dimanche 9 mars 2014

(13) ROMAINS LE SAINT ESPRIT (Romains 8:1-11) Par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre treizième leçon sur cette merveilleuse épître aux Romains.

    Prions: Seigneur, nous sommes si enclins à nous égarer, loin du Dieu que nous aimons. Nous Te prions, alors que nous avançons dans le livre de Romains, que tu nous enseignes sur la victoire que nous avons dans notre Seigneur Jésus-Christ. Délivre-nous de nos propres idées et instruis-nous par ton Esprit. Écris Ta vérité sur les tablettes de nos cœurs de chair. Nous te le demandons au nom de Jésus. Amen.

    Reprenons Romains 7 pour quelques instants. Nous sommes arrivés à la fin de la seconde partie du livre de Romains. Nous avons divisé Romains en quatre parties. Nous avons déjà pratiquement parcouru la moitié du livre. Je ne vais pas passer en revue la première partie, les chapitre 1 à 5, mais laissez-moi juste vous redonner une vue d'ensemble des chapitre 6 à 8. Nous avons appelé les chapitres 6 à 8, « l'oeuvre inachevée », parce que dans ces chapitres, Dieu s'occupe de nous en matière de sainteté. Il s'occupe de notre sanctification, de notre conformité au Seigneur Jésus-Christ. Vous voyez, il y a encore beaucoup de travail à faire dans notre vie. J'ai encore un coeur changeant. C'est encore une oeuvre à terminer. Dans les chapitres 6 à 8, Dieu nous parle de la provision qu'Il a préparée pour nous délivrer de la puissance de l'esclavage du péché. Nous ne sommes pas encore conformés à Christ. Ceci dit, d'un autre côté, Celui qui nous précède est arrivé. Notre Seigneur Jésus est passé au-delà de la puissance et de la tyrannie du péché. Il n'est pas lié de quelque manière que ce soit au péché. Et par conséquent puisqu'Il vit dans une glorieuse victoire, Il veut que nous puissions partager Sa victoire et nous sommes en plein dans ce processus. Nous sommes changés progressivement.
    Bien que ces trois chapitres exposent « l'oeuvre inachevée », nous les avons divisés de cette façon pour simplifier tout cela. Le chapitre 6 nous donne la partie achevée de « l'oeuvre inachevée. » La partie achevée est, bien entendu, le fait que le Seigneur Jésus est mort au vieux moi, mort à l'ancien maître et mort à l'ancien mari. Il a la victoire. C'est terminé. C'est fini. Ensuite dans le chapitre 7, que nous avons considéré dans notre précédente leçon, nous trouvons la partie inachevée de « l'oeuvre inachevée. » Enfin, le chapitre 8, que nous allons commencer, explique comment Dieu terminera « l'oeuvre inachevée. » Tous les trois chapitres s'occupent du temps présent, de ce qui se passe maintenant, de ce que nous pouvons espérer dans cette vie avant que nous allions au ciel. Je ne veux pas répéter tout ce que j'ai dit au sujet du chapitre 7, mais comme le chapitre 8 est tellement en contraste avec le chapitre 7, laissez-moi vous donner le sujet principal de ce chapitre 7. Lisons les versets 7:15-19 :« Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » Paul utilise le même genre de raisonnement tout au long de ce chapitre.
Une lecture superficielle pourrait nous faire penser que Paul dit de nous préparer à une vie de défaite, que la victoire n'est pas possible, que vous ne pouvez pas expérimenter la victoire. Que peu importe le désir que vous ayez de faire le bien, vous finirez par suivre les mauvaises inclinaisons de votre coeur. Vous feriez donc mieux de l'accepter. Vous ne pouvez pas faire autre chose que pécher jusqu'au jour où vous serez au ciel. Voilà à quoi cela ressemble si on lit de façon superficielle. Mais vous savez que ce n'est pas ce que Paul dit ici. Il n'y a pas de bonnes nouvelles là-dedans. Il n'y a pas d’Évangile dans un message de cette sorte. Vous aurez remarqué que le pronom « Je » revient toujours à nouveau, comme dans « je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais...» Le « Je » du chapitre 7, n'est pas l'ego. Ce n'est pas la fierté. Ce n'est pas le moi pécheur. Quelqu'un a appelé cela le « Je charnel. » Si vous regardez le verset 7:15 , vous verrez que ce « Je » hait le péché. Il ne veut pas le faire. Vous remarquez également dans les versets 7:19, 20 et 22 que le « Je » de Romains 7 aime la loi de Dieu, la volonté de Dieu - le bien. Vous ne pouvez pas dire que quelqu'un qui hait le péché et aime Dieu est un « Je » pécheur, que c'est de la fierté, que c'est de l'ego, parce que l'ego n'aime pas Dieu et il ne hait pas le péché.
    C'est ce point que Dieu veut souligner à travers Paul. Je crois et je pense que j'ai montré cela dans la leçon précédente, que le « Je » de Romains 7 est un « Je » très spirituel. C'est l'état le plus haut, le plus noble, et le plus avancé du coeur chrétien. Sur le plan de notre pensée, nous ne pourrons pas aller plus loin que Romains 7 dans nos moments les plus spirituels. Pensez-vous qu'il y aurait un progrès spirituel dans votre coeur, si vous pouviez arriver à la place où vous aimez réellement Dieu et haïssez le péché? C'est un niveau très spirituel. Paul utilise ici un niveau extrême. Il nous décrit une situation hypothétique idéale. Il dit que dans notre état spirituel le meilleur, le mieux que nous puissions faire, le niveau le plus haut que nous puissions atteindre, c'est aimer Dieu, haïr le péché, et échouer dans nos tentatives de faire le bien. Voilà la tragédie de tout cela - haïr le péché mais encore le servir, aimer Dieu mais encore Le renier. C'est une situation terrible. Mais Paul dit que c'est le mieux que vous puissiez faire si vous désirez vivre la vie chrétienne avec vos propres forces. Peu importe à quel point vous essayez, c'est le mieux que vous puissiez faire. Vous haïrez le péché de toutes les fibres de votre coeur, vous aimerez Dieu avec tout ce qu'il y a en vous, et vous ne serez pas capables de faire le bien. Chaque fois que vous essayerez, vous finirez par tomber sur votre face. Le verset 7:18 résume tout cela: « Car je sais qu'en moi-je veux dire dans ma chair-le bien n'habite pas: vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l'accomplir. »
    Très bien; qu'est-ce que Dieu dit dans le chapitre 7? Veut-Il dire que la victoire n'est pas possible? Pas du tout. C'est pour cela que nous avons besoin du contexte. Il dit qu'il n'y a pas de possibilités de victoire en essayant d'observer la loi. C'est là où est la différence. Si j'essaie de vivre la vie chrétienne, il n'y aura pas de possibilités de victoire pour moi. Le mieux que je puisse faire, c'est haïr le péché, aimer Dieu et échouer. Il n'y a pas de victoire dans l'homme. Il n'y a pas de victoire dans la puissance de la chair. Il n'y a pas de victoire dans les activités religieuses, peu importe à quel point je prie, j'étudie, je mémorise les Ecritures, mes moments de méditations ou ma communion avec Dieu. Il dit que si vous désirez la victoire de cette façon, vous ne l'aurez jamais. Le mieux que vous puissiez faire c'est haïr le péché, aimer Dieu, et échouer.

DIEU NE ME DONNE PAS LA VICTOIRE SUR LA CHAIR MAIS Il ME DÉLIVRE DE LA BATAILLE CONTRE LA CHAIR

    Vous remarquerez qu'à la fin du chapitre, il ne termine pas sur une mauvaise note. Il termine sur une bonne note. Le verset 7:24 dit: « Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?... » Ensuite Paul répond à sa propre question au verset 7:25 : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur!... » C'est une fin joyeuse. Il y a ici une délivrance, il va expliquer cette délivrance dans le chapitre 8. Il y a une nouvelle façon de faire, une nouvelle méthode, un nouveau principe de vie, une nouvelle façon d'être victorieux. C'est ce que nous verrons dans cette leçon. Nous avons besoin de prier et de faire confiance au Seigneur ensemble pour qu'Il puisse imprimer cela dans nos coeurs. Parce qu'avant de comprendre cela clairement, nous ne pourrons pas être saisis par ce qui suit dans le chapitre 8. C'est un chapitre glorieux. L'apôtre Paul est sur le point d'attirer notre attention sur le coeur même du message de la victoire. Il est sur le point de tourner nos têtes vers une nouvelle direction, vers quelque chose qui était inconcevable et inconnu avant cette révélation, avant que Dieu ne le montre à Paul. Paul dit que Dieu ne m'offre pas la victoire. Dieu ne me donne pas la victoire sur la chair. Il me donne la victoire de la bataille contre la chair. Est-ce que vous voyez la différence? Il ne me donne pas la victoire au milieu de la bataille. Il me délivre de la bataille sur la chair.
    Dieu, à travers Paul, est en train de dire que si vous luttez contre la chair, vous n'aurez jamais la victoire. Le mieux que vous puissiez faire, c'est aimer Dieu, haïr le péché, et échouer. Mais l’Évangile apporte un autre son de cloche. L’Évangile donne une autre mélodie, prend un autre chemin. Il ne prend pas le chemin de la résistance, de la lutte, du reniement, de la soumission qui finit par la défaite et l'échec. Si vous êtes passés par là, vous savez à quel point c'est futile. Des milliers de chrétiens ont été écrasés en essayant d'être victorieux et en essayant de gagner la bataille en combattant contre la chair. Je puis vous dire que cela pompe toute l'énergie de votre vie. Cela fatigue mais ne satisfait jamais. Il n'y a là aucune victoire. Si vous regardez aux standards élevés de Dieu, vous vous évanouirez. Et si ensuite vous regardez à la déficience de votre propre coeur, cela vous remplira de peine et vous paralysera. C'est une situation très triste dans la vie chrétienne. Dieu a certainement une meilleure nouvelle pour les chrétiens qui luttent et qui échouent et qui essaient plus fort et retombent à nouveau. Il y a un meilleur message que cela. Il ne veut pas se moquer de vous ou de moi. Il ne va pas nous emmener à une place où nous avons des luttes constantes et où nous finissons par haïr le péché, aimer Dieu et échouer à faire le bien. Dieu a quelque chose de mieux pour nous. Et c'est ce qu'Il va maintenant expliquer dans le chapitre 8.
    Avant de regarder le chapitre 8 plus en détails, laissez-moi vous dire deux ou trois choses au sujet du chapitre 8 dans son ensemble. Il ne fait aucun doute que ce chapitre est merveilleux et très beau. Si vous désirez voir à quel point il est beau, lisez-le d'une seule traite. Lisez ce chapitre d'un seul coup et votre âme en tressaillira. Charles Spurgeon appelle ce chapitre: « Les Alpes du Nouveau Testament. » Mais on dit que c'est le mont Everest qui est le plus haut sommet de la chaîne de l'Himalaya au Tibet. Et si c'est la plus haute montagne dans le monde, alors j'appelle Romains 8 « le mont Everest » parce que c'est certainement un haut sommet. Je suppose qu'il y a davantage de sermons prêchés à partir de ce chapitre que sur aucun autre chapitre dans la Parole de Dieu. Vous verrez pourquoi lorsque nous y arriverons.
    Ceci dit comme nous essayons d'appréhender le message dans son ensemble; ce que j'aimerais vous dire au sujet de Romains 8 est seulement suggestif. Ce n'est en aucune manière exhaustif. Je vous recommande donc de passer de nombreuses heures à méditer sur ces merveilleux chapitres. Ne vous contentez pas des différentes leçons que nous verrons sur le sujet pour ensuite dire: « Ca y est maintenant j'ai saisi Romains 8. » Romains 8 est trop merveilleux pour cela. C'est trop plein pour cela, c'est trop spirituel pour être digéré en trois ou quatre heures. Vous ne pouvez pas le faire. Il y a ici tout un monde de bénédictions. Par conséquent nous allons simplement faire quelques observations et mettre en avant quelques points pour nous mettre dans la bonne direction par rapport au coeur de Dieu. Mais ensuite étudiez-le de votre côté.


LA BIBLE EST ORDONNÉE SELON LE MESSAGE QUE DIEU A SUR LE CŒUR


    Laissez-moi mentionner deux différences entre Romains 8 et les sept autres chapitres qui le précèdent. Ce n'est pas un accident que Dieu ait mis Romains 8 après Romains 7. Lorsqu'Il a écrit Sa Bible (ici, par l'apôtre Paul), Il l'a ordonnée chronologiquement selon le message qu'Il avait sur Son coeur. Les sept premiers chapitres sont fondamentalement objectifs. Ce que je veux dire par là, c'est qu'ils nous disent ce que Jésus a fait - c'est du récit historique, des faits et des preuves. Christ, par Sa mort et Sa résurrection, a rendu l’Évangile réel, le salut réel, l'Evangile est objectivement vrai. Mais lorsque vous arrivez au chapitre 8, vous entrez dans le domaine subjectif, dans le domaine du Saint-Esprit qui vit dans nos cœurs. Laissez-moi résumer le chapitre 8 en ces mots. Le Saint-Esprit, par le fait qu'Il vit dans mon coeur, rend réel subjectivement ce que Christ par Sa mort et Sa résurrection a rendu vrai objectivement. En d'autres termes, ce qui est dans les sept premiers chapitres, Christ l'a rendu vrai. Et dans le chapitre 8, le Saint-Esprit rend tout cela vrai en nous.


