mercredi 6 janvier 2016

(2) LA BATAILLE POUR LA VIE T. Austin-Sparks


Chapitre 2

LA CONTESTATION POUR LA CAUSE DE SION

Lecture : Apocalypse : chapitre 22  - Ésaïe 34:8

                     Car c’est un jour de vengeance pour l’Éternel, Une année de représailles pour la cause de Sion. (en anglais, la controverse de Sion)

                   Quelle est donc la controverse de Sion ? Ce n'est rien d'autre que la contestation pour la vie de Sion. Nous n'allons pas permettre que cette suggestion historique nous conduise à une étude des Écritures, mais nous pouvons dire que Sion est souvent représentée dans l'Ancien Testament comme la fiancée de l’Éternel, celle à qui Il est marié. Nous sommes familiarisés avec cette expression la "vierge de Jérusalem". L'histoire de Sion est une histoire mouvementée. Sion a constamment été un sujet de contestations, l'objet de l'envie, de la convoitise, de l'antagonisme des nations, et toutes les nations se sont trouvées à un certain moment ou à un autre dans une relation particulière avec Sion. L'histoire de Sion est très significative et très suggestive du point de vue spirituel. En fait, la contestation fut celle de Dieu avec les nations pour la vie de Sion. La prophétie d'Esaïe rend cela très clair. Dieu s'intéresse au plus au point à la cause de Sion, pour la vie même de Sion. Il entre dans une contestation terrible avec les nations sur ce sujet.

                    Gardons cela à l'esprit et regardons le Nouveau Testament en considérant l'aspect spirituel. Dans le livre de l'Apocalypse, nous trouvons la cité sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendant d'auprès de Dieu, parée comme une épouse, et l'ange, prenant l'apôtre, lui parle ainsi  "Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'Agneau." (Apocalypse 21:9) L'apôtre poursuit en disant : "Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu..."  Le chapitre final de l'Apocalypse nous conduit dans la cité, l'élément central en est l'arbre de vie, et du centre coule le fleuve d'eau de la vie, et alors que cette plénitude est considérée, l'Esprit et l’Épouse disent viens !" Voyez-vous ce qui est spirituellement le fil conducteur ? Ici, la contestation pour la vie de la Sion spirituelle est finie, et la vie abondante, triomphante, rayonnante en est la caractéristique. Tout au long de ce livre, le Seigneur s'occupe des nations, et à la fin de ce livre, toutes les nations sont montrées comme ayant été soumise au jugement de Son Fils. La contestation pour la cause de Sion est réglée une bonne fois pour toutes. On trouve finalement Sion triomphante dans la plénitude de la vie.

                     Nous en avons assez dit pour établir le fait que cette contestation est en relation avec la vie. En fait, c'est avec cela que nous sommes concernés en ces jours. C'est de manière spirituelle que nous sommes aujourd'hui dans la contestation de Dieu en faveur de Sion. Si nous prenons le sixième chapitre de l’épître aux Ephésiens, il nous présente ce qui se passe dans le domaine spirituel. Il s'agit d'un conflit avec les dominations de ce monde, et le reste de la lettre rend parfaitement clair que cette contestation avec les dominations de ce monde concerne l’Église, la vie des élus. Nous sommes donc dans la contestation, et le problème n'est autre, et rien de moins, que le problème de la vie.
                
                     Dans la méditation précédente, en considérant le message du Seigneur Jésus aux sept Églises en Asie, nous avons vu que ce qui occupe la place prééminente en importance et en valeur pour le Seigneur Lui-même, c'est le témoignage de la vie, non pas de la tradition qu'ils ont eue, ni tellement du travail chrétien et de l'activité réalisés, ni même du nombre important des choses recommandables, et même précieuses aux yeux de Dieu, qu'il a pu y avoir, mais bien ce qui est central et fondamental dans l'élection, l'appréciation et le choix divins, à savoir, le témoignage de la vie. Dans le premier chapitre de ce livre, le Seigneur nous est présenté comme Celui qui est vivant, Celui qui était mort mais qui, maintenant, vit aux siècles des siècles, Celui qui tient les clés de la mort et du séjour des morts. Relevé à présent d'entre les morts, Il est montré parmi les sept chandeliers d'or qui sont les vases de Son témoignage. Il les juge sur la base de ce qu'Il est, Lui, le Vivant, Celui qui a vaincu la mort. Ce qu'Il découvre et révèle dans ces Églises est la mesure de ce qui a été perdu de Son témoignage. Cela vaut plus à Ses yeux que ce qu'Il a trouvé parmi eux comme intérêt, comme sollicitude, activé pour Lui-même et pour Sa cause. Il montre les choses qui ont terni ce témoignage et les nomme. Ces choses, il faut le dire, qui ont supplanté la pleine expression de ce qu'Il est Lui, le Vivant. Ainsi, Il met en évidence ce qui est pour Lui plus précieux que toute autre chose, plus que toutes les autres choses réunies ensemble, à savoir, la vie spirituelle en plénitude, en puissance, en manifestation, en impact et en témoignage.             

                                 Le Seigneur veille jalousement sur la vie

                    J'aimerai revenir dans l'Ancien Testament, avec cette pensée pour montrer d'une manière plus convaincante combien le Seigneur veille jalousement sur la vie et quelle est Sa relation avec elle.

                                                I - L'arbre e vie

                  Il est nécessaire de revenir au tout début de la Bible, où vous trouverez qu'aussitôt, il y a eu cette désobéissance initiale par laquelle le péché est entré et l'homme a perdu sa position privilégié en relation avec Dieu. Il est sorti de l'état pour lequel Dieu l'avait créé. La question de l'arbre de vie arrive. Après le jugement sur le serpent, sur l'homme et sur la terre, Dieu prend une mesure de précaution au sujet de "l'arbre de vie". Il entreprend une sauvegarde afin que l'homme ne puisse plus avancer sa main, qu'il ne prenne de l'arbre de vie et ne vive éternellement. Dieu mit Ses chérubins qui agitent en tout sens une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie, afin que cet arbre ne puisse être approché.

                   L'interprétation de cela se trouve dans le dernier livre de la Bible. L'arbre de vie au milieu de la cité de Dieu est quelque chose duquel sont exclus le péché et la culpabilité. Plus rien n'est montré en elle qui rappelle l'Adam déchu et la nature pécheresse. Finalement, personne ne peut être trouvé en présence de Dieu, dans une communion vivante avec Lui, et personne ne peut connaître la vie éternelle, si ce ne sont ceux en qui la l'oeuvre rédemptrice du Seigneur Jésus s'est effectivement accomplie. Le fait à relever est que dès le commencement Dieu prit des dispositions particulières pour que l'homme pécheur ne touche à cette vie et ne se l'approprie. Dieu ne vouait en aucune façon un état pécheur se perpétuant indéfiniment. Le denier chapitre de la Bible scelle à jamais ce fait et montre que l'état de pécheur est pleinement et définitivement réglé. L'état qui se perpétue est celui d'une plénitude de vie parce que l'Agneau y a pourvu par Son sang répandu. Le livre de l'Apocalypse rend clairement compte de cela. Si, au commencement de ce livre nous pouvons lire : "A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang...", alors, à la fin de ce livre, nous pouvons nous trouver dans la cité, buvant gratuitement de l'eau de la vie, et vivant dans la pleine puissance de cette vie, non pas comme invités à boire, mais comme vivant dans cette plénitude, parce que je présume que l'épouse qui dit "Viens", n'est autre que ceux qui sont invités à venir. Ainsi nous voyons tout au début l'attitude jalouse et inflexible de Dieu et Sa sauvegarde en relation avec la vie. Il est précieux de noter qu'Il suspend la possession possible de cette vie jusqu’à ce que l’œuvre puissante de la Croix ait traité entièrement cet état, qui, s'il avait pu poursuivre, aurait perpétué un monde perdu, un monde en dehors de l'intention divine.

