dimanche 16 avril 2023

Le grand Prix par T. Austin-Sparks

Source : The Great Prize Publié pour la première fois et édité par Harry Foster dans le magazine « Towards The Mark », Jan-Feb 1972, Vol. 1-1. (Traduit par Paul Armand Menye).

  Le grand Prix par T. Austin-Sparks
 

Lecture : Philippiens 3:1-16

Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire. Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis. Car les circoncis, c’est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. Moi aussi, cependant, j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas.

La lettre aux Philippiens commence par la déclaration de Paul : « Pour moi, vivre, c'est le Christ », puis il exprime son ambition de connaître le Seigneur de plus en plus, avec sa détermination à poursuivre cette connaissance comme un prix convoité. Si nous voulons savoir ce que signifie gagner le Christ, nous devons nous tourner vers Romains 8:29, où nous trouvons que l'intention de Dieu est que nous soyons conformes à l'image de son Fils. Cette conformation, c'est gagner le Christ, c'est le prix à remporter ; il s'agit d'atteindre la plénitude du Christ dans la perfection morale, qui doit être la gloire dans laquelle les fils de Dieu seront manifestés. Il s'agit simplement de ceci : arriver à être moralement et spirituellement un avec le Christ dans son lieu d'exaltation est le but et le prix de la vie chrétienne. Nous faisons bien de garder en vue cette fin glorieuse, "la manifestation des fils de Dieu".

Lorsque Paul parlait de gagner le Christ et de tendre vers le prix, il exprimait son désir ardent d'être conforme à l'image du Fils de Dieu. C'est quelque chose qui est l'enjeu du salut, c'est la finalité de Dieu dans le salut, mais c'est clairement quelque chose qui doit être poursuivi. Il est clair que nous n'avons pas à gagner le salut, et nous n'avons certainement pas à souffrir la perte de toutes choses pour être sauvés. Nous sommes sauvés par la foi, et non par les œuvres ; le salut n'est pas un prix à gagner, ni une chose pour laquelle nous devons tendre la main, mais un don présent et gratuit. Au-delà de cela, cependant, Paul aspirait encore à des hauteurs encore inaccessibles, et il a écrit qu'il considérait toutes choses comme une perte pour l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ son Seigneur. Si la puissance du même Esprit agit en nous, cela produira certainement le même effet de nous faire prendre conscience du peu de valeur de tout le reste par rapport au grand prix du Christ.

La question suprême

Il est intéressant de comparer Marc 10 avec Philippiens 3, car chaque passage raconte l'histoire d'un jeune homme et de sa décision capitale. Les deux hommes se ressemblaient beaucoup à bien des égards, ils étaient tous deux de riches dirigeants, des hommes de haut rang sur le plan social, intellectuel, moral et religieux au sein de leur propre peuple. Ils étaient probablement tous deux pharisiens, et tous deux aimés par le Seigneur. De l'un, il fallait dire : « Il te manque une chose », tandis que l'autre pouvait affirmer : « Je fais une chose ». Le jeune homme sans nom s'est détourné du Christ ; il l'a fait avec tristesse, mais néanmoins il l'a fait, et la raison en est qu'il n'était pas prêt à se séparer de ses grands biens. Paul avait aussi de grands biens, mais ils perdaient tout leur attrait à la lumière de la vision qu'il avait du Christ ; pour lui, c'était l'alternative entre les prix terrestres et le seul grand prix céleste, et il a volontiers choisi ce dernier.

Dans un sens, nous pouvons dire qu'il a eu un grand avantage et une vision différente du Christ, car il a vu le Seigneur dans la pleine puissance de la résurrection. Non seulement il voyait Jésus de Nazareth comme le jeune chef, mais il était capable d'apprécier quelque chose de l'immensité de la puissance de Dieu en ressuscitant d'entre les morts celui qui, méprisé et rejeté par les hommes, avait été réduit sur la croix à l'impuissance et au désespoir apparent, pour être ensuite arraché à la mort et au tombeau et élevé à la droite de la majesté des cieux. C'est la puissance de la résurrection qui a décidé Paul à poursuivre le prix.

La puissance de sa résurrection

Ce qui rend tout possible dans la vie spirituelle, c'est le fait que la même puissance de résurrection qui a élevé Christ à son but céleste est la puissance qui agit en nous (Éphésiens 3:20). S'il est vrai que notre justification repose sur la résurrection du Seigneur Jésus, la portée de cette résurrection va bien au-delà du domaine du salut personnel, car sa puissance est le moyen par lequel toute la réalisation de la pensée éternelle de Dieu peut être accomplie. L'un des plus grands besoins de notre temps - que je crois être le temps de la fin - est probablement une connaissance expérimentale plus complète de la vie de résurrection, car le triomphe final de l'Église, avec sa percée ultime sur le trône, et la dépossession du royaume satanique qui en découle, ne peut être atteint que par ce moyen. Cette vie est quelque chose qui a rencontré toute la puissance maléfique de l'univers, et a prouvé qu'elle ne peut être touchée ou corrompue, de sorte que moralement aussi bien que physiquement, c'est la vie qui a triomphé de la mort.

La vie de résurrection n'est pas une idée abstraite ou une sensation mystique, mais elle est l'expression très pratique de la victoire sur le péché et sur Satan. Si cette vie pouvait être entachée ou corrompue, alors Satan aurait remporté la victoire finale, mais il n'y a aucune crainte d'une telle tragédie, car la vie du Christ est celle qui a pleinement et définitivement vaincu la mort ; et dans la mesure où sa vie de résurrection l'a placé dans une position inattaquable, « loin au-dessus de tout », elle est destinée à amener son Église à partager sa victoire et son trône. Ainsi, dans sa quête du prix, Paul mentionne d'abord son besoin de connaître « la puissance de sa résurrection ».

Je crois que cette attitude de Paul met à l'épreuve notre propre connaissance du Christ. Je ne peux pas comprendre comment un chrétien qui connaît vraiment l'habitation de la vie de résurrection de Christ peut s'accrocher à des choses, avoir une controverse avec le Seigneur sur le fait de lâcher ceci et cela, quand l'alternative est l'abandon total à Christ. Ce qui devrait régler tous les différends et toutes les questions, c'est la réalisation de la nature royale de notre appel élevé en Christ, et la détermination de ne rien laisser se mettre entre nous et le plein épanouissement de sa vie de résurrection.

La communion avec ses souffrances

La quête du prix a amené Paul à vouloir non seulement connaître le Christ dans la puissance de sa résurrection, mais aussi à être prêt à entrer dans la souffrance pour et avec lui. Cela met la souffrance à sa juste place, et la relie à un cheminement vers la gloire. Très souvent, la souffrance n'est pas à sa place chez nous et nous cause des problèmes en étant la chose qui nous préoccupe et qui occulte tout le reste. Le Seigneur voudrait que nous voyions la souffrance à sa juste place, c'est-à-dire en relation avec quelque chose qui devrait rendre la souffrance beaucoup plus petite à nos yeux qu'elle ne le serait autrement. "J'estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui doit être révélée", cette gloire étant celle des enfants de Dieu. C'est cette gloire que Paul a décrite comme le grand prix de la conquête du Christ.

Si nous nous demandons ce que cela signifie de gagner le Christ, nous devons considérer Romains 8, où nous trouvons que l'intention de Dieu est que nous soyons conformes à l'image de son Fils. Se conformer au Christ, c'est vraiment gagner le Christ : c'est le prix. Il s'agit d'atteindre la plénitude du Christ dans la perfection morale, car cette perfection morale et spirituelle est sa gloire. Ainsi, pour nous, la question simple est que le but, le prix, est d'arriver à être spirituellement et moralement là où Christ est dans son lieu d'exaltation. Nous faisons bien de garder en vue cette fin glorieuse, « la manifestation des fils de Dieu », lorsque nous serons révélés avec le Christ et rendus semblables à Lui. Pour l'instant, nous gémissons, et si nous pouvons vraiment analyser nos gémissements, nous pouvons découvrir qu'ils représentent notre désir ardent d'être délivrés de la vie de l'ancienne création, avec son esclavage de la corruption, du péché et de la mort, afin que nous puissions connaître la perfection morale en Christ. Un jour, les gémissements cesseront, et ce sera le moment de notre arrivée à la conformité parfaite avec le Christ.

C'est ce que Dieu a prédestiné, car nous remarquons que l'œuvre de Dieu dans une création gémissante est liée à la pré-connaissance, et donc à sa pré-ordination. Cette prédestination n'était pas liée à la simple question du salut, mais plutôt à l'enjeu du salut. Cela fait toute la différence. L'enjeu du salut est la conformité à l'image du Fils de Dieu, car ceux qu'il a connus à l'avance, il les a aussi prédestinés, non pas à être sauvés ou perdus, mais à être « conformes à l'image de son Fils ». L'œuvre de l'Esprit de son Fils en nous, qui nous constitue en fils et nous permet de crier « Abba, Père », est le commencement de l'œuvre de Dieu dans la création qui gémit, l'œuvre qui consiste à s'assurer en secret les fils qui fourniront la clé de sa délivrance de tout l'état de vanité ou de déception qui existe actuellement. La création entière doit être livrée à la jouissance de la liberté de la gloire des enfants de Dieu, car c'est là le résultat de la puissance de résurrection qui agit en nous. Nous sommes liés, dans notre filiation même, à l'émancipation de la création entière de la vanité qui lui est imposée. Mais attention, la création ne doit pas seulement être délivrée au moment de la manifestation, mais elle doit prendre son caractère du Christ révélé dans les fils de Dieu. Elle ne pourra trouver sa véritable gloire que lorsque la puissance de la résurrection de Christ aura trouvé sa pleine expression dans la glorification des fils de Dieu, lorsqu'ils recevront leurs corps rachetés, rendus semblables aux siens.

