dimanche 11 avril 2021

LE SENS DE LA VIE DIVINE T. Austin-Sparks

 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.                                (Jean 1:4)

Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous........                   (Jean 1;14)

Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d ‘eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. (Jean 3;5-7)

..... afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3;15)

Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. (Jean 4:10)

Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? (Jean 4:11)

mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillissant en  vie éternelle.  (Jean 4:14)

Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.    (Jean 5:21)                                                                                              

En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même.(Jean 5:25-26)

Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!  (Jean  5:39-40)

Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? (Jean 6:9)

Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. (Jean 6: 13)

Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. (Jean 6:27)

Ils lui dirent donc: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.  Jésus leur dit: Moi, Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. (Jean 6:34-35)

La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6:40)

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. (Jean 6:47-48)

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6:54)

Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement. (Jean 6:57-58)                                                            

Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Jean 7:37-38)

Nous nous arrêterons sur le troisième chapitre de Jean, car ce qui nous y est présenté est incontestablement la vie de la nouvelle création, et cette vie, c'est Christ. La préoccupation de Nicodème, c'est évidemment la pensée du Royaume de Dieu. Il n'emploie pas cette expression, il ne mentionne pas le Royaume, du moins dans le récit qui nous a été conservé. Mais le Seigneur Jésus voit tout-à-fait clairement ce qui intéresse Nicodème, c'est le Royaume de Dieu comme cela doit être pour tout vrai Israélite. Le Seigneur Jésus qui lit dans son cœur et connaît sa pensée, aborde donc immédiatement la question de voir le Royaume de Dieu et comment y entrer. Il se met aussitôt à montrer à Nicodème qu'aucun homme ne peut entrer dans ce Royaume par la naissance naturelle, fût-il de la race d'Israël, ou même un docteur en Israël

La naissance naturelle ne peut pas assurer la vie éternelle

                 Cette naissance naturelle, même si elle se produit dans un milieu dont l'unique intérêt est le Royaume de Dieu, ne nous y fera jamais entrer. Personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu par la naissance naturelle. On peut être né ans une famille chrétienne, et dans le Christianisme en tant que système religieux, ou encore dans ce qui est appelé "l’Église chrétienne", mais personne ne se trouvera dans le Royaume de Dieu par le fait de cette naissance. C'est un tout autre royaume, entièrement différent du royaume de la nature, si même il s'agit d'une nature religieuse. Puisque ce royaume est nouveau et entièrement autre, il demande une vie nouvelle, entièrement différente. C'est un royaume divin, c'est le Royaume de Dieu. C'est pour cela qu'il demande une vie divine, une vie qui soit la vie de Dieu..

Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. (Jean 5:26)

                    Ainsi, dans tout l'univers, seuls le Père et le Fils ont cette vie en eux-mêmes. Il est important que nous sachions cela. Alors même que nous avons reçu la vie éternelle, nous n'avons pas cette vie en nous-mêmes. Nous parlerons de cela un peu plus loin.

Dieu nous a donné la vie éternelle cette vie est dans son Fils (1 Jean 5:11)

                   Et cette vie demeure en Lui et elle n'est jamais séparée de Lui.

Celui qui a le ils a la vie (1 Jean 5:12)

                    Le fait est que, ce Royaume étant divin, il demande une vie divine. Cela signifie, comme le montre si parfaitement et si clairement la Parole, que nous ne pouvons pas vivre selon Dieu, ni conformément aux choses divines, par notre vie naturelle. Nous ne pouvons pas arriver à Dieu par nos ressources naturelles, par les ressources de notre esprit naturel. Nous nous heurterons contre les portes du Royaume des cieux, sans jamais pouvoir y parvenir, si nous en tentons l'accès par notre esprit naturel. Nous ne pourrons jamais arriver à Dieu, ni entrer dans Son Royaume avec notre cœur naturel. Nous pouvons avoir tous les sentiments, tout le désir, toute la passion, tout le zèle possible; nous pouvons nous exciter très haut dans un effort émotif, sans pouvoir jamais parvenir à rien. Personne ne se trouvera jamais dans le Royaume de Dieu ni par l'intellectualisme, ni par l'émotivité.

                   Cela est vrai aussi en ce qui concerne la volonté naturelle. "Ni de la volonté de la chair", dit la Parole, "mais de Dieu". Nous ne pouvons pas entrer dans le Royaume de Dieu par notre propre volonté. Nous ne pouvons pas atteindre aux choses de Dieu par la force de notre volonté naturelle, malgré tout notre vouloir, nos déterminations, nos tentatives, nos efforts et nos résolutions. Notre propre volonté ne pourra jamais nous y faire parvenir. Personne n'a jamais été amené dans le Royaume de Dieu par sa propre volonté, c'est-à-dire, personne n'a jamais été amené par sa volonté à prendre la décision ou arriver à la détermination d'être dans le Royaume de Dieu, comme s'il était possible de s'y trouver par la force de cette décision ou de cette détermination. Ceci ne peut être.

                    Beaucoup de fautes ont été commises sous ce rapport, et des multitudes ont été amenés à une position entièrement fausse, parce que l'effort avait été fait dans cette sphère naturelle, et les âmes avaient été appelées, selon des principes naturels, à exercer leur propre raison, leur propres sentiments, leur propre volonté, comme si elles pouvaient être régénérées de cette façon. Ainsi donc, avoir de l'intérêt et de l'activité dans le christianisme, c'est une chose, mais c'en est une toute autre que d'être dans le Royaume. Des foules de gens bien intentionnées s'intéressent au christianisme et sont actifs dans le christianisme. Ils ont vu la valeur de la vie chrétienne et celle de l'enseignement chrétien. Ils ont pensé que, si l'on pouvait seulement les observer, le monde serait entièrement différent. C'est ainsi qu'ils sont devenus actifs dans le christianisme. Ils ont cru être dans le Royaume de Dieu. Mais pas du tout ! Vous pouvez avoir tout l'intérêt possible dans le christianisme, et cependant ne pas être dans le Royaume.


                    C'est ici, en effet, ce que, dans des termes différents et plus concis, le Seigneur Jésus dit à Nicodème. Le seul moyen que nous ayons d'entrer dans le Royaume, c'est de recevoir la vie divine en nous, comme un don, par la foi en Jésus-Christ. C'est la base nouvelle de la nouvelle création, la base sur laquelle tout commence et tout est accompli, la base de la vie divine. Cette vie a en soi toutes les qualités et toutes les ressources de la nouvelle création. Elle continue notre existence même dans ce qui est appelé le Royaume de Dieu.

Chaque Royaume est gouvernée par sa propre vie

                    Il est à peine nécessaire de rappeler à notre pensée que chaque royaume est gouverné par sa vie qui lui est propre. Il y a vie dans le règne végétal, et le règne végétal est entièrement gouverné par cette sorte de vie. Cette vie, dans ce règne, peut être excessivement belle. Elle est capable de faire des choses vraiment merveilleuses comme nous le voyons dans tout ce qui nous entoure. Nous remarquons la variété, la magnificence, la beauté et la puissance de vie dans le règne végétal. Mais cette vie a ses limites, elle arrive à une fin. Entre le point où finit la vie du règne végétal et celui où commence la vie du règne animal, il y a une brèche, un vide qui ne peut être comblé.

                    Il y a dans le règne animal une merveilleuse variété, une extraordinaire manifestation de vie. Considérons tout ce que peut produire la vie animale. Mais nous voyons aussi une fin à ce règne, et encore une fois nous arrivons à une brèche qui ne peut être comblée, comme dans le premier cas. Bien que l'homme puisse trouver des amis parmi les animaux et qui puisse y avoir entre eux une espèce d'amitié, il n'y aura jamais entre un homme et une bête cette affection intelligente, ni cette communion intime qui unissent l'homme à l'homme. Ils vivent dans deux mondes différents.

