Le
texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais.
La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont
été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)
Bonjour et
bienvenue dans notre dix-huitième leçon sur cette merveilleuse
épître aux Romains.
Prions: Père, alors que
nous nous apprêtons à ouvrir à nouveau Ta Parole, nous aimerions
Te demander que Ton Saint-Esprit nous révèle à nouveau le Seigneur
Jésus. Nous Te prions que nous puissions parcourir ces passages en
fixant nos yeux sur Christ, sans être dissipés par quoi que ce
soit. Nous prions que nous puissions avoir notre coeur centré sur le
Seigneur et embrasser ces vérités communes qui unissent Ton peuple.
Merci. Nous nous attendons à Toi. Au nom de Jésus. Amen.
RÉSUMÉ
Nous en arrivons
au chapitre 9, où nous pouvons voir le Seigneur Jésus comme notre
complète glorification, ce qui doit susciter en nous une profonde
adoration. Plutôt que de commencer où Dieu commence, allons là où
Dieu termine pour voir ce que devraient être les sentiments de notre
coeur. Les versets 11:33-36 disent: « O profondeur
de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses
jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! Car Qui
a connu la pensée du Seigneur Ou qui a été son conseiller? Qui lui
a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour? C'est de
lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire
dans tous les siècles! Amen! » Voilà les sentiments qui devraient
être dans notre coeur lorsque nous aurons fini cette section. Si
c'est le cas, nous ne tomberons pas dans le piège dans lequel tant
de personnes sont tombées en utilisant ces passages comme des
instruments pour polémiquer et appuyer leurs points de vue. Nous
aimerions terminer de la même façon que Paul.
Compte tenu des
nombreuses façons d'approcher ces trois chapitres si controversés,
il est important d'avoir la bonne approche. Nous avons vu dans notre
dernière leçon l'approche christocentrique qui honore le Seigneur.
Avant de commencer notre analyse de Romains 9, avant de
le découper et de voir le plan, nous aimerions regarder le lien qui
unit ces trois chapitres. En d'autres termes, si quelqu'un venait
chez vous et vous demandait: « Quel est le sujet de ces trois
chapitres, que répondriez-vous? Quel est le contenu de ces trois
chapitres? » Ces chapitres regardent en avant vers le jour où le
salut de Dieu couvrira la terre, tout comme l'eau couvre la terre.
Cela parle d'une bénédiction mondiale. Une incroyable
évangélisation va venir sur la planète terre. Selon ces chapitres
il viendra un jour où presque toute la terre sera chrétienne. Selon
la Bible, vous devrez chercher beaucoup pour trouver quelqu'un à qui
parler du Seigneur parce qu'il connaîtra déjà le Seigneur. Tout le
monde connaîtra le Seigneur. Si ce jour doit venir, il faudra que
Dieu fasse quelque chose, parce qu'il semble que les choses vont à
l'exact opposé. C'est pour cela que ces chapitres sont si forts sur
la souveraineté de Dieu. La souveraineté de Dieu n'est pas un
problème, c'est la solution à tous les problèmes.
Ces chapitres
parlent aussi d'une deuxième chose. Comment Dieu fera pour que cela
se passe? Paul a dû dire à son peuple, les Juifs, qu'ils allaient
temporairement être rejetés par Dieu. Comme vous le savez, c'est le
peuple dont Dieu s'est servi dans l'Ancien Testament, le canal de la
rédemption et Dieu va plus tard à nouveau les utiliser et se
manifester à travers eux. Mais ils vont être rejetés pour un
temps, être mis de côté, et Dieu va choisir un nouveau canal.
Voilà de quoi parlent ces chapitres.
Frères et sœurs en Christ, laissez-moi vous encourager à ne pas prendre ces
chapitres à la légère. Ce que Paul avait à dire aux juifs était
incroyable. Vous savez comment Dieu a été patient avec Son peuple
durant son séjour dans le désert, comment Dieu a supporté Son
peuple rétrograde durant la terrible époque des juges, comment Il
les a supportés alors que de mauvais rois régnaient et comment Il
n'a pas abandonné Son peuple durant la captivité assyrienne, et
même après Babylone, il y a eu une restauration. Dieu a été
également patient durant la période inter-testamentaire, durant la
période des Maccabées et ainsi de suite. Dieu a supporté Israël
durant des centaines d'années. Il a fidèlement supporté Son
peuple. Le Seigneur Jésus a dit à la femme samaritaine en Jean
4:22: « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous
adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. »
Lorsque le Seigneur Jésus a dit: « Le salut vient des Juifs »,
cela avait été le cas pendant 6000 ans. Le salut vient des juifs,
d'Israël, de Jérusalem, de Sion. Dieu a prévu que la bénédiction
allait se répandre et remplir la terre.
Mais là, Dieu a
demandé à Paul de leur dire: « C'est fini, vous avez été mis de
côté. Vous ne serez plus le canal, l'instrument des bénédictions
de Dieu. » Les chapitres 9 à 11 nous disent qu'il va y avoir une
bénédiction mondiale et que Dieu va mettre Israël de côté en
tant que canal de Sa bénédiction.
Lisons les
versets 9:1-5: « Je dis la vérité en Christ, je ne
mens point, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit:
J'éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le coeur un chagrin
continuel. Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de
Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont
Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les
alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les
patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est
au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen! »
Les théologiens
se posent des questions, se battent et argumentent au sujet de ce que
Paul veut dire par « Car je voudrais moi-même être anathème et
séparé de Christ pour mes frères. » Ils ont un problème à cause
de l'apparente imprécation de Paul contre lui-même. Veut-il dire
qu'il serait prêt à aller en enfer, si seulement sa famille, les
juifs, pouvait être sauvée? Non, c'est un désir qui n'est pas du
tout saint, c'est un péché, Paul ne dirait jamais cela. C'est aimer
son prochain plus que de s'aimer soi-même, pas comme s'aimer
soi-même. Cela va plus loin qu'un patriotisme dévoué. Imaginez
cela, souhaité être maudit. C'est une pensée qui n'est pas sainte
parce que c'est choisir volontairement d'être éloigné de Dieu,
c'est choisir d'être l'ennemi de Dieu pour toujours. Ils disent que
Paul ne ferait jamais cela. Et comme ils disent qu'il ne le ferait
pas, ils doivent expliquer ce qu'il dit ici. Il y a des livres et des
livres qui ont été écrits pour essayer de l'expliquer. Ils disent
par exemple que le mot « anathème » du verset 9:2,
signifie simplement excommunié, sans avoir le sens que nous lui
donnons. Ils disent que ce que Paul dit réellement c'est qu'il
serait prêt à être excommunié, c'est-à-dire perdre sa liberté
et ses privilèges, en tant que chrétien, sans bien sûr renoncer au
salut, pour que les juifs soient sauvés. Ils affaiblissent ses
paroles pour signifier qu'il est prêt à perdre le fait qu'il est
membre de la communauté chrétienne.