Vous pouvez avoir l'impression que cette vaste conception ne vous aide pas beaucoup lorsque vous vous heurtez à des difficultés personnelles, mais c'est précisément pour cela que Romains 8:28 relie ces expériences pratiques à l'ensemble du dessein de Dieu en Christ. Cette vocation et ce dessein régissent chaque détail de notre histoire spirituelle. Si, bien sûr, nous prenons les choses comme des incidents purement personnels, nous ne pouvons y trouver aucun bien, alors que si nous apprécions leur relation avec la détermination de Dieu à nous rendre semblables à Christ, nous avons l'indice de leur signification. Celle-ci est plus que personnelle, dans la mesure où l'épreuve, la difficulté, la perplexité ou la provocation détiennent le secret de développer en nous la vie du Seigneur Jésus, la vie de résurrection qui porte en elle l'issue ultime de Dieu, qui est la glorification de l'univers entier. Le Nouveau Testament est très pratique, les vastes choses de l'éternité sont ramenées dans les détails les plus intimes de notre vie spirituelle, faisant ainsi concorder toutes choses. Ces « toutes choses » seront amenées à contribuer au bien ultime si elles sont considérées à la lumière du dessein divin. Il ne faut pas manquer le sens de Dieu. Il peut sembler que nous souffrions de contradiction ; nous demandons une chose et obtenons le contraire ; mais c'est parce que Dieu ne nous décharge pas de nos responsabilités, mais utilise les expériences contraires pour tirer et développer en nous cette force morale que seul le Saint-Esprit peut fournir.

Conformité à sa mort

C'est l'Esprit Saint qui a fait écrire à Paul les choses dans cet ordre, d'abord la puissance de sa résurrection, puis la communion de ses souffrances, et enfin la conformité à sa mort, mais en fait nous ne pouvons connaître la puissance de sa résurrection qu'en partageant avec lui cette expérience de la mort qui implique la mise de côté de tout ce qui est personnel pour faire des choses du Christ notre seul objectif. N'est-il pas vrai que le péché fondamental, fondateur, est l'orgueil ? Et qu'est-ce que l'orgueil, ce péché fondamental ? En réalité, il consiste en des intérêts personnels, une volonté propre et une recherche personnelle. C'est ainsi que le péché est entré dans l'univers de Dieu au commencement, car Satan est tombé lorsqu'il a dit : « J'élèverai mon trône..... Je serai comme le Très-Haut », puis il a persuadé Adam de saisir l'occasion d'être « comme Dieu » (Genèse 3:5), faisant ainsi entrer l'intérêt personnel dans la race humaine. Cet orgueil nous est propre à tous, et seule une expérience pratique de conformité au Christ dans sa mort peut nous en délivrer.

Les tentatives continuelles de Satan pour travailler sur notre intérêt personnel sont si subtiles qu'il semble même prendre le Christ de haut s'il peut le faire d'une manière qui piège les serviteurs de Dieu. C'est à Philippe, la ville à laquelle cette lettre est adressée, qu'un de ses démons a proclamé publiquement que Paul était un serviteur du Dieu très haut qui montrait aux hommes le chemin du salut. Que pouvait souhaiter de plus Paul ? C'était de la publicité gratuite ! Eh bien, le fait est que nous pouvons être sûrs qu'il y a quelque plan subtil du diable quand il commence à patronner l'Évangile et à rendre ses prédicateurs populaires. L'apôtre s'en rendit compte, et, s'en remettant à Dieu, il réprima le démon, avec des résultats qui semblaient calamiteux pour lui et Silas, car cela les amena en prison, avec tout l'enfer qui se déchaînait contre eux. Paul, lui, avait été délivré d'un piège satanique, même s'il était en prison, et même si, pour le moment, il se conformait au Christ en faisant une nouvelle expérience de sa mort, cela lui apportait inévitablement une nouvelle expérience de la puissance de résurrection de Dieu. Il a vécu pour écrire à ces Philippiens depuis une prison dans une autre ville, et il a pu leur assurer une fois de plus que les choses qui lui étaient arrivées s'étaient passées pour l'avancement de l'Évangile. Lorsque les idées, les préférences et les désirs humains sont mis de côté, cela peut impliquer des privations pour le moment, mais à mesure que l'intérêt personnel tombe dans la mort, Christ reçoit une nouvelle place dans nos vies et nous nous rapprochons de plus en plus de notre grand prix.

Le Christ magnifié

Il semble clair que l'apôtre, à mesure qu'il avançait vers la fin de sa vie, se pressait avec toujours plus d'ardeur vers le prix de la ressemblance au Christ. Je crois que c'est un réel progrès lorsque nous arrivons au point où nous pouvons vivre sans l'excitation des signes extérieurs de succès ou des miracles évidents, et où nous pouvons être parfaitement heureux avec le Seigneur lui-même. Ce que j'ai dans mon cœur, c'est que vous et moi puissions arriver de plus en plus à l'endroit où le Seigneur Jésus Lui-même est tout pour nous. Nous ne cherchons même pas à nous conformer à Lui pour le plaisir ou pour notre satisfaction, mais seulement à ce qu'Il puisse trouver de la joie à mesure que nous nous rapprochons de Lui. C'est la marque de la croissance et de la maturité spirituelles, de désirer uniquement que le Christ soit magnifié, et de s'acharner résolument sur cet objectif. « Le Christ est le chemin, et le Christ le prix ! »

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samedi 15 avril 2023

(7) La crise de la Pentecôte et la signification de la venue du Saint-Esprit par T. Austin-Sparks

 Transcrit à partir de messages donnés lors d'une conférence de Pâques en mai 1959. La forme parlée a été conservée textuellement.

 Chapitre 7 - L'homme à sa place

Dans notre occupation de la crise de la Pentecôte et de la signification du Saint-Esprit, nous avons suivi les mouvements de progrès dans la nouvelle création et avons vu que ces mouvements suivent, d'une manière spirituelle, les mouvements dans la création matérielle. Nous n'allons même pas faire le plus bref tour d'horizon du terrain parcouru, nous allons nous concentrer sur un élément ce soir, l'élément central de tout cela.

Je veux lire deux ou trois fragments de l’Écriture. Laissant le passage de l'Ancien Testament sur la création de l'homme, nous nous tournons simplement vers le Nouveau Testament et avons ces fragments, et comme nous sommes beaucoup dans le livre des Actes, nous regardons là deux passages.

Au chapitre 2 et versets 32 et 33 : "Ce Jésus, ce Jésus que Dieu a ressuscité, dont (ou, dont) nous sommes témoins. Étant donc à la droite de Dieu exalté, et ayant reçu du père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez. Étant à la droite de Dieu exalté... Il a répandu ceci...

Au chapitre 7 au verset 55 : « Mais lui (c'est-à-dire Étienne) étant rempli du Saint-Esprit, leva les yeux avec constance au ciel, et vit la gloire de Dieu, et Jésus se tenant à la droite de Dieu, et dit : Voici , je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu".

Dans la lettre aux Hébreux, chapitre 2 au verset 5 : « En effet, ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons. Or quelqu’un a rendu quelque part ce témoignage : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, Ou le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Tu l’as couronné de gloire et d’honneur, Tu as mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères,".

Enfin dans la première lettre aux Corinthiens et chapitre 15. 1 Corinthiens 15 et verset 45 : "Le premier homme Adam devint une âme vivante ; le dernier Adam un esprit vivifiant".

Dans la création terrestre, la couronne, le centre de tout était la création et l'instauration de l'homme. On pourrait dire qu'il a été l'occasion de tout. C'est-à-dire que tout ce qui s'est passé avant l'a conduit, et tout ce qui a suivi après, est venu de lui. Il est la clé. Il en est de même, transcendantalement vrai, dans la nouvelle création. L'Homme présenté, et l'Homme institué ; tout avant de conduire à Lui et tout après et depuis, venant de Lui, venant de Lui. L'homme est la clé des deux créations.

L'homme est une pensée spéciale de Dieu, mais il y a ceci sur lequel nous devons être très clairs, c'est que dans l'homme de la première création, nous n'avons jamais eu la pleine pensée de Dieu sur l'homme, seulement l'intention de Dieu quant à l'homme, pas sa réalisation. Le commencement de Dieu avec l'homme dans la nouvelle création est différent. Nous avons dans le dernier Adam la pleine pensée de Dieu sur l'homme : perfectionnée, achevée, rien de plus à ajouter quant à lui-même en tant qu'expression personnelle et incarnation de la pleine pensée de Dieu concernant l'homme. Et l'ayant perfectionné, "il a été rendu parfait par la souffrance", l'ayant complété, l'ayant finalisé, il a pu le glorifier et l'établir pour être le premier de toute une race comme lui.

Il y a un grand mouvement de Dieu en Chine, une grande compagnie de chers croyants qui, que ce soit dans la pleine appréhension de cela ou non, je ne sais pas, mais ils ont pris pour leur nom "La Famille Jésus". Eh bien, cela ne concerne peut-être qu'une partie de la famille en ce qui les concerne, mais c'est de cela qu'il s'agit. C'est ce qu'il en est, toute cette nouvelle création est la Famille de Jésus, "C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères, en disant : Moi et les enfants que Dieu m'a donnés". C'est seulement dans une famille spirituelle que votre enfant est votre frère ! Nous savons ce que cela signifie. Timothée était l'enfant de Paul dans la foi, mais Timothée était le frère de Paul dans l'œuvre (cela soit dit en passant).

