Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
RÉSUMÉ
Bonjour
et bienvenue dans notre onzième leçon sur cette merveilleuse épître
aux Ephésiens. Laissez-moi vous redonner le plan du livre pour bien
en saisir l'esprit. Le livre d’Éphésiens est divisé en deux
parties. Les chapitres 1 à 3 décrivent nos grandes richesses en Christ; nous avons été appelés à profiter de ressources
illimitées. Dans cette partie, Dieu nous rappelle encore et encore
combien, de Son point de vue, nous sommes riches en Jésus Christ.
Les cinq derniers mots du verset 3:8 résument tout
cela: « les richesses insondables de Christ. » Les chapitres 4 à 6
nous parlent de nos responsabilités illimitées. On demandera
beaucoup à qui l'on a beaucoup donné. Les chapitres 4 à 6 nous
montrent que Dieu nous demande beaucoup à cause de nos richesses. Je
vous rends à nouveau attentifs au fait que ce ne sont pas des
responsabilités terribles, ce sont des responsabilités bénies.
Elles sont bénies parce que nous ne sommes pas responsables de vivre
au niveau de nos responsabilités. C'est Dieu qui le
fait pour nous, en nous
et par nous.
Et c'est parce qu'Il nous rend capables
de les remplir que cela devient des responsabilités bénies. C'est
pourquoi, dans la Bible, vous pouvez revendiquer chaque commandement
comme une promesse. Chaque commandement est une promesse parce que
tout ce que Dieu demande de faire, Il nous en rend aussi capables en
nous donnant les provisions pour le faire. L'expression clé de cette
partie se trouve dans le verset 4:1: « Je vous exhorte
donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière
digne de l'appel qui vous a été adressé. » C'est l'expression: «
marcher d'une manière digne de l'appel qui vous a été adressé. »
Cela décrit les chapitres 4 à 6. Il s'agit de notre marche avec
Christ. Si nous croyons aux chapitres 1 à 3, alors les chapitres 4 à
6 seront automatiquement vrais dans nos vies. C'est une partie très
pratique de la vie chrétienne.
Nous
avons déjà commencé à parler du chapitre 4, nos responsabilités
du point de vue de Dieu. Nous avons divisé le chapitre 4 en trois
sections. En effet, je pense qu'il est ainsi plus aisé de
l'analyser; ces sections sont les
versets: 4:1-16, 4:17-24 et 4:25-32.
Voici comment agit l'Esprit de Dieu dans ces chapitres. Bien que cela
concerne une partie pratique, l'Esprit de Dieu dispose constamment
des pavés sous nos pieds. Il ne veut pas que nous nous disions
simplement: « Ok, maintenant que nous nous savons riches,
mettons-nous au travail. Commençons à travailler pour le Seigneur,
soyons actifs, voilà nos responsabilités. » Non, Il ne veut pas
qu'il en soit ainsi. C'est pourquoi Il souligne une grande vérité,
une grande fondation, un principe libérateur. Et lorsqu'Il l'a mis
sous nos pas, Il nous montre les merveilleux résultats qui se
manifestent si nous y rentrons vraiment par la foi. Si vous essayez
d'accomplir vos responsabilités sans voir le fondement, vous êtes
un légaliste, vous êtes esclave. Des milliers de chrétiens ont
essayé d'accomplir leurs responsabilités, et se sont épuisés en
essayant de plaire au Seigneur, en essayant de faire l'oeuvre de
Dieu, mais ils n'ont pas trouvé de fondation sous leurs pieds.
Ensuite dans les versets 4:17-24, Il fait à nouveau la
même chose. Il pose une autre fondation sous forme de principe, puis
nous voyons ce qui suivra si cette nouvelle fondation est vraie dans
une vie. Comme Il le fait à travers toute la Bible, Il nous donne de
grands principes éternels.
La
dernière fois, nous avons vu les versets 4:1-16. Nous
avons posé une fondation puis nous avons vu les deux résultats qui
en découlent. Cette fondation bénie peut être énoncée de la
façon suivante. Dieu a promis avec serment et a garanti que chaque
chrétien arriverait à maturité, pour certains dès ici bas sur
cette terre, pour d'autres là-haut quand Dieu accomplira Son plein
et ultime dessein. Chaque chrétien va grandir en Christ à la pleine
mesure de la stature de Christ. Comment Dieu va-t-il faire cela?
Grâce à Sa merveilleuse oeuvre accomplie et achevée. Il a donné
des dons à chacun de Ses enfants. Chacun des enfants de Dieu a un
don particulier de Dieu. Dieu ne va pas seulement utiliser les
chrétiens qui travaillent « en public », ceux que nous voyons en
chaire, mais chaque chrétien dans le monde peut être utilisé en
tant qu'instrument, pour vous édifier, pour m'édifier et pour nous
amener à la maturité. Voilà la fondation.