                    Dans le royaume de la vie humaine, le pouvoir, la valeur, la variété ont une portée immense. Quelle hauteur peut atteindre une vie humaine ! Cependant, elle a ses limites, et elle aussi arrive à une fin. Il y a entre le royaume de la vie naturelle et le royaume de la vie divine une brèche qui ne peut être obturée.

                    Pour que le végétal de vienne animal, il faudrait qu'il devienne une nouvelle création, ayant en elle une vie nouvelle. Pour que l'animal devienne un homme, malgré tout ce que peuvent en dire les évolutionnistes, il faudrait qu'il devienne une nouvelle création, ayant en elle une autre vie. Et pour qu'un homme devienne un enfant de Dieu, un hériter du Royaume des cieux, il faut qu'il devienne une nouvelle création, dont la vie est entièrement tout autre, différente. C'est un autre royaume.

                  L'homme naturel est donc totalement incapable d'être en relation avec les choses de l'Esprit de Dieu. Les deux choses appartiennent à deux royaumes différents. La vie divine est essentielle au Royaume de Dieu. C'est le point sur lequel Christ insiste sans cesse dans Son entretien avec Nicodème, tel qu'il nous est raconté dans le troisième chapitre de l’Évangile de Jean.  

La vie divine doit diriger toutes choses

                    Quelle est l'étape suivante ? Le croyant, qui a reçu la vie divine comme un don de Dieu, par al foi en Jésus-Christ, a désormais le devoir, la nécessité et la bénédiction de vivre par la foi sur cette base nouvelle. C'est une obligation qui repose sur lui. Il ne peut faire autrement. Il est obligé de vivre par la foi sur cette base nouvelle de la vie divine, sinon il perdra tout ce pour quoi la vie lu a été donnée. Elle n'agira pas automatiquement. Elle agira en raison d'une attitude délibérée et définie que le croyant prendra à l'égard de Christ, qui en Lui et en qui demeure cette vie. Il est nécessaire pour le croyant de faire cela, et c'est son privilège et sa bénédiction de vivre par la foi, sur la base de la vie divine.

                  C'est pour le croyant une bas de vie entièrement nouvelle, toute différente de la vie naturelle. Cette vie n'est pas en nous-mêmes, bien que nous l'ayons reçue, elle est en Christ. Elle reste en Christ, mais désormais, Christ est en nous par la foi, par la moyen de l'Esprit Saint.

De sorte que Christ habite par la foi dans vos cœurs.  (Éphésiens 3:17)

      Christ en nous possède cette vie, mais Il la garde en Lui-même. 

              Pourrons-nous saisir toute la portée de cette vérité, si nous employons pour l'exprimer une expression à double sens ? Si nous le pouvons, cela nous sera d'un grand secours. Cette vie nouvelle devient subjective en même temps qu'objective. Si nous pouvons saisir cela, nous serons sauvés de l'introspection, qui est une idée fausse de la vérité. L'introspection cherche quelque chose en nous-mêmes. C'est en nous-mêmes qu'elle essaie de découvrir quelque chose. Mais en ce qui concerne la vie divine, bien qu'elle soit en nous, si nous sommes de vrais croyants, elle n'est cependant pas en nous-mêmes, mais en Christ qui est en nous. Vous et moi, ce n'est pas en nous-mêmes que nous devons chercher les ressources que Dieu a données pour la vie chrétienne, mais en Christ, qui non seulement est dans les cieux et en dehors de nous, mais qui demeure en nous. Il nous faut toujours respecter cette distinction, sinon nous deviendrons ce type morbide de personnes qui cherchent toujours en elle ce qui n'y est pas, et qui sans cesse se rendent compte qu'elles ne trouvent pas en elles ce qu'elles y cherchent. Cela est un état terrible et misérable. Mais savoir que Christ est là comme Celui qui nous suffit, et à regarder à Lui qui est en nous, c'est entièrement libéré de soi, c'est être délivré en Christ. Nous n'avons pas à produire des choses divines, ni le résultat de ces choses divines, en nous-mêmes. Nous n'avons pas à nous élever nous-mêmes à ce que nous pensons devoir être, comme si nous pouvions y arriver. Nous n'avons pas à chercher à nous entraîner à la vie chrétienne, aux choses de Dieu dans la vie et le service. Il est fatal de chercher à le faire, comme si nous le pouvions par nous-mêmes. Ce n'est pas un effort d'aucune sorte qui nous est demandé de la part de Dieu. Notons bien ceci et soulignons-le. Ce n'est pas un effort d'aucune sorte qui nous est demandé de la part de Dieu à l'égard des choses de Dieu, mais une loi positive dans le Seigneur Jésus qui est en nous. Si nous déclarons que c'est là que foi active, cela ne contredira pas la déclaration que nous venons de faire. Ce n'est pas un effort. Foi active, cela signifie que nous continuons sur la base qui est déjà établie, que nous nous y tenons, que nous nous y appuyons et qu'ainsi, nous avançons. C'est là que réside toute la différence qu'il y a entre une foi active qui continue sur une base établie et cet effort qui cherche à faire quelque chose pour pouvoir avancer. 

La vie divine est pour l'homme tout entier

                     Cela dit, nous pouvons faire un pas de plus. Nous verrons que cette vie en Christ, qui est en nous, est pour l’homme tout entier - esprit, âme et corps. 

La vie divine - Pour l'esprit 

                    Elle commence dans l'esprit de l'homme, qu'elle rend vivant pour Dieu, qui est Esprit. Pour être en communion intelligente et consciente avec ce qui est spirituel, il faut que nous soyons spirituels, et que nous soyons vivants dans le royaume qui est spirituel. L'homme, par sa nature, n'est pas vivant pour Dieu. Son esprit n'est pas vivant envers Dieu, qui est Esprit. Tout est spirituel dans le royaume de Dieu, et nous savons que cela ne signifie pas qu'il est irréel, éthéré ou abstrait. Il est souvent beaucoup plus réel que ce qui est matériel et temporel. Cette vie divine commence donc dans l'esprit de l'homme, qu'elle rend vivant pour Dieu et pour tout ce qui est de Dieu, pour le royaume de Dieu qui est spirituel. 

La vie divine - Pour l'âme

                    Cette vie divine est ensuite pour l'âme. Loin de mettre l'âme de côté et de la faire disparaître comme si elle était une chose défendue, la vie divine vivifie l'âme et lui donne son énergie. L'âme a été maintenant amenée sous le gouvernement de l'Esprit de vie, de l'Esprit de Dieu. Elle n'est plus sous la domination de l'esprit du mondede Satan, et désormais, sous le gouvernement de l'Esprit Saint, l'âme doit recevoir son énergie de l'Esprit de vie.

a) La pensée

                     La pensée est une partie de l'âme. Elle doit être vivifiée. C'est une part de l'héritage de la vie que d’avoir la pensée vivifiée, illuminée et pleine d'énergie. Une pensée vivifiée et mue par la vie de Dieu dépasse de tout un univers la pensée naturelle, en ce qui concerne la connaissance et l’intelligence. Elle ouvre un monde et royaume entièrement nouveaux, qu'il est non seulement impossible de faire connaître à l'homme naturel, qu'il serait déraisonnable d'essayer. Il est inutile de parler des choses de l'Esprit de Dieu à l'homme naturel.

