boire. Vous ne pensez pas au processus de la soif et au processus qui consiste à boire. Personne ne pense à cela. Les gens pensent à l’eau. Nous disons : « J’ai soif, où est l’eau ? » Même un petit enfant désire avoir de l’eau. Il ne dira pas : « Je me demande si ma soif est sincère, je me demande si j’ai assez soif et si elle est assez forte. » Ils ne pensent pas à la soif. Il s’agit tout le temps de l’objet. C’est cela qui nous garde. Une simple définition de la soif est donc que la soif, c’est boire. Par conséquent, ne regardons pas à notre foi mais au Seigneur.

                     Vous voyez, les chrétiens n’ont pas besoin de livre sur la foi ou de message sur la foi. Ils pensent qu’ils en ont besoin. Ils disent : « Si seulement j’avais plus de foi. Dieu aide-moi à avoir plus de foi. J’ai besoin de recevoir plus d’enseignements sur la foi. » Si nous ne présentons pas Christ aux gens, ils vont penser qu’ils ont besoin de plus de repentance, de plus de sincérité, de plus de foi ou de plus de soumission. Certains disent : « Je n’arrive pas à avoir la foi, à faire confiance. » Si vous regardez à la foi vous n’y arriverez pas, mais si vous regardez à Lui, vous n’aurez pas de problème pour mettre votre confiance en Lui parce qu’Il est si fidèle. Voilà ce qu’est la foi. Ce n’est jamais plus difficile que cela. C’est tout le temps simple. La foi c’est boire.

LA VIE EST LA SATISFACTION EN JÉSUS

                    Qu’est-ce que la vie? Eh bien, si Christ est Celui qui donne l’eau vive et si la foi c’est boire, alors la vie est la satisfaction. La vie est la satisfaction en Jésus. Je pense que cela est au moins illustré de trois façons différentes. Je ne vais que les mentionner dans cette leçon.

                    Cette femme avait besoin d’être délivrée de trois choses. Premièrement, elle avait besoin d’être délivrée de citernes qui sont souvent à sec. Deuxièmement, elle avait besoin d’être délivrée de seaux qui avaient tout le temps besoin d’être remplis. Troisièmement, elle avait besoin d’être délivrée de la corde qui permettait de tirer le seau du puits qui était souvent à sec. Par conséquent elle avait besoin d’être délivrée de la citerne, du seau et de la corde.

                        Qu’est-ce que je veux dire par « elle avait besoin d’être délivrée de la citerne ? » Jésus seul peut satisfaire, pourtant les chrétiens continuent de courir de citerne en citerne en essayant d’être satisfaits d’une façon ou d’une autre. Lorsqu’un cœur a vu le Seigneur Jésus dans sa réalité en tant que Celui qui donne l’eau vive, cette course après toutes ces citernes va cesser. Certaines personnes passent leur temps à changer d’église, elles courent après les séminaires, après les conférences bibliques, après les livres, les cassettes, en faisant tout ce qu’elles peuvent parce qu’elles ne sont pas constamment satisfaites. Mais tout cela finit tout le temps par s’assécher, c’est pour cela qu’elles ont ensuite besoin de courir après une autre citerne. Le verset 4:15 dit : « La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Voici le merveilleux chant écrit par une femme nommée Clara Tara Williams.

Toute ma vie j’ai aspiré
Après l’eau d’une source fraîche
Qui, je l’espérais allait satisfaire
La soif brûlante qui était en moi.

Me nourrissant de ce qui traînait autour de moi,
Jusqu’à ce que toutes mes forces aient presque disparu,
Mon âme aspirait à quelque chose de meilleur,
Et j’avais toujours faim.

J’étais si pauvre.
Je recherchais les richesses,
Quelque chose qui pourrait me satisfaire.
Mais la poussière que je rassemblais autour de moi,
Ne faisait que se moquer des cris de tristesse de mon âme.

Un puits d’eau qui jaillit constamment,
Un pain de vie riche et gratuit,
Des richesses qui ne tarissent jamais,
Mon Rédempteur est tout cela pour moi.

Alléluia, Je L’ai trouvé, 
Celui que mon âme a si longtemps désiré.
Jésus satisfait mes aspirations,
Je sais que je suis sauvé par Son sang.

C’est comme cela que cette femme a été délivrée de la citerne.

                    Nous lisons dans le verset 4:11 : « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive? » et dans le verset 4 :28 : « Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens. » Le point que je désire souligner est que nous n’avons pas besoin d’un seau si nous avons une fontaine d’eau vive en nous.

                    Je peux vous dire que je suis assez fatigué lors des conférences bibliques que je fais, d’entendre les gens dire : « Je suis là pour remplir ma coupe.  Je suis là pour remplir mes batteries. Je suis là pour être redynamisé. » Non, Dieu ne désire pas charger votre batterie, Il ne désire pas vous donner une décharge. Il désire vous enseigner à puiser dans le puits. C’est très différent que de remplir votre coupe.

                    Je loue Dieu de ce que nous avons le privilège de nous réunir régulièrement pour faire ces études bibliques, mais vous n’avez pas besoin de cette étude biblique pour continuer de vous faire avancer ! Vous avez Jésus ! Vous pouvez puiser dans le Seigneur Lui-même! Je remercie Dieu pour ces occasions où nous pouvons nous réunir, mais Dieu désire nous délivrer des citernes qui s’assèchent et des seaux que nous devons tirer à la force de nos bras.

