dimanche 28 août 2022

(1) Pionniers de la Voie Céleste par T.Austin-Sparks

 Publié à l'origine par Testimony Book Ministries en 1953.

CHAPITRE 1 LA RÉALITÉ ET LA NATURE DE LA VOIE CÉLESTE

C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.  Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie.  S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est–à–dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.

(Hébreux 11.13-16  Segond nouvelle édition de Genève)

Un peu de temps avant que ces messages ne soient donnés, désirant être tranquille et loin d’un certain nombres de choses, je suis allé me retirer à la campagne, le cœur tourné vers le Seigneur et vers Sa Parole. Et un jour, pendant les premières heures de la matinée, c’était comme si le ciel s’ouvrait et que tout devenait vivant, tout s’éclairait merveilleusement et pouvait se traduire par cette expression : ‘’Pionniers de la voie céleste.’’ Cela résume réellement ces versets que nous avons lu un peu plus haut. Nous allons donc considérer ce domaine de la voie céleste et l’aspect de l’initiation de cette voie. Je crois que c’est le principal soucis du Seigneur, et aussi le nôtre de nos jours.

LA TERRE LIÉE AU CIEL

La Bible commence avec le ciel : ‘’Au commencement Dieu créa les cieux et la terre’’ et non pas la terre et les cieux. Les cieux viennent en premier. La Bible termine avec la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, venant de Dieu et issue du ciel (Apocalypse 21.2) et, de même que le ciel est au commencement et à la fin, ainsi toute la Parole de Dieu, du début jusqu’à la fin, est du ciel et pour le ciel. Il en est ainsi dans le domaine naturel comme dans le domaine du spirituel. Les cieux gouvernent la terre et le terrestre, et le terrestre doit répondre au céleste. Ce sont les cieux, c’est le ciel qui est la finalité. Tout doit être à la lumière du ciel, doit répondre au ciel et venir du ciel. C’est la somme des paroles divines, le contenu tout entier des Écritures.

Ce monde, cette terre, sont liés à quelque chose de très grand. Quelle que soit l’importance de la création par rapport au plan divin, cette terre est l’objet d’un grand souci divin, car les plus grandes choses de tout l’univers ont eu lieu sur cette terre. Dieu est venu ici-bas en chair, Il a vécu ici-bas, Il s’est donné Lui-même pour ce monde. Le grand dénouement des conseils éternels devra avoir lieu sur cette terre. Ce n’est donc pas un domaine à part, isolé, mais relié au ciel, et toute sa destinée est en raison de cette relation. Son importance réside dans son rapport avec quelque chose de plus grand que ce qu’elle est en elle-même, avec le ciel.

La Bible enseigne que Dieu est situé au ciel, ‘’Dieu est au ciel’’. (Ecclésiaste 5.1) C’est une déclaration. Elle enseigne qu’il y a un système, un ordre, dans le ciel, qui est le véritable ‘’un’’, qui est l’ultime ‘’un’’. A la fin, sur cette terre aura lieu l’établissement de l’ordre céleste comme étant la consommation de tout le conseil de Dieu. Christ vint, du ciel, ici-bas, et retourna au ciel. Le chrétien, en qualité d’enfant de Dieu, est né du ciel es sa vie est centrée sur le ciel, et la vie des enfants de Dieu sera consommée dans le ciel. L’ Église, ce chef-d’œuvre de Dieu, est d’origine céleste, a reçu un appel céleste et sa destinée est céleste. Dans toutes ces choses, et bien d’autres encore, ‘’les cieux gouvernent’’ (Daniel 4.26) Le grand facteur du céleste gouverne tout.

 LES ENFANTS DE DIEU LIES AU CIEL

De même, si nous sommes des enfants de Dieu, toute notre histoire et notre éducation sont en rapport avec le ciel. C’est une des choses que nous allons voir en détail. Mais permettez-moi de dire, et que cela soit tout de suite reconnu, que notre instruction et toute notre histoire d’enfant de Dieu, est en rapport avec le ciel et ne signifie pas simplement qu’un jour, nous devrons aller au ciel. Nous sommes en rapport avec le royaume des cieux, par la naissance, par les ressources et par la vocation céleste. Toute notre instruction, j’ai donc dit, est en rapport avec le ciel. Tout ce que vous et moi devons apprendre doit être en relation avec ce qui est accompli dans ciel. C’est ce que le Seigneur voulait dire quand Il déclarait ‘’Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.’’ (Mathieu 6.10, NEG) Il y a un grand passage, concernant l’instruction des enfants de Dieu, pour la prière, qui commence par ‘’Notre Père qui êtes aux cieux.’’ Car, comme les choses sont dans le ciel, elles doivent l’être ici-bas sur la terre. Toute une vie d’instruction, de formation drastique et profonde, est liée avec cette conformité avec le céleste.

La Bible des chrétiens, à l’époque du Nouveau Testament, était l’Ancien Testament. Quand nous lisons dans le Nouveau Testament : ‘’les Écritures’’, ‘’afin que les Écritures soient accomplies’’, ‘’comme c’est écrit dans les Écritures’’, et ainsi de suite, c’est l’Ancien Testament qui est la référence. L’Ancien Testament était la seule Écriture, la seule Bible, des premiers chrétiens, des chrétiens des premières décennies de notre ère. Ils n’avaient pas encore notre Nouveau Testament. Pour eux, l’Ancien Testament était leur Bible, et il était continuellement cité, on s’y référait et il était employé pour corroborer l’expérience spirituelle des premiers chrétiens. Cette lettre aux Hébreux, que nous citons au début, en est justement l’exemple. Du début à la fin, elle est imprégnée de l’Ancien Testament. Il est sans cesse employé pour illustrer, établir, souligner, et donner du sens à la vie spirituelle des chrétiens du Nouveau Testament.

 UN PÈLERINAGE LIE AU CIEL

Et ce que nous trouvons tout au long de l’Ancien Testament, c’est un pèlerinage. Un pèlerinage en relation avec le ciel. Revenons au commencement. Nous voyons que l’intention divine, dans la création, était qu’une harmonie existe entre le ciel et la terre, afin que Dieu puisse être ici-bas, dans ce monde, avec plaisir, bonheur et dans le repos, tout comme Il pouvait l’être dans Son ciel. Il le faisait pour Son plaisir, Il le faisait pour Lui-même, Il pourrait aller et venir dans le repos, avec une pleine satisfaction et une joie parfaite. Le premier aspect, est que Dieu ait du plaisir à venir dans ce monde qu’Il a créé. Il l’a fait, c’est Son œuvre, et Il nous est dit qu’après l’avoir créé, Il est entré dans Son repos. Son repos se trouvait assuré, ici-bas, dans Sa création.

Cependant, depuis la tragédie de la chute, cette harmonie entre le ciel et la terre a été rompue. Ils sont désormais, opposés. Ce monde est en conflit avec le ciel. Tout ici, sur la terre a été changé. Dieu ne trouve aucun plaisir dans ce qui vient de ce monde. Désormais, Sa présence ici-bas est en forme de témoignage et non pas en  plénitude. En témoignage, car Il est dans Son droit, en témoignage au fait que ‘’A l’ Éternel la terre et ce qu’elle renferme, le monde et ceux qui l’habitent !’’ (Psaumes 24.1  NEG ) en témoignage qu’Il l’a faite pour Son propre plaisir. Mais Dieu est ici seulement en témoignage, de manière représentative, symbolique. Il doit avoir ce témoignage, mais Il n’est pas maintenant, ici-bas, en plénitude. Dans une certaine mesure et parfois même réellement, Dieu est hors de ce monde, car il y a ce conflit entre le ciel et le monde, et même s’il y a ce témoignage ici-bas, Il est ici sans être d’ici. Il est en dehors. Le vase même du témoignage de la présence de Dieu est quelque chose qui n’appartient pas à ce qui est d’ici. Ici, Il n’a aucune habitation. Ici, Il n’a aucune cité. C’est ‘’en’’ mais non pas ‘’de’’. C’est étranger à ce monde. Il en a été ainsi depuis la chute.