Je trouve qu'il
est honteux de voir combien de temps les gens ont passé à
argumenter sur les expressions que Paul utilise et pourtant ils
passent à coté de ce qu'il a sur le coeur. Regardez le coeur de
Paul, dans ces cinq versets. Quel grand amour il avait! Quelle
affection il a pour son peuple! Ne discutons pas au sujet de ce qu'il
dit, regardons son coeur. Je ne dis pas que je peux expliquer tous
les mots, je sais que je ne le peux pas, mais je ne suis pas aveugle
au point d'être insensible aux sentiments qu'il manifeste dans ce
passage. L'esprit de ce passage est au moins cela.
Premièrement
vous pouvez voir le désir de Paul pour les âmes de ses parents.
Deuxièmement vous pouvez voir la soumission personnelle qu'il était
prêt à accepter pour leur bien. Combien de choses il était prêt à
abandonner pour leur bien. Le Saint-Esprit n'utilise pas cela pour
nous enseigner à aimer nos proches, c'est naturel. Vous savez
parfois il est difficile d'aimer ses proches mais la plupart du
temps, vous allez aimer vos proches. Veuillez noter comment le
verset 9:1 commence « en Christ », « par le
Saint-Esprit. » Pourquoi Paul commence-t-il de cette façon? Il
n'est pas en train de dire « Aimez vos proches », il dit « Aimez
les âmes de vos proches. » C'est un passage spirituel. Et le coeur
de Paul est un coeur spirituel. Il est naturel d'aimer vos proches,
mais il est surnaturel d'aimer les âmes de vos proches. Il faut un
miracle de Dieu pour cela. Cela a été un choc d'entendre Paul dire
« en Christ », « par le Saint-Esprit. » Voyez-vous ce que Paul
était en train de dire aux juifs? « C'est à cause de Jésus-Christ
que je vous aime, mes parents. C'est à cause de Jésus-Christ que je
vous aime, mes parents. » Cela devait être confus pour eux parce
qu'ils pensaient que Jésus était la raison pour laquelle il s'était
tourné contre eux, et que Jésus était la raison pour laquelle il
avait laissé tomber le Judaïsme, sa religion. Il pensait que Paul
avait quitté son héritage. Qu'il avait tourné le dos à tout cela
et qu'il l'appelait de la boue. Mais maintenant il leur dit: « A
cause du Seigneur Jésus je vous aime. A cause du Saint-Esprit, je
vous aime. » Mais eux ils se grattaient la tête en disant: « Nous
pensions que c'est à cause de cela que tu nous avais quitté.»
Tout cela était confus pour eux.
PAUL
AVAIT UN CHAGRIN PROFOND POUR SES PARENTS
Je pense qu'une
des raisons pour lesquelles les chrétiens ont des problèmes avec
ces cinq versets, est parce que Paul exprimait d'une façon si forte
ce qu'il avait sur le coeur pour ses parents. Il désirait qu'ils
soient sauvés. Je pense que cela embarrasse les gens parce que c'est
tellement étrange pour eux. Vous savez, nous n'aimons pas nous
sentir coupables. Nous n'aimons pas attribuer à quelqu'un d'autre
des affections que nous n'avons pas. Combien peu d'entre nous peuvent
dire ce que Paul dit ici. Vous n'avez pas besoin de connaître le
grec pour saisir ce qu'il dit. Combien d'entre nous peuvent dire: «
Je suis prêt à acheter le salut de mon oncle avec mon propre salut.
Si seulement mon oncle était sauvé. Si seulement ma tante était
sauvée ou ma nièce ou mon neveu, ma femme, mon mari, mes enfants,
mes grands-parents, mes beaux-parents. Je serais prêt à payer leur
salut avec mon salut. » Je peux vous dire que c'est de l'amour. Les
gens essaient de contourner le problème parce que c'est si rare dans
le coeur d'un chrétien. La plupart des personnes rentrent
dans Romains 9 en transpirant. Mais Paul est entré
dans Romains 9 en pleurant. Son coeur était blessé,
il brûlait pour ses proches selon la chair. Je pense que la prière
de Paul ici est même plus forte que celle de Moïse. En Exode
32:32, Moïse dit: «Pardonne maintenant leur péché! Sinon,
efface-moi de ton livre que tu as écrit. » Ce que Moïse disait
c'était: « Je ne veux pas être sauvé tout seul. Si Tu ne sauves
pas Israël, alors ne me sauve pas. » Paul est allé plus loin que
cela. Ce que Paul semble dire c'est: « Seigneur si tu les sauves
eux, alors je suis prêt à être perdu, juste pour leur salut. »
Personnellement je ne comprends pas ce genre d'amour et je ne l'ai
pas pour mes proches. Mais je le vois ici, et je prie que le Seigneur
puisse manifester cela dans mon coeur. Voilà comment débute cette
section.
Nous avons vu
comment elle termine: « O profondeur de la richesse, de la sagesse
et de la science de Dieu! » Et voici comment elle commence, avec le
coeur brisé de Paul à cause de ce que Dieu lui a demandé pour ses
juifs. Ne ratez pas ce que Paul a sur le coeur, juste parce que les
expressions qu'il utilise dérangent un peu notre théologie. Que
cela puisse aller contre notre théologie si cela nous permet d'avoir
un coeur comme le sien. Dans les versets 9:4-5 Paul
énumère les privilèges des juifs: « qui sont Israélites, à qui
appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi,
et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est
issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses,
Dieu béni éternellement. Amen! » Il termine avec le plus haut
privilège que les juifs avaient et c'est que Jésus-Christ, qui est
Dieu, est venu à travers eux. C'est une des illustrations les plus
fortes dans la Bible, sur la déité de Christ. Certains disent: «
Tout d'un coup Paul rentre dans une doxologie envers Dieu le père. »
Mais c'est un drôle d'endroit pour une doxologie de Dieu le père.
En fait, Il ne parle pas de cela. Il parle du privilège qu'Israël
avait. C'est une doxologie envers Dieu le Fils. Ce verset appelle
clairement Jésus, Dieu.