                    J’ai tiré la corde pour sortir le seau du puits pendant des années et des années. Les gens me disaient : « Est-ce que tu désires être satisfait ? Alors tu dois te lever tôt. Lève-toi à 4 heures du matin. Fais une liste de prière. Commence à prier pour toutes ces choses. Prie. Jeûne. Donne la dîme. Va faire des voyages missionnaires. Étudie. Prends des cours. Occupe-toi. Engage-toi. J’ai tiré tant de fois sur la corde pour faire sortir le seau du puits et cela m’a tellement fatigué. J’étais si exténué.

                    Qui est Christ? Il est Celui qui donne l’eau vive. Qu’est-ce que la foi ? C’est boire. Qu’est-ce que la vie? C’est la satisfaction en Christ. Je n’ai pas besoin de courir à la citerne. Je n’ai pas besoin de remplir mon seau. Je n’ai pas besoin d’agoniser à force de tirer la corde.

                    Cette histoire commence avec Jésus qui demande à boire. A-t-il un jour reçu à boire ? Voici ce que disent les versets 4 :31-34 :  

« Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange. Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger? Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. »

                    Est-ce que Jésus a reçu à boire? Il a dit : « J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » Est-ce que vous réalisez cela ? Si vous Le laissez satisfaire votre soif, alors vous satisferez Sa soif. C’est de cela dont Jésus a soif. Je veux dire qu’Il avait réellement soif. Je ne veux pas dire qu’il s’agissait d’une soif spirituelle. C’est comme lorsque Jésus avait faim de figue. La faim qu’il avait là était plus profonde. C’est lorsque vous Le laissez-vous satisfaire, que vous Lui apportez de la joie. Par conséquent vous Lui donnez à boire lorsque vous prenez à boire de Lui. Nous reprendrons cela dans notre prochaine leçon.

Prions:
                    Père, nous Te remercions tellement pour la simplicité. Merci parce que Tu es Celui qui nous donne l’eau vive. Merci parce que tout ce que nous avons à faire est de boire. Merci parce que nous trouvons la satisfaction et le contentement dans notre Seigneur Jésus lorsque nous buvons. Nous prions que nous puissions apporter de la joie à Ton cœur lorsque nous répondons à Ton invitation. Au nom de Jésus. Amen.

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vendredi 16 décembre 2016

(15) Évangile de Jean partie 15 Jean 3:22-36 L'ami de l'époux Par Ed Miller (première série d'études)

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre quinzième leçon sur ce merveilleux évangile de Jean.

                     Avant de commencer j’aimerais que nous nous rappelions ce principe indispensable pour l’étude de la Bible - et pas seulement pour l’étude de la Bible mais pour toute la vie - c’est une dépendance totale envers le Saint-Esprit. Dieu a promis que son grand plaisir était de se révéler Lui-même aux bébés, et que si nous voulions venir comme des petits enfants Il allait se manifester à nous. Par conséquent remettons-Lui notre étude. 

Prions                     

 Notre Père céleste, nous sommes reconnaissants d’avoir le privilège de nous rassembler autour de Ta parole. Seigneur nous nous confions en Ton Saint-Esprit pour que Tu puisses nous montrer Christ. Nous Te remercions de ce que Tu nous as donné la Bible et que Tu as mis le Saint-Esprit dans nos cœurs, dont le ministère et la joie est de faire briller le Seigneur Jésus dans notre cœur. Nous prions, Seigneur, pour que nous ne soyons pas distraits par d’autres choses mais que notre cœur et notre foi soient centrés sur Toi. Nous prions que le temps passé ensemble puisse être profitable alors que nous méditons sur Ta précieuse parole. Nous remettons cette étude entre Tes mains, et nous Te remercions de ce que Tu puisses nous guider, et de ce que Tu vas nous guider vers le Seigneur. Nous nous attendons à Toi. Nous Te prions dans le nom merveilleux du Seigneur Jésus. Amen. 

RÉSUMÉ
 

                    Très bien, dans notre étude du Seigneur Jésus dans ce merveilleux Évangile, nous sommes arrivés dans la dernière partie du chapitre 3 de Jean. Nous avons terminé notre discussion sur le discours du Seigneur Jésus avec Nicodème et nous sommes arrivés à ce dernier témoignage. Certains ont appelé cela le « chant du cygne » de Jean le Baptiste concernant le Seigneur Jésus. Nous allons continuer de suivre le plan que nous avons tiré de Jean 20 :30-31. Reprenons ces deux versets encore une fois.  

« Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

                     J’aimerais répéter encore une fois que Dieu nous a donné cet évangile de Jean pour que nous puissions connaître Christ, pour que nous puissions savoir ce qu’est la foi et que nous puissions savoir ce qu’est la vie. Chaque chapitre, chaque histoire dans chaque chapitre, met en lumière ces trois questions. Qui est Christ, afin que je puisse Le connaître ? Qu’est-ce que la foi pour que je puisse mettre ma confiance en Lui ? Et qu’est-ce que la vie afin que je puisse profiter de Lui ? Nous avons déjà plusieurs fois répondu à ces questions et cela nous conduit maintenant aux versets 3 :22-36, qui est le témoignage de Jean le Baptiste.

Ces versets disent : 

« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau; et on y venait pour être baptisé. Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. Jean répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit: Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                    Très bien, laissez-moi vous donner un petit arrière-plan de cette section particulière des Écritures puis nous essaierons de répondre à ces trois questions – Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Et qu’est-ce que la vie ? Reprenons le verset de Jean 3 :24.

« Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. »

                    Ce verset nous indique qu’il y a eu un moment, un court moment en fait, pendant lequel les ministères de Jésus et de Jean ont été simultanés. En d’autres termes, ils ont eu un ministère en même temps. Jésus et ses disciples avaient un ministère en Judée et Jean et ses disciples avaient un ministère 30 kilomètres plus au Nord.