Mais il y a deux choses dont nous devons nous contenter ce soir, et elles suffisent amplement. Nous devons être très clairs à ce sujet. D'un côté, Jésus (nous utilisons maintenant le nom tout seul, tel qu'il est utilisé ici dans ces passages) Jésus est la représentation parfaite de Dieu de ce qu'Il entend en ce qui concerne l'homme. Et Il est établi à la droite de Dieu comme le Modèle, le Modèle pour l'homme et auquel l'homme est prédestiné à se conformer, à laquelle l'image l'homme est prédestiné à se conformer (dit Paul). C'est-à-dire venir à Son image, non pas en tant que Dieu, mais en tant que Fils, en tant qu'Homme. C'est la seule chose sur laquelle vous et moi devons être très clairs.

De l'autre côté, les affaires du Saint-Esprit dans cette dispensation, Ses véritables affaires pour lesquelles Il est venu, auxquelles Il s'est engagé, et qui expliquent toutes Ses relations avec nous ; Son affaire est de reproduire cet Homme dans la Famille, si vous voulez, dans la course, dans les enfants de Dieu. C'est l'affaire du Saint-Esprit. Pour cela, Il peut faire beaucoup de choses : Il peut inspirer à l'évangélisation ; gain d'âmes; Il peut conduire à diverses formes d'activité ; mais aucune de celles-ci ne doit être considérées comme une chose en soi. Si elles le sont, elles seront sûrement en deçà du dessein de Dieu en elles. Le drame, c'est que c'est fait.

Chaque activité et préoccupation inspirées par le Saint-Esprit, que ce soit dans l'évangélisation pour le salut des non-sauvés, ou par tous les autres moyens et voies, l'édification et l'instruction... chaque activité du Saint-Esprit n'a qu'un seul objectif en vue : apporter beaucoup de fils à la gloire. C'est-à-dire la reproduction du Fils en fils. Reproduire le Christ dans une humanité appelée, choisie, élue par Dieu. Nous devons être très clairs à ce sujet. Cela corrigera peut-être certaines de nos prépondérances, et nos erreurs, et nos lacunes, pour voir exactement ce que fait le Saint-Esprit. Cela expliquera beaucoup de choses. C'est la seule explication de beaucoup de choses, car certains des plus grands évangélistes ont vu leur ministère d'évangélisation écourté, et eux-mêmes ont été enfermés et enfermés ; pendant des années incapables de faire quoi que ce soit. Il semble, à première vue, qu'il y ait une panne quelque part. Où est le Saint-Esprit ? Où est la souveraineté de Dieu ? Etc. La réponse est : Dieu se soucie plus de l'accroissement de Son Fils chez ceux qui sont concernés que de toutes leurs activités. Nous y arrivons au fur et à mesure que nous avançons, mais voici les choses que nous devons voir : Christ installé, comme la pleine incarnation de cette pensée originale de Dieu sur l'homme ; perfectionné.

Le Saint-Esprit était venu pour rendre Christ, dans ce qu'Il est, réel et de plus en plus complet chez les hommes et les femmes, pour les amener à être un grand Homme corporatif en Christ. Maintenant, vous êtes si familier avec des déclarations comme celle-là, mais nous ne pouvons aller nulle part tant que nous n'avons pas tout mis en place. Et vous remarquerez que c'est avec le cadre de cela que tout a commencé et s'est déroulé dans le Nouveau Testament. Ce n'est que lorsque l'Homme, rendu parfait, glorifié et établi à la droite de Dieu, était à Sa place, Sa juste place, que quoi que ce soit pouvait continuer.

Il y a une signification plus profonde et plus profonde dans l'interdiction faite par le Seigneur Jésus d'aller prêcher et de commencer l'œuvre jusqu'à ce que le Saint-Esprit soit venu. Quand Il a donné le commandement, et Luc a dit, "Après qu'Il eut donné le commandement par le Saint-Esprit", et Son commandement était "Attendez à Jérusalem jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut". La signification plus profonde était la suivante : le commandement n'était pas seulement qu'ils devaient recevoir le Saint-Esprit, et ce faisant, recevoir la puissance, mais Il était lié à cela : « Vous serez mes témoins ». De qui et de quoi devaient-ils témoigner ? Eh bien, écoutez Pierre. Il l'a commencé, il a commencé ce témoignage à Jérusalem, puis il s'est propagé. Quelle est la grande note du témoin ? "Être à la droite de Dieu exalté". Tout est lié à cela. "Attendez" non seulement jusqu'à ce que l'Esprit vienne, et que vous receviez de la puissance, mais "attendez" parce que quand l'Esprit viendra, ce sera parce que Jésus sera glorifié ! J'espère que cela vous impressionne suffisamment.

Eh bien, le Dernier Adam - le Dernier Adam (ne citez pas mal les Écritures et ne L'appelez pas le "Second Adam", Il ne l'est pas. Il est le deuxième Homme, mais Il est le Dernier Adam; pas besoin de plus, pas de place pour plus, la finalité est atteinte en Lui) le Dernier Adam est installé, institué, parce que perfectionné et glorifié. "Et étant à la droite de Dieu exalté, Il a répandu cela." L'Esprit de Jésus glorifié. "L'Esprit de Jésus..." le Saint-Esprit est appelé ainsi, c'est l'un de Ses titres: l'Esprit de Jésus. L'Esprit de Jésus rendu parfait, glorifié et institué, en tant que souffle de la nouvelle création, venant dans l'homme de la nouvelle création collectivement; c'est ce qui s'est passé le jour de la Pentecôte. C'était l'accomplissement de cette parole dans laquelle le Seigneur Jésus a réservé ces hommes jusqu'à ce jour-là, "Et il souffla sur eux et dit : Recevez le Saint-Esprit". Ils n'ont pas reçu le Saint-Esprit alors, c'était un acte symbolique. C'était un acte par lequel Il les mit pour ainsi dire en réserve pour cela et dit : « Je vous ai mis à part pour cela. Le jour de la Pentecôte et les poumons de l'église ont été remplis. Tout le mécanisme de ce nouveau Corps spirituel, s'est mis en action lorsque le souffle est entré. alors, le souffle de la nouvelle création est entré. Rappelez-vous que ce n'est pas seulement l'histoire, nous ne regardons pas seulement le Nouveau Testament. Le Saint-Esprit, chers amis, est le souffle même de la nouvelle création en nous, qu'inspirant du Christ, nous devenons des parties organiques du Christ, le Corps du Christ, des membres du Christ, l'unique Homme Nouveau.

Maintenant, ce que nous devons faire, le plus rapidement possible, c'est examiner :

Cet homme étant reproduit.

Et c'est une étude beaucoup plus vaste que celle que nous pouvons traiter ce soir, mais il est parfaitement clair (et sur ces choses nous devons être parfaitement clairs en effet) il est parfaitement clair que lorsque le Saint-Esprit est entré en eux, un changement énorme s'est produit quant à un ordre de l'humanité. Dire qu'ils sont devenus des créatures différentes est à peine suffisant. J'aimerais que vous étudiiez attentivement et complètement ce qui leur est arrivé et le changement qui s'est produit. J'indiquerai rapidement quelques-unes des choses.

Vous savez en lisant les Évangiles (je pense que c'est une des valeurs des Évangiles d'être liés avant les Actes, bien qu'ils n'aient pas été écrits avant) vous savez en lisant les Évangiles à quel point ces hommes étaient liés à la terre. Leur horizon n'était pas plus loin que la terre et ce qu'ils pouvaient voir avec leurs yeux naturels. Leur idée, par exemple, du royaume de Dieu était une chose terrestre horizontale par ce qui était temporel et terrestre. Leurs ambitions, leurs attentes et leurs espoirs, ainsi que leurs intérêts et leurs activités, étaient tous à l'intérieur de cette si petite boussole. C'étaient de petits hommes, parce qu'ils avaient si peu d'horizon. Si vous vivez toutes vos journées dans un petit village, vous serez une petite personne. Commencez à parcourir le monde et vous devenez merveilleusement agrandi.

Ces gens n'ont rien vu au-delà d'Israël, rien au-delà d'Israël, peu au-delà de leur propre terre natale et de leur propre ville ; c'était la boussole. C'étaient des hommes attachés à la terre. Regardez encore : Jésus, Jésus est au ciel. Il appartient au ciel. Je ne sais pas où se trouve le paradis, mais je sais que c'est un endroit immense, capable d'élargir considérablement vos conceptions de l'espace, de la distance, de l'étendue. Jésus est au ciel. Le Saint-Esprit descend du ciel et entre dans ces gens et immédiatement ils sont changés, ou ils commencent à être changés ; radicalement changé d'être des gens terrestres à être des gens célestes. Pour eux, le centre de tout est au ciel, à la droite de Dieu. Ils deviennent, dans leur constitution, leur nature et leur conscience mêmes, des personnes célestes.

À partir de ce moment-là, bien que jusqu'à la dernière minute, semble-t-il, avant que le Saint-Esprit ne vienne, ils disaient : « Veux-tu à ce moment-là rétablir le royaume d'Israël ? et jusqu'à la dernière minute c'était leur horizon. C'est parti quand le Saint-Esprit vient. L'horizon se referme de plus en plus, oui, à travers des crises, et parfois des crises embarrassantes et douloureuses, pourtant, il s'allonge, s'élargit. Céleste est devenu leur gamme ! Ce sont des gens célestes.

Je pourrais, bien sûr, passer des heures là-dessus, dans la Parole elle-même. Vous savez combien ces gens du livre des Actes ont parlé plus tard de ce sujet même. Je n'ose même pas y toucher. Regardez ceci, cet homme, Paul. De tous les hommes, son horizon était Israël et Jérusalem. Et ensuite: "et nous a fait asseoir dans les lieux célestes en Jésus-Christ..." il parle tout le temps des lieux célestes. Et je pense qu'il a eu une grande place dans la rédaction de cette lettre aux Hébreux. Qu'il l'ait fait ou non, il est là en quelque sorte tout le temps insinué, et tout tourne autour de ça, n'est-ce pas ? Le côté céleste des choses : « C'est pourquoi, frères saints, partenaires dans une vocation céleste… », continue-t-il.