On
peut l'énoncer de cette façon, pour bien mettre en évidence
combien c'est libérateur: arrêtez de vous inquiéter au sujet de la
maturité. Cessez de vous faire du souci à propos de votre
croissance en Christ, ce n'est plus un problème. C'est pourquoi Dieu
commence par là. Il dit clairement dès le début: « Vous serez
matures, Je m'en occupe personnellement. Je l'ai planifié. » N'en
faites pas l'horizon de toute votre vie. Ne laissez pas ce sujet
remplir toute votre vision. Ne vous faites pas du souci à propos de
votre croissance en Christ, de votre niveau spirituel, de votre
avancement avec le Seigneur. C'est Christ qui doit remplir votre
champ de vision, pas la maturité. La maturité arrivera si Christ
est votre Tout, si vous grandissez jour après jour dans Sa
connaissance. Je me rappelle que dans ma propre vie, tout cela m'a
rendu malade. J'essayais d'être mûr; je me demandais: « Est-ce que
je grandis en Christ? Est-ce que je refroidis? Est-ce que je
m'installe et n'avance plus? J'espère que je ne deviens pas
rétrograde. J'espère que je n'ai pas perdu la communion avec Jésus.
Est-ce que j'avance ou est-ce que je recule? Ou est-ce que je fais du
sur place? » Je me posais de multiples questions de ce genre. La
maturité, c'est Son oeuvre, pas la vôtre. Son oeuvre, pas la
mienne. C'est pour cela que Dieu a posé une fondation avant de
donner les responsabilités bénies.
Et
parce que c'est Lui qui a déterminé d'amener chacun de Ses enfants
à la maturité, les deux choses suivantes sont vraies. Verset 4:3:
la responsabilité bénie de l'unité spirituelle. Reconnaître que
chaque chrétien, indépendamment, (et je le dis avec respect) du
groupe « étrange » avec lequel il s'associe, indépendamment des
murs qu'il peut élever, indépendamment de tout cela, dès lors
qu'il est un avec Christ est un avec nous. Tous les chrétiens
appartiennent les uns aux autres. Nous sommes tous un, indépendamment
de nos arrière-plans ou de nos associations. Reconnaissez votre
unité spirituelle. Et de même que vous n'avez pas à vous soucier
de la maturité, vous n'avez pas à vous soucier si les gens marchent
bien droit. Vous n'avez pas besoin de remettre qui que ce soit dans
le bon chemin en les détournant de leurs drôles de doctrines. C'est
Dieu qui va les remettre dans le bon chemin. Vous, reconnaissez
simplement que vous êtes un en Christ.
La
seconde responsabilité décrite au verset 4:2 puis
développée et illustrée dans le chapitre, c'est l'humilité. Il y
a plusieurs tests dans le chapitre mais le plus important est
celui-ci: si je suis réellement humble, je serai ouvert à tous les
instruments que Dieu veut utiliser dans ma vie. Dieu veut utiliser
tous les chrétiens dans votre vie, mais êtes-vous ouverts? Pas aux
personnes mais à Dieu? Etes-vous ouverts au Seigneur pour Le laisser
utiliser tous ceux qu'Il désire, pour vous édifier et vous emmener
plus loin en Christ. C'est un signe d'humilité. Il en sera ainsi si
vous reconnaissez que la maturité n'est pas un problème. Voilà ce
que nous avons vu la dernière fois. Le monde chrétien ne serait-il
pas merveilleux si ces deux responsabilités étaient embrassées
dans toute leur réalité? Tout le peuple de Dieu est un, uni à sa
Tête, et chaque chrétien ouvert à Dieu Lui permet d'utiliser les
autres chrétiens comme des instruments puissants dans leur vie. Que
Dieu puisse faire venir ce jour! Quel moment merveilleux ce serait si
Dieu pouvait manifester cela au milieu de nous!
Cela
nous amène aux versets 4:17-24, où nous trouvons une
seconde fondation, une seconde vérité libératrice que Dieu a posée
et le principe qui en découle. Voici ce que disent les
versets 4:17-24: « Voici donc ce que je dis et ce que je
déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme
les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont
l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à
cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de
leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la
dissolution, pour commettre toute espèce d'impureté jointe à la
cupidité. Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ,
si du moins vous l'avez entendu, et si, conformément à la vérité
qui est en Jésus, c'est en lui que vous avez été instruits à vous
dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se
corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans
l'esprit de votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé
selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
»
LA
VIE DE DIEU
Vous
pouvez voir ce que Dieu est en train de faire dans cette section. Il
met en contraste la façon par laquelle marchent les païens,
étrangers à la vie de Dieu, avec celle par laquelle doivent marcher
les chrétiens qui ont en eux la vie de Dieu. Les
versets 4:17-19 montrent comment les hommes vivent
sans Dieu. Les versets 4:20-24 montrent comment vit
quelqu'un en union avec Dieu. La grande fondation que nous allons
illustrer est la vie de Dieu. Toute la vérité tourne autour de la
vie de Dieu. Il y a tant de doctrines qui ont été élaborées à
partir de ces huit versets, aussi laissez-moi en parler un peu et
vous présenter le principe afin que vous connaissiez exactement
l'intention du Saint-Esprit ici.