                   Cet épisode des ministères simultanés n’est mentionné que dans l’Évangile de Jean. En d’autres mots, si vous allez dans Matthieu, Marc ou Luc vous ne trouverez pas ce moment où ils ont eu un ministère en commun. Ils ne parlent de Jean le Baptiste que lorsqu’il a déjà été jeté en prison. Ce n’est que Jean qui nous donne le récit de ce qui s’est passé avant l’emprisonnement et pendant le début du ministère de Jésus.

                    Nous avons donc ici le témoignage final de Jean au sujet du Seigneur Jésus, avant qu’Il ne soit jeté en prison. Le contexte est en lien avec le ministère, le ministère de Jean et celui de Jésus, et les réponses à nos questions sont donc en lien avec le ministère. Qui est Christ ? Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que la vie ?

                       Veuillez noter le verset 3:25 qui dit : 

«Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. » 

                  Dieu ne nous dit pas quel était le sujet de leur discussion. Le mot discussion signifie davantage débat. Ils avaient un débat au sujet de la purification. Est-ce que c’était au sujet du lavement des mains ? Est-ce que c’était au sujet du lavement des pieds? Est-ce que cela était au sujet de la purification cérémonielle ? Vous savez, il y avait certaines purifications qui étaient légitimes. Elles ont été instituées par Dieu et données par Moïse. Mais il y avait également d’autres lois qui ont été ajoutées en tant que tradition par les Pharisiens. Nous ne savons si le débat était au sujet de certaines lois de Moïse ou au sujet des traditions que les pharisiens ont importées. Comme Jean baptisait et que Jésus baptisait également, et que la discussion était au sujet de la purification, il se peut que la question fût au sujet de savoir quel baptême avait le plus de valeur. Peut-être que la question était : « Est-ce que celui de Jean a plus de valeur que celui de Jésus ? ou est-ce que celui de Jésus a plus de valeur que celui de Jean ? » Lequel purifie le plus ? Nous ne savons pas avec certitude, nous ne le saurons jamais. Nous ne pouvons que faire des hypothèses au sujet de la nature de ce débat. En d’autres termes, votre réponse a la même valeur que la mienne et que celle de n’importe quel commentateur. Nous ne savons tout simplement pas.

                          Voici ce que disent les versets 3 :22 et 26 : 

« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                    Si nous n’avions que ces deux versets, nous serions en droit de croire que Jésus baptisait des personnes. Je ne parle pas ici du baptême du Saint-Esprit, je parle du baptême d’eau. Les versets 3 :22 et 26 disent que Jésus et ses disciples prenaient du temps pour baptiser. Mais tout cela devient clair avec le verset 4 :2 

« Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. »

                    Par conséquent selon ce passage, Jésus n’a en fait jamais baptisé Lui-même quelqu’un dans l’eau. Les disciples ont baptisé et Jésus a certainement pris part à cela. Cela faisait aussi partie de Son ministère, mais nous n’avons pas de trace du fait que Jésus ait baptisé quelqu’un. Nous ne savons donc pas de quoi ils débattaient mais leur cœur était préoccupé par quelque chose. 

                      Voici ce que dit le verset 3 :26 : 

« Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                    Concernant cette expression « il baptise, et tous vont à lui », je vous ai dit dans notre précédente leçon que les mots sont parfois utilisés de façons différentes et cela est probablement une exagération parce qu’en Jean 3 :22 nous lisons que personne ne reçoit son témoignage. Mais cela n’était pas non plus vrai. Il y a donc de nombreuses personnes qui venaient vers Jésus et cela irritait les disciples de Jean le Baptiste.

                    En fait, ils étaient un peu jaloux. Il y avait de l’envie dans leur cœur, un esprit de rivalité et ils en étaient presque malades. Dans leurs pensées, ils étaient loyaux à Jean. Ils étaient fidèles à Jean, et même si ce n’est pas vrai dans leurs pensées, c’est Jean qui a fait de Jésus ce qu’Il était. Ils pensaient que c’est leur témoignage qui a rendu Jésus public. C’est Jean qui avait baptisé Jésus. Jésus n’a pas baptisé Jean. C’est Jean qui avait dit : « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Ils étaient si irrités parce que la foule abandonnait Jean et rejoignait Jésus.

                    Les disciples de Jean pensaient que Jésus devait beaucoup de choses à Jean. Dans un sens ils considéraient Jésus comme un ancien élève de Jean. Ils disaient que c’est à cause de Jean que Jésus a commencé à être connu. De leur point de vue, ce que Jésus faisait était quitter Jean et commencer Son propre ministère en volant des disciples de Jean. Ils disaient qu’au lieu de travailler avec Jean et de se joindre à lui, Jésus avait commencé son propre ministère et qu’Il était devenu plus populaire que Jean. Ils ont donc exagéré en disant que tout le monde partait maintenant vers Jésus, et que toute la foule le suivait. Alors que le ministère de Jésus allait en croissant celui de Jean allait en décroissant et ils pensaient que ce n’était pas juste. Ils étaient très préoccupés par le fait que leur leader perdait de nombreux disciples. Par conséquent nous lisons au verset 3 :26 : « Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                     En d’autres mots, ils considéraient Jésus en tant que rival, et alors que Jésus était en train de gagner la compétition, Jean était mis de côté. Les disciples pensaient donc que Jean serait très fâché de cette situation. Les disciples de Jean lui ont dit quelque chose comme : « Nous avons de très mauvaises nouvelles pour toi Jean, de très mauvaises nouvelles. Tu es en train de perdre des disciples, ils vont vers Jésus. Il devient très populaire, et te laissent de côté. »

