(1) L'héritage de la gloire de Dieu dans les fils par T.Austin-Sparks

Messages donnés en avril 1953. Edités et fournis par le Golden Candlestick Trust.

Chapitre 1 - Le grand arrière-plan de la vie chrétienne

"Nous ayant prédestinés à être fils d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce" (Éphésiens 1:5-6).

"Maintenant, à celui qui peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui agit en nous, à lui soit la gloire dans l'Église et en Jésus-Christ pour toutes les générations, pour les siècles des siècles. Amen" (Éphésiens 3:20-21).

’’L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, — non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps." (Romains 8:16-23).

La question ultime de la gloire de Dieu

Bien que nous n'allons pas nous attarder sur la lettre aux Éphésiens, vous aurez noté que les deux passages que nous lisons représentent le début et la fin de la pleine intention et du dessein de Dieu pour cette création. Le début nous ramène juste avant que le monde soit - "... nous ayant prédestinés à l'adoption en tant que fils par Jésus-Christ pour lui-même". Le deuxième passage nous emmène droit dans les siècles des siècles - "à lui soit la gloire dans l'église et en Jésus-Christ dans les siècles des siècles". Il y a si longtemps, le dessein de Dieu est vu dans la conception, l'initiation, et loin dans la réalisation et la consommation. Entre les deux vient cette section que nous lisons de la lettre aux Romains, et combien il y a entre le début et la fin, la conception et la réalisation ; quelle quantité est entassée entre la grande parenthèse. Le peuple de Dieu avec toutes ses expériences d'épreuves, de difficultés, d'adversités, de souffrances et de chagrins et de doutes, de questions, de peurs et d'échecs, toute l'histoire des épreuves du peuple de Dieu, en dehors de tout le reste, remplit entre "prédestinés. .. jusqu'à l'adoption » et la réalisation de cette adoption. Mais la chose qui est dite à l'horizon de toute cette gamme de temps et de toutes ces expériences comme un grand englobement de tout, gouvernant, dirigeant et très certainement le résultat de tous, est dite être la gloire, et la gloire de Dieu manifestée dans les fils, ou en termes de filiation.

Le peuple de Dieu qui, à toutes les époques, sait que le chemin de la communion avec Dieu, le chemin de la vie de Dieu, le chemin du Seigneur, est un chemin difficile ; ce que Paul appelle ici "les souffrances du temps présent". Elles sont très réelles et très personnelles, mais on dit néanmoins qu'elles sont gouvernées par la gloire ultime et toutes ces expériences, épreuves et difficultés, que vous et moi connaissons dans la mesure, et que le peuple de Dieu a connues à travers les âges, ont besoin d'une explication, elles ont besoin d'une raison adéquate. Elles doivent avoir un problème adéquat, elles doivent être justifiées. Quand nous traversons nos moments difficiles - et quand ne le sommes-nous pas ? - une chose qui surgit dans nos cœurs est la question : « Est-ce que cela vaut la peine ? Est-ce justifié ? Y a-t-il une raison suffisante pour en donner une explication ? Il faut que tout soit inscrit dans le cadre d'une justification adéquate.

Et c'est exactement là où l'apôtre le dit : « J'estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées à la gloire qui sera révélée.

Maintenant, alors que cela devient quelque chose pour nous, notre espoir, notre héritage, ce n'est pas l'endroit où l'accent va être mis dans cette série de messages. L'accent sera mis sur la gloire de Dieu, non pas, aussi vrai que cela soit-il, sur notre gloire, mais sur la gloire de Dieu, Dieu atteignant Sa propre gloire. Et c'est ici rendu si clair que c'est dans la lignée de la filiation. En fin de compte, c'est la manifestation des fils de Dieu qui aboutit au règne de la gloire éternelle, qui introduit la plénitude de la gloire de Dieu dans l'Église par Jésus-Christ. C'est de cela qu'il s'agit - la gloire de Dieu manifestée universellement dans les fils.

Un avant-goût de gloire maintenant

Et puis-je dire ici, de peur qu'il ne vous semble trop éloigné comme appartenant à quelque chose appelé les âges des âges situés dans le futur, que ce n'est pas tout cela. Si cela doit être la question ultime et consommée de tout le dessein de Dieu, il devrait y avoir des préfigurations et des avant-goûts de cela maintenant. Dans les expériences séparées, individuelles et partielles de l'épreuve et de l'adversité, il devrait y avoir une question de la gloire de Dieu. Nous devrions le savoir maintenant. Il en a été ainsi. Encore et encore, d'innombrables fois, le peuple de Dieu a senti que la situation dans laquelle il était placé était tout à fait impossible d'avoir la moindre gloire. Cela a peut-être été long, mais finalement ils ont pu voir la gloire de Dieu dans la situation et magnifier le Seigneur. Pensez-vous que le Seigneur veut que toute sa gloire soit réservée pour un avenir ? Sûrement pas! L'Église existe maintenant, et bien que la plénitude de sa gloire sera alors, Il manifesterait cette gloire comme un avant-goût et une préfiguration dès maintenant.

Bien sûr, beaucoup dépend de notre conception mentale de la gloire, mais si je le mets juste comme ça, dans une expression, une expression spontanée du cœur de 'Louez le Seigneur !' c'est la gloire. Si après un mauvais moment, un moment difficile, un moment impossible « Louez le Seigneur » peut venir de nos cœurs, c'est la gloire, et c'est la gloire de Dieu. Et, croyez-moi, c'est ainsi qu'il en sera dans le grand, vaste concours des rachetés enfin qui ont connu ce que c'est que de traverser de grandes tribulations. Ils diront ensemble d'un seul cœur et d'une seule voix : « Louez le Seigneur ! et ce sera sa gloire.

Nous avons dit que le but qui entoure tout est des fils pour Sa gloire, en commençant par le Fils éternel de Dieu que nous connaissons sous le nom de Jésus-Christ notre Seigneur, qui a été établi, nous dit-on, Héritier de toutes choses (Hébreux 1:2). Dieu l'a toujours eu en vue, et l'a toujours gardé en vue comme son Fils, l'héritier destiné de l'univers, l'héritier de toutes choses. Et puis passant du Fils à un peuple en Christ, entouré de Christ, comme cohéritiers; selon notre lecture - "cohéritiers avec Christ", cohéritiers avec Lui.

La nomination du fils comme héritier

On dit que cet héritage du Fils et des fils est le motif et l'objet divins de la création. Lisons un ou deux passages à ce stade, en remontant au livre de Job chapitre 38. Rappelez-vous qu'avant d'atteindre ce point dans le livre de Job, Job avait travaillé dur pour se justifier et vaincre ses adversaires en déclarant qu'il avait aussi la sagesse, la connaissance et l'intelligence, mais enfin le Seigneur vient à Job et dit : « Maintenant, ceins tes reins comme un homme, car je t’interrogerai, et tu me m’instruiras » (Job 38:3). "Dis-nous tout sur cette merveilleuse sagesse et cette connaissance que tu prétends avoir." Et puis jusqu'à la fin, vous remarquez que c'est une longue série d'interrogatoires qui mettent Job complètement hors jeu et lui font comprendre très clairement qu'il ne sait rien du tout. Mais le point est le suivant : « Job, connais-tu Mes conseils éternels, car c'est dans le domaine de Mes conseils éternels que se trouvent la vraie sagesse et la vraie connaissance. Où étais-tu quand J'ai posé les fondations de la terre ? tu as de l'intelligence... Quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie? (Job 38:4,7) Qu'en sais-tu? Dis-moi, qu'en sais-tu?»

Laissez cela une minute et venez au Nouveau Testament. Allons droit au but, le livre de l'Apocalypse."Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance, car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et ont été créées" (Apocalypse 4:11) . "Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Je regardai, et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles !" (Apocalypse 5:9-13).

Vous remarquerez que ces passages ont à voir avec la création. Une question se pose qui est d'un intérêt et d'une importance considérables quant à ce passage de Job. "Quand j'ai posé les fondations de la terre... les étoiles du matin chantaient ensemble, et tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie." Laissant de côté, bien sûr, maintenant toutes ces questions qui se sont posées quant à savoir qui étaient les fils de Dieu, la question est la suivante : que se passait-il ? Quelle était l'occasion? La déclaration est que les étoiles du matin ont chanté ensemble. Je ne pense pas que cela signifie les étoiles chantaient de façon littérale dans les cieux. Selon l’Écriture partout, les étoiles sont des intelligences, ce sont des corps célestes, des personnes d'une éminence et d'une puissance considérables, et elles côtoient les fils de Dieu. Lorsque les fondations de la terre ont été posées - c'est le point - toutes ces intelligences célestes, célestes, ont chanté ensemble et crié de joie. Que se passait-il? De quoi s'agissait-il ? La question que je me pose est la suivante : était-ce une célébration de ce que nous avons dans Hébreux 1 : 2 : « Qui a-t-il établi héritier de toutes choses » ? Quand a-t-il nommé son Fils héritier de toutes choses ? Est-ce là l'indice - quand Il a posé les fondations de la terre - car dans Colossiens 1, nous lisons que en Lui, par Lui et pour Lui ont été créées toutes choses, les choses dans les cieux, les choses sur la terre.

Lorsque les fondations de la terre ont été posées, y a-t-il eu une célébration de la nomination du Fils comme héritier de toutes choses ? Était-ce l'introduction de cette grande conception divine de la filiation, que le long de cette ligne de filiation, finalement, ce grand univers qui était amené à l'existence devait être rempli de la gloire de Dieu ? Je ne réponds pas dogmatiquement à la question en disant que oui, mais il me semble que cela aurait bien pu l'être. Toutes les étoiles du matin ont chanté ensemble et tous les fils de Dieu ont crié de joie - une puissante célébration céleste de la nomination du Fils de Dieu comme héritier de toutes choses, et je pense qu'avant d'en finir avec ces messages, nous verrons que cela a une bonne affaire pour le prouver.

Nous le laissons pour le moment, mais vous voyez le point. Juste là, aussi loin que cela, quand Christ a été choisi et nommé héritier de toutes choses, nous avons été pré-ordonnés à l'adoption comme fils par Jésus-Christ à la louange de Sa gloire. Ils ont chanté, ils ont crié, et nous avons été prédestinés à sa louange, la louange de sa gloire. Merveilleuses perspectives, n'est-ce pas ? N'est-ce pas un cadre adéquat pour tout? Mais c'est là que ça commence, cette grande intention de Dieu.

La réaction de Dieu à son dessein arrêté

Mais alors vient le but arrêté, cet intermède et cette parenthèse, qui est résumé dans ces versets que nous lisons dans Romains 8. Adam, le représentant de Dieu dans cette création, remettant l'héritage à un ennemi, et tout ce qui suivit : la gloire voilée, la gloire retirée, la gloire rendue impossible sur cette ligne et sur ce terrain, et pourtant la gloire réservée. Nous avons cette grande période d'Adam à Christ, mais Dieu à travers cette même période agissant et réagissant à la situation, tandis que "la création a été soumise à la vanité, non de sa propre volonté, mais à cause de celui qui l'a soumise, dans l'espérance". Gloire réservée, mais soumise à la vanité afin qu'une création avec le péché en elle et le mal en elle et le diable en elle n'atteigne jamais la gloire. Le Seigneur a commencé une ligne le long de laquelle Il allait atteindre Sa fin, et nous avons une longue série d'individus qui ont touché la gloire, ou qui ont été touchés par la gloire, et si vous regardez attentivement scrupuleusement leur vie par rapport à Dieu, vous verrez qu'ils étaient héritiers du royaume, héritiers de la gloire, et qu'ils étaient traités selon les principes de la filiation. Cela couvre beaucoup. Abel était traité comme un héritier de la gloire selon les principes de la filiation. Donc avec Noé. Ainsi avec Abraham, Isaac, Jacob, Joseph. Les individus ont été marqués par rapport à cette fin glorieuse, et ont été traités, comme l'apôtre le dit dans la lettre aux Hébreux, comme des fils (Hébreux 12:7). Nous sommes traités comme des fils. Nous verrons ce que cela signifie plus tard.

Ensuite, des individus, nous venons à la nation pour l'héritage, une nation pour l'héritage de Dieu, pour la gloire de Dieu, choisis parmi les nations, afin qu'Il soit glorifié en elles. Combien de fois le Seigneur a parlé d'Israël comme de son trésor particulier. Considéré naturellement, vous ne diriez pas cela d'eux pas plus que vous ne le feriez du reste d'entre nous. Quelle valeur y a-t-il en nous, quelle valeur y avait-il en Israël naturellement ? Pourquoi le Seigneur devrait-Il parler d'Israël comme de Son trésor particulier, quelque chose d'extrêmement précieux pour Lui ? Juste pour cette raison : que dans leur cas, comme dans le nôtre, il y avait le meilleur terrain prévu pour obtenir la gloire de Lui-même, et Il ne l'obtiendra jamais s'il y a de la gloire dans la chose elle-même. La nation - mais comment cette nation a été traitée à nouveau selon les principes de la filiation - "J'ai appelé mon fils hors d’Égypte" (Osée 11:1). "Laisse aller mon fils" (Exode 4:23), dit le Seigneur à Pharaon, et Il traitait avec eux sur ces principes spirituels de filiation, afin qu'Il soit finalement et progressivement glorifié.

Et puis nous arrivons dans l'Ancien Testament à une grande partie de la prédiction, celle qui pointe tout le temps au-delà du présent vers le futur, la prédiction d'un autre à venir, un Fils, la prédiction d'un autre élu à venir sur ce même principe, et alors Christ Lui-même vient, le Fils, l'Héritier. Et ce monde de ténèbres ne reconnaît-il pas très clairement qu'Il est l'héritier ? Nous avons souvent souligné qu'il y avait une connaissance, une intelligence, une perception spirituelle derrière cette parabole ou cette histoire racontée par le Seigneur contre ceux qui s'opposent à Lui-même en tant que Fils de Dieu, ceux qui ne veulent pas de Lui comme Fils de Dieu et ceux qui ne l'aurait pas comme héritier. Il raconta l'histoire d'un homme qui possédait une vigne et la louait à des vignerons, puis il s'en alla. Au moment où la récolte aurait dû arriver, il envoya son serviteur, et ils le lapidèrent, le chassèrent, et il en envoya un autre et ils le maltraitèrent et le lapidèrent. Enfin, il a dit : « J'ai un fils, je vais l'envoyer ». Et Dieu a envoyé Son Fils, et qu'ont-ils dit? Ils le virent et dirent : « Celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous » (Marc 12 :7). Oh, le Seigneur Jésus savait de quoi Il parlait ! Il parlait directement à travers les hommes à cette puissance sinistre qui les animait, et savait qu'Il était l'Héritier, le Fils, et les provoquait à Le tuer en vue de prendre l'héritage. Vous voyez, l'héritage est lié à Lui, le Fils.

Et puis, quand Il l'a racheté et l'a sécurisé, Il fait venir Son église (en tant qu'individus) pour être Ses cohéritiers. "A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu" (Jean 1:12). Paul ajoute à cela : « Si enfants, alors héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ » (Romains 8 :17). "L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu" (Romains 8:16). "Pré-ordonnés ... à l'adoption en tant que fils". Et puis collectivement une famille d'enfants, et "Maintenant à Lui soit la gloire dans l'église et en Jésus-Christ dans toutes les générations, pour les siècles des siècles." Avez-vous un aperçu de ce que Dieu recherche ?

Une conception adéquate de la vie chrétienne

Quelle est votre conception de la vie chrétienne ? Avez-vous un cadre adéquat pour appartenir au Seigneur ? Dieu merci, nous sommes sauvés. C'est une bonne chose d'être sauvé de l'enfer, du jugement, du destin, de la culpabilité et du châtiment du péché. C'est une bonne chose d'être assuré qu'un jour nous irons au ciel, quel qu'il soit et où qu'il soit. Personne ne semble être en mesure de définir ce qu'ils veulent dire quand ils disent qu'ils vont au ciel. Cependant, c'est une bonne chose d'avoir cette assurance, et d'autres choses qui l'accompagnent. Mais est-ce suffisant ? C'est bien, mais ce n'est pas le cadre de la vie chrétienne qui nous est donné dans la Parole de Dieu. Ce ne sont que des choses qui vont vers l'essentiel. Vous ne traverserez pas vos épreuves, afflictions, souffrances et adversités à moins que vous n'en ayez une explication adéquate, et Dieu l'a donnée.

Oh, comme Son dévoilement est merveilleusement complet dans Sa parole, de la signification de tout cela ! Comme il est grand d'être un enfant de Dieu, appelé à Sa gloire éternelle, que Dieu, le Dieu de gloire, manifeste finalement Sa gloire en vous et en moi, et travaille dans ce sens maintenant, traitant avec nous comme avec des fils. Ce n'est pas rien. Je le répète, avez-vous une conception adéquate de ce que signifie être chrétien ?

Nous avons des cœurs très rebelles, nous avons une nature très difficile, et je pense que j'ai cela plus que la plupart des gens. Les capacités de ce cœur sont très grandes et très terribles, et sous les menaces, la souffrance, l'affliction et l'adversité et dans les grands problèmes qui surgissent dans la vie chrétienne, encore et encore la question s'est posée - est-ce que cela en vaut la peine ? Y a-t-il une justification suffisante pour que le Seigneur nous traite de cette façon ? Pourquoi le Seigneur devrait-il permettre que ceci et cela entrent dans nos vies, fassent partie de notre bref séjour ici ? Nous voulons une très grande réponse à ce "Pourquoi?" car les situations sont pour nous très grandes. Ils sont très réels et parfois très terribles, et si nous n'avons pas une réponse assez grande, j'ai peur que nous ne jetions notre salut aux vents. Pardonnez-moi de dire cela si c'est faux.

Nous pourrions avoir l'impression que nous ne pouvons tout simplement pas continuer, nous devons tout abandonner à moins qu'il y ait quelque chose qui en vaille la peine et justifie ces afflictions, et c'est pourquoi j'ai toujours essayé de vous faire comprendre l'immensité de l'arrière-plan dans lequel nous sommes placés. en tant que peuple de Dieu. Ce n'est pas un petit salut, pas un petit Seigneur. Non, nous exigeons quelque chose d'énorme comme justification de cette voie, et la voici : " Pré-ordonnés à l'adoption comme fils par Jésus-Christ pour Lui-même " - c'est le commencement. Et la fin - "A lui soit la gloire dans l'église et en Jésus-Christ dans toutes les générations pour toujours et à jamais." Est-ce suffisant? Dieu faisant irruption dans cet univers dans toute Sa gloire à travers nous, à travers des fils, et cela étant le signal pour la libération et la délivrance de toute la création de cette interdiction. Car la création est sous l'interdit de la vanité, ne réussissant jamais, luttant, gémissant, travaillant, mais rien n'en sort, échouant à la fin, et l'élimination de cela, l'éclatement de toute la création dans la gloire où rien ne se fane, meurt, tombe, périt ou voit la corruption, où la mort, les ombres et les peurs ne sont plus, mais tout est éternellement vivant. Le signal pour cela, c'est quand Dieu a réuni Ses fils, complets, attendant notre rédemption, notre adoption. La création entière dépend de vous et de moi. La création entière, pour la justification de Dieu, attend le résultat et l'issue des relations de Dieu avec vous et avec moi, parmi beaucoup d'autres. Une chose formidable est suspendue à cela. Et si vous dites que c'est trop grand, trop élevé, ramenez-le à une simple application quotidienne, et vous saurez que c'est vrai.

Dieu vous prend en main pour quelque chose. Dieu vous amène dans l'épreuve, la difficulté, la souffrance et l'adversité. Vous traversez une période sombre et difficile. Maintenant, il y a deux façons : vous pouvez vous révolter, vous pouvez vous rebeller, vous pouvez devenir amer, vous pouvez vous retourner dans votre esprit, dans votre cœur contre le Seigneur, et devenir têtu, récalcitrant. Avez-vous déjà fait ça? Y a-t-il de la gloire là-bas? Vous savez que c'est la voie des ténèbres et de la mort, et si vous l'avez fait plusieurs fois, vous avez appris à ne pas le faire si vite la prochaine fois. Vous dites : « J'ai déjà été dans cette rue ; Je sais où cela mène. Prenez l'autre cours. "Seigneur, c'est une période et une situation extrêmement difficiles, tout l'état des choses est si contraire à ce que j'attendais, je suis moi-même déçu et c'est une chose terrible, mais Seigneur, tu sais ce que tu fais, et tu vas pour en tirer gloire...'. Si nous y parvenons vraiment, que se passera-t-il ? C'est la gloire à la fois, et nous pouvons dire :

"Le ciel au-dessus est d'un bleu plus doux,

La terre autour est d'un vert plus doux;

Quelque chose vit dans chaque teinte,

Les yeux sans Christ n'ont jamais vu."

D'une manière ou d'une autre, le monde semble un endroit différent lorsque vous vous débrouillez avec Dieu sur une situation, et c'est la gloire, c'est un avant-goût, peut-être petit, mais c'est là. Cela se résume à des expériences périodiques, mais prenez le cumulatif, le tout, faites ressortir toutes les souffrances de tout le peuple de Dieu à travers tous les âges ; quelle doit être grande la gloire et quelle émancipation de cet univers ! Paul dit qu'il en sera ainsi après que Dieu aura obtenu Ses fils, et qu'ils seront manifestés. Actuellement ils sont cachés, ils sont en secret, personne ne les connaît, ils ne se connaissent qu'en esprit. "Le monde ne nous connaît pas" dit Jean "parce qu'il ne l'a pas connu" (1 Jean 3:1). Ils sont cachés, mais Dieu nous traite de cette manière cachée, de cette manière profonde et secrète. L'Esprit de filiation travaille en nous en développant la filiation par l'épreuve et l'adversité. Cela se passe dans la grande multitude, dix mille fois dix mille et des milliers de milliers, et alors le signal, le temps est venu, le moment a sonné pour la manifestation de ces fils, et avec cette manifestation la création elle-même est délivrée de l'esclavage de la corruption dans la gloire des enfants de Dieu.

Le Seigneur nous aide par cette parole pour le moment, nous donnant un petit aperçu du grand horizon de Dieu dans lequel nous et Son peuple sommes placés.

À suivre

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(8) « A toi est le Royaume, et la Puissance, et la Gloire » par T. Austin-Sparks

Chapitre 8 - Le trône, le Saint-Esprit et la guerre de prière

« De cette manière donc, priez : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié... et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du malin : car à toi est le royaume, et la puissance, et la gloire , pour toujours" (Matthieu 6:9,13).

"Pour cette cause, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières" (Éphésiens 1:15).

« C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père… » (Éphésiens 3:14).

"Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints." (Éphésiens 6:18).

Nous avons été occupés par la signification des mots « A toi appartient le royaume, la puissance et la gloire », et nous avons vu que tout cela est maintenant rassemblé dans le Seigneur Jésus comme exalté à la droite de la Majesté le haute.

Nous voulons maintenant continuer avec un autre aspect de cette même grande vérité inclusive. La seigneurie de Jésus-Christ est l'occasion du combat dans la prière. Dans le passage du sixième chapitre de la lettre aux Éphésiens, nous avons cette clause simple mais très importante - "prier en toutes saisons en tout temps) dans (par) l'Esprit". Prier dans l'Esprit ; et vous remarquez que, conformément à toutes les autres phases de cette question que nous avons déjà considérées, la connexion de l'Esprit et de la prière est ici avec l'ascendant. C'est dans le domaine du conflit pour l'ascendant. Nous connaissons très bien ce paragraphe de la lettre.

« Revêtez toute l'armure de Dieu, afin que vous puissiez résister aux ruses du diable. Car notre lutte n'est pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les dirigeants du monde de ces ténèbres , contre les armées spirituelles de la méchanceté dans les cieux. C'est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister au mauvais jour, et, après avoir tout fait, vous tenir debout. Tenez-vous donc..."

Et cela mène directement à cette prière dans l'Esprit.

C'est la guerre dans la prière, c'est la prière dans le domaine du conflit, qui a en vue l'énorme issue du trône, l'ascendant ; et je veux que vous remarquiez qu'entre le début et la fin de cette lettre, il s'est produit un changement. La première déclaration est -

"... le fit asseoir à sa droite... bien au-dessus de toute domination, et autorité, et puissance, et domination et tout nom qui est nommé... et il mit toutes choses sous ses pieds" (Éphésiens 1:20-22).

Maintenant, à la fin de la lettre, nous avons ceci -

"Notre lutte est... contre les principautés, contre les puissances, contre les dirigeants mondiaux de ces ténèbres, contre les armées spirituelles de la méchanceté dans les cieux."

En premier lieu, ils sont vus comme sous ses pieds, accomplissant le passage qui est dans Actes 2:34-35 -

« Le Seigneur dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de tes pieds. »

Surtout la règle et l'autorité, les principautés et les pouvoirs, et pourtant, quand vous arrivez à la fin, la guerre continue et c'est par rapport à la soumission de ces mêmes principautés et pouvoirs. Le sens est parfaitement clair que, bien qu'il soit vrai dans le cas du Seigneur Jésus, il doit être rendu vrai dans le cas de l'Église. Il y a encore quelque chose qui doit être fait pour que cette chose soit bonne dans un autre domaine, pour faire de cette vérité une vérité appliquée. L'Église doit se tenir droite dans toutes les valeurs de ce qui est vrai concernant le Seigneur Jésus-Christ, et cela doit être rendu bon dans l'Église et appliqué par l'Église comme un témoignage et une action efficace dans la vie de l'Église et l'Église ministère.

L'église liée au trône

Ainsi, ici, le Saint-Esprit est considéré comme la sphère, pour ainsi dire, dans laquelle la prière de type belliqueux doit être menée avec le trône en vue, avec l'ascendant en vue, et cela implique certaines choses. En premier lieu, cela implique que les saints sont autant liés au trône que le Seigneur Jésus lui-même. Il est parfaitement clair que l'ascendant est l'ascendant, non seulement du Christ, mais de l'Église. La domination n'est pas seulement la domination du Christ, mais de l'Église avec Lui. Les ennemis du Christ sont également considérés comme étant exactement les mêmes ennemis avec lesquels l'Église doit lutter. En un mot, la grande question qui est recueillie dans le Seigneur Jésus est la même question pour l'Église. Bien sûr, c'est bien connu et reconnu, et il n'y a rien de nouveau en termes de révélation à ce sujet. Mais c'est là que nous commençons, à savoir, en reconnaissant que cela implique très clairement que les saints sont liés au trône, que c'est la pensée de Dieu concernant l'Église, et c'est en rapport avec cette pensée divine que le terrible conflit spirituel dans lequel l'Église est en colère. C'est la question du trône qui est en vue. C'est l'ascendant spirituel absolu en union avec Christ sur toutes les puissances hostiles.

La vie de l'Église menacée à cause du trône

Si cela est vrai, et que cette guerre par rapport au trône concerne l'Église, alors cela implique cette deuxième chose, que la vie des saints, à cause de cette relation, est menacée. L'adversaire, les forces hostiles, s'opposent à la vie même du peuple de Dieu à cause de ce qui est en vue. Ce sont des implications simples, mais vous et moi devons être puissamment saisis par ces implications. Il ne nous suffit pas de savoir. Il se peut que certains d'entre vous disent même maintenant : Nous le savons, nous l'avons entendu plusieurs fois ! Je vous invite à vous demander si vous êtes vraiment activement dans le bien de cette lumière ; non pas si vous savez, mais si vous êtes activement dans le bien de cela, si vous êtes parvenu à une position active dans la réalisation que la vie même du peuple du Seigneur est menacée à cause du grand problème qui est en vue ; c'est-à-dire leur venue à l'endroit où le Seigneur Jésus a l'ascendant absolu sur toutes les principautés et puissances, pour gouverner avec Lui dans les cieux. Qu'est-ce que cela signifie pour vous concrètement ? Comment cela se passe-t-il dans votre vie ? Oh, puis-je faire appel à vous ? C'est une chose terrible pour vous, chers amis, d'être élevé - puis-je le dire ainsi ? - être élevé avec la vérité et la lumière de ce genre si cela ne veut pas dire autre chose que le fait que vous avez appris ces vérités en tant que vérités. C'est une chose terrible. L'une des conditions les plus déplorables aujourd'hui dans ce monde est qu'il y en a beaucoup qui ont beaucoup de lumière mais cela n'est rien en tant que pouvoir, en tant qu'opération efficace, en tant qu'inscription dans le domaine de l'antagonisme spirituel. C'est une chose terrible, et nous devons, au fond de notre cœur, implorer le Seigneur que notre audition de choses comme celle-ci ne soit pas une simple écoute de la vérité, et une connaissance des choses simplement telles qu'elles sont énoncées dans la Parole de Dieu. Nous devons vraiment défier nos cœurs avec ces choses et nous demander au fur et à mesure : « Eh bien maintenant, je sais cela ou j'ai entendu cela. Au moins maintenant, je suis éclairé à ce sujet, mais qu'est-ce que cela signifie? Comment ça marche ? Combien je compte maintenant que je le sais ? C'est la chose, et, à moins que nous ne venions vraiment à compter pour quelque chose, toute cette vérité pourrait tout aussi bien nous être inconnue. Ce ne peut être qu'une terrible responsabilité de savoir sans vraiment compter par nos connaissances.