Désormais, toute l’histoire des instruments divinement saisis pour ce témoignage, qu’ils soient individuels ou qu’ils soient corporatifs, c’est l’histoire des pionniers frayant une voie, traçant une voie, faisant quelque chose de nouveau, concernant ce monde, foulant un nouveau territoire, découvrant des choses nouvelles en relation avec le ciel, des pionniers d’une contrée céleste. Quelle somme d’expériences se trouve résumée dans une déclaration comme celle-là !

 POUR CES PÈLERINS LE CENTRE DE GRAVITE C’EST LE CIEL

Considérons une ou deux caractéristiques de la vocation de ces pionniers. Tout d’abord, ceux qui sont appelés sont du ciel, saisis par le ciel, pour servir le dessein céleste, constatent que leur centre de gravité a été intérieurement et spirituellement changé et transféré de ce monde au ciel. Intérieurement il y a ce sens profond établi que nous n’appartenons pas à ce qui est ici-bas, que ce monde n’est pas notre lieu de repos, que ce n’est pas notre demeure, que ce n’est pas notre centre de gravité. Nous ne sommes pas attirés par lui intérieurement. Dans l’esprit des pionniers il y a cette conscience du conflit avec ce qui est d’ici-bas, d’un différent avec lui et ne pouvant pas s’en accommoder. Je le répète, intérieurement et spirituellement, le centre de gravité a été transféré de ce monde au ciel. C’est une conscience infuse, innée, et c’est la première caractéristique de cet appel céleste, le premier effet, la première conséquence de cet appel d’en haut. Nous allons revenir à cela encore tout à l’heure.

Et nous pouvons tester cela. Bien sûr, c’est vrai pour le plus simple des enfants de Dieu. La première prise de conscience de celui qui est réellement né de nouveau, d’en haut, c’est que le centre de gravité a changé. D’une manière ou d’une autre, intérieurement, nous sommes passé d’un monde à un autre. Ce qui, jusqu’ici, nous liait par nature au monde, ne nous retient plus, ce n’est plus notre monde. Certes, nous pouvons le dire autrement, mais c’est quelque chose de conscient, et à moins qu’il n’en soit ainsi il y aura quelque chose de douteux dans toute profession de foi à l’égard du Seigneur Jésus. Et ce sens inné d’un nouveau centre de gravité doit s’étendre et croître de plus en plus, rendant impossible pour nous d’accepter ce monde  sous une forme quelle qu’elle soit. De nouveau, je dis que c’est le test de notre progression spirituelle, de notre pèlerinage et de notre marche. Mais après tout, c’est bien élémentaire.

 LE DOMAINE CÉLESTE NOUS EST INCONNU PAR NATURE

Encore une fois, cet autre domaine, cette conscience qui est entrée dans nos cœur, la gravitation vers laquelle tend notre esprit, par sa nature, est un monde entièrement inconnu pour nous. C’est un autre domaine, différent, non familier, inexploré. Fondamentalement cela ne nous apporte rien si d’autres y sont passé avant nous, ou de savoir que cette voie a été longue pour un tel. Pour chaque individu c’est un nouveau monde et il peut seulement être connu par l’expérience. Nous pouvons décliner des valeurs à partir de l’expérience des autres, et remercions Dieu pour toutes ces valeurs, mais malgré toute leurs expériences ils ne peuvent pas nous faire marcher davantage sur cette voie. Pour nous, c’est nouveau, absolument nouveau, et étrange. Nous devons tout apprendre à ce sujet, du début à la fin.

Le chemin de ces pionniers, et il en est toujours ainsi, est un chemin solitaire. Personne, ici-bas, ne peut nous donner cet héritage. Nous devons obtenir le nôtre dans ce domaine si étrange et inconnu. Cela exige fondamentalement une nouvelle constitution selon ce nouveau domaine, avec des capacités que nous ne possédons pas naturellement. Aucun homme, par la recherche, ne peut découvrir Dieu (Job 11.7) Nous n’avons pas cette capacité. Cela doit naître en nous du ciel. Nous devons nous-mêmes tout découvrir. Nous devons nous-mêmes découvrir Dieu, dans chaque détail de Sa relation volontaire, avec le cœur de l’homme. 

La lumière peut venir par un témoignage, la lumière peut venir par les Écritures, l’aide peut venir par le conseil, l’inspiration peut venir à nous par ceux qui ont labouré ce domaine et montré le chemin, mais, en dernière analyse, nous possédons notre propre domaine spirituel dans les lieux célestes, alors, cultivons-le et exploitons-le. Vous savez que cela est vrai et que vous suivez cette route-là dans la vie spirituelle. Vous devez le découvrir pour vous-même. Oh ! Combien nous aspirons à ce que quelqu’un nous relève et nous introduise dans l’expérience ! Le Seigneur ne le permettra jamais. Si réellement et véritablement nous sommes sur la route céleste, si nous n’avons pas juste commencé et nous sommes assis et avons renoncé, si nous progressons sur la route céleste, alors nous sommes tous des pionniers. Il y aura des valeurs dans lesquelles d’autres sont entrés et qu’ils auront initiées, mais il y aura ce sentiment que nous avons nous-mêmes fait ces découvertes, et c’est bien mieux ainsi car finalement il n’y a rien qui puisse être de seconde-main dans le domaine de la vie spirituelle.

 ÊTRE PIONNIER IMPLIQUE UN COÛT ET LE CONFLIT

Maintenant, nous en venons à la troisième caractéristique. Toute découverte a un coût et implique la souffrance, et comme cette voie est spirituelle, ce coût est essentiellement intérieur.

La perplexité ; oui, il s’agit de la perplexité. J’ai lu la traduction d’un message de notre frère Watchman Nee. Dans ce message, il dit en effet : ‘’A une certaine époque, j’avais une opinion tellement haute de la vie chrétienne que je pensais qu’un chrétien ne pouvait pas être perplexe, que c’était faux. Qu’un chrétien soit abattu ou désespère, cela aussi c’était impossible. Car quelle sorte de chrétien cela pouvait donc être ? Cependant, quand j’ai lu que Paul disait qu’il était perplexe, dans la détresse, dans le désespoir, cela a représenté un réel problème pour moi, à la lumière de ce que j’avais enseigné moi-même et qu’un chrétien devait être. Mais j’ai saisi qu’il y avait, après tout, rien de faux dans cela.’’ Oui, un chrétien et même un chrétien comme l’apôtre Paul pouvait être perplexe et abattu et dans le désespoir. C’est cela le chemin des pionniers.

 Qu’implique la perplexité ? Cela implique le besoin d’une capacité, ou la compréhension d’un domaine qui n’est pas encore présent. Il y a un domaine qui est au-delà de vous. Cela ne signifie pas que vous serez perplexes à l’égard de la même chose. Vous croîtrez à cause de votre perplexité concernant cette affaire, et vous comprendrez. Mais il y aura jusqu’au bout cette perplexité, dans une certaine mesure, simplement parce que le ciel est plus grand que ce monde, plus vaste que cette vie naturelle. Nous devons croître et croître encore. La perplexité est le lot des pionniers.

La faiblesse. Le frère Nee disait aussi : ‘’Un chrétien dans la faiblesse et confessant qu’il est faible, quelle sorte de chrétien est-ce donc ?’’ Paul parle beaucoup de la faiblesse, et de sa propre faiblesse, signifiant aussi, bien sûr, qu’il y a une autre sorte de force qui n’est pas la notre en propre et qui doit être découverte. C’est quelque chose que nous ne connaissons pas naturellement. C’est la voie des pionniers : parvenir à une sagesse qui est au-delà de nous et qui présentement signifie perplexité. Une force qui va au-delà de nous et qui actuellement signifie faiblesse en nous-mêmes. Nous apprenons, c’est tout. C’est la voie des pionniers, mais c’est coûteux. Le coût est intérieur et se concrétise de bien des manières.