Le fait est que, qu'ils soient nés à Jérusalem, ou en Galilée, ou n'importe où sur cette terre, lorsque le Saint-Esprit est venu, ils sont nés au ciel, ou du ciel; né d'en haut. Vous pouvez discuter avec moi, si vous voulez, cela ne me dérange pas, je m'y tiens, que ces hommes ne sont pas nés de nouveau avant le Jour de la Pentecôte. Ils étaient des disciples, ils étaient des suiveurs, ils ont reçu des pouvoirs délégués et des autorités, mais ils ne sont pas nés de nouveau avant le jour de la Pentecôte, mais ils l'ont été. Par leur naissance, ils sont nés d'en haut, comme Jésus a dit que tout homme doit être, doit être. Le royaume céleste exige des personnes célestes. Ils ne sont pas seulement nés d'en haut, mais ils ont été affranchis d'en haut : citoyens, « Vous êtes venus à la Jérusalem céleste... la Jérusalem d'en haut est notre mère à tous ». Les apôtres, après être revenus d'une de ces députations sous autorité, et étaient pleins d'exubérance et ont commencé à parler au Seigneur Jésus de ce qui s'était passé, et ils ont dit: "Même les démons nous sont soumis!" Jésus a dit: "Stable, stable. Soyez prudent." Si vous commencez à jubiler devant le diable, vous êtes sur un terrain dangereux, vous êtes sur un terrain dangereux. Vous rencontrerez quelque chose. "Ne vous réjouissez pas de cela, réjouissez-vous que vos noms soient inscrits au ciel", c'est-à-dire un endroit sûr pour vous, pour être citoyens d'en haut, pour être inscrits au ciel, pour avoir la franchise de la cité céleste ; c'est votre sécurité. Il n'est pas sûr de se glorifier de tout ce que vous êtes capable de faire contre les puissances des ténèbres. Votre seule sécurité et gloire est que vous avez une citoyenneté céleste et que vos noms sont inscrits au ciel. Vous savez que c'est une idée du Nouveau Testament, n'est-ce pas ? Dans le Livre de l'Apocalypse, c'est juste que "Dont les noms sont dans le livre de Vie de l'Agneau..." Inscrits au ciel, nés là-bas, citoyens du ciel. L'apôtre le déclare : "Notre citoyenneté est dans le ciel d'où nous attendons un Sauveur". Non seulement né, non seulement émancipé, mais soutenu du ciel.

Ce livre des Actes est un merveilleux récit du soutien du ciel à ses propres citoyens et compatriotes, n'est-ce pas ? Oui, le ciel s'est occupé d'eux, les a pourvus, les a soutenus, les a menés à bien, est venu à leur aide - dites-le comme vous voulez. Le ciel était fidèle à son propre peuple. Le ciel était leur ressource et avait toutes leurs ressources et quand ceux de la terre ont échoué, et que tout ici a cessé de leur fournir aucun espoir, aucune force, ils sont allés au ciel en prière et ont renouvelé leurs ressources. Il y a ça, je trouve, chers amis, au moins. Je ne sais pas si vous le trouvez. Je ne trouve pas toutes mes prières exaucées, je demande au Seigneur beaucoup de choses qu'Il ne donne pas, mais je trouve ceci : invariablement, si je vais prendre un temps de prière, je suis rafraîchi, je me sens mieux pour ça. Ce n'est pas de l'imagination, on ne change pas en quelques minutes d'un état de lassitude totale, de lassitude, de fatigue, où il est impossible d'aller plus loin... on revient reposé, rafraîchi, renouvelé. Dix minutes en présence du Seigneur, puisant dans les ressources célestes. Je trouve ça en tout cas, et c'est quelque chose dans ce monde, essayez-le ! Leurs ressources étaient au ciel, à tous égards, célestes. Mais alors notez :

Le début et le développement du caractère céleste.

C'est une chose étonnante : le changement dans le caractère de ces hommes. Ce n'était pas seulement psychologique, c'était radical. C'était constitutionnel. Nous pourrions, bien sûr, reprendre cela et l'examiner pendant longtemps, mais il y a un point là-dedans que je pense que nous pourrions simplement soulever, car j'ai le sentiment que, en ce qui me concerne, et sans aucun doute que beaucoup d'entre vous sont concernés, c'est un point qui mérite attention. Voici l'homme le plus éminent de tout ce groupe, de l'ensemble des cent vingt réunis là dans cette chambre haute le jour de la Pentecôte, le plus éminent est Pierre. Maintenant, jetez juste un coup d'œil en arrière. Il a été surnommé le « grand pêcheur ». Je ne sais pas quelle stature Pierre avait physiquement, je sais qu'il était un grand parleur, je sais qu'il poussait toujours ; agressif. Et vous n'avez pas besoin d'être une très petite personne physiquement pour être un lâche, et il ne fait aucun doute que Pierre était un terrible lâche. Et quand il s'agissait du vrai test, il ne fallait qu'une servante dans le couloir en bas pour pointer un doigt vers lui et dire : "Tu es l'un d'entre eux !" tirer de Pierre, avec véhémence, un démenti de cela.

Eh bien, je ne prends pas à la légère ce qu'impliquait Pierre s'il a avoué, mais il ne fait aucun doute que le courage moral n'était vraiment pas l'un des points forts de Pierre. Ce n'était pas le cas ! Le Seigneur Jésus l'a défié après sa résurrection, vous savez, très attentivement à ce sujet. "Je te suivrai jusqu'à la mort... même si tous les hommes t'abandonnent, je ne t'abandonnerai pas..." "Simon, m'aimes-tu plus que tous les hommes ? Plus que tous ceux-ci ? Et toi ?" Il est taxé sur cette chose même, où il a si ignominieusement brisé son témoignage au Seigneur Jésus : le témoignage public au Seigneur Jésus. C'est une vraie épreuve, vous savez, en présence de gens qui ont le pouvoir de faire quelque chose avec vous, peut-être pas pour vous crucifier, mais pour vous priver d'avancement dans votre travail, ou d'autres choses. C'est ça.

Maintenant regardez Pierre quand le Saint-Esprit est venu. Jésus a fait une bonne confession devant Ponce Pilate, nous dit-on. Il s'y est opposé. Ce n'est pas Jésus qui a reculé devant ses juges ; ce sont les juges qui reculent devant Lui. Le courage moral de Jésus stupéfia Pilate et vexa les autres. L'Esprit de Jésus est entré en Pierre le jour de la Pentecôte, et regardez : il a changé à cet égard - beaucoup d'autres, mais à cet égard - "Quand ils virent l'audace de Pierre et de Jean", "Quand ils virent l'audace!" Et vous pouvez l'entendre parler : « Nous devons obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ». Je vous le soumets. Avons-nous raison ? Faut-il obéir à l'homme plutôt qu'à Dieu ? Vous jugez ! Il discute de cette chose; il n'a pas de bêtises. C'est formidable, cette prise de position de Pierre après que le Saint-Esprit est venu sur lui. Jésus savait ce qui arriverait et Il a dit : "Quand le Saint-Esprit sera venu, vous serez témoins, pas avant ! Il faudra que le Saint-Esprit fasse, comme toi, Pierre, un témoin !"

Maintenant, mes amis, c'est une question simple, mais je sens que vous et moi avons besoin du Saint-Esprit sur cette question. Nous ne sommes pas les témoins des hommes que nous devrions être. Quand il s'agit vraiment de cela, nous nous dérobons. Nous ne le faisons pas. Nous produirons n'importe quel type d'argument pour nous en sortir. Maintenant, je ne suggère pas que vous vous précipitiez hors de cette réunion et que vous mettiez la main sur tout le monde et que vous commenciez à leur parler. Mais vous savez, beaucoup de gens disent : « Vous ne ferez que créer beaucoup d'ennuis, des ennuis inutiles, si vous commencez à faire ce genre de choses ! Êtes-vous tout à fait sûr, êtes-vous tout à fait sûr que vous n'en faites pas une couverture? Qu'est-ce que ceux avec qui vous faites des affaires savent de Jésus en ce qui vous concerne, avec qui vous avez fait des affaires ? Que savent ceux qui vivent autour de vous de Jésus en ce qui vous concerne ? Vous voyez ici, tout le monde savait, et ils ne pouvaient s'empêcher de savoir quand le Saint-Esprit est entré dans ces hommes. Dans des cercles toujours plus larges, les gens savaient ! Et je crois que la vraie valeur dans tout cela, ce n'est pas que nous sachions que les gens savent ; c'est qu'ils savent, même quand nous ne savons pas qu'ils savent. Mais voilà : le Saint-Esprit est comme ça.

Maintenant, je pourrais, ou je souhaiterais pouvoir, aborder de manière beaucoup plus approfondie toute cette question du changement chez ces gens - le changement chez ces gens après la venue du Saint-Esprit, dans leur caractère. Oui, l'Esprit de Jésus est venu, et ils commencent déjà à se conformer à Son image, Son courage moral, Ses vertus spirituelles, bien plus encore, et cela continue. Il y a des crises là-dedans, ça n'a pas d'importance, le truc c'est qu'elles sont en route; en chemin. Et j'aime lire ces lettres de Pierre, écrites tant d'années après, et voir ce que la grâce a fait en cet homme, la mesure de Christ qui doit être rencontrée en lui. C'est l'œuvre du Saint-Esprit.

Puis-je mettre le doigt sur une autre chose ici. Vous remarquez le changement au niveau de la compagnie, non seulement individuellement, personnellement, mais :

Le changement en corporation.

