Tout d’abord, avant de commencer cette méditation, je désire établir que jamais, jamais, l’église a remplacé Israël. Je n’adhère absolument pas à cette théologie de la substitution ou du remplacement qui affirme que l’église a pris la place du peuple de Dieu de la première alliance. Mon propos est tout autre. Je désire simplement comparer Israël, le peuple de Dieu de la première alliance, au peuple de Dieu de la nouvelle alliance, l’église.
Lisons
ces versets de la lettre aux Ephésiens, chapitre 2, pour introduire
cette méditation :
11
C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés
incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la
chair par la main de l'homme, souvenez–vous
12
que vous étiez en ce temps–là sans Christ, privés du droit de
cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans
espérance et sans Dieu dans le monde.
13
Mais maintenant, en Jésus–Christ, vous qui étiez jadis éloignés,
vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
14
Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et
qui a renversé le mur de séparation,
15
l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans
ses prescriptions, afin de créer en lui–même avec les deux un
seul homme nouveau, en établissant la paix,
16
et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec
Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.
17
Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à
ceux qui étaient près ;
Paul
s’adresse aux païens, dont je suis. Tous les païens n’avaient
pas de droit de cité en Israël. Nous étions sans Dieu dans le
monde, sans espérance. C’est très dur de vivre sans espérance et
sans Dieu ! Je m’en souviens très bien. J’ai vécu ainsi
jusqu’à l’âge de 35 ans ! Oh ! La grâce de Dieu !
J’étais étranger aux alliances de la promesse. Mon avenir n’était
que ce trou noir béant qui me tirait vers le bas, vers la mort,
accompagné de ce désespoir de ne pas savoir où j’allais, à qui
mi confier ou me réfugier dans mes moments d’angoisse, de
solitude, de désespoir ! Le Seigneur est venu vers moi par un
jeune homme que j’avais embauché pour me seconder. Il a témoigné
et le Seigneur m’a touché et sauvé.
Depuis
ce jour béni, j’ai droit de cité en Israël et je fais partie de
ce seul homme nouveau (nouvelle humanité) composé du Juif
premièrement et du ‘’Grec’’ (païen), l’Israël de Dieu,
celui qui est né des souffrances de notre divin Agneau. Il a permis
que ces deux (le Juif premièrement et les nations) deviennent cette
nouvelle humanité qui est devenue le Temple du Dieu vivant. Grâce
infinie de notre Dieu pour nous, les païens ! Nous sommes, en
Christ, unis au nouvel Israël, ces premiers Juifs sauvés qui
formaient la première Eglise.
Ceci
étant formellement établi regardons à présent et comparons ce
peuple terrestre d’Israël et ce que Paul écrit d’eux dans
Romains 9 :
3
Car je voudrais moi–même être anathème et séparé de Christ
pour mes frères, mes parents selon la chair,
4
qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire,
et les alliances, et la loi, et le culte, (9–5) et les promesses,
5
et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ,
qui est au–dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement.
Amen !
Paul
écrit plus loin dans cette lettre : ‘’Frères, le vœu de
mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient
sauvés’’ (Romains 10.1) Il se définit comme ‘’ayant une
grande tristesse et un chagrin continuel dans le cœur’’ (au
début du chapitre 9) pour ‘’ses frères, ses parents selon la
chair, qui sont les Israélites’’ C’est un vibrant plaidoyer
pour leur salut. Il développe sa pensée sur les trois chapitres 9,
10, 11. Il souffre pour ce peuple dont il est issu, à qui
appartiennent toutes ces promesses et qui ne leur servent à rien,
car ils refusent la grâce de Dieu dans le Christ, qui est Dieu béni
éternellement !
Lisons
ces versets de Romains qui montrent bien que le peuple de Dieu est
devenu ce Juif racheté par le Sang de Christ ainsi que ce païen.