S'il vous arrive
de partager la vérité, sans argumenter, avec les témoins de
Jéhovah, emmenez-les à Romains 9:5. Parce que cela vous
montre que Jésus est Dieu, Paul l'appelle directement Dieu. La
raison pour laquelle je vous dis cela est que lorsqu'ils ont essayé
de modifier la traduction du Nouveau Monde, et qu'ils ont essayé de
changer tous les passages qui traitaient de Jésus, en tant que Dieu,
ils ont raté Romains 9:5. Emmenez-les à ce verset dans
leur propre Bible et ils ne sauront pas quoi faire avec cela. Le
privilège le plus élevé des juifs est que Jésus est venu à
travers eux. Est-il possible qu'avec tous ces privilèges, ce peuple
puisse être mis de côté et rejeté? C'est ce que nous allons voir
maintenant. Laissez-moi vous donner un plan pour les trois chapitres
dans leur ensemble puis nous les développerons dans les leçons
suivantes. Je vois trois grandes vérités qui parcourent toute la
section. La première vérité est ce que j'appelle le fondement de
la rédemption du monde. Comment tout cela va se passer? La réponse
est la souveraineté de Dieu. Dieu est souverain et c'est pourquoi
tout cela va se réaliser. Nous pouvons appeler le second concept qui
est dévoilé, le canal de la rédemption. Rappelez-vous que le canal
de la rédemption, le canal par lequel Dieu va faire venir sa
rédemption, n'est pas Israël et ce n'est pas l'Eglise. Le canal de
la rédemption est le peuple de Dieu. Dans chaque dispensation, le
peuple de Dieu est un, que ce soit dans l'Ancien Testament ou dans le
Nouveau Testament. Ils sont uns. Lorsque nous en serons au chapitre
11, vous verrez le grand arbre sur lequel Dieu nous greffe, nous
formons tous un seul peuple. Le canal de la rédemption est le peuple
de Dieu. Finalement quel est l'apogée de l'objectif de Dieu? La
réponse est la gloire de Dieu, et la bénédiction de toute la
terre. Ce sont ces trois idées que nous verrons à travers ces
chapitres. La fondation est la souveraineté de Dieu. Le canal est le
peuple de Dieu, l'apogée est la bénédiction et la gloire de Dieu
sur la terre.
LA
FONDATION, LA SOUVERAINETÉ DE DIEU
La dernière
fois, dans notre leçon d'introduction, j'ai essayé de vous montrer
de quelle façon approcher la souveraineté de Dieu. Une des
suggestions était de ne pas l'approcher comme un problème. Dans
aucun endroit de la Bible, la souveraineté est présentée comme un
problème. Elle est toujours présentée comme une solution à un
problème. Plus vos yeux sont ouverts sur la souveraineté de Dieu,
plus vous pouvez vous reposer parce que c'est la solution à vos
problèmes. J'ai suggéré que l'apôtre utilisant successivement des
illustrations très fortes dans le chapitre 9, nous devons être
certains de faire la distinction entre l'illustration et le vrai
sujet. Parce que de nombreuses personnes ont trébuché sur les
illustrations et elles n'ont pas vu ce qui était illustré. C'est
vraiment dommage, parce que tout l'objectif d'une illustration est
d'illustrer quelque chose.
Maintenant
j'aimerais considérer les premiers versets du chapitre 9. J'aimerais
isoler les quatre illustrations que Paul utilise. Et ensuite je vous
montrerai les points importants qui sont derrière toutes ces
illustrations. Vous serez étonnés de voir combien il y a de lumière
lorsque vous réalisez ce que ses illustrations essaient de mettre en
avant. C'est lorsque vous utilisez les illustrations pour illustrer
un autre point que vous tombez sur plein de problèmes. Dans un sens,
et je ne le dis pas avec fierté, je vous demande de le
croire, Romains 9 n'est pas si difficile à
comprendre si vous voyez pourquoi Paul utilise ces illustrations. Le
problème vient lorsque vous regardez aux illustrations plutôt qu'au
véritable sujet. Laissez-moi essayer d'isoler ces points pour vous,
avant de les expliquer
ISAAC PLUTÔT QUE ISMAËL
La première
illustration est que la promesse passera par Isaac plutôt que par
Ismaël. On trouve cela dans les versets 9:6-9: « Ce
n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet.
Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël, et, pour
être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants;
mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité,
c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont
enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont
regardés comme la postérité. Voici, en effet, la parole de la
promesse: Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils.
» C'est cela la première illustration. La promesse passera par
Isaac, plutôt que par Ismaël.
JACOB PLUTÔT QUE ESAÜ
La deuxième
illustration est que la promesse passera par Jacob plutôt que par
Esaü. On trouve cela dans les versets 9:10-13: «Et, de
plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre
père; car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu' ils
n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d'élection de
Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté
de celui qui appelle, - il fut dit à Rébecca: L'aîné sera
assujetti au plus jeune; selon qu'il est écrit: J'ai aimé Jacob Et
j'ai haï Ésaü. »
L'ENDURCISSEMENT
DU CŒUR DE PHARAON
La troisième
illustration est le fait que Dieu a retiré sa miséricorde à
Pharaon ce qui a entraîné l'endurcissement du coeur de Pharaon. On
trouve cela dans les versets 9:14-18: «Que dirons-nous
donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là! Car il dit à
Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai
compassion de qui j'ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de
celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait
miséricorde. Car l'Écriture dit à Pharaon: Je t'ai suscité à
dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit
publié par toute la terre. Ainsi, il fait miséricorde à qui il
veut, et il endurcit qui il veut. »
LE
POTIER ET LE POT DE TERRE
La quatrième
illustration est le potier et les vases de terre. Certains vases sont
appelés vase de miséricorde et certains vases de colère. On trouve
cela dans les versets 9:19-24: «Tu me diras: Pourquoi
blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté? O
homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase
d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait
ainsi? Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la
même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil? Et que dire,
si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance,
a supporté avec une grande patience des vases de colère formés
pour la perdition, et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa
gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés
pour la gloire? Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d'entre les
Juifs, mais encore d'entre les païens. » Et ensuite Paul prouve
cela avec de nombreuses prophéties.
C'est avec ces
quatre illustrations que débute Romains 9, Isaac, Jacob,
Pharaon et l'argile. Et ensuite le chapitre se termine avec toute une
liste de prophéties. Si vous considérez uniquement ces
illustrations, Isaac, Jacob, Pharaon, et l'argile, il se peut que
vous ayez les mêmes problèmes et que vous soyez aussi confus que de
nombreux théologiens devant ces textes. Ils parlent du « problème
» de la souveraineté de Dieu. Ils disent: « Comment Dieu peut-Il
choisir Isaac et Jacob et rejeter Ismaël et Esaü? Est-ce normal?
Est-ce juste? Comment Dieu peut-il endurcir le coeur de Pharaon?
Est-ce juste? Cela ne met-il pas toute la responsabilité sur Dieu et
l'enlève des hommes? Comment Dieu le potier peut-Il décider qu'il
va créer un vase de colère formé pour la perdition? Est-ce que
Dieu est ainsi? N'est-ce pas cruel? » Ce sont les problèmes
auxquels vous serez confrontés si vous regardez aux illustrations
sans connaître les points qu'elles illustrent. Vous serez dans la
confusion si vous vous en tenez aux illustrations. Considérons les
illustrations en rapport avec les points. Laissez-moi vous montrer
cela et ensuite je pense que les illustrations prendront vie.
Lorsque vous
lisez ces trois chapitres ensemble dans leur contexte, rien n'est
plus sûr que la responsabilité des hommes. La souveraineté de Dieu
n'enlève pas et ne diminue pas la responsabilité des hommes. On a
dit à la nation d'Israël qu'elle avait été rejetée. On lui a dit
qu'elle a été mise de côté, et tout cela parce qu'elle a échoué
dans ses responsabilités. Dieu va la rejeter, sa responsabilité
était de faire confiance au Seigneur. Elle ne l'a pas fait. Sa
responsabilité était de répondre à la miséricorde, elle ne l'a
pas fait. Sa responsabilité était de venir avec une simple foi à
Jésus, elle ne l'a pas fait. Sa responsabilité était de faire
confiance à la justice de Dieu, pas à la sienne. L'apôtre énumère
ses erreurs.