Certains
appellent les versets 4:20-24, la doctrine du vieil homme
et de l'homme nouveau. Certaines versions utilisent l'expression «
l'ancien moi » au lieu du « vieil homme » et « nouveau moi » au
lieu du « nouvel homme. » Je ne sais pas si vous avez fait des
recherches approfondies sur ce passage, mais on remarque que les
commentateurs semblent avoir quelques difficultés pour définir le «
vieil homme. » Il y a une multitude d'idées sur ce qu'est le «
vieil homme » et le « nouvel homme. » Laissez-moi vous suggérer,
lorsque vous êtes face à cela, de demander au Seigneur de vous
montrer, au milieu de toutes ces idées divergentes, un dénominateur
commun car en général, le grand principe de Dieu est contenu dans
un dénominateur commun. Certains disent que le « vieil homme » et
le « nouvel homme » ne sont pas différents de ce que d'autres
passages appellent « l'esprit » et la « chair. » Ecoutez, à ce
propos, ce qu'en dit Handley C. G. Moule, que je considère comme un
excellent commentateur. Il dit que le « vieil homme » et le «
nouvel homme » dans Ephésiens 4 ne sont pas du
tout les mêmes que la « chair » et « l'esprit » que l'on trouve
dans Galates 5:16-17. Dans Galates on parle de la chair
qui est en guerre avec l'esprit. Vous voyez, dans Galates 5,
il semble qu'il y ait une guerre, et que la chair soit tout le temps
en guerre avec l'esprit. Même si l'esprit triomphe toujours, la
guerre ne finit jamais. Mais si vous regardez dans Ephésiens
4, il ne semble pas du tout qu'il y ait une guerre. D'autres sont
en désaccord avec Handley C. G. Moule et disent: « Non, Dieu
utilise ces mots comme des synonymes. Parfois Il utilise le vieil
homme, parfois le vieux moi, parfois le vieil Adam, parfois la chair,
parfois le corps, parfois le corps de cette mort, parfois l'homme
naturel et parfois l'homme charnel. » Ils disent que quelle que soit
l'expression que vous utilisiez, Dieu parle de la même chose.
Voilà
ce qui, je le crois, amène toute cette confusion. Nous allons
essayer de régler tout ce malentendu et ensuite je pense que le
principe sera clair. Dans Ephésiens, le Saint-Esprit, à travers
l'apôtre Paul, parle comme si l'ancien était enlevé, que le
nouveau était revêtu, et qu'il n'y avait plus jamais de lutte. Il
n'y a plus de lutte, l'un est parti et l'autre est arrivé. Cela
semble contredire d'autres passages, et cela semble en particulier
contredire notre propre histoire, notre propre expérience dans la
vie. La vie chrétienne semble être une bataille, et selon qui vous
êtes, cela peut même être une guerre, une terrible lutte. Parfois
vous gagnez et parfois vous perdez, mais vous luttez toujours, vous
combattez toujours. Certains disent: « Nous sommes en guerre, la vie
chrétienne est une bataille. »
Quelle
est l'intention du Saint-Esprit dans ce passage? Laissez-moi vous
donner quelques observations au sujet de ce passage, et ensuite vous
énoncer le principe qui, je le crois, est le grand fondement. Je
vais prendre un peu de temps sur ce passage parce qu'il s'agit ici
d'une vérité libératrice. Nous avons vu que la maturité n'est
plus un problème, ne vous n'inquiétez pas de votre maturité en
Christ. Mais cette autre vérité est encore plus libératrice que la
précédente! Lorsque Dieu commencera à la manifester, à l'imprimer
dans votre coeur, les résultats seront si naturels et si simples, et
votre vie chrétienne deviendra une bénédiction.
Il
est très important de saisir d'abord le principe, avant de plonger
dans le fruit et le résultat que produit le principe. Lorsque je dis
« saisir », je ne parle pas d'une compréhension mentale, mais je
parle de saisir de façon spirituelle par l'illumination du
Saint-Esprit. Faites confiance à Dieu alors que vous lisez, pour
vous illuminer et vous rendre ces choses vivantes. Il n'y a rien qui
ait moins de vie qu'une philosophie de la vie chrétienne.
Personnellement j'en ai assez de toutes ces différentes idées sur
la façon de vivre la vie chrétienne. Sur ce sujet je ne veux pas
davantage d'idées, de philosophies, de méthodes ou de formules. Je
veux une révélation. Je veux savoir ce que Dieu dit à ce propos,
parce que pendant au moins sept ans de ma vie chrétienne, je ne suis
arrivé à rien si ce n'est à l'épuisement, alors que j'essayais de
vivre victorieusement. Par conséquent nous ne voulons pas de
théorie, et vous ne voulez pas mes idées. Vous désirez être
ouverts à Dieu, et si ce que je partage n'est pas de Dieu, vous
pouvez vous fermer à tout ce que je partage. Alors restez ouverts au
Seigneur. Je crois qu'il n'y a rien de plus merveilleux que des
principes qui fonctionnent, des principes qui soient pratiques dans
la vie. Et la pratique découle toujours d'une bonne théologie.
Alors faisons-Lui confiance pour nous dévoiler Ses secrets et voir
Ses grands principes.