Je vous exhorte donc à ce que voici cette implication énorme. Le fait qu'il s'agisse d'une guerre terrible signifie qu'il y a une menace pour la vie du peuple de Dieu à cause de la destinée divine de ces gens dans la pensée de Dieu.

Le trône atteint par la prière

Maintenant, nous devons reconnaître qu'il y a certaines autres choses qui deviennent nécessaires. Tout cela est dirigé dans la prière. Tenons-nous-en à cela tout de suite. Toute autre forme d'activité peut être plus intéressante. Cela pourrait nous intéresser beaucoup plus de parler de ces choses, de les prêcher, de répandre la ou les vérités ; mais la chose est dirigée vers la prière. C'est là que la chose trouve son expression. C'est par ce moyen que l'on accède au trône et que le témoignage de la souveraineté absolue du Seigneur Jésus est établi, par la prière. Quand l'Apôtre a tout dit, il couronne tout et rassemble tout en ceci -

"...priant en toutes saisons dans l'Esprit, et veillant avec persévérance et supplication pour tous les saints";

et, comme vous le savez, tout cela fait partie de ce qu'il a dit au sujet de l'armure. Comme il a pris note de sa garde romaine et marqué chaque élément de son équipement, il est enfin venu pour voir que toute cette armure, tout ce que l'homme possède pour l'offensive et la défensive, ne compte pour rien si l'homme n'est pas vigilant, sur le qui-vive, il veille. Le meilleur matériel ne compte pour rien sauf si vous êtes dans un esprit d'activité, alerte et vigilant et donné à ce métier par la persévérance. Paul voit sa garde qui ne va pas se faire prendre, ne pas être prise au dépourvu, qui est vigilante, assidue, qui s'applique, et Paul dit que pour nous sa contrepartie est la prière. Notre dévotion, notre vigilance, notre persévérance sont en relation avec la prière, et tout doit être dans l'Esprit. Ce soldat est dans l'esprit des choses. Pour nous, c'est le Saint-Esprit ; nous devons être dans l'Esprit à propos de cette affaire. Tout est donc rassemblé dans la question de la prière.

Le besoin d'illumination

Maintenant, si cela est vrai, si cette énorme question doit être réglée par la prière, il est sûrement nécessaire que le peuple du Seigneur soit éclairé à ce sujet. Voyez-vous, nous ne nous livrerons jamais à ce genre de prière, à prier avec cette issue en vue, à moins d'avoir été éclairé sur la situation : et quand je dis éclairé, je veux dire quelque chose de plus qu'informé. Vous pouvez vous informer en lisant la lettre aux Éphésiens, mais cela n'est pas éclairé. Bien-aimés, vous et moi sommes immédiatement éclairés sur une situation, quelque chose se passe, et vous pouvez prouver et tester s'il s'agit d'une illumination ou d'une information par le résultat.

Pensez à la situation mondiale d'aujourd'hui (1941). Puis-je illustrer ? Je déteste toucher au domaine des choses, mais permettez-moi d'illustrer. Supposons que ce qui se passe maintenant sur le continent ait été écrit dans un livre à l'avance, comme représentant le plan, le dispositif ou la tactique de l'ennemi, et que les gens se soient alors emparés du livre et l'aient lu. Ils auraient probablement dit : « Eh bien, c'est un projet merveilleux : c'est très intelligent, et c'est très terrible ». Mais il n'est pas revenu à la maison, voyez-vous. C'est dans un livre. Ils se sont familiarisés avec cette chose, mais c'est toujours dans un livre. Mais alors, supposons que le jour vienne où cette chose, comme étant réellement en opération, descende dans leur rue, tombe des nuages, le tout avec toute sa signification énorme, que c'est soit la victoire, soit la fin de tout ; la destruction, la mort, la ruine et la perte totales, la perte de tout à moins que ce ne soit la victoire. Il est revenu à la maison et ils sont éveillés maintenant, ils en sont conscients. Ce n'est plus seulement dans un livre, c'est devenu une réalité vivante. Il est devenu intérieur, pas extérieur. Elle les a touchés intérieurement par sa réalité. C'est formidable et terrible quand la chose devient réelle. Pour nous-mêmes, même si nous ressentons beaucoup et très profondément les choses qui se passent là-bas, et qu'il peut déjà y avoir un sentiment de peur qui nous envahit, nous avons toujours une sorte de relation objective avec cela, et c'est toujours un peu difficile pour nous mettre dans cela ou mettre cela sur nous-mêmes et sentir que nous y sommes. Il est toujours là. Mais supposons que ce soir tout arrive ; supposons que des nuages débarquent leurs hordes et que la chose descende directement dans votre jardin, et que tout soit mis en place comme cela, et que la destruction et les ravages se produisent tout autour. Oh, nous en sommes conscients alors, c'est une réalité comme elle ne l'a jamais été auparavant. Bien que d'une certaine manière nous savions objectivement que la chose était vraie, maintenant elle nous a touchés, nous a émus.

C'est ce que signifie l'illumination, et nous pouvons le tester. Nous pouvons déterminer la nature de notre connaissance par l'effet qu'elle a sur nous, et si toutes nos connaissances sur ce grand conflit, cette guerre séculaire et toutes ces questions de la destinée divine de l'Église, et tout ce qui est lié à cela, ne nous pousse pas vraiment à la prière, c'est une connaissance insuffisante, c'est une connaissance qui manque de l'essentiel. Être vraiment mis au courant par le Saint-Esprit de cette chose a un effet sur nous.

Vous avez cette grande et belle illustration de cette chose même dans le livre d'Esther. Voici le trône, et il y a le peuple du Seigneur : il y a Esther ; et il y a Mardochée ; et il y a l'ennemi. L'ennemi complote contre la vie du peuple du Seigneur. Esther est là-bas, déconnectée des choses, isolée. Mardochée est là et il sait tout de ce complot, mais il ne peut rien faire directement : il ne peut pas attaquer l'ennemi, il ne peut pas monter sur le trône. Mais il y en a une qui a un contact avec le trône en raison de la parenté, et c'est Esther. Maintenant, qu'est-ce qui est nécessaire ? La chose nécessaire est que Mardochée transmette l'information à Esther, la familiarise avec la situation, et lui fasse comprendre la gravité de cette situation, et, une fois qu'Esther est vraiment au courant de la situation et qu'elle est ramenée à elle avec toute sa terreur par Mardochée, puis elle se déplace et agit par rapport au trône.

Ici, nous avons à nouveau l'histoire écrite dans une image. L'Église doit être sensibilisée à une situation, et doit être profondément et terriblement touchée par cette situation, et, par conséquent, l'Église doit spontanément à tout prix monter sur le trône en intercession à ce sujet ; car c'est la vie même et la destinée du peuple du Seigneur qui sont en jeu. Mais voilà, et nous ne pouvons pas avoir une relation détachée avec cette terrible situation. Nous ne pouvons pas. Il est donc nécessaire que nous ayons une véritable illumination, et c'est pourquoi nous lisons ces premiers passages ou clauses d'introduction aux prières de l'Apôtre dans cette lettre ; car quand vous regardez pour voir pour quoi il prie, c'est pour deux choses. La première est l'illumination, et l'autre est l'autonomisation, et dans les deux cas, cette prière est en relation avec l'appel, le destin. Afin que vous sachiez quelle est l'espérance de sa vocation et ensuite, « afin que vous soyez fortifiés de puissance par son Esprit dans l'homme intérieur », en relation avec la vocation. La prière, voyez-vous, va dans ce sens, par rapport à cet immense enjeu de la vie de l'Église, le trône même, l'ascendant sur toutes les puissances du mal.

C'est la première nécessité, l'illumination du vrai genre ; non pas une information, mais un Esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance. Je vous en supplie, ne me souciant pas de tout ce qui est dit tant que ce qui est dit est vraiment compris, je vous supplie de tester la nature de votre connaissance par son résultat pratique dans votre vie. Cela ne compte pour rien s'il n'y a pas de résultat, pas de déplacement. Oh, que nous puissions avoir le vrai genre de connaissance, que notre connaissance puisse être de ce genre, que quelque chose en résulte, et que quelque chose "prie en toutes saisons dans l'Esprit"

Le témoignage de la seigneurie du Christ lié à l'Église

Ensuite, une autre nécessité est que l'Église doit appréhender que la Tête se déplace à travers les membres au moyen de l'Onction en relation avec cette question. C'est par l'Esprit que Christ se déplace à travers l'Église en rapport avec cette terrible question de Sa propre Seigneurie comme un témoignage à établir et à appliquer. Le Seigneur Jésus ne fait pas cela indépendamment ou seul. Tout au long des Écritures, de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament, cela est confirmé de toutes les manières que Dieu agit par l'intermédiaire de ses agents et agences choisis en relation avec ses intentions. Il a lié ses intentions, ses desseins à un instrument, et il ne s'éloigne pas de cet instrument, et si cet instrument lui fait défaut, le dessein de Dieu est suspendu. Je sais quels problèmes cela soulève dans le domaine purement intellectuel, mais le fait doit être reconnu et nous ne discuterons pas le problème. Le Seigneur Jésus a lié le témoignage de Sa Seigneurie avec Son Église, et cette Seigneurie attend de l'Église qu'elle soit rendue effective. C'est un fait, et rendre le fait efficace parmi les principautés et les puissances est l'affaire de l'Église. Cette chose va se faire à travers l'Église, mais l'Église d'aujourd'hui doit être amenée à saisir le fait, doit l'appréhender, que la Tête se meut à travers Ses membres, à travers Son Corps, en relation avec le grand problème qui est en jeu. Nous ne pouvons pas nous asseoir et croiser les bras dans une inaction passive en pensant : « Eh bien, le Seigneur a un dessein et il accomplira son dessein. Le Seigneur a conçu, et Son dessein se réalisera, quoi que je fasse ou ne fasse pas ». Toute Écriture interdit une telle attitude et nous montre que, assez étrangement, Dieu prend un instrument.