Lisons les
versets 9:30-10:3: « Que dirons-nous donc? Les païens,
qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice
qui vient de la foi, tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de
justice, n'est pas parvenu à cette loi. Pourquoi? Parce qu'Israël
l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils
se sont heurtés contre la pierre d'achoppement, selon qu'il est
écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher
de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. Frères,
le vœu de mon coeur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils
soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour
Dieu, mais sans intelligence: ne connaissant pas la justice de Dieu,
et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas
soumis à la justice de Dieu. »
Vous voyez, ils
ont du être blâmés pour cela. Ils l'ont poursuivie mais pas par la
foi. Ils avaient du zèle, mais sans intelligence. Ils ne se sont
jamais soumis à la justice de Dieu. A cause de leur rejet de la
justice de Dieu et de la simplicité de la foi, de l'alliance de la
grâce, maintenant Dieu les rejette.
Vous ne
comprendrez pas ces illustrations à moins que vous ne rentriez dans
la personnalité de la nation d'Israël. Vous voyez, Paul va leur
dire: « Dieu vous rejette. » Pensez-vous qu'ils vont l'accepter?
Non, pas Israël, ils vont combattre cela de toutes leurs forces. Ils
sont confus, ils ne savent pas de quoi Paul parle. Paul est en train
de leur exposer leur rejet à eux, le fier peuple de Dieu. Vous
voyez, ces juifs étaient constamment arrogants à cause de leur
relation héréditaire par rapport à Abraham, le patriarche, et leur
descendance physique. Mais maintenant Paul dit: « Dieu vous met de
côté. » Mais les juifs répondent: « C'est un non-sens. Tu as
tout faux. Tu ne dois pas savoir qui nous sommes. Nous sommes les
juifs. Nous sommes le peuple de Dieu. Nous sommes les descendants
d'Abraham. Dieu ne va pas nous rejeter. Veux-tu savoir tout ce que
nous possédons? Les pères, Abraham, Isaac, Jacob, les prophètes,
les Psaumes, l'Ancien Testament, la circoncision, le temple, les
prêtres, les fêtes, les ordonnances. Tout cela nous appartient.
Nous avons eu cela depuis 6000 ans. S'Il nous rejette, cela signifie
que Dieu ne respecte pas Sa parole. Dieu nous a promis que nous
serions Son peuple à toujours. Sur quelle base peux-tu dire qu'il va
nous rejeter, sur quel fondement? Nous avons été le peuple de Dieu
pendant 6000 ans, et maintenant toi, tu viens et tu dis c'est
terminé, c'est fini, c'est terminé pour vous. » Vous voyez, voilà
la raison pour laquelle nous avons ces merveilleuses illustrations.
Le Saint-Esprit
à travers Paul, essaie par ces illustrations de détruire la
confiance d'Israël dans la chair. Avec ces illustrations, l'apôtre
utilise des images et des types qu'il tire de leur propre histoire,
il utilise leur propre Bible, pour mettre en avant leur arrogance
religieuse, pour les humilier et les pousser à la repentance. Ce ne
sont pas des illustrations ordinaires. Elles ont été soigneusement
et merveilleusement sélectionnées par le Saint-Esprit. Il faut vous
rappeler qu'ils étaient juifs et qu'ils connaissaient bien leur
Bible, mais ils n'avaient jamais vu ce que Paul était sur le point
de leur montrer. Il a pris la Bible qu'ils connaissaient bien et leur
a dit: « Avez-vous déjà vu cela? » Il commence à leur montrer
dans la Bible, des choses qu'ils n'avaient jamais vues et qui ont
préparé leur propre condamnation. N'oubliez pas qui était Paul, il
était un des juifs les plus nobles et les plus justes qui ait jamais
été. Il était un pur juif, un hébreu parmi les hébreux. Il
savait comment ils pensaient. Il savait comment ils raisonnaient. Ils
savaient comment ils se sentaient et ce qu'ils comprenaient. Et parce
ce qu'il savait ce qui se passait dans leur coeur, il a anticipé
leurs arguments, il savait ce qu'ils allaient dire, et par conséquent
il a pu y répondre. Et à chaque argument qui venait dans leur
coeur, il répondait. Je pense que c'est la clé pour comprendre tout
cela.
Très bien,
laissez-moi vous présenter les arguments que Paul a anticipés de la
part des juifs. Leur premier argument est le suivant: « Si Dieu nous
rejette, Il ne respecte pas sa parole. Il a promis de bénir la
descendance d'Abraham. Il a dit qu'il allait le faire. Ils disent
qu'il n'y a ni limite ni restriction à Sa promesse. Il a promis de
bénir la descendance d'Abraham, et nous, nous sommes les descendants
d'Abraham. Voilà notre signe, c'est la circoncision. Nous sommes
juifs. » Est-ce que vous pouvez voir leur argument? Les juifs disent
que Dieu a promis à Abraham que ses descendants allaient être
bénis, et ils peuvent prouver qu'ils étaient ses descendants. Ils
disent à Paul: « Comment peux-tu dire que Dieu va nous rejeter,
cela signifie qu'Il ne respectera pas sa parole. »
ISAAC
MONTRE QU'IL S'AGIT D'UNE DESCENDANCE SPIRITUELLE
Considérons la
première illustration. Regardez comment commence le verset 9:6 qui
dit: «Ce n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée
sans effet. » Vous voyez il répond à leur argument: « Vous, vous
dites qu'Il ne respectera pas Sa parole s'Il vous rejette. Mais vous
considérez la promesse de Dieu à Abraham, comme si c'était une
promesse générale, qui avait été donnée à chaque petit
descendant d'Abraham. Ce n'est pas vrai. Vous en faites une promesse
si large, mais elle n'était pas si large, il y avait une limitation
même dans votre histoire. » Les versets 9:6-7 disent:
« Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël, et,
pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses
enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une
postérité. » Il leur dit: « Vous êtes si obsédés par le fait
qu'il n'y a pas de limite, mais il y avait déjà des limites à
cette époque. » Ensuite Paul cite Genèse 9:7: «En
Isaac sera nommée pour toi une postérité. » C'est comme s'il
disait: « Comment se fait-il, messieurs les Juifs, que vous n'ayez
jamais eu de problème avec cela auparavant? Comment se fait-il que
vous ne vous soyez jamais inquiétés de la postérité d'Ismaël? Ne
sont-ils pas tous les deux des descendants d'Abraham? Et pourtant
vous ne vous êtes jamais inquiétés de cela. Est-ce que vous ne
vous êtes jamais dit: mais comment se fait-il qu'ils ne sont pas
tous les deux bénis, les deux sont pourtant des enfants d'Abraham?
C'est dans vos propres écrits où l'on voit que Dieu restreint cette
première promesse et qu'Il a dit: c'est seulement à travers Isaac.
