JEAN 16 5-15 Le Consolateur JEAN 16 16-33 La séparation
Nous allons d’abord revenir un peu sur les quatre premiers versets de ce chapitre que nous avons médités dans notre dernier partage. Un point très important est à noter au sujet de ces avertissements du Seigneur. Il leur dit « parce que j’étais avec vous » ( fin du verset 4) Jésus s’adresse à ses disciples au passé. Et Il leur révèle une chose étonnante car il leur déclare vous n’êtes plus du monde, donc plus des leurs, vous ne faites plus partie de cet Israël ! La preuve c’est qu’ils vont être exclus des synagogues, le lieu par excellence de l’identité juive.
Il faut se souvenir que ces synagogues ont vu le jour, d’après les historiens, pendant l’exil à Babylone afin d’étudier la Torah. Ainsi ils pouvaient conserver leur identité et enseigner les générations futures à craindre Dieu et Lui obéir. Faire mourir un disciple était synonyme de rendre un culte à Dieu ! (La mort d’ Étienne en est une preuve claire) Pourquoi cela ? Jésus donne la réponse, une réponse terrible et sans appel « ils n’ont connu ni le Père, ni Moi » Triste constat. Les Juifs connaissaient le NOM de Dieu, mais ils n’ont pas connu le Dieu et Père de Jésus-Christ. Le Dieu des Juifs est le Dieu de l’ancienne alliance qui ne s’était révélé que par la Loi et cette Loi est vraiment dure. Grâce soit rendue à Dieu, elle est le pédagogue/précepteur qui conduit à Christ ! Ma prière pour les Juifs de notre temps, c’est que cette Loi qu’ils observent, méditent, étudient ou enseignent, soit le pédagogue précepteur qui les conduise à Christ. Que le Seigneur les fasse passer par leur ‘’chemin de Damas’’ La Loi ne peut pas les sauver ! Le prophète Ézéchiel n’a-t-il pas écrit sous l’inspiration de l’Esprit :
25 Je leur donnai aussi des préceptes qui n’étaient pas bons, et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient vivre. (chapitre 20)
Cette parole est vraiment terrible, mais si nous lisons tout ce chapitre vingt , la grâce de Dieu éclate à la fin de cette prophétie. L’ Éternel leur promet d’agir avec eux par égard à son Nom et nullement d’après leur conduite (v. 44)
Incroyable, mais l’ Éternel a dit cette chose si dure. Cette Loi est là pour montrer le caractère de Dieu et de sa Personne. Cette Loi prouve qu’il est impossible d’aller à Dieu par ce moyen. Cette Loi révèle la sainteté de Dieu, ses attributs sa personnalité, sa puissance sa gloire etc…Il est impossible de vivre sans transgresser la Loi C’est pour cette raison que sous l’inspiration de l’Esprit, l’apôtre Paul a affirmé dans Galates :
21 La loi est–elle donc contre les promesses de Dieu ? Loin de là ! S’il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi.
22 Mais l’ Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus–Christ à ceux qui croient.
23 Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée
24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.
La Loi a été donnée pour nous conduire à Christ et non pas pour vivre par Elle, car c’est impossible. En effet tout est renfermé sous le péché. Nous ne devons pas oublier que la puissance du péché, c’est la Loi (1Co.15 :58) Et la parole nous affirme que c’est afin de nous conduire à Christ. Et nous comprenons par le nouveau testament que l’œuvre rédemptrice de Christ nous ouvre les bras du Père, car nous sommes purifiés du péché qui nous barrait la voie pour aller à Dieu, à ce Dieu qui devient notre Père ! Et Jésus a dit « celui qui m’a vu a vu le Père » (14 :9) La Loi ne nous mène pas a Dieu mais à Jésus qui est la révélation du Père et de son caractère sur la terre.
Le Dieu de la Loi devient le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Le Dieu inaccessible de l’ancienne alliance est révélé comme le Père des croyants. Un Père accessible par l’œuvre du Seigneur et le Saint-Esprit qui habite en chacun des croyants. Notre esprit devient le ciel même puisqu’il est l’habitation de la Divinité. A méditer !!!
Alors le Dieu des Juifs quel est-il maintenant ? Ils ont refusé la révélation suprême du caractère de Dieu et leur Dieu est devenu une idole car il n’est pas le Père de Jésus-Christ. Attention à nous de ne pas faire la même chose et de faire une idole de notre Dieu et Père de Jésus-Christ car cela arrive fréquemment. Je pense par exemple à ce courant au sein du christianisme qui parle de Dieu amour, ce qui est vrai, mais qui oublie de mentionner la justice de Dieu ou la sainteté de Dieu. Cela conduit, parfois, à des erreurs doctrinales car on oublie que Dieu n’est pas qu’amour, mais qu’Il est aussi saint et juste. Sa colère est toujours là et un jour il y aura le grand trône blanc pour juger les actions de tous les hommes, et cela malgré le fait qu’il est amour.
