Ces
derniers temps j'ai été interpellé par ce passage très connu de
Jean 10, la parabole du bon berger. Nous connaissons tous ce beau
passage de l’Évangile de Jean. Jésus se déclare le
Berger de Son peuple, c'est beau! Il est venu pour sauver Son
peuple de ses péchés, (Matthieu 1.21) lui donner la connaissance du
salut par le pardon de ses péchés. (Luc 1.77) Il
est aussi venu pour aller chercher Ses autres brebis qui ne sont pas
de cette bergerie, les païens dont je suis issu (Jean 10.16). Il y a les Juifs pour qui le Seigneur est venu premièrement et les païens ceux des nations, tous unis dans le salut, ensemble avec le bon Berger. Ainsi,
comme l'affirme notre Seigneur, il y aura un seul troupeau et un seul
berger. Le salut d'Israël s'étend à tous les peuples, d'abord pour
lui-même et ensuite à toutes les nations. Le salut vient des Juifs!
Nous constatons que Jésus est le berger d'Israël. Il est le berger du psaume 23, l’Éternel! Ceux qui nient la divinité du Seigneur devraient méditer sur ces choses. Ici, c'est
Jésus l’Éternel car Il se déclare le Berger comme dans ce
Psaume merveilleux! Le Père ne l'a pas contredit!
Mon
propos n'est pas de partager sur le Berger, mais sur la porte et sur
la bergerie. Nous allons en premier définir le contexte durant
lequel notre Seigneur a partagé cette parabole. Pour cela, il faut
lire Jean 9 qui nous présente la guérison de cet aveugle de
naissance. Il est là afin que les œuvres de Dieu soient manifestées
dit le Seigneur et non pas pour partir dans un cours de théologie
comme le voulaient Ses disciples! (Rabbi,
qui a péché?....)
Pour
ce miracle, Il va cracher par terre et faire de la boue pour oindre
les yeux de cet aveugle. Le Seigneur "travaille" un jour de
Sabbat! L'homme a reçu l'ordre d'aller se laver au réservoir de
Siloé et le voilà guéri!
Nous
sommes, nous aussi, ces aveugles-nés spirituellement et nous avons
besoin de cette boue qui vient sur les yeux de notre cœur, boue qui
est appliquée par le Saint-l'Esprit. Nous devons aller vers ce
réservoir de Siloé qu'est la Bible, nous laver avec cette eau l'eau de la Parole et voir
avec les yeux de notre cœur. La Bible précise que Siloé se traduit
par Envoyé. C'est l'eau du réservoir de l'Envoyé qui va ouvrir nos
yeux!
Nous
connaissons ce qui va se passer avec cet homme. Il va être interrogé
par les Pharisiens, malmené, insulté puis jeté dehors. Tout cela à
cause de cet "Homme" qui l'a guéri "en travaillant" un jour de
Sabbat en faisant de la boue avec sa salive! Les lunettes de la
tradition rendent aveugles, même devant la lumière éclatante du
Fils de Dieu! Ce miraculé dit d'abord, en parlant du Seigneur : "cet
homme nommé Jésus", puis à son deuxième passage devant les
religieux, il le déclare prophète, ce qui le fait jeter dehors par
les Pharisiens. Là, le Seigneur le rencontre et lui dévoile qui Il
est vraiment : "le Fils de l'homme", expression messianique
que l'on peut lire dans le livre de Daniel. (Daniel 7.9-14) L'homme
ne se trompe pas car il se prosterne pour l'adorer. Il reconnaît la
nature divine de notre Seigneur. Le Seigneur reçoit cette adoration!
Les
bergers d'Israël ont chassé cet homme de la bergerie d'Israël. Ce
sont les bergers décrits par les prophètes, dont Ézéchiel (ch.
34) mentionne leurs actes. Nous voyons les chefs du peuple repris par la parole de ce
prophète parce qu'ils ne prennent pas soin des brebis de l’Éternel.
Ils ne les soignent pas, elles sont disséminées dans toutes les
nations par manque de soins. Ainsi ce miraculé, cet homme devient une de ces brebis
maltraitées et rejetées par ces bergers au cœurs endurcis!