Laissez-moi
commencer en faisant deux remarques sur l'ensemble des
versets 4:17-24. Je serai très pratique parce que vous
n'avez pas besoin de quelque chose que vous ne puissiez saisir et
utiliser. J'espère que vous souhaitez que cela ait une incidence sur
votre vie de tous les jours. Dans ces versets, veuillez remarquer que
le Saint-Esprit semble nous présenter ici un cas extrême. Voilà
comment Il décrit ces païens. Ils marchent selon la vanité de
leurs pensées, ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers
à la vie de Dieu et ils ont le coeur endurci. Ils ont perdu tout
sentiment et se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute
espèce d'impureté jointe à la cupidité. La situation
pourrait-elle être pire encore? Le Saint-Esprit nous expose ici un
cas extrême.
Lorsque
vous lisez cette description, à quelle sorte de chrétiens l'apôtre
Paul s'adressait-il en envoyant cette lettre aux Ephésiens? Il donne
cette description et ensuite il dit: « Ne soyez pas ainsi. »
En 4:17 il dit: « Vous ne devez plus marcher comme
les païens. » Il décrit les païens dans leurs pires conditions.
Il les décrit tous comme étant exclus de la vie de Dieu, se livrant
à la sensualité, pratiquant toute sorte d'ignominies. Cela ne
pourrait pas être pire. Et ensuite il s'adresse à ces chrétiens
victorieux, les Ephésiens, en leur disant, ne soyez pas comme cela.
N'agissez pas ainsi. Les Ephésiens ont peut être pensé en lisant
cela: « Quelle insulte! Il n'a pas besoin d'être aussi dur dans son
langage. Il pourrait peut-être écrire ainsi à l'Eglise de
Corinthe, mais nous, nous sommes dans les cieux avec Christ! Nous
avons vu combien nous sommes riches dans le Seigneur. » C'est une
chose de déraper et de retomber dans le péché, mais de là à être
dans cette situation. C'est une chose de perdre parfois patience, de
garder de la rancune, de succomber aux passions de la chair puis
ensuite revenir au Seigneur, mais là on lit: « exclus de la vie de
Dieu », le « coeur endurci », « ayant perdu tout sentiment »
c'est tout autre chose. Cela ne pourrait vraiment pas être pire.
LE
VIEIL HOMME ET LE NOUVEL HOMME
Pourquoi
le Saint-Esprit nous donne-t-Il ce cas extrême? Pourquoi
utilise-t-Il cette illustration très forte? Je crois qu'Il a une
raison. Je crois qu'Il a un objectif. Il essaie de nous montrer un
merveilleux principe. Et pour bien montrer la gloire qui découle de
ce principe, Il veut être sûr que vous ne ratiez pas le principe.
Il a une merveilleuse fondation. En essayant d'identifier l'ancien
moi et le nouveau moi, ou le vieil homme et le nouvel homme, Il
essaie de poser une vérité très radicale et libératrice. Une
vérité que des milliers de chrétiens ont encore à découvrir. Une
vérité qui rend libre et vous libère de l'esclavage. Je pense que
cela peut être résumé par ces mots. Laissez-moi vous donner une
définition du vieil homme et du nouvel homme. Qu'est-ce que le vieil
homme? Le vieil homme est la vie de l'homme sans la vie de
Dieu. Voilà le vieil homme. Qu'est-ce que le nouvel homme? Le
nouvel homme est la vie de Dieu sans la vie de l'homme. C'est
cela le nouvel homme. Le vieil homme est la vie de l'homme sans la
vie de Dieu. Le nouvel homme est la vie de Dieu sans la vie de
l'homme. C'est un principe merveilleux comme vous le verrez. A quoi
ressemble la vie des hommes lorsqu'ils n'ont pas la vie de Dieu? La
réponse se trouve dans les versets 4:17-19. Vous voyez,
le Saint-Esprit vous donne la direction de la vie des hommes, du
vieil homme, de l'ancienne nature. Comment cette vie évoluerait-elle
si vous enleviez Dieu, si vous la détachiez de la vie de Dieu. Ne
soyez pas choqués par cette description des versets 4:17-19.
Ce n'est pas la description d'une tribu cannibale, qui se dévorerait
les uns les autres. C'est la description de chaque coeur, de mon
coeur, de votre coeur et du coeur des païens. C'est la description
d'une vie sans la vie de Dieu.
Vous
voyez, la question n'est pas: est-ce que vous faites ces choses?
Mais, êtes-vous capables de faire ces choses? Si vous chassez Dieu
de votre vie, vous avez tout le potentiel pour agir ainsi. Il utilise
le cas extrême pour vous montrer de quel côté coule la rivière,
pour vous montrer ce qui arriverait si Dieu était complètement
exclu de votre vie. Lorsque la vie de Dieu est absente d'un coeur,
vous devenez ainsi. Il est choquant de réaliser à quel point nous
sommes réellement corrompus et dépravés, parce que nous sommes de
gentils chrétiens. Ce passage nous montre un peu les potentialités
de nos propres cœurs. C'est incroyable ce qui peut resurgir et les
possibilités qui sont dans notre coeur.