Et de ce fait, nous retrouvons l’enseignement du cep et des sarments. Les sarments coupés sont tous les Juifs qui n’ont pas voulu de cette révélation (et pourtant Dieu aime son peuple, car comme nous le dit Paul dans Romains 11 Dieu n’a pas rejeté son peuple) Ils se sont eux-mêmes retranchés du cep. C’est très dur, mais le Seigneur a le pouvoir de les enter de nouveau. (Romains 11.23) Pour nous, païens nous avons été entés au milieu de l’Israël de Dieu sur le vrai cep et nous avons droit de cité en Israël avec le peuple de Dieu. Le Juif premièrement et le Grec (païen) est la nouvelle humanité, le peuple de Dieu (1Pierre 2)
Donc notre Dieu est Père. Ce qualificatif appliqué à Dieu dans l’ancienne alliance se trouve dans 3 versets du livre du prophète Esaïe (dont un pour Jésus dans 9 :5) une fois chez Jérémie (31 :9) une fois dans Malachie (1 :6) et peut-être dans d’autres versets, mais très peu de fois Dieu est nommé Père. Dans le nouveau testament Dieu est appelé Père 41 fois dans Mathieu, 5 fois dans Marc, 16 fois dans Luc, 111 fois dans Jean et 75 fois dans les lettres. Je crois que c’est très éclairant pour nous. Dieu est Père de Jésus-Christ et de tous les croyants. Que dire de plus ? C’est glorieux et merveilleux.
Une chose encore à noter : l’apôtre Paul nous affirme dans Romains que le juste vivra par la foi (1 :17). Ce verset est tiré de la prophétie du prophète Habaquq. Paul va jusqu’à dire dans Galates 3 :11 « que nul ne soit justifié devant Dieu par la Loi, cela est évident puisque :le juste vivra par la foi. » Ce verset est repris une troisième fois dans Hébreux 10,38 pour introduire le fameux chapitre sur les hommes de foi de l’ancienne alliance. Ce chapitre est très instructif et nous démontre que la foi a prévalu dans l’ancienne alliance sur la Loi.
De fait, comme l’affirme ce chapitre de la foi au verset 6 :
Sans la foi, il est impossible de lui plaire. Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
Même dans l’ancienne alliance on pouvait s’approcher de Dieu, par la foi sans les œuvres de la Loi. Bien sûr, c’étaient des hommes consacrés et choisis par Dieu. Par ces quelques remarques, je veux simplement démontrer que le salut a existé, même sous la Loi et surtout, nous pouvons faire confiance à notre Dieu !! Voilà pour l’introduction !
5 Maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande : Où vas–tu ?
6 Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur.
7 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai.
8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement:
9 en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ;
10 la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ;
11 le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
Maintenant je m’en vais vers celui qui m’a envoyé. Le Seigneur ne dit pas de quelle façon il va vers le Père, car il en a déjà parlé pendant son ministère sur la terre et les disciples n’avaient pas compris ( Mathieu16 :21, 20 :17-19, Marc 8 :31-32, 10 :32-34, Luc 9 :22, 44-45, 13 :33, 18 :31-34) Et les disciples sont tristes, mais leur tristesse se changera en joie lors de sa résurrection et de la révélation du salut, accordé par le sacrifice de Christ, à son peuple et à toute l’humanité.
C’est un passage qu’il faut aborder avec beaucoup d’humilité et de joie profonde. En se déchaussant, car nous abordons la révélation de la promesse du Père, de Celui qui va nous conduire jusque dans l’éternité. Celui qui est Dieu en chacun de nous et sur nous : le Saint-Esprit, la promesse du Père : (Actes 1:4-5, 2 :38-39, Galates 3:14, Ephésiens 1:13)
Si nous lisons le début des Actes, nous voyons que même le Seigneur a donné ses ordres à ses disciples par le Saint-Esprit ! (Actes 1,2) Le Seigneur Jésus, en sa qualité d’Homme ressuscité, a reçu du Saint-Esprit ce qu’il devait ordonner à ses disciples. Même le Seigneur reçoit de l’Esprit ce qu’il doit faire ! Que c’est beau ! Il est notre référence et notre exemple à tous. Jésus le nouvel Homme est conduit par le Saint-Esprit pour établir Ses disciples. L’Homme ressuscité et le Saint-Esprit unis pour donner les ordres aux disciples ! C’est merveilleux ! Quelle grâce !
Avant sa résurrection, pendant son ministère sur la terre, c’était la même chose. Il a été conduit au désert par l’Esprit pour être tenté (Mathieu 4,1) Il ne faisait que ce qu’il voyait de son Père car le Fils ne peut rien faire de lui-même (Jean 5 19) seulement par l’Esprit car il était homme comme nous (cf Philippiens 2.6-7) La seule façon d’avoir l’union avec le Père se fait par l’Esprit.