Ils ont cru et accepté que leur condamnation soit tombée sur le
Seigneur. Les deux forment le nouveau peuple de Dieu, le Juif
premièrement et le Grec. (païen) Dieu n’a pas rejeté Son peuple,
celui de la première alliance, car il est écrit dans Romains 11 :
2
Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne
savez–vous pas ce que l'Ecriture rapporte d'Elie, comment il
adresse à Dieu cette plainte contre Israël :
3
Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes
autels ; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’ôter
la vie ?
4
Mais quelle réponse Dieu lui fait–il ? Je me suis réservé
sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le genou devant Baal.
5
De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon
l’élection de la grâce.
Dieu,
qui sait toutes choses, a connu ce peuple de toute éternité, ce
peuple qui, restant fidèle, a compris que la seule façon d’être
sauvé est d’accepter la condamnation de la loi qui pèse sur lui
et la grâce de Dieu à salut offerte par le sacrifice de Christ,
prenant sur Lui cette condamnation. Il y a toujours eu un reste
fidèle qui a su garder précieusement l’esprit de la loi et non la
lettre comme les sept mille qui n’ont pas fléchi le genou devant
Baal.
Lorsque
le Seigneur est venu sur terre, dans Son peuple, certains de ces
hommes et femmes, sont connus et montrés par les Évangiles. Il y avait
Joseph et Marie, Zacharie, le sacrificateur, sa femme Elisabeth, les
bergers, (qui virent l’ange leur annonçant la naissance du Messie)
Siméon, (qui a prophétisé sur Jésus) Anne la prophétesse, (qui
parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de
Jérusalem) Jean Baptiste, les premiers disciples, ceux qui ont été
fidèles au Seigneur et l’ont suivi, les femmes et ceux qui
l’assistaient de leurs biens. Nous pouvons aussi citer Nicodème,
Joseph d’Arimathée, qui se sont occupé du corps du Seigneur après
Sa mort.
Ensuite,
après la mort et la résurrection du Seigneur, les cinq-cent à qui
Il est apparu, dont les cent-vingt de la chambre haute, les trois
mille premiers convertis, puis les cinq mille qui représentaient ce
reste fidèle. Il y a toujours eu un reste fidèle sauvé à travers
les siècles, jusqu’à nos jours parmi lesquels, nous, païens,
avons été introduits, mélangés, greffés sur ce Cep de Dieu,
Jésus (Jean 10) uni avec le peuple de Dieu de la première alliance
que le Seigneur a de tout temps sauvé. Les nations et le peuple de
Dieu de la première alliance sont devenus, ensemble, le peuple de
Dieu de la nouvelle alliance : le Juif premièrement et le Grec
(païen).
Regardons
encore ces versets de Romains 2 :
26
Si donc l'incirconcis observe les ordonnances de la loi, son
incirconcision ne sera–t–elle pas tenue pour circoncision ?
27
L'incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera–t–il
pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la
circoncision ?
28
Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la
circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair.
29
Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la
circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon
la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de
Dieu.
Ces
versets sont très clairs. Ils donnent une nouvelle définition du
véritable Juif. Ce n’est plus celui qui l’est extérieurement,
par la circoncision, mais celui qui l’est intérieurement par la
circoncision du cœur, le Juif comme le païen. Par ailleurs Paul le
dira encore dans Galates 3 en affirmant qu’il n’y a plus ni Juif,
ni Grec (païen) dans le sens de race. Il va même plus loin dans son
raisonnement, écrivant qu’il n’y a plus ni homme, ni femme, ni
esclave, ni libre, toujours spirituellement. Nous sommes tous,
hommes, femmes, Juifs, païens des premiers-nés rachetés par le
Sang de Christ.
Dans
la première alliance, seuls les mâles premiers-nés, hommes ou
bêtes étaient rachetés. Dans la nouvelle alliance tout premier-né
homme et femme sont rachetés.
Continuons
notre lecture par ces versets de Romains 4 :
8
Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché !
9
Ce bonheur n'est–il que pour les circoncis, ou est–il également
pour les incirconcis ? Car nous disons que la foi fut imputée à
justice à Abraham.
10
Comment donc lui fut–elle imputée ? Etait–ce après ou
avant sa circoncision ? Il n'était pas encore circoncis, il
était incirconcis.