Donc, en revenant à Esther, vous voyez qu'elle doit entrer et agir par rapport à la nation. La chose est liée à elle et le grand mot est : « Qui sait si tu n'es pas venu dans le royaume pour un temps comme celui-ci ? Esther y représente sans aucun doute l'Église. La question est liée à l'Église. Supposons qu'elle ait dit : 'Eh bien, c'est le peuple du Seigneur : il est souverain, il veillera sur son peuple ; Il ne peut pas être détrôné de sa souveraineté, il fera ce qu'il veut. Je n'ai pas besoin de me déranger, je vais juste faire confiance au Seigneur ». Eh bien, tout l'objet de ce livre divinement préservé disparaît. Cela n'a aucune place dans les Écritures, si vous dites cela. Il est là pour souligner cette chose, parmi d'autres, que Dieu est Seigneur et que cette semence menacée est son peuple et qu'il se soucie profondément d'eux et de leur vie, mais qu'il doit avoir un instrument sur lequel repose Sa propre préoccupation à ce sujet, et par cet instrument, Il sauve la situation et renverse l'ennemi et réduit à néant ses conseils. C'est la place qu'occupe l'Église, et nous devons le saisir. Avez-vous compris cela ?

Il y a un sens dans lequel Dieu est impuissant, le Seigneur Jésus est impuissant, tandis que Son Église ne fonctionne pas, et le fait qu'Il est Seigneur, bien avant tout, reste un fait éloigné des choses jusqu'à ce que l'Église vienne et l'applique et le rend efficace. Elle y demeure comme un fait en Lui-même. Elle doit être amenée de Lui-même à s'exprimer et l'Église doit le savoir. Toi et moi devons le savoir.

Paul en est lui-même un excellent exemple, il sait tout sur le dessein éternel divin, la chose prévue depuis des temps éternels. Paul aurait très bien pu dire : 'Eh bien, que puis-je faire à ce sujet ? C'est réglé de toute éternité. Cela ne fera aucune différence de toute façon ce que je fais ». Mais non! voici l'homme qui sait tout, se mettant à genoux et disant : 'Je ne cesse de prier pour vous à propos de cette chose. Je prie sans cesse ». Voici l'intercesseur par rapport à la chose qui existe en Dieu comme une affaire réglée, mais qui a besoin d'intercession pour qu'elle soit effective. « Je prie » : puis il dit à l'Église : « Regardez ici, vous devez prier, vous devez entrer dans cette position entre le dessein éternel et sa réalisation, vous devez vous tenir dans cet écart pour Dieu et avec Dieu, pour prier contre toutes les forces du mal ».

L'audace dans l'accès

Alors, bien-aimés, comme une nécessité à ce ministère, à cette intercession, vous et moi, peuple du Seigneur, devons avoir l'assurance parfaite de notre accès. C'est ce que l'Apôtre mentionne, comme vous le remarquez, dans le troisième chapitre de cette lettre d'Éphèse, verset 12 "... en qui nous avons de l'audace et un accès en confiance par notre foi en lui." (en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance.) (Segond)

Il ne doit rien y avoir en nous de cette incertitude qui se tient au dehors et qui se demande si par hasard nous osons nous approcher. Non, l'Apôtre dit que dans ce ministère nous devons avoir l'assurance parfaite que nous avons accès. Il faut avoir confiance, il faut avoir de l'audace dans l'accès. C'est une chose très importante que - dois-je utiliser l'expression ? - La tactique de la "cinquième colonne" de l'ennemi est en quelque sorte de saper votre assurance dans votre approche de Dieu. N'est-ce pas vrai? Eh bien, si par accusation, en évoquant quelque chose dans votre vie, quelque chose qui s'est passé, une erreur, une « erreur », il peut interférer avec votre sens de l'acceptation, il vous a paralysé dans le combat de la prière. Par tous les moyens, il cherchera à mettre la main morte sur cet accès confiant, cette audace de venir au Seigneur. Béni soit Dieu, la provision est ici. "Nous avons la rédemption par son sang, le pardon de nos péchés" (Éphésiens 1:7); et puis nous avons l'audace dans l'accès. Le Sang traite de tout cela, c'est le fondement de notre confiance. Mais oh, méfiez-vous de ce mouvement de l'ennemi, secrètement et subtilement, pas du tout à découvert, où il essaie d'affecter votre audace, votre confiance, en matière d'accès.

Esther avait peur d'entrer chez le roi. Cela ne va pas et Esther a dû venir à l'endroit où elle a tout ramassé et a dit : « J'entre et si je péris, je péris ». Nous pouvons aller au-delà de cela sûrement et n'avoir aucune crainte. Si nous connaissons la vertu du Sang, nous pouvons avoir de l'audace et de la confiance dans l'accès. « Approchons-nous dans une pleine assurance de la foi » (Hébreux 10 :22). Mais remarquez cela, observez-le, observez-le attentivement - la nécessité de ce sentiment d'assurance dans notre venue au Seigneur, et écartons toute interférence avec cette confiance. Appliquons le Sang à tout ce que l'ennemi apporterait pour interférer avec cette confiance, et venons avec audace au Trône de Grâce. Il y a d'énormes problèmes en jeu et toute sorte d'incertitude ici compromet ces problèmes.

La communion de ses souffrances

Puis une autre chose. Ce genre de ministère, ce genre de guerre dans la prière, doit avoir beaucoup de discipline derrière lui. Vraiment ce n'est pas une chose pour les novices. Personne ne peut entrer là-dedans. Ce n'est pas une chose que vous pouvez prendre parce que vous la voyez comme quelque chose à prendre. On ne peut vraiment y entrer que lorsque vous savez quelque chose de la communion de Ses souffrances Paul dit : « Je... remplis de ma part ce qui manque des afflictions de Christ dans ma chair pour l'amour de son Église" (Colossiens 1:24), et c'est un arrière-plan nécessaire à ce genre de travail. Maintenant, vous dites : 'Nous sommes exclus, nous ne l'avons pas. Nous sommes trop jeunes'. Je veux vous dire ceci, que c'est à cette fin même que le Seigneur s'occupera de vous, qu'Il s'occupera de vous. S'il vous fait connaître quelque chose, même modestement, de la souffrance avec Lui, de la communion de Ses souffrances ; s'il fait en vous l'œuvre de Sa croix, vous vidant, vous brisant, vous détruisant ; s'Il travaille en vous ce qui, dans votre expérience, n'est pas agréable à la chair, et que vous ressentez la pression de Ses relations avec vous, souvenez-vous, c'est tout pour vous amener à l'endroit où vous pouvez intercéder auprès de Lui ; car personne n'intercède réellement efficacement dans le cœur de qui la chose n'est pas devenue une véritable agonie, une véritable inquiétude, un labeur. Nous devons arriver à l'endroit où les intérêts du Seigneur dans son peuple, la vie du peuple du Seigneur, nous préoccupent réellement afin que nous soyons des intercesseurs, et c'est pour cela que le Seigneur travaille en nous. Si nous avons goûté un peu de cette chose, si nous avons connu la fureur de l'oppresseur, si nous avons connu la souffrance spirituelle, si nous sommes vraiment entrés dans une certaine mesure dans l'antagonisme de l'ennemi, nous pouvons ressentir pour le Seigneur les gens et nous sommes capables de prier intelligemment. Ainsi, le Seigneur chercherait, par ses relations avec nous, à nous amener à l'endroit où nous pouvons triompher dans la prière. Rappelez-vous cela. C'est ce qu'il fait en nous pour nous faire un avec Lui, face aux souffrances, au besoin, au péril de son peuple, d'intercéder efficacement en leur faveur.

Je repense à Esther. Elle est très présente dans mon esprit pendant que je parle. Elle devait avoir un an de préparation pour cette intercession, et six mois de cela avec de l'aloès amer, et cela parle très fort. Oui, nous devons connaître quelque chose de la mort du Seigneur Jésus dans notre propre expérience, quelque chose de l'amertume du vidage de la vie de soi, une perte de notre propre force pour arriver à la place de la prédominance, d’une véritable guerre efficace. Ce sont ceux qui ont le plus connu la communion avec le Seigneur dans la souffrance, qui ont le plus fortement senti sa main sur eux, qui sont le plus capables de crier au Seigneur et d'intercéder pour les autres. C'est le prix d'un grand ministère, bien-aimés, et nous devons reconnaître que c'est à ce ministère que le Seigneur doit vraiment nous adapter.