Essayons de rentrer dans cet enseignement très concis, mais très riche pour nous. Tout d’abord nous voyons que le Saint-Esprit a deux ministères un envers le monde (5-11) et un envers nous. (12-15) Il est nommé le Consolateur (v.7) et l’Esprit de vérité (13) et n’oublions pas que le Seigneur a affirmé que Lui-même est la Vérité (14,6) Le Saint-Esprit est l’Esprit de Jésus en nous (confirmé par Romains 8.9) Nous avons vu aussi dans Jean 14,16 qu’il est de même nature que le Seigneur. Alors, que fait le Saint-Esprit dans ce passage?
--il convainc le monde de péché de justice et de jugement. C’est un enseignement qui nous éclaire et en même temps nous fait renter dans le repos de Dieu quand nous témoignons du salut à une personne. Notre témoignage permet au Saint-Esprit de travailler le cœur de cette personne en vue de son salut. Par notre témoignage nous mettons cette personne dans les bras (si je puis dire) du Saint-Esprit. Bien sûr, je crois aussi que si sous l’inspiration de L’Esprit nous témoignons c’est sûrement que le Saint-Esprit a préparé cette personne à recevoir ce qu’il a mis sur notre cœur. Nous sommes ouvriers avec Dieu dans sa moisson.
Nous rentrons dans l’œuvre accomplie à la croix et qui devient une réalité aujourd’hui pour le salut. Nous rentrons dans l’accompli de Dieu et en travaillant avec et par le Saint-Esprit, le royaume de Dieu avance. Comme nous exhorte Pierre dans sa deuxième lettre nous hâtons l’avènement du Jour de Dieu (2Pierre 3,12)
--il convainc le monde de péché parce qu’il ne croit pas en moi. Voilà une partie du ministère de l’Esprit. Il ne s’agit pas de péchés au pluriel, mais du refus du salut. C’est le péché qui va condamner l’homme. Celui qui a entendu la Parole et qui la refuse, qui refuse l’œuvre rédemptrice du Seigneur, voilà sa condamnation. Le vol, le meurtre mensonge ou autre sont des péchés pardonnables, s’ils sont confessés et abandonnés, mais pas de pardon pour celui qui sait et qui refuse l’œuvre rédemptrice du Seigneur. J’ai connu des personnes qui m’ont dit « je ne crois pas un mot de ce que tu me dis, car c’est trop facile. » Aujourd’hui encore personne ne sera perdu pour avoir menti ou volé ou même tué car elle peut recevoir le salut. Mais pour avoir refusé de croire en Jésus comme Sauveur, cette même personne, si elle persiste, n’a plus aucun recours. Il n’est pas question, ici, de ceux qui n’ont jamais entendu la Parole, mais de ceux qui, l’ayant entendue, la refuse obstinément.
A. Greiner a écrit : « l’Esprit montre le Christ en croix et dit aux athées que nous sommes : regardez et voyez ce que nous avons fait de Dieu quand il tombe entre vos mains » C’est une image assez crue et je la trouve très parlante. Que fait l’homme de la grâce de Dieu qui se trouve dans l’œuvre de ce Christ en croix, crucifié par chacun de nous ?
--il convainc le monde le monde en ce qui concerne la justice parce que je m’en vais vers le Père. Jésus fait allusion à sa résurrection et à sa place à la droite de Dieu, car si le jugement prononcé sur le Seigneur par ce tribunal humain était selon la justice de Dieu, le Seigneur serait resté dans le tombeau. Il est vrai que la sentence de la justice divine, (celle qui dit celui qui pèche mourra) a été exécutée sur le Seigneur par le Père pour expier les péchés de l’homme, mais les hommes eux, ne le savaient pas.
Et comme le Père a agréé ce jugement, et que le Seigneur par son sacrifice volontaire a assouvi la justice de Dieu, et étant sans péché, la mort n’a pu le retenir. Nous pouvons dire que le corps conçu dans le sein de vierge Marie par le Saint-Esprit est resté dans le tombeau, car il a subi ce jugement. Le Seigneur est sorti du tombeau avec son corps glorifié car il avait la capacité de passer à travers les murs, de disparaître ou apparaître comme il le voulait. Et il a reçu son Nom à la résurrection comme nous l’atteste Romains 1.3-4
3 et qui concerne son Fils né de la postérité de David, selon la chair,
4 et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts Jésus–Christ notre Seigneur,
Christ sur la terre était avant tout fils de David. (cf le début de ce verset de Romains) Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même (2Cor 5.19), mais il a été déclaré Fils de Dieu par l’Esprit de sainteté, à Sa résurrection. Il a été intronisé ce jour-là et pas avant. Nous voyons la réalisation de cette prophétie du prophète Esaïe (9.5) car un enfant nous est né, un Fils nous est donné. On peut dire que l’enfant, c’est Bethléem, et le Fils la résurrection. Donc, l’Ascension manifeste publiquement que Jésus est juste aux yeux de Dieu et ses disciples en ont été les témoins.