»
Ce que Paul
souligne bien entendu ici, c'est que Dieu a toujours prévu qu'il y
aurait une descendance spirituelle à Abraham. C'est pour cela qu'Il
a dit que la bénédiction passerait par Isaac, car c'est lui qui
était la descendance spirituelle. Ensuite il donne quelques faits
concernant Isaac, que Galates développe. Il leur dit: « Pensez à
la façon dont il est né, c'était une naissance miraculeuse. Sara
était âgée, Abraham était âgé, cela a été une naissance
accordée par la grâce, selon la promesse, cela a été un pas de
foi. Mais lorsque l'on voit comment Ismaël est né, on voit que cela
a été un acte de la chair. Abraham a essayé d'aider Dieu, de faire
arriver la promesse, il est allé vers Agar et a eu cette relation
illégitime, et ainsi de suite. Paul leur dit: « Mais ne voyez-vous
pas que dès le début, il y a eu deux lignées. L'une est une lignée
basée sur l'alliance, la promesse, la foi, les miracles et le
surnaturel, et l'autre est une lignée selon la chair. Ils ne
savaient pas quoi faire avec ce passage. Par cette première
illustration Paul montre que limiter la descendance ce n'est pas
comme si Dieu ne tenait pas parole. Il a fait cela dès le début,
cela a toujours été limité à une descendance spirituelle, aux
fils spirituels d'Abraham.
JACOB
ET ESAÜ MONTRENT QUE DIEU AGIT SELON LA GRACE
L'apôtre
anticipe ensuite leur second argument. Vous pouvez presque voir ces
juifs très fiers se lever et dire: « Oh! nous voyons il s'agit
d'une descendance, alors il est encore plus certain que Dieu ne nous
rejettera pas. Nous sommes la descendance spirituelle d'Abraham. Qui
aime Moïse plus que nous? Qui observe davantage le sabbat que nous?
Qui observe les sacrifices et les fêtes plus que nous? Nous portons
dans nos corps les cicatrices de l'alliance. Tu veux une descendance
spirituelle, tu l'as ici. Nous sommes justes, nous sommes zélés
pour le Seigneur, nous aimons Moïse. Nous sommes connus pour notre
justice dans le monde entier. Nous sommes la descendance spirituelle.
Que vas-tu dire maintenant Paul? Dieu ne peut pas nous rejeter, à
cause de notre justice. » C'est la raison pour laquelle nous avons
l'illustration suivante. Paul devait leur montrer que la promesse ne
leur était pas offerte parce qu'ils vivaient une vie religieuse.
Regardez le
verset 9:11: « Quoique les enfants ne fussent pas encore
nés et ils n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein
d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la
seule volonté de celui qui appelle. » Vous voyez c'est cela son
point. Ce n'est pas par les oeuvres. Une des évidences est qu'ils
ont été choisis avant qu'ils ne puissent faire quoi que ce soit.
Que ce soit bien ou mauvais. Tout l'objectif de cette illustration
est de leur montrer que ce n'est pas par les oeuvres. Ils pouvaient à
travers leurs raisonnements comprendre pourquoi Dieu avait limité la
promesse à travers Isaac et pas Ismaël, parce qu'Ismaël était
d'une autre femme. Mais que pouvaient-ils dire au sujet de Rebecca?
C'est leur mère à tous les deux, et les circonstances étaient les
mêmes, elle a eu des jumeaux dans son ventre. Il s'agit de la même
mère et du même père. Voici une autre limitation, ils n'étaient
même pas encore nés, alors comment peuvent-ils dire que c'est une
récompense due à une oeuvre?
Vous voyez, vous
ne pouvez pas fouiller l'Ancien Testament et trouver une meilleure
illustration que celle-ci du fait que ce n'est pas par les oeuvres.
C'est une parfaite illustration! Malheureusement les gens oublient
souvent le point, et se perdent dans l'illustration. Ils sont
tellement tracassés au sujet du verset 9:13: « J'ai
aimé Jacob Et j'ai haï Ésaü. » Et ils se disent: « Mais comment
peut-on écrire cela? Comme c'est incroyable, j'ai haï Ésaü. »
Mais ce n'est pas cela la partie incroyable de ce verset. La partie
incroyable de ce verset est que j'ai aimé Jacob. Ce n'est pas très
difficile de comprendre qu'il a haï Esaü, lorsque vous réalisez à
quel point Esaü était un homme impie, de quelle façon il a donné
naissance aux Edomites, et quelle nation impie cela était. Mais Il a
aimé Jacob, c'est là où se trouve le mystère du verset, si vous
voulez y trouver un mystère. Les gens sont tout affolés en lisant
cela, parce qu'ils ne réalisent même pas ce que Paul était en
train de dire.
Vous voyez,
l'apôtre Paul citait Genèse 25:23. Les gens voient des
individus dans ce verset et ils pensent que ce pauvre Esaü n'a pas
eu de chance. Mais Dieu ne parle pas d'individus. Lorsqu'Il utilise
les noms de Jacob et d'Esaü, il ne parle pas d'individus. Ecoutez la
promesse de Genèse 25:23 que Paul cite: « Et
l'Éternel lui dit: Deux nations sont dans ton ventre, et deux
peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples
sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus
petit. » Dieu parle de deux nations. Jacob représente la nation
d'Israël et Esaü représente la nation des Edomites. Lorsqu'il
utilise les noms de Jacob et Esaü, c'est comme dire Washington a des
problèmes, cela signifie que l'Amérique a des problèmes, cela
représente toute la nation. Ici, il y avait une nation de croyants,
et une nation d'incroyants.
Certains veulent
rendre les choses plus confuses et disent: « Cela n'est pas juste,
Dieu a haï Esaü avant qu'il ne soit né. » Mais où trouvez-vous
cela? Où est-il écrit que Dieu a haï Esaü avant qu'il ne soit né?
Vous voyez, c'est une autre citation de l'Ancien Testament. Où
trouve-ton ce verset dans l'Ancien Testament: « J'ai aimé Jacob et
j'ai haï Ésaü? » Est-ce que c'est dans Genèse? Est-ce que c'est
dans Exode? Où trouve-t-on cela? C'est dans Malachie! C'est dans le
dernier livre de l'Ancien Testament. Cela n'a pas été écrit avant
que Jacob ou Esaü soient nés. Ce prophète n'a pas regardé en
avant à travers une quelconque prédestination. Il regarde en
arrière, ces deux nations ont déjà vécu, et le prophète regarde
en arrière et dit: « J'ai aimé Jacob et j'ai haï Ésaü. » Il
n'y a pas de prédestination là-dedans, cela s'est déjà passé,
cela vient du livre de Malachie.
Certaines
personnes pensent que mettre la haine dans la bouche de Dieu n'est
pas juste, ils essaient d'expliquer l'utilisation du mot haïr par
Dieu, et l'amoindrissent pour que cela ne signifie pas « haïr ».