C’est intérieur, mais c’est aussi extérieur. Cette lettre aux Hébreux est pleine de ces deux aspects du pèlerinage. ‘’Ceux-ci confessaient qu’ils étaient étrangers et pèlerins sur la terre.’’ (Hébreux 11.13) C’était d’un voyage spirituel, d’une transition du terrestre au céleste, dont l’apôtre parlait. Il y avait l’aspect intérieur, mais il y avait aussi l’aspect extérieur à eux-mêmes et c’est la même chose pour nous. La tendance naturelle c’est de se tourner vers soi-même, mais c’est une marche descendante. Laissez faire les choses par elles-mêmes et elles iront vers le bas, de manière toute naturelle. Est-ce que cela n’est pas vrai ? Un beau jardin deviendra une sauvage désolation, un chaos en peu de temps, si vous ne prenez pas l’ascendant sur lui. Cela est vrai de nous d’une manière spirituelle, la gravitation tend vers la terre, voulant toujours revenir vers le bas, voulant toujours en terminer avec le conflit et le combat, voulant toujours sortir de cette atmosphère de tension dans la vie spirituelle. Toute l’histoire de l’ Église est la longue histoire de cette tendance à retourner vers le bas, vers cette terre et à devenir conforme à ce monde, à être acceptée, populaire ici-bas et à éliminer l’élément de conflit et de pèlerinage. C’est la tendance et le cours naturel des choses. Que se soit intérieurement ou extérieurement, être pionnier est une chose coûteuse.

Vous allez à l’encontre de la tendance religieuse, et pour illustrer cela, considérons encore cette lettre aux Hébreux. La tendance était de rabaisser les premiers croyants au niveau terrestre, de faire du christianisme un système religieux terrestre, avec tout son caractère extérieur, ses formes, son rituel, ses vêtements, une chose pouvant être vue et répondant aux sens. Cela influençait beaucoup ces chrétiens, faisant appel à leur âme à leur nature et la lettre écrite pour leur dire : ‘’laissons ces choses et allons de l’avant’’. Nous sommes pèlerins, nous sommes étrangers, c’est ce qui est céleste qui compte (vous vous souvenez du passage concernant la Jérusalem céleste –Hébreux 12.18-24.)

Mais aller à contre-courant du système religieux qui a ‘’pignon sur rue’’ ici-bas, est une chose coûteuse et impliquant la souffrance. C’est, je le ressens parfois, beaucoup plus coûteux que d’aller à l’encontre du monde lui-même. Le système religieux peut être plus impitoyable, amer et cruel, et il peut utiliser toutes ces choses méchantes, ces suspicions méprisables, ces choses qui causent des dommages et que vous ne trouverez même pas chez les gens décents de ce monde. C’est coûteux d’aller vers ce qui est céleste, c’est douloureux, mais c’est la voie des pionniers, et il doit être clair que cela doit être ainsi. Il y a cette expression dans cette lettre : ‘’Sortons donc pour aller à Lui hors du camp, en portant son opprobre’’ (Hébreux 13.13 NEG) cet ‘’hors du camp’’ implique l’ostracisme, la suspicion.

‘’C’est dans la foi qu’ils sont tous morts sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et salué de loin’’. N’est-ce pas cela la vision des pionniers, toujours voyant et saluant ce qui est plus loin ? Saluant le jour, quoiqu’il puisse être au-delà de cette vie, souhaitant la bienvenue au jour de la réalisation : ‘’reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu’’. Dieu n’est pas honteux de ceux qui sont en pèlerinage avec Lui jusqu’à la fin, Il les appelle Sa propriété et Il est ‘’appelé leur Dieu’’ et ‘’il a préparé pour eux une cité.’’ (Hébreux 11.13-16)

Il y a dans ces ‘’tous’’, un merveilleux résumé quand vous le méditez. Il dit d’eux, qu’ils avaient vu quelque chose et que l’ayant vue, ils ne pourraient jamais se reposer sur cette terre, cela jusqu’à leur dernier jour et jusqu’à leur dernier souffle. Ils étaient encore pèlerins, l’appel de l’invisible était en eux. C’est quelque chose qui doit venir en nous du ciel afin de nous introduire dans le ciel. Est-ce que vous l’avez reçu ?

Comme nous le verrons, c’est la clé de tout et cela explique tout. C’est la garantie (Oh ! Béni soit Dieu pour cela, et que bien plus d’enfants de Dieu connaissent cela avec une grande puissance !) que tout cela est en nous sous forme de désir, de grand besoin et de quête, ce que naissant de l’Esprit de Dieu, peut se réaliser.

Êtes-vous affamés ? Est-ce que vous désirez ? Est-ce que vous êtes insatisfaits ? C’est une prophétie de ce qui doit venir. Est-ce que vous êtes installés ici-bas ? Votre vision est-elle courte et rétrécie ? Est-ce que vous pouvez accepter les choses telles qu’elles sont ? Très bien, alors vous n’irez pas très loin. Dieu s’appelle Lui-même le Dieu de ceux qui sont pèlerins. Il est le Dieu des pionniers et nous dépouillant nous-mêmes de toute conception d’un pèlerinage littéral, et d’un ciel littéral (pour ma part, je ne sais pas où est le ciel, mais je sais qu’il y a un ordre divin des choses et que je suis formé en relation avec cela chaque jour de ma vie) mettons de côté cet aspect littéral, et voyons le spirituel, qui est tellement réel. Demandons au Seigneur de mettre puissamment en nous cet esprit de pèlerinage.

Vous découvrirez en progressant, et cela même si votre spirituelle est merveilleuse (comme si vous aviez atteint un certain sommet) que viendra un temps où vous la considérerez comme rien, vous regarderez cela comme un simple babillage. Même concernant les choses élevées que vous étiez alors capables de lire, qui vous nourrissaient, vous direz alors : ‘’Comment est-ce que j’ai pu trouver quoique ce soit dans cela ?’’ Ne vous méprenez pas de ce que je dis, il n’y a pas de mal à cela, mais vous, vous êtes allés plus loin et vous devez avoir quelque chose de plus. Nous devons croître et sans cesse aller au-delà des choses. Nous devons être des gens de l’au-delà. C’est probablement la signification du mot ‘’Hébreu’’. Cette lettre est appelée la lettre aux Hébreux, et elle parle des pèlerins et des étrangers, et si le mot ‘’Hébreu’’ signifie une personne au-delà, bien alors nous sommes des gens de l’au-delà, notre demeure et notre centre sont au-delà. Nous sommes pèlerins ici-bas, pèlerins de l’au-delà.

Puisse le Seigneur nous faire la grâce de nous préserver de toute léthargie, de la fausse satisfaction, ou de l’impatience à vouloir parvenir à une fin ici-bas. Gardons nos yeux et nos cœurs sur ceux qui ont initié la voie avant nous, la voyant, la saluant et mourant dans la foi !

À suivre

Conformément aux souhaits de T. Austin-Sparks que ce qui a été reçu gratuitement soit donné gratuitement et non vendu à des fins lucratives, et que ses messages soient reproduits mot pour mot, nous vous demandons si vous choisissez de partager ces messages avec d'autres, veuillez respecter ses souhaits et les offrir librement - libres de toute modification, sans frais (à l'exception des frais de distribution nécessaires) et avec cette déclaration incluse


samedi 27 août 2022

(11) L'héritage de la gloire de Dieu dans les fils par T.Austin-Sparks

Chapitre 11 - Le couronnement du roi

«Alors tout Israël se rassembla auprès de David à Hébron, disant: Voici, nous sommes ton os et ta chair. Autrefois, même lorsque Saül était roi, c'est toi qui as fait sortir et fait entrer Israël. Et l'Éternel, ton Dieu, a dit toi, tu seras le berger de mon peuple d'Israël, et tu seras le prince de mon peuple d'Israël. Ainsi tous les anciens d'Israël vinrent vers le roi à Hébron, et David fit alliance avec eux à Hébron devant l'Éternel, et ils ont oint David roi sur Israël, selon la parole de l'Éternel par Samuel" (1 Chroniques 11:1-3).