                   C'est en cela que consiste la folie de la prédication, quant à ce qui nous concerne. C'est à la fois une chose sans espoir que de parler à l'homme naturel des choses de l'Esprit de Dieu, et cependant non sans espoir. Il faut pour le faire un abandon complet à l'Esprit de Dieu qui, seul, peut les révéler au cœur avec effet et avec puissance. C'est une bénédiction pour nous que d'avoir une intelligence vivifiée et illuminée divinement : nous sommes dans un monde nouveau. Combien cela est important pour l'enfant de Dieu ! Le désir du Seigneur pour les Siens et ce dont le Seigneur a besoin en eux, c'est qu'ils aient une intelligence spirituelle et une pensée vivifiée, averti et illuminée à Son égard, à l'égard de Ses voies, de Ses choses.

                   Si l'on reconnaissait cela, il y aurait moins de tragédies, moins de déceptions, de désillusion, d'erreur et d'égarement, qui sont la conséquence de nos jugements selon la pensée naturelle, et de nos conclusions au sujet de certaines choses que nous estimons tout à fait justes et bonnes parce qu'elles semblent l'être. Le langage de certaines personnes peut sembler paraître absolument pur et sain, leurs arguments parfaitement justes, leurs voies véritables. Tout semble entièrement bon à la pensée naturelle, car elle n'a pas le pouvoir de discerner ce qui est au-delà, derrière et au-dedans. Puis, les personnes en question sont entraînées dans l'erreur. Il y a des déceptions parce que les choses de Dieu sont très subtilement contrefaites, et l'ennemi sait bien cela. S'il peut présenter une contrefaçon, une imitation très adroites, il le fera. Il y a beaucoup de chrétiens qui seront pris au piège, parce qu'ils manquent d'intelligence spirituelle. Il réussit donc a faire de grandes choses parce qu'il compte sur cela, parce qu'il connaît l'état des choses tel qu'il est : le manque d'intelligence spirituelle dans le peuple de Dieu. Cette vie divine est pour notre intelligence. Cette intelligence est obscurcie dans la pensée naturelle, nous affirme la Parole de Dieu. Mais, dans le Royaume de Dieu, elle est délivrée du pouvoir des ténèbres, transférée et vivifiée. Cette vie divine est bien pour la pensée.

b) Le cœur 

                    Cette vie est ensuite pour le cœur, une vie qui anime, qui maintient le désir, gouverne les affections, et se sert justement des émotions. L'émotion n'est pas coupable en elle-même, mais si nous pensons que l'émotion naturelle soit de quelque valeur dans les choses divines, nous nous trompons grandement. C'est une émotion juste, une affection et un sentiment gouvernés par l'Esprit et animés par la vie divine, qui sont des traits de cette humanité qui reste la pensée de Dieu. L'humanité est une pensée divine.

                   L'humanité est une pensée éternelle. Nous ne sommes point appelés à être des esprits dépouillés de leurs corps et flottant dans les airs durant toute l'éternité. Nous serons des êtres humains, mais selon la pensée de Dieu. Cette humanité est dans les cieux maintenant dans la personne du Fils de l'Homme qui se révéla à Jean, à Patmos. Jean dit : "Je me retournais pour voir."  Et Celui qui lui est apparu est nommé "le Fils de l'Homme."  Il y a maintenant dans les cieux une humanité selon la pensée originelle de Dieu. Et c'est à elle que, vous et moi, nous devons être rendus conformes. Toutes les émotions et les affections saintes, pures et bonnes, du Fils de l'Homme doivent être trouvées en nous. C'est cette vie divine qui les produit, et qui les sauve du domaine dans lequel elles ont tombée, et qui est à la fois faux et vain. 

c) la volonté

                    La volonté est une autre partie de l'âme, et elle entre dans ce même royaume de l'activité divine. La volonté doit être mue par la vie divine. Nous pouvons d'un côté être par nous-mêmes sans aucune volonté. Nous souffrons peut-être de cela à cause des faiblesses et des impotences de notre vie physique, ou bien notre volonté a, pour quelque autre raison, perdu sa force et nous n'y pouvons rien. Mais la vie divine donne de l'énergie à la volonté, et Dieu nous amène par elle à vouloir et a à agir selon Son bon plaisir. Rappelons-nous, d'un autre côté que cette volonté doit être mue par la vie divine pour accomplir les desseins de Dieu. Il n'est pas question d'avantage de la volonté de la chair pour l'accomplissement de l’œuvre de Dieu qu'il ne l'est pour la nouvelle naissance "lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair". Ce qui n'a pas de place dans la naissance ne peut en avoir dans ce qui suit. Ainsi, nous ne pouvons pas produire de fruits divins, ni accomplir le plan divin, ni faire l’œuvre divine dans la volonté naturelle, aussi forte soit-elle. La force naturelle doit se soumettre à la maîtrise de l'Esprit de Dieu.

La vie divine - Pour le corps

                  Cette vie divine est ensuite pour le corps. Nous savons que c'est dans cette direction et dans ce domaine que bien des fautes ont été commises, et que beaucoup de confusion et de contradictions se produisent parmi le peule de Dieu. Lorsque l'on prend une position que l'on déclare fondée et doctrinale, et qu'il y a contradiction dans l'histoire et l'expérience, on engage l'honneur du Seigneur. Et on soulève beaucoup de choses contre le Seigneur en prenant une fausse position. Lorsque nous parlons de vie divine pour le corps, nous n'affirmons que cela signifie nécessairement que toutes nos infirmités, toutes nos faiblesses physiques soient mises de côté, ni que l'élément mortel qui est dans notre corps soit détruit. Cela ne signifie rien de pareil, et cela ne devait pas avoir besoin d'être dit. Car, s'il en est ainsi - et quelques personnes ont pris cette position extrême avec des conséquences désastreuses pour leur doctrine et pour la foi des autres, et pour l'honneur du Seigneur - nous serions déjà dans nos corps de résurrection. Il serait vrai pour nous dès maintenant que ce corps mortel a revêtu l'immortalité. Qui serait prêt à affirmer cela ? La vie divine ne détruit pas l’infirmité, ni la faiblesse, ni la mortalité de ce corps, mais elle est sa force contre tout cela. Paul en est un exemple très clair. L'infirmité l'accompagnait sans cesse. Dans les dernières années de sa vie, il fut très près de la mort à cause d'une maladie. La faiblesse lui tenait constamment compagnie. Il évoque souvent dans ses lettres, ce principe de "corps de mort", et malgré cela, il poursuit malgré tout sa route, jusqu'à ce qu’il répande sa vie comme une libation devant le Seigneur et la donne pour Son Nom. Il dit "le temps de mon départ est arrivée". Il ne dit pas : "l'heure est venue où je devrai ma livrer à la mort qui ait dans mon corps mortel, où je devrai admettre que je suis vaincu par la maladie et l'infirmité". Il continua jusqu'au bout alors que, à tous les points de vue naturels, la mort aurait dû le réclamer depuis longtemps.

                    Cela est un témoignage à cette grande vérité : tandis qu'il peut y avoir infirmité et mortalité, faiblesse et même maladie, la vie divine peut sans cesse être l'énergie contre toutes ces choses jusqu'à ce que l’œuvre de Dieu soit accomplie. Une telle fin n'est pas celle de la défaite, c'est un ministère achevé, du moins en ce qui concerne cette vie présente.