Ils disent que c'est comme Genèse 29:30-31 où il
est dit: « Jacob a aimé Rachel et a haït Léa. » Il n'a pas haï
Léa mais il a tellement aimé Rachel que par comparaison, c'est
comme s'il haïssait Léa. C'est comme le Seigneur Jésus qui dit
en Luc 14:26: « Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne
hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et
ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
» Mais le point de cette illustration de Jacob et d'Esaü est
simplement de prouver que ce n'est pas par les oeuvres. Voilà de
quoi il s'agit. Est-ce que cela le prouve? Oui, de façon
merveilleuse! C'est une illustration parfaite pour prouver que ce
n'est pas par les oeuvres. Il n'y a rien en nous qui puisse motiver
Dieu, ni la pitié, ni la compassion, ni la gratitude, il n'y a rien
en nous. Et Paul illustre simplement cela ici.
Les Israélites
viennent donc vers Paul et disent: « Nous ne pouvons pas être
rejetés parce que nous sommes nés d'Abraham. » Mais Paul répond,
il y a toujours eu une postérité spirituelle, le fait que vous
puissiez retracer votre lignée jusqu'à Abraham ne signifie rien.
Ensuite ils disent: « Il ne peut pas nous rejeter parce que nous
sommes justes. » Mais Paul dit: « Cela n'a rien à voir avec les
oeuvres. Cela s'est passé loin en arrière dans vos Bibles, lorsque
ces deux jumeaux sont nés. » Mais ils avaient encore un autre
argument à donner. Ils disent à Paul: « Si tu dis que notre
naissance ne nous garantit pas d'être choisis par Dieu. Et si tu dis
que nous ne pouvons pas mériter par nos oeuvres le choix de Dieu,
alors Dieu n'est pas juste. Il doit alors choisir certaines personnes
arbitrairement et rejeter les autres. Cela n'est pas juste. Dieu fait
du favoritisme. Si Dieu nous rejette alors Il le fait sans aucun
fondement. Il le fait sans raison. » Paul donne donc à nouveau une
illustration.
PHARAON
MONTRE LA MISÉRICORDE DE DIEU
On la trouve
dans les versets 9:14-18, regardez comment cela commence:
« Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là!
» Vous pouvez imaginer leurs arguments à travers cette phrase
introductive. Les juifs disent que Dieu n'est pas juste, et Paul
prend donc cette illustration pour prouver que Dieu est juste.
Concernant l'endurcissement du coeur de Pharaon, lors de notre étude
du livre de l'Exode, j'ai fait toute une leçon juste sur cela et je
ne vais pas répéter à nouveau tout cela en détail, mais veuillez
noter comment ce passage tourne autour de la miséricorde de Dieu.
•
Verset 9:
15:
« Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai
compassion de qui j'ai compassion. »
• Verset 9:
16:
« Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui
court, mais de Dieu qui fait miséricorde. »
• Verset 9:
18:
« Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il
veut. »
Jusqu'à ce que
Dieu établisse ce point, la miséricorde, il ne fait pas mention de
Pharaon. Il pose d'abord un principe, et ensuite Pharaon va illustrer
ce principe. Vous devez donc comprendre de quelle façon Pharaon
rentre en jeu. Vous voyez, Israël dit: « Dieu n'est pas juste, Dieu
n'est pas équitable. » Mais Paul dit que la question ici n'est pas
la justice, la question est la miséricorde. Vous n'avez pas besoin
de la justice, vous avez besoin de la miséricorde. Si nous avions
besoin de la justice, nous ne serions pas là pour en discuter parce
que nous serions déjà tous en enfer. S'il s'agissait de justice, le
déluge nous aurait tous balayés. S'il s'agissait de justice, le feu
de Sodome et de Gomorrhe nous aurait déjà depuis longtemps
consumés. Il ne s'agit pas de justice mais de miséricorde. Ce que
Paul dit à Israël c'est: « Votre problème n'est pas avec la
justice de Dieu mais avec la miséricorde de Dieu. » C'est à ce
moment qu'il fait intervenir Pharaon. J'aimerais que vous voyiez
comment Paul utilise cette illustration de Pharaon. C'est merveilleux
et cela a tellement choqué les juifs.
Vous voyez,
Pharaon a été un homme qui a continuellement expérimenté la
miséricorde de Dieu. Dieu l'a épargné toujours à nouveau. Nous
lisons quatre fois dans l'Exode que Pharaon a endurci son coeur, puis
Dieu a eu miséricorde de lui. Dieu a eu au minimum neuf fois de la
miséricorde envers Pharaon pendant les plaies. Mais Pharaon disait:
« Non, Non, Non! » Dieu a finalement retiré sa miséricorde.
Lorsque Dieu a retiré sa miséricorde, le coeur dur de Pharaon a été
comme scellé. Voilà la question. Était-ce injuste? Est-ce injuste
pour Dieu de retirer Sa miséricorde à quelqu'un qui n'en veut pas?
Est-ce injuste? C'est à cela qu'Israël devait faire face. Lorsque
Dieu a retiré Sa miséricorde, c'était trop tard pour Pharaon. Vous
pouvez pleurer et dire que c'est Dieu qui l'a endurci, mais la vérité
est qu'il s'est endurci lui-même en rejetant la miséricorde de
Dieu.
Laissez-moi vous
donner une illustration avant de reprendre ce point. Dans Esaïe, le
prophète cite un verset, que Jésus citera lui aussi plus tard.
En Esaïe 6:9, c'est Dieu qui est l'agent, « Il dit
alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne
comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends
insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et
bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende
point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se
convertisse point et ne soit point guéri. » Dans Esaïe c'est Dieu
qui est Celui qui a aveuglé et c'est Dieu qui a rendu sourd. Le
Seigneur Jésus cite ce verset en Matthieu 13:15, et Il
fait ce changement: « Car le coeur de ce peuple est devenu
insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs
yeux. » Il cite Esaïe, mais Esaïe dit: Dieu a fermé leurs yeux,
et Jésus dit que c'est eux qui ont fermé leurs yeux. Qui a fermé
les yeux alors? La réponse est que c'est eux qui l'ont fait et
ensuite Dieu a retiré Sa miséricorde.
Les théologiens
ont un nom pour cela. Ils ont en fait un nom pour toutes choses. Ils
appellent cela l'aveuglement judiciaire. Qu'est-ce que l'aveuglement
judiciaire? Lorsqu'une personne refuse d'entendre, alors Dieu retire
Sa miséricorde et ensuite elle ne peut plus entendre. Lorsqu'une
personne refuse de voir, alors Dieu retire Sa miséricorde et ensuite
elle ne peut plus voir. Lorsqu'une personne endurcit continuellement
son coeur devant Dieu, alors Dieu retire Sa miséricorde et ensuite
elle est continuellement endurcie. C'est pour cela qu'Hébreux
3:7-8 nous avertit: « Aujourd'hui, si vous entendez sa
voix, n'endurcissez pas vos coeurs. » C'est à cause de
l'aveuglement judiciaire. L'aveuglement judiciaire est une chose
terrible, c'est le jour où Dieu retire Son influence, Sa
miséricorde, Son attirance, Son appel. En lien avec cela
j'aime Proverbes 29:1: « Un homme qui mérite d'être
repris, et qui raidit le cou, sera brisé subitement et sans remède.