                    Mais voici quelque chose qui est incroyable. Bien que Jean ait parlé de Jésus et qu’il soit un témoin fidèle, il ne désirait pas que ses disciples puissent croire que son ministère soit important. Il n’a jamais dit : « Vous devez quitter cette église pour aller dans celle-là. » Non, il n’a jamais dit cela. Jean était très clair sur ce sujet et il est étonnant de voir que ses disciples n’ont jamais compris cela. Il se peut que quelqu’un vous répète tout le temps à nouveau : « Regardez à Jésus, ne regardez pas à moi » et que vous restiez pourtant fidèle à cet homme et à ce ministère, et que vous vous demandiez pourquoi les gens quittent l’église et vont vers le Seigneur. Les disciples n’ont donc pas compris cela et étaient offensés à cause de la popularité croissante du Seigneur Jésus.

                    Ils ont été un peu surpris de ce que Jean a répondu et de la manière dont il a répondu, parce que pour eux c’était une mauvaise nouvelle, mais pour Jean c’était une bonne nouvelle et il était rempli de joie. Voilà le contexte de cette section qui nous présente qui est Jésus, ce qu’est la foi et la vie.

                    Nous verrons la révélation du Seigneur Jésus dans la réponse de Jean à ses disciples. Qui est Christ selon les versets 3 :22-36 ? La réponse est en lien avec cette merveilleuse image de l’époux et de l’épouse que Jean utilise et qui nous vient de l’Ancien Testament.

                    Voici ce que disent les versets 3:29-30

« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                 Lorsque vous arrivez à une figure de style comme celle-ci, vous devez définir l’image et ce qu’elle illustre. Psaumes 51 :7 dit : « Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. » L’image est la neige. Est-ce qu’il est ici question de la couleur de la neige, de la température de la neige ou de quelque chose qui ressemble à la neige ? Il s’agit de la couleur. Vous devez donc ensuite prendre la figure de style et ce qui est souligné et ensuite vous trouverez la vérité particulière qui est mise en avant.

                   Habituellement lorsque le Nouveau Testament parle de Jésus en tant qu’époux ou en tant qu’amoureux de notre âme comme j’aime à l’appeler, nous pensons automatiquement qu’Il est l’époux et que nous sommes Son épouse. L’église est Son épouse. Il est vrai que Son peuple est Son épouse. Mais Jean ne parle pas de sa relation personnelle avec l’époux. Si c’était le cas il aurait dit quelque chose comme : « Il est l’époux et je suis Son épouse, je fais partie de l’épouse. » Mais il ne parle pas de son union personnelle avec Jésus. Il parle de son ministère. Il parle de son service. Il parle des tâches dans le ministère qui lui ont été confiées pour préparer le chemin du Seigneur. Nous ne sommes pas l’épouse dans notre ministère. Dans notre ministère nous avons le rôle de l’ami de l’époux. Par conséquent Jean se nomme lui-même l’ami de l’époux.

                          Voici à nouveau ce que dit le verset 3:29

«Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » 

NOUS SOMMES L’ÉPOUSE ET L’AMI DE L’ÉPOUX

                     Il y a une différence entre être l’épouse de l’époux et être l’ami de l’époux. Nous sommes les deux. Chaque chrétien est les deux. Dans son union avec le Seigneur, chaque chrétien est l’épouse. Mais dans notre ministère, dans notre service pour le Seigneur, nous devons tout le temps être l’ami de l’époux. Par le salut nous sommes l’épouse, par le service nous sommes l’ami de l’époux.

                       On peut faire un parallèle entre l’ami de l’époux des temps bibliques et le témoin de l’époux que nous avons de nos jours. Dans notre société, lorsque nous avons un mariage nous avons également un témoin. En tant que serviteur du Seigneur, Jean était le témoin de l’époux. C’est ce qu’il recherchait. C’était son privilège, c’était sa fonction, c’était son ministère, c’était son service que de promouvoir les intérêts de l’époux.

                     En d’autres termes, l’ami de l’époux était là pour prendre soin de tous les détails du mariage, et s’assurer que l’époux et l’épouse s’unissent. Il était là pour enlever tous les obstacles. Il devait assister le couple par tous les moyens pour promouvoir et assurer l’union de l’épouse et de l’époux.

                   Pour le dire avec de simples mots, laissez-moi souligner que le ministère de l’ami de l’époux a un rôle important mais qu’il a également des limites et voici la grande limite. Qu’est-ce ce que l’ami de l’époux ne devait pas faire ? La réponse est qu’il ne devait pas toucher l’épouse. L’épouse appartient à l’époux, pas à l’ami de l’époux. Vous voyez, les disciples de Jean pensaient que Jean devait avoir l’épouse, qu’elle devait le suivre. Ils disaient à Jean : « Les gens te quittent, et ils courent après Jésus. » Ils ne se considéraient pas eux-mêmes en tant qu’époux. Ils se considéraient en tant que co-époux et ils désiraient également avoir une partie de l’épouse. Cela mettrait les choses à l’envers si l’ami de l’époux se plaçait entre l’épouse et l’époux !

                 Je me suis marié le 6 juin 1964, cela fait maintenant de nombreuses années. Et j’ai choisi un de mes meilleurs ami, Russell Hickman, pour être mon témoin. Nous avons tous les deux été étudiants à l’institut biblique Moody, nous sommes devenus très proches et je l’ai donc choisi pour être mon témoin. Je désirais qu’il puisse partager ma joie alors que je m’unissais à ma douce Lillian. Qu’est-ce que vous pensez que j’aurais dit ou fait si le jour du mariage Russel était parti avec Lillian ? Je peux vous dire qu’il n’allait plus longtemps rester mon témoin ! Il ne resterait pas mon meilleur ami ! Il n’a aucun droit de toucher à mon épouse, aucun droit. L’épouse n’est pas son affaire. L’épouse appartient à l’époux.