                    L'homme tout entier devient ainsi un témoignage spirituel à Christ seul dans Sa vie de résurrection. C'est pour cela que nous sommes ici-bas. Cela nous ramène à ce que nous disions plus haut. C'est l'obligation et la nécessité aussi bien que le privilège du croyant, de vivre par la foi sur la base de cette vie divine. Elle n'agit pas instinctivement, et nous rappelons ce qui est écrit :


-Et ce que je vis dans maintenant la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu (Galates 2.20)

Prisonnier du Seigneur

                    Mais tout cela doit être gouverné par une autre chose dont nous avons besoin de nous rappeler et qui, en un sens, confirme ce que nus avons dit. Lorsque nous vivons, vous et moi, sur la base de la vie divine, et que nous cherchons à exercer notre foi pour que cette vie divine agisse en nous, pour l'esprit, l'âme et le corps, nous devons entièrement prisonniers du Seigneur. Nous ne pouvons pas agir à notre guise. Si nous commençons, vous et moi, à nous exercer et à nous intéresser à certaines choses sans l'accord de Dieu, Sa vie ne pourra pas agir en nous, et elle 'agira pas, ce sera la mort. Si, tout en demandant la vie divine pour notre corps, nous nous mettons à user nos forces physiques, la vie divine ne nous soutiendra pas. Elle ne nous supportera pas. Notre corps doit se maintenir dans les limites de la permission divine. SI nous les dépassons, nous verrons que le Seigneur ne nous suit pas, dans Sa vie divine. Nous éprouverons alors une réaction. Quelque chose ira mal, st physiquement, soit nerveusement.

                    Il en est de même dans tous les autres domaines. La vie divine agit dans la sphère des intérêts et des desseins divins. Elle garde toujours la direction des buts de Dieu, et nous aurons la vie tant que nous resterons dans cette direction. Nous avons la vie tant que nous demeurons en Christ. Mais si, dans nos intérêts, nos pensées, nos occupations nous éloignent de ce que veut Christ, nous ne pourrons plus ni compter sur la vie divine, ni la recevoir. Souvenons-nous de cela, de peur de nous écarter et de présumer de cette vie en disant : "Je puis compter maintenant sur la vie du Seigneur ! " Elle n'opère que dans les limites de la volonté divine. 

                    Cela ne signifie pas nécessairement que nous devions nous priver d'un nombre infini de choses. Le Seigneur peut bénir, pour notre joie, beaucoup de choses qui ne sont pas en contradiction avec Sa pensée. Mais c'est lorsque ces choses entrent en conflit avec Ses intérêts, et si nous en restons occupés, que nous perdons l’énergie de Sa vie. Notre attitude dit donc sans cesse chercher la direction de la volonté du Seigneur et être prête à l’obéissance. Est-ce que le Seigneur veut ceci ? Est-ce que ceci est dans volonté du Seigneur pour aujourd'hui, ou bien les intérêts du Seigneur demandent-ils de les laisser de côté ? Est-ce que cela airait contre l'intérêt du Seigneur ? C'est tout le temps une question de vie ou de mort.

                    A Nicodème qui est incapable de rentrer dans le Royaume de Dieu, le Seigneur dit :

Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ? En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? (Jean 3 : 10-12)

                    Le Seigneur parlait de Ses illustrations,  "Le vent souffle où il veut", de la nécessité de "naître de nouveau". Nicodème était comme dans un brouillard. Il ne comprenait pas les propos du Seigneur, même lorsqu'Il se servait de paraboles. Il dit en fait : "Je ne comprends pas de quoi Tu parles." Et le Seigneur lui répond : "Oh ! Nicodème si je suis descendu à ce niveau pour te présenter ces choses et que tu ne puisses les comprendre, qu'en sera-t-il quand si j'essaie de te révéler et de te présenter les réalités célestes telles qu'elles sont ?" Il est impossible pour l'homme naturel d'arriver aux choses de Dieu, même les plus simples, et c'est pourquoi il est nécessaire, pour Nicodème lui-même, d'avoir une autre vie.

                  C'est ainsi que le Seigneur Jésus ramène constamment les choses à Lui- même, et qu'Il montre à Nicodème que la vie est liée au Fils de l'Homme et au Fils de Dieu. 

 Dieu a tant aimé............qu'il a donné son Fils Unique. (Jean 3:16)

                      Lorsque nous lisons le troisième chapitre de Jean, et que nous observons les références personnelles que nous y avons de Christ, nous voyons que le Seigneur dit en réalité à Nicodème : "Nicodème, c'est du Fils de Dieu que tu as besoin pour entrer dans le Royaume de Dieu !

Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils n'a pas la vie. ( 1 Jean 5:12)

                    "Maintenant, Nicodème, tu es un représentant en Israël, et tu vois qu'Israël qui rejette le Fils est par conséquent dans la mort. Israël ne pourra jamais entrer dans le Royaume de Dieu avant d'être né de nouveau. C'est là ce que tu dois faire, Nicodème, toi qui est le représentant d'Israël. SI tu accepte le Fils de Dieu, tu vivras et ainsi tu entreras dans le Royaume." 

                    Tout est donc ramené à la Personne; non pas à une chose, mais à une Personne. La vie éternelle est en Jésus-Christ notre Seigneur.

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mercredi 7 avril 2021

Le serviteur et le service du Seigneur par T.Austin-Sparks

 Lecture: 

Voici les lois que tu leur présenteras. Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années; mais la septième, il sortira libre, sans rien payer. S’il est entré seul, il sortira seul; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui. Si c’est son maître qui lui a donné une femme, et qu’il en ait eu des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et il sortira seul. Si l’esclave dit: J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, - alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service. (Exode 21: 1-6)

Si l’un de tes frères hébreux, homme ou femme, se vend à toi, il te servira six années; mais la septième année, tu le renverras libre de chez toi.  Et lorsque tu le renverras libre de chez toi, tu ne le renverras point à vide; tu lui feras des présents de ton menu bétail, de ton aire, de ton pressoir, de ce que tu auras par la bénédiction de l’Eternel, ton Dieu. Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Egypte, et que l’Eternel, ton Dieu, t’a racheté; c’est pourquoi je te donne aujourd’hui ce commandement. Si ton esclave te dit: Je ne veux pas sortir de chez toi, parce qu’il t’aime, toi et ta maison, et qu’il se trouve bien chez toi, - alors tu prendras un poinçon et tu lui perceras l’oreille contre la porte, et il sera pour toujours ton esclave. Tu feras de même pour ta servante. (Deutéronome 15: 12-17)

Il fit approcher le taureau expiatoire, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau expiatoire. Moïse l’égorgea, prit du sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l’autel tout autour, et purifia l’autel; il répandit le sang au pied de l’autel, et le sanctifia pour y faire l’expiation. Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, et les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l’autel. Mais il brûla au feu hors du camp le taureau, sa peau, sa chair et ses excréments, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse. Il fit approcher le bélier de l’holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. Moïse l’égorgea, et répandit le sang sur l’autel tout autour. Il coupa le bélier par morceaux, et il brûla la tête, les morceaux et la graisse. Il lava avec de l’eau les entrailles et les jambes, et il brûla tout le bélier sur l’autel: ce fut l’holocauste, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse. Il fit approcher l’autre bélier, le bélier de consécration, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. Moïse égorgea le bélier, prit de son sang, et en mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. Il fit approcher les fils d’Aaron, mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, et il répandit le sang sur l’autel tout autour. Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse, et l’épaule droite;  il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Eternel, un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l’huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur l’épaule droite. Il mit toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et il les agita de côté et d’autre devant l’Eternel. Puis Moïse les ôta de leurs mains, et il les brûla sur l’autel, par-dessus l’holocauste: ce fut le sacrifice de consécration, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel. (Lévitique 8: 14-28) 

Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée, Pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu; Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, Pour que j’écoute comme écoutent des disciples. Le Seigneur, l’Eternel, m’a ouvert l’oreille, Et je n’ai point résisté, Je ne me suis point retiré en arrière. (Ésaïe 50: 4-5)

«Voici, je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le lui donnerai à asseyez-vous avec moi sur mon trône, comme moi aussi j'ai vaincu, et je me suis assis avec mon Père sur son trône. Celui qui a une oreille, qu'il écoute ce que l'Esprit dit aux églises. (Apocalypse 3: 20-22).