II - Abel et Caïn

                   Le prochain pas dans le dévoilement de Dieu envers la vie est montré dans Ses entretiens avec Caïn. Lorsque Caïn tua son frère Abel, aussitôt, Dieu apparaît sur la scène. Il n'y a pas de délai d'intervention, ce fut comme si Dieu se précipitait dans la situation. Il y a ici, quelque chose qui Le concerne au plus haut point. Dès que Caïn versa le sang de son frère, et que ce sang encore chaud se répandait sur le sol, Dieu intervint : "Où est ton frère Abel? Il répondit: Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère? Et Dieu dit: Qu’as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi." (Genèse 4:9-10) Puis regardons ce que Dieu dit à Caïn. Tandis que celui-ci est maudit, il est aussi marqué. Quiconque le regarde voit qu'il est marqué par Dieu, une flétrissure sur lui. Et lui, s'endurcissant autant que cela fut possible, et étant insolent envers Dieu, doit s'humilier et  dire : "Mon châtiment est trop grand pour être supporté". Telle est l'attitude de Dieu envers  la vie, Sa jalousie à son égard.
                                                                         
III - Noé

                    Nous passons à Noé. Les termes de l'alliance avec Noé nous sont familiers, le rapport équitable entre les choses, dans cette alliance, et l'avertissement très sévère donné à l'homme : "Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé..." (Genèse 9:6) Dieu tiendra les choses de façon équitable. Aucun homme ne doit prédominer dans ce domaine. Aucun homme touchant à cette chose précieuse aux yeux de Dieu n'en sortira gagnant. Dieu ramènera cela à une égalité. Il veut une réciprocité dans le domaine de la vie. Ainsi, si vous volez un homme en  lui prenant la vie, vous serez volé en retour, vous ne serez pas gagnant. C'est un avertissement solennel. Il montre à l'homme l'attitude de Dieu envers la vie.

IV - Hénoc

                    Nous avons, ici, dans ce domaine, une grande révélation de Dieu pour l'homme, dans l'Ancien Testament. La pensée de Dieu, c'est la vie et non la mort. Dieu est contre la mort et Il est pour la vie. Nous jetons un coup d’œil en arrière et voyons Hénoc qui rompt une longue histoire de mort : "Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit." (Genèse 5:24) Ceci est surprenant dans le cours des événements de l'homme déchu, montrant ce qu'est la pensée de Dieu quand un homme entre en réelle communion avec Lui. C'est la vie et non la mort. Cela a toujours été la pensée de Dieu. Cela demeure la pensée de Dieu, et Il en aura une pleine et glorieuse expression dans une compagnie constituée de Ses propres enfants qui croient et qui seront amenés dans Sa présence, tout comme Hénoc le fut, laquelle ne connaîtra ni la mort, ni le tombeau.

V - Abraham et Isaac

                    En Abraham et en Isaac, nous en avons une indication supplémentaire : lorsque Dieu a un grand projet en Son esprit et qu'Il le met en action sur une certaine base, il faut qu'il ait les choses établis sur un fondement où la mort ne pourra l'atteindre. Isaac est celui qui est directement lié à ce projet, et dans ce but, pour la réussite du projet, Isaac doit être, en type, mis au-delà du pouvoir de la mortIl dot entrer dans la mort pour que celle-ci soit détruite. Ainsi, l'intention de Dieu pourra être réalisée sur un terrain où la mort n'est pas future mais passée. C'est la grande illustration du dessein de Dieu reposant sur le fondement d'une vie qui ne meurt pas. Et dans le plus grand Isaac, les projets de Dieu sont tous sur le point d'être réalisés, sans la crainte que la mort vienne les briser, les interrompre, parce que en Christ la mort est passée. Elle n'est pas future.

                   Tout cela est vivant, fort, et dans bien des cas, il y a des paroles poignantes pour montrer l'attitude de Dieu vis-à-vis de la vie. Elle est une chose très coûteuse. Ce fut infiniment coûteux pour Dieu. Cela coûta aussi beaucoup à ceux qui furent en communion avec Dieu. Dans tout ceci, il s'agit de la contestation pour la cause de Sion, dans son principe, de la jalousie de Dieu dans la question de la vie.

VI - Job

                   Nous passons aussi loin que l'ordre du récit est concerné et arrivons à Job. Ici, Satan nous est montré dans les lieux célestes, avec un accès à Dieu. Dieu lance un défi à Satan : " As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre..." (Job 2:3) Satan ricane et rétorque :" Peau pour peau! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face."  Remarquez combien la question de la vie est liée à ce défi, mais quelle subtilité en cela. Dieu donne la permission à Satan de toucher Job. Il peut toucher son corps, il peut toucher sa famille, ses biens et tout ce qu'il possède, cependant avec une restriction : "...seulement épargne sa vie." Ici encore, c'est la jalousie de Dieu pour la vie. Satan commence à agir, et subtilement il oppresse et il oppresse dans tous les domaines, par tous les moyens, cherchant à toucher la vie indirectement, parce que cela ne lui est pas permis directement. Par des voies détournées, il agit sur Job pour qu'il rompe avec Dieu en Le maudissant, pour que sa vie soit perdue, que sa vie soit détruite. (la suggestion de sa femme peut avoir été de rompre avec Dieu et de se suicider)Pour comprendre le livre de Job, il faut que nous discernions que c'est une contestation pour la vie. Il a été dit que c'est une contestation à propos de la foi, mais cela est un facteur relatif. L'enjeu réel est celui de la vie. Nous verrons l'élément de la foi plus tard, mais ce qui est montré ici, c'est la jalousie de Dieu pour la vie. Job est plongé dans de grandes détresses, mais la maillon de la vie n'est jamais rompu et le résultat est une vie triomphante. Nous y voyons plénitude et victoire. A la fin, tout nous parle de vie.

                    Nous sommes parfois tout près de nous effondrer sous la pression, les peines, les tensions et les épreuves. Lorsque l'ennemi nous oppresse pour étouffer notre vie spirituelle, par notre corps, par notre pensée, par les circonstances, nous sommes projetés souvent bien bas, comme Job. Nous avons nos questions, nous sommes abattus et près de désespérer. Oui, chaque cœur connaît sa propre histoire, de la manière où cela peut aller loin vers l'obscurité, même lorsqu'il s'agit de Dieu, de Sa sagesse, de Son amour, de Sa fidélité. Mais parce que Dieu est jaloux en faveur de la vie et qu'Il en est le Gardien (nous ne parlons pas ici de la vie naturelle et physique) , le résultat est toujours un élargissement par rapport à ce que nous avions auparavant. Nous émergeons toujours avec un accroissement. Dans une moindre mesure, c'est toujours Apocalypse 20 après chaque conflit.

                                                 VII - L'Exode

                   Nous pensons à l'histoire d'Israël et à son affranchissement de l'Egypte, et une fois encore, tout est centré sur le problème de la vie et de la mort. Dieu conduit tout droit vers ce qui est le plus important : le problème final de la vie et de la mort. Le Seigneur a, de plus, Sa propre voie, Ses propres ressources, pour que, bien que la mort soit sur le point d'agir, de ruiner, de tout dévaster dans le pays, Son propre peuple en soit préservé et qu'il soit en vie par le sang. La vie des Siens est placée sous Sa propre sauvegarde. Il prend des mesures pour la vie des Siens, et si la vie des Siens nécessite le châtiment d'une nation, quand bien même ce châtiment serait sévère, Il prendra cette voie. Dieu ne regarde pas lorsqu'il s'agir de Son peuple. Sa jalousie pour la vie est mise nettement en évidence par toutes ces choses.