Il n'y a pas si longtemps je
lisais 2 Roi 8. Il y a un homme du nom Hazaël dans ce
récit. Il était serviteur du Roi de Syrie. Hazaël se tenait debout
devant Élisée, l'homme de Dieu et la Bible dit que l'homme de Dieu
pleura. Cela surprit bien entendu Hazaël qui lui demanda: «
Pourquoi pleures-tu? » Et Élisée répondit: « Parce que je sais
le mal que tu feras aux enfants d'Israël. » Ensuite il commença à
énumérer tout ce que cet homme allait faire: « Tu mettras le feu à
leurs villes fortes, tu tueras avec l'épée leurs jeunes gens, tu
écraseras leurs petits enfants, et tu fendras le ventre de leurs
femmes enceintes. » Alors Hazaël l'arrêta et lui dit: «Mais ton
serviteur est-il un chien pour faire de si grandes choses? » Puis il
partit. Il ne pouvait pas croire ce qu'il y avait dans son propre
coeur. L'homme de Dieu pleura parce que Dieu lui avait révélé ce
qu'il y avait dans le coeur d'Hazaël. Il a nié cette possibilité
pourtant il en fut ainsi, il tua le roi de Syrie, et il est lui-même
devenu le roi. Et il a fait des choses bien pires que celles
qu'Elisée avait décrites. Il n'y a pas de fin aux possibilités de
votre vie, de ma vie, lorsqu'elle exclut Dieu. Ne pensez pas un seul
instant: « Maintenant je suis un chrétien, je ne peux pas me
retrouver à faire ces choses. Je ne peux pas être brûlé par le
péché, parce que Dieu me garde. » Non Il ne le fait pas. Parce
qu'il y a un principe, et que cela ne s'applique pas seulement aux
personnes non sauvées.
VIVRE
PAR SA PROPRE VIE OU PAR LA VIE DE DIEU
Des
milliers de chrétiens vivent selon le principe de leur propre vie
sans la vie de Dieu, même s'ils sont « sauvés » et qu'ils vont «
au ciel. » Ils ne vivent pas par la vie de Dieu, ils vivent par leur
propre vie. Et lorsque vous vivez par votre propre vie, vos aptitudes
à pécher sont infinies. J'aimerais vous donner un exercice pour
votre âme, si vous le voulez bien. Lorsque Dieu m'a ouvert les yeux
sur cette vérité, les possibilités infinies de pécher dans ma
propre vie, j'ai décidé de parcourir toute la Bible, mais je ne
suis jamais arrivé à la fin. En fait, je n'ai pas terminé
Lévitique. J'avais décidé de lire toute la Bible et chaque fois
que je lisais quelque chose au sujet d'un péché, que ce soit
quelqu'un commettant un péché ou Dieu mettant en garde contre un
péché, j'ai décidé de confesser ce péché si je l'avais déjà
commis ou confesser la possibilité de commettre ce péché si les
conditions se présentaient. Je puis vous dire que c'est allé de mal
en pis.
Lisant
simplement Lévitique, j'ai fini par confesser le meurtre,
l'immoralité, la perversion, l'inceste, c'était horrible. Et j'ai
touché le fond quand j'ai dû confesser à Dieu, à cause d'un
avertissement qu'Il donne, la possibilité dans mon coeur d'avoir des
relations sexuelles avec un animal. J'ai dit: « Seigneur, est-ce
possible? » Est-ce que quelqu'un peut tomber aussi bas? Et la
réponse est oui, j'en suis capable. Et vous le pouvez aussi. Nous
n'imaginons pas les possibilités de pécher qu'il y a dans nos cœurs sans Dieu. C'est la doctrine de la dépravation. Il parle de
cela lorsqu'Il utilise l'expression « vieil homme. » C'est cela le
vieil homme. Il la pousse simplement à l'extrême. C'est le vieil
homme à son extrême. Et à son extrême, il est simplement rempli
de l'enfer. A son extrême, c'est sale, pollué, pervers, c'est la
vie sans Dieu. Si vous le comprenez, vous verrez le principe.
J'essaie de vous amener à ce principe libérateur. Vous voyez, le
vieil homme est simplement un principe personnifié. Il parle d'une
direction que peut prendre la vie. Est-ce que le Saint-Esprit nous
dit cela pour nous faire peur? Pour que nous nous sentions condamnés,
mauvais et sales? Pourquoi le Saint-Esprit nous révèle-t-Il cela?
Est-ce qu'Il veut dire: « Vous voyez combien la bataille va être
grande, votre vieille nature pécheresse est ainsi. Vous avez une
inclinaison à cela et par conséquent vous devez le vaincre. C'est
pourquoi il y a tant de luttes et tant de combats. Regardez comment
vous devez combattre pour rester sur le bon chemin. » Est-ce là ce
qu'Il est en train de dire?
SE DÉPOUILLER DU VIEIL HOMME OU VAINCRE LE VIEIL HOMME
Vous
connaissez la réponse, mille fois NON! Ce n'est pas du tout ce qu'Il
dit. La clé pour comprendre le principe est au verset 4:21,
c'est l'expression « se dépouiller du vieil homme » et au
verset 4:24, « revêtir l'homme nouveau. » C'est la
clé, se dépouiller et se revêtir. Laissez-moi vous montrer deux
choses au sujet de cette clé et ensuite je vous montrerai le
principe. La première est qu'il y a une différence entre se
dépouiller du vieil homme, et vaincre le vieil homme. Il y a une
différence entre mettre quelque chose de côté et essayer de le
soumettre. Tout chrétien honnête doit reconnaître que même s'il
est sauvé, il n'en a pas encore fini avec le péché. Même si nous
connaissons le Seigneur, nous trouvons encore en nous le principe du
péché. Nous sommes encore enclins à quitter le Dieu que l'on aime.