Le jour de la Pentecôte Pierre, sous la puissance de l’Esprit, rend témoignage à la justice de Jésus ( Actes 2:22-24, 32-33, 36 ; 3:13-15) Pour le Juif, le siège de la justice de Dieu c’est le Temple, mais le Seigneur va, de son vivant purifier le Temple en chassant les vendeurs et annonce que le nouveau Temple, c’est son corps (J. 2 13-22) Le Saint-Esprit convainc que la justice de l’homme est nulle et que nous devons aller au Seigneur pour être justifié (cf. Esaïe 64 :5) Parce qu’Il est allé vers le Père, qu’Il est auprès de Lui et qu’Il y est, la justice de Dieu est accomplie et le ciel ouvert par le Sang de Christ.
--il convainc le monde de jugement parce que le prince de ce monde est jugé. Satan, jusqu’à la venue du Seigneur ne s’était attaqué qu’à des coupables (nous le sommes tous !) et il pouvait les accuser. D’ailleurs n’est-il pas appelé l’accusateur de nos frères ? (Apocalypse 10 :13)
Mais il s’est attaqué au Saint et au Juste et en voulant détruire le Prince de Paix, il s’est condamné lui-même. Il a ainsi prononcé son propre jugement. Il faut se souvenir de Zacharie trois où nous voyons Satan accuser Josué pour le faire condamner. Comment pouvait-il accuser Josué ? En démontrant par la Loi que Josué était coupable ! Bien sûr c’était facile et imparable, car la Loi est toujours transgressée un jour ou l’autre. Nous connaissons la suite. L’ Éternel a changé les habits de Josué et il est devenu pur devant l’ Éternel.
A remarquer que l’ Éternel n’a pas agit sur Satan, mais il a enlevé le péché de Josué ! Et nous, nous sommes revêtus de Christ ! A méditer !!!!!!!!!! Le Seigneur a détruit la puissance de Satan en rendant Josué inattaquable, car revêtu de Sa justice et nous sommes au bénéfice de l’œuvre de Christ, à la croix. Voilà brièvement esquissé le ministère du Saint-Esprit sur le monde.
Examinons l’œuvre du Saint-Esprit pour le disciple.
12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.
13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui–même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
14 Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera.
15 Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.
--il conduit le disciple dans toute la vérité, car ses paroles ne viendront pas de Lui-même. Ce qui veut dire en clair qu’il ne communiquera que les choses du Seigneur et ici nous voyons que le Saint-Esprit est soumis à Jésus alors que sur terre c’est Jésus qui était soumis à l’Esprit. Nous avons la ferme assurance que par le témoignage de ces deux personnes de la Tri-unité, et si nous obéissons, bien sûr, nous ne pouvons pas nous égarer. Nous voyons aussi que la soumission n’enlève pas la divinité de l’Esprit, mais par cet exemple divin nous pouvons, nous aussi, nous soumettre les aux autres tout en restant égaux !!
--il parle de ce qu’il a entendu du Seigneur. Ainsi nous avons la même union avec le Seigneur que le Seigneur avait avec son Père, si nous restons sous la domination de l’Esprit. Celui-ci nous unit au Seigneur et au Père. Il est écrit qu’Il entend du Seigneur. Je crois que c’est nous qui entendons par l’Esprit, car Lui est intimement lié au Seigneur. Il est un avec le Seigneur puisque c’est Son Esprit. C’est nous qui entendons par l’Esprit et ce que le Seigneur dit à l’Esprit, c’est nous qui l’entendons, si nous sommes soumis. Ces choses sont détaillées pour que nous puissions les comprendre, car les Trois sont Un !
--il annonce les choses à venir. Je ne crois pas que ces choses nous dévoilent notre avenir ! Il nous donne la connaissance nécessaire de ce que nous pouvons rencontrer sur terre, afin de ne pas tomber dans la désobéissance, de vivre selon sa volonté. Il est Celui qui nous permet de vivre une vie dans la sanctification, une vie pure.
Mais aussi Il peut attester dans notre cœur l’action à entreprendre pour le service auquel nous sommes affectés. Il peut nous dire : ‘’va vers cette personne, car elle est à moi.’’ Pour illustrer ce que j’affirme ici, nous devons nous souvenir du ministère de Paul à Corinthe relaté ans Actes 18 :
9 Le Seigneur dit à Paul en vision pendant la nuit : Ne crains point ; mais parle, et ne te tais point,
10 Car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal : parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville.
Il y avait des Corinthiens qui n’étaient pas convertis, mais le Seigneur a affirmé à Paul : « j’ai un grand peuple dans cette ville » Le Seigneur fait entrer Paul dans l’œuvre accomplie à la croix pour ces Corinthiens qui n’étaient pas encore sauvés et ils sont, malgré cela, nommés mon peuple, par le Seigneur.