»
Vous voyez, Paul
a sélectionné une parfaite illustration. Parce que tout le monde
connaissait Pharaon. Ils ont pu se mettre à la place de Pharaon. Ils
disaient: « Oui, Pharaon a été endurci, Pharaon a endurci son
coeur. » Mais vous savez ce que Paul a dit ensuite? Il a dit: «
Israël, tu es Pharaon. » Il les appelle Pharaon. Ils connaissaient
très bien l'histoire de Pharaon, et quel choc cela a été lorsque
Dieu a dévoilé cela. Regardez le verset 10: 21: « Mais
au sujet d'Israël, il dit: J'ai tendu mes mains tout le jour vers un
peuple rebelle et contredisant. » Dieu montrait de la miséricorde à
Israël, de la même façon qu'Il en a montré à Pharaon. Les
versets 11: 7-8 disent: « Ce qu'Israël cherche, il
ne l'a pas obtenu, mais l'élection l'a obtenu, tandis que les autres
ont été endurcis, selon qu'il est écrit: Dieu leur a donné un
esprit d'assoupissement, Des yeux pour ne point voir, Et des oreilles
pour ne point entendre. » Israël disait: « Dieu ne peut pas nous
rejeter, ce n'est pas juste. Dieu n'est pas équitable. » Paul
répond: « Qu'est-ce que toute cette discussion au sujet de la
justice? Dieu a montré Sa miséricorde envers vous pendant 6000 ans.
Il a tendu Ses mains tout le jour vers un peuple rebelle et obstiné,
et vous avez continuellement rejeté Sa miséricorde, et rejeté et
rejeté, et ce qu'Il a fait à Pharaon, Il l'a également fait envers
vous. » Dieu a retiré Sa miséricorde et l'aveuglement judiciaire
est tombé sur la nation et maintenant elle sera aveugle, maintenant
elle sera endurcie.
LES
VASES D'ARGILE MONTRENT QUE DIEU UTILISE DES INSTRUMENTS INDIGNES
Il y a un
quatrième argument que Paul a anticipé de la part des juifs. Si
Dieu est Celui qui retire Sa miséricorde et Celui qui donne
l'aveuglement judiciaire alors ils ont raisonné en eux-mêmes en
disant: « Mais comment peut-Il nous blâmer-nous? Ce n'est pas notre
faute. C'est Sa responsabilité, pas la nôtre. C'est Dieu qui nous a
fait de cette façon, c'est Lui qui l'a fait. Comment peut-il nous
tenir pour responsables? » La quatrième illustration commence au
verset 9:19: « Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore?
Car qui est-ce qui résiste à sa volonté? » Ils ne se sentent pas
responsables. Cette fois l'apôtre Paul va dans le livre
de Jérémie au chapitre 18 pour
chercher son illustration avec le vase et l'argile. J'aimerais à
nouveau vous le redire, ne vous perdez pas dans l'illustration et ne
manquez pas le point qu'il veut souligner. Cette illustration avec
les vases et l'argile, avec le vase de colère et le vase de
miséricorde est si visuelle et si forte qu'habituellement notre
pensée se concentre là-dessus.
Superficiellement
il semblerait que Dieu dise la chose suivante: « Je fais ce que je
veux avec mon vase. Vous ne pouvez pas me donner des ordres je suis
le potier. Si je désire faire un Hitler, je ferai un Hitler. Vous ne
pouvez pas m'arrêter. Si je désire faire un Antichrist, je ferai un
Antichrist. Vous ne pouvez pas m'en empêcher. Je suis le potier,
j'ai le droit de faire des criminels, de faire des voleurs ou des
violeurs. Je peux faire des hommes et des femmes violents. Je peux
faire des vases d'honneur et les destiner à la miséricorde et des
vases de colère et les destiner à la perdition. Et ils n'ont pas le
choix. » C'est ce que vous voyez si vous ne regardez que
l'illustration, sans voir le vrai sujet. Mais ce n'est pas pour cela
que Paul a utilisé ces versets. Ce n'est pas ce qu'il veut prouver
et ce qu'il veut dire. C'est ce genre de déformation de
l'illustration qui apporte tellement de confusion dans ce chapitre.
Vous ne pouvez pas rendre Dieu responsable du péché, et de nos
mauvaises actions. Il ne s'agit pas de Le blâmer à cause de nos
responsabilités.
J'admets qu'il y
a certains versets qui semblent enseigner que Dieu dans Sa
souveraineté sauve ceux qui devraient être damnés. Mais jamais, ni
ici, ni nulle part ailleurs, vous ne trouverez un passage qui suggère
ou enseigne que Dieu dans Sa souveraineté condamne ceux qui
devraient être sauvés. Vous ne trouverez jamais une telle chose
dans la Parole de Dieu. Je me souviens, lorsque j'étais étudiant à
l'institut biblique Moody, j'avais un copain de chambre qui venait du
sud profond, et nous avions une chose en commun, nous étions tous
les deux recalés. Nous avons souvent prié ensemble au sujet de nos
études. Je me rappelle qu'une fois cet ami a reçu un A, à son
examen. Cela a été une grande nouvelle pour tous les deux. Je me
rappelle lorsqu'il est venu dans la chambre, il était si content et
il a dit: « Ed, aimerais-tu prier avec moi, et remercier le Seigneur
pour ce A? J'ai eu un A et je suis si heureux. » Nous nous sommes
donc assis à côté de notre lit et nous avons prié. Il priait à
voix haute et je priais dans mon coeur. Mais au milieu de sa prière
il a crié: « Hé! attends un instant comment se fait-il que si je
reçois un A, tu en reçoives la gloire? Et que si je reçois un F,
c'est moi qui doive en subir les conséquences. » Cela a mis fin à
notre réunion de prière... Je peux vous dire qu'il y avait dans
cette parole davantage de bonne théologie que dans ce que nous
savions à l'époque.
SI
VOUS ETES SAUVES C'EST A CAUSE DE DIEU, SI VOUS ETES PERDUS
C'EST DE
VOTRE FAUTE
Pensez à cela.
Si vous êtes sauvés c'est grâce à Dieu, si vous êtes perdus
c'est de votre faute. C'est exactement l'enseignement de la Bible. Je
ne peux pas dire que je sais comment mettre tout cela ensemble, je ne
comprends pas tout. En tout cas le point au sujet du vase et de
l'argile n'est pas là pour dire que Dieu peut faire des personnes
pour ensuite les condamner et faire d'autres personnes et ensuite les
sauver. Ce n'est pas de cela dont il parle. Voici le point, après
l'aveuglement judiciaire, vous pouvez déterminer si vous allez être
un vase d'honneur ou un vase de colère. Et vous pouvez changer cela
d'une semaine sur l'autre. Vous me direz: « Mais d'où tiens-tu
cela? » Je le tiens de Timothée. Regardez quelques instants 2
Timothée 2:19-21: « Néanmoins, le solide fondement de Dieu
reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau: Le Seigneur
connaît ceux qui lui appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du
Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité. Dans une grande maison, il
n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent, mais il y en a aussi
de bois et de terre; les uns sont des vases d'honneur, et les autres
sont d'un usage vil. Si donc quelqu'un se conserve pur, en
s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié,
utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre. » Chaque fois
que vous vous repentez, vous êtes transformés d'un vase de colère
en un vase d'honneur. Ce n'est pas Dieu qui le fait, c'est vous
lorsque vous vous mettez en règle devant Dieu.