                      C’est ce que les disciples de Jean n’avaient pas compris. Ils étaient irrités parce que l’épouse se rapprochait de l’époux. Ils désiraient que les gens les suivent. Ils désiraient avoir un grand ministère. Ils désiraient montrer que le ministère était de Dieu à travers une foule qui grandissait. C’est alors que Jean partage cette merveilleuse vérité : « Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                          Reprenons encore le verset 3:26

« Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent: Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. »

                    Les disciples de Jean pensaient que Jean allait être irrité parce que la foule qui suivait Jésus grandissait et la leur diminuait, mais comme vous le voyez c’est le contraire qui est vrai parce que Jean avait compris le ministère.

                       Voici à nouveau ce que dit le verset 3:29

« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » 

                   Imaginez leur réaction lorsque les disciples sont venus vers Jean en lui disant qu’ils ont de mauvaises nouvelles, mais que lui répond : « cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » Cela réjouissait son cœur que d’entendre qu’une foule allait vers Jésus. Rien ne pouvait davantage faire du bien à son cœur. Vous voyez, Jean comprenait ce qu’était le vrai ministère, il vient du Seigneur. 

Le verset
3:27 dit : 
« Jean répondit: Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. »

LE MINISTÈRE EST REÇU DU CIEL

                     Il considérait son ministère et essayait d’expliquer à ses disciples que le ministère qu’ils avaient de préparer le chemin, d’être le témoin, d’être l’ami de l’époux, que cela était un don de Dieu. Il essayait de leur expliquer que le succès d’un ministère n’était pas dépendant de la circonstance ou du temps. Certaines personnes disent que c’est le temps qui fait l’homme ou un enseignant, une formation ou un arrière-plan. Non, cela est reçu du ciel. Un homme ne peut rien recevoir seul, toute œuvre, toute sphère de ministère est un don de Dieu et Jean le voyait de cette manière. Nous ne méritons rien, c’est un don de Dieu et Jean voulait leur montrer cela. Tout succès, toute promotion, toute croissance, tout fruit est un don de Dieu.

                     Si une personne croit réellement dans la souveraineté de Dieu, il lui sera impossible d’être envieux d’un autre ministère. Cela ne sera pas possible parce qu’elle ne peut rien recevoir si cela ne lui est pas donné d’en-haut. Jean a vu cette réalité du ministère et il est devenu un modèle pour tous les ministères. Si l’on considère le ministère, alors nous ne sommes pas l’épouse, nous sommes l’ami de l’époux. Je pense que cette vérité doit être toujours à nouveau prêchée dans toutes les générations. Nous avons tendance à oublier que notre ministère est de contempler l’épouse venir vers l’époux. Notre joie est de voir l’épouse et l’époux se rencontrer, nous nous réjouissons lorsque nous voyons le Seigneur s’unir à Son peuple.

                    Il est si triste d’entendre parler de jalousie dans le corps de Christ. Cela doit briser le cœur du Seigneur. Il y a tant de choses de ce genre qui se passent. Je pense personnellement que c’est la plus grande tentation que l’on peut trouver parmi les personnes qui prêchent, c’est l’envie d’avoir le ministère de quelqu’un d’autre. C’est être jaloux du ministère de quelqu’un d’autre. Parfois cela reste intérieur et caché. Il peut y avoir dans notre cœur la tristesse de voir que Dieu utilise une autre personne davantage que moi. Même si nous ne l’avouerons jamais, si nous sommes honnêtes nous reconnaîtrons que nous prions parfois : « Seigneur bénis les gens de ce quartier, et utilise-moi et mon groupe, et si Tu ne m’utilises pas alors laisse tomber les bénédictions. N’utilise personne d’autre. » Voilà ce que l’on peut trouver dans notre cœur.

                   Imaginez quelqu’un qui se dise : « Je pense réellement que je ne reçois pas ce dont j’ai besoin dans l’église A et je vais aller dans l’église B. » Cela peut perturber l’église A qui peut voir d’un mauvais œil des personnes quitter pour l’autre église. Nous avons tendance à essayer de retenir ce que nous avons et que nous avons peut-être aidé à faire grandir.

                     La réaction de l’église que l’on quitte devrait être : « Est-ce que tu penses réellement que tu peux davantage connaître Jésus en allant quelque part ailleurs ? Alors que Dieu te bénisse. » Car c’est cela l’objectif du ministère, c’est cela la joie du serviteur de Dieu, c’est de voir l’épouse et l’époux s’unir. Si l’église B vous aide davantage, alors allez à l’église B. Tout le monde semble être menacé parce qu’il est en train de perdre des disciples qui vont dans d’autres ministères. C’est en fait une chose merveilleuse parce que vous n’êtes pas en train de perdre des personnes pour un autre ministère mais pour qu’elles aillent vers Jésus. Quelle chose merveilleuse cela est !

                      Je peux honnêtement dire que si quelqu’un venait vers moi pour me dire : « Merci beaucoup pour ton ministère, mais j’ai trouvé une étude biblique qui m’aide à davantage connaître le Seigneur qu’ici et comme cela se passe au même moment donc je ne peux pas rester » mon cœur sauterait de joie. Je dirais sûrement : « Très bien, alors allez là-bas. » C’est cela l’objectif de tous les vrais ministères, c’est de voir l’épouse et l’époux s’unir ensemble.