«Tous ceux-ci, étant des hommes de guerre, qui pouvaient ordonner le rang de bataille, vinrent avec un cœur parfait à Hébron, pour faire roi David sur tout Israël; et tout le reste d'Israël aussi était d'un même cœur pour faire roi David. Et ils Ils furent là trois jours avec David, mangeant et buvant, car leurs frères avaient fait des préparatifs pour eux. Et ceux qui étaient près d'eux jusqu'à Issacar, Zabulon et Nephthali, apportèrent du pain sur des ânes, des chameaux et des mulets. , et sur des bœufs, des victuailles de farine, des gâteaux de figues, et des grappes de raisins secs, et du vin, et de l'huile, et des bœufs, et des brebis en abondance: car il y avait de la joie en Israël" (1 Chroniques 12:38-40).

C'est une préfiguration. Il y a deux contreparties à cela. La première fut celle qui eut lieu le jour de la Pentecôte, et se poursuivit quelques semaines ou quelques mois après. Il n'est pas du tout difficile de voir la contrepartie spirituelle à cette époque. C'est lorsque le Seigneur Jésus est entré dans chez les siens, lorsqu'Il a tout accompli que Dieu l'a hautement exalté, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, l'a placé à sa droite, bien au-dessus de tous (Philippiens 2:9) . C'est alors que l'écho de cela a été trouvé parmi les croyants sur terre, et ce fut un grand moment, ce jour de Pentecôte, alors qu'ils se rassemblaient. Le récit est celui qui, dans l'esprit au moins, correspond très véritablement à ce que nous avons ici dans le couronnement de David. Mais cela regarde vers un autre temps, le grand jour où se fera entendre le cri, la proclamation : « Les noces de l'Agneau sont venues » Nous avons cette merveilleuse image dans Apocalypse 19, une grande foule, une grande joie, car le Seigneur est enfin entré, non seulement personnellement et dans le ciel, mais avec tous les siens, chez les siens. Il y a une grande joie. "Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse... car les noces de l'Agneau sont venues" (verset 7).

Vous n'aurez aucune difficulté à voir dans ces passages bibliques que nous avons lus, la réalisation complète de ces six choses qui nous ont occupés tout au long concernant David et sa vie de musique, de louange et d'adoration. Ici éclate dans le peuple de Dieu une grande réjouissance. En tant qu'homme de valeur, homme de guerre, homme de caractère et de présence personnelle, homme de prudence dans les affaires, homme avec qui le Seigneur était, c'est le jour où tout se révèle dans une merveilleuse plénitude, le jour de sa justification. Oui, tout cela est vrai. Nos cœurs sont remués et émus lorsque nous lisons l'histoire. "Il y avait de la joie en Israël."

Mais à quoi bon ce moment ? Eh bien, tout d'abord, n'est-ce pas ce que le Seigneur aurait maintenant, entre alors et cette grande célébration finale ? N'est-il pas possible d'en avoir un petit avant-goût maintenant ? Allons-nous attendre pour tout cela jusque-là ? Est-ce une belle histoire dans l'Ancien Testament ? N'y aura-t-il rien de tel jusqu'à ce que nous soyons tous dans la gloire ? Je n'y crois pas. Le Seigneur aurait quelque chose comme ça maintenant. Ça peut être. Il l'aurait. Il voudrait que son peuple, bien que ce ne soit pas là où ils sont tous concernés, il les aurait en compagnies dans le bien de ceci, jouissant de lui, et qu'il y ait une grande joie en Israël. Et cela n'a pas besoin d'être seulement aux périodes de conférence, Pâques, Pentecôte et août, par exemple. Ne devrait-il pas en être ainsi chaque fois que le peuple de Dieu est ensemble ? Cela devrait et peut certainement l'être.

La fin d'une période de déception

Il y a de très belles et précieuses caractéristiques dans tout cela, et je veux juste les aborder aussi brièvement et rapidement que possible. C'est la fin d'une époque pleine de déceptions : le règne de Saül. Saül était l'idée que l'homme se faisait des choses. Saül était le choix de l'homme, et la royauté et le royaume de Saül étaient selon l'esprit de l'homme et selon la volonté de l'homme, non selon l'esprit du Seigneur. Mais l'homme avait choisi et insisté et persisté et était déterminé, et ne voulait pas en prendre d'autre, alors le Seigneur l'a permis. C'est toujours comme ça. Décidez-vous assez fermement, et le Seigneur vous laissera l'avoir. Ainsi ils l'ont fait, et le Seigneur les a laissés l'avoir. Mais ce fut une terrible déception. Israël n'était pas une unité fondamentale pendant tous les jours de Saül. C'était une unité artificielle. C'était comme lier beaucoup de choses ensemble et les maintenir ensemble. Il n'y avait pas d'unité de base intérieure, et après que la première excitation et le mirage furent passés, il commença bientôt à être manifeste que la chose était pourrie à la racine et au cœur, et elle commença à s'effondrer, à se désintégrer.

Peu à peu, tout a commencé à se diviser et à se désagréger. Dans ce royaume, division après division devint l'ordre du jour. Il n'y avait pas d'unité, pas de véritable cohésion. C'était quelque chose qui devait être maintenu, étayé, soutenu, une grande simulation d'un royaume, et le peuple de Dieu était dans un état de terrible désillusion. Ils avaient leurs visions et leurs espoirs, leurs attentes, mais ils étaient constamment déçus. Les gens commençaient à être déçus de tout cela. Insatisfaction, insatisfaction grandissante : « Ce n'est pas cela, ce n'est pas vraiment ce que nous voulions dire, ce que nous estimons devoir être. Et les difficultés et les complications croissantes sont venues à la nation ; des dettes, parce que tout cela coûtait trop cher pour continuer, ce régime était une chose très coûteuse et sapait toutes les ressources. Il fallait continuer, et ça devenait un peu trop, et donc ils s'endettaient à cause du système même qu'ils avaient mis en place ; ils ne pouvaient pas payer leur voyage. C'étaient des caractéristiques de celui-ci, et finalement tout s'est effondré, et un peuple désabusé s'est retrouvé à réfléchir.

Mais Dieu merci, il y avait quelque chose de positif à penser, et c'était un tel peuple qui venait d'une direction à l'autre, du désert, de Tsiklag et d'ailleurs, à Hébron. Ils s'étaient souvenus, ils avaient su dans leur cœur que, même si cette autre chose de leur choix n'était pas ça, ils savaient aussi dans leur cœur qu'il y avait quelque chose qui était ça, que ce n'était pas juste un vide, un rien, un vide. Ils savaient que c'était ce dont ils avaient besoin. Eh bien, c'est vraiment le contexte spirituel. Et ainsi ils sont venus.

Je pense que vous interprétez au fur et à mesure que j'avance parce que les gens qui vont entrer dans cette joie de vraie satisfaction, de contentement et d'appréciation, qui sont capables de dire : « Ça y est ! doivent avoir une histoire par laquelle ils arrivent à savoir que la chose qui n'est pas cela, n'est pas cela. Dieu est très pratique. Il aurait pu empêcher la tragédie de toutes ces années retirées de leur vie, alors que Saül était officiellement roi. Mais Il ne l'a pas fait, et Dieu ne fait pas ce genre de chose. Dieu travaille au positif en permettant peut-être que des années de notre vie soient occupées par le négatif afin que nous puissions de plus en plus prendre conscience à quel point c'est négatif, à quel point c'est vide. Quand nous entrons dans la réalité, nous la connaissons par contraste, et personne n'apprécie jamais le positif qui n'ait goûté amèrement au négatif. Dans la souveraineté et la providence de Dieu, c'est ainsi qu'Il obtient un peuple plein de gratitude, de louange et d'appréciation, un peuple qui sait, parce qu'il connaît la différence. C'est la base d'une scène comme celle-ci. Ce sont des gens désabusés, ce sont des gens qui connaissent le vide et le creux, non seulement du monde, mais d'un système religieux qui ne répond pas à un besoin spirituel, mais est simplement une chose officielle tenant le terrain, comme le royaume de Saül .