                              VIII - La loi de la vie selon le Lévitique

                    Je n'ai guère besoin de remettre dans votre mémoire ces passages de l'Ecriture, dans le Lévitique par exemple, concernant l'attitude du Seigneur envers la vie. Il interdit le peuple de manger le sang, car le sang c'est la vie et la vie est dans le sang. "Celui qui mangera du sang d'une espèce quelconque, celui-là sera retranché de son peuple." (Lévitique 7:27) Telle est la sauvegarde de la vie par le Seigneur. La vie est sacrée à Ses yeux. La vie est Sa prérogative. L'homme ne doit pas se l'approprier pour lui-même. Il ne doit pas la prendre et la faire sienne. La vie est le domaine réservée de Dieu et elle doit toujours être regardée comme sacrée pour Lui. A cela, il faudrait ajouter beaucoup de choses, mais nous ne poursuivrons ici qu'avec l'aspect considéré présentement.

                    Toutes les choses que nous récapitulons ici nous conduisent principalement à ce fait : la vie est sacrée pour Dieu et Il est intensément jaloux en ce qui la concerne. Oui, la vie et non pas la mort, constitue la volonté divine. Encore une fois, le péché et la mort sont inséparables, comme le sont également la justice et la vie. L'Ancien Testament est un type terrestre de la vie céleste. Tout cela  nous éclaire et nous montre que ce qui est représenté dans l'Ancien Testament est l'attitude de Dieu envers la vie. Ce qui est représenté initialement par la vie terrestre de l’homme, c'est-à-dire la vie de l'âme, n'est d'une manière figurative, en type, qu'une ombre de la dispensation à venir. Dans cette dispensation, la vie divine serait donnée à l'homme.

Une vie qui est éternelle

                    Ainsi, lorsque nous arrivons à la nouvelle dispensation, nous voyons que ce n'est pas simplement la vie de l'âme humaine, de la vie physique, de la vie de l'homme, comme ici sur la terre, qui est en vue. Il s'agit d'une autre vie, appelée vie éternelle "...moi, je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance." (Jean 10:10) C'est bien sur cette vie-là que Dieu se présente comme étant aussi jaloux. Cette vie-là est bien la pensée par excellence du Seigneur. L'Ancien Testament, nous l'avons dit, est un type terrestre ou représentation de la vie céleste. S'il n'était question de mort physique, si la question au bout du compte ne portait que sur la perte de la vie physique, et si c'était là tout ce qui importait, je ne comprendrais pas pourquoi toute cette agitation, tout cet affairement partagé à son sujet. Mais l'accent dans l'Ancien Testament réside dans le fait qu'il est annonciateur de quelque chose de plus grand, qu'il est représentatif et qu'il illustre une autre vie. Il ne faut pas parcourir longtemps le Nouveau Testament pour se rendre compte que ce qui est la contestation de l'Ancien Testament, la vie même, est transposé dans un autre domaine : celui de la vie spirituelle de l'homme, de la vie éternelle. Cette contestation se porte dans deux directions : premièrement, l'homme possédera-t-il cette vie ou non ? Deuxièmement, cette vie une fois possédée, aura-t-elle toute la liberté de se manifester qu'à son expression finale, ou sera-t-elle étouffée, contrecarrée, mise en échec et entravée ? Telle est la contestation. Il s'agit encore de la vie, exprimée à présent non à partir d'ombres ou de types mais bien dans sa réalité.

L'assaut permanent contre la vie

                    Ainsi nous voulons voir pour quelques instants, dans le domaine de la réalité, l'assaut de la mort sur ce qui est de Dieu. Nous pouvons rependre le exemples cités dans cette perspective et ainsi avoir une illustration de ce conflit. Parcourons cela ensemble.

                    Adam. Qu'est-ce qui était en vue avec Adam ? Sans aucun doute la chose suprême pour lui, c'était la vie, l'arbre de vie. Il ne possédait pas ce que l'arbre représentait, mais cela était en vue, c'était pour lui. La typologie indique clairement que la pensée de Dieu pour l'homme était, finalement, qu'il possède la vie éternelle. "...Empêchons-le maintenant d'avancer la main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger et de vivre éternellement." (Genèse 3:22) Ainsi donc, Dieu avait toujours en vue pour l'homme la vie éternelle, mais pour l'homme conforme à Sa pensée. La grande chose en vue pour Adam était la vie éternelle dans une communion vivante avec Dieu.Satan porta un coup à cet état de choses, dans le but de contrecarrer cette vie, et il y parvint temporairement. Adam perdit l'état où il se trouvait à cause du péché. Paul nous dit ceci : "...tous meurent en Adam..." (1 Corinthiens 15:22). Ce fut l'assaut sur ce qui était de Dieu, l'assaut de la mort.

                 Abel. La même chose se vérifie dans le cas d'Abel. Abel était un homme spirituel, un homme reconnaissant les notions fondamentales de la vérité, vivant en relation avec Dieu, le sang étant la base essentielle pour cette communion avec Dieu. Ainsi Abel représentait le témoignage de Dieu sur la base de la vie qui triomphe de la mort, et Satan, par le moyen de Caïn, frère d'Abel, arriva à supprimer ce qui était de Dieu. 

                   Abraham. Lisons le chapitre 15 de la Genèse. Il y a, je pense, pas d'autre explication concernant cette frayeur et cette grande obscurité, que le fait qu'Abraham, à ce moment-là, entrait dans une nouvelle relation avec Dieu au sujet d'un peuple qui porte Son nom, un peuple qui échapperait à l'emprise de la mort. Car Dieu à ce moment précis, va s'entretenir avec Abraham concernant sa descendance en captivité. Celle-ci, après quatre cents ans sera délivrée par une main forte. Juste avant que cette vision rassurante lui survienne, là, près de l'autel, des animaux partagés, du sang répandu, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir.

                    Dans une moindre mesure, beaucoup d'enfants de Dieu connaissent quelque chose de cette expérience. Lorsque Dieu est sur le point d'accomplir une chose nouvelle, de donner une plus grande révélation, de S'exprimer d'une manière vivante parmi Son peuple, ils traversent un temps de grande frayeur et de grande obscurité. Ils s'approchent de cette chose nouvelle du Seigneur en ressentant que toute vie, toute lumière, toutes forces sont parties et que la vie ne semble plus du tout être leur expérience. Peut-être connaissez-vous quelque chose de cela. Certains d'entre nous avons quelque peu expérimenté cela. Alors que nous approchons de l'heure où une parole qui aura une grande conséquence pour Son peuple, est sur le point d'arriver de la part de Dieu, nous traversons un temps de frayeur et de grande obscurité : quelque chose de profond et de terrible, intangible, mais mauvais. C'est la mort cherchant à engloutir ce que Dieu est sur le point de mettre en œuvre. C'est la mort cherchant à dévorer cet enfant dès qu'il naîtra. C'est une vieille histoire.

                     Job. La même chose est vraie de Job, comme nous l'avons vu. C'était l'assaut de l'esprit de la mort sur ce qui représentait Dieu.

                    Esther. Nous passons au livre d'Esther qui nous est familier, et où se trouve présentée la grande illustration du complot, du stratagème, du mauvais dessein contre la vie du peuple de Dieu, ayant pour objectif d'engloutir ce peuple dans la mort et de le détruire. C'était le complot de Haman. Encore un fois, c'est l'assaut sur la vie de ce qui procède de Dieu. Vous voyez à nouveau la jalousie de Dieu s'exprimer dans cette circonstance.