Revenons
maintenant à Romains. On a vu que Pharaon a dit: « Non, non, non! »
Et finalement Dieu a retiré Sa miséricorde et maintenant Pharaon
est endurci. Voici la question, est-ce que Dieu peut l'utiliser après
lui avoir retiré sa miséricorde? Maintenant qu'il est un vase de
colère, préparé pour la destruction, est-ce que Dieu peut
l'utiliser? Est-ce que Dieu peut prendre cet instrument indigne et en
faire quelque chose de bien, une fois que le vase est endurci et
obstiné? Voilà la question? La réponse est sans aucun doute, oui
Il le peut. Dieu ayant utilisé Pharaon pour ouvrir les yeux d'Israël
pour connaître leur Dieu, je ne pense pas qu'il l'ait fait, mais
Israël aurait pu dire: « Merci Pharaon, tu nous as montré tant de
choses sur Dieu. Nous avons vu davantage de choses à cause de ton
obstination, parce que tu es si dur. Nous avons vu plus de Dieu que
ce que nous en avions jamais rêvé. Si tu n'avais pas été là,
nous n'aurions jamais vu Sa main se manifester comme elle l'a fait.
Nous n'aurions pas vu Sa puissance, nous n'aurions pas vu Sa
merveilleuse sagesse et Sa grande fidélité. Merci Pharaon pour ce
que tu as fait. » Israël savait que Dieu a utilisé Pharaon et Ils
ont été bénis parce que Dieu a utilisé Pharaon.
Le
verset 9:17 dit: « Car l'Écriture dit à Pharaon:
Je t'ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin
que mon nom soit publié par toute la terre. » Le
verset 9:22-23 dit: «Et que dire, si Dieu, voulant
montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec
une grande patience des vases de colère formés pour la perdition,
et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des
vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire? »
Le potier a des droits même sur les vases qui l'ont rejeté, c'est
cela le point. Le potier a le droit d'utiliser cela pour sa gloire,
et pour apporter des bénéfices aux autres, même si c'est ensuite
fichu. Regardez ce que Paul fait. Il dit: « Israël, tu es un
Pharaon national. J'ai manifesté de la miséricorde envers toi, et
tu as dit: Non, non, non. Maintenant je retire ma miséricorde et tu
t'endurcis. Maintenant Israël que tu es un vase de colère et que tu
as été mis de côté, Dieu va faire avec toi ce qu'Il a fait avec
Pharaon. Il va t'utiliser pour être une bénédiction pour les
autres. » Considérez encore ces versets:
•
Verset 9:25:
« Selon qu'il le dit dans Osée: J'appellerai mon peuple celui qui
n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la
bien-aimée; et là où on leur disait: Vous n'êtes pas mon peuple!
ils seront appelés fils du Dieu vivant. »
• Versets 10:19-21:
« Mais je dis: Israël ne l'a-t-il pas su? Moïse le premier dit:
J'exciterai votre jalousie par ce qui n'est point une nation, je
provoquerai votre colère par une nation sans intelligence. Et Ésaïe
pousse la hardiesse jusqu'à dire: J'ai été trouvé par ceux qui
ne me cherchaient pas, Je me suis manifesté à ceux qui ne me
demandaient pas. »
• Verset 11:11:
« Je dis donc: Est-ce pour tomber qu'ils ont bronché? Loin de là!
Mais, par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens,
afin qu'ils fussent excités à la jalousie. »
• Versets 11:30-31:
« De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par
leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde, de
même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde
qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. »
Israël pouvait
aller chez Pharaon et dire: « Merci Pharaon, j'ai vu Dieu à travers
toi. » Et de la même façon chaque chrétien peut aller vers Israël
et dire: « Merci Israël, j'ai appris Dieu à travers toi. C'est à
travers ton rejet, à travers ta mise à l'écart, que j'ai été
inclus et que j'ai été amené. » J'ai mis ma confiance dans le
Seigneur pour la première fois en 1958, cela fait maintenant 31 ans.
(Ce message a donc été donné en 1989. NdT) J'ai vu un peu de
Christ en 31 ans, mais je peux remercier Israël de la même façon
qu'eux pouvaient remercier Pharaon. Ils sont un Pharaon « national.
» Toutes les bénédictions que nous avons le sont parce que Dieu a
mis Israël de côté et maintenant un peuple qui n'était pas le
peuple de Dieu est devenu Son peuple. Par cette merveilleuse
illustration la bouche d'Israël a été fermée, Dieu était sur le
point de leur dire, c'est terminé, vous avez été mis de coté.
Rien n'a changé,
il a toujours été question d'une semence spirituelle. Rien n'a
changé, cela a toujours été par la grâce et non par les œuvres.
Rien n'a changé, cela a toujours été en répondant à la
miséricorde de Dieu. Rien n'a changé, Dieu utilise toujours des
instruments indignes. Et maintenant Israël entend qu'ils vont être
mis de côté. La fin du chapitre 9, nous dit pourquoi. C'est parce
qu'ils n'ont pas recherché Dieu par la foi. Ils ne se sont pas
soumis à la justice de Dieu. J'espère que cela vous aide au moins à
voir de quelle façon ces illustrations ont été sélectionnées par
Dieu le Saint-Esprit pour répondre au besoin d'Israël. Dans notre
prochaine leçon, nous verrons notre relation par rapport à l'Israël
national et spirituel. Ce sont de grandes et merveilleuses vérités
que nous avons besoin de comprendre.
Prions: Père
nous Te remercions à nouveau pour Romains 9, non pas pour ce que
nous pensons que cela signifie, mais pour tout ce que Toi Tu sais que
cela signifie. Seigneur, nous voyons ce grand apôtre et son cœur
qui bat et combien il aime sa nation. Nous voyons également notre
propre cœur et nos parents, et nous désirons également avoir cet
amour qu'il avait. Seigneur, nous voyons comment nous avons été
bénis par Ta providence et le fait que tu as mis de côté Israël
en tant que canal de rédemption. Tout ce que nous avons de spirituel
nous est venu de cette manière. Combien nous sommes reconnaissants.
Seigneur, si leur rejet est notre bénédiction, que sera leur
réintégration? Combien nous nous réjouissons pour ce jour. Merci
Seigneur de manifester ces principes dans nos vies. Au nom de Jésus.
Amen.
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(libre) non commerciale possible à condition que cette mention
apparaisse
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