Eh bien, c'est une simple déclaration; Je crois que cela signifie beaucoup, "Et Pierre, debout avec les onze..." Ils étaient cent vingt réunis dans cette chambre haute (ce devait être une assez grande chambre haute) cent vingt d'entre eux ils s'y rassemblèrent, hommes et femmes. Dans la synagogue, ils auraient été séparés, les hommes auraient dû s'asseoir d'un côté et les femmes de l'autre. Je ne crois pas que c'était vrai dans la chambre haute; ils étaient tous mélangés... une belle représentation qu'en Jésus-Christ il n'y a ni homme ni femme - c'est un seul homme nouveau. Ne vous méprenez pas sur cette déclaration. Je connais beaucoup de sœurs qui sont comme ça ! Je ne vais pas m'arrêter pour expliquer ce que je veux dire, mais en Jésus-Christ, c'est un Homme Nouveau.

Et voici le début, ils sont ensemble, ils sont ensemble. Et à partir de ce moment de la venue de l'Esprit, vous trouvez une unité qui bouge, travaille et se développe : « Et ils avaient toutes choses en commun, et aucun d'eux n'a dit que les choses qu'il possédait étaient les siennes... » voyez-vous ? Vous n'auriez pas eu ça autrefois. Ils auraient dit : "Regardez ici, ce qui est à moi est à moi !" Chacun pour soi. C'était vrai; même des disciples c'était vrai. C'est une suggestion horrible, mais c'est ainsi. Ils étaient tous pour leur propre position et place dans le royaume et se disputaient, se querellant alors qu'ils allaient avec le Maître, et le Maître le sentit, et discerna qu'ils discutaient de qui devrait être le plus grand dans le royaume - rivalités et jalousies et ambitions - tous personnels, égocentriques. C'est parti, depuis le Jour de la Pentecôte, c'est parti ! Ils sont soudés dans une compagnie. Il a commencé, au moins, d'une manière très merveilleuse. C'est ce que fait le Saint-Esprit quand Il s'empare vraiment. N'avons-nous pas besoin de ça ? N'avons-nous pas besoin du Saint-Esprit dans une plus grande plénitude et puissance ? Vous savez, toute cette activité et cette organisation formidables, et tous les discours sur la réunion des églises, et ainsi de suite - oh, l'immensité de cette propagande et de cette machinerie - tout cela passerait par la fenêtre si le Saint-Esprit entrait ! Tout cesserait; inutile, vain, absurde, si le Saint-Esprit a pris Sa place. Vous auriez toute l'unité dont le ciel a toujours besoin. Et c'est la seule unité qui vaille la peine, n'est-ce pas ?

Je dois conclure à contrecœur, sur deux autres touches. Premièrement, vous remarquez que ces gens gravitaient toujours vers le ciel. Toujours gravitant vers le ciel. Le ciel n'était pas seulement le lieu de leur origine d'où ils étaient venus ; le ciel n'était pas seulement leur soutien dans un pays étranger et inconnu, mais le ciel était leur objectif et leur but. Une chose qui les gouvernait était cet ultime, cet ultime, d'être avec Lui dans la gloire. Le ciel... leurs esprits gravitaient vers le ciel. Ils avaient perdu le magnétisme de ce monde, il était brisé et annulé, il ne les tirait plus. Ils s'éloignaient de plus en plus de cette terre. Les voir! Voyez-le se produire !

Le temple était une chose terrestre, et vous pouvez voir, tranquillement et régulièrement, comment ils gravitent loin du temple de Jérusalem ; il cesse de les retenir. Vous ne pourrez jamais mettre le doigt sur le jour et le moment précis où ils ont rompu avec ce système et ce centre, mais c'est arrivé. On finit par les retrouver, ils en sont sortis, de tout cela. Ils s'éloignent de tous les liens terrestres. C'est une chose merveilleuse. C'est une loi du Saint-Esprit - qui se produit si vous et moi sommes des hommes et des femmes gouvernés par le Saint-Esprit, nous sommes gâtés pour ce monde ; ce monde perd, s'il ne l'a pas déjà complètement perdu, toute sorte d'intérêt pour nous. Ce n'est pas notre vie. Ce n'est pas notre place. Nous devons être ici; nous devons juste être ici jusqu'à ce que le Seigneur dise le contraire, mais nous n'aimons pas cela; nos esprits ne l'aiment pas. Non, en ce qui concerne toute forme d'appréciation de ce monde, c'est l'inverse : nous sentons de plus en plus à quel point nous sommes hors de lui - nous n'en faisons pas partie, c'est ennuyeux pour nous. C'est vrai, n'est-ce pas ? Vous allez à vos affaires, mais oh, combien plus vous aimeriez rester dans la communion des gens célestes... mais vous devez y aller ; le Seigneur vous y a appelé. Ils étaient comme ça, comme ça; gravitant toujours vers le ciel et se déplaçant vers l'intérieur; s'éloigner intérieurement du monde.

Une autre chose, et j’arrête pour le moment. Vous remarquez le merveilleux élargissement qui a commencé à avoir lieu le jour de la Pentecôte dans ce sens supplémentaire, ce que nous avons si souvent appelé "l'universalité du Christ". L'universalité du Christ ! Vous ne pouvez pas, vous ne pouvez pas attacher Christ Jésus à tout ce qui se rapporte à cette terre et à ce monde. Vous ne pouvez Le fixer dans aucune nationalité ; Il s'intègre dans chacun d'eux et ne fait partie d'aucun d'eux. Vous ne pouvez pas Le fixer dans une seule langue; Il peut être compris dans toutes les langues, et Il comprend toutes les langues. Et ainsi nous pourrions continuer. Cette merveilleuse universalité !

Regardez ici, voici le Jour de la Pentecôte, et que s'est-il passé? Ceci: "Et ils furent tous étonnés et émerveillés en disant: Voici, tous ceux-ci ne parlent pas galiléens, et comment entendons-nous chacun dans sa propre langue, dans laquelle nous sommes nés: Parthes, et Mèdes, et Elamites, et habitants de la Mésopotamie , en Judée et en Cappadoce ; dans le Pont et en Asie ; en Phrygie et en Pamphylie ; en Égypte et dans les parties de la Libye et de Cyrène, des voyageurs de Rome, des Juifs et des prosélytes, des Crétois et des Arabes. » Une arche de Noé parfaite ! Quelque chose de tout genre ! L'universalité du Christ.

La stratégie du Saint-Esprit : faire en sorte que le Christ réponde aux besoins de chaque espèce de créature dans chaque nation et langue, s'intégrant. Je ne sais pas combien des trois mille étaient représentés dans tous ces départements de l'humanité après la Pentecôte, mais Je pense que cela seul est une merveilleuse exposition de l'universalité du Christ, le Saint-Esprit faisant connaître à quel point le Christ est grand.

Oh, chers amis, le Saint-Esprit fait ce genre de choses, Il brise les barrières de ce qui est simplement national et capricieux. Il constitue cet Homme Nouveau sur le principe céleste et universel. Les vieilles outres d'un nationalisme restreint ont éclaté lorsque le vin nouveau est entré et qu'il s'écoule, se répand, dans toutes les nations.

Paul a supplié les Corinthiens :"Élargissez-vous...Nos cœurs s'élargissent : agrandissez-vous aussi". Comment? Eh bien, le seul moyen efficace de nous sortir de nos petitesses, de nos petitesses, de nos exclusivités, et de nous agrandir aux dimensions de l'Homme céleste, c'est un puissant remplissage du Saint-Esprit. C'est ce qu'Il fait ! Ce sera un effet. Si vous avez une expérience, une expérience réelle du Saint-Esprit, vous aurez eu une crise dans votre vie à un point où avant cela vous étiez dans ces étroitesses et limitations, et servitudes de l'ancienne vie naturelle, et après, après , cette crise où l'Esprit de Dieu est entré dans votre vie. Vous le savez bien, que l'église a cessé d'être quelque chose de sectaire, composée de tant de sectes, de départements (je n'utiliserai pas l'autre mot) elle a cessé d'être comme ça et votre horizon a cessé d'être quelque chose de local. Elle s'est agrandie aux grandes dimensions de Christ, et cette église qui est Son corps, dans laquelle il n'y a ni Juif ni Grec - ni, pas les deux ; ni! Mais il n'y a qu'un seul Homme Nouveau, un peuple tiré de toutes les nations pour Son Nom, pour être appelé par Son Nom, la Famille de Jésus. Nous n'allons pas adopter ce nom, mais c'est ce que cela signifie. Maintenant, vous voyez comment nous sommes lancés dans un royaume formidable.

Le Seigneur s'empare d'une partie de cela et nous défie vraiment avec cela. Ce n'est pas seulement une déclaration de vérité, c'est un défi. Suis-je comme ça ? Vraiment, l'Esprit de Dieu a-t-Il fait quelque chose de cela en moi ? Le fait-Il ? Est-ce qu'Il continue? C'est le défi. Que le Seigneur le rende vrai.

FIN

Conformément aux souhaits de T. Austin-Sparks que ce qui a été reçu gratuitement soit donné gratuitement et non vendu à des fins lucratives, et que ses messages soient reproduits mot pour mot, nous vous demandons si vous choisissez de partager ces messages avec d'autres, veuillez respecter ses souhaits et les offrir librement - libres de toute modification, sans frais (à l'exception des frais de distribution nécessaires) et avec cette déclaration incluse

vendredi 14 avril 2023

(6) La crise de la Pentecôte et l'importance de la venue du Saint-Esprit par T. Austin-Sparks

Transcrit à partir de messages donnés lors d'une conférence de Pâques en mai 1959. La forme parlée a été conservée textuellement.

  Chapitre 6 - La séparation du ciel et de la terre

La crise de la Pentecôte et la signification du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant beaucoup trop avancés et avons couvert beaucoup trop de terrain pour faire quoi que ce soit d'adéquat dans la nature de la revue et du synopsis. Mais, pour le bien des amis qui nous rejoignent maintenant pour la première fois, je vais aussi rapidement que possible indiquer où nous en sommes aujourd'hui ; ne remontant pas plus loin que ce matin.