                   Le Seigneur Jésus. Allons directement au Nouveau Testament et venons à notre Seigneur Jésus, car Il rassemble tout en Lui-même. Il est le dernier Adam. Il est plus grand qu'Abel. Tous les types de l'Ancien Testament sont rassemblés en Lui. Mais souvenez-vous qu'à Sa naissance même, fut déclenché un affreux dessein de mort. L'intention du diable était de Le détruire dès Sa naissance

                    Nous devons passer plus loin, bien des années après, car nous n'avons pas d'indication touchant les choses qui ont concerné Sa vie, jusqu'à ce que nous le trouvions dans le désert. L'explication de Ses tentations dans le désert est qu'elles étaient des assauts sur Sa vie. Par des moyens variés, par des subtilités appropriées, l'intention était bien ciblée. Toutes ces choses avaient pour objectif de provoquer la rupture de Son union avec Son Père, de le faire sortir de Sa base pour l'amener dans un domaine où Il pouvait être atteint. Nous devons bien voir que même Lui, s'il S'était jeté du haut du temple, étant en pleine contradiction avec la volonté de Son Père, ou s'Il avait, selon l'objectif de l'ennemi pour éprouver Dieu, chercher à le tenter au lieu de garder Sa confiance en Lui, Il n'aurait pas été sauvé par les anges mentionnés par Satan, qui cite les Écritures. Les anges ne sont pas tenus de prêter leur aide à un homme à une femme qui, par présomption, tenteraient Dieu, alors qu'ils sont appelés à croire en Lui. Le Seigneur Jésus nous a montré cela par Sa propre vie. Ces tentations furent un triple assaut contre Sa vie.

                    Pus du désert, Il alla à Nazareth, où Il ouvrit les Écritures. Cela eut pour résultat qu'Il fut amené au sommet de la colline sur laquelle leur ville était bâtie en vue de le précipiter en bas. Un peu plus tard, les Juifs se saisirent de pierres afin de Le lapider. Il leur posa la question : "Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?" (Jean 7:19) Que mettait cette question en évidence ? "Vous avez pour père le diable... il a été meurtrier dès le commencement..."  (Jean 8:44) Le Seigneur Jésus déclare ce qu'il y avait derrière. Il discerne qu'en cela il y a plus qu'une opposition humaine, plus qu'un antagonisme de cet ordreIl désigne le diable comme le meurtrier, celui qui s'insurge contre Sa vie. Nous le suivons jusqu'au lac où la tempête fait rage au point que ceux qui sont familiers avec de telles tempêtes craignaient pour leur vie. Etant réveillé par eux, le Seigneur se leva, et en termes identiques à ceux qu'Il utilisait en chassant les démons, Il réprimanda le vent, déclarant à la mer : " Silence !Tais-toi !", et la tempête s'apaisa, montrant que derrière elle d'autres forces agissaient, cherchant à l'anéantir. Nous l'accompagnons ensuite dans le jardin, jusqu'à la Croix. Qui connaîtra quelque chose de ce conflit mortel avec les puissances des ténèbres ? Tout cela est l'assaut de la mort sur ce qui est de Dieu.

                   L’Église. Des choses semblables arrivent dans l'Eglise. Il ne faut pas longtemps avant qu’Étienne ne soit lapidée et Jacques exécuté.Puis Pierre est emprisonné dans le même but, mais il fut merveilleusement délivré parce que Dieu avait encore d'autres choses à faire avec lui. Paul s'est trouvé souvent en danger de mort, désespérant parfois de conserver la vie. C'est un combat contre la puissance de la mort. Puis se furent des persécutions terribles, dans lesquelles des dizaines de milliers de chrétiens furent appelés à donner en témoignage leur vie qu'ils n'estimaient pas plus précieuse que leur mort. Cela s'est poursuivi. Nous sommes dans cette continuation, peut-être pas dans une période de persécution ouverte, mais ne connaissons-nous pas quelque peu de cet esprit de la mort ? Oui, assurément !

                        Tout cela est très réel. Il s'agit de la contestation à cause de Sion. C'est la bataille pour la vie du peuple de Dieu. Que le Seigneur nous donne de saisir dans nos cœurs la vraie nature du conflit dans lequel nous nous trouvons. Nous avons peut-être peint un sombre tableau, mis en avant un aspect lugubre, nous avons été plutôt fermes et sévères, mais si vous n'êtes pas à même en ce moment par votre propre expérience d'entrer dans ce que nous avons dit, vous arriverez à ce constat si vous continuez avec le Seigneur.Vous entrerez très concrètement dans cette contestation à cause de Sion. Je désire vivement que nous voyions cela plus clairement, que nous le reconnaissions de manière plus effective. Nous ne pourrons jamais chercher le Seigneur de manière adéquate en relation avec ce conflit et entrer en ligne avec Son intention qui est de vaincre, d'être pour Lui l'instrument dont Il a besoin et qu'Il désire que nous soyons, jusqu'à ce que nous soyons pleinement conscients de la nature de la contestation. Je me demande si le peuple de Dieu est à certains moments conscients de cette contestation et si sa prière est toujours un véritable indice de sa compréhension à ce égard. Je crois que si vous et moi étions convenablement avertis, pleinement conscients de l'enjeu formidable qu'il y a, nous ne pourrions plus formuler de simples prières. Nous ne pourrions plus permettre à de simples mots de sortir de nos bouches, alors que nous appelons cela prier. Nous nous jetterions sur nos faces, étant dans un très grand conflit, du côté de Dieu contre la menace du diable qui cherche à dévorer la vie du peuple de Dieu. Nous ne prierons jamais ainsi à moins que nous soyons réellement conscients de l'importance de l'enjeu.

                    Tandis que nous pouvons connaître cela de manière spirituelle, il est nécessaire pour nous que nous prenions conscience de ce qui nous arrive et de sa signification. L’explication de beaucoup de lourdeurs et de beaucoup d'expériences difficiles , n'est pas simplement le fait que nous ayons mangé un repas indigeste ou que nous ne nous sentions pas trop bien, et qu'ainsi nous sommes incapables de prier comme nous le désirerions. Non, il n'est pas simplement question de quelque maladie physique dont nous souffrons. On ne peut pas l'expliquer de façon naturelle. Derrière cela se trouve si souvent une autre puissance. Nous pouvons nous trouver malades dans nos corps pour une raison qui n'a pas d'explication naturelle. Notre énergie même et notre vitalité, physique ou mentale, peuvent être sapées et nous disons que nous sommes fatigués, mais il y a une autre explication à cela. L'ennemi se réjouit de ce que nous justifions ces choses par des raisons toutes humaines, alors que nous devrions prendre conscience du fait que l'enjeu est bien plus grand. Demandons-nous quelle est la tendance de cette chose, quel en est l'effet ? Est-ce pour détruire notre vie de prière ? Cela contribue-t-il à nous affaiblir, à nous rendre inutile pour le Seigneur ? S'il en est ainsi, sommes-nous sur le point de l'accepter ? C'est la question ! Beaucoup de choses qui semblent parfaitement naturelles ne devraient pas être acceptées par le peuple de Dieu. Nous avons besoin de tout éprouver, de vérifier si, après tout, la chose est entièrement naturelle et si rien n'est caché derrière ces faits. S'il vous plait, ne voyez pas le diable avec des cornes, une queue et une fourche ! Il se dissimule, il couvre ses traces. Il vient à vous de manière imperceptible, en sorte que vous êtes souvent prêt à expliquer tout le trouble de manière naturelle, alors que cela dissimule autre chose. Son but absolu est de vous disqualifier sur le plan spirituel. Nous devons prendre conscience de l'importance de l'enjeu pour le peuple de Dieu aujourd'hui, et cela n'est rien de moins qu'une question de vie ou de mort.