D’ailleurs, nous lisons en Actes 16 au sujet du voyage missionnaire de Paul et de ses amis : « empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie » (v.5) Et au verset 7 «mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas » Il est vrai que si nous ne sommes pas attentifs à l’Esprit nous pouvons croire que c’est le diable qui met des bâtons dans les roues pour empêcher la parole de Dieu de progresser, mais non c’est le Seigneur qui l’interdit !!!
Plus tard dans Actes 19 nous lisons : « cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur » Gloire à Dieu ! Ce que le Seigneur avait défendu en Actes 16 n’est plus interdit. La parole a été prêchée en Asie, au temps du Seigneur, car ses voies ne sont pas nos voies a affirmé Esaïe !!!
--il me glorifiera. Je crois que c’est le point capital pour connaître si ce que nous recevons ou croyons avoir reçu vient bien de l’Esprit de Dieu. Est-ce que ce que je viens de recevoir glorifie le Seigneur ? Si oui, je peux agir. Autrement, je cherche à bien comprendre avant de me mettre en chemin. Jésus dit aussi : il prendra de ce qui est à moi. Si nous comprenons bien, le Seigneur nous fait connaître par l’Esprit Sa volonté et de ce fait nous sommes amis du Seigneur comme Il nous l’a enseigné dans le chapitre précédent. Bien sûr, la condition de vivre cela est l’obéissance absolue à l’Esprit.
Quand nous recevons quelque chose du Seigneur par l’Esprit et que nous obéissons, nous sommes amis du Seigneur et par notre obéissance le Seigneur est glorifié. Nous recevons la bénédiction promise dans Jean 15 et Lui en est glorifié. Nous rentrons dans l’accompli du Seigneur pour manifester sa gloire dans une situation qu’il nous a fait connaître (conversion, guérison, témoignage etc….)
Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dis qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera Tout ce que l’on peut dire après ce verset gloire à Dieu
Résumons tout ce que nous avons appris sur cet Esprit de sainteté, Esprit de Jésus, Esprit de Dieu. Dans ce chapitre nous voyons que :
--il convainc le monde de péché, de justice et de jugement (v.8)
--il nous conduit dans toute la vérité (v.13)
--il parlera de tout ce qu’il aura entendu--du Seigneur bien sûr !-- (v.13)
--il nous annonce les choses à venir (v.13)
--il glorifie le Seigneur (v.14)
--il prend de ce qui est au Seigneur et nous l’annonce (v.15)
Avec tout ce qui est dit dans ces versets nous avons l’assurance d’une vie qui plaît au Seigneur, si nous croyons à cet enseignement et si nous le mettons en pratique. La paix de Dieu ne peut que se répandre dans nos cœurs, si nous avons foi en ces dernières paroles de notre Seigneur, même dans les situations les plus difficiles, nous avons l’assurance du soutien du Seigneur par son Esprit qui habite en nous. Juste quelques versets de Romains 5 pour confirmer ceci. Il faut se souvenir que Paul se servait de ses expériences pour prouver que le Seigneur, malgré les tribulations, n’a jamais failli à sa promesse de soutenir ceux qui le suivent le et lui obéissent:
1 Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus–Christ
2 à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
3 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance,
4 la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance.
5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint–Esprit qui nous a été donné.
L’amour de Dieu se répand dans nos cœurs pendant notre marche, malgré les problèmes et les oppositions, les déboires en tout genre, par le Saint-Esprit !
Mais le Saint-Esprit a d’autres qualificatifs dans le Saint Livre. Il est aussi appelé :
--l’Esprit de vérité --Jésus est la Vérité--(J. 14,17 –15,17)
--le Consolateur ou Paraclet qui signifie : celui qu’on peut appeler à l’aide, consolateur, défenseur, avocat. Il est de même nature que le Seigneur (J.14,16)
--la promesse du Père (Actes 1,4-5 et 2 :38-39 ; Galates : 3,14 ; Ephésiens : 1,13)
--l’Esprit de Christ (Romains : 8,5)
--l’Esprit de sainteté (Romains :1,4)
--l’Esprit de vie en Jésus-Christ (Romains :8,2)
--l’Esprit de Dieu (Genèse :1,2 ….)
--l’Esprit de l’ Éternel (Juges :13,10 …)
--l’Esprit de Jésus (Actes :16,7)
--l’Esprit Saint (2 Corinthiens :6,6)
--l’Esprit de son Fils (Galates :4,6)
--l’Esprit de gloire (1Pierre 4,14)
A noter aussi ce verset d’ Ephésiens 6 :17 : Prenez l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu
Et le Saint-Esprit habite dans nos cœurs. Il est dommage que nous ne réalisions pas plus profondément la grâce que représente la vie du Saint-Esprit en chacun de nous !
Que dire de plus ? Il serai bon de temps en temps de méditer sur toutes ces merveilles :
--Qu’est le Saint-Esprit pour moi ?
--Que peut-il faire dans la situation que je vis si c’est une situation dure, voire désespérée ?