LA VICTOIRE OBJECTIVE ET LA VICTOIRE SUBJECTIVE


    Comment rendre, tout ce qui est vrai objectivement, réel en moi? C'est ici que nous en arrivons. Il y a quelque chose qui s'appelle la victoire objective, et il y a quelque chose qui s'appelle la victoire subjective. La victoire objective est liée à Romains 1 à 7 , c'est tout ce que Jésus a fait, Son oeuvre achevée. L'expression clé de la victoire objective est « en Christ Jésus, en Christ Jésus. » Tous les chrétiens dans le monde entier ont la victoire objective. Ils ne le savent pas tous, mais ils l'ont tous, indépendamment de leur statut, de leur condition, de leur éducation, de leurs dons, de leurs personnalités et de leur tempérament. Chaque chrétien - le riche, le pauvre, l'intelligent, le faible intellectuellement, l'affamé, le rebelle - chaque chrétien individuel est en Christ Jésus. Les faits ne changent pas. Lorsqu'une personne reçoit Christ, elle est mise en Christ. C'est davantage que d'avoir son nom dans un livre. C'est avoir nos membres dans Son corps. C'est une relation vivante, c'est une union qui se forme. Tous les chrétiens ont cette expérience objective. De la même manière et nous le verrons plus loin, tous les chrétiens dans le monde participent à la victoire subjective. Le seul problème est que la victoire objective a été faite une fois pour toutes. C'est terminé. Par contre, ce que nous allons considérer maintenant est progressif. Cela grandit, petit à petit. Et parce que cela grandit, c'est graduel, nous l'expérimentons tous à des niveaux différents.
    Ce n'est pas un accident si Romains 1 à 7 , vient avant Romains 8 , parce que Romains 1 à 7 peut être appelé « Christ travaille pour moi » et ensuite Romains 8 est « Christ travaille en moi. » Christ oeuvrant pour moi est le fondement. Cela vient toujours en premier. Ensuite vient le fait que Christ oeuvre en moi parce que Son oeuvre en moi est basée sur Son oeuvre pour moi. Comme vous le verrez, le Saint-Esprit en moi me ramènera constamment à ce que Christ a fait pour moi. Je pense que c'est une des faiblesses des mouvements modernes que l'on trouve dans l'Eglise. Il y a une grande attention qui est donnée au Saint-Esprit. Une des choses qu'ils essaient de faire est de rendre l'oeuvre du Saint-Esprit fondamentale, d'en faire le fondement. Mais ce n'est pas l'ordre normal des choses. L'oeuvre de Christ est le fondement et l'oeuvre du Saint-Esprit vient ensuite, Il me ramène à l'oeuvre de Christ.
    Voilà donc la différence entre le chapitre 8 et les chapitres 1 à 7. L'un est objectif et l'autre subjectif. J'ai déjà mentionné une seconde différence entre le chapitre 8 et les chapitres qui précèdent, c'est la proéminence du Saint-Esprit, la troisième personne de la Trinité. Dans les chapitres 1 à 7, nous n'avons que deux petites références au Saint-Esprit. Le verset 5:5 dit: « Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. » Et le verset 7:6 dit: « Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. » Vous n'avez donc que 2 références au Saint-Esprit dans les chapitres 1 à 7. Mais dans le chapitre 8, le Saint-Esprit est mentionné 17 fois. Voyez-vous toute la différence? Dans les 7 premiers chapitres Il n'est mentionné que 2 fois. Mais dans le chapitre 8, nous Le trouvons dans les versets 2,4,5,6, 9, 11, 13,14,15,16,23,26 et 27 et il y a encore de nombreux pronoms qui font référence au Saint-Esprit. Dieu nous introduit ici dans une nouvelle étape. Dieu nous introduit dans une nouvelle vérité. Il est sur le point de nous montrer comment Il transforme les faits en expérience, Il transforme l'objectif en subjectif. Maintenant que le Saint-Esprit présente Ses arguments au chapitre 8, il ne sera plus question de défaite. Tout cela est terminé, le Saint-Esprit est maintenant introduit.
    Nous avons donné pour nom à ce chapitre « Comment Dieu achève l'oeuvre inachevée », en d'autres termes, quelle provision Dieu a-t-il prévue pour me rendre saint en Christ. Laissez-moi vous suggérer un petit plan pour ce chapitre 8 pour mieux l'étudier. J'aimerais découper le chapitre 8 en suivant la suggestion qui est faite au verset 8:2 qui comporte la petite expression: «m'a affranchi.» C'est un chapitre sur la liberté. C'est un chapitre sur l'émancipation. Je vois trois aspects sur l'émancipation dans le chapitre 8.
• Verset 8:1-17 : « libre de la loi du péché et de la mort. »
• Versets 8:18-27 : « libre dans la volonté de Dieu. »
• Versets 8: 28-35 : « libre en toutes choses. » 
    Nous sommes « libres de la loi du péché et de la mort », « libres dans la volonté de Dieu », et « libres en toutes choses. » Cela paraît vraiment comme un changement et une bonne nouvelle pour le chrétien. Dans cette leçon, nous considérerons la libération de la loi du péché et de la mort. Que Dieu nous fasse grâce de bien voir cela.
    Lisons les versets 8:1-17 : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car-chose impossible à la loi, en ce qu'elle était faible par la chair, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice. Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. »
    Nous avons clairement un contraste dans cette partie entre la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ d'un côté et la loi du péché et de la mort de l'autre côté. On voit ce contraste à travers ces 17 versets. La clé de ces 17 versets se trouve dans la bonne compréhension de ces deux expressions. Qu'est-ce que la loi de l'Esprit de Vie en Christ Jésus? Qu'est-ce que la loi du péché et de la mort? Si je peux clairement comprendre ces deux choses alors je pourrai saisir le sens profond de ces 17 premiers versets. Qu'est ce que la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ et la loi du péché et de la mort? J'aimerais commencer par la deuxième expression - la loi du péché et de la mort. J'aimerais faire cela parce que c'est ce dont Paul a parlé dans tout le chapitre 7. Cela rendra la chose un peu plus facile. Si je peux voir ce que c'est, alors je pourrai voir de quoi j'ai été libéré et cela aura davantage de sens.
    Voici quelques autres expressions que j'ai isolées dans le chapitre 8, je pense qu'elles sont toutes synonymes de l'expression de la loi du péché et de la mort.
• Verset 8:3 : « par la chair »
• Verset 8:4: « marchons, non selon la chair »
• Verset 8:5: « selon la chair »
• Verset 8:6: « l'affection de la chair, c'est la mort »
• Verset 8:7: « l'affection de la chair est inimitié contre Dieu »
• Verset 8:8: « Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.»
• Verset 8:10: « le corps, il est vrai, est mort à cause du péché »
• Verset 8:11: « vos corps mortels »
• Verset 8:12: « pour vivre selon la chair »
• Verset 8:13: « les actions du corps »
    Toutes ces expressions sont l'exact opposé de la loi de l'Esprit de Vie en Christ Jésus.

CEUX QUI VIVENT SELON LA CHAIR DE PEUVENT PAS PLAIRE A DIEU

    Qu'est ce que cette loi du péché et de la mort, de la vie dans la chair, du corps mortel, de l'affection de la chair? Lorsque vous lisez un verset comme Romains 8:8: « Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu », il est indispensable de bien définir le sens de cette expression: « dans la chair », car parfois, cette expression est tout à faite innocente dans la Bible. Par exemple en Galates 2:20, Paul dit: « ...si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu... » Qu'est-ce qui est faux avec cela? Je pensais que « dans la chair » était mauvais. Lorsque le Seigneur Jésus est né, la Bible dit en Jean 1:14: « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » Est-ce que c'est mauvais? Est-ce que c'est un péché? Lorsque Jésus est ressuscité et qu'Il voulait que Ses disciples croient dans les miracles Il a dit en Luc 24:39: « Voyez mes mains et mes pieds, c'est bien moi; touchez-moi et voyez: un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'ai. » Je pensais que ces « dans la chair » ne pouvaient pas plaire à Dieu. 1 Timothée 3:16 dit: « Celui qui a été manifesté en chair. » 1 Pierre 4:1 dit: « Christ ayant souffert dans la chair. » Est-ce que c'est mauvais d'être dans la chair? Dans les versets que j'ai cités, il ne s'agit pas de mal ou de péché au sujet de la chair. Ces versets signifient dans « le corps. » La chair ici désigne notre corps, notre peau.
    Est-ce que vous réalisez que le corps en lui-même n'est pas péché? Il n'y a rien de mauvais dans notre corps. Dans les premiers temps de l'histoire de l'Eglise, un hérétique a dit que Jésus ne pouvait pas avoir un corps réel, sinon il aurait péché, parce que le corps est matière et donc péché en lui-même. Ce n'est pas le cas. Il n'y a pas de péché dans le corps. Il n'y a pas de péché dans la chair. La chair est juste l'instrument de la personne qui vit à l'intérieur. Vous vivez dans votre corps et vous vous exprimez vous-mêmes à travers votre corps. Si j'avais un couteau ou un pistolet sur mon étagère, est-ce que vous pourriez dire: « Quelles choses terribles! Ce pistolet est péché. Ce couteau est péché. » Vous voyez, le pistolet n'est pas péché. Le couteau n'est pas péché. Le pistolet n'est pas un meurtrier. Le couteau n'est pas un meurtrier. Le couteau n'est qu'un gros morceau de métal et il peut rester sur l'étagère jusqu'à ce qu'il soit rongé par la rouille si personne ne l'utilise. Il finira par s'oxyder. C'est juste un objet. Ce n'est pas péché et ce n'est pas saint. C'est un gros morceau de métal. C'est lorsqu'un homme l'utilise pour faire le mal que c'est péché, c'est l'homme qui est pécheur, pas le pistolet. C'est la personne qui est pécheresse, pas le couteau.
    De la même manière, si un homme attrape sa victime par le cou et l'étrangle jusqu'à ce qu'elle meure, que dirons-nous? « Quelle main pécheresse! Cette main est pécheresse, elle a étranglé quelqu'un. » La main n'est qu'une chose, qu'un instrument. C'est de la viande, des os, de la chair, des tendons, des muscles et du sang. C'est tout ce qu'est une main. La main n'est qu'un instrument. Si elle n'avait pas la vie, la main attendrait simplement de pourrir, de se décomposer. Le corps n'est pas pécheur et le corps n'est pas juste. Le corps n'est que matière. C'est simplement une chose. Il n'y a pas de péché dans le corps. Un rocher ne peut pas pécher. Un arbre ne peut pas pécher. Les étoiles ne peuvent pas pécher. Les choses ne peuvent pas pécher. Donc lorsque Paul utilise l'expression « dans la chair », il veut parfois dire simplement « dans le corps », « je vis maintenant dans mon corps. » Cela ne signifie pas que je suis pécheur. Cela signifie juste que je vis dans cette grosse masse de chair.
    Mais dans le corps, il y a une vraie personne, une personne spirituelle, qui a une raison, qui a une volonté, qui a une pensée et qui peut méditer. C'est votre vrai moi. Je ne désire pas passer trop de temps là-dessus mais j'aimerais que vous puissiez voir ce que Paul souligne ici. De toutes les choses que Dieu a créées dans ce grand univers, de tous les anges dans les cieux, de toutes les galaxies qu'il a faites, de toutes les planètes, de toutes les étoiles, de toutes les montagnes, des mers, de la végétation, des poissons, des insectes - de toutes ces choses que Dieu a faites, l'homme a été le couronnement de Sa création. L'homme a été la chose la plus haute qu'Il ait jamais faite. L'homme a été créé à l'image de Dieu, et à l'origine Il lui a donné autorité, pas seulement sur la terre, mais sur tout l'univers. Dieu a dit que l'homme devait régner sur toute l'oeuvre de Ses mains, et cela inclut les galaxies loin dans l'espace. Dieu a prévu originellement que l'homme allait être le Seigneur de toute la création. Vous savez, c'est si touchant de lire les récits de la manière dont Dieu a agit. Il a formé l'homme de l'argile, et ensuite Il s'est penché sur cet argile sans vie comme une mère se pencherait sur son bébé. La Bible dit en Genèse 2:7:« Il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. » Après que Dieu eut fait cela, Il a tout considéré et Il a déclaré que c'était très bien. C'était merveilleux, de voir l'homme avant la chute, vivant en Eden avec Dieu dans la douceur du soir, profitant d'une communion face à face avec le Seigneur.
    Vous savez cependant qu'en à peine trois chapitres, vous lisez déjà qu'il y a eu la chute. L'homme est tombé dans le péché, et les répercussions de ce péché ont été ressenties dans le coeur de Dieu. En ce moment épouvantable, le péché est entré dans le monde. Une terrible corruption a pris place dans le corps de l'homme. Le corps n'est pas pécheur, mais la personne oui. L'être qui était dans le corps a été pollué, corrompu, coupé de Dieu et de la vie de Dieu. Il est devenu souillé, dépravé et toute sa nature a été déformée. Et ce corps innocent dans lequel il vivait, cette petite maison, ce morceau de chair, créé par Dieu pour être un instrument de vie, est devenu un instrument de mort. Ces merveilleux yeux que Dieu a mis dans le corps, au moyen desquels il était supposé contempler la gloire de Dieu et toutes les merveilles de la création de Dieu, sont devenus un instrument de plaisir, de passion et de péché. Les mains et les pieds qu'Il avait faits pour Le servir joyeusement sont devenus prompts à répandre le sang. Tous les sens de l'homme, le goût, l'ouïe, les sensations, l'odorat, la vue - sont maintenant utilisés comme des instruments d'injustice. Lors de cette terrible chute, en Eden, une loi est entrée dans le coeur de l'homme - un principe, une règle inviolable.
    Le péché était une loi, aussi certaine que le sont les lois physiques. Si vous lâchez un livre de votre main, il tombe par terre. C'est la loi de la gravité - cela arrivera chaque fois. Un miroir poli reflète une image. Pourquoi? Parce qu'il existe une loi appelée « la loi de la réflexion. » Il y a des lois physiques dans l'univers. Un objet flotte sur l'eau à cause de la « loi de l'hydraulique. » Dieu a mis des lois dans l'univers. Il y a les lois de la combustion, les lois du magnétisme, les lois de l'électricité, les lois de déplacement et ainsi de suite.
    Il se passe la même chose dans le coeur de l'homme, tout d'un coup, lorsqu'il a péché, une loi a été créée dans son coeur - une loi du péché, un principe fixe, une loi qui agit aussi réellement que la gravité agit, une loi implacable à laquelle il ne peut échapper. Il doit pécher. Cette loi est entrée dans l'âme de l'homme et à travers lui dans l'histoire, elle est passée d'une personne à une autre personne. Il y a une grosse croûte qui s'est formée autour du coeur, créant une apathie envers Dieu. Son esprit est devenu insensible aux choses spirituelles. Toutes les capacités que l'homme avait pour percevoir Dieu se sont éteintes et sont mortes. Il est mort dans son coeur. Romains 5:12 dit: « C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes. » Comment la chose est-elle appelée? C'est appelé la loi du péché. C'est ce qui est arrivé. Une loi est entrée dans le coeur de l'homme, c'est une déformation congénitale. Elle est passée d'un enfant à un autre. Tous les enfants d'Adam ont été atteints. C'est une loi. C'est le principe selon lequel vit ce monde. Vous n'avez pas besoin d'être un grand érudit de la Bible pour observer cela. Regardez simplement dans les journaux, regardez par la fenêtre, allez simplement à l'école, marchez dans la rue. Les âmes sont attachées à cette loi. Elles sont obligées de pécher, elles ne peuvent pas s'en empêcher. Elles vont pécher.
    Cette humanité pécheresse a reçu la loi de Dieu. Vous savez ce qu'est cette loi de Dieu - c'est le Saint-Esprit, la réflexion de Son caractère, les dix commandements, la parfaite loi de Dieu. Cette loi a été donnée à cet homme qui avait dans son coeur une loi qui l'obligeait à pécher, de même que la gravité pousse à tomber, et que le magnétisme attire. Je vais pécher. C'est ma nature. C'est mon penchant. Je dois le faire. C'est en moi, c'est ma nature. J'ai été coupé de Dieu. Je dois pécher. Par conséquent la loi a commencé à prêcher à l'homme. Voici ce qu'elle lui dit: « Arrête de pécher. Sois saint, comme Dieu est saint. Sois parfait, comme Dieu est parfait. » Mais l'homme ne pouvait pas répondre positivement, parce qu'à l'intérieur il y avait une âme qui était liée à une loi, la loi du péché et de la mort, une nature, une inclinaison, une déformation, un principe fixe. Et le coeur de l'homme dit: « Peu importe si tu dis que je dois être parfait. Je ne le peux pas. »