11
Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice
qu’il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin
d’être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la
justice leur fût aussi imputée,
12
et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais
encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham
quand il était incirconcis.
13
En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été
promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la
foi.
14
Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la
promesse est anéantie,
15
parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point
de loi il n’y a point non plus de transgression.
16
C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit
par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité,
non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a
la foi d’Abraham, notre père à tous,
Nous
abordons, par ces quelques versets, un sujet fondamental qui établit
comment doit être le cœur de celui qui croit, circoncis ou
incirconcis. Abraham a été justifié par sa foi en Dieu. Il a cru
Dieu et cela lui a été imputé à justice. Parce qu’il a cru
Dieu, Dieu l’a déclaré juste. Il a reçu la circoncision comme
sceau de sa foi. Il est le père de tous les incirconcis, dont moi
païen, je suis. Par la grâce de Dieu qui m’a donné la foi, je
suis un fils d’Abraham, même s’il n’est pas mon ancêtre selon
la chair. C’est merveilleux ! L’héritage promis à Abraham
m’appartient, car je suis de sa postérité, par la foi ! Le
païen reçoit la circoncision de son cœur comme sceau de sa foi.
C’est le sceau du Saint-Esprit (Ephésiens 1.13) C’est l’épée
de l’Esprit qui circoncis ce croyant en le séparant du monde.
Le
Juif converti, qui a été circoncis par la main de l’homme, doit
marcher comme notre père Abraham quand il était incirconcis !
Oui, mais comment marchait Abraham avant sa circoncision ? PAR
LA FOI !! Ainsi il a reçu l’héritage du monde pour lui et sa
postérité (les Juifs premièrement et les nations) par la justice
de la foi. Paul demande aux Juifs convertis de marcher par la foi au
Seigneur Jésus-Christ sans tenir compte de la circoncision dans la
chair, et de vivre avec la circoncision du cœur, dont le sceau du
Saint-Esprit est l’épée qui va les séparer du monde, car Christ
est la fin de la loi. (Romains 10.4) La loi condamne, la grâce de
Dieu manifestée en notre Seigneur Jésus-Christ sauve. Le choix est
clair.
Revenons,
à présent au chapitre 9 :
6
Ce n’est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans
effet. Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël,
7
et, pour être la postérité d’Abraham, ils ne sont pas tous ses
enfants ; mais il est dit : En Isaac sera nommée pour toi
une postérité,
8
c'est–à–dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui
sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui
sont regardés comme la postérité.
Paul,
par ces versets, donne une lumière nouvelle sur l’identité de la
descendance d’Israël. On peut être de la postérité d’Abraham
selon la chair sans être un enfant du patriarche et de son
descendant Israël. Ce sont les enfants de la promesse qui sont
regardés comme la véritable postérité. Paul explique cela de
façon magistrale dans sa lettre aux Galates, chapitre 3 :
16
Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité.
Il n'est pas dit : et aux postérités, comme s'il s'agissait de
plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule : et à ta
postérité, c'est–à–dire, à Christ.
17
Voici ce que j’entends : une disposition, que Dieu a
confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la
promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cent trente ans
plus tard.
18
Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la
promesse ; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à
Abraham ce don de sa grâce.
La
postérité d’Abraham, d'après Galates 3 c’est Christ. C’est la promesse que Dieu
a faite à Abraham : ‘’J’établirai mon alliance avec toi
et avec ta descendance’’ (Genèse 17.7) et aussi ‘’Toutes les
nations de la terre se diront bénies par ta descendance’’
(Genèse 22.18) L’Éternel réitère cette promesse après le
‘’sacrifice d’Isaac’’ sur le Mont Morija. C’est très
parlant !
Ce
sont les enfants de la promesse qui sont comptés comme descendance.
Celle-ci a été engendrée par la foi en l’œuvre de la croix de
notre merveilleux Seigneur.