L'oreille du serviteur Vous remarquez que le trait commun à tous ces passages est celui de l'oreille. Nous sommes occupés par la question des serviteurs et du service du Seigneur, et ce n'est pas un peu impressionnant de constater à quel point dans la Parole de Dieu l'oreille a une place si importante au service de Dieu. Nous devons, bien entendu, toujours avoir une base adéquate pour tout sujet à l'étude. Il est très facile de faire une lecture biblique des «oreilles», de rassembler les «oreilles» de la Bible et de les former dans un arrangement ordonné, mais cela ne suffit pas. Nous voulons obtenir la gamme des choses du point de vue Divin et voir comment ces choses ne sont pas seulement des choses en elles-mêmes, mais elles s'insèrent dans quelque chose qui est formidable dans sa contemplation et son application.

Nous pourrions être aidés à obtenir ce grand arrière-plan en nous rappelant que la ruine, l'épave, toute la misère et la misère, le péché et le chagrin, la douleur et la souffrance de toutes sortes, tout ce qui a frappé le cœur même de Dieu, tout ce qui a a été une main contre son trône, tout ce qui a empêché d'arrêter son grand dessein éternel, tout ce qui a nécessité que Dieu donne son Fils unique et bien-aimé, tout ce qui a rendu essentielle la croix du Christ, et bien plus encore, est le résultat direct d'une oreille fonctionnant mal. Tout cela a été provoqué par la capture d'une oreille par l'ennemi. L'ennemi, en établissant ses plans pour capturer l’homme et le monde et la place d'autorité pour lui-même, décida délibérément que le point d'attaque qui le servirait le mieux, servirait à jamais le plus son intérêt, serait l'oreille. Et ainsi il a attaqué l'oreille et a fait ses insinuations par l'oreille. "Dieu a-t-il dit ..." et tout le reste a suivi. L'oreille était prêtée à la suggestion, à l'insinuation; l'oreille a été livrée avec ces terribles conséquences d'une portée considérable.

Maintenant, bien-aimés, ce n'est que la moitié de l'histoire. L'autre moitié est celle-ci, celle dans la rédemption du monde, dans la rédemption de l'humanité, dans la recapture pour Dieu et pour l'homme du gouvernement de l'univers, dans le renversement de tout ce pouvoir et la destruction de tout ce travail destructeur, Dieu le fait en capturant une oreille. Et ces passages que nous avons lus ce soir, en caractères, se rapportent à l'oreille du Seigneur Jésus, et que Dieu avait Son oreille. C'est parce que Dieu avait Son oreille comme Il l'avait que le reste a suivi.

Vous voyez que vous avez là un principe formidable dans ce service et serviteur du Seigneur, le Serviteur, plus grand que que tous les autres serviteurs de Dieu, le Seigneur Jésus Lui-même. Il a accompli Son merveilleux service, sa commission, Son œuvre merveilleuse, premièrement. par un abandon de son oreille au Père. C'était la loi de l'oreille par rapport à Dieu qui gouvernait ce Serviteur au départ. D'autres choses ont suivi, comme nous le verrons une autre fois, mais c'est là que cela a commencé, et tandis que dans Son cas, c'est tellement plus que ce ne pourrait jamais être dans le cas de n'importe quel autre, mais le principe vaut pour tous les serviteurs de Dieu, que Dieu va accomplir Son dessein céleste d'abord en ayant une oreille à Sa charge, sous Son contrôle, en communion avec Lui-même. Et, si vous et moi voulons comprendre la nature du ministère sacerdotal, nous devons savoir ce que c'est que d'avoir l'oreille tenue par et pour Dieu. Maintenant, bien sûr, après avoir établi l'arrière-plan, ou vu la portée de cette chose en principe, nous pouvons alors en venir aux illustrations, et comprendre le sens de ces différents passages qui ont à voir avec l'oreille.

Dans le premier de ces passages de l'Exode et du Deutéronome, le serviteur, l'esclave est amené. Notez un ou deux détails. C'est un hébreu. Il n'est pas un étranger, il est membre de cette race qui a été délivrée de l'esclavage et de la servitude, dont les droits de l'alliance étaient la liberté, mais dans le cadre d'un peuple libéré, il est en esclavage. C'est un hébreu. Il appartient à un maître. Il sert ce maître pendant six ans, puis la septième année, l'année du jubilé, est l'année de la libération. Cet esclave arrive au jour où son maître est obligé de le relâcher et de le laisser partir; il ne peut plus le retenir pour ce qui est de la loi, et l'esclave reçoit sa liberté. Le maître lui dit: «Eh bien, untel, le temps est venu pour toi de prendre ta liberté qui t’appartient de droit, de sortir librement, je ne peux plus te retenir, tu y es.

L'esclave se tourne vers son maître et dit: «Mais il y a des liens plus forts que la loi, il y a des liens plus puissants que le légalisme, il y a des choses comme des liens de cœur, et ce sont ces liens qui me retiennent. J'ai depuis longtemps cessé d'être lié. par la loi, je suis devenu lié par l'amour et je ne veux pas être libéré de ça, je ne sortirai pas libre, je choisis délibérément sur la base d'une relation de cœur d'être pour toujours, pas pour encore six ans, pas pour un autre terme de la loi, pas pour douze ou dix-huit ans ou un certain nombre de termes juridiques, je choisis pour toujours pour toute la durée de ma vie, de demeurer dans cette maison et de servir. "Cette déclaration doit être transformée en une alliance, scellée dans le sang. Le maître l'emmène au seuil de la maison et avec un poinçon perce son oreille jusqu'au montant de la porte et le sang tombe sur le seuil, et ce seuil est devenu un autel avec du sang aspergé dessus, et dans cette alliance de sang le maître et le serviteur appartiennent pour toujours à la même maison.

Maintenant, tout cela est très simple, tout est très beau, mais vous voyez que cela apporte la vraie nature du serviteur et du service tel que représenté par le Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus n'avait aucune obligation légale de venir et d'accomplir ce service, mais Il l'a remplie. Il n'est pas venu parce qu'il y était légalement contraint ou judiciairement lié. Il n'est pas venu dans un esprit d'indépendance, qu'il ferait cette chose mais, bien sûr, Il le ferait s'il le voulait, mais pouvait démissionner. Non! Il est venu sur cette base - pour l'amour, sur la base de l'amour. Il était l'esclave obligé de Jéhovah pour accomplir cette œuvre en relation avec la Maison de Dieu, et ce service et ce serviteur ont été scellés dans son propre sang. L'effusion de ce sang était l'effusion de sa vie, le signe que la vie et la mort étaient liées à ce fait. C'était une question de sang, une question de vie ou de mort, et l'amour l’y a conduit, et c'était la nature de sa relation avec son Père.

Maintenant, il y a deux choses, bien-aimées, à noter. Premièrement, la signification de l'oreille dans cette affaire. Pourquoi cela n'aurait-il pas pu être autre chose? Pourquoi ne pas d'abord lui donner la main? Lorsque nous faisons un pacte, nous disons que nous lui donnons la main. Pourquoi pas un autre membre ou un autre instrument, pourquoi l'oreille devrait-elle être l'élément de base dans tout cela? Eh bien, je pense que la réponse est évidente. Que vous ne pouvez jamais rien faire avec la main, que vous ne pouvez jamais exprimer votre service par un autre moyen tant que vous n'êtes pas venu dans une appréhension intelligente de ce qui est dans le cœur de celui à qui vous rendez votre service, dont vous êtes le serviteur. . Le travail de la main dépend de la connaissance de sa volonté, et cette oreille qui vient en évidence à cet égard dit simplement ceci - pour toujours, volontairement, totalement, sur la base du lien le plus fort possible, la base de l'amour, j'ai aucune oreille pour personne d'autre, mon oreille en tant que porte d'entrée de l'intelligence est à toi.