LA LOI DE MOISE EST BONNE, C'EST NOUS QUI SOMMES MAUVAIS

    Regardez le verset 8:3: « Car chose impossible à la loi, en ce qu'elle était faible par la chair... » Cela ne signifie pas que la loi était faible. C'est nous qui sommes faibles. L'agent est parfait, mais l'objet est imparfait. Imaginons qu'un écrivain soit vraiment talentueux pour écrire de beaux romans. Est-ce que vous allez blâmer cet homme si vous lui donnez du verre avec de la cire pour écrire dessus? Il ne sera pas capable d'écrire dessus. Est-ce que cela signifie que cet homme n'est pas un bon artiste? Juste parce que l'objet sur lequel il essaie d'écrire n'est pas bon? Ou prenez un sculpteur. Imaginez qu'il soit aussi talentueux que Michel Ange, qu'il puisse regarder une pierre et y voir un ange. Il commence à sculpter, mais chaque fois qu'il frappe sur la pierre, elle s'effrite. Est-ce que cela veut dire qu'il n'est pas un sculpteur expert juste parce que la pierre s'effrite? C'est ce que Dieu est en train de dire. « J'ai donné ma loi, elle n'est pas faible. Mais l'homme sur lequel elle travaille est faible. » Les êtres humains sont faibles parce qu'il y a une loi appelée « la loi du péché et de la mort. » Et Dieu nous demande, nous qui sommes esclaves, de vivre une vie sainte.
    C'est là ce que signifie marcher dans la chair, avoir ses pensées centrées sur les choses mondaines, vivre dans ce corps mortel. Cela signifie que vous vivez par la loi du péché et de la mort. C'est une loi fixe. Vous péchez chaque jour, vous trichez chaque jour, vous êtes fiers chaque jour, vous êtes égoïstes chaque jour. Vous vivez par cette loi. C'est en vous. Vous vivez simplement par cette loi. Romains 8:6 dit: « C'est la mort. » Et Romains 8:7 dit: « C'est inimitié contre Dieu. » Cela ne se soumet pas à la loi de Dieu. Selon ces versets, on ne le peut pas. On ne peut pas plaire à Dieu.


LA LOI DE L'ESPRIT DE VIE EN JÉSUS CHRIST


    Comment Dieu s'occupe alors d'une humanité liée par une telle loi? Y-a-t-il un message pour un peuple qui est né avec une vieille nature pécheresse et qui ne peut s'empêcher de pécher? C'est une loi dans mon coeur, tout comme la loi de la gravité ou la loi de l'évaporation. Je dois le faire. Un homme peut-il jamais rêver de sainteté, s'il est condamné à être limité par la loi qui est dans son coeur? Regardez à nouveau le texte. Voici la bonne nouvelle, l'autre côté. Romains 8:1-2 dit: « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Qu'est-ce que la loi de l'Esprit de vie en Jésus Christ? Il y a une autre loi. La marque de ce nouveau principe est la vie. Si quelque chose est touché par ce principe alors cela doit vivre, cela doit vivre! Tout ce qui est de l'Esprit de Dieu vit. C'est l'Esprit de vie et c'est toujours la vie en Christ Jésus. Chaque fois que Dieu avance vers Son objectif, c'est toujours Christ Jésus.
    Laissez-moi vous expliquer la nouvelle loi; que Dieu nous donne la lumière. Vous savez, ce n'est pas un accident si 17 fois dans ce chapitre, nous avons le mot Esprit. Je l'ai comptabilisé 17 fois. Ce n'est pas un accident. Dieu nous rend attentifs 17 fois au Saint-Esprit. Et ce n'est pas un accident si à la fin de cette section, il nous rend attentifs à la filiation.
• Verset 8:9: « Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. »
• Verset 8:14: « Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. »
• Verset 8:15: « Vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père. »
• Verset 8:16: « Nous sommes enfants de Dieu. »
• Verset 8:17: « Nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers. » 
    Que signifie toute cette insistance autour de l'adoption, des enfants, des héritiers et de «Abba Père. » Laissez-moi vous donner une vue plus large de cette notion de filiation puis nous reviendrons à Romains 8.
   Alors que vous parcourrez le Nouveau Testament, vous verrez toujours à nouveau, l'expression « enfants de », « fils de », « filles de » et « fils de. » Parfois c'est négatif, et parfois c'est positif. Je vais vous donner quelques exemples:
Matthieu 23:31: « Vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. »
Luc 20:34: « Les enfants de ce siècle. »
Galates 4:31: « Les enfants de l'esclave. »
Ephésiens 2:2: «Les fils de la rébellion. »
1 Jean 3:10: « Les enfants de Dieu et les enfants du diable. »
1 Thessaloniciens 5:5: « Des enfants de la nuit et des ténèbres. »
Matthieu 5:9: « Fils de Dieu! »
Luc 16:8: « Les enfants de lumière. »
Luc 20:36: « Les fils de la résurrection. »
Jean 8:39: « Les enfants d'Abraham. »
Romains 9:8: « Les enfants de la promesse. »
1 Thessaloniciens 5:5: « Les enfants de la lumière et des enfants du jour. »
    De quoi s'agit-il, qui sont ces enfants de ceci et de cela? En Jean 8:33 les Juifs sont venus vers Jésus et Lui ont dit: « Nous sommes les enfants d'Abraham. Abraham est notre père. » Jésus les a regardés dans les yeux et a dit: « Si vous étiez la postérité d'Abraham, Si vous étiez les enfants d'Abraham, vous feriez les actes de votre père » Ensuite il dit au verset 8:44: « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. » Vous voyez ce que Jésus était en train de dire: « Vous êtes les enfants, les fils et les filles, de celui auquel vous êtes conformés. »
   Pourquoi sommes-nous appelés enfant d'Abraham? D'après Galates, nous sommes appelés enfants d'Abraham, parce qu'Abraham était le père de la foi. Par conséquent, nous sommes ses enfants parce que nous croyons aussi. Nous sommes comme notre père. Il y a un principe très simple qui dit qu'un arbre est reconnu par ses fruits. Les rejetons sont supposés ressembler à leurs parents. Il doit y avoir un peu de ressemblance, une similitude génétique, une ressemblance biologique, une ressemblance morale. Je n'ai pas fait d'étude en génétique mais j'ai lu un peu sur le sujet. C'est très intéressant de voir comment les parents passent leurs caractéristiques à leurs enfants. C'est dans les gènes, c'est dans le sang, c'est dans les chromosomes. Dieu nous donne ici une loi de génétique spirituelle.
    Vous voyez, lorsque Dieu a créé l'homme, il n'était qu'un morceau d'argile. Comme je l'ai dit, Dieu s'est penché sur ce morceau d'argile, comme une mère le ferait sur son bébé, a soufflé dans ses narines, et l'homme est devenu une âme vivante (cf. Genèse 2:7). Mais un jour, l'homme a péché. Lorsqu'Il a péché, il a péché contre cette vie et cette image. Savez-vous ce qui s'est passé le jour où vous avez été sauvés? Je veux dire d'un point de vue humain. J'aimerais vous montrer cela par un verset de la Bible. Vous voyez lorsque vous avez été sauvés, Dieu a tout recommencé à nouveau. Vous étiez un morceau d'argile, une chose morte. J'étais un morceau d'argile, quelque chose de mort, coupé de la spiritualité de Dieu, tout aussi sans vie que le premier morceau d'argile qu'Il a fait. Dieu a pris encore une fois votre corps criblé de péchés, et Il a encore une fois soufflé Sa vie en nous. Ce n'est pas une image ou une façon de parler. C'est littéral. C'est ce qu'Il a fait. Il a soufflé dans vos narines, Il a mis Son esprit dans votre corps, Sa Vie, et vous êtes devenus spirituellement vivants, vivants pour Dieu et aux choses spirituelles. Vous êtes devenus un enfant de Dieu. Ce que Dieu a mis en vous, c'est Sa Vie. C'est la vie de Dieu. Pour le bien de notre discussion, c'est un principe simple, une nouvelle dynamique, une nouvelle règle, une nouvelle loi, la loi de l'Esprit de vie en Christ Jésus.
    Prenons 1 Jean 3, j'aimerais vous montrer quelque chose. C'est quelque chose d'incroyable C'est la loi de la génétique spirituelle. 1 Jean 3:9-10 dit: « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. » C'est la semence de Dieu. Vous voyez c'est cela qui a tant fait tressaillir Paul, la génétique spirituelle, la semence de Dieu, le « sperme » de Dieu. La vie de Dieu est en lui. Lorsque vous êtes nés de Dieu, Dieu a soufflé en vous Sa semence, Sa vie, Son Esprit. En regardant un vrai chrétien, vous pouvez dire qui est son Père, avec qui Il est en parenté. Vous pouvez observer sa lignée royale. Un vrai enfant de Dieu ressemble à son Père. Vous pouvez voir ses bonnes oeuvres et en glorifier Son Père qui est dans les cieux. Il est né de Dieu. La qualité de ses gènes est différente. Il a la vie divine en lui. Ses manières sont toutes différentes. Un chrétien a une démarche royale. Il est né de Dieu. Dieu vit en lui. L'Esprit de Dieu vit en lui. Il vit maintenant par une nouvelle loi, il est conscient d'être un enfant de Dieu. Si vous trouvez un vrai chrétien, vous verrez sa ressemblance dans sa figure, dans son langage, dans sa mine, dans sa courtoisie, dans son comportement. Même à travers la poignée de main, vous pouvez dire si c'est un chrétien. Il est né de Dieu, il y a un air royal dans toute sa vie.
    La prochaine fois, nous entrerons dans cet esprit d'adoration. Mais pour l'instant j'aimerais juste que vous saisissiez le point important. Et le point important est celui-ci - c'est que nous sommes les enfants de Dieu, et parce que nous sommes Ses enfants, Son Esprit est dans notre coeur, ce qui fait qu'au verset 8:15 nous nous écrions: « Abba! Père! » Vous ne pouvez pas traduire ce mot « Abba. » C'est un babillage d'enfant. C'est comme « Papa. » C'est l'esprit de filiation. Lorsque nous avons été sauvés, Il a mis cet esprit de filiation en nous. C'est Christ qui appelle. C'est l'Esprit de Dieu qui appelle « Père. » Ceci dit, comment Dieu nous rend-il saints? Comment Dieu nous rend-il purs? Comment Dieu nous conforme-t-Il à l'image de Christ? Paul désirait la sainteté. Il désirait l'oeuvre qui allait manifester sa relation avec Dieu, qui allait montrer sa foi. Lorsque Dieu lui a montré la vérité, son coeur a commencé à chanter. Il y avait maintenant un espoir de porter du fruit. Il y a avait maintenant un espoir d'être saint. Il y avait un espoir d'être conformé à Christ. Dieu a mis l'homme sous une nouvelle loi, un nouveau principe, une génétique spirituelle. Puis Dieu a dit qu'aussi surement que cette ancienne loi est venue et que vous avez dû pécher, Il a mis son Esprit en vous, une toute nouvelle loi, et c'est dans mon sang, c'est dans mes gènes, c'est dans mes os - c'est né de Dieu. Sa semence est en moi. Je ne peux pas pécher parce que je suis né de Dieu.
    Le verset 8:3 dit: « Ce qui était impossible à la loi, (me rendre saint), Christ l'a fait », en introduisant une autre loi. Ecoutez ce petit poème: La loi m'a commandé de courir et de travailler,Pourtant elle ne m'a donné ni pieds, ni mains,L’Évangile m'a donné une nouvelle bien plus grande,Il m'a demandé de voler, mais il m'a également donné des ailes.
    C'est tout à fait juste. La loi me dit quoi faire mais elle ne me dit pas comment le faire. Je ne peux pas le faire. Mais ensuite l’Évangile arrive et me dit d'être saint. Mais il me donne également l'Esprit dans mon coeur pour pouvoir accomplir cela. C'est une nouvelle loi, un nouveau principe. Une vigne ne produit pas de grappes parce que les députés l'ont ordonné. Une vigne produit des grappes par la vie du cep. De la même façon, il dit qu'il y a une nouvelle loi.