--Quelle issue me propose-t-il pour que je puisse glorifier le Seigneur ?
--Est-ce bien le moment de crier au Seigneur pour la délivrance ?
--Dois-je plutôt lui demander de m’enseigner à cause de cette tribulation ?
--Cette maladie peut-elle m’enseigner ou dois-je la refuser et demander la guérison ?
Il y a tant et tant de questions que l’on peut Lui poser pour connaître sa volonté et ne pas se fourvoyer. Je crois que le critère des critères pour ne pas se tromper c’est de voir si la paix de Dieu est toujours présente dans nos cœurs lorsque nous décidons d’agir. Si la paix s’en va, il est peut-être temps de faire marche arrière ou d’attendre une conviction profonde. Que les sentiments fades de notre âme ne dominent pas sur nous et sur nos décisions ! Mais que la puissance de l’Esprit et de Son épée nous apprennent à séparer ce qui est de Lui de ce qui est de nous !
16 Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père.
17 Là–dessus, quelques–uns de ses disciples dirent entre eux : Que signifie ce qu'il nous dit : Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez ? et : Parce que je vais au Père ?
18 Ils disaient donc : Que signifie ce qu’il dit : Encore un peu de temps ? Nous ne savons de quoi il parle.
19 Jésus, connut qu’ils voulaient l’interroger, leur dit : Vous vous questionnez les uns les autres sur ce que j’ai dit : Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez.
20 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie.
21 La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde.
22 Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie.
23 En ce jour–là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom.
24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.
16 Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, parce que je vais au Père.
Que veut dire Jésus par ces paroles ? C’est assez surprenant pour les disciples, car bien sûr, nous pensons à sa mort et à sa résurrection. Je pense que c’est correct de comprendre de cette façon et sûrement c’est cette interprétation qui est la bonne. Jésus fait allusion à la femme en travail qui va mettre un enfant au monde et compare les souffrances de cette femme à la tristesse des disciples lorsque le Seigneur sera au tombeau et la joie lorsqu’ils le verront à nouveau ressuscité, exactement comme la femme qui a donné la vie à cet enfant. Il leur dit au verset 22 « je vous verrai de nouveau, votre cœur se réjouira, et votre tristesse se changera en joie »
Mais pourquoi le Seigneur leur dit « En ce jour-là » (v. 23) Quel est-il ce jour dont parle le Seigneur ? Est-ce la résurrection ? Pour essayer de comprendre, nous devons examiner les textes des évangiles qui narrent ce qui se passe après la résurrection du Seigneur :
--Dans Mathieu 28 16-17 il est écrit :
16 Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. 17Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui .Mais quelques–uns eurent des doutes.
Incroyable, non ? Le Seigneur est là devant les onze, il leur parle et il y en a qui doutent !!
--Dans Marc 16 :
12 Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
13 Ils revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
14 Enfin, il apparut aux onze, pendant qu’ils étaient à table ; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.
Nous savons que les deux en chemin se sont les deux qui allaient à Emmaüs. Là aussi nous voyons l’incrédulité malgré les preuves ! Allons un peu plus loin.
--Dans Luc maintenant, au dernier chapitre.
Tout d’abord, nous lisons le récit de ces deux disciples qui partaient de Jérusalem. Ils étaient tristes et déçus, malgré l’affirmation de ‘’ces femmes’’ qui ont déclaré, d’après la révélation des anges, que le Seigneur est vivant. Eux non plus n’ont pas cru, puis Luc nous décrit leur rencontre avec cet ‘’inconnu’’. Nous connaissons la suite.. Donc, ces deux disciples retournent à Jérusalem pour témoigner aux onze et leurs compagnons (Luc 24.33) que le Seigneur leur est apparu et qu’Il est vivant. Et ces disciples répondent aux deux : « le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon » Pourtant, lorsque le Seigneur se présente au milieu d’eux que se passe-t-il ? Luc nous dit :
36 Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui–même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous !
37 Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit.
38 Mais il leur dit : Pourquoi êtes–vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent–elles dans vos cœurs ?
39 Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez–moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai.
40 Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds.
41 Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit : Avez–vous ici quelque chose à manger ?
42 Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. 43 Il en prit, et il mangea devant eux.
--Regardons dans Jean 20 maintenant :
14 En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
15 Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures–tu ? Qui cherches–tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis–moi où tu l’as mis, et je le prendrai.
16 Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est–à–dire, Maître !
Et voilà ! Même Marie-Madeleine ne l’a pas reconnu ! Ce que nous pouvons conclure de ces passages c’est que ce jour-là n’est pas la résurrection du Seigneur, car nous voyons les disciples dans la confusion et les doutes. Bien sûr, cette situation ne va pas durer, car Luc nous affirme que le Seigneur les a enseignés pendant 40 jours de ce qui concerne le royaume de Dieu (Actes 1.3)
Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu.