Jésus,
profite de ce cas très précis et commence, sous l'autorité du Père
à enseigner les disciples, et ces religieux qui ont chassé cet
homme, par cette parabole du berger. L'homme guéri a sûrement
entendu lui aussi cet enseignement. Lisons-en quelques versets:
1 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.
2 Mais
celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
3 Le
portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par
leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
4 Lorsqu'il
a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et
les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
5 Elles
ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce
qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
6 Jésus
leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur
parlait.
7 Jésus
leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je
suis la porte des brebis.
8 Tous
ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais
les brebis ne les ont point écoutés.
9 Je
suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il
entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
10 Le
voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je
suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans
l'abondance.
11 Je
suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
12 Mais
le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas
les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la
fuite; et le loup les ravit et les disperse.
13 Le
mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met
point en peine des brebis.
14 Je
suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
15 comme
le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie
pour mes brebis.
16 J'ai
encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là,
il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un
seul troupeau, un seul berger.
Celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Jésus est cette porte. Il est la Porte des brebis (v. 7) et parce qu'Il est cette Porte, il est aussi le Berger qui est entré par cette porte pour Ses brebis (v. 11). C'est le Portier qui ouvre. C'est une image du Père et de Son Fils à l’œuvre pour le salut de leurs brebis. Le Portier est aussi, pour nous chrétiens, le Saint-Esprit qui nous a conduis et permis de trouver cette Porte.
Penchons-nous
d'abord sur la porte. Les livres de l'Ancien Testament sont des
sources spirituelles pour nous apprendre de façon concrète, avec
des situations déjà vécues par le peuple de Dieu, les réalités du
Nouveau Testament. Ainsi pour bien apprécier cette porte dont parle
le Seigneur, allons dans le livre de Josué au chapitre 7.
Nous nous situons juste au début de la conquête de Canaan. Le peuple a vaincu miraculeusement la ville de Jéricho sous le gouvernement de Josué, lui-même soumis à l'Ange de l’Éternel. Un homme de la tribu de Juda, Acan, a bravé l'interdit de Dieu en dérobant un manteau de Schinéar, deux cents sicles d'argent et un lingot d'or. Ces trois choses sont, en type, toute la richesse que ce monde donne, dans le contexte Canaan!
Nous nous situons juste au début de la conquête de Canaan. Le peuple a vaincu miraculeusement la ville de Jéricho sous le gouvernement de Josué, lui-même soumis à l'Ange de l’Éternel. Un homme de la tribu de Juda, Acan, a bravé l'interdit de Dieu en dérobant un manteau de Schinéar, deux cents sicles d'argent et un lingot d'or. Ces trois choses sont, en type, toute la richesse que ce monde donne, dans le contexte Canaan!
Par
cette désobéissance, le peuple est sous l'interdit de Dieu et
il doit réparer. La seule façon de réparer est la sanction de
ce jugement appliquée sur celui qui a péché ainsi que sur sa
famille et sur tout ce qui lui appartient. Cette sanction, c'est la condamnation à mort! La loi de Dieu est très
dure, elle a mené le Fils à la croix pour lever l'interdit de Dieu
sur nos vies! Le jugement sur Acan préfigure celui qu'a subi le Fils. Lisons ce jugement sur Acan:
19 Josué dit à Acan : Mon fils, donne gloire à l’Éternel, le Dieu d'Israël, et rends-lui hommage. Dis-moi donc ce que tu as fait, ne me le cache point.
20 Acan
répondit à Josué, et dit : Il est vrai que j'ai péché contre
l’Éternel, le Dieu d'Israël, et voici ce que j'ai fait.
21 J'ai
vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cents sicles
d'argent, Et un lingot d'or du poids de cinquante sicles; je les ai
convoités, et je les ai pris; ils sont cachés dans la terre au
milieu de ma tente, et l'argent est dessous.
22 Josué
envoya des gens, qui coururent à la tente; et voici, les objets
étaient cachés dans la tente d'Acan, et l'argent était dessous.