LA NOUVELLE LOI REMPLACE L'ANCIENNE LOI

    Avant de terminer, veuillez regarder à nouveau le verset 8:2 et vous verrez qu'il y a ici deux lois. La loi de l'Esprit de vie en Christ qui vous a libérés de la loi du péché et de la mort. Avant je pensais que c'était le principe de la contre-action, l'une agissant contre l'autre. En d'autres termes, une loi était plus forte que l'autre loi. Une des lois surpassait l'autre en puissance. Par exemple la loi de la gravité vous pousse vers le bas. Pourtant un avion vole. Vous pouvez vous dire, mais comment se fait-il que la loi de la gravité ne fasse pas tomber l'avion par terre? » La réponse est qu'il y a une autre loi appelée la loi de l'aérodynamique et cette loi est plus forte. Cette seconde loi maintient l'avion en l'air. Même si la gravité pousse vers le bas, la loi de l'aérodynamique permet qu'il puisse décoller. Il y a donc deux lois. On dit que si vous coupez les moteurs alors l'ancienne loi prend à nouveau le dessus. Avant je pensais que c'est ce qu'il dit ici en Romains 8:2. Il y a une loi du péché qui dit « pèche, pèche » mais ensuite il y a une loi plus forte qui dit: « ne pèche pas, ne pèche pas. » Mais ce n'est pas ce que nous avons ici. Il n'y a pas de contre-action. Bien entendu le Seigneur est plus fort que le péché. Mais c'est mieux que cela. Ici Dieu ne contre balance pas l'ancienne loi. Il remplace l'ancienne loi. C'est une tout autre partie qui commence. C'est un nouveau principe de vie. C'est une nouvelle direction de vie. Maintenant mon corps, qui n'est ni péché ni saint mais qui est juste une chose, peut devenir un instrument de justice, plutôt qu'un instrument de péché, parce qu'il y a un nouveau principe. Il y a une nouvelle loi dans mon coeur.

LIBRE DE LA LUTTE CONTRE LA CHAIR

    Paul n'était pas concerné par la sainteté. Il n'était pas concerné par le travail. Il n'était pas concerné par le fruit. Paul regardait plus loin que cela. Il ne regardait pas quelqu'un en disant: « Comment se fait-il que tu ne fasses pas ceci ou cela? Tu ne suis pas cette règle, ni cette règle. » Savez-vous ce que Paul recherchait? Paul demandait: « Avez-vous l'Esprit de Dieu? Etes-vous nés de Dieu? Avez-vous la vie de Dieu? Avez-vous la semence de Dieu? Etes-vous un enfant de Dieu? » Parce que Paul savait que si vous étiez nés de Dieu, si vous aviez la semence de Dieu, si vous aviez la vie de Dieu, si vous aviez l'Esprit de Dieu, vous porteriez du fruit. C'est automatique. Il doit en être ainsi. C'est une nouvelle loi. C'est un principe qui est immuable. On ne peut pas aller contre cela. Il doit en être ainsi.
    Ses brebis Le suivent. Jésus a dit: « Si vous m'aimez, vous GARDEREZ mes commandements. » Tous ceux qui sont nés de Dieu marchent dans la justice. Ceux qui sont sauvés tiendront jusqu'au bout. Marcher par l'esprit devient une habitude dans leur vie, et non une impulsion sporadique, mais une nouvelle direction, la direction principale de leur vie. Quelle liberté que cette première libération! Nous sommes libérés du vieux principe, et maintenant il dit au verset 8:12 : « Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. » Je n'ai pas à lutter contre elle. Je n'ai pas à être plus puissant qu'elle. Je n'ai pas à essayer de la supprimer. Je n'ai pas besoin d'essayer de la vaincre. Je ne suis pas délivré au milieu de la bataille. Je suis libéré de la bataille. Je n'ai même pas besoin d'essayer de lutter avec ma chair pécheresse. J'ai un autre principe par lequel je vis, c'est l'Esprit de Dieu. Tout ce que j'ai besoin de faire, c'est connaître Jésus. Et plus je connais Jésus, plus Il me change. Plus je connais Jésus, plus Il me conforme à l'image de Dieu. C'est un nouveau principe, une nouvelle direction, une nouvelle loi.
    Si je demande à une femme qui fait du pain: « Est-ce que le pain va lever? » Elle me répondra: « S'il y a de levain dans le pain, il lèvera. » C'est par le principe du levain que le pain lèvera. Si je demande au fermier: « Est-ce que la semence va germer? » Il me répondra: « Elle va germer selon le principe de la croissance, parce que la vie est dans la semence. Cela va germer. » C'est à cause de loi fixes que les étoiles parcourent leur orbite, que les saisons viennent et vont, que la moisson pousse, que l'eau s'évapore et revient sous forme de pluie. De la même façon l'apôtre dit: « Chrétiens, j'ai une bonne nouvelle pour vous. Lorsque vous avez été sauvés, Dieu s'est penché sur vous et a soufflé dans votre coeur le souffle de la Vie. Il vous a donné une nouvelle dynamique - Sa propre vie, le Saint-Esprit. » C'est pour cela qu'il dit 17 fois: « Esprit, Esprit, Esprit... » Maintenant il y a un espoir pour la victoire. Aussi vrai que les fruits viennent de la racine, il dit que vous pouvez maintenant être conformés à Christ.
    A cause de cette loi, je peux demander au Seigneur: « Est-ce que ce chrétien pourra être conformé à Christ? Est-ce que celui-ci ou celui-là sera-t-il changé? Seront-ils saints? Arrêteront-ils de pécher? Porteront-ils du fruit? » Il dit: « Oui, ils en porteront par le principe de la nouvelle loi, de l'Esprit de la vie de Christ, ils seront changés. » Parfois nous sommes impatients, nous regardons notre vie et nous disons: « Je ne vois pas grand-chose se passer. » Vous avez pourtant la semence de Dieu en vous et vous serez changés. Ne vous inquiétez pas de cela. Ne vous inquiétez pas aux sujets des péchés que vous commettez encore parfois. Persévérez à grandir dans la connaissance du Seigneur. C'est cela qui va vous changer. C'est un nouveau principe. C'est pour cela qu'il dit que nous sommes si libres. Vous n'avez pas à vous inquiéter au sujet de l'ancienne nature pécheresse. C'est une toute nouvelle dynamique, une nouvelle direction.
Voilà la première liberté dont il parle. C'est si simple. Il regarde dans le coeur du chrétien et il dit: « L'Esprit de Dieu est ici. Il y aura de la vie, il y aura du fruit, il y aura des oeuvres. » Il doit en être ainsi. Mais n'allez pas maintenant juger les autres chrétiens. N'allez pas voir quelqu'un et lui dire: « Je ne vois pas de fruit, il ne doit pas avoir l'Esprit de Dieu. » Laissons tout cela au Seigneur et soyez certains que si nous persévérons à connaître Christ, Il produira tout cela en nous. Prions:

    Notre Père, combien nous Te remercions pour cette nouvelle loi. Seigneur, pendant des années et des années, nous avons été esclaves de cette vieille loi. Nous ne pouvions pas nous empêcher de pécher, nous ne pouvions pas contrôler nos passions. Nous avons continué de vivre selon cette ancienne loi, qui nous entraînait vers le bas et nous poussait à vivre dans la défaite et l'échec. Ouvre nos yeux et montre-nous la nouvelle loi, l'Esprit de Vie en Christ Jésus qui nous libère de la loi du péché et de la mort. Combien nous sommes reconnaissants de ne plus être sous la condamnation lorsque nous sommes en Christ. Seigneur donne-nous la grâce de comprendre toujours davantage au sujet de cette vie dans l'Esprit, de marcher dans l'Esprit, de penser aux choses de l'Esprit et de crier « Abba, Père. » Enseigne-nous comment faire cela. Combien nous sommes reconnaissants pour cette nouvelle direction, et cet espoir de victoire, cette espérance de porter du fruit. Nous Te le demandons au nom de Jésus Christ. Amen.

samedi 8 mars 2014

(12) ROMAINS - LA SANCTIFICATION (Romains 7:1-25) Par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre douzième leçon sur cette merveilleuse épître aux Romains.

    Prions: Notre Père, nous Te remercions pour toute cette grâce que nous avons trouvée au Calvaire, car elle est grande et gratuite. Alors que nous aimerions à nouveau regarder ce merveilleux livre de Romains, mets en nous Ta lumière afin que nous puissions voir avec nos yeux et comprendre les choses que Tu as inspirées et écrites. Fais que Ta parole devienne vivante. Souffle sur elle. Nous Te remercions pour le Saint-Esprit qui est dans nos coeurs et qui nous pousse toujours à nouveau vers le Seigneur Jésus-Christ. Nous prions que nous puissions avoir une fraiche révélation de Lui et être transformés. Délivre-nous de la sagesse humaine et de la sophistication, et manifeste en nous une attitude d'enfant qui est prêt à recevoir de Toi. Rends-nous enseignables et ensuite enseigne-nous. Nous Te le demandons dans le nom prééminent du Seigneur Jésus. Amen.


RÉSUMÉ

    Nous sommes dans la section de Romains qui va des chapitres 6 à 8. Dans le plan d'ensemble du livre, nous appelons cela « l’œuvre inachevée. » Les cinq premiers chapitres concernent l’œuvre achevée. Lorsqu'une personne reçoit le Seigneur Jésus dans sa vie, toute sa vie spirituelle repose sur « l’œuvre achevée. » Tout ce que le Seigneur Jésus a accompli dans Sa vie parfaite, dans Sa mort expiatoire, dans Sa glorieuse résurrection, dans Son ascension victorieuse et dans Sa présence actuelle à la droite du Père, tout cela est achevé pour nous - pour le croyant. Ensuite le croyant est emmené dans l'union avec Christ, pas à cause de quelque chose qu'il a fait par lui-même, mais parce que Jésus a tout accompli. Le Seigneur Jésus l'a fait. Nous nous reposons sur une œuvre achevée. Vous n'avez pourtant pas besoin d'être un érudit de la Bible pour réaliser qu'il y a une partie de ce salut qui n'est pas encore terminée. C'est le sujet que traitent les chapitres 6 à 8, notre sanctification. Nous n'avons pas encore été rendus semblables à notre Seigneur Jésus-Christ, comme nous le serons finalement - conformes à Son image. Nous ne sommes pas encore arrivés. Nous continuons de grandir. Nous continuons d'apprendre. Nous serons encore changés. Nous devons encore être mis à part. 