Et à cause de cette tendance, certains chrétiens n'ont pas compris
le plan de Dieu et la façon de faire de Dieu. Ce serait si facile,
n'est-ce pas, si au moment même où nous prononçons la prière du
pécheur, Dieu pouvait simplement enlever de nos corps toute
inclinaison à pécher. Ne serait-ce pas merveilleux, si au moment où
vous disiez oui à Dieu, vous deveniez parfait, débarrassé des
passions, de l'impatience, de l'égocentrisme, de la malhonnêteté,
de la fierté, des désirs de la chair, du manque de foi, des
mauvaises pensées. Ne serait-ce pas magnifique?
C'est
pourquoi le chrétien est parfois confus, en voyant encore les
résidus de toutes ces choses dans son coeur, son coeur purifié. Ces
choses sont encore très présentes dans son coeur et il ne sait pas
quoi faire. Il connaît sa destinée, il sait qu'il va au ciel, sa
destinée a été changée, mais parfois il se demande pour quelle
raison ses habitudes, sa conduite, et ses appétits n'ont pas été
changés. Alors que peut-il faire, il a un problème. Ce qu'on lui
enseigne souvent, c'est d'être un conquérant, d'être victorieux.
On lui enseigne qu'il a un ennemi dans son coeur maintenant, la
vieille nature mauvaise, la chair. Et cette chair combat contre
l'esprit et par conséquent il doit constamment être sur ses gardes
contre toute mauvaise pensée ou mauvais désir. Il est pris dans une
lutte entre la vie et la mort. Il doit faire attention à tout
instant, pour ne pas être surpris en train de dormir ou de n'être
pas vigilent. Sinon dans ses moments de faiblesses, la chair peut
venir et le renverser. C'est pourquoi on lui apprend à faire
attention et à combattre. On lui explique que la vie chrétienne est
une bataille entre le bien et le mal, entre ce qui juste et injuste,
entre le péché et la justice, entre le vieil homme et le nouvel
homme, le vieux moi et le nouveau moi, la chair et l'esprit. Et il
nous faut donc rester en alerte pour empêcher le vieil homme de
vivre et laisser vivre le nouvel homme.
LA
CHAIR NE PEUT PAS ETRE AMÉLIORÉE, ELLE DOIT ETRE CRUCIFIÉE
Est-ce
là ce que le Saint-Esprit veut dire lorsqu'Il dit: « se dépouiller
de l'ancien et revêtir le nouveau? » Laissez-moi l'illustrer. Si la
chemise que je porte s'enflammait tout d'un coup d'un feu que l'on ne
peut éteindre, je pourrais résoudre le problème de deux façons.
Je pourrais avoir la victoire « sur » ma chemise, ce qui signifie
quelque chose comme la victoire de Schadrac, Méschac et Abed Nego,
lorsqu'ils étaient dans la fournaise. Le feu brûlait mais Dieu a
fait un miracle afin qu'Ils ne soient pas blessés ou tués. Dans ce
cas, Dieu me donnerait la victoire « sur » ma chemise. Ou alors je
pourrais avoir la victoire « par rapport à » ma chemise.
C'est-à-dire que je pourrais enlever ma chemise et la jeter loin de
moi dans un coin et moi j'irais dans le coin opposé. Je serais sain
et sauf et je laisserais le feu brûler. Il brûlerait dans son coin
et moi je serais dans mon coin. Il y a une différence entre avoir la
victoire « sur » et la victoire « par rapport à. » Si j'avais la
victoire « sur » ma chemise, Dieu devrait faire un miracle, Il
devrait me préserver de la douleur. Si j'avais la victoire « par
rapport à » ma chemise, je serais séparé d'elle, et il n'y aurait
plus du tout de combat, il n'y aurait plus de lutte, j'en serais
entièrement séparé.
Est-ce
que Dieu nous donne la victoire « sur » notre ancienne nature
pécheresse ou nous donne-t-Il la victoire « par rapport à » notre
ancienne nature pécheresse? Je crois que si vous lisez ce passage
mais aussi l'ensemble des Écritures, vous verrez qu'IL NOUS DONNE LA
VICTOIRE PAR RAPPORT A! Oui! Il nous donne la victoire par rapport à,
mais pas par rapport à nos inclinaisons ou a nos tendances. Il nous
donne la victoire par rapport au MOI! JE SUIS CRUCIFIE AVEC CHRIST!
C'est moi qui ai besoin de la vie de Jésus. Comme Jésus l'a dit à
Nicodème, ce qui est né de la chair est chair. Toute ma vie, depuis
ma naissance est chair. Il y a la chair épurée et la chair non
épurée, mais les deux chairs doivent être crucifiées. Dieu ne
fera jamais de la chair ce qu'elle n'est pas. Il n'améliorera pas ma
chair, elle doit être crucifiée. Je dois être délivré de
moi-même. Et je suis délivré de moi-même pour être à Lui. Loué
soit son Nom!