Eh bien, c'était un peuple divisé, partout, en sections; des divisions ont surgi dans ce royaume, et la division a suivi la division. Comme nous l'avons dit, il n'y avait pas d'unité fondamentale. C'était un état de besoin. Il y avait pénurie, limitation, rectitude, pas assez pour garder le corps et l'âme ensemble. C'était un dur labeur de trouver de quoi vivre. Interprétez cela spirituellement. C'était une manière et une époque où tous leurs efforts et tout leur travail et leur travail acharné n'ont abouti à rien. Saül les a fait fonctionner assez bien. Samuel leur avait dit ce qu'il leur ferait faire, et ils travaillaient, et tout leur travail était inefficace et non rentable. Cela ne leur rapportait rien, et ce n'était rien d'autre qu'une vie de pas de gloire. Il n'y avait pas de gloire en Israël à cette époque.

La voie de la plénitude spirituelle

Quel est le remède à une telle situation, le remède aux divisions, le remède au manque spirituel et à la pauvreté ? Quelle est la voie de la plénitude spirituelle ? Quelle est la voie de l'efficacité dans la vie, le service et le ministère ? Quel est le chemin de la gloire ? La réponse est assez simple - faites de Jésus Roi, amenez pleinement l'oint de Dieu à Sa place, reconnaissez la place que Dieu a donnée au Seigneur Jésus, reconnaissez que jusqu'à ce qu'Il ait Sa place, toutes ces conditions seront remplies, mais quand Il aura Sa place , c'est la sortie, le chemin. Tout Israël est venu avec un cœur parfait, complet, sans partage et sans réserve pour faire roi David. C'est la réponse à tout.

C'est la réponse à nos propres vies individuelles si elles sont désintégrées, brisées, divisées. S'ils sont déçus, affamés, manquent et ne connaissent pas la plénitude spirituelle, si leur travail n'atteint aucun résultat proportionné pour l'éternité, s'ils manquent de gloire, eh bien, la réponse pour nous individuellement est simplement que le Seigneur ait sa place en plénitude et sans aucune réserve. Sur notre partie.

Cela s'étend aux compagnies du peuple du Seigneur, car vous pouvez avoir une compagnie locale qui connaît très peu l'unité et la plénitude spirituelle, l'efficacité spirituelle et la gloire. Quel est le remède ? Que chaque cœur individuel dans cette compagnie n'ait qu'une seule pensée : la gloire, l'honneur et la louange du Seigneur Jésus. C'est le remède.

Et ce qui est vrai pour l'individu et pour l'entreprise locale est vrai pour les conférences et est vrai pour la représentation universelle. C'est tout simplement merveilleux comment, venant du monde entier, diverses nations et différentes langues, teints, perspectives et constitutions, peuvent venir et le Seigneur Jésus est le seul objet de votre venue, et en vue. Eh bien, il y a une merveilleuse unité. Toutes les nationalités et tout ce qui divise sur cette terre disparaissent tout simplement ; Ce n'est plus là. Toutes ces choses disparaissent, et il y a une merveilleuse plénitude spirituelle et une grande joie. C'est vrai. Il s'agit pour le Seigneur de prendre entièrement à Sa place.

Eh bien, cela semble simple, mais cela peut signifier beaucoup plus que nous ne le pensons. Ces gens qui sont venus avaient fait partie de cette autre chose. Ils avaient participé à ce choix et à cette nomination de Saül. Ils avaient été aux côtés de Saül, ils avaient déménagé avec Saül. Mais ici, ils confessent qu'ils avaient eu tort, que même lorsque Saül était roi, il ne l'était pas vraiment ; ils avaient tord. Ils devaient confesser et réparer ce qu'ils avaient fait de mal. Ce n'est pas toujours facile.

La joie, la gloire, le festin béni de la plénitude du Seigneur peuvent tous être suspendus faute d'une admission et d'une confession définitives du mal. Cela devient très pratique. Une vie peut être retenue quant à la gloire du Seigneur en elle, le cantique du Seigneur en elle, parce qu'elle ne lâchera pas prise et ne dira pas : 'J'ai eu tort en ceci et en cela.' Il se peut que nous sachions très bien que les choses ne vont pas, et que nous ne soyons pourtant pas prêts à nous mettre à terre, d'une manière humble, et à dire : " Écoute, je me suis accroché à cette position tout ce temps, refusant avec ténacité de la donner. mais maintenant je reconnais que j'ai eu tort. La gloire peut attendre cela.

Il est juste probable que beaucoup de ces gens avaient été très méfiants et critiques à l'égard de David, avaient pris le parti de Saül contre lui, et peut-être étaient-ils à la suite de Saül en le pourchassant, et maintenant ils disent : "Nous avons tous eu tort". ' Cela nous implique dans des choses très pratiques. Je ne vais pas poursuivre cela plus loin, mais c'est une chose de simplement dire : 'Oui, faites de Jésus le roi.' Parfois, cela nécessite de revenir sur tout un parcours, d'abandonner toute une position que nous n'avons pas été préparés à abandonner, de défendre fermement quelque chose qui ne s'est vraiment pas avéré être de Dieu, qui n'a pas eu le sceau de Dieu dessus. Nous avons cru qu'il venait de Dieu, et nous nous sommes tenus à cette position, mais il n'y avait pas le sceau de Dieu dessus, et toutes les marques de ce sceau retenu étaient là : insatisfaction, limitation spirituelle, désintégration de la vie, service non fructueux. Oui, le sceau du Seigneur est ainsi considéré comme retenu, et pourtant nous pouvons nous accrocher à notre position. Mais ils sont venus et ont fait cette confession, ils sont revenus sur tout cela. 'Même quand Saül était roi, tu étais le bon, tu étais celui que le Seigneur avait choisi et oint.' Il aurait bien pu dire alors : « Si vous avez su cela depuis le début, si c'est votre position, pourquoi avez-vous tenu cette position tout ce temps jusqu'à ce que Saül soit mort et à l'écart, et que vous n'ayez personne pour prendre sa place ? Mais non, c'est un aveu honnête. Ce n'est pas seulement parce qu'ils y sont forcés. Ils savent dans leur cœur ce que Dieu voudrait.

C'est juste le rassemblement de toute cette série en ceci, que le chemin de la gloire - c'est ce dont nous nous sommes occupés - le chemin de la plénitude, est le chemin dans lequel le Seigneur a sa place, non seulement comme contre le monde dans nos cœurs, mais contre beaucoup de choses qui prétendent être du Seigneur et qui ne sont pas vraiment du Seigneur.

Tout ce système du royaume de Saül est un grand type de ce que nous avons, même dans la chrétienté aujourd'hui, quelque chose dans laquelle les gens sont spirituellement affamés, quelque chose qui tient officiellement le terrain, quelque chose qui n'aide pas les gens à trouver leur chemin spirituellement. C'est quelque chose qui se résout en division après division, secte après secte et section après section. Ce n'est pas du tout la marque de la seigneurie du Seigneur. Non, je crois que le Seigneur l'aurait dans une représentation aussi grande que possible, mais s'il ne peut pas l'avoir d'une manière générale, il l'aurait de petites manières, une expression de cette chose même, un peuple ensemble, mangeant et boire, festoyer et se réjouir, et cela peut être et sera si le Seigneur a vraiment sa place.