Un appel à l'intégralité

Maintenant, je vais terminer avec juste un autre mot. Ce ministère, ce travail, ce combat dans la prière, va tout nous coûter. Nous ferions mieux d'y faire face. C'est une position absolue, une question, en effet, de vraiment prendre nos vies en main. C'est-à-dire que nous ne pouvons pas mener efficacement cette guerre si nous avons l'un de nos propres intérêts à préserver. Oh, voyez-vous, il y a toute la différence entre entrer dans notre chambre et prier, et notre rencontre avec le puissant coup de pied de l'ennemi en retour à notre prière. Ce sont peut-être deux choses différentes parce que vous pouvez le prendre si vous entrez là-dedans, l'ennemi va vous marquer, et tout ce que vous avez va être impliqué là-dedans. Si vous avez des intérêts personnels, eh bien, vous allez être mis à l'écart immédiatement. C'est à nouveau le cas de Gédéon et le tri de cette puissante armée. « Ceux d'entre vous qui ont peur, eh bien, vous feriez mieux de rentrer chez vous. Vous êtes hors de combat. « Ceux d'entre vous qui se soucient de leurs femmes, de leurs enfants et de leurs foyers, vous feriez mieux de partir ». Et puis le dernier numéro : « Ceux d'entre vous qui ont leurs propres intérêts personnels à servir, aiment faire plaisir, vous feriez mieux de rentrer chez vous ». Il n'y a que ceux qui ont tout rassemblé là-dedans, et qui disent : « J'y suis et tout ce que je suis, tout ce que j'ai », en Lui dans une position absolue, il n'y a que ceux qui peuvent mener cette guerre ; et ce sont eux les vainqueurs, ce sont eux qui montent sur le trône.

Vous voyez, alors que le Seigneur serait miséricordieux, et que le Seigneur pourrait donner Ses protections et Ses préservations, Il exige de notre part une position et une attitude qui ne donneront à l'ennemi aucune raison de jouer avec. Si vous et moi avons un intérêt personnel, nous pensons tout le temps : « Oh, je ferais mieux de ne pas trop insister sur l'ennemi, il pourrait toucher ça ». Soyez sûr qu'il le fera et il vous mettra dehors à cause de cela, car il sait que c'est votre point faible. Vous ne devez rien avoir de tel pour que l'ennemi puisse jouer et pour vous mettre hors de combat. Vous devez être avec tout, comme je l'ai dit, dans un sens prendre votre vie en main et dire : Eh bien, je suis dans cette chose et je suis dedans pour tous et avec tous.

Oh oui, c'est peut-être le côté obscur, mais il y a un autre côté. C'est du côté du trône. "Ce sont eux qui suivent l'Agneau partout où il va" (Apocalypse 14:4). Ce sont eux qui sont les parfaits, ce sont les glorieux, ce sont ceux qui sont élevés. Bien-aimés, nous sommes appelés au témoignage universel de la seigneurie absolue de Jésus-Christ, à la réalisation effective de cette seigneurie maintenant d'une manière spirituelle, et d'une manière littérale et manifeste à travers les âges à venir. Pour le moment, c'est une question qui est contestée, contestée, combattue par toutes les armées du mal, et dans laquelle l'Église est appelée, à mener cette question à sa finalité, et quand ce jour viendra les cieux seront libérés et vidé de toutes les principautés et pouvoirs, et l'Église elle-même viendra dans ce lieu pour gouverner : l'Église sera les nouveaux « principautés et pouvoirs et dirigeants du monde » - non pas de ces ténèbres, mais de cette lumière. Quel changement ce sera ! C'est dans cette question capitale que nous sommes vraiment maintenant, et pas moins que cela. Tous nos conflits spirituels sont liés à cela. Mettons-le alors à sa juste place, voyons-le dans sa juste relation. Il y a le plus gros problème possible lié à notre conflit spirituel. Mais ce que je veux garder particulièrement à l'esprit maintenant, c'est que tout cela est avant tout une question de l'Esprit Saint agissant par la prière, une Église priant dans l'Esprit.

Oh, que le Seigneur l'éclaire sur notre vie de prière, nos moments de prière, et les élève des petites choses terrestres jusque dans ce royaume où les choses ultimes de Dieu sont touchées et effectuées. Le Seigneur nous enseigne quelque chose sur la signification de prier dans l'Esprit en toutes saisons pour tous les saints, et d'y veiller avec toute persévérance.

FIN

Conformément aux souhaits de T. Austin-Sparks que ce qui a été reçu gratuitement soit donné gratuitement et non vendu à des fins lucratives, et que ses messages soient reproduits mot pour mot, nous vous demandons si vous choisissez de partager ces messages avec d'autres, veuillez respecter ses souhaits et les offrir librement - libres de toute modification, sans frais (à l'exception des frais de distribution nécessaires) et avec cette déclaration incluse.

(7)« A toi est le Royaume, et la Puissance, et la Gloire » par T. Austin-Sparks

Chapitre 7 - L'exaltation du Seigneur Jésus et la plénitude spirituelle

« À toi appartiennent le royaume, la puissance et la gloire à jamais » (Matthieu 6 :13).

Nous avons gardé de près en relation avec cette déclaration les paroles précédentes du chapitre 3 concernant notre Seigneur Jésus lorsqu'il est sorti de l'eau à son baptême, lorsque les cieux s'ouvrirent et que l'Esprit descendit et s'illumina sur lui, et la voix du ciel attesta Lui le bien-aimé du Père : et alors immédiatement, l'Esprit s'étant allumé sur Lui, Il fut conduit par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le Diable, et les dernières paroles de Son conflit avec le Diable furent :

« Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4:10).

Nous avons remarqué la chose importante que la prochaine référence au diable est celle où le Seigneur enseigne à ses disciples à prier -

« Délivre-nous du malin, car à toi appartiennent le royaume, la puissance et la gloire à jamais. »

Maintenant, nous avons amené à côté des mots d'Actes 2:34-36.

« Le Seigneur dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous crucifié."

Et, enfin, avec cela nous relions ce passage de la lettre aux Éphésiens.

"...Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. " (Éphésiens 1:20-23).

L'expression pratique de la seigneurie du Christ en relation avec la plénitude spirituelle

Dans notre méditation précédente, nous nous sommes occupés de l'exaltation du Seigneur Jésus en tant qu'œuvre prééminente du Saint-Esprit. Je passe à la phase suivante de cela, en rapport avec le trône, à savoir, le Saint-Esprit et la puissance et la plénitude spirituelles ; car cette exaltation du Seigneur Jésus, cette position de trône de Son état bien au-dessus de toute règle et autorité et de tout nom, est inséparablement liée à la puissance et à la plénitude spirituelles dans la vie du peuple de Dieu. Nous ne pouvons parler de puissance et de plénitude, en ce qui concerne le croyant individuel, que de manière comparative ; c'est-à-dire que la puissance et la plénitude au sens complet se rapportent à l'Église, et nous ne pouvons connaître la puissance et la plénitude que dans une certaine mesure individuellement. Mais le principe s'applique à la fois à l'individu et à l'Église, le principe, c'est-à-dire de la seigneurie absolue et de la direction du Seigneur Jésus.

Ainsi donc, nous devons voir en premier lieu que la Seigneurie, l'exaltation, du Seigneur Jésus régit toute la question de la puissance spirituelle et de la plénitude spirituelle. La plénitude est toujours en relation avec le trône et la plénitude n'est connue que parce que ce que l'on entend par trône est prééminent. Le Saint-Esprit a écrit cette vérité profondément dans l'histoire de l'Ancien Testament, et maintenant, avec la lumière que nous avons dans le Nouveau, nous sommes capables de la discerner très clairement tout au long de l'histoire de l'Ancien Testament. Il peut nous être utile une fois de plus de le noter dans une ou deux illustrations de l'Ancien Testament.

La vérité illustrée dans l'histoire d'Israël

Dans notre méditation précédente, nous nous sommes référés à la vérité telle qu'illustrée dans le cas d'Israël, lorsqu'il était dans le pays après avoir traversé le Jourdain, et maintenant la phase ultérieure de la vérité peut également être vue à cet égard, en ce qu'Israël, tout en étant dans le pays où était toute la plénitude, et tandis que c'était une terre où coulent le lait et le miel, ils n'ont éprouvé la plénitude comme la leur qu'en proportion de l'établissement du témoignage de la souveraineté du Seigneur. Ils ne sont pas entrés immédiatement et automatiquement dans la jouissance de la plénitude. Ils étaient dans le royaume de chaque bénédiction spirituelle dans les cieux en type, mais bien que tout soit là, ils n'en jouissaient pas, sauf dans la mesure où, par un exercice défini et une activité spirituelle, ils faisaient le grand fait de la souveraineté du Seigneur une réalité sur place. C'est une chose très importante à retenir. Ils devaient continuer, et leur progression était une question de conquête, et leur conquête consistait à faire peser la Seigneurie absolue sur chaque étape, chaque phase, chaque nouvelle situation. Ainsi, alors qu'ils apportaient cette souveraineté parfaite du Seigneur, qu'Il était Seigneur, et l'appliquaient progressivement, ainsi ils devinrent possesseurs de la richesse et de la plénitude, qui étaient là. Vous pouvez voir à quel point c'était vrai par plusieurs cas où ils ont fait le contraire.

Vous connaissez par exemple la tragédie d’Aï. Il y avait deux choses dans la tragédie d’Aï. Il y avait un Acan. Mais il n'est qu'une des causes du drame. L'autre - et celle-ci est si élémentaire et si bien connue - était le fait qu'ils disaient : « Eh bien, seuls quelques-uns d'entre nous doivent affronter Ai. Ai ne ressemble en rien à la proposition de Jéricho et n'a pas besoin de toute une force pour s'y opposer. Seuls quelques-uns d'entre nous peuvent monter, et nous prendrons facilement Ai'. En agissant ainsi, ils s'emparaient de la souveraineté de Dieu et ne reconnaissaient pas que quelle que soit la proposition, grande ou petite, elle nécessitait toujours le Seigneur et qu'en dehors du Seigneur, rien n'était possible. Il faut la souveraineté du Seigneur pour s'occuper de tout.