A
présent, notre Seigneur, après s’être offert en sacrifice de
culpabilité (expiatoire) voit Sa descendance et l’œuvre de
l’Eternel prospérer par (dans) Sa main. Délivré de l’affliction
de Son âme, Il jouit à satiété du bonheur par Sa connaissance que
nous avons de Lui. (parce qu’Il se révèle à nous) C’est ce que
nous lisons, dans le merveilleux chapitre 53 du prophète Esaïe.
L’Éternel reprend la parole au milieu du verset 11 pour affirmer :
11….Mon
serviteur justifiera beaucoup d’hommes et se chargera de leurs
fautes
12
C’est pourquoi, je lui donnerai beaucoup d’hommes en partage, Il
partagera le butin avec les puissants, parce qu’Il s’est lui-même
à la mort et
qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les
péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les
coupables
Dans
cette expression ‘’beaucoup d’hommes’’ (l'humanité) nous avons en
premier, le Juif puis, ensuite les nations. Les nations mélangées
aux Juifs convertis. Les deux forment le nouvel Israël de Dieu, le
Juif premièrement et les nations. Dieu n’a pas oublié Son
peuple ! Il lui parle, à présent, par la prédication de la
croix pour les faire entrer dans ce nouvel Israël.
Après
cette introduction un peu longue, mais nécessaire pour exprimer ce
que je crois, abordons la comparaison entre Israël de la première
alliance, celle de la loi, du Mont Sinaï, avec l’Eglise, l’Israël
de Dieu, celui de la deuxième alliance. (Juifs et nations)
Israël
est l’épouse de l’Eternel :
4
Ne crains pas, car tu ne seras point confondue ; Ne rougis pas,
car tu ne seras pas déshonorée ; Mais tu oublieras la honte de
ta jeunesse, Et tu ne te souviendras plus de l’opprobre de ton
veuvage.
5
Car ton créateur est ton époux : L’Éternel des armées est
son nom ; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël : Il
se nomme Dieu de toute la terre ; (Esaïe 54)
21
Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la
justice, la droiture, la grâce et la miséricorde ;
22
je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras
l'Éternel. (Osée 2)
Il
est bon de remarquer que la prophétie du prophète Esaïe dans ce
chapitre commence par une promesse de restauration pour Israël.
Cette promesse est appliquée à l’Eglise dans la lettre de Paul
aux Galates, ce qui implique que dans ce cas la nation d’Israël et
l’Eglise sont toutes deux confondues (Galates 4.27). La prophétie
de la nation s’applique à l’Eglise.
Nous
avons de nombreux passages des prophètes qui sont appliqués à
l’Eglise dans le nouveau testament. Quelques exemples :
11
En ce temps–là, je relèverai de sa chute la maison de David,
J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines, Et je la
rebâtirai comme elle était autrefois,
12
Afin qu’ils possèdent le reste d’Edom et toutes les nations Sur
lesquelles mon nom a été invoqué, Dit l’Eternel, qui accomplira
ces choses.
Cette
prophétie du prophète Amos est appliquée aux gentils convertis (Actes
15.16-8)
15
Quel accord y a–t–il entre Christ et Bélial ? ou quelle
part a le fidèle avec l'infidèle ?
16
Quel rapport y a–t–il entre le temple de Dieu et les idoles ?
Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit :
J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur
Dieu, et ils seront mon peuple.
17
C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez–vous, dit le
Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous
accueillerai.
Dans
ce passage de 2 Corinthiens 6 ce qui est écrit
pour les Corinthiens sont des promesses pour Israël. Voir Lévitique
26.11-12, Exode 29.45, Jérémie 31.33, 2 Samuel 7.14, Esaïe 43.6 et
52.11, Sophonie 3.20. C’est pour les païens de Corinthe convertis
que sont données ces prophéties destinées aux fils d’Israël.
Nous
avons également la prophétie de Jérémie 31.31-34 qui décrit
parfaitement la vie de l’Eglise et qui est destinée premièrement
à la maison d’Israël et de Juda. Nous trouvons cette prophétie
dans Hébreux 8.8.13 et Hébreux 10.16-17.