IMITATION DE CHRIST OU APPROPRIATION DE CHRIST

    Dans les cinq premiers chapitres, Dieu nous dit comment Il nous délivre de la culpabilité du péché et des sanctions liées au péché. Maintenant dans ce merveilleux chapitre, Il va nous nous montrer comment Il nous délivre de la puissance du péché, de la domination du péché et de l'esclavage du péché. Voici comment nous avons divisé ces trois chapitres. Je vais à nouveau vous les présenter avant de reprendre là où nous nous étions arrêtés. Le chapitre 6 décrit la partie achevée de « l’œuvre inachevée. » Nous parlons du chapitre 6 mais cela inclut également les six premiers versets du chapitre 7. Nous appelons cela la partie achevée de « l’œuvre inachevée. » Ensuite dans le chapitre 7, nous avons la partie inachevée de « l’œuvre inachevée. » Enfin dans le chapitre 8, Dieu nous montre comment Il va terminer la partie non achevée de « l’œuvre inachevée. » Nous avons fait plusieurs leçons sur le chapitre 6, la partie finie de « l’œuvre inachevée. » A travers trois merveilleuses illustrations, Dieu nous montre ce qu'Il a terminé. Les versets 6:1-11 parlent de « la mort au vieil homme. » Les versets 6:12-23 parlent de la « mort à l'ancien maître. » Les versets 7:1-6 parlent de « la mort à l'ancien mari. » Dans chacune de ces illustrations, il utilise de merveilleux verbes. Pour « la mort au vieil homme » ce sont les verbes « savoir » et « considérer. » Pour « la mort à l'ancien maître », ce sont les verbes « offrir » et « obéir. » Pour « la mort à l'ancien mari », ce sont les verbes « porter du fruit » et « servir Dieu en nouveauté d'esprit. »
    Dans chacune de ces illustrations, Dieu veut attirer notre attention et souligner le fait que c'est ce qu'Il a fait, non pas comme notre exemple mais comme notre substitut. Il l'a fait pour nous, Il est mort au péché, Il est mort à la Loi, Il est mort au vieil homme. Et nous sommes en Lui. Nous n'aurons pas notre propre victoire. C'est Lui qui a la victoire, pas nous. Nous sommes simplement en Lui. C'est Lui qui a terminé la Sainteté. Avant, je pensais que Jésus l'avait fait en premier lieu pour me montrer comment je devais faire ensuite. En fait, Il a eu la victoire en premier pour que je n'aie plus à essayer de l'avoir. Il l'a fait comme mon substitut, pas comme mon exemple. Je pense que quelqu'un devrait retravailler ce grand classique qu'est le livre de Thomas A Kempis « L'imitation de Christ. » Je ne sais pas si vous l'avez déjà lu. C'est vraiment un merveilleux petit livre de méditation. C'est le premier livre que l'on m'a donné lorsque je me suis converti en 1958. Le premier livre chrétien que j'ai lu en dehors de la Bible a été « L'imitation de Christ » de Thomas A Kempis. Cela m'a réellement aidé à cette époque. Mais je peux vous dire que ce n'est pas tout le message. Dieu ne nous a pas appelés à imiter Jésus en disant: « Que dirait-Il dans cette situation? Que ferait-Il dans cette situation? Comment Jésus réagirait-Il? » La vie chrétienne, ce n'est pas cela. Quelqu'un devrait remanier le livre « L'imitation de Christ » et l'appeler « L'appropriation de Christ. » Parce que c'est cela la vie chrétienne. Ce n'est pas notre habileté à imiter Jésus mais c'est Son habileté à se reproduire Lui-même en nous. Nous devons nous L'approprier et assimiler Sa vie à travers notre vie. Voilà le message du chapitre 6.
    Reprenons où nous nous étions arrêtés. Nous avons déjà considéré deux illustrations - mort au vieil homme et mort à l'ancien maître et leurs versets correspondants. Cela nous amène à une troisième illustration: « mort à l'ancien mari. » Nous allons voir cette illustration puis nous introduirons le chapitre 7. Lisons les versets 7:1-6:
    « Ignorez-vous, frères, -car je parle à des gens qui connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre. De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. »


UN NOUVEAU MARIAGE POUR PORTER DE NOUVEAUX FRUITS

    Nous avons déjà parlé du message principal de cette illustration. Laissez-moi vous le mentionner à nouveau. Dans cette illustration, Paul souligne que la mort libère une personne des liens du mariage. Si l'époux meurt, l'épouse est libre de se remarier. Si l'épouse meurt, l'époux est libre de se remarier. Peu importe que ce soit l'époux ou l'épouse qui décède, ce qui est important c'est que la personne qui reste est ensuite libre de se remarier. Mais si l'autre personne ne meurt pas alors celui qui se remarie commet un adultère. Je souhaiterais que la vérité contenue dans ce passage soit davantage connue du peuple de Dieu - même le côté physique de ce principe. Voilà pour l'illustration - la mort rend le conjoint survivant libre de se remarier. Comment Paul applique t-il cette illustration? Vous voyez, il décrit l'épouse mariée avec un mari très dur qui fait des demandes impossibles à tenir à sa femme. En fait ce sont des demandes inaccessibles. Ensuite il dit qui est l'époux. Le mari est la Loi. Regardez le verset 7:4:« De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi. » Et le verset 7:6: « Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi. » Vous voyez, lorsque le chrétien était marié à la loi, il était 100% responsable par rapport à la loi jusqu'à sa mort. Ensuite il a pu être libéré. Dans cette illustration, la mort est survenue et le croyant est maintenant libre de se remarier. Regardez le nouveau mari, verset 7:4: « Pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts. » Voilà donc le nouveau mari - le Seigneur Jésus - « afin que nous portions des fruits pour Dieu. » L'apôtre appelle le Seigneur Jésus le nouvel époux et à travers notre union avec Lui, nous sommes capables de produire et de porter du fruit pour Dieu.
    Voilà ce que l'on voit en regardant à la surface. C'est le point principal. C'est assez facile de le voir. Pourtant ceux qui ont étudié sont tombés sur un petit problème. En fait un de mes commentateurs va jusqu'à dire que Paul a fait ici une erreur. Bien entendu, ceux qui tiennent ce discours montrent qu'ils ont une piètre opinion de l'inspiration des Écritures. Paul n'a pas fait d'erreur ici. Le petit problème vient de l'application de l'illustration. Vous voyez au verset 7:2 Paul dit: « Si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. » Ensuite il identifie le mari, c'est la loi auquel le chrétien est marié. Nous nous attendrions donc à ce qu'il dise ensuite: « Il arriva qu'un jour, le mari, la loi, mourut laissant le chrétien libre de se remarier au Seigneur Jésus. » Pourtant lorsque vous lisez attentivement, vous voyez que ce n'est pas le mari qui est mort. C'est l'épouse qui est morte. Ce n'est pas la loi qui est morte. Le verset 7:4 dit: « Vous avez été mis à mort en ce qui concerne la loi. » C'est l'épouse qui est morte, pas le mari. Elle est morte et ensuite, il semble étrange de lire, et c'est cela qui cause la confusion, que sa mort l'a rendue libre pour se marier à nouveau. Vous vous attendriez plutôt à ce que cela rende le mari libre de se marier à nouveau. Du coup cela apporte beaucoup de confusion et d'incompréhension chez ceux qui ne voient pas ce que Dieu a ici sur le cœur et qu'Il veut communiquer.
    Mais le point principal n'est pas perdu. Pour comprendre le point principal, peu importe qui meurt - que ce soit l'épouse ou le mari. La mort conduit à la liberté. Pourquoi Paul a-t-il fait ce subtil changement dans son illustration? Pourquoi dit-il soudainement: « Le chrétien est mort à la loi? » Je pense que le Seigneur voulait préserver deux précieuses vérités. Premièrement nous avons déjà vu de nombreux versets, et nous en verrons encore d'autres dans le chapitre 7, où Paul se donne beaucoup de peine pour montrer que la loi n'est pas morte. Elle n'est pas passée. Elle est encore là. Il fait très attention dans cette illustration pour nous rappeler que la loi est encore vivante. Paul avait assez de problèmes, et nous également, avec les antinomiens. Nous avons vu dans notre précédente leçon que des gens voulaient rejeter la loi. Si Paul avait dit que la loi était morte, il n'aurait fait que mettre de l'huile sur le feu. Vous voyez; il était en train de combattre la pensée du verset 6:1: « Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? » Les gens rejetaient la loi et si Paul avait dit que la loi était morte, ils auraient eu encore davantage de raisons pour agir ainsi. Mais à travers la mort de l'épouse, il peut encore souligner son point, elle est libre de se remarier. Pourtant il conserve l'autre point, la loi est encore là. 


LA SAINTETÉ C'EST PORTER DU FRUIT A TRAVERS NOTRE INTIMITÉ AVEC LE SEIGNEUR

    Je pense qu'il y a une deuxième chose que Paul désire souligner. Remarquez le verset 7:4: « Pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts. » Le nouveau mari vit de l'autre côté de la mort dans la place de la résurrection. Le verset 7:5 dit: « Lorsque nous étions dans la chair (il parle du côté spirituel et physique) les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. » L'apôtre veut nous montrer que l'union avec le Seigneur Jésus est une union spirituelle. Il se donne beaucoup de peine pour être sûr que l'épouse est passée par la mort dans le monde spirituel, de telle sorte qu'elle puisse se marier avec quelqu'un d'autre dans le monde spirituel et être unie au Seigneur Jésus-Christ qui est passé par la mort. Je pense que c'est pour ces deux raisons que nous avons un petit changement. Premièrement il veut nous montrer que la loi n'est pas morte et qu'elle est encore présente. Elle n'est pas passée. Deuxièmement il veut illustrer notre union spirituelle avec le Seigneur Jésus. Nous sommes mariés d'une manière spirituelle avec le Seigneur Jésus.
    J'ai souligné dans chaque illustration - mort au vieil homme, mort à l'ancien maître, et maintenant mort à l'ancien mari - que Paul met à chaque fois en avant deux précieux verbes. C'est ce qu'il fait également ici. Le verset 7:4 dit: « Afin que nous portions des fruits pour Dieu. » Quel merveilleux verset! Il n'y a rien de plus beau dans le mariage, que la possibilité de porter du fruit. A travers une union privée, intime et merveilleuse avec mon épouse Lillian, Dieu nous a donné six merveilleux enfants. Dans un cas, le fruit a porté du fruit et nous sommes grands-parents. Voilà l'illustration. C'est pour cela qu'il utilise ici le mariage. Il parle de porter du fruit pour Dieu. Il dit qu'il n'y a qu'une seule façon de porter du fruit dans la vie physique; c'est à travers l'union intime, et la relation intime. C'est le résultat d'une histoire d'amour. La sainteté, ce n'est pas observer des lois. Ce n'est pas observer des règles, faire des cérémonies, accomplir des corvées, remplir des responsabilités. Ce n'est pas comme cela que l'on peut être saint. La sainteté est le fruit de notre relation avec le Seigneur Jésus-Christ - notre nouveau mari. 