DÉLIVRÉ « DANS » LA BATAILLE OU DÉLIVRÉ « DE » LA BATAILLE
La
deuxième chose pour comprendre ce sujet peut être résumée par une
citation de Handley C. G. Moule que l'on trouve dans son commentaire
sur l’épître aux Éphésiens. En parlant du verset 4:22 «
se dépouiller du vieil homme » et du verset 4:24 «
revêtir l'homme nouveau » il dit: « Je ne pense pas qu'il fasse
référence à un devoir mais à un fait! C'est un infinitif aoriste
qui est employé dans le grec! Se dépouiller tout comme se revêtir
sont considérés comme des faits accomplis. » Que veut-il dire par
là? Il veut simplement souligner la réalité de ce que nous
chantons, croyons et aimons. C'est-à-dire que tout cela est une
oeuvre accomplie et terminée! Il serait contradictoire de dire que
Christ a tout accompli sur la croix, et de devoir encore combattre le
péché. On dit que Christ a gagné la guerre, mais que l'on doit
encore lutter. On dit que Christ a remporté la victoire une fois
pour toutes mais que je dois la remporter à mon tour. Non! Tout cela
est faux. Cela reviendrait à avoir la victoire « sur » la chemise.
Nous ne sommes pas délivrés en étant « dans » la bataille, mais
nous sommes délivrés « de » la bataille. Des milliers de
chrétiens vivent au jour le jour en luttant contre leur ancienne
nature pécheresse. Il n'y a pas de lutte! On ne peut pas combattre
ou vaincre la tendance à pécher du coeur. C'est ce que j'aime dans
les versets 4:20-21 qui disent: « Mais vous, ce
n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l'avez
entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c'est
en lui que vous avez été instruit. »
L'ANCIENNE
NATURE PÉCHERESSE N'EST PLUS UN PROBLÈME
Voici
le principe, la bonne nouvelle, l’Évangile est un fait et non pas un
acte. L'ancienne nature pécheresse n'est plus le problème. De même
que la maturité n'est plus le problème, l'ancienne nature
pécheresse n'est plus le problème. Dieu ne nous délivre pas de la
défaite « dans » ou « au milieu de » la bataille, mais il nous
délivre « de » la bataille elle-même. La guerre est terminée! Il
est vainqueur! Il a gagné; Il a la victoire; Il est mort au péché;
Il est vivant pour Dieu; Il est saint. Alors quelle est notre part?
Combattre le péché? Lutter avec le vieil homme? Non! Reconnaissez
que vous avez été dépouillés du vieil homme. C'est un fait
accompli! Christ est triomphant. Il nous conduit dans Son triomphe;
Christ est vainqueur; nous sommes vainqueurs en Lui. Il a vaincu le
monde. Nous devons nous réjouir non pas parce que « nous »
vaincrons le monde, mais parce que nous sommes unis à Lui et qu'Il a
vaincu le monde.
Question
#1: Croyez-vous que vous possédez une justice par vous-même ou vous
est-elle imputée? Question #2: Croyez-vous avoir la force par
vous-même ou vous est-elle imputée? De la même façon, votre
sagesse, votre sanctification, votre patience, votre amour... tout
vous est imputé! Christ est amour, vous êtes accepté dans le
Bien-aimé; Il est l'élu, vous êtes élu dans Son élection; Il est
le Fils de Dieu, vous êtes un fils de Dieu en Lui. La victoire vous
est aussi imputée. La victoire appartient à Christ... pas à vous,
pas à moi, pas à nous. De manière pratique, comment cela
fonctionne-t-il? Combien de fois avons-nous dit: « S'il Te plaît,
Seigneur, donne-moi la victoire sur mon impatience », « Délivre-moi
de cette tendance », « Donne-moi la victoire sur mon tempérament
», « Donne-moi la victoire sur mon esprit critique » ou encore «Seigneur, donne-moi la puissance et vaincs ma chair; mets un frein à
mon amour de l'argent et des choses matérielles, soumets mon
ancienne nature pécheresse. » TOUT CELA EST FAUX!
LA
VIE CHRÉTIENNE C'EST LAISSER DIEU VIVRE
Toutes
ces prières ne sont pas scripturaires. Cela n'arrivera jamais; cela
ne peut jamais arriver. C'est impossible! C'est futile! Dieu n'a
jamais promis de faire un jour une telle chose. Ma vie indépendante
de la vie de Dieu doit être mise de côté, pas vaincue! Il faut
s'en dépouiller, pas la vaincre! Elle doit être mise à mort; elle
doit être crucifiée; elle ne doit pas vivre. Qu'est-ce que le
nouveau moi, le nouvel homme? C'est la vie de Dieu sans la vie de
l'homme. Qu'est-ce que la vie chrétienne? Ce n'est pas combattre le
péché; c'est s'approprier la vie de Dieu et devenir un avec Lui.
