« Le roi prit la parole et dit:
N'est-ce pas
ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale,
par la
puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence? La
parole était
encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel:
Apprends, roi
Nebucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume. » (Daniel 4:30,31)
Le Seigneur permettra au Moi de suivre
son propre
chemin, comme l'arbre dont les branches remplissaient la terre et
dont la cime
touchait les cieux. Mais le jour du jugement viendra. Alors, ceux
qui aiment le
Moi haïront le jugement; mais ceux qui haïssent le Moi aimeront le
jugement. Si
notre coeur est « pas moi, mais Christ », alors nous nous
réjouirons chaque
fois que nous sommes diminués et que Christ grandit. Nous nous
soumettrons à
l'action du Seigneur en nous. Nous ne nous focaliserons pas sur ce
que le Moi
perd, mais sur ce que Christ gagne, parce que notre perte est Son
gain. Avec
moins de moi, il y aura plus de Lui dans ma vie, alors pourquoi
résister à
cela? Il devrait y avoir moins de moi aujourd'hui qu'il n'y en
avait hier, et
il devrait y avoir plus de Lui maintenant que dans le passé. Si je
me soumets à
Lui aujourd'hui, alors demain il y aura encore un peu plus de Lui
et un peu
moins de moi. Loué soit Dieu! La croissance spirituelle ne réside
pas dans une
onction plus forte, une puissance plus grande, ou une connaissance
supérieure.
La croissance spirituelle c'est « Il doit grandir et je dois
diminuer » (Jean
3:30).
Quand nous voyons que le Moi est le
plus grand
obstacle pour connaître Christ, alors nous sommes heureux
d'abandonner le Moi.
Nous n'attendons pas le jugement, mais nous demandons à Dieu de
nous juger tout
de suite. Mais nous devons d'abord voir que la chair est notre
ennemie. Quand
c'est le cas, non seulement nous haïrons la chair en nous-mêmes,
mais nous la
haïrons aussi chez les autres. Les manifestations de notre Moi
nous seront en
horreur, et nous serons rendus malades par les manifestations du
Moi chez les
autres. Paul dit « Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en
moi,
c'est-à-dire dans ma chair » (Romains 7:18). Paul savait cela.
Comment l'a-t-il
su? En essayant et en échouant suffisamment de fois pour apprendre
la leçon. Au
bout d'un certain temps, il a été finalement capable de « se
réjouir en
JESUS-CHRIST et de ne pas mettre sa confiance dans la chair »
(Philippiens
3:3b). Maintenant, qu'en est-t-il de nous? Allons-nous nous
réjouir en Christ,
ou mettre notre confiance dans la chair? Notre problème est que
nous avons
encore confiance en notre chair. C'est pourquoi nous marchons par
la chair.
Nous rendons notre chair religieuse. Nous la rendons spirituelle.
Mais aussi
bonne, religieuse, ou spirituelle qu'elle soit, « la chair ne sert
de rien » (Jean
6:63ss). La question n'est pas de savoir si notre chair est bonne,
religieuse,
spirituelle ou meilleure que celle des autres. La question est:
est-ce la
chair? Si c'est la chair, alors cela ne sert à rien.
Chip Brogden : Le principe du reste
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