Ensuite, il y avait encore le cas des Gabaonites. Le secret du Gabaonite est que les Gabaonites éliminent l'élément de conquête. Ils ont fait des compromis, ils sont venus par tromperie, et ils ont réussi à mettre de côté toute l'idée de la bataille et ont fait en sorte que les anciens d'Israël agissent dans cette affaire comme si cela ne nécessitait aucune bataille du tout. Cette chose pourrait être traitée sans aucun combat! Les Gabaonites ont réussi à exclure cet élément de conquête, et ce faisant, ils ont en fait exclu la seigneurie du Seigneur, parce que tout cela devait être pris par conquête. Ce n'était qu'une autre forme subtile de saper la seigneurie absolue du Seigneur, et vous le voyez dans le fait que les anciens d'Israël n'ont pas renvoyé la question au Seigneur. Ils s'en sont simplement occupés eux-mêmes "de leur propre chef", comme nous disons, et ont mis de côté la seigneurie du Seigneur. C'est exactement ce que l'ennemi cherche toujours à faire, subtilement ou ouvertement d'une manière ou d'une autre, pour éliminer cette chose puissante qui doit être enregistrée. Eh bien, cela a de nouveau mis Israël dans la limitation. Vous n'avez qu'à passer au livre des Juges pour découvrir ce que cela signifiait pour Israël

Plus tard, comme vous le savez, ils ont commencé à se lasser de la conquête et à ralentir leur allure et leurs énergies, et l'idée de conquête est passée au second plan. Certains sont venus à Josué à un moment donné et ont dit qu'ils étaient un grand peuple et lui ont demandé une certaine partie du pays, des collines et des forêts, et Josué a dit : « Eh bien, prouvez votre grandeur par la conquête ». Ils le voulaient par don et non par conquête. Josué, typique de l'énergie du Saint-Esprit, dit que le seul moyen de connaître la plénitude est de faire peser la souveraineté, l'autorité du trône sur la situation pour la soumettre. Il a assujetti toutes choses sous Ses pieds, et le Seigneur ne tolérera rien qui ne soit assujetti. Soumission universelle : pas de compromis, pas de ligues et pas d'acceptation sans soumission au Seigneur. Vous voyez le principe à l'œuvre. Ainsi, ils n'ont pas réussi à entrer dans la plénitude absolue du pays parce qu'ils ont échoué dans la question de la seigneurie de Jéhovah, et le principe y est bien illustré pour nous dans la vie spirituelle. La plénitude est toujours liée au trône.

David et Saül

Il y a d'autres illustrations dans l'Ancien Testament. Nous avons fait référence dans notre méditation précédente à David comme oint, et ce que l'onction signifie quant au trône ; que l'onction est essentiellement liée au trône, indique le trône. Et maintenant, à cet égard, nous avons Saül. Saul a été oint, mais Saül n'est jamais arrivé à la plénitude. Il n'a été roi dans un sens réel que pendant trois ans sur les quarante pour lesquels il portait le nom de roi, et après trois ans, au cours desquels il n'a certainement pas atteint sa plénitude, parce qu'il a violé l'objet de l'onction, il a tout perdu et il c’est passé à David. Saül est une terrible tragédie. Oint jusqu'à la plénitude; mais la plénitude est liée au trône, la domination absolue. Maintenant, le Seigneur l'a testé. — Allez, frappe Amalek. C'est pour cela que tu es oint. Il y a autre chose ici qui règne. Il y a une autre puissance qui est contre le trône divin, un autre ordre de choses en existence. Va et frappe Amalek : c'est pour cela que tu es oint, pour établir le trône du Seigneur au-dessus de toute autre puissance ». Mais Saül s'est compromis dans la frappe d'Amalek, a violé l'objet même de l'onction et a perdu la plénitude. C'est passé à David. L'onction venant à David et l'onction observée dans toutes ses implications par David ont amené David jusqu'à la plénitude telle qu'elle est manifestée dans Salomon. Pourquoi? Parce que l'onction pour David signifiait la soumission de toute chose hostile. Oh, à droite et à gauche, dans toutes les directions, David soumet - la vraie royauté - et vient à la plénitude. Pour cela, il a été oint.

Élie et Élisée

Encore une fois, prenons le cas d’Élie et d’Élisée. Je pense qu’Élie et Élisée correspondent au dernier verset du premier chapitre d’Éphésiens - "... l'ont donné pour chef de toutes choses à l'église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous". Élie est la tête et Élisée est le corps. Élie, le chef oint (car, bien qu'il n'y ait eu aucun acte d'onction d’Élie, il avait sans aucun doute l'Esprit) va au ciel et Élisée, qui lui succède sur la terre, se tenant par rapport à lui comme l'Église se tient par rapport à Christ dans le ciel, est oint. Élisée est le seul prophète dont il est enregistré qu'il a été oint. Il y a l'oint sur la terre. Vous voyez les deux côtés. En Élie tu as le pouvoir ; en Élisée tu as la plénitude. Élisée était la plénitude D’Élie. Une double portion de son esprit; "la plénitude de celui qui remplit tout en tout" en type. Puissance et plénitude par l'onction.

Mais regardez dans quelle direction l'onction opère à travers ces hommes. Vous verrez comment l'onction s'opère sur le mont Carmel. Il y a une autre hiérarchie, un autre système, qui s'est élevé contre la souveraineté de Jéhovah, et, au Carmel, Élie livre cette bataille pour les droits de Dieu. C'est le trône du Seigneur qui est en vue. Cela est combattu et ensuite Élisée suit ; et n'a-t-il pas tout le temps à s'occuper de la question du royaume ? Eh bien, la puissance et la plénitude sont l'œuvre du Saint-Esprit, mais sur la base de laquelle le trône est établi.

Le cas d'Ananias et de Saphira

Nous passons de l'Ancien Testament et entrons dans le Nouveau, et la chose y est si évidente qu'elle n'a guère besoin d'être signalée. Prenez un cas comme celui d'Ananias et de Saphira. Maintenant, Ananias et Saphira s'efforcent d'obtenir la plénitude en violant le Saint-Esprit. C'était l'accusation, que Satan avait rempli leur cœur de mentir au Saint-Esprit. Ils ont essayé d'être possédés de quelque chose, de la plénitude, en violant le Saint-Esprit, et en fait cela s'opposait au grand témoignage qui vient d'être donné sous les puissantes énergies et directives du Saint-Esprit quant à la seigneurie absolue de Jésus-Christ. Jésus-Christ est le Seigneur! « Dieu l'a fait Seigneur et Christ. C'est le témoignage du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Les autres viennent sous cela et acceptent cela, entrent dans cela, et ils connaissent la plénitude spirituelle. Ananias et Saphira violent le mouvement du Saint-Esprit par rapport au trône, à la seigneurie de Jésus-Christ, pensant avoir quelque chose de cette façon. Ce qui se produit? Ils perdent tout. Vous ne pouvez avoir la plénitude que le long de la ligne de la seigneurie absolue de Jésus-Christ. C'est ce que cela signifie.

Eh bien maintenant, cette vérité n'a pas besoin d'être beaucoup plus ouverte ou argumentée. Vous et moi devons le reconnaître comme quelque chose qui a été entièrement établi par Dieu. Il est écrit à travers l'ensemble des Écritures que la puissance spirituelle et la plénitude spirituelle ne sont pas liées à la réception du Saint-Esprit en tant que telle. C'est en cela, mais ce n'est pas cela en soi. Vous voyez, nous nous concentrons soit sur la réception du Saint-Esprit, soit sur le fait d'être rempli de l'Esprit ou sur le baptême de l'Esprit, et nous pensons que c'est la puissance et la plénitude. Dans un sens c'est tout à fait vrai ; mais nous devons voir la signification du Saint-Esprit. Ce n'est pas seulement que nous recevons l'Esprit ou que nous sommes remplis de l'Esprit. C'est ce que le Saint-Esprit veut dire en nous remplissant : et que veut-il dire ? Il veut dire l'établissement de la seigneurie absolue de Jésus-Christ en nous. Nous ne pouvons pas avoir la vraie valeur sans la vraie signification. C'est pourquoi il est si nécessaire que, pour connaître la puissance et la plénitude de l'Esprit, il y ait un vidage et une décomposition complets de tout en nous pour faire place à la Seigneurie de Jésus-Christ.

Maintenant, avant que je passe, avons-nous saisi ce fait, que notre élargissement spirituel, notre augmentation spirituelle, notre richesse spirituelle, notre plénitude spirituelle et notre puissance spirituelle ne sont pas une question de dons en tant que tels ? Il s'agit que le Seigneur Jésus soit vraiment et vraiment Seigneur à l'intérieur et partout dans chaque partie.

Les ministères oints du prophète, du prêtre et du roi

Le Seigneur Jésus incarne et embrasse la grande triple fonction de prophète, prêtre et roi, et dans ce que cela signifie, il doit être établi en nous dans la puissance du Saint-Esprit. Vous voyez, le Prophète, le Prêtre et le Roi étaient des ministères oints, et, comme nous le savons très bien, Dieu n'a jamais été intéressé par le fait d'avoir simplement certains offices ici sur la terre parmi les hommes. Dieu ne joue pas comme ça, ayant un groupe de prophètes, un groupe de prêtres et un groupe de rois, comme si c'était un jeu. Dieu ne s'intéresse pas à ce genre de chose. Non, Dieu a de grands principes spirituels en vue tout le temps, et ceux qui portaient ces noms dans l'Ancien Testament incarnaient quelque chose d'une pensée céleste, et cette pensée céleste est recueillie dans le Seigneur Jésus, et tout est dans l'onction , tout est par le Saint-Esprit. Ensuite, en tant que Chef, incarnant ces choses, Il doit venir sur l'Église et l'Église doit être soumise à la valeur de cela.