23 Ils
les prirent du milieu de la tente, les apportèrent à Josué et à
tous les enfants d'Israël, et les déposèrent devant l’Éternel.
24 Josué
et tout Israël avec lui prirent Acan, fils de Zérach, l'argent, le
manteau, le lingot d'or, les fils et les filles d'Acan, ses boeufs,
ses ânes, ses brebis, sa tente, et tout ce qui lui appartenait; et
ils les firent monter dans la vallée d'Acor.
25 Josué
dit : Pourquoi nous as-tu troublés ? L’Éternel te
troublera aujourd'hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla
au feu, on les lapida,
Ce passage de l’Écriture comme bien d'autres passages de l'Ancienne Alliance me remplit d'une sainte crainte de Dieu. Il est bon de se souvenir de cela car souvent, nous pensons à notre Dieu de façon très ou trop légère, parfois même à la limite du blasphème. Dieu est amour, c'est vrai, mais Il est aussi Saint, Juste, Jaloux et on ne se moque pas de Dieu, car ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi! Cela est affirmé dans la lettre aux Galates. D'autre part Hébreux affirme que notre Dieu est aussi un feu dévorant! Il est notre Dieu trois fois saint! Il est bon de s'en souvenir!
Ici,
nous assistons à la justice de Dieu exécutée sur tout ce qui est à
Acan. Tout est détruit, tout est anéanti depuis la famille jusqu'à
leurs bêtes, leurs biens et les objets du délit. Tout ce qui peut
évoquer le souvenir de cette famille est entièrement détruit en
passant sous le jugement de Dieu, l'anéantissement de cette famille!.
Nous
pouvons comprendre, avoir une faible idée, par cet épisode de la vie du peuple de Dieu,
idée très, très faible des moments terribles vécus par notre
Seigneur à la croix, lorsque la colère de Dieu s'est abattue sur
Lui! Souffrance non mesurable car Il a été coupé de la communion
avec Son Père, pour subir notre condamnation afin que nous puissions
vivre! Par la grâce infinie de Dieu, toute cette colère, celle que
nous devions subir, a fondu sur notre Agneau. Il est notre substitut.
Il est important de méditer sur cela.
Ce
lieu du jugement de Dieu sur Acan a été appelé la vallée d'Acor.
C'est la vallée d'exécration, la vallée maudite. Un monceau de
pierres a été dressé sur l'emplacement de ce jugement rendu sur
cette famille. Le souvenir de la famille a été effacé, seul le
monceau de pierres rappelait le jugement de Dieu. Ce jugement a permis le
rétablissement de la relation du peuple avec l’Éternel par l'expiation de cette désobéissance à la loi.
26 et l'on éleva sur Acan un grand monceau de pierres, qui subsiste encore aujourd'hui. Et l’Éternel revint de l'ardeur de sa colère. C'est à cause de cet événement qu'on a donné jusqu'à ce jour à ce lieu le nom de vallée d'Acor.
Le Seigneur est revenu de son ardente colère car la transgression d'Acan a été jugée et par ce châtiment, la justice de Dieu a été assouvie, la communion avec le peuple rétablie. Cette vallée d'exécration, de malédiction devient le moyen par lequel le peuple a été sauvé de la malédiction de la loi. Notre Dieu est saint, trois fois saint! Il ne déroge jamais à sa justice! Elle exige la mort du coupable!
Regardons
un autre passage qui mentionne cette vallée maudite. Elle est
mentionnée dans le livre du prophète Osée. L’Éternel est
furieux contre la maison d'Israël. Il compare Son peuple à une
prostituée car il a abandonné Son Dieu pour se vouer et
sacrifier à des idoles. Il parle des fils d'Israël comme s'ils
étaient Sa femme, une femme infidèle. Il expose les griefs qu'Il a
contre elle et après cela, Il manifeste Sa compassion par ces
versets que nous pouvons lire au chapitre 2:
14 C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur.
15
Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d'Acor, comme
une porte d'espérance, et là, elle chantera comme au temps de
sa jeunesse
La vallée maudite devient la porte d'espérance! C'est le lieu du jugement de Dieu sur la faute d'Acan qui avait amené la malédiction de la loi sur le peuple, le lieu où l’Éternel est revenu de Son ardente colère par ce jugement exécuté. Le monceau de pierres devait sûrement encore indiquer ce lieu dans cette vallée. L’Éternel, par cette parole, leur disait tout simplement "Souviens-toi! Le jugement de Dieu sur la transgression te rétablit dans la communion avec Moi! Va sacrifier au temple en te repentant et confessant tes péchés sur cet animal qui va être immolé pour te justifier et te pardonner!" Dieu pourvoit!