LA VIE CHRÉTIENNE EST AGRÉABLE, FACILE, AUTOMATIQUE, SIMPLE ET SANS EFFORT

    Pendant des années dans mon enseignement, j'ai gâché beaucoup de temps à condamner « les arbres » à cause de leur stérilité. Je regardais quelqu'un qui ne portait pas de fruit, moi inclus, et je l'encourageais constamment à porter du fruit. Mais je n'essaie plus de le faire parce que j'ai trouvé un meilleur moyen. C'est de présenter la vérité de notre union avec Jésus-Christ. Si vous commencez à encourager les gens à Le connaître Lui, à L'aimer Lui, à Le rechercher Lui, à jouir de Jésus et qu'ensuite ils rentrent dans cette union, dans cette communion, dans cette relation et dans cette unité, je peux vous assurer qu'il y aura du fruit pour Dieu. Vous n'avez pas besoin de travailler à cela. Cela viendra. C'est automatique. Le fruit n'est pas le produit de l'étude de quelqu'un ou du service de quelqu'un. C'est le résultat de notre union avec Dieu. Je suis parfois accusé de trop simplifier la vérité et l'on m'a repris à plus d'une occasion parce que je dis que la vie chrétienne est « agréable, facile, automatique, simple et sans effort. » Certains me disent: « Allons! Tu dois leur dire que c'est une lutte, que c'est difficile, et que c'est dur. »
    Ai-je trop simplifié la vérité? Lorsque je viens devant Dieu, je n'ai qu'un seul regret par rapport à ce que j'enseigne. C'est que je n'arrive pas à rendre les choses plus faciles pour vous montrer les merveilles de tout cela - et que le fruit est un sous produit d'une relation avec Dieu à travers le Seigneur Jésus-Christ. C'est même plus simple que vous et moi pouvons le concevoir. Le jour ou les liens du mariage deviennent un labeur et un esclavage, quelque chose qui n'est pas désiré, quelque chose qu'il faut endurer, alors ce jour là, porter du fruit pour Dieu devient un terrible esclavage, une lutte et une agonie. Dieu a fait du mariage et de l'union son illustration. Ce n'est pas simplement mon idée. Cela n'est pas la conclusion d'un compositeur de chant ou d'un pasteur. Dieu nous a donné cette illustration et Dieu désire nous montrer comment porter du fruit. Il n'y a pas de fruit en dehors de notre relation avec Dieu. Nous avons besoin d'entendre des voix appeler le peuple de Dieu - l'épouse et l'époux - à se remettre ensemble. Une fois qu'ils commenceront à vivre dans cette union, il y aura du fruit.
    Cela nous conduit au second verbe qui est tout aussi merveilleux. On le trouve dans le verset 7:6: « Nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli. » Encore une fois à travers notre union avec Christ, nous portons du fruit pour Dieu et nous le faisons dans un esprit nouveau et pas selon la lettre qui a vieilli. La lettre est liée aux formes extérieures. En d'autres termes, c'est passer par les formes, accomplir les choses mécaniquement, rejouer la même rengaine. Dieu nous libère pour accomplir un nouveau genre de service. Il ne s'agit plus seulement de garder la lettre. Il ne s'agit pas seulement de respecter les formes, d'aller aux réunions, de mémoriser les Écritures, d'être engagé dans un programme ou dans un service, de donner notre énergie, de donner notre temps ou de donner notre argent. Dieu nous parle « d'un esprit nouveau. » Lorsque nous arriverons dans le chapitre 8, nous passerons pas mal de temps sur le sujet de l'« esprit nouveau » et sur ce que cela signifie que de « marcher dans l'esprit. » Mais pour l'instant je prie que nous puissions servir Dieu non plus selon la lettre de la loi - mais à l'opposé - dans un esprit nouveau. C'est la troisième illustration. Nous sommes morts à la loi à travers le corps de Christ. En d'autres mots, Il est mort à la loi et nous sommes en Lui. Maintenant de l'autre côté de la mort, nous sommes mariés à Lui. A travers cette union nous pouvons pour la première fois être saints. Nous pouvons maintenant porter du fruit. Maintenant notre service devient un délice positif plutôt qu'un esclavage et juste quelque chose de mécanique.
    Cela nous amène à Romains 7 - la partie inachevée de « l’œuvre achevée. » Si vous regardez le chapitre 7, vous verrez qu'il contient deux parties. Dans les versets 7:7-14, Paul montre l'objectif de la loi de Dieu et vous remarquerez que ces verbes sont au temps passé. Ensuite à partir du verset 7:15 et jusqu'au verset 8:4 ils sont au temps présent. D'abord il parle au temps passé et ensuite au temps présent. C'est à partir du verset 7:15 et jusqu'à la fin que nous avons le cœur du chapitre. Que Dieu puisse nous donner la grâce de Le voir. Lisons les versets 7:7-14, et faites attention à l'utilisation du temps passé.
     « Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. Car le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir. La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort? Loin de là! Mais c'est le péché, afin qu'il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point. Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. »


LA LOI EST UN RÉVÉLATEUR

    Ces versets nous parlent de l'objectif de la loi. Je pense qu'ils donnent deux objectifs principaux de la loi. Mais tout ne se trouve pas dans ce passage. Lorsque vous étudiez l'objectif de la loi, vous devez également étudier les chapitres 3 et 4 de Galates. C'est là où l'on trouve le reste de l'histoire. Mais pour l'instant, ce n'est pas Galates que nous n'étudions, nous étudions Romains. Je vais donc essayer de me cantonner à ce passage particulier. Laissez-moi vous présenter deux objectifs de la loi tels qu'ils sont donnés ici. Le premier est que la loi est un révélateur, un découvreur. Je n'aurais pas pu connaître le péché, si ce n'est par la loi. Le verset 7:8 dit: « Car sans loi le péché est mort. » Et la fin du verset 7:13 dit: « Par le commandement, le péché devînt condamnable au plus haut point. » La loi est un révélateur, un découvreur du péché. Vous remarquez que tout au long de ce passage, Paul insiste sur le fait que la loi est sainte, juste et bonne.
• Verset 7:7: « Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Loin de là! »
• Verset 7:12: « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » 
• Verset 7:14: « Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle. »
     Vous voyez, ils étaient tentés de blâmer la loi, parce que la loi a mis le péché en avant. Laissez-moi vous donner une illustration. Pendant 20 ans, notre famille avait l'habitude d'aller dans un parc d'attraction dans le Connecticut. Il s'y trouvait un manège que nos enfants aimaient davantage que les autres. C'étaient les autos tamponneuses. Pour des raisons de sécurité, il y avait sur le côté une sculpture en bois de la forme d'un enfant et dessus il y avait écrit: « Un enfant doit avoir cette taille pour monter dans les autos tamponneuses. » Alors qu'ils grandissaient, chaque année mon épouse et moi voyions les larmes de nos enfants. Les enfants regardaient ce petit garçon de bois avec sa règle sur la tête - ce standard - et ils se mettaient sur la pointe des pieds et étiraient leur cou, pour essayer d'atteindre le standard. Lorsqu'ils n'étaient pas assez grands pour aller dans les autos tamponneuses, ils se mettaient à pleurer. Lillian et moi devions alors leur expliquer que peut-être ils pourraient y aller l'année suivante s'ils mangeaient leurs légumes pendant l'hiver. Cela anéantissait les enfants de voir qu'ils n'atteignaient pas le standard. Je me rappelle un jour particulier lorsque l'on refusa à notre second fils Daniel de monter dans les voitures. Il était sûr qu'il avait assez mangé de légumes pendant l'hiver pour grandir suffisamment. Il y avait une marque sur la porte, il en était très proche mais l'homme ne voulut pas le laisser passer. Daniel essaya de toutes les manières possibles de s'étirer pour l'atteindre, mais on ne le laissa pas passer. Il commença à pleurer, et partit donner un grand coup de pied au garçon en bois. 


LA LOI EST SPIRITUELLE

    Ce n'est pas la peine s'en prendre à la règle, si elle montre que la ligne n'est pas droite. Vous ne pouvez pas blâmer le standard parce qu'il montre que quelque chose n'est pas droit. Ce n'était pas la faute du garçon en bois, même si Daniel lui a donné un coup de pied. En fait, n'est-il pas vrai que plus un instrument peut montrer que quelque chose n'est pas correct, plus l'instrument est parfait? Il y a des instruments qui peuvent mesurer au millième de centimètre. Ce sont des instruments de précision. Plus ces instruments sont précis, plus ils sont parfaits. Dieu dit ici que la loi est comme cela. Ne jetez pas la loi juste parce qu'elle dit que vous êtes pécheurs. La loi est bonne, la loi est juste, la loi est parfaite. Vous voyez ici, l'apôtre Paul fait référence à ce qu'il était dans le passé, lorsqu'il vivait comme un pharisien - c'est pour cela que le temps est au passé. Il nous décrit cette période en Philippiens 3:6: «Irréprochable, à l'égard de la justice de la loi. » A cette époque il vivait selon la lettre de la loi, selon les normes extérieures. Sa conduite était en ligne avec sa conscience. Bien entendu, sa conscience était morte. Il pensait: « Je n'ai jamais tué personne, je n'ai jamais rien volé, je n'ai pas essayé de blesser mon prochain, je n'ai pas commis d'adultère, et j'ai suivi toutes les règles inhérentes au sabbat. » Si vous aviez vu l'apôtre Paul à cette époque vous auriez dit: « Voilà un beau spécimen de quelqu'un qui observe la loi. Selon la loi, il est irréprochable. »
     Mais un jour Dieu a ouvert ses yeux. Dans le verset 7:14, il a appris quelque chose au sujet de la loi qu'il n'avait jamais vu auparavant. La loi est spirituelle. Il ne le savait pas. Il pensait que ce n'était que charnel, que physique. Lorsqu'il a découvert que la loi était spirituelle, il est mort. Il a vu que la loi était un instrument de précision, qui ne permettait pas seulement d'évaluer ses pas pour voir s'ils suivaient une ligne droite, mais qui pouvait également évaluer son cœur - les motivations de son cœur, les intentions de son cœur, la direction de son cœur, ses désirs et ses pulsions. Tout d'un coup cette loi a commencé à le condamner, il était devant elle et a vu pour la première fois que cette loi avait autorité sur tout son être et pas seulement sur sa conduite extérieure.
    Il a découvert que la pensée pécheresse était tout autant criminelle que l'action pécheresse. Tout d'un coup ce n'était plus seulement le problème d'avoir déjà volé. Maintenant il était même condamné pour chaque manifestation de convoitise dans son cœur. Lorsqu'il s'agissait simplement de la lettre, il était irréprochable. Mais tout d'un coup, lorsque Dieu a commencé à évaluer son cœur, il a été inculpé et son homme intérieur a été condamné. Avant, sa conduite était capable de rester en ligne avec sa conscience. Mais lorsque Dieu lui a ouvert les yeux, tout d'un coup, sa conscience a vu la loi dans toute sa grandeur. A ce moment là, sa conduite ne pouvait plus être en ligne avec sa conscience. C'était facile avant qu'il ne soit sauvé. Avant, la chair était faible, et l'esprit n'était pas volontaire. Mais une fois qu'il a connu le Seigneur, la chair était encore faible mais l'esprit était volontaire. Pourtant le standard de la loi était toujours aussi élevé. Tout d'un coup, l'apôtre qui croyait être « irréprochable à l'égard de la justice de la loi » devint vivant à la sensibilité de son cœur, à sa fierté, à son incrédulité, à sa colère et à son amertume - à tout ce qui est charnel dans l'homme intérieur. Lorsque Dieu a ouvert ses yeux sur la révélation de Dieu qui est élevée, sainte et parfaite, cette transcription sans tâche du caractère de Dieu, il a commencé à voir la Loi et a dit: «Le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.» 