                    Allez donc avec des frères et des sœurs dans d'autres pays , où la force consécutive à la communion fraternelle et au témoignage dont nous jouissons n’existe pas, allez vers ces endroits dépouillés où il y a des activités diaboliques et vous réaliserez quelque peu de ce que signifie la mort spirituelle. Alors vous saurez qu'il s'agit d'une bataille, et que l'enjeu est la vie, votre vie même. Je voudrais parfois que nous puissions être baptisés dans cette situation-là, une seule heure, pour l'amour de nos frères qui sont ainsi exposés. Oh ! Que nous puissions entrer dans une relation vivante avec ceux qui sont dans le combat de la mort, dans toute son expression, dans les champs missionnaires éloignés ! Nous ne pourrions plus prier avec passivité. Nous ne pourrions plus prononcer de simples phases et faire de simples requêtes. Nous serions jetés dans une angoisse devant Dieu pour la cause de Son témoignage.

                    Reconnaissez-vous ce qui est en train de se passer actuellement ? Pour l'ennemi, peu lui importe le nombre de ce que nous appelons églises, le nombre de prédications et de pieuses adorations. Je ne pense pas qu'il considère combien nous sommes orthodoxe dans nos doctrines, de ce que nous appelons la saine doctrine. Ce à quoi il s'oppose farouchement, c'est la vie. En beaucoup d'endroits, pour autant que dans la prédication et les choses dites, on ne peut trouver aucune faute, il n'y a néanmoins aucun signe de vitalité. Il n'y a pas d'énergie produite, pas d'impact, pas d'action dans les gens, manifestant le témoignage du Seigneur ressuscité, agissant en vainqueur contre les forces du mal. L'ennemi les maintient sans faire de bruit, gentiment, confortablement, dans leur mort spirituelle.

                    Oh ! Puisse le Seigneur nous mettre dans une nouvelle position en relation avec cette terrible contestation qui est une question de vie ou de mort. Que le Seigneur fasse pénétrer cela dans nos cœurs.

à suivre

Daniel 3:27 Chip Brogden

« Le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes. » (Daniel 3:27)

Le Livre de Daniel contient des encouragements et des paroles de sagesse pour nous qui sommes préparés pour constituer un Reste de Vainqueurs dans ces Jours qui sont les Derniers. Il recense une succession d'attaques contre le Reste du Seigneur et montre de quelle manière ils ont triomphé de ces attaques et ainsi démontré la prééminence de Christ. Nous avons déjà identifié certains principes ici. Revoyons-les brièvement.

Premièrement, nous constatons que lorsque l'Ensemble échoue à maintenir le Témoignage, le Seigneur suscitera pour Lui-même un Reste - un reliquat de gens comparativement peu nombreux - qui accompliront pleinement la pensée initiale du Seigneur pour le compte de l'Ensemble. Ils ne font rien d'autre que d'accomplir l'intention originelle de Dieu. Pour nous, cela semble grandiose et spécial; même le mot « vainqueur » semble impliquer que nous serions meilleurs que les autres qui sont dans la défaite, alors que dans les faits, la vie chrétienne normale consiste à vaincre.

L’Église entière est, en effet, un reste de gens appelés en dehors des nations en vue de porter le Témoignage de Jésus. C'est NOTRE appel corporatif, et se contenter de quelque chose de moins que cela est anormal. Mais dans le Livre de l'Apocalypse, nous voyons qu'il y a encore un reste issu du Reste, un groupe de vainqueurs appelés à démontrer la prééminence de Christ au milieu de l’Église qui a échoué dans sa responsabilité corporative. C'est dans cette situation que nous nous trouvons nous-mêmes de nos jours.

Deuxièmement, nous voyons que chaque fois que le Seigneur cherche à recouvrer Son Témoignage sur la terre en suscitant un Reste, l'Ennemi s'approche pour éprouver la validité de ce témoignage et tente soit de le corrompre par le compromis, soit de le détruire complètement.

Troisièmement, nous observons que la réponse du Seigneur à un état de déclin consiste à se révéler Lui-même ainsi que Son Dessein éternel. Une fois que le Seigneur a établi pour Lui-même un peuple qui représente Ses intérêts, Il se mettra alors immédiatement en mouvement pour sécuriser, protéger, enraciner, et fortifier le Reste...Quand nous sommes  en conformité avec CE Dessein, les Cieux entiers sont mobilisés derrière nous. Quand notre ministère (ou oeuvre) est en harmonie avec ce grand mouvement de Dieu, alors nous ne pouvons pas faire autre chose que vaincre.

Chip Brogden : Le principe du reste

mardi 5 janvier 2016

1 Jean 3:8b Chip Brogden

: « C'est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu'Il détruisît les œuvres du diable » (1 Jean 3:8b).

Parce que les Ténèbres puisent leur puissance uniquement dans le terreau de la déception, et non parce qu'ils la possèdent intrinsèquement, toute révélation ou manifestation de Christ est sévèrement contestée. Plus nous voyons Christ, plus l'Ennemi perd sa puissance sur nous. C'est aussi simple que cela. Quelle perte de temps de « vous confronter » aux choses et de les combattre de front. Une telle approche va vous occuper du matin au soir, et du soir au matin. Non! La seule façon de combattre les ténèbres est d'apporter la Lumière, et tout ce dont nous avons besoin c'est la révélation de Christ. Cette révélation du Fils de Dieu est suffisante pour que l'Ennemi soit défait. Quand Il se manifeste, alors le travail du diable est détruit; du coup, je n'ai rien du tout à « affronter ». La Pierre (dont parle le Livre de Daniel ) détruit simplement toute chose.

C'est la raison pour laquelle nous avons le Livre de l'Apocalypse. Dans un temps de grandes ténèbres, persécutions, apostasie, et décadence, Jean est exilé dans l'Ile de Patmos. En tant que dernier survivant des douze apôtres du Seigneur, il est certain que la crise présente pesait lourdement dans son esprit. Quelle est la réponse de Dieu? Une nouvelle technique de combat spirituel? Une nouvelle formule pour vaincre? Une nouvelle promesse à proclamer? Le nom de chaque esprit territorial? Non, non, non, et non! Dieu écarte simplement le voile de la chair, ravit Jean en Esprit, l'appelle dans les cieux, et lui accorde une plus grande révélation, un élargissement de la Personne de Jésus Christ en tant que PRÉÉMINENT AU-DESSUS DE TOUTES CHOSES.

Voilà la solution, pas une quelconque révélation concernant le combat spirituel, les esprits territoriaux, ou les doctrines de démons. Tout ce qui appartient au monde des ténèbres s'appuie sur un mensonge, et un des plus grands mensonges perpétrés est que vous devez combattre les ténèbres en comprenant les ténèbres. C'est un non-sens! Quelle futilité! Quelle frustration! C'est si déprimant! Ils disent que vous devez « connaître votre Ennemi ». Non, vous devez CONNAITRE VOTRE SEIGNEUR! CONTEMPLONS LE FILS DANS SA PLÉNITUDE, et nous verrons les ténèbres s'enfuir face à l'éclat de cette gloire!

Chip Brogden : Le principe du reste




lundi 4 janvier 2016

Colossiens 2 :15 Chip Brogden

Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. (Colossiens 2 :15)

Nous pouvons répéter un millier de fois que Christ est notre Victoire, mais si dans le feu de l'action, nous vivons comme s'Il n'était pas notre Victoire, alors la Vérité n'est pas démontrée et nous n'avons pas de Témoignage. Le problème est le suivant: Nous prions POUR la victoire au lieu de prier sur la base d'une victoire DEJA acquise. Nous CHERCHONS la victoire au lieu de nous appuyer sur une victoire ACCOMPLIE. Combien il est glorieux de se maintenir SUR le terrain de la victoire et de VOIR la Vérité démontrée!

Le Seigneur a élargi ma vision pour voir que « Christ a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix » (Colossiens 2:15). Si j'ai réellement vu cela, alors je ne peux plus être le même. Combien de chrétiens hocheront la tête et diront amen à cette merveilleuse vérité - mais s'en iront avec une mentalité guerrière, essayant de combattre le diable comme si nous devions finir le travail accompli par Christ? En quoi cela démontre-t-il la prééminence de Christ? En quoi cela établit-il le Témoignage de Christ? En rien. Nous devrions acquiescer à ce que dit ce verset et vivre ensuite conformément à ce que nous croyons. Pour nous, ce n'est plus seulement un verset de la Bible, mais l'affirmation de la Vérité, et nous la voyons démontrée constamment.

Ou qu'en est-il de 1 Corinthiens 15:57? L'Ecriture affirme clairement, « grâces soient rendues à Dieu, Qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! » Pour la plupart des gens, c'est juste un verset, simplement une des promesses de la Bible. Ils ne voient pas la Vérité. Ils ne voient pas que la Victoire est quelque chose qui leur appartient déjà EN Jésus. Ils ne voient pas que le mot « donne » signifie qu'ils n'ont rien à faire pour mériter ou obtenir cette victoire. Mais l'Ecriture est claire - Dieu nous DONNE la victoire PAR Jésus Christ. Cela rend inutile tout combat et toute lutte. La victoire nous est DONNEE! Et ce n'est ni par quelque chose que nous faisons, que nous avons fait, ou que nous pourrions faire, mais PAR Jésus!

Chip Brogden : Le principe du reste


(1) LA BATAILLE POUR LA VIE T. Austin-Spaarks


Chapitre 1
LA PERSPECTIVE DES YEUX DE FLAMME

Lecture : Apocalypse 1:1-20 et 2:1

                    Par ces quelques mots d'introduction, portons notre attention sur ce que nous ressentons être le fardeau de Dieu pour son peuple aujourd'hui.

                    Dans le second et troisième chapitres du livre de l'Apocalypse, nous assistons à une inspection des sept églises par le Seigneur. Ses yeux étant semblables à une flamme de feu, Il regarde attentivement leur état spirituel et intérieur, mettant à nu leur condition : Il analyse, sépare, plaçant le tout sur deux côtés, tantôt au débit, tantôt au crédit, formant et formulant leur verdict final. Mais, en ce qui concerne toutes ces églises, nous voyons qu'une seule chose est mise en question. Il peut y avoir bien des différences entre elles, les aspects peuvent varier, les éléments peuvent être différents, mais lorsque tout a été considéré, puis mis ensemble, tout cela est dans le but même d'établir un fait bien précis : la présence ou l'absence de ce qui détermine la justification pour le Seigneur de maintenir ou non la chose qui revendique le droit de Le représenter. La question pour chacune de ces églises n'était autre que celle-ci : si, avec la permission du Seigneur, elle pouvait rester comme témoin, si elle pouvait continuer à subsister devant Lui. Le Seigneur avait, dirions-nous, ces sept églises devant Lui, Il les tenait dans Sa main et devait décider s'Il pouvait les garder ou les mettre de côté, s'Il avait à ôter le chandelier de sa place ou si celui-ci pouvait demeurer en relation avec Lui. Ainsi, la question était clairement posée : ou leur maintien comme témoin en relation avec le dessein du Seigneur ou leur mise de côté. Nous avons vu des corps célestes traverser le ciel pendant la nuit, venant de très loin, et tout en s'approchant sembler gagner en luminosité, passer comme un éclair, et puis disparaître complètement dans l'obscurité de la nuit. Ainsi, il y a des "étoiles" suscitées par les conseils éternels de Dieu paraissant toutes illuminées de la gloire de Sa grâce, certaines d'entre elles s'évanouissent complètement, disparaissant du regard, pour être tout à fait perdues de vue.

                    La question concernant tout instrument suscité par le Seigneur en rapport avec Son dessein est celle-ci : qu'est-ce qui justifie à Ses yeux son maintien ? Il est évident qu'il y a des choses pour Lui qui ne justifient pas le maintenir certains instruments.Ces lettres à ces églises rendent parfaitement clair cet aspect des choses

                    En premier lieu, ce n'est pas parce que Dieu, à l'origine, a suscité un instrument, que celui-ci venant de Lui, qu'il a été initialement Son œuvre, qu'Il est contraint de le garder. C'est très clair. Nous devrions sérieusement tenir compte de ce fait que, parce que Dieu a suscité quelque chose, cela ne signifie pas que quelque soit son état ou son caractère à travers le temps, Il doive la maintenir à tout prix. Répétons-le, ce n'est pas parce que Dieu a beaucoup utilisé un instrument, qu'Il est obligé de le garder. Qui plus est, ce n'est pas parce qu'un instrument a été une merveilleuse histoire de dévotion envers Lui et qu'il fut en un temps précis une très belle expression de Sa grâce et de Sa puissance, que cela constitue en soi un droit sur le Seigneur Se sentant obligé, en quelque sorte, de le maintenir. Mais nous devons encore plus insister sur ce point. Parce qu'en un temps précis, beaucoup de choses recommandables ont été vues dans un instrument que le Seigneur Lui-même peut apprécier, il est possible que ces choses louables ne soient pas en petit nombre, néanmoins le verdict rendu aux sept églises montre que cela ne justifie pas pour le Seigneur de garder cet instrument à sa place ou qu'Il soit tenu de s'abstenir de le mettre de côté.

                    Cela est une considérations des plus sévères qui soit. Il pourrait être admis que si Dieu a suscité un instrument , si celui-ci a été mis à la première place dans Sa main,s'Il l'a utilisé et béni, et si, par celui-ci furent montrés les traits caractéristiques de Sa grâce et de Son amour, et s'il possédait encore en lui beaucoup de bonnes choses que le Seigneur pouvait apprécier, tandis qu'Il l'inspectait avec Ses yeux de flamme, alors, c'est sûr, le Seigneur doit le maintenir. Vous comprendrez qu'en parlant ainsi, nous sommes en train de parler d'instruments. Nous ne parlons pas des âmes. La question, ici, n'est pas celle du salut, mais seulement ce qui concerne le service du Seigneur.

                    Qu'est-ce qui, alors, justifie pour le Seigneur de préserver et maintenir un tel instrument ? Pour cela, nous devons voir quelle était Son intention quand Il le suscita et quelle était la pensée de Son cœur. Nous trouverons tout ce que nous devons savoir dans la description même de l'instrument. Dans le passage auquel nous nous référons, il est appelé un chandeliers, "sept chandeliers d'or". Notre connaissance de la Parole nous donne plus de lumière sur ce que cela veut dire, et l'Ancien Testament en particulier nous vient en aide en cela. Qu'il s'agisse du chandelier dans le Tabernacle ou le chandelier tout en or montré dans Zacharie (4:2), nous savons, dans les deux cas, qu'ils sont une vivante expression des énergies du Saint-Esprit. Prenez le chandelier tout en or. Nous nous souvenons du modèle de celui-ci, avec sept lampes et sept conduits, et l'huile se déversant directement des deux oliviers vivants à travers le conduit dans les lampes, de manière à pourvoir constamment  à sa lumière. Cette illustration est ainsi très complète et explicite, c'est quelque chose de vivant. A l'une des extrémité se trouve une fontaine vivante, une source. Le prophète ne parle pas de réservoirs, de citernes, de quelque récipient fabriqué par l'homme, mais d'arbres vivants et d'huile ainsi fournie continuellement, toujours fraîche, oui toujours fraîche et chaude provenant des artères d'un organisme vivant, et ainsi, en tant que telle, coulant vers le chandelier qui éclaire d'une lumière constante, immortelle, une lumière ne variant aucunement, ne périssant jamais, étant constamment tenue dans son plein éclat.

La flamme immortelle  

                            C'est le témoignage d'une vie infaillible, d'une vie qui ne meurt pas, d'une vie toute suffisante, le témoignage d'une vie qui n'est pas une abstraction ou quelque chose qui est emmagasiné, mais bien de quelque chose qui vient à chaque instant d'un fleuve inépuisable, une vie puissante et glorieuse. Alors que la flamme brûle, cela est une déclaration constante de victoire, de cette victoire sur la mort, ou sur cette mort qui cherche à éteindre la lumière, à souffler la flamme, à l'étouffer. Elle brûle au milieu de la mort environnante, elle est une déclaration constante que cette mort n'a aucun pouvoir sur elle. Pour revenir au livre de l’Apocalypse, quelle est donc cette chose qui est la seule d'ailleurs à pouvoir justifier au Seigneur de maintenir quelque instrument en relation avec Lui-même et Son intention ? Ce n'est certes pas que cet instrument possède beaucoup de bonnes choses. Ce n'est pas non plus qu'il ait son origine en Lui, ni même qu'il ait une grande histoire, un passé remarquable. Ce n'est pas qu'il se soit forgé un nom, une réputation, un nom tel que le souvenir de jours très glorieux restent présent à l'esprit.  Mais c'est uniquement ceci : il y a aujourd'hui la même flamme de vie divine immortelle dans son puissant témoignage contre la puissance de la mort répandue tout autour. C'est cela, la seule justification pour le Seigneur.

                    Vous noterez qu'en relation avec les sept chandeliers d'or, il y a les sept esprits de Dieu et Jésus-Christ le Témoin fidèle. Il est identifié à ces sept lampes. Il est montré comme étant au milieu d'elles, étroitement lié à elles. Elles ont été appelées à l'existence dans le but d'être une expression permanente du Seigneur Lui-même, L'attestant comme le Témoin fidèle, le Vivant, dans la puissance de l'Esprit de Dieu. Quand nous regardons l'état de ces églises, nous trouvons que dans cinq d'entre elles, tout au moins, il y a des éléments étrangers qui sont autant de contradictions à l'Esprit Saint, à l'Esprit de vie. Lorsque une telle chose se trouve dans le peuple de Dieu, à l'intérieur  du vase, de l'instrument, cela constitue un élément de mort et procure à Satan son empreinte, sa place, et, bien que cela ne soit pas conscient pour la plupart des personnes concernées, le témoignage est catégoriquement contredit et annulé.

                  Le but de Satan, en réalité, est celui-ci : il veut recourir à quelque choses, sa méthode et ses moyens sont d'ailleurs multiples à cet égard, pour avoir une emprise de mort quelconque dans un instrument divinement constitué. Ainsi la chose devient elle-même une contradiction à ce pourquoi Dieu l'a suscité. Cet instrument a un renom, il pratique les bonnes œuvres. Il y a beaucoup de choses que le Seigneur Lui-même ne peut réprimer, car elles sont bonne, mais la chose vitale, qui seule justifierait au Seigneur de le maintenir, a été contrecarrée. La question n'est pas : cet instrument jadis fut-il bon ? Ni est-ce qu'il prospère aujourd'hui ? Mais bien plutôt : est-ce que le Seigneur a cette chose centrale, fondamentale, essentielle, indispensable, pour laquelle Il avait levé Son instrument, qu'il soit individuel ou corporatif, Il l'avait Lui-même amené dans une relation étroite avec Lui-même, Il l'avait saisi, et qui devait être sa vocation spécifique ?

                      Cela s'applique à chacun de nous. Nous avons tous été saisi par Jésus-Christ, et Il y a but précis dans ce fait. Nous n'avons pas été saisis juste pour être sauvés. Notre salut certes est la base, mais il nous introduit dans quelque chose de bien plus important. Le Seigneur rassemble les Siens pour les constituer en un vase corporatif, objet de Son dessein divin. Il suscite des instruments de temps à autre, mais qu'ils soient individuels ou corporatifs, le danger constant est que la chose essentielle pour laquelle le Seigneur, dans Sa pensée, les a suscités, soit perdue, alors que beaucoup d'autres choses subsistent

 Le standard du jugement pour le Seigneur

                    Une question essentielle apparaît  avec cette  inspection des  Eglises.  Que ce soit avec une vie ou un instrument, le Seigneur agit à la lumière d'un but bien spécifique et non pas d'une vague utilité. Ces chapitres n'auraient jamais été écrits si le Seigneur avait envisagé les choses sous l'angle suivant : certes cet instrument n'est pas totalement mauvais, il y a encore des valeurs en lui, il ne s'est pas en tout éloigné de Moi, c'est pourquoi Je dois m'en occuper, l'aider, le préserver et le bénir, il faut donc le maintenir. Mais Il n'agit pas ainsi. Nous pouvons être reconnaissants au Seigneur pour quelque chose qui, dans ce monde est bon et qui vient de Lui, au fur et à mesure que nous en sommes avisés. Nous sommes reconnaissants que le Seigneur ait des témoins dans un monde comme celui-ci. Mais pour autant qu'il s'agit de Son peuple et que Son Église est concernée, cela ne Le satisfait en aucun cas.Oh ! Que nous  puissions être persuadés de cela !

                    Pourquoi parlons-nous ainsi ? Parce que beaucoup de personnes disent : "Eh bien, vous essayez d'obtenir quelque chose de si extrême ! Pourquoi ne pas être satisfait de ce qui est recommandable dans l’Église aujourd'hui ? Prenez-là telle qu'elle est ! Acceptez-là telle qu'elle et soyez reconnaissant qu'il y en ait tant qui appartiennent au Seigneur, qui portent Son Nom dans un monde tel que celui-ci !" Je ne pense pas qu'un tel rapport nous permette de dire cela. Dieu sait que nous sommes reconnaissants pour tous les croyants de ce monde, fussent-ils de bien pauvres croyants ! Vous ne pouvez aller dans un tel monde, constater son état, son péché, son impiété sans être reconnaissants de trouver ne serait-ce qu'un bien pauvre genre de croyants qui a quelque amour dans le coeur pour le Seigneur. Vous êtes reconnaissant pour la plus petite chose qui parle de Lui. Oh ! Mais quand vous commencez de percevoir quelque peu l'intention de Dieu, quand vous voyez que ce qu'il a conçu pour Son Église est la cause de Son appel, de Son élection en Christ, vous ne pouvez jamais être satisfait avec ce qui n'est que formel avec quelque expression vague de bonnes choses ! Quand vous parvenez à une conclusion comme celle-là, vous constatez qu'elle vous engage complètement et jusqu'au bout. (si vous aimez, l'appeler extrême, vous pouvez) Elle vous montre très clairement que, quand bien même cela fut un grand passé, une magnifique histoire de bénédictions divines et de grande utilité, une grande réputation d’œuvres bonnes et bien d'autres choses ainsi obtenues, aucune de ces choses ne justifie cependant de façon adéquate que le Seigneur garde un tel instrument dans  Sa main, pour Son dessein. Il doit le mettre de côté, à moins que le but précis pour lequel il a été suscité ne soit en voie d'être atteint.