Vous voyez, cette oreille, bien-aimée, elle se tient juste au-dessus de cette indépendance, de l'anarchie de l'homme Adam qui a cédé à Satan. C'est l'anarchie de l'oreille en Adam qui a causé le problème, et quand vous prenez le poinçon et percez le lobe de l'oreille, l'oreille est devenue scellée dans le sang à une autre, et c'est le retrait de cette oreille du royaume de l'anarchie qui a provoqué toute la ruine et tout son pouvoir pour faire son œuvre, la reprendre complètement et totalement, et la remettre entre les mains de Dieu que les œuvres du diable n'auront plus jamais une chance dans cette voie; à partir de ce moment, l'oreille est l'oreille de Dieu.

Maintenant, bien sûr, nous comprenons que nous ne parlons pas seulement de l'oreille physique, bien que cela entre en jeu. Le croyant doit faire attention à ce que l'oreille doit écouter. C'est juste que dans la manière ordinaire de tous les jours avec l'oreille physique, le diable obtient tant d'avantages. Les ragots dont nous parlons, les rumeurs et les rapports qui, en eux-mêmes, sont si souvent erronés et déformés par les gens qui les diffusent, croyant qu'ils sont bien la vérité, et nous les croyons être la vérité, et quand tout est passé au crible là-bas il y a très peu de vérité en eux du tout, et tout cela nous trompe. La Parole de Dieu nous dit de "prendre garde à la façon dont vous entendez".

Dans le sens physique, il est vrai que notre homme intérieur est affecté par notre oreille extérieure, mais nous ne parlons pas seulement de cela, aussi important soit-il pour nous de protéger nos oreilles, le vrai service du Seigneur n'est pas seulement ce domaine physique, c'est dans cette oreille intérieure plus profonde qui est ouverte au Seigneur et qui appartient au Seigneur. Je veux dire que le Seigneur a sa place dans la vie intérieure pour être autorisé à parler, et d'autres choses sont exclues afin que le Seigneur puisse parler; et cela est essentiel au service sacerdotal.

L'homme ou la femme qui n'a pas d'oreille intérieure, pas de silence intérieur, pas de place intérieure pour entendre le Seigneur ne sera jamais d'une grande utilité au service du Seigneur. Elle doit être pour le Seigneur, et nous devons être très prudent de ne pas donner même aux hommes bons et aux bons écrivains la place que le Seigneur devrait avoir.

Il y a un temps où nous devons laisser nos livres de côté, où nous devons nous fermer à la voix des hommes, où nous devons nous taire avec le Seigneur et écouter, et plus encore, nous devons chercher à cultiver, par la grâce de Dieu, l'oreille qui est toujours ouverte au Seigneur même lorsque tous les autres sons sont autour de nous. Il est difficile, mais pas impossible, que dans la rage de la rue et la ruée des affaires, le Seigneur dise quelque chose; mais Il ne parlera qu'à ceux qui reconnaissent la valeur d'écouter le Seigneur et qui lui donnent sa place de silence pour parler lorsque cela est possible. L'oreille pour entendre le Seigneur lorsque tous les autres sons et voix sont autour de nous est préparée et formée en ces temps de détachement que le Seigneur exige, et contre lesquels le diable est éternellement actif pour capturer à nouveau cette oreille.

Maintenant, c'est élémentaire (nous ne cherchons pas à être profond), mais extrêmement important. Vous et moi savons, peu importe à quel point nous sommes spirituellement matures - le seul but du diable est de capturer notre oreille intérieure de Dieu, de nous empêcher d'avoir l'heure silencieuse et l'oreille silencieuse pour Dieu. La pression, et toutes les choses se produisent juste au moment où vous avez décidé de passer un peu de temps au calme; alors c'est que vous devez vous battre pour l'oreille - vous savez que c'est vrai. Voyez-vous, il y a quelque chose lié à cela; l'annulation de l'œuvre du diable, l'enregistrement de la pensée de Dieu sur cet univers, tout ce qui est entendu par ministère sacerdotal, qui fait entrer Dieu, est lié à ceci: Dieu ayant l'oreille intérieure de l’homme pour Lui.

Il y a deux choses à noter, celle-ci en est une. L'autre est la suivante: avec ce serviteur hébreu, c'était une crise. Il est arrivé le jour où il a pris une décision, la chose a atteint un point de décision et cette décision a été celle qui l'a impliqué pour toujours. Une crise. La décision volontaire. Maintenant, bien-aimés, le point est le suivant. Nous devons venir, nous serons obligés de venir, au lieu où nous décidons une fois pour toutes si nous allons servir le Seigneur sous la contrainte, sous un sentiment de légalité, sous un sens du devoir, sous un certain sens de conscience et nous marchons jour après jour et année après année, mais si seulement nous pouvions être exemptés, si seulement cela n’était pas nécessaire; le gémissement en dessous, le gémissement au service du Seigneur. Nous devons décider si ce sera parce que nous le devons, ou si ce sera notre plaisir de faire de Sa volonté, notre joie. C'est une crise, et cette crise représente la position d'appréciation du Maître à laquelle nous sommes arrivés. Sommes-nous des esclaves au sens juridique consciencieux, oui, même si nous avons peur de faire autrement, nous devons le faire, nous sommes obligés de le faire pour diverses raisons, ce serait une chose désastreuse de cesser et d'abandonner. Que ce soit l'esprit ou que ce soit «j'aime mon maître, je ne sortirai pas libre», représente un point de notre estimation du Seigneur, notre appréciation du Seigneur, notre sens de la dette envers le Seigneur, notre reconnaissance de la valeur du Seigneur; et, bien-aimés, le service que le Seigneur recherche n'est pas le service que nous devons être contraints de faire, le service que nous ne rendrons pas à moins que nous ne soyons invités à le faire, le service qui n'est pas spontané mais qui est organisé, et à moins qu'on ne nous demande de le reprendre, nous ne le faisons pas.

Oh, que nous devrions avoir une meilleure idée de ce qu'est le service du Seigneur que ce sont des plates-formes, des chaires et des réunions en plein air. Bien-aimés, le service pour le Seigneur est tout aussi important lorsqu'il s'agit de rendre un acte bienveillant de service utile à un enfant de Dieu plutôt déprimé dans les choses domestiques ordinaires de la vie quotidienne; tout aussi précieux que de monter sur la plateforme et de donner un message. Vous voyez que cela renforce les mains des enfants du Seigneur, il vient pour vérifier le surpoids écrasant de l'adversaire, vient à côté pour élever le témoignage dans une vie ou une maison où l'ennemi essaie d'écraser le témoignage - et le le témoignage est quelque chose de maintenu dans les relations domestiques, dans la vie de famille, dans la vie privée. Il y en a trop qui veulent abandonner leur service domestique et aller à l’université biblique, ne reconnaissant pas que ce service là-bas peut être tout aussi précieux pour le Seigneur que leur sortie dans le champ missionnaire. C'est spirituel, pas technique, pas organisé, et vous pouvez être autant un prêtre du Seigneur en vous rendant demain dans une maison où l'ennemi fait pression et en donnant un coup de main pratique pour aider à la sanctification, comme vous pouvez l'être. un prêtre debout sur l'estrade. Révisons nos idées sur le service sacerdotal et ne pensons pas qu'il est lié au ministère public au service du Seigneur. Pas toujours, très souvent peut-être pour la majorité, il en est autrement, car plus sont appelés à accomplir le ministère sacerdotal dans ce domaine discret que dans ce domaine public. Ne le négligez pas. Que ce soit la spontanéité de l'amour pour le Seigneur, pas la contrainte ou le sens du devoir, pas simplement pour la conscience, car lorsque le cœur est correctement lié au Seigneur, ces choses deviennent spontanées. Elles ne sont pas forcés, elles sont là, simplement. Trouvez la personne qui a le plus d'amour de Dieu dans son cœur, cette personne se soucie le plus des autres enfants de Dieu.