LA LOI MET EN LUMIÈRE NOS PÉCHÉS MAIS EGALEMENT DIEU

    Nous disons parfois que la loi est comme un miroir qui nous montre à quel point notre figure est sale. Mais c'est une faible illustration parce qu'il n'y a aucun miroir qui puisse vous montrer votre cœur. La loi est bien plus qu'un miroir. Oui, elle va vous montrer que votre visage est sale, mais elle va également vous montrer les pensées, les intentions et les déviations de votre cœur. C'est ce que Paul a vu, il a vu à quel point la loi était élevée. Tout d'un coup il a réalisé qu'il ne pouvait pas monter dans l'auto tamponneuse, ni en s'étirant, ni en se mettant sur la pointe des pieds. Par conséquent il est allé donner un bon coup de pied dans la loi. Il a blâmé la loi. Mais ce n'était pas la faute de la loi. La loi était sainte, juste et parfaite. Il a donc fini par pleurer comme mes enfants. Paul dit dans les versets 7:7-14, que ce fut par la loi, ce révélateur, ce découvreur, ce metteur en lumière, que c'est à travers la loi qu'il a vu son propre péché. Voilà sur quoi Romains met l'accent. Galates nous emmène un pas plus loin. Romains dit que la loi montre notre péché. Galates nous dit que la loi nous montre que nous sommes sains et saufs. C'est un pédagogue qui nous emmène à Christ. Est-ce que vous réalisez cela? Tout ce que vous connaissez de Jésus dépend de la loi. Si vous voyez la loi comme Dieu l'a consignée - élevée et sainte, s'étendant à toutes actions, à toutes pensées, à toutes motivations et à toutes paroles de votre être; si vous voyez que Dieu ne va pas assouplir la loi même un tout petit peu ou bien permettre la moindre déviation même à cause de l'ignorance ou de la faiblesse; si vous voyez que Dieu ne promet rien si ce n'est après un respect sans faille de la loi de Dieu dans toutes ses attentes, de la première à la dernière, alors vous comprendrez que la personne qui a donné la loi doit être incroyablement élevée et sainte.
    Si vous avez une faible considération de la foi, vous abaissez Dieu. Dieu est celui qui a donné cette loi. La même chose est vraie de Sa justice. Lorsque vous voyez à quel point la loi est stricte et les sanctions qui découlent du non-respect de la loi, c'est-à-dire le bonheur éternel ou la misère éternelle, lorsque vous voyez comment Dieu est juste, vous savez à quoi ressemble Dieu. La loi vous montre comment est Dieu. Comment avons-nous découvert l'amour de Dieu, la bonté de Dieu, et la miséricorde de Dieu? C'est à travers la révélation de Son saint amour. Lorsque vous voyez que vous êtes coupables au-delà de toute mesure, et que le jugement, la colère était sur votre tête, alors vous finissez par être ébahis par l'amour de Dieu, qui a fait retomber la sanction que vous méritiez sur votre substitut, Jésus-Christ. Vous voyez l'amour de Dieu. Ainsi la loi est un révélateur. Elle ne révèle pas seulement vos péchés, mais le Seigneur Lui-même. Plus vous voyez votre culpabilité et votre besoin, plus vous apprécierez l'amour de Dieu et ce qu'Il a dû payer. Ainsi la loi met en lumière vos péchés mais également Dieu.
    Retournons au chapitre 7. Je vous ai dit que deux objectifs de la loi étaient mentionnés ici. La loi n'est pas seulement un révélateur et un découvreur, quelqu'un qui expose le péché, elle ne dévoile pas seulement mes péchés, mais selon ce passage, elle suscite également le péché. Elle aggrave le péché. En d'autres termes, la loi attise encore davantage le péché. Cela désespère le pécheur. Considérez les versets 7:8-9: « Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. » Voilà ce que Dieu est en train de dire. Non seulement la loi m'a montré que j'étais pécheur mais en plus une fois que j'ai vu cela, la loi m'a conduit au désespoir. La loi a fait de moi un hypocrite. La loi m'a rendu malade, elle m'a tourmenté à cause d'une excellence que je ne pouvais pas atteindre. La loi s'est moquée de moi, elle s'est ri de moi, elle m'a fait réagir et résister. J'ai davantage péché une fois la loi venue qu'avant, parce qu'avant je faisais simplement ce qui me plaisais mais après que Dieu m'ait montré mon péché, j'ai davantage péché en essayant de ne pas pécher. Plus Dieu me montrait cela, plus je luttais, et plus je luttais plus je chutais, et plus je chutais plus j'étais frustré, et plus j'étais frustré plus j'étais rebelle.
    C'est la loi qui m'a fait pécher davantage. Ainsi la loi ne m'a pas seulement montré mon péché mais elle a exaspéré le pécheur et a suscité le péché. Nous n'en étions que davantage pécheurs. Cela a détruit notre paix, insulté notre propre justice et nous a plongés dans un grand désespoir. Voilà ce qu'à fait la loi. Regardez le verset 8:3: « Car chose impossible à la loi. » Vous voyez, lorsque nous en arriverons au chapitre 8, nous verrons ce que la loi ne pouvait pas faire. Ici nous voyons ce qu'elle peut faire. Et que fait-elle? Elle révèle. Elle me montre mon péché. Elle augmente même ma frustration, ma rébellion et me fait pécher davantage, lorsque j'essaye de ne pas pécher. Mais dans toutes ces choses, la loi est encore bonne, parfaite, juste et sainte. Nous ne pouvons pas donner un grand coup de pied dans la loi. Nous ne pouvons pas condamner la règle. Nous ne pouvons pas condamner l'instrument de précision. C'est le standard de Dieu. La loi ne doit pas être rejetée.
    Lisons les versets 7:15-8:2: « Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. »
    Quel est le sujet ici? Que veut dire le verset 7:15: « Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais », et le verset 7:17: « Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. » Que veut-il dire? De quoi parle-t-il? En fait de qui parle-t-il? Comme vous pouvez l'imaginer, il y a eu plusieurs façons d'approcher cette partie de Romains. Avant de vous montrer ce que je pense être le coeur de Dieu dans ce passage, que Dieu nous fasse grâce de le voir car c'est la clé de tout ce passage sur la sanctification, laissez-moi vous mentionner certaines des approches qui ont été prises concernant ces versets. Toutes les approches semblent tourner autour du pronom « Je. » Presque tous les commentateurs attirent notre attention sur le fait que les mots « Je », « Moi », « Ma », « Mes » sont utilisés 45 fois dans ces versets. La première approche est celle qui dit que Paul parle de façon hypothétique. En d'autres termes, bien qu'ils disent « je », il ne pense pas à lui. Il utilise son cas comme un exemple. Certains approchent donc ces versets en disant que Paul ne parle pas réellement de lui lorsqu'il dit: « Je suis dans une lutte, et je fais les choses que je n'aimerais pas faire, » mais qu'il veut dire « nous tous. » Ils disent qu'il ne parle pas seulement de lui, mais de quelqu'un d'autre.
    D'autres disent que vous ne pouvez pas le lire de cette façon, ce n'est pas ce que Paul est en train de dire. Ils disent que Paul parle vraiment de lui, lorsqu'il emploie le « Je. » Mais ils disent qu'il parle de lui avant qu'il ne soit sauvé, pas au moment où il écrit. Cela s'est passé avant qu'il ne commence à marcher avec le Seigneur. Ils disent: « Si, le chapitre 7 parle de Paul, mais de Paul avant le salut. » Quelqu'un d'autre viendra et dira: « Attentez un instant. Paul parle de Paul, mais il ne parle pas du Paul avant qu'il soit sauvé. » Ils disent qu'il parle de Paul en tant que bébé en Christ, lorsqu'il a reçu Christ pour la première fois, c'est cela qu'il a expérimenté - avant qu'il n'ait compris le reste, avant qu'il n'ait compris les façons de faire de Dieu. Il était sauvé, mais cela décrit les premiers temps de son expérience chrétienne lorsqu'il est passé par des luttes pour trouver le repos et la paix. Quelqu'un d'autre dira encore: « Non, ce n'est pas comme cela. Il ne parle pas de façon hypothétique, il ne s'agit pas d'un pré-salut, il ne s'agit pas de Paul en tant que bébé en Christ. Il s'agit de la description de Paul lorsqu'il n'est plus en relation avec Dieu. »
    Ils disent que vous ne comprendrez pas Romains 7 avant de voir que Paul dit : « Lorsque je mets ma confiance en moi, je rate. Lorsque je mets ma victoire en Dieu, je réussis. » Paul se décrit lui-même hors de sa relation avec Dieu. C'est comme dire qu'à tout moment dans ma vie où je mets ma confiance en moi-même, j'expérimente cet incroyable combat que je ne peux pas gagner. Mais lorsque je regarde avec une simple foi à Dieu, alors loué soit Dieu, j'ai la victoire par Jésus-Christ. D'autres disent: « Non. Ce n'est pas ce dont il parle ici. Ce n'est pas Paul qui utilise l'hypothétique « Je », ce n'est pas Paul avant qu'il ne soit sauvé, ce n'est pas Paul en tant que bébé dans la foi, ce n'est pas Paul en dehors de sa relation avec Dieu. Il s'agit de Paul qui est engagé dans une grande bataille pour avoir la victoire sur le péché. Il se voit lui-même comme un champ de bataille dans lequel il y a deux antagonistes, qui ne sont pas réellement lui. Il y a comme deux Paul ici. Il y a la grâce d'un côté et la corruption de l'autre. Il y a le Paul intérieur d'un côté et le Paul extérieur de l'autre côté, car le verset 7:20 dit: « Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. » Ils disent qu'il y a un Paul intérieur et un Paul extérieur. Le Paul intérieur sert Dieu et le Paul extérieur vit dans une grande défaite.
    Comment devons-nous approcher le chapitre 7? Est-ce que Paul parle d'une hypothèse, est-ce que Paul parle du moment où il était un bébé en Christ, est-ce que Paul parle du moment où il était charnel loin de sa relation avec Dieu, est-ce que Paul parle en tant que croyant mature ayant une sorte de lutte et disant « est-ce que je peux m'attendre à la victoire? » Un commentateur a fait remarquer qu'il utilise le pronom « Je » 45 fois. Ce commentateur voulait souligner le fait que le problème dans le chapitre 7, c'est le « Je », l'ego, la fierté, le moi. Mais est-ce réellement juste de penser cela de Paul? Est-ce juste d'accuser Paul d'égoïsme parce qu'il utilise si souvent le pronom « Je»? Que se passe-t-il si vous appliquez cela au Psaume 23, où vous trouvez 17 fois ce pronom personnel « je » en six versets. « L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien, il me fait reposer, il me conduit, il me restaure, il me guide. » Vous pourriez dire: « Oh! quelle fierté. Tu as utilisé le mot « moi » 17 fois. » Il y a effectivement un problème dans les versets du chapitre 7. Et une fois que vous verrez le problème, je prie que Dieu ouvre votre cœur au sujet de ce qu'il dit ici sur la sanctification. Laissez-moi souligner le problème pour vous. Vous voyez Paul utilise délibérément un cas extrême. Je pense que c'est son cas. Je pense que c'est son témoignage.
    Est-ce que le problème ici, c'est être rétrograde? Est-ce qu'il décrit un chrétien? Est-ce que dans votre cœur, vous avez faim de Dieu comme vous devriez en avoir faim? Avez-vous soif du Seigneur comme vous savez que vous devriez avoir soif du Seigneur? Vous voyez, Paul est en train de décrire ici quelqu'un qui a un problème avec son désir, avec sa soif de Dieu. Si je lis correctement ce passage, le « Je » ici ce n'est pas l'ego, ce n'est pas la fierté. Le « Je » de ce chapitre aime la Loi de Dieu, et il aime le Dieu qui a donné la Loi. Au verset 7:6, il dit qu'il souhaiterait pouvoir faire quelque chose. Au verset 7:18, il dit qu'il a la volonté de faire le bien. Au verset 7:19, il parle au sujet du bien qu'il aimerait faire. Au verset 7:22, il dit: « Je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur. » Quoi que soit ce « Je » dans ce chapitre, ce « Je » aime Dieu, a faim de Dieu et fait de la volonté de Dieu ses délices. Il dit: « Je désire obéir à Dieu, je désire faire Ses commandements, mon cœur est en phase avec la volonté de Dieu, la loi est bonne, elle est juste, je la désire, je la veux, j'y aspire, j'ai faim d'elle, j'ai soif d'elle. » S'il y a un problème, ce n'est pas avec la faim, parce que cet homme a faim de Dieu. Vous pouvez appeler cela l'ego si vous le souhaitez. Quel est le problème? Peut-être que vous direz: « C'est peut être qu'il aime le péché. » Non les amis, ce n'est pas ce que je lis. Le verset 7:15 dit: « Je fais ce que je hais. » Dans ce chapitre, le «Je » hais le péché. Est-ce que vous aimeriez être comme cela? Je peux vous dire que lorsque je lis un passage comme celui-ci, je ne vois pas de chrétien charnel. Je ne vois pas de rétrograde. Je vois quelqu'un à qui j'aimerais ressembler. Je vois un homme qui désire de tout son être faire la volonté de Dieu et qui hait le péché. Si c'est cela l'ego, si c'est cela la fierté, alors je ne comprends pas la fierté. Ici le « Je » est très humble. La fierté ne dit pas ce que l'on lit au verset 7:18: « Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair. » La fierté ne parle pas comme le verset 7:24: « Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort? » Ce n'est pas de la fierté. C'est un homme spirituel qui parle ici. Ce ne sont pas les confessions d'un chrétien charnel. Ce sont les confessions d'un soldat de la croix dont les pensées sont centrées sur le ciel, de quelqu'un qui a compris Dieu, qui a faim de Dieu et qui hait le péché.

LE MIEUX QUE L'ON PUISSE FAIRE C'EST AIMER DIEU, HAÏR LE PÉCHÉ ET ÉCHOUER A FAIRE LE BIEN

    Il y a un problème dans ce chapitre. Cela ne fait aucun doute. Mais ce n'est pas au niveau de la faim pour Dieu. Ce n'est pas l'amour du péché. Alors quel est le problème? Je pense que cela peut être résumé en un mot. Le seul problème spirituel que cet homme avait était la performance, la pratique. Il aimait Dieu, il haïssait le péché mais il ne pouvait pas faire ce qu'il désirait. Voici un homme spirituel, aussi spirituel que vous pouvez en avoir. Ce n'est pas un rétrograde. C'est un puissant homme du Seigneur, qui aime le Seigneur et qui hait le péché, mais il n'est pas capable d'accomplir la loi. Il n'est pas capable d'agir. Il n'est pas capable de vivre une vie sainte. Que Dieu nous fasse grâce de nous montrer ce dont Il parle ici. Est-ce que Paul dit: « Cela sera toujours l'expérience du chrétien. Il y aura toujours ce terrible combat entre l'esprit et la chair » Il se décrit lui-même au verset 7:23 comme « un prisonnier de la loi du péché. » Est-ce que Paul veut dire que vous devez vous attendre à cela, aussi longtemps que vous avancez avec le Seigneur et que vous serez toujours un prisonnier de la loi du péché? Est-ce cela la vie chrétienne? Est-ce cela votre perspective alors que vous avancez avec le Seigneur? Devrez-vous toujours chuter, toujours être frustrés, ne jamais être capables de réussir, ayant toujours à agoniser dans votre cœur en soupirant: « J'aime Dieu, je hais le péché et je ne peux pas réussir. »
    Dans Romains 7 il prend un exemple extrême, il prend délibérément son propre exemple, parce que Romains 7 ne décrit pas uniquement un bon chrétien, il décrit un bon chrétien à son meilleur niveau. Voilà ce que Paul veut dire: « Lorsque tout va bien, que vous n'êtes pas abattus, que rien ne va de travers, que vous filez droit, et que vous connaissez Dieu, si vous voulez suivre la loi - par ce que vous faites - le mieux que vous puissiez faire est d'aimer Dieu de tout votre cœur, haïr le péché de toutes les fibres de votre être, mais vous ne serez pas capables de mettre la loi en pratique. » Il en résulte une incroyable frustration. Ceux qui ont expérimenté cela savent de quoi je parle. Ensuite vous pouvez vous demander: « N'y a-t-il pas de bonnes nouvelles dans l’Évangile? » Oh! Oui, il y en a. Dans les cinq premiers chapitres il s'est adressé au monde et il a dit à ceux qui n'étaient pas sauvés: « Il n'y a pas de salut en vous. » Cela s'est transformé en bonne nouvelle. Dans les chapitres 6 à 8, il se tourne vers les chrétiens et il déclare: « Il n'y a pas de victoire en vous. » Et cela se transformera également en une bonne nouvelle. Si nous décidons de prendre la route de la victoire par les œuvres - c'est-à-dire la victoire par la mémorisation des Écritures, par la résistance à Satan, par la prière, par les dévotions, par les temps calmes, par l'étude, par la soumission, par la confession des péchés, par le reniement de soi, par la discipline, par le service chrétien, le mieux que nous puissions faire est d'aimer Dieu de tout notre cœur, haïr le péché et échouer dans notre désir à faire le bien. 