Nous
avons, nous aussi notre vallée maudite, lieu de réconciliation
de Dieu avec l'homme : la
croix!
Lisons Galates 3
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois,
14
afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son
accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi
l'Esprit qui avait été promis.
La croix est ce monceau de pierres qui rappelle la justice de Dieu assouvie par la mort de Christ. Christ a été fait malédiction pour nous. Rien que par cette vérité nous pouvons tomber sur notre face et adorer! Il est mentionné les païens dans ce passage, mais c'est aussi pour les Juifs! La malédiction de Dieu est terrible. Nous en avons le détail dans Deutéronome 28. Il y est listées 98 malédictions, selon la tradition juive. Lisez ce chapitre à partir du verset 15. Et toutes ces malédictions sont tombées sur notre divin Agneau. Il est notre porte, notre vallée d'Acor! Que c'est beau! Nous devons serrer cette vérité dans nos cœurs! Jésus est la Porte parce qu'Il est devenu malédiction pour nous! C'est le prix de notre rachat, rachetés de la malédiction de la loi! Méditons sur ces vérités et adorons!
Il
y aurait tellement de choses à dire sur cette grâce merveilleuse.
Je laisse au lecteur de méditer profondément sur l'immense océan
de l'amour de Dieu pour l'homme déchu!
Nous
arrivons à la dernière partie de cette méditation. La Porte est établie une fois pour toutes et à présent, Il devient le Berger! Le Seigneur est
entré dans la bergerie par la porte de la croix. Le Portier céleste
a ouvert cette porte par le sacrifice de notre divin Berger. "Celui
qui entre par la porte est le berger des brebis!" Les
brebis entendent la voix du divin Berger. Toutes celles qui lui
appartiennent entendent Sa voix afin de les
faire sortir de la bergerie ! C'est
vraiment paradoxal. Il les appelle pour les déloger de la bergerie!
Ses brebis sortent par la porte de la bergerie, elles sortent par la
croix! Les pâturages sont à l'extérieur! Jésus a dit à
Ses disciples, donc à nous, une parole très dure sur la seule manière de Le suivre :
25 De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit :
26
Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère,
sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa
propre vie, il ne peut être mon disciple.
27
Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être
mon disciple ........
33
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il
possède ne peut être mon disciple.
34
Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi
l'assaisonnera-t -on?
35
Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
La bergerie de laquelle le Seigneur veut nous déloger peut être celle notre vie de famille dans laquelle nous vivons avec nos coutumes, notre vie affective, nos traditions etc. Le Seigneur entre par la croix dans cette bergerie. Par cette porte, la croix, Dieu se réconcilie avec l'homme qu'il a créé. "Il vous a maintenant réconciliés par la mort dans le corps de sa chair." Il entre par cette porte et Il appelle Ses brebis. Elles le suivent en passant par cette croix et en s'en chargeant. Cette croix représente la séparation de la famille, de sa propre vie etc. Tous ceux qui veulent suivre le Seigneur sans passer par cette porte de séparation ne suivent pas le Seigneur. Ils pensent le suivre, mais c'est impossible. Ils essaient de sortir de la bergerie en gardant leur propre vie. Ils ne peuvent trouver les pâturages du Seigneur car ils sont restés dans la bergerie! Je dois haïr ma propre vie, c'est un ordre de notre Seigneur. Il est évident que si je hais ma propre vie je vais aussi haïr celle de mes proches qui ont la même que la mienne! C'est leur vie que je hais, de la même haine pour la mienne.