Oh, je sais que vous êtes tous prêts à dire que vous faites de Jésus le Seigneur. Vous utilisez tout le langage disponible pour le couronner Seigneur de tous mais, vous savez, dans nos vies, c'est extrêmement pointu et pratique. Nous nous heurtons constamment à quelque chose qui nous met en collision avec le Seigneur, quelque chose que nous voulons et auquel nos cœurs sont attachés, quelque chose que nous aimons, quelque chose qui est personnel, quelque chose que nous ne voulons pas que le Seigneur ait ou fasse. C'est le problème. Pas moins un problème que le trône même de Dieu, de notre Seigneur Jésus, est impliqué dans des choses comme ça. C'est peut-être un préjugé. Il ne fait aucun doute que beaucoup de ces personnes avaient des préjugés contre David. C'est peut-être un préjugé dont nous devons nous débarrasser pour l'amour du Seigneur.

Cela peut être une ou plusieurs choses parmi un certain nombre, mais le fait est que le Seigneur doit balayer tout ce terrain avec Sa Seigneurie, et il doit y avoir un cœur parfait pour faire de Jésus le Roi. Que le Seigneur nous aide à faire cela, et tout ce dont cette série a parlé deviendra très réel et très vrai, et, surtout, la musique continuera.

FIN

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vendredi 26 août 2022

(10) L'héritage de la gloire de Dieu dans les fils par T.Austin-Sparks

Chapitre 10 - La présence du Seigneur

"Alors l'un des jeunes hommes répondit, et dit: Voici, j'ai vu un fils d'Isaï le Bethléhémite, qui est habile à jouer, et un homme vaillant, et un homme de guerre, et un discours prudent, et un personne avenante, et le Seigneur est avec lui » (1 Samuel 16:18).

Ce sont, comme nous l'avons vu, les clés de toute la vie de David, et nous arrivons maintenant à la dernière : « et le Seigneur est avec lui ». Nous avons vu comment chacune de ces choses, mentionnées pour la première fois, s'est pleinement développée dans la vie de David, et a trouvé sa réalisation ultime dans son fils Salomon, et dans la Maison du Seigneur, pointant vers une autre : le plus grand Fils de David, le Seigneur Jésus, dont chacune de ces choses pourrait être dite d'une manière tellement plus complète, et qui Lui-même, le plus grand que Salomon, les remet toutes à la Maison de Dieu, "dont nous sommes la maison" ( Hébreux 3:6). De sorte que la Maison, à travers la filiation pleinement développée, devient le réceptacle et l'incarnation de toutes ces choses dans leur plénitude, et cela devient particulièrement clair et vrai lorsque nous arrivons à cette caractéristique finale inclusive : "et le Seigneur est avec lui".

Vous observez ce qui vient de se passer. Il est dit un peu avant : "et l'Esprit du Seigneur vint puissamment sur David à partir de ce jour-là" (1 Samuel 16:13). "Or l'Esprit du Seigneur se retira de Saül" (verset 14). "Alors l'un des jeunes hommes répondit, et dit: Voici, j'ai vu un fils d'Isaï le Bethléhémite, qui est habile à jouer, et un homme vaillant, et un homme de guerre, et un discours prudent, et un personne avenante, et le Seigneur est avec lui. »

La présence du Seigneur le couronnement

Je voudrais dire tout d'abord, d'une manière très simple, que c'est le test, après tout; c'est le couronnement. Jusqu'à présent, nous n'avons pas beaucoup d'histoire de David, et ce que nous avons est assez secret et c'est ce qui s'est passé hors de la vue du public, à l'écart de toute position visible, et pourtant à l'heure de l'urgence, ou de l'heure du trouble. , il y avait un jeune homme qui a remarqué cet autre jeune homme, et qui dit : "J'ai vu un fils d'Isaï... et le Seigneur est avec lui." Ce n'était pas parce que David avait une position publique et était dans un endroit bien en vue et il y avait de grandes manifestations de ce fait que le Seigneur était avec lui afin que tous puissent voir. Et ce n'était pas parce que David était dans un endroit populaire. En fait, David était tout sauf dans un tel endroit. Il était méprisé par ses propres frères et son propre père n'avait pas pensé qu'il valait la peine de l'amener à Samuel à la fête de Bethléem (et rappelez-vous que la fête que Samuel avait appelée était à Bethléem, et David était juste à côté) mais il a été laissé de côté, pas considéré comme suffisamment important pour être introduit dans la réunion de famille, juste laissé à l'extérieur. Ce n'est pour aucune de ces raisons de position, de respect, de popularité et de reconnaissance que le jeune homme en est venu à cette conclusion. Ce que je veux dire, c'est ceci : ce n'est pas parce qu'il y avait toutes les évidences dans sa vie que le Seigneur était avec lui, que donc c'était un homme populaire, il était respecté, il était mis en avant, il était pris en compte par tout le monde, et très apprécié. Au contraire, il était vrai qu'il traversait une période difficile et qu'il se trouvait dans une position difficile.

Le fait est que si souvent nous pensons que si le Seigneur est avec nous, la preuve sera sûrement que les gens seront amicaux, les gens prendront note de nous, nous aurons une position et une reconnaissance, ou que les choses vont généralement aller bien. Mettez ça dans l'autre sens. Si les choses ne vont pas bien, si nous ne sommes pas pris en compte, et qu'aucune place ne nous est réservée, et que les choses sont vraiment difficiles, si nous traversons une période de solitude et d'épreuves, cela doit sûrement signifier que le Seigneur n’est pas avec nous. Cela ne veut rien dire de tel. Ce n'est pour aucune de ces raisons que le jeune homme est arrivé à cette conclusion. Ce doit être sur un tout autre terrain. Il avait observé David, il était entré en contact avec David - David dans l'ombre, dans la difficulté, dans l'adversité, dans la solitude, et pourtant son contact avec David lui a apporté ceci : « Le Seigneur est avec cet homme, il n'a pas un temps facile dans sa maison, dans sa famille ou n'importe où ailleurs, mais il faut dire que le Seigneur est avec lui, et c'est tout. Et c'est, après tout, la chose qui compte.

Je veux vous dire d'emblée, avant d'ouvrir cela plus complètement, que ce qui compte en ce qui nous concerne, ce n'est pas ce que nous sommes parmi les hommes, même parmi le peuple de Dieu officiellement, ce n'est pas que les choses vont bien avec nous, mais que lorsque les gens nous connaissent et nous touchent, ils disent : 'Quand je rencontre cet homme ou cette femme, je rencontre le Seigneur.' C'est la chose qui compte, et je vous demanderais de prendre cela à cœur. Vous avez peut-être faim d'autre chose, d'une place, d'une position, d'une reconnaissance, d'un travail, etc., dans le Seigneur et pour le Seigneur. Mais ce qui compte plus que tout cela, que vous ayez cela ou que vous n'ayez pas cela, c'est que quand les gens vous touchent, ils touchent le Seigneur, quand ils vous rencontrent, ils rencontrent le Seigneur, qu'il y ait quelqu'un qui, observant, est capable de passer ce verdict : « Le Seigneur est avec lui, le Seigneur est avec elle » - non pas à cause de tout ce qui peut être vu, mais vous rencontrez simplement le Seigneur. C'est très simple, mais cela va au cœur et à la racine de tout. Ne convoitez-vous pas cela plus que toute autre chose ? Vous le faites sûrement. Eh bien, cela est possible pour les plus petits, les plus méprisés des hommes, les plus ostracisés des chrétiens. Il est tout simplement magnifiquement possible que les gens doivent dire : 'Eh bien, quoi que vous disiez à leur sujet, quelle que soit l'attitude des autres à leur égard, vous rencontrez le Seigneur.'

Et cela peut être vrai non seulement pour les particuliers, mais aussi pour les compagnies de chrétiens. Ils peuvent être ostracisés, ils peuvent être critiqués, il peut y avoir n'importe quelle quantité de préjugés, de mépris et de blasphèmes, mais après tout, le verdict revient à ceci : rencontrez-vous le Seigneur ? Et si vous rencontrez le Seigneur, c'est tout ce qui compte, le reste peut partir.