ÊTRE DÉLIVRÉ DANS LA BATAILLE OU DE LA BATAILLE

    Paul dit: « J'ai une meilleure façon de faire. » Dans les versets 7:24-25, il dit: « Loué soit Dieu, il m'a donné la possibilité d'être délivré de ce corps de mort! » Essayez de comprendre cela. Je sais qu'il n'y a que Dieu qui puisse donner la lumière. Ces paroles ne vous serviront à rien à moins que Dieu ne les illumine. Paul ne parle pas d'être délivré dans la bataille. Il parle d'être délivré de la bataille. La bataille a déjà été faite par le Seigneur Jésus et il dit: « Vous n'avez pas besoin de la faire à nouveau. » Si vous vous engagez dans la bataille, le mieux que vous réussirez à faire, c'est aimer Dieu, haïr le péché et échouer à faire le bien. Il dit: « Je loue Dieu parce qu'Il m'a délivré, non seulement de la défaite pour aller vers la victoire, mais également de toute la bataille. Il n'y a plus de lutte. Ce n'est pas une fausse doctrine. Je n'ai pas à combattre le péché, je n'ai pas à lutter avec l'ancienne nature. Je suis libéré de lutter avec ces choses. Pourquoi quelqu'un devrait-il lutter si le mieux qu'il puisse faire c'est aimer Dieu, haïr le péché et échouer à faire le bien? Tout le problème de la lutte c'est de réussir. Paul dit qu'il y a une nouvelle façon de faire, une façon vivante. Le verset 8:2 dit: « En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. »
    Laissez-moi illustrer cela. Je vais vous donner une illustration très naturelle - une que nous avons déjà tous expérimentée, quelque chose avec lequel nous sommes tous familiers et que nous connaissons tous. Il se peut que vous ne l'admettiez pas parce que cela peut être embarrassant, mais c'est vrai. Nous avons tous expérimenté cela. Ensuite nous partirons de cet exemple pour aller dans le domaine spirituel, et je pense que cela nous permettra peut-être de bien tout comprendre. Je fais référence à l'humeur. Nous avons tous expérimenté des changements dans nos vies selon notre humeur. Parfois nous avons une humeur pieuse. Cela affecte notre vie et notre comportement, les choses que nous faisons et que nous disons. Lorsque nous avons une humeur pieuse, nous aimons être avec des personnes pieuses, entendre des choses pieuses et nous pleurons facilement. Nos coeurs sont touchés lorsque nous entendons des choses spirituelles. Lorsque nous avons cette humeur, nous aimons jouir de la communion avec le peuple de Dieu. Parfois nous aimons écouter de la musique chrétienne, lire des biographies chrétiennes et ainsi de suite. Lorsque nous avons cette humeur, il y a réellement un changement dans notre vie. Notre comportement est différent avec une telle humeur qu'avec une autre. Mais parfois notre humeur n'est pas spirituelle. Parfois nous avons une humeur mélancolique, nous sommes négatifs, passifs et pensifs. Parfois nous lisons un livre, un roman, une autobiographie ou un programme télé, et notre humeur change. Nous prenons le caractère de la personne que nous venons d'étudier. J'ai vu des enfants, après avoir vu un film de Rambo, se comporter comme des Rambos. Ils ont pris sa personnalité. Presque tous les jours, je vois mon épouse en train de regarder la série « la petite maison dans la prairie » et pleurer. Elle a changé? Que s'est-il passé? Sa vie a changé? Elle est assise là en train de pleurer. Nous avons tous expérimenté ce changement d'humeur - une humeur de joie, une humeur de peine, une humeur de colère, une humeur facétieuse, une humeur de tristesse. 


IL N'Y A PAS DE LUTTE DANS LA VIE CHRÉTIENNE

    Je pense qu'il y a dans la Bible la plus grande illustration de changement d'humeur. Je fais référence à Saul et à 1 Samuel 16:14-23. Saul était un homme qui pouvait faire preuve d'une humeur très violente. Lorsqu'il avait cette humeur, il ne fallait pas s'approcher de lui. Il passait par des moments terribles. Son esprit était agité. Il n'est pas important pour cette étude de savoir ce qu'était ce mauvais esprit et pourquoi il le mettait dans cet état. Ce qui est important, c'est que le tempérament de Saul était souvent celui de quelqu'un d'agité et il y avait comme une flamme qui brûlait en lui, il ne pouvait plus se contrôler et il devenait comme fou. Il avait l'esprit d'un maniaque et d'un meurtrier. Saul ne pouvait pas contrôler Saul. Lorsqu'il rentrait dans cet état, tout était fini. La Bible nous explique comment Saul essayait de gérer cette humeur incontrôlable, cette violence qui le caractérisait. La Bible dit qu'il a fait appel au fils d'Isaï - David. David était un joueur de harpe très doué. Lorsque Saul ressentait un changement d'humeur arriver, il envoyait chercher un serviteur, le fils d'Isaï, pour lui demander d'apporter sa harpe. David venait et commençait à jouer de la harpe. Alors qu'il jouait merveilleusement bien, Saul était rafraîchi, se sentait mieux et l'esprit mauvais le quittait. Entre les mains habiles de David, cette harpe faisait la différence dans la vie de Saül. Cela le changeait. Cela changeait son humeur. Quelle belle illustration pour notre texte de Romains 7. L'apôtre Paul, tout comme Saul - je sais qu'il ne s'agit pas ici d'humeur mais cela vous donne une idée - dit qu'il y a une humeur dans la vie chrétienne appelée péché. Une fois que vous avez cette humeur, vous ne pouvez plus vous arrêter. Cette humeur est terrible, elle est mauvaise, elle fait toujours la mauvaise chose. Que faisait Paul? Est-ce qu'il essayait de lutter avec, de combattre avec ou de la vaincre? La réponse est non, parce que s'il essayait de lutter avec elle, le mieux qu'il pouvait faire c'était d'aimer Dieu, de haïr le péché et d'échouer dans sa lutte.
    Par conséquent il a dit: « Je ne vais pas essayer de lutter avec cela. J'ai appris quelque chose. » Tout comme Saul pour se soutenir lui-même, il s'est dit qu'il devait mieux faire appel à quelqu'un d'autre. Quelqu'un de différent de lui. Il se disait: « Je ne peux pas gérer cela. Je ne peux pas me changer moi-même. » Dans les temps de nécessité, c'était son devoir d'appeler quelqu'un d'autre. Puis-je vous rappeler que le descendant du fils d'Isaï est notre Seigneur Jésus? Grâce à l'habileté de David, grâce à la musique, Saul était changé, il se contrôlait. Vous savez, Saul gardait toujours David et sa harpe près de lui au cas où il aurait une mauvaise humeur. Je pense que c'est ce que l'apôtre Paul ressent ici en Romains 7, comme David sans la harpe. Il disait: « Chers chrétiens, frères et sœurs en Christ, si vous désirez vaincre le péché, vous aller échouer. » Vous ne serez pas capables de réussir. Il dit: « Loué soit Dieu, je n'ai plus besoin de passer à nouveau à travers tout cela. Je n'ai plus besoin de passer par cette lutte. L'Esprit de Vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort. Il y a quelqu'un d'autre, il y a une autre vie, l'Esprit de Dieu vit en moi, et je n'ai pas besoin de faire cela. » Dans le chapitre 7 il décrit ce qui arriverait au mieux si vous deviez lutter. Puis il dit: « Ne luttez pas. Ne passez pas par là. Cela ne vous aidera pas. A la place, faite appel à votre « David céleste » et la harpe est bien évidemment le Saint Esprit, la vie de Dieu. Permettez à Dieu de vivre à travers vous. » Voilà l'idée du verset 8:2: « La loi de l'Esprit de Vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi et de la mort. » Est-ce que cela sonne comme une erreur? Est-ce que cela sonne comme une hérésie? Il n'y a pas de lutte dans la vie chrétienne. Il n'y a pas de guerre contre la chair. Vous n'avez pas à combattre contre le péché. 


VIVRE LA VIE CHRÉTIENNE, C'EST SIMPLE COMME DIRE: « MERCI SEIGNEUR »

    Est-ce que cela sonne comme une erreur? Je peux dire que jusqu'à ce que Dieu imprime cela dans votre cœur, vous ne saurez pas ce qu'est la joie de vivre en Christ. Ce n'est pas une erreur. C'est le message de la grâce de Dieu. C'est la gloire de l’Évangile que notre Seigneur Jésus est déjà passé par ces luttes. La guerre est terminée et la bataille est finie et je n'ai pas à passer par ces terribles choses - aimer Dieu, haïr le péché et échouer à faire le bien. Il dit qu'il y une nouvelle façon de réussir. Lorsque nous serons dans le chapitre 8, nous parlerons au sujet de ce qu'est cette vie par l'Esprit. Les chrétiens ont souvent dit: « Je ne veux pas vivre dans Romains 7, je veux vivre dans Romains 8. » Savez-vous comment passer de Romains 7 à Romains 8? Regardez le dernier verset: « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! » C'est aussi simple que de dire merci. C'est aussi simple que cela de passer de l'expérience qui consiste à aimer Dieu, à haïr le péché et échouer, à l'expérience d'une victoire continuelle, d'une vie de la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ. La prochaine fois, nous considérerons ces deux lois et nous verrons de quelle façon l'une prend le dessus sur l'autre - c'est quelque chose d'entièrement différent. Il ne s'agit pas de combattre de l'intérieur, il ne s'agit pas de lutter de l'intérieur, il ne s'agit pas d'une terrible lutte d'opposition, d'un combat qui se passe dans votre âme, en disant: « Oh! La fierté me fait chuter chaque jour. L'incrédulité me fait chuter chaque jour. Je lutte tout le temps, je combats tout le temps, je rate tout le temps et je ne peux pas être saint. » Cela n'est pas la vie chrétienne. Que Dieu nous délivre de tout cela. Christ est déjà allé à la Croix pour cela. Il est mort au vieux moi, Il est mort à l'ancien maître, Il est mort à l'ancien mari. En Lui je suis vivant en Dieu. C'est tout le message du chapitre 7. C'est la partie non terminée. Qu'est-ce que je peux faire? Je ne peux pas être saint? Alors arrêtez d'essayer! Entrez dans David, dans votre David céleste. Entrez dans la harpe, le Saint Esprit. Entrez dans la vie nouvelle, dans la nouvelle puissance, dans la nouvelle dimension. C'est cela tout le sujet de la vie chrétienne. Et dans la mesure où nous rentrons en cela, dans cette mesure nous aurons la victoire, mais pas avant.

    Prions: Père, nous Te remercions infiniment pour Ta parole, non pour ce que nous pensons qu'elle signifie, mais pour tout ce que Tu sais Toi qu'elle signifie. Nous prions que Tu manifestes cela en nous - dans nos vies, dans nos cœurs. Seigneur enseigne-nous ce que cela signifie de vivre par la Loi de l'Esprit de Vie en Jésus-Christ et d'être libres de la loi du péché et de la mort. Nous sommes si reconnaissants, Seigneur, que Tu nous aies sauvés non seulement de la défaite à la victoire, mais de la guerre elle-même, de la lutte. Enseigne-nous que Ton joug est facile, et Ton fardeau est léger, afin que nous puissions trouver le repos pour nos âmes. Nous Te prions de manifester tout cela en nous. Nous prions au nom de Jésus. Amen.