Une autre autre forme de bergerie, dans laquelle nous avons pris nos aises, et dans laquelle nous ronronnons tranquillement peut être notre vie d'église, notre dénomination, nos rites, nos traditions etc. Le Seigneur entre par Sa porte et nous incite à le suivre. Nous voulons aller avec Lui en gardant nos traditions, nos dogmes, notre théologie, nos vaines discussions etc. Nous pensons être à Sa suite mais nous sommes restés dans cette bergerie. Nous connaissons la Parole de Dieu, nous pouvons partager, suivre des séminaires ainsi que toutes sortes d'activités, mais nous n'avons pas pris notre croix et nous gardons tout ce qu'Il veut détruire dans nos vies. Nous sommes loin, bien loin de ces verts pâturages car nous refusons la croix pour le suivre! Les pâturages sont à l'extérieur, en suivant le Seigneur en passant par la croix! C'est simple, mais souvent très déstabilisant! Nous devons haïr notre vie de "confort spirituel" pour suivre le Berger sur le "chemin étroit"! C'est cela, la vraie prospérité!
Un dernier exemple de bergerie dans laquelle le Seigneur est venu chercher Ses brebis se trouvent dans Actes 18, lorsque Paul évangélise la ville de Corinthe. Lisons quelques versets de ce chapitre :
9 Le Seigneur dit à Paul en vision pendant la nuit : Ne crains point; mais parle, et ne te tais point,
10 Car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal : parle, car j'ai un peuple nombreux dans cette ville.
11 Il y demeura un an et six mois, enseignant parmi les Corinthiens la parole de Dieu.
Le Seigneur, par la soumission de l'apôtre à Son Seigneur a pu appeler Ses brebis par le ministère de Paul. C'est Lui en Paul qui a appelé Son "peuple nombreux" qui vivait dans la ville. Ici, c'est la ville et ses coutumes qui représentent la bergerie. Par les deux lettres que Paul leur a adressées, on se rend compte que certaines de ces brebis n'étaient vraiment pas passé par la Porte!
Nous pouvons décrire la bergerie de notre bon Berger. Cette bergerie se trouve à l'extérieur de tout ce qui est tradition humaine, de tout ce que l'homme a ajouté. Cette bergerie a pour murs, l'amour de Dieu manifesté par le sacrifice de Christ. Le sol de cette bergerie, ce sont les verts pâturages. Le toit de cette bergerie, c'est le ciel du Père.
Il n'est pas question d'affirmer que les églises qui se réunissent dans des bâtiments sont contraires à la pensée du Berger. Il faut simplement que la croix soit la "tradition" et la porte de ces églises. Ainsi, le Seigneur et les verts pâturages sont dans ces église.
Tous ceux qui ne passent pas par la porte de la croix pour aller dans cette bergerie sont des voleurs et des brigands dit le Seigneur. Un exemple de ces voleurs se trouve dans toutes ces sectes qui attirent les personnes vers des vies enchaînées par des fausses doctrines, des leurres, des mensonges etc... Nous avons l'assurance que les brebis du Seigneur ne les suivront pas et qu'elles fuiront loin de ces personnes, même si elles ont un moment été séduites (j'en ai connues quelques-unes) elles ne continueront pas sur ce chemin. Elles entendront la voix de leur Berger céleste et elles sortiront de ces bergeries en passant par la croix!
Il
y a un autre genre de voleur ou de brigand qui peut s'introduire dans
la céleste bergerie. Je m'explique. Un jour je me trouvai dans une
église maison pour le culte dominical. J'étais invité, étant de
passage. Je connaissais les membres de cette église. Le culte
commence et pendant la louange, une pensée est venue sur mon coeur.
J'ai partagé ce que j'avais reçu. Je ne me souviens pas exactement
de ce que j'ai pu dire, mais seulement que le sujet était axé sur le
pardon. Durant ce partage, devant moi il y avait un frère qui me
regardait bizarrement. Il consultait une feuille qu'il avait
avec lui et plus je partageais et plus il était excité,
devenait tout rouge! A la fin de mon exposé, il se tourne vers moi, me montre sa feuille
et il me dit: "Tu m'as volé mon exhortation!" En effet, tout
ce que j'avais partagé, tous ces versets que j'avais cités se
trouvaient consignés sur cette feuille. J'ai compris qu'il ne
pouvait pas s'exprimer sur ce sujet car il était blessé par ce qui
se vivait dans cette église.
