Transcrit,
traduit et mis en ligne par : http:www.eglisedemaison.com
Une
règle pour les textes obscur
Il
y a, comme chacun sait, quelques passages difficiles dans la Bible.
Les ennemis de la vérité se plaisent à sortir ces versets obscurs
et les montrer du doigt pour prouver que la Bible est un livre
d'erreurs et de contradictions. Les enseignants de fausses doctrines
s'en servent pour enseigner des idées qui n'ont aucun support
Scripturaire. Il est bon pour le chrétien de savoir que faire des
passages difficiles.
Lorsque
nous lisons les Écritures pour notre édification personnelle, nous
serions bien avisés de lire simplement ces versets sans plus s'y
attarder. Par exemple, le livre de 1 Pierre contient 103 versets de
vérité bénie et encourageante, conçue pour fortifier et instruire
le lecteur. Il contient aussi deux versets qui sont, comme Pierre l'a
dit sur certains des écrits de Paul, « difficiles à comprendre. »
Ceux qui cherchent Dieu s'attarderont sur les 103 versets qu'ils
comprennent et attendent de recevoir davantage de lumière pour les
courts passages qu'ils trouvent difficiles. Agir autrement, ce serait
donner fortement l'impression qu'on joue avec la Parole de Dieu et
qu'on est bien content de trouver moyen de détourner notre attention
des passages qui troublent notre conscience.
Les
passages de 1 Pierre auxquelles je me réfère sont les suivantes : «
Dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison », et
« Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après
avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent
selon Dieu quant à l'Esprit » (4:6). Que ces versets sont
difficiles à interpréter ne peut être nié pas aucun commentateur
biblique un tant soit peu humble. Il me semble personnellement que
j'ai une explication satisfaisante, mais supposons que je n'en avais
pas et que je sois forcé d'avouer que je ne sais pas ce que veulent
dire ces versets, que faire alors ?
Pour
répondre à cette question, j'aimerais donner à mes lecteurs une
règle d'interprétation qui mérite d'être appliquée
universellement dans l'étude de la Parole de Dieu. C'est celle-ci :
« Si je ne sais pas ce que veut dire ce passage difficile, je peux
au moins savoir ce qu'il ne veut pas dire.
C'est
à ce point que le faux enseignant prend le dessus sur le chrétien.
Il suffit que le chrétien avoue qu'il ne connaît pas la
signification d'un verset, et le faux enseignant s'empare avidement
de cette admission et l'exploite au maximum. « Vous ne savez pas ce
que signifie ce verset ? Eh bien, voici ce que Mme Eddy, ou Judge
Rutherford, ou Mme Blavatsky, ou Joseph Smith a dit que cela
signifiait. Maintenant vous en avez le sens. La lumière vous est
enfin venue. » L'assurance avec laquelle il parle intimide l'âme
humble qui vient d'avouer son ignorance sur le sens du texte, de
sorte qu'elle se rend aussitôt à la direction du conducteur
aveugle.
Prenons
une illustration improvisée. Supposons que j'essaye d'identifier un
fruit que je viens de cueillir d'un arbre. Il est de couleur
violette, en forme d’œuf, il contient un gros noyau au centre, il
est recouvert sur toute sa surface d'une série de pointes, avec le
parfum d'une rose et le goût d'une pastèque. Je secoue la tête et
j'avoue que je ne sais pas ce que c'est. Immédiatement, un petit
assistant apparaît et dit avec enthousiasme, « Si vous ne savez pas
ce que c'est, je peux vous aider. C'est une banane. Maintenant que je
vous ai montré la lumière, vous devez venir me suivre. Je sais
beaucoup d'autres choses tout aussi merveilleuses que ça ! »
Mais
on ne me trompe pas si facilement. Ma réponse, c'est, « Non, mon
ami, je ne te suivrai pas. C'est vrai que je ne sais pas quel est ce
fruit, mais je sais assurément ce qu'il n'est pas. C'est n'est pas
une banane. » Une telle réponse me libérera aisément de mon petit
assistant, surtout si je suis capable de lui montrer une vraie banane
pour comparer.
Qu'est-ce
que je veux montrer par là ? Simplement ceci – le fait que je ne
puisse pas expliquer un passage ne m'oblige pas à accepter de la
part de quelqu'un d'autre une explication manifestement erronée. Je
ne sais pas ce que cela signifie, mais je sais ce que cela ne
signifie pas. Je ne sais peut-être pas, par exemple, ce que veulent
dire ces versets étranges qui nous disent que Christ est allé en
esprit prêcher aux esprits en prison. Mais je sais tout-de-même ce
qu'ils ne veulent pas dire. Ils ne parlent pas du salut universel, ni
une deuxième chance pour être sauvé après la mort, ni que l'enfer
sera vidé et aboli. Je sais que ces versets n'ont pas ce sens-là
parce que ces doctrines ne sont simplement jamais enseignées dans
toute l'étendue de la vérité révélée. Et plus important encore,
le contraire est abondamment et ouvertement enseigné au travers de
la Bible tout-entière.
J'ai
employé un seul passage des Écritures, non pas pour le mettre
particulièrement en avant, mais comme un exemple représentatif
d'environ une douzaine de passages difficiles dans la Bible. La même
règle s'applique à chacun d'entre eux. La morale, c'est : Laissez
parler la Bible tout-entière et vous trouverez qu'elle parle d'une
voix unie et claire. Écoutez cette voix et les versets obscurs ne
vous troubleront pas
«
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. » Le sage
comprendra, mais nous pouvons nous attendre à ce qu'un certain type
de religieux continue de faire des points cardinaux de passages
obscurs. De telles gens ont un talent inné pour tordre la doctrine,
et rien que je pourrai dire ne les en guérira.
à
suivre...