L'Onction du Saint-Esprit

Eh bien maintenant, nous devons regarder cela de plus près pendant un petit moment, et voir pourquoi c'était et comment c'était que le Seigneur était avec David. Bien sûr, inclusivement, cela se résume à cela : "et l'Esprit du Seigneur vint puissamment sur David à partir de ce jour-là" (verset 13). C'est l'héritage de chacun d'entre nous. Le Saint-Esprit n'a jamais été la seule possession ou le seul privilège de David ou de qui que ce soit. Le Saint-Esprit est autant notre droit d'aînesse qu'il l'était à David. Si David a été oint, la déclaration sûre et claire du Nouveau Testament est que nous sommes oints en Christ, et que voulez-vous de plus que cela ? Et cela rend la même chose possible.

La présence du Seigneur une question primordiale

Mais il y a d'autres choses à dire à ce sujet, bien sûr. Prenons tout l'éventail dans lequel il s'inscrit. La présence du Seigneur est une question primordiale dans toute la Bible du début à la fin. Vous trouvez que c'était une pensée originale du Seigneur de se présenter avec l'homme, et ainsi dans le jardin quand le Seigneur a terminé sa création et est capable de dire, "C'est très bien", en d'autres termes, "Cela satisfait Mon cœur, c'est ce que j'ai désiré, ce que j'ai voulu, ce que j'ai recherché. Lorsque le Seigneur peut prononcer le verdict du bon plaisir sur son œuvre, il y marche et s'y présente. Il entre dans le jardin, prend son plaisir. C'est sa place, il s'y repose, il y prend plaisir. Il dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai pris toute ma complaisance », et en principe ce n'est pas si loin un cri du jardin d’Éden au Seigneur Jésus.

Bien que le Seigneur ait dû se retirer, le Seigneur a perdu ce qui satisfaisait Son cœur, Il revient à travers l'Ancien Testament dans les grands types, dans le tabernacle et le temple, montrant qu'Il n'a pas abandonné Sa pensée, son désir et son intention ; pas abandonné. Il s'y accroche encore, Il s'y accroche. Lorsque toutes choses ont été faites selon le modèle, satisfaisant la pensée céleste, le Seigneur a rempli le tabernacle et le Seigneur a rempli le temple. La présence de Lui-même est toujours le désir le plus profond de Son cœur. L'Ancien Testament se termine, et il ne se termine pas avec cette présence du Seigneur en plénitude. Cela ne se réalise qu'en petit groupe - "Alors ceux qui craignaient l'Éternel parlaient entre eux, et l'Éternel écouta et entendit, et un livre de souvenir fut écrit devant lui, pour ceux qui craignaient l'Éternel et qui pensaient à Son nom. Et ils seront à moi, dit les Seigneurs des armées, même ma propriété, au jour que je ferai ('en ce jour où je constituerai mon trésor spécial' AV)" (Malachie 3:6-17 ). Pourquoi Son trésor spécial et particulier ? Simplement parce qu'ils répondaient dans une certaine mesure à cette première pensée, en Lui fournissant un endroit où Il pouvait venir pour se divertir et se reposer.

Le Nouveau Testament s'ouvre, le Seigneur Jésus est là, Emmanuel, Dieu avec nous. "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute ma complaisance" (Matthieu 3:17). Et le verdict plus tard sur toute sa vie ici était : "car Dieu était avec lui" (Actes 10:38). Dieu a trouvé Sa place de présence dans Son Fils.

Mais ce n'est pas la fin. Le Fils fait entrer les fils, constitue sa maison, et le jour de la Pentecôte, le Seigneur la remplit, se présente dans Son église et y trouve beaucoup de plaisir. Nous laissons cela pour le moment.

Alors la Parole commence à ouvrir une nouvelle perspective. Quand tout ce qui a pointé vers l'ultime arrive à son accomplissement ultime, à la fin quand il est possible pour un apôtre en vision, en révélation, de crier : "Le tabernacle de Dieu est avec les hommes, et Il habitera avec eux , et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, et sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3) Le grand tabernacle céleste, l'église, est maintenant rempli de gloire, la présence du Seigneur. C'est le cadre de ceci.

Une passion dévorante

Pourquoi le Seigneur était-il avec David ? Parce que toute la vie de David a été captivée par cette pensée, ce seul but - la présence de Dieu. Il y avait une chose qui rassemblait tout ce que David était et possédait - c'était la maison de Dieu. Vous relisez le Psaume 132, "Je ne donnerai pas le sommeil à mes yeux, ni le sommeil à mes paupières, jusqu'à ce que j'aie trouvé une place pour le Seigneur" (Psaume 132:4,5). Voici un homme qui est consumé par cette seule idée - un lieu pour la préservation du Seigneur, ou, si vous préférez, la présence du Seigneur, que le Seigneur soit présent, que le Seigneur ait sa place, que le Le Seigneur devrait trouver ce en quoi Il peut avoir Son plaisir et Son repos. "Lève-toi, Seigneur", crie David, "dans ton lieu de repos" (Psaume 132:8). Et c'est pourquoi le Seigneur était avec David, parce que David était l'homme d'une seule idée.

Il avait beaucoup de choses dans sa vie, mais tout dans la vie de David devait se plier à cette chose, que le Seigneur soit connu comme présent. C'est le principal facteur, et il vient de cette façon. Cela ne vient pas automatiquement. Il s'agit de la passion dévorante de notre vie, qui sur toutes les autres affaires, a un intérêt et fait plier autant que possible toutes les autres choses à cet intérêt. Vous avez votre entreprise, votre profession, votre maison, beaucoup de choses, mais votre cœur est fixé sur cette question de la place du Seigneur, que dès que vous pouvez vous éloigner des affaires, si vous pouvez vous rendre à l'endroit où le Seigneur est, vous y parvenez aussi vite que vous le pouvez. Vous avalez votre tasse de thé, ou vous vous en passez, pour être là. Vous faites votre entreprise, votre profession, votre foyer, penchez-vous vers cette présence du Seigneur. C'est votre passion, et si c'est le cas, le Seigneur sera avec vous. Et vous obtenez une compagnie de gens dans n'importe quel endroit comme cela, et vous rencontrerez le Seigneur. C'est quelque chose de plus qu'une congrégation allant au « service divin ». C'est une compagnie liée par une idée, une passion, une conception maîtresse - le Seigneur, et le Seigneur ici.

Cela s'est avéré être le résultat glorieux de la vie de David parce que c'était comme ça tout du long, il y eut Salomon et le temple, la glorieuse maison de Dieu. David a dit: "La maison ... doit être extrêmement magnifique" (1 Chroniques 22: 5), 'car elle est pour le Seigneur', et il en fut ainsi, comme les choses vont temporellement, mais seulement une ombre, une préfiguration, de ce qui sera - gloire transcendante enfin. Pensez-vous que cela va arriver? Non, cela va passer par la dévotion du cœur des hommes et des femmes à cette chose maintenant.

Regardez à nouveau David, comment son cœur pour le Seigneur a fourni au Seigneur un terrain pour Sa Maison. Cette passion, ce dévouement, cette préoccupation ont impliqué David dans le coût de tout. David n'était pas un serveur de temps ou un homme qui plaisait. David n'avait pas de considérations secondaires sur : Comment puis-je gagner ou perdre par le cours que je prends, par cette étape dans laquelle je m'engage ? Comment cela va-t-il m'affecter, mes intérêts et mon avenir ? David n'a jamais été affecté par l'opinion publique, l'opinion populaire ou l'opinion religieuse. David n'avait aucun souci de l'ordre des choses accepté, établi, reconnu. Si cela aime contribuer à cette fin, tant mieux, mais la position, l'opportunité de se réaliser, ne lui est jamais venue à l'esprit. Il aurait pu avoir beaucoup s'il y avait mis son cœur et était prêt à faire des compromis. Si seulement il avait fait un compromis avec Saül, avec le royaume de Saül, il aurait pu obtenir beaucoup. Mais il y avait quelque chose en lui qui ne lui permettait pas de faire cela, et donc toutes ces choses ont été simplement écartées.