Le
Seigneur, Lui-même a pris des passages de la première alliance pour
confondre les Juifs religieux. Comme dans Mathieu 21.42-45. Je
m’arrête à ces exemples, vous pourrez en trouver d’autres dans
le nouveau testament.
L’Eglise
est l’épouse de Christ :
15
Jésus leur répondit : Les amis de l'époux peuvent–ils
s'affliger pendant que l'époux est avec eux ? Les jours
viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.
(Mathieu 9 et passages parallèles)
2
Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je
vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ
comme une vierge pure. (2Corinthiens 12)
7
Réjouissons–nous et soyons dans l'allégresse, et donnons–lui
gloire ; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse
s'est préparée, (Apocalypse 19)
Nous
savons que l’Eternel des armées de la première alliance n’est
autre que le Seigneur Jésus. Nous pouvons le prouver en comparant
Jean 12 et Esaïe 6 (la vision de l’Eternel des armées ) Jean
écrit au verset 41 de Jean 12 : ‘’C’est ce que dit Esaïe
lorsqu’il vit sa gloire et qu’il parla de lui.’’ Ce verset
qui est pour Jésus, dans cet Évangile, se réfère au chapitre 6
d’Esaïe. Jean cite les paroles de l’Eternel données à Esaïe
lors de la vision du chapitre 6.
Nous
avons aussi ce merveilleux passage de Ephésiens 5.22-33 dans lequel
Christ et l’Eglise a pour image le couple. Il
n’y a pas de différence entre Israël de la première alliance et
l’Eglise. C’est logique puisque l’Eglise est l’Israël de
Dieu dans lequel le Seigneur a ajouté toutes les nations.
Israël
est le troupeau de l’Eternel
1
Cantique d'Asaph. Pourquoi, ô Dieu ! Rejettes-tu pour
toujours ? Pourquoi t'irrites–tu contre le troupeau de ton
pâturage ?
2
Souviens–toi de ton peuple que tu as acquis autrefois, Que tu as
racheté comme la tribu de ton héritage ! (Psaume 74)
7
Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le
troupeau que sa main conduit… Oh ! si vous pouviez écouter
aujourd'hui sa voix ! (Psaume 95)
Dans
de nombreux passages prophétiques nous retrouvons cette notion de
Berger pour Dieu et de troupeau pour le peuple.
L’Eglise
est le troupeau du Seigneur
14
Je suis le bon berger. (10–14) Je connais mes brebis, et elles me
connaissent,
15
comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je
donne ma vie pour mes brebis.
16
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ;
celles–là, il faut que je les amène ; elles entendront ma
voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. (Jean 10)
Il
n’est pas nécessaire de développer ce passage tellement connu !
Nous pouvons affirmer que l’Eglise est Israël sont le troupeau du
Seigneur. Il n’y a pas de différence entre les deux. Les autres
brebis que le Seigneur doit aller chercher et qui ne sont pas de sa
bergerie sont les nations pour former un seul troupeau. Il
n’y a pas de différence entre le peuple de la première alliance
et l’Eglise !
Israël
est comparée à une vigne
7
La vigne de l’Eternel des armées, c’est la maison d’Israël,
Et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait
espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la
justice, et voici des cris de détresse ! (Esaïe 5)
21
Je t'avais plantée comme une vigne excellente Et du meilleur plant ;
Comment as–tu changé, Dégénéré en une vigne étrangère ?
(Jérémie 2)
Nous
avons bien d’autres passages qui donnent l’image de la vigne pour
les enfants d’Israël, comme la parabole des deux aigles en Ézéchiel 17.
Jésus
est le cep, la vigne de l’Eternel
1
Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. (Jean 15)
Jésus
est le plant que l’Eternel chérissait mentionné par le prophète
Esaïe. Le plant que Dieu chérissait n’a pas pu porter ce fruit
attendu. C’est Jésus le vrai cep ! Le Juif premièrement,
puis le Grec (les nations) ont été entés sur ce cep divin. Ici
aussi nous voyons qu’il n’y a aucune différence entre le Juif et
le païen. Tous les deux ont été greffés sur le cep divin, le Juif
premièrement puis le Grec.