                       Nous sommes tous différents. Si vous avez besoin d’une réunion qui soit plus formelle pour mieux voir Jésus, alors allez là-bas. Si vous avez besoin d’une présentation plus structurée avec les chapitres 1,2,3 et les points A,B,C alors cherchez ce genre d’endroit. Si vous avez besoin de pouvoir vous exprimer librement pour pouvoir adorer le Seigneur, si vous avez besoin de lever les mains, de crier, de vous lever ou de danser, si c’est comme cela que vous pouvez mieux connaître le Seigneur, alors cherchez ce genre d’endroit ! Ne laissez personne vous imposer une façon de faire. Si vous ressentez que vous devez exercer vos dons ou que vous devez avoir une formation plus académique pour pouvoir connaître Jésus, alors allez dans ce genre d’endroit. Tout ce qui vous aidera à davantage connaitre le Seigneur est bon. Si vous pouvez le connaître mieux avec une belle promenade dans la forêt, alors je vous encourage à aller marcher en forêt. Faites tout ce que vous pensez qui peut mieux vous aider à connaître le Seigneur.

                      Profitez du groupe, de l’enseignant ou de la dénomination qui touche davantage votre cœur, qui vous aide à entrer dans une union plus intime avec le Seigneur, c’est cela l’objectif de l’ami de l’époux – c’est de voir l’épouse et l’époux se mettre ensemble. C’est cela qui arrive ici dans Jean 3. Jean le Baptiste n’essayait pas d’établir son propre royaume. Jean le Baptiste n’essayait pas d’avoir une foule qui le suive. Il n’essayait pas de se construire un ministère ou une méga église. Il désirait s’assurer que l’époux et l’épouse soient unis ensemble.

                     C’est pour cette raison qu’il mentionne tout cela. Il voyait le ministère comme un don du Seigneur. Il voyait sa place dans le ministère comme étant l’ami de l’époux. Et il a également compris que plus le Seigneur serait exalté, plus lui et son ministère allaient être mis de côté. Le verset 3:30 a souvent été sorti de son contexte.

« Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                          Nous sortons habituellement ce verset de son contexte et nous disons que dans notre vie personnelle, le Seigneur doit grandir et que nous, nous devons diminuer. Cela est vrai, mais dans le contexte de notre vie personnelle. Le contexte ici est le ministère. Il doit grandir et je dois diminuer dans le service.

Esaïe 9:6 dit : 
« Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées. »

                    J’aime la première partie,  « Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume. » Cela signifie que je peux connaitre Jésus en tant que mon Seigneur aujourd’hui et que je peux Lui être complètement soumis aujourd’hui, mais que comme il n’y a pas de fin à Son accroissement je peux aussi Lui être davantage soumis demain, car mes capacités de soumission augmentent alors que j’avance avec Lui. Il n’y a pas de fin à l’accroissement de son Royaume et il n’ y a pas de fin à la paix dans mon cœur. Je pense que c’est une merveilleuse chose. Je peux avancer tous les jours. Je peux avoir une merveilleuse paix aujourd’hui et plus de paix demain. C’est le genre de paix qu’Il désire nous donner. Pourtant nous devons nous rappeler que le contexte du verset est le ministère. Il doit grandir et je dois diminuer dans le ministère et dans la vie.

               Il semble que dans notre société nous sommes si excités au sujet de l’accroissement. Nous parlons tellement de nombres. Nous demandons : « Combien de personnes se sont avancées? Combien de personnes ont levé la main ? Combien ont signé une carte ? Combien étaient à la réunion ? Combien ont été baptisées ? Combien ont été confirmées ? Nous sommes tellement, et nous mesurons tous les succès par rapport à la croissance numérique. » La réalité est que la croissance est en lien avec le cœur. Extérieurement, il arrive souvent que lorsqu’Il croit, moi je diminue.



                    Pouvez-vous imaginer qu’un groupe d’anciens se réunissent – par ancien je ne veux pas nécessairement parler des hommes, je parle de personnes qui ont grandi dans le Seigneur, cela peut aussi être des femmes – et qui se disent : « Dieu désire que nous commencions un ministère, par conséquent réfléchissons de quelle manière Jésus peut être exalté et que nous, nous pouvons diminuer au point de disparaître ? » Je ne pense pas qu’un groupe serait prêt à dire cela. Il se réunirait plutôt et dirait : «  Comment pouvons-nous saturer cet endroit avec de la littérature ? De quelle façon pouvons-nous nous faire connaître à tout le monde pour grandir et grandir ? » Mais cela n’est pas l’attitude qui est dans le cœur de Jean.  

                Je ne veux pas dire que nous devons dénigrer les moyens. Dieu utilise divers moyens. Loué soit Dieu s’Il fait venir quelqu’un dans votre vie qui peut vous diriger vers Christ. Loué soit Dieu s’Il utilise votre église pour vous diriger vers Christ. Loué soit Dieu pour chaque livre, chaque cassette, chaque ministère radio et pour toute personne et moyens qui peuvent vous aider à mieux connaître Jésus. Je ne veux pas dire que nous devons dénigrer et laisser tomber cela. Je veux dire que l’affection de votre cœur doit aller de l’avant vers le Seigneur Jésus. Loué soit Dieu pour les livres, mais ensuite mettez les livres de côté et embrassez Jésus.

