Transcrit,
traduit et mis en ligne par : http:www.eglisedemaison.com
La théologie des cantiques (chapitre 4)
Les
œuvres religieuses qui naissent lors d'une période de grande
bénédiction spirituelle ont davantage de valeur que celles qui nous
parviennent à une époque de déclin spirituel. Cela est d'autant
plus vrai si ces écrits révèlent clairement l'esprit de l'époque
qui les a produits.
Les
exemples sont nombreux. Prenons par exemple, les hymnes qui sont
apparus autour du réveil Méthodiste au dix-neuvième siècle. J'ai
à côté de moi en ce moment un recueil de ces hymnes Méthodistes.
Il fut publié en 1849. Il contient 1.148 hymnes, dont 553 écrits
par Charles Wesley, et ce qui est incroyable, c'est que tous les
hymnes sont d'une qualité exceptionnelle. Ce qui les caractérise
tous, c'est la grande mesure de saine doctrine qu'ils contiennent. Ce
livre à lui tout seul suffirait pour construire un cours complet de
théologie.
Le
Saint Esprit était parmi les Méthodistes dans la plénitude de la
grâce, et ils ont chanté de Dieu, de Christ et des Écritures
et des mystères et des joies de la rédemption personnelle qu'ils
expérimentaient. Le recueil de chants présente une théologie
lyrique, une théologie qui jaillit des entrailles-mêmes des hommes
et des femmes qui ont écrit ces joyeux hymnes.
Comparons
maintenant ce recueil à tous ceux qui ont vu le jour dans les
cinquante dernières années. Les différences sont très prononcées
et, pour l'âme pieuse, même assez déprimantes. Ces cinquante
dernières années ont été de façon générale une période de
déclin spirituel, et les hymnologies correspondantes s'en sont
ressenties. Avec l'arrivée des grandes campagnes religieuses, avec
leurs évangélistes à la mode et leur appel populaire, le chant
chrétien a entamé un long déclin en qualité — déclin qui
visiblement n'est pas encore terminé.
Dans
le chant populaire, l'expérience a pris la place de la théologie.
Les écrivains se sont davantage intéressés à la réjouissance
générale qu'au sang versé par le Christ. Des airs empruntés aux
ballades populaires ont remplacé les mélodies plus sérieuses.
L'ambiance spirituelle est devenue plus légère et les hymnes ont
reflété fidèlement cette tendance.
Au
risque d'être traité de « vieux-jeu » ou « démodé, » j'oserai
affirmer comme mon opinion pondérée que tout ce qu'il y a de
valable dans les recueils contemporains c'est la section qui regroupe
les grands hymnes du passé glorieux de l’Église, et qui figurent
maintenant uniquement par respect envers nos aïeux, et qui sont donc
rarement chantés.
à suivre ...
à suivre ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire