lundi 28 mars 2011

courte méditation sur Jean 11 Lazare et le Sanhédrin

JEAN 11 LAZARE et LE SANHÉDRIN

1   Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur.
2  C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade.
3  Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
5  Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare.
6  Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était,

    Ce chapitre commence par la description des personnes que Jésus connaît, apprécie et aime. C’est très succinct comme présentation et nous pouvons admirer l’attitude du Seigneur lorsqu’Il reçoit la nouvelle de la maladie de Lazare. Comme Il est en communion constante avec son Père, Il saisit immédiatement Sa volonté et va continuer à vivre comme si cette nouvelle n’était pas parvenue jusqu’à Lui. C’est très étonnant, mais cela a été écrit pour notre instruction ! C’est l’Homme Jésus dépendant du Père que nous voyons vivre. Il apprend la maladie de Lazare par ceux que ses sœurs ont envoyés, mais  Il ne cesse pas son activité dans le lieu où Il se trouvait et Il attend, du Père, le moment de partir pour aller vers la famille de Lazare, ses amis.  Qu’aurions-nous fait dans cette situation ? Il est fort possible que nous nous soyons empressés de visiter notre Lazare !
    Dès qu’Il apprend la maladie de son ami, Il a une parole de connaissance. N’oublions pas que Jésus est aussi cet Homme qui ne peut agir, dire, enseigner que dans la soumission à la volonté du Père. C’est assez difficile pour nous de concevoir que Jésus ne sache que parce que le Père Lui révèle ce qu’Il doit faire, où aller, quand y aller etc. Il était parfaitement Dieu, mais parfaitement homme ! Il s’est dépouillé Lui-même en prenant la position d’un esclave. Il est devenu semblable aux hommes.(Ph. 2.7) Sans aucun péché, évidemment !! 
     Cette maladie n’est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Quelle belle parole de connaissance ! Le but est la glorification du Fils de Dieu ! Il reste encore deux jours dans l’endroit où Il était ! Le Seigneur ne recherche pas à se glorifier, c’est le Père qui va Le glorifier ! Il aurait pu le faire Lui, vu les prodiges et les miracles qui accompagnaient Son ministère ! Non ! Le Père seul Le glorifie !
    Les disciples, eux, étaient sûrement contents de voir leur Seigneur rester en cet endroit ! Ils connaissaient les risques encourus à cause des religieux qui Lui voulait du mal. Comme en Jean 6.6, Il savait ce qu’Il allait faire, mais pour l’accomplir, Il devait attendre ces deux jours! Notre Seigneur nous montre la voie de l’obéissance ! Seule la volonté du Père compte.
    Ces deux jours sont très importants et cela a été écrit pour nous enseigner. Jésus a su immédiatement ce qu’Il allait faire. Il ne s’est pas précipité vers Son ami. Il a attendu l’ordre du Père pour y aller. Il savait, mais Il a attendu. C’est une belle leçon pour nous et notre marche ici bas. Nous savons ce que nous avons à faire et nous fonçons ! Rien ne se passe comme prévu et même parfois nous provoquons des situations contraires à la volonté divine. Nous n’avons pas attendu le ‘’va’’ du Seigneur et nous ratons la cible !
    Une dernière remarque sur ces versets : La sœur de Lazare est celle qui avait oint de parfum le Seigneur et essuyé ses pieds avec ses cheveux. Nous trouvons ce récit au chapitre suivant. L’ordre de narration de ces évènements a été inversé.
   
7  et il dit ensuite aux disciples: Retournons en Judée.
8  Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée !
9  Jésus répondit : N'y a–t–il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu'il voit la lumière de ce monde ;
10  mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui.
11  Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller.
12  Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri.
13  Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil.
14  Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort.
15  Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons vers lui.
16  Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons aussi, afin de mourir avec lui.

    Le verset clef de ce passage est le neuf. Il mentionne la lumière de ce monde opposée à la véritable qui est notre Seigneur. Le Seigneur répond aux disciples hésitants, réticents et même apeurés pour aller de nouveau en Judée, par une parabole. Tant qu’il fait jour, nous pouvons marcher sans trébucher ou tomber. Ils peuvent donc se mettre en route avec le Seigneur pour aller rejoindre la famille de Lazare, car il fait jour. Par SA réponse énigmatique, Il va les enseigner sur la véritable Lumière, Lui-même ! Il marche à la Lumière de Son Père ! C’est en cela que l’homme Jésus est la Lumière du monde faite chair !
    C’est vraiment une parabole, parce qu’Il précise au verset suivant : que celui qui marche pendant la nuit bronche parce que la lumière n’est pas en lui. Il parle de la Lumière du monde. C’est Lui-même, qui éclaire tout homme qui croit au Fils de Dieu. Cette Lumière éclaire l’homme de l’intérieur et se propage à l’extérieur! C’est la véritable Lumière ! La nuit représente notre vie sans Lui. La lumière du jour nous permet de marcher, mais elle n’est pas suffisante pour marcher dans la nuit de ce monde. La Lumière intérieure, Celle de Christ en nous, nous permet de marcher dans la nuit de ce monde, sans trébucher, si nous obéissons à cette Lumière qui habite en nous !
    La Lumière, la véritable, va luire sur les ténèbres et la mort pour les vaincre. Les disciples ne peuvent pas vraiment comprendre ce que leur dit le Maître. Malgré leur peur, ils vont le suivre dans cette marche de jour pour aller voir la famille de Lazare. La véritable Lumière va briller quand le Seigneur va ordonner à Lazare de sortir du tombeau. La véritable Lumière ne se voit pas. Nous ne voyons que les effets de cette Lumière. Dans le contexte, c’est la résurrection de Lazare. Ils ne pouvaient pas savoir, comme nous d’ailleurs, ce qu’est cette Lumière. Pour savoir, il faut être cette Lumière. Jésus est cette Lumière. Son œuvre atteste qu’Il est cette Lumière ! Lui, Il sait ! Il la rend visible par ses actes !
    Dans la nouvelle alliance, nous avons la grâce d’être l’habitation de cette Lumière et donc nous pouvons mieux comprendre ce qu'elle est, mais que d’une façon imparfaite, car nous sommes limités tant que nous sommes sur cette terre. Quand le Seigneur viendra à son avènement, Christ notre vie paraîtra, nous paraîtrons, nous aussi, dans la gloire. (Col. 3.3) Nous serons semblables à Lui, car nous le verrons Tel qu’Il est ! (1Jn 3.2) La véritable Lumière ne nous éblouira pas mais nous révèlera notre véritable identité en Christ. Nous serons, nous aussi cette Lumière avec notre corps glorifié ! Quelle grâce, quel amour !  
    Les voilà en route, contraints et forcés ! Ils suivent le Seigneur, parce qu’ils l’aiment et que Son amour les pousse, les contraint à le suivre. Nous sommes parfois un peu comme eux, nous suivons le Seigneur, avec cette crainte de ce qui va nous arriver parce que nous obéissons ! Les moments qu’Il nous fait vivre sont parfois très difficiles, mais au bout, nous voyons la lumière éclatante de Sa gloire ! Nous nous rendons compte que pendant ‘’cette traversée du désert’’ la Lumière nous accompagnait. Nous ne l’avons pas vue, mais Elle était là et éclairait notre chemin dans ce désert de Dieu pour notre formation !
    Il m’est arrivé de penser ainsi : ‘’mort pour mort j’y vais malgré tout et je fais taire ma peur et mes raisonnements !’’ Cela a parfois duré des années, mais après ces passages difficiles, j’ai pu constater que cette Lumière a toujours été là avec moi ! Elle m’a permis de ne pas suivre un chemin qui m’aurait mené à ma mort spirituelle et parfois même, physique.
    Oui, c’est difficile ! Oui, cela dure parfois des années ! Le but est de nous faire aimer cette Lumière dans ces moments sombres pour notre chair, mais bénéfiques pour notre vie spirituelle et notre sanctification. Nous recevons ce fruit paisible de justice ! C’est beau ! Au bout de ce chemin, nous avons notre résurrection de Lazare !

17  Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre.
18  Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ,
19  beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.
20  Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au–devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.
21  Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.
22  Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera.
23  Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera.
24  Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.
25  Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;
26  et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois–tu cela ?
27  Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.
28  Ayant ainsi parlé, elle s’en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa sœur, et lui dit : Le maître est ici, et il te demande.

    Le Seigneur et ses disciples sont à pied d’œuvre et la gloire de Dieu va pouvoir éclater ! La gloire pour le Fils ! Cette gloire va ressusciter Lazare ! Je ne sais pas quel est l’état d’esprit de ses disciples, qui ont suivi le Seigneur, contraints et forcés. Sa présence devait quelque peu les rassurer et en même temps les rendre craintifs car ils connaissaient la haine des religieux envers leur Maître !
    Lazare est mort depuis quatre jours ! On croyait que pendant trois jours l’âme du défunt restait encore dans les environs du corps dans l’espoir d’y retourner. Passé ce délai la mort, pour les Juifs de cette époque, était sans retour. Il n’y avait plus aucun espoir de revenir à la vie. Il est fort possible que cela explique l’attitude du Seigneur de rester deux jours encore là où il se trouvait avec ses disciples. D’ailleurs, Lazare sentait déjà (v. 39)

    Marthe ! Examinons son comportement. Il est très instructif pour nous !

    Marthe part à la rencontre du Seigneur et va dire comme Marie plus tard: « Seigneur si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Puis elle ajoute « Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera » Je ne comprends pas cette affirmation de Marie. Pensait-elle à la résurrection immédiate de son frère ? Non, car la suite du récit nous le prouve. Elle croyait à la résurrection des morts, comme beaucoup de Juifs. Cet enseignement était très répandu par les pharisiens. Elle savait, mais c’est tout ! La foi ne peut venir que du Seigneur, la Parole vivante incarnée ! C’est Lui qui est le chef, l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection (Hé 12) Bon! Revenons à Marthe. Il est devant Marthe !  C'est bien de noter que Marthe, par deux fois a dit : « Je sais » Elle croyait savoir, comme nous souvent !
    Jésus lui répond « Ton frère ressuscitera ! » Elle adhère à cette parole du Seigneur, mais pour le dernier jour ! Jésus a cette phrase sublime :
    Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois–tu cela ?
    Je ne peux pas imaginer le bouleversement que cette parole a du susciter dans le cœur de Marthe. Elle ne peut que dire : «Tu es le Christ, le Fils du Dieu qui vient dans le monde ! » Seul, le Saint-Esprit, peut inciter Marthe à cette confession ! Comme Pierre, dans ce passage si connu de Mathieu 16 ! Elle connaît par l'Esprit qui est Jésus.
    Immédiatement, elle part avertir sa sœur, Marie. C’est une réaction difficile a analyser ! Son cœur devait sûrement brûler dans son sein, après cette confession ! Elle a du vouloir associer sa sœur à cette révélation merveilleuse du Seigneur ! Cette confession de la divinité du Seigneur a causé un trouble tel qu’elle part chercher sa sœur !

  29  Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui.
30  Car Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l’avait rencontré.
31  Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l’ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer.
32  Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.
33   Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.
34  Et il dit : Où l'avez–vous mis ? Seigneur, lui répondirent–ils, viens et vois.
35  Jésus pleura.
36  Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l’aimait.
37  Et quelques–uns d'entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait–il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ?
38  Jésus frémissant de nouveau en lui–même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant.

Marie ! regardons son attitude devant le Seigneur :

    Marie  se jette aux pieds du Seigneur et dit la même chose que Marthe, elle ne va pas confesser comme Marthe tu es le Christ, mais se jette à ses pieds en adoration spontanée.  Elle ne demande rien, mais s'attend au Seigneur. L’attitude de Marie est fondamentalement différente de celle de sa sœur. Elle a un cœur d’adorateur ! Elle reste aux pieds du Seigneur.   Sa position face à Jésus montre qu’elle comprend mieux que sa sœur Qui est Jésus. Elle ne confesse pas comme Marthe, Sa divinité mais son attitude en dit plus long que sa sœur ! Puis elle pleure. Elle provoque par son attitude l'émotion du Seigneur qui lui aussi va pleurer. Son mouvement d’adoration met le cœur du Seigneur au diapason du sien !  Compassion divine! Jésus va pleurer! Son cœur est à l’unisson avec le cœur de Marie ! Dans ce récit, nous pouvons contempler Jésus dans Son humanité parfaite. C’est un homme qui pleure devant la détresse de ses amis. Il est, en même temps, Dieu le Fils qui reçoit l’adoration de Marie. Toute Sa Personne se révèle dans cette scène ! C’est merveilleux !

    Qu'il me soit ici permis de considérer les pleurs de Jésus. La conscience de posséder le pouvoir de la résurrection et le sentiment de remplir de consolation et de joie la maison de Béthanie par l'exercice de ce pouvoir, n'a pas arrêté le courant de ses affections naturelles. Jésus pleura. Son cœur était aussi sensible à la tristesse qu'à la dégradation de la mort. Son calme durant cette remarquable scène n'était pas de l'indifférence, mais de l'élévation de sentiment. Son âme était dans la lumière de ces hautes régions, où la mort n'est pas connue, qui sont bien au-delà de la tombe de Lazare; mais il pouvait visiter cette vallée de pleurs et de larmes et pleurer avec ceux qui pleurent (commentaire d'un frère darbyste)

   Jésus a pleuré sur la mort de tout homme due au péché, car le salaire du péché c'est la mort. Bien sûr qu'il s'est réjoui de la joie de cette famille à cause de la résurrection de Lazare ! Mais la mort sur tout être humain est toujours là, avec son lot de drames, de peines et de pleurs. Je crois que le Seigneur a pleuré sur la souffrance de l’homme, qui est le fruit du péché. Il Lui était impossible de ne pas manifester Sa compassion sur chacun de nous. Il a pleuré sur notre vie, Sa compassion était aussi pour nous aujourd’hui ! Ces pleurs sont inscrits de toute éternité dans le ciel ! Les pleurs de Jésus pour vous, pour nous, pour moi ! Nous connaissons le cœur de Dieu par ces pleurs ! Par l’Homme Jésus ! Jésus pleure devant le tombeau, non seulement celui de Lazare, mais celui de l’humanité entière. Le fruit de la désobéissance, de notre vie sans Dieu. Nous voyons, à la fois, le salaire du péché et le don gratuit de Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. La mort et la vie sont face à face. Il faudra la mort de Jésus pour écraser celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable ! (Hébreux 2.14) C’est un moment de pure grâce divine pour toute l’humanité !
    Nous avons d’une part le cœur de compassion de Dieu, qui s’exprime à travers Son Fils par ces pleurs, et le cœur de l’homme qui ne regarde qu’à l’apparence des choses.  Le cœur (de l’homme) est tortueux par-dessus tout et il est incurable. Qui peut le connaître ? (Jér 17.9) Certains des Juifs qui s’expriment sont loin, très, très loin du cœur de compassion du Seigneur. Ils ne peuvent que faire un reproche : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-Il pas faire aussi que cet homme ne mourut point ? » Notre cœur est mis à nu par cette remarque. C’est, sûrement, la remarque que chacun de nous aurait pu dire, dans cette circonstance ! Le Seigneur a Ses yeux intérieurs fixés sur le Père. Il ouvre la bouche et la Parole de vie va sortir du cœur de Dieu à travers Son Fils et la vie va détruire la mort ! Arrêtons-nous un instant pour admirer et contempler cette scène de grâce qui est devant nous ! C’est beau ! C’est merveilleux ! Quand nous pensons que ce miracle va déchaîner la haine des religieux pour conduire le Seigneur à la croix !

39  Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit: Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là.
40  Jésus lui dit : Ne t'ai–je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
41  Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé.
42  Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.
43  Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors !
44  Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez–le, et laissez–le aller.

Nous sommes devant le tombeau.

   Le Seigneur va mettre l'homme à contribution: « Otez la pierre! » Seigneur, il sent déjà ! répond Marthe ! Ah ! ce cœur de l’homme ! Marie est restée silencieuse. Sa sœur, qui a fait cette belle confession (cf v. 27) va, une fois de plus démontrer son incrédulité ! Jésus  répond : « Ne t’ai-Je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » C’est la résurrection et la vie qui interroge Marthe ! Ceux qui ont reçu l’ordre d’ôter la pierre obéissent et le miracle peut s’accomplir. Combien de fois, nous n’avons pas ôté cette pierre de l’incrédulité qui nous obstrue le cœur ! Combien de fois, nous avons obligé le Seigneur à nous laisser dans notre état à cause de cette pierre que nous n’avons pas voulu ou su ôter ! Le Seigneur est patient ! Il nous laisse dans notre état, nous fait vivre des circonstances qui nous permettrons à terme de l’ôter et nous verrons notre Lazare ressusciter !
    Jésus pleure, Jésus frémit en Son esprit, Oh ! Ces pleurs de Jésus ! Quelle grâce ! Quelle compassion ! Qui pourra comprendre le cœur de notre merveilleux Seigneur devant le tombeau ? Il a un cœur pétri d’amour, de compassion, de peine pour cette humanité déchue ! Jésus lève les yeux au ciel et prie ! Cette prière est dite pour les personnes qui l’entourent. C’est une prière d’enseignement, car Il est déjà exaucé ! Il prie pour nous montrer que même  quand nous sommes sûrs d’avoir été entendu, il faut continuer jusqu’à l’accomplissement ! C’est une prière de témoignage. Le Fils parle au Père. Le Père lui répond en ressuscitant Lazare ! C’est un témoignage merveilleux ! Le Père et le Fils ensemble pour montrer l’amour de Dieu pour l’homme. La puissance de cet amour qui ressuscite les morts ! Merveilleux amour ! Cette prière est tellement succincte ! Elle est d’une simplicité remarquable ! Elle est la puissance de Dieu, dans ce contexte, pour la bénédiction de la famille de Lazare qui va le retrouver vivant par la puissance de l’amour du Seigneur !

''Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé.  Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.''

   Nous découvrons l'homme Jésus, un homme qui a pleuré, qui est profondément bouleversé. Il lève les yeux en haut, les yeux tournés vers le Père, et nous contemplons LE FILS qui va s'adresser au Père, non pas pour demander, mais pour enseigner la foule. Bien sûr cette demande est sous-entendue mais elle n'est pas exprimée. Humilité du Seigneur qui prie à haute voix, pour enseigner ceux qui sont autour de Lui, et que croyant en Lui, plus tard, à Sa résurrection,  ils aient la vie éternelle. En même temps Il dévoile Son cœur et Son intimité avec le Père. Moment de pédagogie céleste de la part de notre Seigneur, comme pour nous dire : « Faites comme Moi car Le Père est accessible à qui veut s'approcher de Lui, avec un cœur humble et rempli d'amour pour le besoin de l'autre !»
     Jésus crie : « Lazare, sors ! » C’est le miracle ! La gloire de Dieu va déchaîner la haine des Juifs !! Incroyable ! Nous pouvons dire que le miracle seul ne suffit pas pour toucher les cœurs et mener au salut ! Bien au contraire ! La preuve se trouve dans la suite de ce récit. Ce n’est pas le miracle qui sauve, mais le cœur touché qui abdique devant Dieu avec cette profonde conviction de péché, œuvre du Saint-Esprit dans nos cœurs ! Les Corinthiens ont vu la parole de Paul confirmée par des prodiges et des miracles, pourtant leur vie était loin d’être conforme ! Seule la révélation de la Personne du Seigneur dans nos cœurs, par le Saint-Esprit nous fait grandir ! Que notre Seigneur se révèle de plus en plus dans nos cœurs ! C’est la prière de Jean dix-sept  verset trois ! La révélation du Père et du Fils dans nos cœurs ! C’est la connaissance de la vie éternelle, don gratuit de Dieu pour celui qui croit !

45   Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui.
46  Mais quelques–uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait.
47  Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons–nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles.
48  Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.
49  L'un d'eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année–là, leur dit : Vous n'y entendez rien ;
50  vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.
51  Or, il ne dit pas cela de lui–même ; mais étant souverain sacrificateur cette année–là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
52  Et ce n’était pas pour la nation seulement ; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.
53  Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.
54  C’est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm ; et là il demeurait avec ses disciples.
55  La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier.
56  Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple : Que vous en semble ? Ne viendra–t–il pas à la fête ?
57  Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l’ordre que, si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on se saisît de lu

    Nous voyons le travail dans les cœurs provoqué par la résurrection de Lazare. Certains sont touchés et croient au Seigneur, d’autres, au contraire, s’empressent d’aller trouver les Pharisiens. C’est le début de la fin du ministère de notre Seigneur. Ce miracle va provoquer Son arrestation, Son jugement (?) Sa condamnation et Sa crucifixion. Tout cela sous le gouvernement du Père et de l’obéissance du Fils. Rien n’échappe à notre Dieu !
    La motivation essentielle des membres du sanhédrin qui les conduit à s’opposer au Seigneur est la peur de la perte de leur position ! Ils ne seront plus ces hommes respectables
que l’on salue et qui sont les gardiens de la Loi et de la vérité. Ils ont peur de perdre leur lieu saint et pour cela vont devenir des meurtriers, afin de se débarrasser de cet Homme dont la popularité va croissant. Plus le Seigneur a Sa Parole confirmée par les miracles et plus l’opposition grandit ! C’est vraiment incroyable que le bien mène ces hommes à cette extrémité. C’est  vraiment incompréhensible ! En tout cas pour moi ! Caïphe, souverain sacrificateur cette année-là, va même prophétiser  en ces termes :

«  Vous n'y entendez rien ;  vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. »

    Le Seigneur ne se repent jamais de ses dons. Caïphe avait l’autorité spirituelle par sa charge et il prophétise le salut du peuple ! Il complote avec les pharisiens pour faire mourir le Seigneur (v. 53) et bénit le peuple en prenant cette terrible décision avec le sanhédrin. Notre Dieu est merveilleux. Même dans les moments les plus sombres, Il est là et c’est Sa volonté qui triomphe ! Cette prophétie est la bénédiction pour le salut du peuple. Cette bénédiction a été prononcée sur le peuple par l’ennemi du Seigneur ! Il est bon de réfléchir et de méditer sur ces choses ! Notre Dieu règne !
    Le Seigneur part de là pour aller séjourner dans la ville d’ Ephraïm en attendant le moment où Il retournera à Jérusalem pour la Pâque, au temps prévu par le Père.
    Voilà quelques pistes de méditation que nous avons exploitées durant ce chapitre. Il y a sûrement beaucoup d’autres choses à découvrir dans celui-ci.  

jcb 


lundi 21 mars 2011

courte méditation sur Jean 10 Jésus le bon berger

1 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.
2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
4 Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix.
5 Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
7 Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.
8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.
9 Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.
11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
12 Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
13 Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis.
14 10-13 Je suis le bon berger. 10-14 Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.
16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
17 Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.
18 Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.

    Le bon Berger, Jésus est le bon Berger! Nous avons bien des choses à partager et à méditer sur l'enseignement de cette parabole de notre Seigneur! Dans le texte original grec, il n'y a pas de séparation entre les chapitres 9 et 10, le Seigneur continue d'enseigner avec cette parabole du bon berger. Nous pouvons comparer le coeur du Seigneur avec ceux des Juifs qui cherchaient à tout prix à le faire taire, à cause de cette notoriété qui grandissait de plus en plus. Le discours du Seigneur ne s'est pas interrompu à la fin du chapitre 9, il se poursuit dans ce chapitre 10. C'est le même partage! Nous avons un contraste saisissant entre le coeur d'amour du Seigneur qui se révèle à cet aveugle-né (chapitre 9) qui le guérit et l’accueille face à ces religieux qui le chassent de la synagogue pour le punir! Le Seigneur agit avec Sa grâce merveilleuse pour cet homme. Cet incident introduit la parabole du bon berger. Ils n'ont pas ce coeur de berger requis pour aimer, conduire et prendre soin du peuple de Dieu. Cette parabole aurait dû toucher profondément les cœurs de ces religieux!
Le vrai Berger d’Israël est l’ Éternel (Ps. 23; Es. 41.10; Jr. 31.10; Ez. 34.11-31 etc…) Jésus affirme: «Je suis le bon berge» Il s’identifie au berger d’Israël qui est décrit dans l’Ancienne Alliance dont le psaume 23 en est la définition par excellence. Il s’identifie à Dieu, (car Il est Dieu), et par-là même, Il dénonce l’action destructrice par le ministère de ces religieux.
    Les chefs religieux, dans les prophètes, sont stigmatisés comme les destructeurs du troupeau (Es. 56.9-12; Jr. 23.1-4, 25.32-38; Ez. 34; Za 11) L’arrière plan de cette image se trouve donc dans l’ancien testament. Une des prophéties de jugement des plus violentes sur les bergers, se trouve dans Ézéchiel 34. L’ Éternel accuse les chefs religieux de s’occuper d’eux-mêmes, de laisser de côté les brebis chétives, malades ou blessées, de ne pas aller chercher celles qui se sont égarées. Ils ont imposé leur autorité par la violence et la tyrannie. Les brebis, n’étant pas soignées, se sont dispersées et sont devenu la proie des bêtes sauvages. De plus, ils se sont servis des plus grasses pour les tuer, prendre leur laine et se nourrir de leur graisse. Les Juifs qui connaissent bien la Parole, ne peuvent pas supporter cette parabole. Elle les met face à leur responsabilité de bergers prenant soin des brebis de l’ Éternel. Jésus se pare des attributs de l’ Éternel ! Il est, Lui, est le berger d’Israël! Il se ‘’fait’’’ Dieu!
    Si nous prenons le début de ce texte Jésus affirme que celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Il dit également que c’est le portier qui ouvre la porte. Qui est ce portier qui ouvre cette porte ? Au verset 29 Jésus déclare:

Mon Père, qui me les a données (les brebis), est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

    Je pense donc que ce portier c’est le Père qui travaille avec le Fils pour le bien-être des brebis. Le Père a ouvert la porte, La porte des brebis. C’est le portier qui a ouvert la porte! Cette porte a pour non: Jésus-Christ, Jésus-Christ crucifié. Cette porte a été ouverte par le Père! Nous comprenons combien est grande la soumission du Fils à Son Père. Cette porte a pour clef la croix! Il n’y a aucun autre moyen d’entrer dans la bergerie! Le Père a ouvert cette porte en agréant le sacrifice de l’Agneau, offrande volontaire de sa vie pour le salut de quiconque croit. Cet Agneau est notre bon berger. Quelle grâce! Quelle beauté, quel amour!
La porte a été ouverte par le sacrifice de notre merveilleux Agneau! C’est l’offrande volontaire de son corps pour que tombe le jugement de Dieu sur Lui (la mort), afin de nous épargner et de nous pardonner. Il est la porte des brebis, c’est Lui qui l’a ouverte, Lui aussi qui l’a fabriquée par Sa mort et Sa résurrection. Cette porte a été ouverte et c’est la croix! «Je suis la porte des brebis» (v.7 et 9) Voilà une affirmation très intéressant de la part du Seigneur. Nous avons l’écho de cette porte, dans l’ancienne alliance. Essayons de comprendre ce que le Seigneur a voulu dire, car il enseignait - à ce moment précis – des Juifs qui connaissaient bien l’ Écriture.
    Nous retrouvons, dans cette image de la porte, un écho dans la prophétie d’Osée. Osée est un prophète qui a exercé son ministère auprès des 10 tribus du Nord. Il était contemporain d’Esaïe, qui, lui, a principalement prophétisé sur Juda et Jérusalem. Osée a prophétisé dans le chapitre 2 de son livre aux versets 16-17, ce qui suit:

16 C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur.
17 Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’ Acor, comme une porte d’espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d'Égypte.

    Osée a dit que la vallée d’ Acor est comme une porte d’espérance. Il est bon de rappeler ce qu’est cette vallée d’ Acor. Pour cela lisons quelques versets dans le livre de Josué où un moment bien triste de l’histoire d’Israël nous est raconté. Il s’agit du péché d’ Acan qui avait par sa désobéissance mis l’interdit sur tout le peuple. Lorsque l’ Éternel l’a désigné comme coupable, la sentence est tombée: la mort sur lui, sur toute sa famille et tous ses biens. Cela s’est passé dans la vallée d’ Acor. Lisons quelques versets chapitre 7 :

24 Josué et tout Israël avec lui prirent Acan, fils de Zérach, l’argent, le manteau, le lingot d’or, les fils et les filles d’ Acan, ses bœufs, ses ânes, ses brebis, sa tente, et tout ce qui lui appartenait; et ils les firent monter dans la vallée d’ Acor.
25 Josué dit: Pourquoi nous as-tu troublés? L’ Éternel te troublera aujourd’hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida,
26 et l’on éleva sur Acan un grand monceau de pierres, qui subsiste encore aujourd’hui. Et l'Éternel revint de l’ardeur de sa colère. C’est à cause de cet événement qu’on a donné, jusqu’à ce jour, à ce lieu le nom de vallée d’ Acor.

    Vallée d’ Acor signifie: vallée maudite, vallée d’exécration. Et pourtant Osée dit que cette vallée est une porte d’espérance pour les dix tribus du Nord. Incroyable non! Alors, quel rapport avec Notre Seigneur? Pour cela, lisons quelques versets dans l’épître de Paul aux Galates, chapitre trois. Ces versets sont la réalité dont la vallée d’ Acor en est l’ombre:

10 Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.
11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit: Le juste vivra par la foi.
12 Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous–car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, –

    Jésus a été fait malédiction pour nous et il est ainsi notre porte d’espérance, comme la vallée d’ Acor! Il a pris, par Sa mort, la malédiction de la Loi. La malédiction qui était sur nous est tombée sur Lui! Maudit est quiconque est pendu au bois! Ceux qui acceptent cette vérité merveilleuse en passant par la croix, reçoive la grâce du pardon et de l’espérance qui vient de Dieu, pour une vie conforme à la justice de Dieu. Notre porte d’espérance a un Nom: Jésus-Christ! Elle est éternelle et toujours ouverte pour ceux qui veulent la franchir! La malédiction tombée sur Jésus est devenue la bénédiction pour le salut!
    N’oublions pas que la vallée d’ Acor est le lieu où la faute du peuple a été jugée et expiée car la sentence de mort exigée par la Loi a été exécutée ! Josué et le peuple ont pu reprendre, à partir de cette vallée d’ Acor, le combat pour hériter du pays. Jésus, en mourant, a expié, Lui aussi le péché de Son peuple et des nations. Nos péchés l’ont lapidé!
    JÉSUS EST LA PORTE car en Lui l’expiation des péchés a été accomplie. Il est notre porte d’espérance, comme la vallée d’ Acor pour Israël dans Osée. Il est la réalité dont l’ombre se trouve dans la parole prophétique d’Osée. C’est la Porte de l’espérance et du salut!
    Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé! (v. 9) Il est la porte, mais dès que nous sommes entrés, Il nous fait sortir et nous conduit vers les pâturages, les Siens! Nous sommes sauvés pour suivre le Seigneur, pas pour rester enfermés dans l’enclos et se laisser vivre! Il marche devant nous….Et nous connaissons Sa voix.
    Je crois qu’actuellement, beaucoup de chrétiens ne connaissent plus la voix de leur divin Maître. Il y a une grande confusion qui règne, dans l’église, aujourd’hui! Toutes sortes de doctrines qui circulent, des lieux où il y a des prodiges et des miracles plus que douteux, l’œcuménisme qui sévit. Le jour de l’homme impie, le fils de perdition arrive à grands pas. Ce jour sera confirmé par des prodiges et des miracles mensongers ! L’apostasie est à la porte! Seront séduits tous ceux qui n’auront pas reçu l’amour de la vérité. Pour connaître la vérité, nous devons prendre du temps avec le bon Berger, écouter Sa voix afin de la reconnaître!
    Nous voici maintenant avec cette affirmation « je suis le bon berger » Bien sûr, nous pensons tous au psaume 23. Il y a là aussi des trésors merveilleux à découvrir dans d’autres textes de la parole. Pour cela lisons quelques versets du psaume 80 :

2 Prête l’oreille, berger d’Israël, Toi qui conduis Joseph comme un troupeau! Parais dans ta splendeur, Toi qui es assis sur les chérubins!
3 Devant Ephraïm, Benjamin et Manassé, réveille ta force, Et viens à notre secours !
3 O Dieu, relève-nous! Fais briller ta face, et nous serons sauvés

    Fais briller ta face et nous serons sauvés revient 3 fois dans ce psaume (v.4,6,20) Que nous dit Paul par le Saint Esprit dans Ephésiens ?

14 C’est pour cela qu’il est dit: Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ resplendira sur toi (Eph. 5,14)

    Christ resplendit sur le peuple de Dieu comme l’Éternel dans le psaume 80. Christ, le Berger, mais aussi la Lumière de Dieu. Bien sûr il y a aussi tout ce qu’on a pu dire écrire ou entendre sur le berger lui-même, mais je voulais surtout insister sur le fait que Jésus est la réalité de tout ce que l’ Éternel a dit et proclamé dans l’ancienne alliance et que nous avons tout pleinement en lui (Col. 2,10) Tous les attributs de Dieu sont en Notre Seigneur Jésus-Christ. Il est Fils de Dieu et Dieu le Fils, la Lumière de la vie! C’est notre Berger! Il est le vrai Berger, Celui qui est décrit et annoncé dans les prophètes.
    Cet enseignement est d’abord pour les Juifs puisqu’Il s’adressait à eux! Le Seigneur n’oublie pas les nations, car Il dit à tous ceux qui L’écoutent:

J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut aussi que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger.

    Ces brebis qui ne sont pas de cette bergerie se sont les nations, nous les païens. Notre bergerie était tenue par le diable et nous étions ses esclaves. La bergerie d’Israël est, je pense, la Loi qui les a gardés, mais qui les condamnait. Ils étaient prisonniers de la Loi. Jésus est venu pour ouvrir une porte afin que les cœurs sincères passent par celle-ci et soient sauvés. L’apôtre Paul était un prisonnier modèle de cette Loi! Il parcourait les villes et le pays pour emprisonner et faire mourir ceux qui se convertissaient! La Porte s’est révélée à lui sur le chemin de Damas et nous connaissons la suite!
Quelques versets très importants dans la lettre aux Ephésiens:

4 En les lisant, vous pouvez vous représenter l’intelligence que j’ai du mystère de Christ.
5 Il n’a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l’Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.
6 Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus–Christ par l’Évangile,

    Voilà rassemblées les brebis d’Israël et les brebis des nations, les païens. Dieu a tenu sa promesse envers son peuple. Le salut d’Israël a été étendu à toutes les nations sur la terre. Il y a un seul Berger et un seul troupeau. C’est glorieux !

16 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
17 Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.
18 Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.

    Personne ne pouvait le faire mourir car il était sans tache et sans péché. Quand le Père lui a dit: «c’est le moment!» Il s’est offert volontairement pour avoir une postérité qui lui appartienne en propre et le prix de cette postérité: Son Sang. (sa vie) car il est écrit dans Lévitique 17,11

11 Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation

    Nous savons que: âme et vie traduisent le même mot hébreu pour l’ancien testament et grec pour le nouveau. C’est la vie, l’âme qui est dans le sang qui expie. La vie, l’âme de notre Seigneur était exempte de tout péché. Sa vie pure livrée à la croix a été ce parfait sacrifice qui ne pouvait être qu’agréé par Dieu. Les cieux se sont ouverts! Il n’y a plus de mur entre Dieu et l’homme. Tout est dit! Rien à ajouter! Se prosterner et adorer celui qui nous a témoigné un si grand amour. Le Sang de l’Agneau nous a rachetés et purifiés! Quelle grâce! Quel amour!
Poursuivons notre lecture:

19 Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs.
20 Plusieurs d’entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l’écoutez-vous?
21 D’autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?
22 On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver.
23 Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.
24 Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras–tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis–le nous franchement.
25 Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.
26 Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.

    Les Juifs vont, une fois de plus, presser le Seigneur de questions pour savoir s’Il est vraiment le Christ. Plus nous avançons dans ce récit et plus les religieux refusent cette évidence. Ils sont farouchement opposés à reconnaître que les actes du Seigneur prouvent que ce qu’Il dit être est vrai! Ils ne veulent pas! C’est viscéral! Les preuves sont là, le Seigneur va continuer dans Son ministère et plus les preuves seront évidentes, plus l’opposition va grandir!
    Quelle hypocrisie lorsqu’ils demandent:«Si tu es le Christ, dis-le-nous ouvertement!» Ils ne veulent pas! Ils nient l’évidence! c’est navrant!
    Jésus explique pourquoi leur opposition est si grande: « Vous ne me croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis» C’est un constat tellement triste. La Lumière a brillé dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas reçue! Comme c’est vrai ! La véritable Lumière montre, dévoile le cœur de l’homme. Celui qui accepte cette confrontation ne peut que s’écrouler devant le Seigneur. Il découvre, par cette Lumière, son état de révolte contre Dieu, son incapacité totale à Lui plaire. Il se rend compte qu’il a besoin de salut! Il peut refuser ou accepter ce constat sans appel, comme les religieux, ou accepter de se repentir et devenir une brebis de son troupeau. La Lumière a été refusée par l’élite d’Israël! Mais à ceux qui l’ont reçue, Elle a donné le pouvoir d’être enfant de Dieu. Dieu est notre Père!

28 Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.
30 Moi et le Père nous sommes un.

    Assurance de notre salut. Personne ne peut les ravir de ma main et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. La main du Père et celle du Fils, ensemble, pour nous garder. Qui peut nous ravir de leurs mains? La main du Père et la main du Fils pour nous garder. Leurs mains sont une seule main! Elle nous garde, nous protège, nous nourrit, nous guérit, nous châtie quand c'est nécessaire. Deux mains qui n’en font qu’une!
    Ces versets sont l’ancre de nos âmes pour l’assurance de notre salut. Notre salut dépend de la volonté du Père et de l’obéissance du Fils! Qui pourrait affirmer qu’une personne puisse ravir une brebis de la main du Père? …..et du Fils!
Jésus, dans Jean 6, affirme

37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi;
38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
39 Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.
40 La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.

    Jésus est descendu pour faire la volonté de son Père. C’est la main du Père qui met dans les mains du Fils les personnes qu’Il veut sauver. Il a donné cet ordre à Son Fils : « Ne perd rien de tout ce que je t’ai donné ! » Le Fils a toujours fait la volonté du Père. S’Il perdait un seul homme que le Père lui a donné, Il aurait à subir une honte éternelle de ne pas avoir fait la volonté du Père. C’est un cas de figure inconcevable ! Il est impossible que cela puisse arriver ! Notre salut ne dépend pas de nous, mais de Lui et de Son obéissance au Père ! Quelle grâce, quelle merveille que cet amour uni du Père et du Fils pour notre salut ! C’est une pensée vraiment difficile à admettre et bien des chrétiens vont chercher des versets pour établir que la perte du salut est une vérité biblique. Aucun verset ne peut contredire ce que le Seigneur nous a enseigné ! C’est vrai qu’il existe des versets qui pourraient annuler cette promesse de Père et du Fils. Des versets qui peuvent nous troubler, nous déstabiliser dans ce que nous croyons, mais aucun verset ne peut annuler cette promesse formelle !
    Moi et le Père nous sommes Un ! Ils sont Un pour garantir notre salut. Qui peut nous ravir de Sa (leurs) main(s) ? QUI ? Le seul qui veut nous ravir de cette étreinte d’amour est le diable, l’ennemi de nos âmes. Il est vaincu et nous sommes au bénéfice de cette victoire ! La seule arme du diable est le mensonge et la séduction qui est le fruit de ce mensonge. Il est le père du mensonge et y excelle pour nous faire tomber ! IL EST VAINCU !!! Il a la puissance de mensonge et de séduction que nous lui donnons. Si nous sommes ancrés, bâtis sur notre Roc, il ne peut rien contre nous. SI ce n’est ‘’une écharde dans la chair’’ comme l’apôtre Paul. Dans ce cas, ‘’cet ange de Satan pour nous souffleter’’devient une bénédiction parce que c’est permis par notre Seigneur !!!
    Je sais que la perte ou pas du salut est un sujet de dispute et de discorde entre les chrétiens. Je dis simplement ce que je crois, appuyé par la Parole du Seigneur ! Je n’en fais pas un dogme, je ne demande à personne de croire comme moi !

15  Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là–dessus.
16  Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas.

    Que ces versets de Philippiens, puissent être vécus par chacun de nous, afin de ne pas partir dans des échanges épistolaires néfastes ! Je respecte ceux qui ne croient pas comme moi, mais marchons d’un même pas !

31  Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.
32  Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez–vous ?
33  Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.
34  Jésus leur répondit : N'est–il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ?
35  Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Ecriture ne peut être anéantie,
36  celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu.
37  Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.
38  Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.
39 _  Là–dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s'échappa de leurs mains.

    L’opposition des Juifs est de plus en plus forte, à tel point que certains prirent de nouveau des pierres pour le lapider ! Nous pouvons contempler la grâce de notre Seigneur qui se laisse faire, se laisse insulter ! Il est vrai qu’ils ne peuvent pas le toucher avant son heure, celle que le Père a choisi ! Il a appris bien qu’Il fut Fils l’obéissance par ce qu’Il a souffert (Hé. 5)  Il a eu ses souffrances physiques, mais aussi cette souffrance morale continuelle provoquée par ces hommes qu’Il est venu sauver et qui ont tout fait pour le détruire. Qui peut connaître la souffrance de Jésus, en vivant ces moments terribles avec ceux qu’Il est venu sauver ?  Qui peut connaître la profondeur de Son amour, de Son cœur de grâce, de Sa miséricorde ?
    Le cœur de notre Seigneur !  Qu’aurions-nous fait à Sa place ? Lui cherche seulement à les convaincre. Il a déjà accompli beaucoup d’œuvres de Son Père. Ces œuvres attestent qu’Il est vraiment le Fils de Dieu. Les Juifs veulent le lapider pour ne pas Le reconnaître Fils de Dieu ! Les œuvres en sont la preuve ! Ils les rejettent ! Ils sont aveugles ! Une seule chose compte pour eux, garder la prééminence et leur position de chefs religieux, de conducteurs du peuple. Rien ne peut les obliger à changer leur façon de penser, d’être, d’agir !  Même pas les preuves formelles de la vie de notre Seigneur ! Le Père confirme par des prodiges et des miracles la vie et l’enseignement de notre Seigneur. Ils ne veulent pas ! La prophétie d’Esaïe se réalise et leurs yeux sont aveuglés.
    Quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres ! Ils refusent de croire et même Lui disent qu’Il blasphème en se disant Fils de Dieu. Les preuves ne sont pas assez convaincantes pour eux ! Jésus est obligé de s’échapper de leurs mains ! Il est vrai qu’ils ne peuvent pas le toucher car ce n’est pas encore Son heure. Ils cherchent à l’arrêter, mais Lui, s’en va ! Il part au-delà du Jourdain.

40  Jésus s’en alla de nouveau au delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d’abord baptisé. Et il y demeura.
41  Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient : Jean n’a fait aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai.
42  Et, dans ce lieu–là, plusieurs crurent en lui.

    Il demeure dans cet endroit, où Jean avait baptisé. C’est à partir de ce lieu qu’a commencé le ministère de Jésus, après avoir été baptisé. Il a été tenté quarante jours dans le désert et puis a commencé Son ministère.
    Beaucoup de gens viennent Le visiter. Ils avaient soif de connaître qui Il était vraiment. Ils ne sont pas harcelés ou empêchés  par les religieux de venir à Lui pour entendre Son enseignement. Libérés de la pression des religieux, plusieurs crurent en Lui !
    Ce harcèlement perpétuel des religieux vis-à-vis du Seigneur, pour essayer de trouver une faute en Lui, rappelle l’inspection rigoureuse que les sacrificateurs pratiquaient sur une bête afin de savoir si elle pouvait être agréée pour le sacrifice.  Ils étaient extrêmement pointilleux afin que la victime offerte soit acceptée par l’Éternel. C’est un peu ce que raconte cet évangile de Jean. C’est l’inspection minutieuse de l’Agneau de Dieu qui allait être immolé à Golgotha ! 

jcb