L'église
avait besoin d'être enseignée sur ce point précis, mais ce
frère vivait des moments difficiles et il avait des mauvaises racines dans son cœur et tout ce qu'il
allait partager ne pouvait pas amener la paix dans l'église. Il
allait accuser plutôt qu'exhorter l'église car il agissait par
réaction et non avec l'amour du Seigneur. Il devait passer par la
croix pour que la vie puisse être semée par son exhortation. C'est
en cela qu'il avait avec un cœur de "voleur" ou peut-être
même de "brigand." Il ne suffit pas de dire les choses du
royaume avec vérité. Il faut être dans la "Vérité"
pour les partager. La Vérité est bien sûr, notre Seigneur
Lui-même. La croix n'avait pas fait son œuvre dans le cœur de ce
frère. Son partage ne pouvait pas amener la paix! L'église avait
besoin de cet enseignement. Si j'ai pu le donner ce n'est pas parce
que j'étais un super spirituel, mais parce que je n'étais pas "dans
la marmite", et que malgré tout, mon cœur
était à ce moment en communion avec notre Seigneur par le
Saint-Esprit. Il m'a fait la grâce d'exhorter l'église sans rien connaître des problèmes.
Nous
devons, nous aussi entrer dans la bergerie poussé par le
Saint-Esprit avec la croix comme porte. Paul décrit ces voleurs, ces
brigands dans ses lettres pastorales. Il suffit de lire les premiers
versets de 1 Timothée 4.1-3, 2 Timothée 3.1-9. Je cite ces deux
exemples, mais on peut en trouver d'autres. Paul décrit aussi cette
bergerie que nous devons quitter en Le suivant dans 2 Timothée
2.14-21.
Nous
pouvons trouver de multiples exemples de bergeries dont nous devons
nous séparer en suivant le divin Berger, ainsi que voleur ou brigand
qui veulent s'emparer du troupeau. Que chacun puisse aller bien plus
loin dans cette méditation
En
conclusion, lisons ces versets de 2 Corinthiens 4
7 Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.
8
Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à
l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir;
9
persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus;
10
portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin
que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.
11
Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à
cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée
dans notre chair mortelle.
12
Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous.
IL faut qu'Il croisse et que je diminue! C'est le fondement de la vie en Christ!
jcb
Voici une vision d'un frère qui interpelle vraiment. Il s'agit de Ove Falg, un des premiers collaborateurs de l'évangéliste Douglas Scott, pasteur en Europe pendant des dizaines d’années, puis missionnaire à Madagascar de 75 ans à 92 ans ! Né à Copenhague le 24 novembre 1900, il est maintenant auprès du Seigneur. La voici:
Le Seigneur m'a
donné en 1928, alors que j'étais jeune évangéliste dans le Jutland, une
vision qui m'a bouleversé. J'étais à cette époque là dans une confusion
spirituelle car le pasteur qui était responsable de ma formation voulait
quitter l’Église Apostolique. J'en ai parlé à deux pasteurs qui tous
deux m'ont dit :
- "Cette vision est du Seigneur, mais tu ne peux en parler maintenant. Personne ne l'acceptera."
- "Mais que faire?" leur ai-je répondu?
- "Attendre."
- "Mais que faire?" leur ai-je répondu?
- "Attendre."
J'ai
attendu : cinquante ans environ. L'un des deux frères est décédé. Et
l'autre, le pasteur Anders Christiansen, m'a un jour dit :
- "Le temps est maintenant venu que tu parles de cette vision. Il faut prier pour qu'elle soit acceptée.