Aujourd'hui, nous voyons que ce que le livre qui porte le nom de "Genèse" dans l'Ancien Testament est à la création matérielle - comme le livre des commencements et une multiplicité de commencements - le livre des "Actes" dans le Nouveau Testament est à la nouvelle création en Jésus-Christ. Dans le premier cas, les principes spirituels sont enveloppés de manières et de moyens naturels. Dans ce dernier, ces principes sont mis en évidence ; ici, nous avons les principes spirituels de toutes les œuvres de Dieu et le dessein de Dieu, mis à nu. La nouvelle création suit la ligne de l'ancienne en principe, d'étape en étape, d'étape en étape, et ce matin nous avons considéré trois de ces mouvements dans l'ancienne comme illustrant et représentant ceux de la nouvelle création en Christ.

Nous avons commencé par les premiers mots: "Au commencement Dieu...". Et nous avons passé du temps avec cela dans le livre des Actes. Le livre des Actes est une nouvelle intervention de Dieu dans l'histoire de ce monde, et ce que nous avons là, c'est la rencontre avec Dieu, non seulement dans les choses matérielles, les symboles, les représentations et les figures, mais dans la réalité spirituelle directe dans le pouvoir du Saint-Esprit. Notre accent à cet égard a été mis sur ceci : que la venue du Saint-Esprit, la présence du Saint-Esprit, l'avènement du Saint-Esprit, la signification de la Pentecôte, est d'apporter un nouvel et puissant enregistrement de Dieu sur ce monde. Et ce n'est pas seulement une déclaration de vérité, c'est une épreuve de vie ; un test pour savoir si nous, individuellement et collectivement, à la fois localement et universellement, vivons vraiment dans le bien de l'avènement du Saint-Esprit. L'impact, l'enregistrement, l'effet, l'influence, le sens que Dieu est présent, Dieu est ici, Dieu est avec nous ? C'était donc dans cette "seconde Genèse". Les hommes pensaient qu'ils avaient affaire à des hommes, alors ils les ont jetés en prison. Ils les ont martyrisés, ils les ont persécutés. Ils pensaient avoir affaire à un nouveau mouvement, une nouvelle religion, un nouveau système et un nouveau culte ; ils l'ont traité comme tel, puis ils ont rencontré Dieu et ont découvert, comme l'a dit Gamaliel, qu'ils ne combattaient pas des hommes, et qu'ils ne combattaient pas un système de vérité, ils combattaient contre Dieu.

La toute première signification, alors, de la nouvelle création en Christ, est : Dieu est ici - pas dans des formes, pas seulement dans des instruments comme dans l'Ancien Testament - mais est ici personnellement, réellement, directement, immédiatement. Dieu est ici. Et nous devons compter avec Dieu, mais nous devons aussi apprécier Dieu - cela fonctionne dans les deux sens. C'est la première chose dans les deux créations : « Au commencement Dieu ».

La deuxième chose que nous avons notée et sur laquelle nous nous sommes attardés était l'Esprit qui couvait. "L'Esprit de Dieu a couvé (planait) sur la face de l'eau." Nous avons fait remarquer qu'il ne s'agissait pas seulement d'une couvaison abstraite, indéfinie... c'était dans un but, dans l'anticipation, dans ce qu'on pourrait appeler une tension, que quelque chose devait arriver, qu'il fallait faire quelque chose avec cette situation, ce n'est pas ce que Dieu voulait... cet état de choses est contraire à la pensée de Dieu et l'Esprit est là dans cette humeur, ruminant, planant au-dessus de quelque chose qui ne pourra jamais satisfaire Dieu.

Nous arrivons au livre des Actes, nous avons une période - elle peut sembler brève, dix jours, la fin des quarante - où il y a eu une sorte de parenthèse. L'atmosphère est pleine d'attente. Quelque chose va arriver, quelque chose doit arriver, on attend que ça arrive... pas seulement qu'on nous dise que quelque chose va arriver et qu'on se promène, en attendant que ça arrive, mais tendu, concentré. L'Esprit couve. Il va y avoir quelque chose. Nous avons passé pas mal de temps avec cela et ce que cela signifiait, puis nous sommes passés à la troisième chose : le décret divin, "Et Dieu dit : Que la lumière soit. Et la lumière fut".

Et en venant au livre des Actes, nous avons vu comment, avec le jour de la Pentecôte et l'avènement du Saint-Esprit, les ténèbres ont fui, les ténèbres même sur l'esprit des personnes présentes. Car en effet ils avaient tâtonné dans l'obscurité, dans le mystère, dans la perplexité, se demandant ce que tout cela signifiait : cette crucifixion, et la mort, et la résurrection. Tout était si étrange. Il fallait une explication, une puissante explication. Ils avaient besoin de comprendre le vrai sens de tout cela et ils y étaient. L'Esprit est venu, et immédiatement, la première chose qui s'est produite a été que la Bible s'est ouverte avec une nouvelle lumière. Pierre debout avec les onze a pris sa Bible, c'était un nouveau livre. Il n'avait jamais vu auparavant, il n'aurait jamais pu se comporter comme il s'était comporté, s'il avait vu le sens de la Croix, que "par la prescience et le conseil prédéterminé de Dieu" tout cela s'était produit. Maintenant, il le dit ! Il a le côté intérieur de la Croix qu'il n'avait jamais vu, ou il n'aurait jamais pu renier son Seigneur s'il avait su et vu cela. Alors il reprend sa Bible avec Joël et avec David, et dans ce merveilleux discours, il ouvre les Écritures comme le Seigneur les avait ouvertes aux disciples, il le fait maintenant sous les rayons de cette nouvelle lumière qui avait éclaté.. Dieu avait dit : « Que la lumière soit ! et la lumière était! Eh bien, cela porte beaucoup plus que nous ne le répétons maintenant, je ne fais qu'indiquer les lignes que nous avons prises.

Maintenant, cet après-midi, nous irons aussi loin que possible avec plus de ceci. Nous arrivons au quatrième grand fait de ce mouvement parallèle. Le quatrième fait était

La séparation du ciel et de la terre.

Ce fut l'un des premiers actes de Dieu. Le ciel et la terre avaient perdu leur caractère distinctif, ils étaient tous mêlés au chaos. Vous ne pouviez pas dire qui était qui. Le ciel était descendu et enveloppait la terre, et la terre s'était assombrie, et tout est là : une masse indéfinie. Et le Seigneur dit : « Il faut séparer ces deux choses. Il faut bien définir ces deux royaumes, et il faut mettre chacun à sa place. Ce qui appartient au ciel doit y être mis, et ce qui appartient à la terre doit y être mis, et il doit y avoir un firmament entre, une sphère ou un royaume de division, une division entre le ciel et la terre.

Nous arrivons au livre des Actes et au Nouveau Testament. Puis-je juste dire ici, pour vous éclaircir l'esprit sur une question, que les quatre évangiles qui sont liés dans notre volume du Nouveau Testament avant les Actes, n'ont pas été écrits avant les Actes. Le fait est que nous avons beaucoup dans les Évangiles qui illustrent dans la vie du Seigneur Jésus les choses spirituelles dans le livre des Actes. Maintenant, vous allez voir cela, au moins dans une connexion, dans un instant.

Ici donc, avec ce mouvement, cet acte, cet acte déterminant de Dieu, la porte s'ouvre et vient dans tout l'enseignement que nous avons dans le Nouveau Testament sur la différence entre le céleste et le terrestre; si vous voulez, entre l'esprit naturel et l'esprit spirituel. Et vous, mes chers amis, je suis tout à fait sûr que vous vous rendez compte dans une certaine mesure d'un très, très grand problème faute de distinction entre ces deux choses : mettre ces deux choses à part et à l'endroit auquel elles appartiennent et savoir ce qui appartient à ce royaume, et ce qui appartient à l’autre royaume. Il doit y avoir, dans l'ordonnancement, l'ordonnancement et l'acte de Dieu, un firmament ou une étendue entre le ciel et la terre. Jusqu'à ce qu'il en soit ainsi, c'est toujours la confusion... c'est toujours la confusion.

L'incapacité de distinguer et de discriminer ici est la cause de troubles et de difficultés presque indicibles. Un grand exemple est dans le troisième chapitre de l'évangile de Jean; une merveilleuse illustration de cette chose même : Nicodème. Nicodème... quel a été le résumé final par le Seigneur de sa conversation avec Nicodème ? De quelle manière tout cela a-t-il pris de l'ampleur ? Quel fut le verdict que le Seigneur rendit finalement sur Nicodème ? "Si je vous ai dit des choses terrestres et que vous n'avez pas compris, et si je vous disais des choses célestes?" C'est un résumé de tout. Voilà un homme avec beaucoup d'intelligence, beaucoup d'éducation, beaucoup d'influence sur la terre, même religieusement. Un homme qui connaissait très bien sa Bible, l'Ancien Testament ; connaîtrait parfaitement tous les mouvements de l'histoire, en particulier l'histoire de son propre peuple, Israël. Un homme qui est un représentant du plus plein de ce qui est terrestre d'une manière religieuse, tâtonnant dans le noir... errant dans l'ombre, tâtonnant et cherchant quelque chose comme un aveugle.

Jésus, en lui parlant de la naissance d'en haut comme de la nécessité fondamentale pour le commencement de la compréhension des choses célestes, dit en effet : « Ce sont deux royaumes et vous les avez tous mélangés. Vous êtes tous mélangés. Tu es dans les ténèbres, Nicodème, jusqu'à ce qu'il se produise en toi quelque chose du ciel, une nouvelle naissance. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'esprit est esprit; jusqu'à ce que ce dernier se produise, vous n'aurez pas un aperçu ou une lueur de la signification des choses célestes." Il y a un exemple. Il y en a bien sûr bien d'autres. Beaucoup d'autres, et quand vous entrez dans le livre des Actes, vous les avez : cas après cas d'hommes qui ont hérité et ont été élevés dans la plénitude de l'ancien ordre et de l'ancien enseignement qui sont complètement dans l'obscurité !