Ce qui est nominal est finalement rejeté

                    Pour quelle raison l’Église fut-elle suscitée ? Je ne crois que le Seigneur, à l'origine, pensait à une église dans sa généralité, avec en elle quelque chose de spécial : une masse générale de croyants, et parmi eux, une compagnie qu'on appellerait "les vainqueurs". Cela n'a jamais été l'intention de Dieu. Cela est, ce que l'on qualifierait, un état d'urgence des choses et ce qui est essentiel à cause d'une faillite. Il me semble que le terme même de "vainqueur" montre d'une manière très claire que quelque part il y a défaillance. L'intention du Seigneur pour toute Son Église en tant que vase, mais cette intention ne sera réalisée que dans un petit nombre, est qu'elle doit maintenir le témoignage d'une vie qui a vaincu la mort et qui vaincra la mort jusqu'à la fin. Il s'agit, en fait, d'une question de vie.

                    Le Seigneur Jésus est reconnu comme le grand Témoin sur la base de la puissance de Dieu qui s'exerça en Lui quand Il fut ressuscité des morts. Souvenez-vous que le témoignage de Jésus est toujours lié au fait de Sa résurrection d'entre les morts. C'est-à-dire qu'Il vit par la puissance qui a vaincu la mort. Il est la Vie sur cette base-là, sur ce fondement, dans ce sens, et ceux que le Nouveau Testament reconnaît comme témoins de Jésus, ce ne sont pas ceux qui disent la vérité à Son sujet, mais ceux qui sont témoins de Sa résurrection. Ceux qui en l’occurrence, de manière spirituelle, attestent la résurrection de Christ. Le témoignage du Nouveau Testament sur Jésus est que Dieu Le releva de la mort et qu'Il vit éternellement. C'est l'essence même du témoignage. Ainsi toute la question se résout en celle d'un témoignage en vie, d'un témoignage de vie. Ce n'est pas en premier lieu un témoignage de vérité, mais de vie. La flamme brûle-t-elle comme au début, attestant que Jésus vit et qu'Il est triomphant sur les ténèbres même, sur l'arrière-plan mortel de ce monde ? Telle est la question qui s'adresse au peuple de Dieu, la question pour votre vie, pour la mienne comme pour tout instrument corporatif.

                    Si le Seigneur continue à nous conduire dans cette direction, il y aura beaucoup de choses à partager quant à la signification de cela. Nous dirigeons simplement notre réflexion sur le problème. Je n'ai aucun doute sur ce qu'est la question de notre siècle Je crois que nous pouvons sans ambages proclamer être, dans ce domaine, de la tribu d'Issacar, pour ainsi dire, qui avait l'intelligence des temps pour savoir ce que devait faire Israël. Je n'ai point la moindre ombre d'un doute que le problème de nos jours, de cette heure dans l’histoire de l’Église est, plus que jamais, spirituellement, une question de vie ou de mort. Au fait, n'expérimentez-vous pas de plus en plus ce terrible travail de sape de votre vitalité, cet assèchement de votre vie, cet épuisement de votre énergie, particulièrement en relation avec la prière ? N'est-il pas vrai que prier représente un effort suprême, ainsi que d'atteindre le but quand vous avez commencé à prier ? Vous avez besoin d'être "énergisé" par une source autre que celles de vos énergies naturelles, et cela de manière croissante. Il y a un travail de sape étrange, profond, terrible, de votre vitalité, aussi bien mentale que physique, que spirituelle. Une personne qui est tout au moins spirituelle connaîtra quelque chose de cela. Et, à l'arrière-plan, se tient le conflit final de cet âge. Il s'agit, en fait, de la question de la vie spirituelle et de la mort.

                    Le Seigneur voudrait nous dire quelque chose à ce sujet, en ce temps précis, et nous devons diriger notre regard dans la direction de la pensée du Seigneur à l'égard de la grande question qui est en jeu pour Son peuple. Mais j'ai en Lui cette confiance que nous saurons qu'Il ne nous rend pas seulement conscients de cela et qu'Il ne nous informe pas seulement des périls qu'il y a, mais aussi qu'Il vient avec puissance à notre aide et nous montre ce qui est avec nous dans ce combat. Qu'il en soit ainsi, alors que nous nous maintenons avec détermination dans la prière.

à suivre....


dimanche 3 janvier 2016

Apocalypse 12 :11 Chip Brogden

Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. (Apocalypse 12 :11)

Vivre la Vérité, c'est plus que simplement la comprendre mentalement et pouvoir la réciter. Nous avons la victoire sur le dragon par le Sang de l'Agneau, la parole de notre Témoignage, et par le renoncement à notre vie (Apocalypse 12:11). Qu'est-ce que le Témoignage? Le Témoignage est simplement la Révélation de Christ comme Tout et en Tous démontrée dans la vie des Vainqueurs. Cela DOIT être une démonstration, cela doit faire partie de notre existence, être vivant, incorporé dans l'essence même de ce que nous sommes: et pour cette raison, il y a un test. Chaque fois que nous appréhendons quelque chose du Seigneur, la mesure de discernement et de perception de Sa Personne doit faire et fera l'objet d'un test dans la même mesure. Ainsi la Révélation pourra être vue au dehors en tant que Témoignage, afin de faire connaître ce que nous avons vu et entendu.

Par exemple, supposons que le Seigneur vous éclaire pour Le voir Lui comme la Victoire. Par la grâce de Dieu, vos yeux s'ouvrent pour voir que le Seigneur Jésus ne vous donne pas la victoire, mais qu'Il s'est donné Lui-même pour vous en tant que Victoire. La différence est incalculable. Vous vous réjouissez de la Vérité qui vous a été révélée. « Dieu merci, le Seigneur Jésus est ma Victoire! Je crois la Parole de Dieu. Dorénavant je ne chercherai plus la victoire comme une chose, parce que Christ est la Victoire! » Assez étrangement, il ne faudra pas longtemps avant que quelque chose ne se produise pour tester la validité de votre révélation. C'est l'expérience commune à tous les saints. Restez simplement sur ce terrain, et l'Ennemi s'enfuira. C'est ainsi que la Vérité est démontrée.

Quand le Seigneur se révéla Lui-même à moi pour la première fois, j'ai pensé qu'à partir de ce jour la vie serait un long fleuve tranquille. Pas du tout! Il se trouva que toutes les choses se dressèrent contre moi comme pour jeter un défi à ce qui m'avait été révélé. Toutes les circonstances se liguèrent contre moi, me disant que j'étais un insensé, et que rien de ce que je croyais n'était vrai. Plusieurs « témoins » vinrent vers moi pour me donner des preuves très convaincantes que Christ n'était PAS ma Victoire, et que je devais AGIR en conséquence. Immédiatement j'ai dû décider si j'allais croire ce que l'opposition me disait ou croire ce que Dieu disait. C'était réellement une tentation!

Watchman Nee disait que Satan n'a en réalité qu'une seule tentation, et elle consiste à mettre la pression sur les saints: pour semer le trouble en eux, afin de les amener à se lever et FAIRE quelque chose, au lieu de se reposer sur les promesses de Dieu et l’œuvre accomplie du Seigneur. Oh, oui je fus douloureusement testé! Mais ce qui importe c'est de croire le Seigneur. Je choisis de croire le Seigneur et dès ce moment, je vis les circonstances se dissoudre complètement devant mes yeux. C'était un miracle! LA VÉRITÉ DE LA VICTOIRE DE CHRIST ÉTAIT DÉMONTRÉE. Ainsi, le Seigneur s'assura pour Lui-même un Témoignage, et je n'ai pas de problème à confesser aujourd'hui que ma victoire est un Homme, car Christ est la Victoire!