Donc le Seigneur va les enseigner pendant quarante jours sur le royaume de Dieu et Il leur donne l’ordre de ne pas s’éloigner de Jérusalem et d’attendre la promesse du Père. Nous savons ce qu’est cette promesse : le baptême du Saint-Esprit, qui va survenir le jour de la Pentecôte. Je crois que ce jour-là -la Pentecôte- est celui dont le Seigneur a dit « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien » C’est le jour du baptême dans le Saint-Esprit. Le jour de l’effusion de l’Esprit, la Pentecôte est ‘’ce jour-là. Mais on peut en débattre et penser différemment. Ce n’est pas un dogme !!
Ce jour-là, Pierre s’est levé au milieu des apôtres et sous la puissance de l’Esprit, il a prêché à la foule et 3000 se sont converti. Ce jour-là, il n’a pas posé de questions, car le Saint-Esprit lui a enseigné ce qu’il devait donner à la foule pour les amener au salut. Je crois que la Pentecôte est réellement ce jour dont le Seigneur leur avait parlé aux versets 23 et 26
Maintenant, il nous faut aborder un sujet difficile et controversé dans notre milieu évangélique. Ici, je vais partir d’un enseignement que j’ai reçu de celui qui m’a appris à aimer le Seigneur et à Le connaître (selon Jean 17) Il s’agit de Kenneth O’hare.
A quel moment les disciples sont-ils nés de nouveau ? D’après cet enseignement que je crois être correct et auquel j’adhère les disciples sont nés de nouveau (d’en haut) le jour où le Seigneur est apparu au milieu d’eux lorsqu’Il a soufflé sur eux en leur disant « recevez l’Esprit Saint » (Jean 20.22) Dans la traduction des Septante ce verbe souffler est le même qui est employé dans Genèse 2,7 pour décrire la création de l’homme, il est employé une autre fois dans Ézéchiel 37.9 lors de la vision de la vallée des ossements pour la re-vivification des morts. Dans toute la Septante ce verbe n’est employé que deux fois : Une fois pour la création de l’homme et la deuxième fois pour la résurrection des morts, dans la vallée des ossements.
Nous voyons dans la création de l’homme que l’ Éternel a formé Adam en prenant de la poussière du sol. Il a d’abord, pourrait-on dire, modelé cet homme et pour lui donner la vie Il lui a soufflé dans les narines et l’homme est devenu une âme vivante. Pour les disciples c’est un peu la même chose, le Seigneur les a d’abord modelés par son enseignement, puis par son Souffle, Il les a fait naître à cette nouvelle vie.
Nous ne devons pas oublier que le Seigneur ressuscité n’a plus son corps conçu dans le sein de la vierge Marie. Il a ce corps qui peut apparaître ou disparaître à volonté, passer à travers les murs etc.. Un corps qui peut se déplacer dans les deux dimensions (de l’espace temps et de l’esprit) selon Sa volonté.
Jésus est le Créateur dans la Genèse de la première création, et celui de la nouvelle création décrite dans le nouveau testament. Il est le Créateur dans la Genèse car ‘’tout a été fait par elle (la Parole Jésus) et rien n’a été faite sans elle’’ Il est aussi le Créateur de la nouvelle humanité car Colossiens nous affirme ’’tout a été créé par lui et pour lui’’ (ch. 1.16) Dans le cas de Colossiens, il s’agit de la création engendrée par Sa résurrection. C’est une création qui a vaincu la mort. Donc, ce verbe (emphusao) n’est employé par les traducteurs de la Septante uniquement que dans ces deux passages, où l’ Éternel, dans Genèse donne la vie à Adam et dans Ézéchiel c’est l’Esprit qui donne vie aux ossements sur l’ordre de l’ Éternel et par la parole du prophète.
Et la Pentecôte est le jour du revêtement de la puissance de l’Esprit en vue du service, qui ne peut se faire que surnaturellement. Car Pierre, avec les disciples, est rentré dans l’œuvre accomplie de Dieu pour ces personnes qui ont été touchées. C’est l’œuvre cachée de Dieu qui se révèle par Pierre et les disciples, car ils sont sous la puissance de l’Esprit, œuvre accomplie à la croix, pour le salut de quiconque croit. La gloire de Dieu c’est de cacher les choses (Proverbes 25.2) Voilà ce que je crois, mais beaucoup pensent que la nouvelle naissance se situe le jour de la Pentecôte.
Blocher écrit dans ICHTHUS ce commentaire, au sujet de Jean 20.22 :
« Il est évident qu’il ne s’agit pas ici de la réception du Saint-Esprit qui correspondrait, dans notre expérience, à la conversion et qu’un « baptême de l’Esprit » devrait compléter plus tard. Jésus accomplit un geste prophétique qui « confirme la promesse sans encore l’accomplir »
D’autre part F. Godet écrit
« la pensée de Jésus me paraît se rapporter à l’avenir. Cette communication préparatoire devra faire comprendre aux disciples, que le vent de l’Esprit soufflera, que ce vent n’est que le souffle personnel de leur invisible maître »
R. Pache de son côté affirme
« Jésus donna en quelque sorte les arrhes du vrai don qu’ils devaient recevoir pleinement qu’à la Pentecôte »
A chacun de voir, mais comme nous exhorte la parole dans Philippiens 3 :
15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là–dessus.