L'eunuque éthiopien avait été jusqu'à Jérusalem au temple, au siège même de tout cela ; été jusque là. Sans doute, comme il était de toute évidence un chercheur, un chercheur... un homme en quête de quelque chose, et quittant Jérusalem et revenant, n'ayant pas trouvé ce qu'il cherchait, encore un homme dans les ténèbres... l'Esprit agit . C'est le point central : l'Esprit agit, le Saint-Esprit, « L'Esprit dit à Philippe : Va, joins-toi à ce char ». Maintenant, notez ce qui s'est passé. L'homme lisait dans les prophéties d’Ésaïe, chapitre 53. Il l'a, il a la Bible, il a ce que vous pourriez appeler "le cœur même des choses", en ce qui concerne la lettre. Philippe, par l'Esprit, dit : " Comprends-tu ce que tu lis ? " - c'est le but.

Il y a toute la différence entre lire la Bible et comprendre ce que vous lisez à la lumière, l'illumination du Saint-Esprit - ce sont deux choses différentes, deux mondes différents. Vous pouvez lire la Bible et être dans un monde, puis vous pouvez la relire et être dans un tout autre monde. Et le pauvre homme dans le noir dit: "Comment puis-je, à moins que quelqu'un ne m'apprenne?" Reprenant les mêmes Écritures, Philippe lui prêcha Jésus. Et le Saint-Esprit a fait irruption et a créé l'espace entre, a mis les choses à leur place, a donné cette merveilleuse révélation. Philippe a dû l'emmener loin, il a dû l'emmener loin avec Ésaïe 53. Je doute que vous ayez jamais entendu un sermon sur le baptême des croyants prêché sur Ésaïe 53. Philippe l'a évidemment fait, car spontanément l'homme a dit, sans toute référence dans le récit au baptême, "Voici de l'eau; qu'est-ce qui m'empêche d'être baptisé?" Philippe lui avait évidemment instruit que celui d’Ésaïe 53 était mort pour lui, et comme lui, le représentant dans la mort et dans la sépulture, sous le jugement de Dieu. Il a dû l'emmener loin et l'homme évidemment, bien que cela ne soit pas dit, a dû dire : « Oh, je vois, je vois ! J'ai été tout embrouillé à propos de cette chose. Cela, maintenant je le vois ! C'est clair ; les choses célestes sont devenues réelles. Les choses du ciel étaient maintenant claires pour lui. Voyez-vous le point, sans que je m'y attarde longtemps?

La condition de Nicodème, ou cet homme, ou n'importe quel autre, et peut-être un exemple plus remarquable de cette chose même était Saul de Tarse... tout homme, si quelqu'un connaissait le côté terrestre des choses religieuses, il le savait. Il a fait. C'est un homme dans le noir, n'est-ce pas ? Il a ensuite dit à plusieurs reprises des choses qui indiquaient clairement comment il savait que jusqu'à ce que le ciel fasse irruption, il était un homme dans l'obscurité. Il a dit : « Il a plu à Dieu de révéler Son Fils en moi, il a plu à Dieu de révéler Son Fils en moi. Ce n'est qu'une autre façon de dire : « Quand Dieu est intervenu, quand le Christ est intervenu, Il a remis les choses à leur place et m'a montré que tout cela, tout cela n'était, après tout, qu'une connaissance terrestre. C'était tout simplement une connaissance terrestre. C'était simplement ma capacité naturelle à manipuler et à traiter la Parole de Dieu, et quel gâchis j'ai fait de tout cela !" Mais maintenant, en coupant entre le naturel et le spirituel, et en les remettant à leur place, quelle énorme différence cela fait ! L'un est sans vie, l'autre est vivant.

Maintenant, qu'est-ce que cela signifie? Eh bien, juste ceci : qu'une marque de la vraie spiritualité (qui ne fait que dire d'une vie gouvernée par le Saint-Esprit) est cette capacité à faire la distinction entre les choses qui sont terrestres et de l'homme, et les choses qui sont célestes et de Dieu. Et après avoir dit cela, chers amis, j'ai dit une chose capitale, si je peux le dire; une chose bien plus importante que je crains que vous ne le reconnaissiez, parce que c'est justement ici qu'il y a tant de problèmes. Il y a, (écoutez !) il y a ici une aussi grande différence entre les chrétiens qu'entre les non-chrétiens et les chrétiens.

Le christianisme aujourd'hui est très largement divisé entre ce qu'on appelle « libéraux » et « conservateurs », « modernistes » et « fondamentalistes », ils prétendent que ces deux pôles sont séparés. Eh bien, peut-être! Mais ce que je dis, c'est ceci : qu'il y a une différence tout aussi grande entre de nombreux chrétiens évangéliques ou fondamentalistes et des personnes spirituelles. Parce que vous croyez en la divinité de Christ, la naissance virginale, la mort expiatoire, la résurrection corporelle, le retour personnel, l'inspiration des Écritures, etc., cela ne fait pas de vous un homme ou une femme spirituel(le). Vous pouvez avoir tout cela et être une personne des plus dépourvues de spiritualité dans la vie et dans le comportement.

Oui, vous pouvez être un... pour utiliser le terme "fondamentaliste" du genre le plus enragé, et être toujours un homme ou une femme non sanctifié et non spirituel. Il y a même là un grand, grand fossé entre le terrestre et le céleste. Et l'une des choses qui fait une personne spirituelle, ou qui caractérise une personne spirituelle, est la capacité de faire la distinction entre les choses qui diffèrent. C'est une phrase paulinienne, n'est-ce pas ? "Les choses qui diffèrent". Et toute sa première lettre aux Corinthiens est basée là-dessus. Quel désordre ! Quel gâchis à Corinthe ! Quelle confusion ! Quelle contradiction ! Quelle inefficacité ! Quelle faiblesse ! Quelle honte! Pourquoi? Le mental naturel était entré dans l'église et s'était emparé des choses spirituelles et les avait amenées là-bas à ce niveau. Tout l'effort de l'apôtre est d'amener la Croix pour couper net entre l'esprit naturel et l'esprit spirituel. Et il dit: "Celui qui est spirituel discerne toutes choses". Avez-vous saisi cela? Vraiment, c'est ce qui s'est passé le jour de la Pentecôte avec ces hommes. Ils étaient jusque-là très terrestres bien que très dévoués religieusement, mais le Saint-Esprit a frayé un chemin entre l'âme et l'esprit, entre le terrestre et le céleste, entre le naturel et le spirituel. Et si vous prenez cela comme clé, vous trouverez tant de choses dans votre Nouveau Testament.

Le Seigneur Jésus a utilisé la méthode parabolique à cause de cela même. Il a dit à ses disciples : "A vous il est donné de connaître les mystères du royaume des cieux, mais aux autres il n'est pas donné." Perspicacité, discernement, compréhension, discrimination - une faculté, donnée par le Saint-Esprit, de savoir réellement ce qui est céleste et ce qui ne l'est pas, ce qui est terrestre. Aujourd'hui, le christianisme est un horrible mélange du monde avec des choses religieuses, avec des choses chrétiennes. Les deux choses se sont éclipsées, et la plupart des chrétiens ne connaissent pas la différence.

En ai-je assez dit à ce sujet ? Vous voyez, le grand principe énoncé au début dans le matériel est ici mis à nu et appliqué dans le spirituel, dans la dispensation de l'Esprit. Sous l'égide de l'Esprit, le gouvernement de l'Esprit, il y a toujours une nette distinction, discrimination et division entre ce qui est céleste et ce qui est terrestre. Et si vous ne l'avez pas dans votre vie, vous n'avez pas de témoignage. Si vous êtes mêlé à ce qui est ici en tant que chrétien, vous savez très bien que votre vie n'a aucun impact sur votre environnement. Vous êtes neutralisé, comme c'était avant que Dieu sépare le ciel et la terre.

Maintenant, cela peut être très mystérieux pour certains d'entre vous, en particulier les plus jeunes, mais si vous ne pouvez pas le comprendre et le saisir, ne le rejetez pas comme n'ayant aucun sens, si vous continuez dans une vie dans l’Esprit, vous apprendrez. L'Esprit vous dira dans votre propre cœur: "Regarde ici; cela appartient à un domaine auquel tu n'appartiens pas en tant qu'enfant de Dieu. Laissez-le tranquille! Laisse-le tranquille." Il dira aussi : "Regarde ici, c'est la chose qui est à ton bien, à ton profit, c'est là où tu dois aller, où tu dois être, ce que tu dois faire, pour ton bien-être spirituel." Il fera la différence pour vous dans votre propre cœur. Oh, pour les vies et les églises, tellement gouvernées par l'Esprit qu'il n'y a pas de mélange et de confusion, et par conséquent, neutralisation d'une réelle efficacité.

Eh bien, c'est trop long pour une chose, n'est-ce pas ? Venons-en au suivant. Et je pense que je n'aurai qu'à le mentionner et passer à autre chose, car je veux en dire beaucoup plus, probablement dans la soirée.

La prochaine chose qui vient dans l'ordre, le fait qui régit tout :

La mise de l'homme à sa place.

Je me contenterai de le mentionner, vous vous souviendrez que l'homme était la couronne et le centre de tout dans l'intention créatrice de Dieu. Dans le Nouveau Testament, c'est comme ça. Puis-je le laisser pour le moment afin de ne pas le gâcher faute de temps, car il est d'une importance primordiale, tandis que je passe à la suite de ce mouvement.