Quand j'en ai parlé au Danemark, il n'y a eu ni protestations, ni contradictions... Puis j'ai demandé au Seigneur si cette vision était aussi pour les autres pays. Et Il m'a dit qu'elle s'appliquait au monde chrétien. Alors je l'ai racontée ensuite au Centre Missionnaire Évangélique de Bretagne, lors d'une convention pastorale interdénominationnelle. La voici :
" Je me rendais à bicyclette dans une ville assez éloignée. J'étais heureux, serein, chantant en langues tout en pédalant. Nous venions d'avoir une bonne réunion dans une mission de l'église Lutherienne. Et tout à coup, alors que je ne m'y attendais pas, j'ai entendu dans le lointain comme une belle musique et des voix qui chantaient sans que l'on puisse distinguer les paroles. Cela s'est amplifié et je me suis senti comme ravi en esprit, comme si quelque chose en moi s'élevait hors de mon corps. Je continuais à pédaler, mais j'avais l'impression d'être soulevé au-dessus du paysage. Ce n'était pas le produit de mon imagination, ni de ma réflexion, pas du tout. J'ai été surpris, abasourdi même.
Soudain donc, j'ai entendu une voix qui me disait :"Regarde en bas". Et j'ai regardé, et j'ai vu une carte géographique de mon pays, et sur cette carte une gigantesque croix qui s'étendait. " Approche et regarde" me dit la voix. La croix était une sorte d'immense prison reconnaissable aux barreaux des fenêtres et à des cellules semblables à des cours intérieures. Mais des extrémités de cette croix émanait un rayonnement. Sur la branche verticale de la croix, une main avait écrit : " Église protestante", sur la branche horizontale : " Eglise catholique".
Sur cette immense prison et ces cellules, la même main écrivait les noms de dénominations baptistes, congrégationnalistes, salutistes, apostoliques, pentecôtistes, luthériennes, quakers, etc. Chaque cellule était pleine de gens qui criaient, et de chacune de ces dénominations venaient des affirmations qui les typifiaient. Alors une voix s'est élevée et a dit: " Pourquoi tout ce monde reste-t-il prisonnier ? Mais je pars, je pars proclamer la grâce à tous".
Puis la voix m'a de nouveau exhorté à regarder. Et j'ai vu cette prison entourée d'une immense et splendide prairie verdoyante, parsemée de bosquets, d'arbres, de fleurs et remplie de brebis et d'agneaux. Un magnifique ruisseau la parcourait, et les brebis venaient s'abreuver à son eau claire. De cette prairie montait cette musique d'une indescriptible beauté que j'avais entendue.
La voix a retentit encore, disant :" Moi je suis le bon berger; le bon berger donne sa vie pour ses brebis". Une question s'est imposée à moi :" Mais Seigneur que signifie tout cela" ?
Tout à coup, le ciel au-dessus de la scène s'est assombri, le tonnerre s'est fait entendre et des nuages menaçants sont arrivés. J'étais dans l'angoisse et j'ai demandé : "Seigneur, qu'est-ce qui va arriver ?" Alors le Seigneur m'a montré la fin, le jugement de la grande prostituée : Le ciel est devenu noir, les éclairs tombaient partout, dans un bruit terrifiant, le feu du ciel est descendu et a détruit en un instant le bâtiment en forme de croix. Mais avant cela la belle prairie s'était évanouie sans que je m'en aperçoive.
Bouleversé, j'ai alors posé cette question au Seigneur :" Mais Seigneur, où est l'église ?" " Je te l'ai fait voir, c'est mon troupeau et je suis le bon berger". -" Seigneur, ai-je dis, je ne peux pas rester sans église, sans pasteur, révèle-moi dans quelle église je dois prendre place ...?" Et je suis allé à l'église de pentecôte, qui était la plus fidèle à sa parole. C'était vrai à cette époque-là...Ça a beaucoup changé depuis lors. Mais j'avais ajouté : " Seigneur, je veux être dans le troupeau de la prairie".
Je ne sais pas comment expliquer avec précision cette vision, mais je pense que les brebis de la prairie sortaient toutes de ces dénominations emprisonnées.
Quand la vision s'est achevée, je pédalais toujours. J'avais fait une centaine de kilomètres et dépassé la ville où je devais m'arrêter.