                     Mon épouse Lillian m’a suggéré qu’une grande illustration de cela devrait être nos hymnes et je pense qu’elle peut avoir raison. Nous chantons de merveilleux hymnes, mais nous ne savons pas souvent qui les a écrits. Il arrive parfois que nous nous rappelions de leurs auteurs mais ils nous sont inconnus la plupart du temps. Le plus souvent nous chantons des chants et nous ne regardons pas qui les a écrits. C’est comme cela que devrait être notre attitude. Il faut que l’auteur humain diminue et que Christ croisse. Nous devons donc faire confiance au Seigneur pour qu’Il nous délivre de la jalousie.

                  J’ai remarqué que lorsque Satan ne peut pas vous empêcher de faire quelque chose pour Dieu, il vous poussera dans les extrêmes. Par exemple, s’il ne peut pas vous empêcher de vous approcher de Jésus, alors il vous poussera de l’autre côté. Il vous demandera d’aller tellement près pour que vous puissiez Le toucher. Il vous poussera plus loin que la vérité. Si Satan ne peut pas vous empêcher de prier, il vous poussera de l’autre côté et vous demandera de prier pour n’importe quoi, jusqu’à ce que votre vie soit si confuse que vous ne serez plus capable de faire un pas en avant. Vous passerez votre temps à vous demander : « Est–ce que c’est la volonté de Dieu ? Comment est-ce que je sais si c’est la voix du Saint Esprit ou la voix du mauvais esprit ? » La volonté de Dieu deviendra très confuse pour vous.

                     Si Satan ne peut pas vous empêcher de servir Dieu, il vous poussera à être si occupé à servir le Seigneur que vous n’aurez plus le temps d’avoir la communion avec Dieu. Dans le contexte de ce passage, s’il voit que vous commencez à comprendre que Christ doit grandir et que vous devez diminuer, si vous n’êtes pas jaloux il se peut qu’il vous pousse de l’autre côté et que vous ayez un esprit de jugement. Peut-être que vous direz : « Ce frère a une méga église, cela ne peut donc pas être de Dieu. Il n’est pas en train de diminuer. Il a une grande église et par conséquent cela doit être du diable. » Non, nous ne pouvons pas juger de cela. Nous parlons d’un sujet de cœur, un sujet spirituel.  

CHRIST EST L’ÉPOUX

                     Je pense qu’une des grandes illustrations de cela est Charles Haddon Spurgeon. Il avait un ministère tellement incroyable. Il y avait plus de dix mille personnes dans son église. C’était une église très, très grande. Après sa mort en 1892, c’est Arthur Tappan Pierson qui a pris la suite et l’assemblée a encore grandi. Vous voyez s’il avait bâti sur lui-même au lieu du Seigneur, il y a beaucoup de chance que tout cela ait été réduit à néant à sa mort. Lorsque les leaders meurent, il arrive que toute l’œuvre se dissolve d’elle-même. Mais Charles Spurgeon dirigeait les gens vers Christ. Cet accroissement de l’église était en fait la diminution dont je parle parce qu’il les a dirigés vers Christ, puis Charles Spurgeon a disparu et c’est de cela dont parle Jean le Baptiste. Ainsi d’après ce passage, qui est Christ ? La réponse est : Il est l’époux. C’est Celui à qui appartient l’épouse. Nous nous ne sommes que les amis de l’époux.

                     Très bien, laissez-moi répondre aux deux autres questions. Qu’est-ce que la foi selon ce passage pour que je puisse mettre ma confiance en Lui et qu’est-ce que la vie pour que je puisse profiter de Lui ? 

                        Reprenons encore une fois les versets 3 :29-30 : 

« Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. »

                     Qu’est-ce que la foi? La foi s’est reconnaître que dans le ministère je suis l’ami de l’époux. C’est la volonté de pouvoir perdre des disciples pour le compte de Jésus. C’est le désir de diminuer. Nous en avons déjà parlé. Il y a encore une autre réponse dans le verset 3 :30 : « Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai. »

                     Il y a ici une merveilleuse figure de style. La foi c’est certifier que Dieu est vrai. Qu’est-ce que cela signifie que de certifier que Dieu est vrai ? Vous savez qu’à l’époque du Nouveau Testament il y avait de nombreuses personnes qui étaient illettrées. Elles ne savaient ni lire, ni écrire. Elles dépendaient des autres personnes éduquées pour les guider. Les gens avaient une sorte de sceau avec eux qu’ils utilisaient pour parapher des documents officiels ou signifier qu’un objet leur appartenait. Si vous prenez un objet sur lequel se trouve un sceau vous pouvez savoir que cela appartient au possesseur du sceau. C’était un signe de propriété. La foi est ici représentée comme un sceau de ce que Dieu est vrai au sujet de ce qu’il dit à propos de Jésus. Dans les versets 3 :31-36 vous lisez certaines des choses les plus incroyables au sujet de la prééminence de Jésus et qu’est-ce que la foi alors ? C’est scellé, le fait que cela est vrai.

                     Dieu nous a bénis nous donnant notre troisième fils qui est profondément sourd. Comme nous avons un fils sourd, il a grandi dans une famille qui utilise le langage des signes, nous parlons constamment en langage des signes. Mon épouse Lillian a un frère qui est sourd, donc elle connaissait déjà bien le langage des signes et cela nous a aidé. Moi j’étais désavantagé parce que soit notre fils devait apprendre à lire sur les lèvres soit je devais apprendre le langage des signes. Eh bien, il a très bien appris à lire sur les lèvres, mais moi je n’étais pas fort pour le langage des signes.