Nous en sommes arrivés là : l'homme est à sa place, et l'homme à sa place est la clé de tout. Le suivant:

L'Adversaire.

Maintenant, vous voyez, il est très difficile de ne pas rester avec cette autre chose dans le livre des Actes, mais il est parfaitement clair que l'Homme est à Sa place quand vous entrez dans le livre des Actes - l'Homme est à Sa place - le Centre et la clé de tout est là. Nous allons Le laisser là pour le moment.

Ensuite, l'adversaire. L'Adversaire, comme son nom l'indique : la personne adverse. Adversaire à tout cela de Dieu, à Dieu ; à Dieu. Défavorable à la lumière. Adversaire à l'ordre - le dieu de la confusion. Adversaire de tout, et concentrant son adversité sur l'Homme. Eh bien, c'est parfaitement clair. L'Homme est à sa place, le Saint-Esprit vient et constitue, à l'origine, ces cent vingt, une expression corporative de l'Homme - Christ en représentation et expression corporatives. Comme le dit Paul, "un homme nouveau".

Le prochain mouvement est contre l'Homme dans le ciel et l'Homme ici, tel qu'il est représenté dans la compagnie. Un mouvement pour détruire, un mouvement pour gâcher, le mouvement pour ruiner la nouvelle création comme il l'a fait avec l'ancienne. Et quel geste ! Le livre des Actes n'est, comme vous le savez bien, qu'un récit long et très complet des activités multiples et malveillantes de l'adversaire. C'est presque fascinant de regarder le serpent et ses mouvements. Parfois subtil, venant comme un ange de lumière, parfois prêt à frapper avec son venin. Mais il est là, attention à lui ! Jusqu'à ce beau, beau point : "Et ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières". Et l'Adversaire dit : "Je vais détruire ça ! Je vais ruiner ça ! Je vais gâcher ça !" Et Ananias et Saphira deviennent ses outils. Nous avons la terrible histoire de la rupture dans ce cercle, cette fraternité, cette vie organique, de quelque chose calculé pour perturber et désintégrer, et apporter la mort, la mort, la mort. La frappe de la mort en plein cœur de celle-ci.

Et je ne vais pas vous faire parcourir le livre, vous le savez, mais détrompez-vous : vous voyez l'Adversaire à l'œuvre sur cette Nouvelle Création, pour la ruiner. Il semble ne reculer devant rien. D'accord, mais qu'est-ce qu'on voit ? Que voyons-nous ? Vous voyez, comme nous l'avons dit, voici la rencontre avec Dieu ! Oh, merci à Dieu, chers amis, car dans cette dispensation, Dieu s'est engagé, s'est impliqué et est venu dans Son église pour affronter cette force du mal. Et bien que l'église ressentira les coups, les croyants connaîtront la pression de cet antagonisme spirituel, le résultat de chaque assaut, le résultat de chaque assaut est que le Seigneur a la situation et le problème entre Ses mains. Il fait! Je suis tenté d'en prendre des exemples - le livre en est plein. À travers, à travers cet Hérode animé et inspiré sataniquement par Satan a frappé l'église, et a frappé à un point très, très vital dans l'église quand il a frappé Pierre. Mais le ciel s'y intéresse et Hérode, et celui qui l'inspire et le dynamise, doit compter avec Dieu. Le problème est d'autant plus grave pour Hérode !

Mais le livre se résout en ceci : Dieu bouge, Satan riposte, et Dieu fait le dernier pas, à chaque fois. C'est parce que Dieu est impliqué dans cette affaire avec Son peuple ; Dieu s'est engagé envers son église. La Pentecôte veut dire cela ! La venue de l'Esprit signifie simplement que Dieu s'est engagé, Dieu est sorti, et Dieu a, en effet et en acte, dit : "Ceci est Mon affaire. C'est Mon affaire. Touchez ceci, vous Me touchez ; combattez cela, vous me combattez."

Et qui dira, aussi difficile que cela puisse être de voir l'ensemble, néanmoins, qui dira que cette initiale, cette interférence originelle de Satan dans le jardin n'a pas été saisie par Dieu pour apporter quelque chose de plus grand que jamais ne l'aurait peut-être été, et que quelque chose de plus grand est la grâce. La grâce! Si l'homme n'avait jamais succombé à Satan, la grâce n'aurait jamais été dans le dictionnaire. Je dis que c'est difficile de dire cela à la lumière de tout ce que signifie la grâce, et de tout ce qu'il y a qui exige la grâce. Néanmoins, la grâce est la chose la plus merveilleuse qui ait jamais été révélée à l'homme, et elle ne peut venir que de l'interférence de Satan. C'est une façon de présenter les choses, mais c'est la clé de tant de choses dans ce livre des Actes. Souffrir, oui. Satan les a fait souffrir, mais ils ont appris de merveilleuses leçons célestes à travers leurs souffrances, et ils ont merveilleusement grandi spirituellement grâce aux activités de Satan. L'apôtre qui était l'un de ceux dans ce livre qui était lui-même un exemple remarquable de cette chose même, pourrait écrire plus tard : "Je voudrais que vous sachiez que les choses qui m'arrivent sont arrivées pour l'avancement de l’Évangile". Lorsque vous considérez les choses qui lui sont arrivées, vous pouvez voir très clairement la main de Satan à l'œuvre pour sa perte, pour sa destruction, mais elles sont arrivées pour l'avancement de l'Évangile. C'est très bien, le Saint-Esprit est en charge.

Maintenant, chers amis, avec un petit mot sur une autre chose, nous allons laisser cela pour cet après-midi. La prochaine chose dans ce mouvement était:

Le grand fait de l'expansion.

Vous voyez que c'est un mouvement. La prochaine chose dans le récit de la Genèse est que Satan est intervenu et a fait son œuvre mauvaise, mais il n'a pas vaincu le but de Dieu. Une formidable expansion va s'opérer sur la terre, l'horizon se referme - on voit ici au lointain, des choses s'ouvrir qui sont bien au-delà des limites de ce jardin et de son mur ou de sa haie. Et à partir de cette concentration de l'œuvre divine, la terre entière sera remplie, reconstituée, pourvue; ses fruits s'épanouiront, se multiplieront et pousseront jusqu'aux extrémités de la terre. Si d'un côté c'était une sorte d'effondrement, d'un autre c'était une effraction. Quand vous venez au livre des Actes, vous pouvez voir cela si clairement dans la réalité spirituelle.

Voici Jérusalem et voici l'assaut de Satan sur les disciples dans le meurtre d’Étienne. Il semble que son venin était le plus toxique contre Étienne à travers ceux dont le Seigneur Jésus Lui-même a dit qu'ils étaient de leur père : le diable, "Vous êtes de votre père le diable... il était un meurtrier dès le commencement" le voici, à travers eux , ses enfants, montrant son affreuse animosité, son spleen, sa haine. "Et ils ont grincé contre lui avec leurs dents et se sont bouchés les oreilles, et ont couru sur lui!" Quelle image de haine, de méchanceté, diabolique, satanique. Oui, cela ressemble-t-il à une calamité, une tragédie, une fin ? "Alors ceux qui ont été dispersés à l'étranger à la mort d’Étienne, sont allés prêcher partout la Parole". Jérusalem brisée, mais Jérusalem dispersée ! C'est juste merveilleux, c'est presque romantique.

Même les apôtres mettaient des limites aux choses. Le pauvre Jacques avait proposé son alliance du vœu naziréen, pour tenir les choses dans certaines limites. Ils n'avaient eux-mêmes aucune intention d'abattre le mur d'Israël ; le Saint-Esprit l'a eue et l'a précipitée, d'abord par la mort même d’Étienne. Il les dispersa tous à l'étranger. Et puis, par Pierre lui-même, je montai à Césarée dans la maison de Corneille. Le pauvre Pierre était dans la position la plus embarrassée à ce sujet, mais il a dit : « Qui étais-je ? Qui étais-je pour résister au Saint-Esprit ? Le Saint-Esprit a cette affaire en main malgré tout. "Jusqu'aux extrémités de la terre" avait dit le Seigneur. Pas Jérusalem seule, pas Samarie en plus, et même pas toute la Judée ; mais "jusqu'aux extrémités de la terre". Le Seigneur avait dit cela. Ils étaient en retard et Satan s'y était opposé, mais le Saint-Esprit avait pris l'affaire en main, et il en fut ainsi.

Le livre des Actes est divisé en deux sections principales. Jusqu'au chapitre 12, c'est l'établissement de l'église en Palestine, à Jérusalem et partout. A partir du chapitre 12, ce sont "les parties les plus reculées de la terre" jusqu'à Rome. Ce sont les Actes du Saint-Esprit !

Maintenant, chers amis, vous voyez l'application et l'implication. La signification du Saint-Esprit... vous ne pouvez jamais être simplement local, paroissial, étroit, petit dans votre point de vue, votre vision, votre intérêt et votre préoccupation, si vous êtes un homme de l'Esprit. Pas moins d'étendue et d'horizon plus étroit que l'ensemble de ce pour quoi Dieu a désigné Son Fils comme héritier de toutes choses ! Rien de moins que cela ne peut être votre préoccupation si vous êtes sous le gouvernement du Saint-Esprit. Et si vous êtes vraiment comme ça; si nous sommes vraiment comme ça, les choses arriveront. Nous n'aurons pas à essayer de les concrétiser, à nous organiser pour qu'elles se concrétisent - elles se concrétiseront.

Le Seigneur a cette chose en main. Tout ce dont Il a besoin, c'est de nous avoir en main, et entièrement en main. Nous n'avons pas à nous inquiéter. Tous nos problèmes, toutes nos difficultés, tout ce qui nous donne du fil à retordre, seront résolus lorsque le Saint-Esprit aura vraiment la pleine charge de nous et de tout. Le travail va continuer !

Eh bien, nous allons en rester là pour le moment.

À suivre

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