Il y a beaucoup de prêtres de Dieu dont la voix n'a jamais été entendue en public, qui n'ont jamais été vus de manière publique, qui sont inconnus, cachés très souvent dans l'assemblée et pourtant dans l'histoire secrète accomplissant un ministère des plus précieux. Soyez ajusté sur cette chose. Nous devons en arriver au point où nous décidons délibérément si le Seigneur en est digne, et nous nous y abandonnons à cause de notre appréciation de Lui, le Maître. Vous voyez, ce serviteur s'abandonne librement, volontairement, pour toujours au service de son maître parce qu'il en est venu à aimer son maître.

Publié pour la première fois dans le magazine "Un témoin et un témoignage", janvier-février 1932, Vol 10-1

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dimanche 4 avril 2021

Réflexions sur le témoignage en relation avec le chandelier et la gloire par T.Austin-Spar

 (Tel qu'il est parlé) 

17 L’aspect de la gloire de l’Eternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. (Exode 24) 

34 Pharaon, voyant que la pluie, la grêle et les tonnerres avaient cessé, continua de pécher, et il endurcit son cœur, lui et ses serviteurs. 

35 Le cœur de Pharaon s’endurcit, et il ne laissa point aller les enfants d’Israël, selon ce que l’Eternel avait dit par l’intermédiaire de Moïse. (Exode : 9) (je ne comprend pas vraiment pourquoi ces deux versets dans le contexte de et enseignement jcb) 

21 à lui soit la gloire dans l’église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen! (Éphésiens : 3) 

10 lorsqu’il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage auprès de vous a été cru. (2Thessaloniciens : 1) 

14 C’est aussi pour eux qu’Enoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, 

15 pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies. (Jude) 

Nous voyons dans ces passages, l'élément commun à tout est l'intrusion du Seigneur dans la gloire; la percée dans ce monde du Seigneur dans la gloire. Dans Zacharie 4 le Seigneur présente, dans le symbolisme du chandelier, tout en or, un instrument, un récipient pour son témoignage, qui est entièrement et entièrement pour Dieu. 

Un chandelier - c'est l'instrument. 

Tout de l'or - c'est-à-dire qui est entièrement pour Dieu. 

Dans le sanctuaire, le chandelier d'or occupe la place à mi-chemin entre le Saint des Saints et la Tente de la Congrégation: à mi-chemin entre le ciel et la terre; et le témoignage est maintenu dans une lumière inébranlable par l'approvisionnement de l'Esprit, de Dieu et de l'homme. 

De Zacharie, nous voyons que le Véritable Témoignage a été perdu en Israël dans son ensemble, et a été retrouvé par Dieu dans un Reste. Reportez ceci dans le Livre de l'Apocalypse et dans les lettres aux Sept Églises, vous trouvez que la masse professante de Chrétiens avait perdu le Témoignage, et le Seigneur le récupérait dans un Reste; Il appelait ce reste : les vainqueurs. 

Zacharie avait un esprit d'enquête, qui a été encouragé par l'Ange, et il l'a dessiné dans les questions que Zacharie lui a posées: "Quels sont ces deux oliviers ...? Et j'ai répondu une deuxième fois et lui ai dit: sont ces deux rameaux d'olivier? Et il me répondit et dit: Ne sais-tu pas ce que c'est? Et j'ai dit non, mon seigneur; puis il a dit, ce sont les deux oints qui se tiennent aux côtés du Seigneur de toute la terre. " 

Oh! nous voulons obtenir l'énorme signification dans la dernière clause - "qui se tiennent devant le Seigneur de la terre entière: c'est-à-dire - ADONAÏ, MAÎTRE. Le Maître de la terre entière: c'est le titre utilisé ici par le Saint-Esprit, et déclare le droit du Seigneur sur la terre, et que le Seigneur doit faire maintenir son témoignage sur la terre à la droite qui est à lui en tant que maître. 

Les deux oints, sont des types de Josué le Souverain Sacrificateur et de Zorobabel le Gouverneur, mais sont vraiment le Seigneur Jésus en type des deux côtés de Sa Personne: c'est LUI de chaque côté du chandelier maintenant le témoignage, IL est le Souverain Sacrificateur , et IL est le Souverain Seigneur, et l'esprit dans le chandelier en garde le témoignage en tant que tel. 

Dans Exode 24 nous voyons la gloire du Seigneur sur la montagne: "La nuée couvrait la montagne, et la gloire du Seigneur demeura sur le mont Sinaï, et la nuée la couvrit six jours, et l'apparence de la gloire du Seigneur était comme une dévoration feu sur le sommet de la monture. " C'était une gloire indescriptible et terrible! 

Dans Exode 40 nous voyons cette gloire entrer dans la CHAMBRE: «Alors la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l'Éternel remplit le tabernacle, et Moïse ne put entrer dans la tente d'assignation, parce que la nuée y demeurait, et la gloire du Seigneur remplit le tabernacle. " 

Passez à Salomon, 2 Chroniques 7: "Lorsque Salomon eut fini de prier, le feu descendit du ciel et consuma l'holocauste et les sacrifices, et la gloire du Seigneur remplit la maison, et les prêtres ne purent entrer dans la maison de Jéhovah, parce que la gloire de Jéhovah a rempli la maison de Jéhovah. " Ainsi la gloire du Seigneur est revenue. 

Passez des siècles, et venez dans une petite ville appelée Bethléem, et le Seigneur entre à nouveau dans la gloire. Les anges savent qui IL est, les démons le savent aussi, si les hommes ne le savent pas! Alors qu'il fait irruption dans la terre à Bethléem, les anges chantent: «Gloire à Dieu au plus haut». 

Dans Jean 1, il est écrit: "NOUS avons vu sa gloire ... Il est venu à ses propres choses et son propre peuple ne l'a pas reçu." Passez au moment où Il a été reçu dans la gloire, puis de nouveau à la Pentecôte, quand Il est entré dans Son Église, qui doit être le sanctuaire de Sa gloire pour cet âge. 

Dans l'effraction de sa gloire, deux choses apparaissent, ou deux moitiés d'une seule chose. 

Premièrement, un lieu présent où doit habiter le Seigneur de Gloire. Deuxièmement, une venue dans la plénitude de sa gloire pour être "manifestée dans ses saints, et émerveillée par tous ceux qui croient" (2 Thessaloniciens 1:10). Le Seigneur doit avoir quelque chose dans lequel il habite en tant que Seigneur de Gloire. Il veut entrer, et doit avoir quelque chose qui l'amène, afin que sa gloire puisse se manifester pleinement. 

Moïse, Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix des anciens d'Israël virent la gloire du Dieu d'Israël. 

Exode 24 montre que Dieu veut entrer. Il veut pénétrer sur la terre dans sa gloire, mais pour le faire, il appelle d'abord une compagnie à lui, puis descend dans le tabernacle. Pourquoi monter? Pour obtenir des instructions sur la tente dans laquelle Il habiterait. Il doit avoir quelque chose d'absolument dans chaque détail une expression de l'esprit divin; dans lequel il habiterait, et dans lequel, et à travers lequel il pourrait exprimer sa gloire. Il doit avoir un endroit où Il est Seigneur de gloire, avant de pouvoir venir comme Seigneur de gloire: et avant de pouvoir descendre, quelqu'un doit monter! 