                   Très bien, il y a un incroyable signe pour dire Amen. Dans le langage des signes il y a un alphabet que vous pouvez faire avec une seule main et la lettre A est le poing fermé avec le pouce en l’air. Le signe pour Amen est faire un A avec votre main droite, placer sa main gauche ouverte sous la main droite et venir frapper la main gauche avec la droite. C’est comme appliquer un sceau et dire : « Oui, c’est vrai. » Voilà ce que ce signe signifie, c’est placer le sceau que Dieu est vrai.

LA FOI C’EST APPOSER SON SCEAU AU SUJET 
DE CE QUI EST DIT DE JÉSUS

                  Qu’est-ce que la foi ici? La foi c’est savoir que je suis simplement un ami de l’époux. La foi c’est apposer votre sceau et dire Amen à tout ce que la Bible dit au sujet du Seigneur Jésus.

                   Maintenant qu’est-ce que la vie selon ce passage? Une première réponse se trouve à la fin du verset 3 :29 « cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » Qu’est-ce que la vie ? La réponse est la plénitude de la Vie. C’est voir les gens venir vers Christ. Je peux vous dire que dans ma vie personnelle, je n’ai pas de plus grande joie que de voir des gens se tourner vers Christ. Je ne veux pas uniquement parler de la première fois. J’aime voir des gens venir vers Christ et être sauvés pour la première fois, mais lorsque je vois des chrétiens se tourner vers le Seigneur, rien ne fait davantage plaisir à mon cœur. En 3 Jean 1 :4 il est écrit : « Je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. » Cela est vrai pour vos enfants physiques et également pour vos enfants spirituels.

                   Très bien, selon les personnes qui regardent loin des hommes et qui sont unies à Christ, qu’est-ce que la vie? Reprenons le début du verset 3 :29 : « Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux. » Qu’est-ce que la vie selon l’épouse ? La réponse c’est être possédé par l’époux. Voilà ce qu’est la vie. C’est appartenir à l’époux, à Jésus. Vous voyez, dans ce passage Jean ne fait qu’effleurer le sujet ici. Il insiste sur le fait que nous sommes l’ami de l’époux. C’est Paul qui développera le fait que nous sommes également l’épouse. Mais pour quelle raison est-ce que l’époux possède l’épouse ?

Lisons Romains 7:4
« De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. »

                     N’est-ce pas un merveilleux verset? Il parle de l’époux, du Seigneur Jésus, comme Celui qui est ressuscité des morts, c’est l’époux ressuscité. C’est pour cette raison que nous sommes unis à Lui, pour que nous puissions porter du fruit.

                       J’ai six merveilleux enfants. Mon cœur se réjouit dans la famille que Dieu m’a donnée, et vous savez tous que ces enfants sont le fruit d’une union d’amour privée, secrète et intime entre moi et mon épouse. Nos enfants sont le fruit de cette union, de cette relation. Voilà ce qu’est le fruit. C’est un sous-produit de cette union. Dieu nous dit : « Qu’est-ce que la vie ? » C’est être possédé par l’époux. C’est être marié au Sauveur. Et pour quelle raison ? C’est pour que nous puissions avoir une union, une intimité avec Lui afin que nous puissions produire du fruit pour Dieu. Il ne s’agit pas d’œuvre. Ce n’est pas sortir pour faire des choses pour Dieu. C’est profiter de Lui et s’unir avec Lui pour que cela produise quelque chose, qu’il y ait du fruit dans votre vie. C’est Paul qui nous explique tout cela en Romains 7.

                  Jean 3 se termine avec « la colère de Dieu demeure sur lui. » Vous imaginez bien qu’il y a une grande différence entre le fait que la colère de Dieu demeure sur moi et le fait d’être l’épouse de l’époux de votre âme et d’être uni au Christ ressuscité afin que vous puissiez porter du fruit pour Dieu.

LA VIE C’EST ÊTRE UNI AU SEIGNEUR JÉSUS POUR QUE 
JE PUISSE PORTER DU FRUIT POUR DIEU

                    Qu’est-ce que la vie? La vie c’est être unis avec le Seigneur Jésus pour que nous puissions porter du fruit pour Dieu. Qu’est-ce que la vie ? C’est ne pas avoir la colère de Dieu demeurer sur moi. C’est l’opposé de cela. C’est devenir l’épouse de Christ.

                   En résumé qui est Christ ? Il est l’époux. C’est Lui à qui appartient l’épouse. Qu’est-ce que la foi ? La foi consiste à reconnaître ma place en tant qu’ami de l’époux, le témoin de l’époux. Qu’est-ce que la foi ? C’est mettre mon sceau à tout ce que Dieu dit au sujet de Jésus. Qu’est-ce que la vie ? C’est la plénitude de la vie. C’est entendre la bonne nouvelle de ce que les gens se détournent des hommes et se tournent vers Jésus. C’est perdre des disciples pour Christ, en étant rempli de joie. Qu’est-ce que la vie ? C’est être possédé par l’époux. C’est la relation avec l’époux qui porte du fruit pour Dieu. Qu’est-ce que la vie ? Loué soit Dieu, c’est ne pas avoir la colère de Dieu demeurer sur soi. Voici pour un petit aperçu du chapitre 3. Dans notre prochaine leçon, nous continuerons notre étude de Jean 4.

Prions:
                      Père, merci pour ce grand privilège de voir des disciples se détourner des hommes, se détourner du ministère des hommes, et être unis dans une relation vivante et intime avec Toi pour produire des fruits pour Dieu. Dans notre union avec Toi, enseigne-nous que nous sommes Ton épouse. Et dans notre ministère, enseigne-nous que nous sommes l’ami de l’époux. Nous Te prions que Tu puisses grandir, et donne-nous la grâce pour diminuer. Nous Te le demandons dans le nom de Jésus. Amen.

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