Dans
cette image, cette parabole, Israël de la première alliance était
la vigne de l’Eternel. Dans la nouvelle alliance, Jésus est le
vrai cep et l’Eglise (Juifs et païens convertis) les sarments.
Israël
est le peuple de Dieu, son premier-né
7
L’Eternel dit : J’ai vu la souffrance de mon peuple qui
est en Egypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses
oppresseurs, car je connais ses douleurs. (Exode 3)
10
Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras
sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’Israël. (Exode 3)
22
Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l'Eternel : Israël est
mon fils, mon premier–né.
23
Je te dis : Laisse aller mon fils, pour qu'il me serve ;
si tu refuses de le laisser aller, voici, je ferai périr ton fils,
ton premier–né. (Exode 4)
Il
y a de nombreux autres passages dans lesquels Dieu appelle les
enfants d’Israël : ‘’mon peuple’’
Israël, sans distinction de sexe est appelé ‘’premier-né’’
car tout le peuple a été racheté par le sang de l’agneau et
libéré de la servitude en Egypte.
L’Eglise
est le peuple de Dieu, peuplée de premiers-nés
9
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal,
une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les
vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable
lumière,
10
vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes
le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui
maintenant avez obtenu miséricorde.(1Pierre 2)
Vous
qui autrefois n’étiez pas un peuple et qui maintenant, êtes le
peuple de Dieu ! Il s’agit toujours du Juif et du Grec (des
nations) rassemblés qui sont devenus, ensemble ce peuple de Dieu.
Il
n’y a pas de différence encore ici entre les enfants d’Israël
et l’Eglise. Israël a été racheté par le sang de l’agneau
pascal et nommé premier-né par l’Eternel. L’Eglise est composée
de premiers-nés rachetés par le Sang de notre Agneau divin, comme
toujours : le Juif premièrement et le païen.
Israël
est la famille de Dieu
22
Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l'Éternel : Israël est
mon fils, mon premier–né.
23
Je te dis : Laisse aller mon fils, pour qu'il me serve ;
si tu refuses de le laisser aller, voici, je ferai périr ton fils,
ton premier–né. (Exode 4)
Tout
le peuple est appelé le premier-né par l’Eternel. Cela implique
bien que les enfants d’Israël dans son ensemble soit une famille,
la famille de Dieu. Ce n’est pas dit famille, mais je ne pense pas
tordre le texte en affirmant que le peuple de Dieu est bien la
famille de Dieu. Osée écrira dans sa prophétie au chapitre 11 : ‘’Quand Israël était jeune, je l’aimais, et j’ai appelé
mon fils hors d’Egypte.’’ Le peuple est le fils de l’Eternel.
Cette prophétie sera reprise par Mathieu et appliquée à Jésus
enfant, réfugié en Egypte avec ses parents. Dans cet Évangile, le
peuple est identifié au Messie. C’est beau !
L’Eglise
est la famille (maison) de Dieu
19
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du
dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la
maison de Dieu. (Ephésiens 2)
Ce
passage s’applique aux païens qui se sont convertis. Ils sont
devenus concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Le terme
de maison est traduit aussi famille dans différentes traductions.
(Bibles, Semeur, La colombe, Crampon, T.O.B.) Ici, la maison de Dieu
représente les Juifs convertis auxquels le Seigneur ajoute les
païens
Je
pense que la ‘’théologie dite du remplacement’’ est
complètement erronée car l’Eglise est composé premièrement de
Juifs et de païens, tous sauvés par la grâce merveilleuse du
Seigneur. Comme les nations sont biens plus nombreuses que le peuple
Juif, il est évident que les nations soient plus nombreuses au sein
de l’Eglise…mais
26
Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus–Christ ;
27
vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu
Christ.
28
Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il
n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en
Jésus–Christ.
29
Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham,
héritiers selon la promesse. (Galates 3)
à suivre...
jcb