Ce qui est typique de l'Ancien Testament est rempli dans le Nouveau Testament il y a un sens dans lequel, après avoir pénétré la terre dans son incarnation, Il ne l'a plus jamais quittée; car Il a dit: "Voici, Je suis toujours avec vous, jusqu'à la fin des temps." Je suis avec toi tous les jours. Le Saint-Esprit est l'Esprit du Seigneur Jésus et Il est ici maintenant. "Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur, afin qu'il demeure avec vous pour toujours ... Il demeure avec vous et sera en vous; je ne vous laisserai pas sans consolation, je viendrai à vous" ( Jean 14). Le Saint-Esprit a été donné pour glorifier le Seigneur Jésus et pour établir sa souveraineté dans et par l'Église qui est Son Corps. C’est Son instrument, qu'Il forme et qu'Il façonne par l'énergie de l'Esprit, dans l'action de la Croix. C’est une Maison qu'Il se constitue pour Lui-même, et Il doit par cela, et pour cela, venir pour être glorifié; la gloire du Seigneur vient, parce qu'Il est déjà venu dans ses saints. 

La venue du Seigneur est très étroitement liée au fait qu'il a quelque chose ici dans lequel Il habite déjà en tant que Seigneur de Gloire; et la gloire manifestée sera à cause de la gloire déjà entrée, mais voilée; et ce n'est pas seulement l'occasion de sa venue, mais le moyen de sa venue, et comment cette venue même est provoquée. 

Dans Exode 24 avant que le Seigneur ne descende et ne manifeste sa gloire au milieu des hommes, il fit venir à lui «soixante-dix des anciens d'Israël». Qu'est-ce que c'est? Soixante-dix est un nombre représentatif, un nombre représentant l'Église. 

Notez la différence dans l'envoi des Douze et des Soixante-dix. Aux Douze, le Seigneur a dit: "N'allez pas sauf vers les brebis perdues de la maison d'Israël." Mais pour les soixante-dix, il élargit la portée de leur ministère au-delà des frontières du judaïsme. L'église est en vue. 

Soixante-dix est le nombre d'une compagnie représentative du peuple du Seigneur; et le Seigneur doit avoir une compagnie représentative, qui a la vision de sa gloire et qui est en communion avec Lui dans le désir de Son cœur. 

Il ne peut pas venir dans tout Israël, jusqu'à ce qu'Il ait une compagnie représentative pour quitter les plaines et venir à Lui sur la montagne, et le connaître dans cette communion étroite et intime, qui est impliquée par "Et ils ont vu Dieu, et ont mangé et bu." 

Oui, le Seigneur doit être amené par une société représentative qui a quitté le niveau religieux ordinaire et est entrée dans une communion céleste avec Lui-même. 

Le principe est le suivant, le Seigneur travaille à travers une entreprise représentative, vous pouvez retracer cela à travers la Parole, et vous découvrirez que c'est toujours la voie de Dieu. Le Seigneur maintient ce qui est selon son esprit à travers une petite entreprise; même si la société principale est entrée en relation avec lui par son sang versé, mais de cette société, il obtient, en tant que représentant du reste, cet instrument qui est entièrement selon l'esprit de Dieu; ces «Soixante-dix Compagnie» d'or pur, entièrement pour Dieu; où tout est selon sa pensée, et qui sont avec Lui dans les lieux célestes (Ephésiens). Vous savez ce que cela signifie, que ce n'est pas simplement une théorie ou une doctrine, mais une réalité vivante, incarnée par l'Esprit à travers Sa Croix; oui, l'or battu. 

Si vous avez vu le Seigneur, vous ne pouvez pas vivre dans les plaines! Ils montèrent sur la montagne et virent le Seigneur de Gloire. Avons-nous vu le Seigneur? Je ne veux pas dire voir avec nos yeux mortels, ou dans des visions, etc. Non, rien de ce genre de vue: c'est périlleux; Je veux dire cette vraie, profonde VUE INTÉRIEURE du SEIGNEUR. Avons-nous vraiment vu le Seigneur? Sommes-nous ravis de LUI. Quand vous le voyez, vous êtes changé à jamais, et vous ne pouvez pas vivre dans la plaine: vous êtes des montagnards, vous appartenez aux montagnes! C'est le secret d'une merveilleuse endurance. 

Quel est le secret de l'ascendant de Paul? Il a vu le Seigneur, et à la lumière de cela, il est retourné de la lapidation à Lystre, jusqu'à ce que le témoignage soit établi dans un petit groupe d'hommes et de femmes là-bas; il est prêt à mourir mille morts, si seulement le témoignage de la souveraineté du Seigneur Jésus est établi. 

C'est un combat désespéré pour les villes. Que représentent les villes? Ne sont-ils pas des centres de mal organisé et d'iniquité, où Satan a son siège? Mais dans ces bastions de Satan, le témoignage de la souveraineté doit être établi. 

Jérusalem, grand centre religieux du monde, a crucifié le Seigneur de Gloire hors ses murs! Et c'est dans une petite chambre haute de cette même ville que le Saint-Esprit a établi le Témoignage de la Souveraineté du même Seigneur Jésus, le jour de la Pentecôte. 

Il est très important de voir qu'il s'agit d'un témoignage d'entreprise. "Le chandelier sera d'une seule pièce; trois branches du chandelier d'un côté, et trois branches du chandelier de l'autre côté de celui-ci ... le tout un travail d'or pur battu ... sur un le talent d'or pur l'a fait ... le tout était une œuvre battue d'or pur »(Exode 25: 32,36; 37: 22,24). Combien de fois la réitération est-elle «d'une seule pièce», mettant ainsi l'accent sur le caractère corporatif du témoignage et la nature corporative de l'instrument du témoignage. 

Lorsque vous avez une vision, votre ministère tombe, et ce n'est plus l'œuvre de notre vie ou l'œuvre de la vie qui nous appartient pour le Seigneur, nous ne sommes plus préoccupés par l'œuvre de notre vie pour le Seigneur, la seule chose qui compte, et qui nous préoccupe, ce n'est pas notre témoignage, mais SON TÉMOIGNAGE, et quand il en sera ainsi, les choses seront bien et réglées. Occupons-nous du Seigneur Jésus, ce sera notre émancipation. Une compagnie représentative mangeant et buvant avec LUI: "Et ils virent le Dieu d'Israël, et il y avait sous Ses pieds, comme une œuvre pavée comme de la pierre de saphir." Le saphir, la couleur céleste, symbole de la chose céleste, la nature céleste du centre à la circonférence, c'est le lieu de marche de Dieu; c'est ce sur quoi le Seigneur met ses pieds! Il doit avoir une compagnie coupée des choses de la terre, et courtisée à lui-même. 

C'est une loi. Dieu vient pour s'introduire, dans la gloire, et ce sera dans la chose céleste, et non pas encore dans ce monde, mais dans ce qui est selon Sa propre pensée, et qui n'a pas ses racines dans ce monde, mais un un peuple séparé, un peuple qui est monté vers Lui, le Seigneur du Ciel, sur la montagne, pour préparer un chemin pour Sa venue dans la gloire, et pour cela Il doit avoir une compagnie séparée pour LUI-MÊME dans une vie céleste; et de qui il peut être dit, toutes leurs sources sont en Lui. 

Enoch, le septième d'Adam, était un homme dans un monde impie, et pourtant qui avait eu une vision de sa venue (Jude 13,14). 

L'instrument du témoignage, cette compagnie du noyau, ce peuple du reste, ces vainqueurs, cette soixante-dix compagnie, appelez-les comme vous voulez, sont ceux qui ont une vision de la gloire du Seigneur, et à la lumière de cette gloire sont unis dans le Seigneur. Cette communion du peuple du Seigneur est un facteur vital dans la manifestation du Seigneur, et un élément très important dans l'instrument du témoignage de la souveraineté; la communion avec le Seigneur et avec son peuple est ce qui se rapproche le plus du cœur de Dieu, et est la cible du diable, et le coup de maître de l'enfer contre lui est la division!

Publié pour la première fois dans le magazine «Un témoin et un témoignage», janvier février 1931, vol. 9-1.

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