Quand j'en ai parlé au Danemark, il n'y a eu ni protestations, ni contradictions... Puis j'ai demandé au Seigneur si cette vision était aussi pour les autres pays. Et Il m'a dit qu'elle s'appliquait au monde chrétien. Alors je l'ai racontée ensuite au Centre Missionnaire Évangélique de Bretagne, lors d'une convention pastorale interdénominationnelle. La voici :
" Je me rendais à bicyclette dans une ville assez éloignée. J'étais heureux, serein, chantant en langues tout en pédalant. Nous venions d'avoir une bonne réunion dans une mission de l'église Lutherienne. Et tout à coup, alors que je ne m'y attendais pas, j'ai entendu dans le lointain comme une belle musique et des voix qui chantaient sans que l'on puisse distinguer les paroles. Cela s'est amplifié et je me suis senti comme ravi en esprit, comme si quelque chose en moi s'élevait hors de mon corps. Je continuais à pédaler, mais j'avais l'impression d'être soulevé au-dessus du paysage. Ce n'était pas le produit de mon imagination, ni de ma réflexion, pas du tout. J'ai été surpris, abasourdi même.
Soudain donc, j'ai entendu une voix qui me disait :"Regarde en bas". Et j'ai regardé, et j'ai vu une carte géographique de mon pays, et sur cette carte une gigantesque croix qui s'étendait. " Approche et regarde" me dit la voix. La croix était une sorte d'immense prison reconnaissable aux barreaux des fenêtres et à des cellules semblables à des cours intérieures. Mais des extrémités de cette croix émanait un rayonnement. Sur la branche verticale de la croix, une main avait écrit : " Église protestante", sur la branche horizontale : " Eglise catholique".
Sur cette immense prison et ces cellules, la même main écrivait les noms de dénominations baptistes, congrégationnalistes, salutistes, apostoliques, pentecôtistes, luthériennes, quakers, etc. Chaque cellule était pleine de gens qui criaient, et de chacune de ces dénominations venaient des affirmations qui les typifiaient. Alors une voix s'est élevée et a dit: " Pourquoi tout ce monde reste-t-il prisonnier ? Mais je pars, je pars proclamer la grâce à tous".
Puis la voix m'a de nouveau exhorté à regarder. Et j'ai vu cette prison entourée d'une immense et splendide prairie verdoyante, parsemée de bosquets, d'arbres, de fleurs et remplie de brebis et d'agneaux. Un magnifique ruisseau la parcourait, et les brebis venaient s'abreuver à son eau claire. De cette prairie montait cette musique d'une indescriptible beauté que j'avais entendue.
La voix a retentit encore, disant :" Moi je suis le bon berger; le bon berger donne sa vie pour ses brebis". Une question s'est imposée à moi :" Mais Seigneur que signifie tout cela" ?
Tout à coup, le ciel au-dessus de la scène s'est assombri, le tonnerre s'est fait entendre et des nuages menaçants sont arrivés. J'étais dans l'angoisse et j'ai demandé : "Seigneur, qu'est-ce qui va arriver ?" Alors le Seigneur m'a montré la fin, le jugement de la grande prostituée : Le ciel est devenu noir, les éclairs tombaient partout, dans un bruit terrifiant, le feu du ciel est descendu et a détruit en un instant le bâtiment en forme de croix. Mais avant cela la belle prairie s'était évanouie sans que je m'en aperçoive.
Bouleversé, j'ai alors posé cette question au Seigneur :" Mais Seigneur, où est l'église ?" " Je te l'ai fait voir, c'est mon troupeau et je suis le bon berger". -" Seigneur, ai-je dis, je ne peux pas rester sans église, sans pasteur, révèle-moi dans quelle église je dois prendre place ...?" Et je suis allé à l'église de pentecôte, qui était la plus fidèle à sa parole. C'était vrai à cette époque-là...Ça a beaucoup changé depuis lors. Mais j'avais ajouté : " Seigneur, je veux être dans le troupeau de la prairie".
Je ne sais pas comment expliquer avec précision cette vision, mais je pense que les brebis de la prairie sortaient toutes de ces dénominations emprisonnées.
Quand la vision s'est achevée, je pédalais toujours. J'avais fait une centaine de kilomètres et dépassé la ville où je devais m'arrêter.
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