Transcrit,
traduit et mis en ligne par : http:www.eglisedemaison.com
Aucun substitut n'est acceptable
Tout
a une cause – dans le royaume de Dieu tout comme dans le monde
naturel. La raison pour laquelle Dieu refuse manifestement d'envoyer
le réveil est peut-être profonde, mais pas au point d'être
insondable. Il nous suffit d'être réalistes et honnêtes en nous
confrontant à ce fait indéniable. Pour ma part, je suis persuadé
que notre problème demeure en ce que nous avons essayé de
substituer la prière à l'obéissance, et ça ne peut pas marcher.
Une
église, par exemple, suit ses traditions sans trop se demander si
elles sont ou non en accord avec les Écritures. Ou alors elle
succombe à la pression de l'opinion publique et elle est emportée
par les courants qui la déportent loin du modèle du Nouveau
Testament. Ensuite, les dirigeants remarquent un manque de puissance
spirituelle parmi l'assemblée, et ils se demandent que faire.
Comment peuvent-ils atteindre cette revitalisation de l'esprit dont
ils ont si grand besoin ? Comment faire descendre les pluies
rafraîchissantes pour vivifier leurs âmes languissantes ?
La
réponse leur est toute préparée. Les livres leur expliquent
comment faire – prier ! L'évangéliste de passage confirme ce
qu'ont dit les livres – prier ! Ce mot résonne de tous côtés et
s'amplifie jusqu'à devenir assourdissant – prier ! Alors le
pasteur appelle son assemblée à la prière. Des jours et des nuits
sont passées à supplier Dieu d'avoir miséricorde et d'envoyer le
réveil sur Son Peuple. Les sentiments sont échauffés et il
semblerait pour un moment que le réveil serait bien en route. Mais
il ne se passe rien, et le zèle pour la prière diminue. Il faut peu
de temps pour que l'église se retrouve là où elle avait commencé,
et que le découragement s'installe sur tout-le-monde. Où est
l'erreur ?
Simplement
ici – ni les dirigeants, ni l'assemblée n'ont fait le moindre
effort pour obéir à la Parole de Dieu. Ils avaient l'impression que
leur seule faiblesse, c'était un manque de prière, alors qu'en fait
ils faisaient défaut d'obéissance dans des dizaines de domaines
vitaux. « Obéir vaut mieux que les sacrifices. » La
prière n'est jamais un substitut acceptable à l'obéissance. Le
Seigneur souverain n'accepte aucune offrande de la part de Ses
créatures qui ne soit accompagnée d'obéissance. Prier pour le
réveil tout en ignorant ou même en désobéissant ouvertement à un
précepte clairement établi dans les Écritures, ce sont autant de
paroles en l'air.
On
a beaucoup oublié, ces derniers temps, que la foi en Christ est un
dirigeant absolu. Elle préempte la personnalité régénérée
tout-entière, et se saisit de l'individu à l'exclusion de toute
autre revendication. Ou plutôt, elle considère chaque revendication
valable sur la vie d'un chrétien, et détermine sans hésitation
quelle sera la place de chacune dans la vision globale. L'acte de se
consacrer à Christ pour le salut libère le croyant de la punition
du péché, mais pas de son obligation d'obéir aux paroles de
Christ. Au contraire, le salut nous place sous la joyeuse nécessité
d'obéir.
Nombreux
sont ceux qui pensent que les épîtres du Nouveau Testament sont
essentiellement de l'exhortation – de bons conseils, rien de plus.
En divisant les épîtres en sections « doctrinales » et «
exhortatives », nous nous sommes dégagés de toute nécessité
d'obéir. Les passages doctrinaux exigent seulement que nous les
croyions. Les passages dits « exhortatifs » sont également assez
bénins, puisque le mot par lequel nous les décrivons indique que ce
sont des paroles de conseil et d'encouragement et non pas de
commandements à obéir. Il s'agit là d'une erreur grossière. Il
n'y a pas de conseils dans le Nouveau Testament, sauf trois passages
dans le septième chapitre de la première épître de Paul aux
Corinthiens, et ceux-ci sont clairement indiqués comme n'ayant pas
le sceau de l'inspiration divine (les versets 6, 12, et 25).
A
part celles-ci, les « exhortations » dans les épîtres sont à
prendre comme des injonctions apostoliques portant le poids d'ordres
impératifs provenant de la Tête de l'Église. Nous sommes sensés y
obéir, et non pas les évaluer comme de bons conseils que nous
sommes libres d'accepter ou de rejeter.
Si
nous aimerions avoir sur nous la bénédiction de Dieu nous devons
commencer par obéir. La prière deviendra efficace quand nous
cesserons de l'utiliser comme un substitut pour l'obéissance. Nous
ne faisons que nous tromper nous-mêmes lorsque nous essayons de
faire cette substitution
à suivre....
à suivre....
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