16 Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas.
Il est nécessaire de partager ces interprétations différentes de celle à laquelle j’adhère et que je crois. C’est pour cela aussi que je donne ces versets de Philippiens afin que nous marchions ensemble en laissant de côté ce qui pourrait nous diviser. Je le redis encore : ce n’est pas un dogme, simplement ce que je crois !!
25 Je vous ai dit ces choses en paraboles. L’heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père.
26 En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ;
27 car le Père lui–même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu.
28 Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père.
29 Ses disciples lui dirent : Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu n’emploies aucune parabole.
30 Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne t’interroge ; c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu.
31 Jésus leur répondit : Vous croyez maintenant.
32 Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi.
Puis le Seigneur affirme qu’Il ne leur parlera plus en paraboles, et qu’Il ne priera même plus le Père pour eux, car dit-Il, le Père vous aime, parce que vous m’avez aimé et que vous avez cru que je suis sorti d’auprès de Dieu. Cette parole est pour nous, car nous croyons ce que dit le Seigneur et nous avons notre union directe avec le Père, communion, intimité, cœur à cœur. L’amour que nous portons au Fils nous donne une vie d’adoration qui comble le cœur du Père, et qui est pour nous une vie chrétienne normale. Cette parole du Seigneur est extraordinaire de simplicité et nous ouvre le cœur du Père. J’aime le Fils, le Père m’aime et j’ai communion avec le Père par le Saint-Esprit. C’est Glorieux !!!
Mais les disciples vont encore trop parler, car ils affirment : «Nous croyons que tu es sorti de Dieu» Et le Seigneur leur exprime sa pensée par cette question : « vous croyez maintenant ?… » En effet leur foi sera manifestée en ce jour-là, du verset 23, par le baptême du Saint-Esprit survenant sur eux. Il est bon de constater que les hommes choisis par le Seigneur pour répandre Son message étaient des hommes comme nous. Ils avaient leurs moments de faiblesse qui les a conduit à abandonner leur Seigneur durant Sa passion. Les membres fondateurs de l’église étaient des hommes dont la foi, le courage ou la force étaient parfois défaillants. Mais l’œuvre de l’Esprit de Jésus en eux a fait la différence. A nous de suivre l’exemple de nos aînés et de continuer, dans la soumission au Seigneur, Son œuvre de salut pour le monde.
Le Seigneur renouvelle la promesse de l’exaucement des prières, ce fruit qui demeure. Il va plus loin dans Son enseignement en leur affirmant qu’Il ne priera plus le Père pour car le Père vous aime parce que vous m’avez aimé ! Les disciples, en croyant Jésus, ont justifié le Père. Ils ont cru que Jésus est sorti du Père. Les disciples qui sont à la veille d’abandonner leur Maître, lors de Sa passion, entende Jésus leur dire : « vous m’avez aimé. » C’est beau ! Il sait qu’Il va être abandonné par ceux-ci, mais que plus tard par leur témoignage, beaucoup d’hommes pourront entrer dans le salut. Le Seigneur ne regarde pas à leur défaillance. Il affirme qu’Il a été aimé par ceux qui, un court moment, vont Le laisser seul, alors qu’Il avait besoin de leur soutien. Notre Seigneur est merveilleux !
Il leur dit ouvertement : « vous me laisserez seul » et en même temps, Il reconnaît que leur amour envers Lui est réel !
L’église continuera jusqu’à la venue du Seigneur, car c’est de Lui que nous dépendons et c’est par Sa puissance que nous pouvons rentrer dans Son œuvre. C’est Son œuvre, elle est déjà accomplie et Il a la puissance de la manifester visiblement sur la terre par son église. Mais Jésus leur dit : « je ne suis pas seul car le Père est avec moi » Puis après les avoir avertis sur leurs tribulations, une dernière fois, il va lever les yeux au ciel et c’est la prière dite sacerdotale. Le cœur du Seigneur répandu devant le Père pour Ses disciples !!
33 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.
Ce verset est un débordement d’amour pour ses disciples. Ils sont avertis de leur attitude envers leur Seigneur. Le Seigneur sait ce qui va se passer. Il les avertit comme pour leur dire : « Je sais ce que vous allez faire, mais je vous aime ! » Je pense que ces paroles ont du les consoler et travailler dans leur cœur ! Il savait et Il leur dit : « je sais que vous m’aimez malgré votre défaillance. » Cette parole de paix les prépare, aussi, pour leur ministère futur. Il a vaincu le monde !
Ce ne sont que quelques pensées sur ces versets si riches ! A chacun d’aller plus loin selon ce que le Seigneur l’Esprit leur donnera.
jcb