Si vous ou moi devions à tout moment avoir une considération secondaire, c'est-à-dire que nous perdrions du prestige, une position, une opportunité, que nous gâterions notre avenir, eh bien, n'importe quoi de ce genre, si cela doit nous affecter ou nous influencer , supposez que le verdict ne sera jamais "et le Seigneur était avec lui". Le Seigneur était avec David parce qu'à tout prix - bien que cela lui ait coûté sa maison, bien que cela lui ait coûté sa place dans le royaume, bien que cela lui ait coûté le confort et tout le reste, à tout prix il continue avec le Seigneur ; il est après ce que le Seigneur est après. C'était l'homme, cela ne fait aucun doute.

La preuve du cœur

David n'avait pas la révélation et le modèle de la maison de Dieu au commencement ; cela lui est venu beaucoup plus tard. Ce n'est pas que David se comportait, agissait, décidait et choisissait en pleine vue de la grande révélation de la maison de Dieu. Cela ne lui était pas venu à l'esprit, le modèle n'a été montré qu'après. Mais le cœur de David était fixé sur le Seigneur et ce que le Seigneur voulait était la première chose, puis une période pour prouver que c'était vrai, et ce fut une longue et terrible période pour prouver que cela après tout était vrai.

Il ne nous suffit pas d'être après ce que le Seigneur veut. Il est essentiel que, lorsque tout cela semble avoir été rendu impossible et que tout ce à quoi notre cœur s'est attaché semble avoir été entièrement mis de côté, et que tout semble maintenant s'y opposer, le temps soit un temps d'épreuves intenses et difficulté, et ça continue encore et encore. L'épreuve n'est pas atténuée, c'est à travers cela que nous sommes éprouvés et testés quant à savoir si le Seigneur peut nous conduire directement dans la réalisation de Son dessein.

Vous aurez de nombreuses occasions d'abandonner ce pour quoi vous avez commencé, et si vous argumentez naturellement, vous aurez de nombreuses raisons de l'abandonner. Tout dira : "Eh bien, tu as fait une erreur, tu es parti vers quelque chose d'impossible". C'est une belle idée, mais vous voyez, c'était une illusion, c'est impossible à réaliser, ce n'est pas pratique, et toutes sortes de choses comme ça. Aujourd'hui, quand vous parlez de l'église céleste, l'église telle qu'elle est révélée par Paul, en particulier dans la lettre aux Éphésiens, vous mettez cela en vue, quelle est la réaction ? 'Oh oui, c'est un bel idéal, mais il n'est pas possible de le réaliser. Vous allez dépenser votre force, votre temps et votre vie pour rien si vous pensez que quelque chose comme ça, avec le christianisme tel qu'il est maintenant, peut être réalisé dans un monde comme celui-ci. Tout à l'extérieur argumente (et très souvent il y a beaucoup à l'intérieur qui semble confirmer l'argument) pour dire que vous êtes un imbécile, vous faites une course d'imbécile, vous êtes dans un faux paradis. David a traversé ce genre de choses, et a été éprouvé quant à son cœur, et quand son cœur pour le Seigneur a été éprouvé par de profondes épreuves de toutes sortes, alors le Seigneur lui a donné la vision, la révélation, et lui a montré le modèle. Le grand ciel ouvert lui est venu après une période d'essais et de tests profonds. Puis c'est venu. Mais cela ne vient pas autrement. Cela ne vient pas tant que nos cœurs n'ont pas été éprouvés quant à savoir si nous voulons vraiment faire affaire avec Dieu à tout prix, et le coût est parfois très élevé. Relisez la vie de cet homme et ce que sa dévotion au Seigneur lui a coûté, et pensez à l'histoire ; utilisez un peu votre imagination. Vous constaterez que pendant de nombreuses années, David a passé un moment des plus terribles à tester son cœur. Le Seigneur a répondu.

Que recherchez vous, chers amis ? C'est le but. Recherchez vous une position, une place, une réputation, la prospérité, le succès, la reconnaissance, la popularité, une vie facile ou quelque chose comme ça ? Eh bien, la fin ne sera pas celle-ci, que quiconque vous touchera dise : « Je rencontre le Seigneur en lui, en elle. C'est ce qui se trouve dans les soldes. Le fait est, sommes-nous prêts à tout perdre pour le Seigneur qui est ici dans cette vie ?

La préparation de David pour la maison

Eh bien, quand David a eu le modèle, quand il lui a été montré par le ciel ouvert, il a tout attiré vers sa réalisation. C'est un récit merveilleux dans 1 Chroniques 28 et 29 de la préparation de David pour la maison, toutes les choses qu'il dites, 'J'ai préparé, j'ai préparé, j'ai préparé' - l'or pour les choses d'or, l'argent pour les choses d'argent, d'airain pour les objets d'airain, de fer pour les objets de fer. C'est un long catalogue de son rassemblement et de sa préparation pour la réalisation de cette vision divinement donnée. Il est dans toutes les directions pour trouver ce qui peut répondre au cœur de Dieu, qui peut accomplir cette chose. Il s'étire à fond dans toutes les directions pour recueillir pour la maison de Dieu. Interprétez cela spirituellement, rassemblez-le.

Le don de son propre trésor

Oui, mais ce n'est pas tout. Nous pouvons faire beaucoup en rassemblant les choses et en faisant le travail, mais le cœur de tout cela ressort de la partie que je viens de mentionner. Quand David a fait tout cela, "j'ai un trésor à moi d'or et d'argent, je le donne à la maison de mon Dieu." C'est subjectif; ce n'est pas objectif, c'est intérieur. David s'était amassé son pécule, quelque chose de précieux pour lui-même. "Je lui donne - un trésor à moi." Oh, cela peut signifier beaucoup de choses dans le cas de beaucoup de gens, mais quoi que cela puisse signifier concernant votre trésor personnel, quelque chose que vous avez chéri pour vous-même, un espoir que vous avez chéri, une perspective que vous avez chérie, laisser aller dans l'intérêt de la Maison du Seigneur. Le fait est que c'est quelque chose qui nous coûte intérieurement pour le Seigneur. "Vu que j'ai un trésor à moi". Cet homme ne recule devant rien. Il a laissé aller sa dernière possession afin que le Seigneur ait sa place.

Je n'ai pas besoin d'en dire plus. Vous avez la réponse quant à la raison pour laquelle le Seigneur était avec David. En regardant en arrière sur toute sa vie maintenant, avec toutes ses pages sombres, avec tout ce pour quoi nous sommes désolés, en regardant sur toute sa vie, nous devons dire que Dieu était avec cet homme. Il n'était pas parfait, il n'était pas sans péché ni sans défaut ; il a fait des erreurs, il a dérapé, il a gravement manqué, mais vous ne pouvez pas vous en passer, dans la somme totale de la vie de cet homme, vous devez dire que Dieu était avec cet homme. Nous ne sommes pas irréprochables, nous ne sommes pas parfaits, nous sommes très faibles et nous commettons beaucoup d'erreurs, mais il y a quelque chose au-dessus de tout cela. Si nous avons un cœur pour Dieu comme celui-ci, prouvé être un cœur pour Dieu à travers les épreuves, le découragement, la frustration, la persécution, le chagrin et la souffrance, s'il est prouvé que nous n'avons rien de trop précieux à retenir du Seigneur, même si nous pouvons être faible et fautif et tout le reste, le verdict sera : Dieu est avec cet homme, cette femme, Dieu est avec eux, vous rencontrez le Seigneur en eux. Le Seigneur nous donne la grâce d'être ainsi.

À suivre

Afin de respecter la volonté de T. Austin-Sparks que ce qui a été gratuitement reçu devrait être gratuitement donné, ses écrits ne sont pas soumis aux droits d’auteurs. Aussi, vous êtes libres d’utiliser ces écrits comme vous vous sentez conduits, néanmoins nous vous demandons, au cas ou vous décideriez de partager des messages de ce site avec d’autres, de les partager librement – libre de tout changement, libre de tous droits et gratuitement.