C'est Le laisser vivre! Il est victorieux; Il est saint; Il est pur;
Sa vie est en communion avec Dieu. C'est la simplicité de tout cela
qui rend la chose si formidable. Ce n'est pas courir après 1000
choses... ou même 1 douzaine... ou même 2 choses. C'est dans la
mesure où je Le laisserai vivre que je verrai les fruits de Sa vie.
NOTRE
SEULE OCCUPATION C'EST CONNAÎTRE JÉSUS
Notre
unique responsabilité est d'aller après Dieu Lui-même; nous ne
devons pas essayer de mourir! Nous ne devons pas essayer de nous
crucifier nous-mêmes. Dieu s'en occupera; Il manifestera toujours la
mort dans nos vies. Il s'occupera des détails de nos vies pour nous
amener à la fin de nous-mêmes. La bonne nouvelle est que Christ a
déjà triomphé, Il a déjà vaincu, il ne me reste pas la moindre
petite bataille à mener. Mon travail et ma joie à temps plein c'est
de connaître Jésus... pas de témoigner... juste de connaître
Jésus... pas d'avoir la communion... juste de connaître Jésus...
pas de combattre le péché, Satan et le moi... juste de connaître
Jésus. Il n'y a aucun effort; aucune sueur. Je n'ai pas à vaincre
ma vieille nature, à abandonner mes mauvaises habitudes, à me
crucifier moi-même ou à vivre une vie d'ascète.
Pour
rendre cela tout à fait pratique, permettez-moi de vous montrer ce
qui découle de ces deux fondements: la maturité n'est pas le
problème et l'ancienne nature pécheresse n'est pas le problème.
Réalisez-vous que pas 1 chrétien sur 1000 ne serait d'accord avec
cela... Le premier résultat se trouve au verset 4:25 qui
dit: « C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous
parle selon la vérité à son prochain. » Quelle parole! Il n'y a
que la vérité. C'est notre responsabilité bénie d'être vrai. Il
n'y a aucune hypocrisie, pas de vie artificielle, pas de prétention
d'avoir une vie paisible et libre alors que je ne l'ai pas. Je n'ai
pas besoin de jouer un jeu, de jouer un rôle! Je n'ai plus jamais
besoin de simuler. Certains chrétiens n'ont jamais été vrais. Ils
essaient d'apprivoiser leur nature. Ils ont une chaise et un fouet en
main et ils essaient de dompter ce lion qu'est leur nature. Ils sont
embarrassés parce qu'il ne peut pas être apprivoisé et c'est
pourquoi... ils mentent. Ils prétendent avoir une victoire qu'ils
n'ont pas réellement. Ils écrivent mêmes des livres sur la façon
d'avoir la victoire, la paix, la joie et la délivrance du péché,
mais tout ce qu'ils ont fait en réalité c'est en supprimer les
formes extérieures. Dans le lieu secret, dans la nuit... loin des
regards... ils retombent encore et encore. Ils développent de
mauvaises habitudes et de mauvaises pensées; et ils mentent comme
n'importe qui d'autre.
Le
second résultat du verset 4:28 est la Sainteté.
Les versets 4:23-24 disent: «Renouvelés dans
l'esprit de votre intelligence... créé selon Dieu » Semblable à
Dieu! Voici la vérité, c'est DEMEURER EN CHRIST. Je vois Jésus par
la foi et je suis transformé; je partage Sa vie, indépendamment de
ma vie. Nous partageons Sa victoire. Je n'essaie pas d'abandonner le
péché - je poursuis Dieu. Je suis transformé. Regardez le
changement qui est illustré au verset 4:28: « Que celui
qui dérobait ne dérobe plus; mais plutôt qu'il travaille, en
faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à
celui qui est dans le besoin. » Désormais, le voleur travaille afin
d'être quelqu'un qui donne plutôt que quelqu'un qui prend. C'est
l'exact opposé. Imaginez que-vous soyez amer envers quelqu'un.
Essayer d'avoir la victoire « sur » votre nature ressemblerait à
cela: « Je le hais, je ne peux pas le supporter. Mais parce que je
suis chrétien, je ne vais pas le tuer! » Cela, c'est la victoire
sur votre nature. Mais voici à quoi ressemble la victoire « par
rapport à » votre nature. « Je le hais, je ne peux pas le
supporter. Mais Dieu l'aime; je laisse Dieu agir. Je me soumets à la
vie de Dieu. » Voyez-vous la transformation qui résulte du fait de
Le voir, c'est quelque chose de profond! Non seulement il n'y a pas
de destruction mais en plus en 4:29, « cela sert à
l'édification. » C'est vrai pour chaque domaine, je serai
transformé.
Le
troisième résultat est que Christ sera formé en moi et Sa vie
coulera à travers moi. Considérez les versets suivants:
- • Verset 4:32: « Comme Dieu vous a pardonné en Christ »
- • Verset 5:1: « Imitateur de Dieu »
- • Verset 5:1: « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église. »
Voyez-vous
pourquoi je prends tout ce temps pour vous montrer les fondements?
Sinon vous pourriez penser que vous devez essayer d'être vrai et
d'arrêter de pécher. Non! Appropriez-vous la vie de Dieu,
indépendamment de votre propre vie, et ces choses seront aussi
naturelles que de respirer!
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