Maintenant, quelles sont les valeurs ? Quelle est la valeur d'un prophète oint ? Eh bien, juste ça. Le prophète oint est l'homme qui a l'esprit sanctifié, qui peut dire : « Nous avons l'esprit du Christ ». Le prophète a défendu la pensée de Dieu à une époque où les hommes avaient perdu le chemin, où la pensée de Dieu n'était pas appréhendée. Il était l'incarnation de la pensée de Dieu pour son époque par l'Esprit. L'Esprit est venu sur les prophètes et ils ont connu la pensée du Seigneur pour le jour ; ils avaient, à la différence de tous les autres esprits qui les entouraient, un esprit sanctifié. C'est-à-dire, par l'Esprit, leur esprit est venu sous le gouvernement de Dieu.

Le prêtre : qu'est-il en principe spirituel ? Il est l'homme au cœur sanctifié. Il a à voir avec, et seulement avec, la question de la sainteté intérieure, de la justice. C'est la fonction du prêtre ; l'homme qui représente le cœur sanctifié par le Saint-Esprit. À une époque où tout autour était corrompu, la prêtrise, quand elle était selon la pensée de Dieu, était une chose qui représentait la sainteté, la justice, au milieu de la corruption.

Le roi : c'est celui qui, par l'onction, représente la volonté sanctifiée, d'exécuter, de faire, de gouverner, de régner, de faire faire. La volonté sanctifiée est ce que le roi représente lorsqu'il est réellement sous l'onction, et c'est à l'égard de cela même que Saül a violé son onction. Il avait sa propre volonté. David d'autre part était un homme qui voulait une volonté avec son Dieu, un homme selon le cœur de Dieu qui ferait tout son plaisir. C'est un roi en principe. Il fait selon la pensée de Dieu.

Tout cela est rassemblé dans le Seigneur Jésus. Il a la pensée du Père. Il a un cœur libre de toute corruption et souillure de l'intérêt personnel et de l'intérêt mondain ; un cœur pur en ce sens qu'Il n'est attaché qu'aux délices du Père. Il a la volonté de Dieu qu'Il est venu faire, la volonté sanctifiée. Il est Prophète, Prêtre et Roi dans l'incarnation de tous ses principes spirituels par l'onction. Cela constitue le ministère spirituel, voyez-vous ; et l'Église, les membres du Corps de Christ, relevant de Sa Seigneurie absolue, ne peuvent fonctionner que si, par le Saint-Esprit, ils ont l'esprit sanctifié, le cœur sanctifié, la volonté sanctifiée. Cela signifie simplement ceci, que votre volonté, votre esprit et votre cœur ont été brisés. C'est-à-dire que votre raisonnement de souverain a été détrôné ; votre désir de gouverner a été détrôné ; votre choix, votre action, comme la chose qui gouverne dans votre vie a été absolument brisée et jetée dans la poussière, et Son esprit, Son cœur, Sa volonté, sont établis par le Saint-Esprit en vous. La plénitude vient de cette façon. Vous ne pouvez jamais connaître la plénitude des pensées du Seigneur seulement lorsque vos propres pensées ont été mises de côté, et cela signifie la souveraineté du Seigneur. Vous ne pouvez jamais connaître la plénitude des désirs et des buts du Seigneur seulement si les vôtres ont été mis de côté. Vous ne pourrez jamais connaître la volonté de Dieu dans sa plénitude, toute cette volonté glorieuse, bonne, agréable et parfaite, jusqu'à ce que vous vous soyez offert un sacrifice vivant, entièrement acceptable, n'étant pas conforme à ce monde, mais transformé par le renouvellement de votre esprit. Cela signifie simplement que Sa volonté a pris le dessus sur votre volonté. C'est la voie de la plénitude. Ainsi, tout le temps, c'est la question de la Seigneurie de Jésus-Christ qui régit notre pouvoir dans la vie, notre pouvoir spirituel et notre plénitude.

La vraie nature du service spirituel

Maintenant, avant de terminer, un petit mot plus loin dans un autre rapport ; car, comme cette affaire du trône régit la puissance et la plénitude, de même elle régit la matière du service. Qu'est-ce que le service au Seigneur au sens le plus élevé ? Oh, si seulement le peuple du Seigneur pouvait voir cela, si cela pouvait entrer en eux, cela ferait une si grande différence ; car je pense que la majorité du peuple du Seigneur a l'idée que le service chrétien est représenté par le nombre de choses que vous faites pour le Seigneur, la quantité de travail que vous faites : à combien d'âmes vous parlez du salut, ou combien vous conduisez au Seigneur, combien de réunions vous adressez et de messages que vous donnez, et tout ce genre de choses. Je ne dis pas que ce n'est pas l'œuvre du Seigneur, mais je dis que cela peut être beaucoup moins que le service que le Seigneur recherche réellement : et il s'avère qu'il en est ainsi dans tous les cas. Si nous déclarons positivement ce qu'est le service dans sa plus haute expression, nous pouvons voir tout le reste à la lumière de celui-ci. Nous servons le Seigneur le plus et suprêmement en apportant la seigneurie du Christ aux hommes. Jusqu'à ce que la Seigneurie de Christ ait vraiment été effectuée dans les vies, il y aura des limitations dans ces vies, même si elles peuvent être sauvées. Bien-aimés, il y a beaucoup plus de liens avec la seigneurie du Christ dans une vie qu'il n'y en a dans celui qui vient d'être sauvé de l'enfer et du péché, et pas avant que cette seigneurie du Christ ne soit établie dans toute la vie de l'enfant de Dieu fait que le dessein divin soit vraiment servi. Ainsi, ce service, au sens le plus complet, est lié au trône. C'est le trône qui doit être servi, pas les hommes. Cela signifie une ou deux choses.

Un tel service seul possible par le Saint-Esprit

Cela nécessite le Saint-Esprit. Si c'est l'objet et le travail prééminents du Saint-Esprit d'établir l'exaltation absolue du Seigneur Jésus dans cet univers partout, alors le Saint-Esprit est requis pour ce travail, et vous le savez. Si vous avez une bataille sur la question du péché et du salut, comme vous le faites très souvent, vous aurez une bataille infiniment plus grande sur la Seigneurie de Jésus-Christ dans la vie - la Seigneurie absolue. Mais vous savez que c'est vrai. Vous pouvez obtenir que n'importe quel nombre de chrétiens vous écoutent si vous parlez des idées ordinaires, acceptées et générales du service chrétien ; mais commencez à leur parler de la seigneurie absolue de Jésus-Christ et voyez ce que vous obtenez. Ce n'est pas si facile à vivre. Ils n'ont aucun intérêt à cela. C'est un fait, et pour cette œuvre rien de moins que la puissance du Saint-Esprit n'est nécessaire. Je crois que c'est le point où les gens ont raté le chemin. Tout le monde est prêt à citer Actes 1:8 "Vous recevrez la puissance, quand le Saint-Esprit sera venu sur vous". Ils continueront - "et vous serez mes témoins à la fois à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre." Mais qu'est-ce que cela signifie pour la majorité des gens ? Eh bien, en premier lieu, bien sûr, le pouvoir est le grand mot ! C'est quelque chose à avoir, à ressentir, à expérimenter. Bien sûr, nous admettons et reconnaissons tous qu'il s'agit du Saint-Esprit, puissance par le Saint-Esprit. Qu'en est-il alors du résultat ? Eh bien, nous serons témoins. Qu'est-ce que ça veut dire? Nous sortirons prêcher l’Évangile. Est-ce que ça veut dire ça ? Cela peut signifier cela, remarquez-le, mais ce n'est pas tout son sens. « Vous serez mes témoins. Quel était le témoignage qu'ils rendaient partout ? Jésus-Christ est le Seigneur! « Ce Jésus a été considéré par les hommes comme un simple homme et quelque chose de moins ou de pire encore que cela par un grand nombre, mais il n'est autre que le Fils exalté et régnant de Dieu. Il est exalté à la droite de Dieu. Il est Roi. Il est Seigneur. Il a tout pouvoir dans cet univers. C'était le témoin. C'était ça qui faisait enrager l'enfer. Mais c'était dans la puissance de l'Esprit, et il ne faut rien de moins que la puissante puissance du Saint-Esprit pour faire avancer ce témoignage et l'établir. C'est la seigneurie de Jésus-Christ, et ce n'est pas une mince affaire d'amener le trône. Oh non, vous avez toutes sortes de résistances disponibles pour l'ennemi lorsqu'il s'agit de la Seigneurie de Jésus-Christ. C'est donc une œuvre de l'Esprit ; ce n'est que par l'Esprit que cela peut se faire.

Un tel service implique un conflit amer

Alors bien sûr, comme je l'ai déjà dit, cette affaire implique plus que toute autre chose un conflit. Si vous ou moi sommes vraiment dans le témoignage, non pas à Jésus en tant que Sauveur seulement, mais à Jésus en tant que Seigneur, en tant que Chef souverain, la seigneurie absolue de Jésus-Christ, si nous sommes dans ce témoignage, nous sommes dans le conflit le plus féroce . C'est vrai. Cela explique beaucoup de choses. Vous pouvez rencontrer un certain conflit lorsque vous êtes en train de gagner des âmes et vous le faites, parce que l'ennemi voit très clairement à quoi cela peut conduire : car, dans le dessein de Dieu, il n'est jamais prévu d'y rester. Si les hommes et les femmes sont sauvés de l'enfer et du péché, cela représente, en premier lieu, une traduction de son royaume dans un autre, et il sait ce que cela présage. Satan tient toujours pleinement compte de la signification de chaque étape, mais lorsque vous allez jusqu'au bout et que vous mettez immédiatement en vue la fin complète dans la situation - la seigneurie de Jésus-Christ - ah alors vous êtes dans le combat, alors c'est bien la guerre. Vous êtes oint pour cette bataille, et vous le savez. Nous avons dit dans notre méditation précédente que, lorsque l'onction est venue sur le Seigneur Jésus, immédiatement le diable est sorti de sa cachette. Il y a ce fait que nous ferions mieux de prendre en compte immédiatement et de prendre en compte, que, lorsque la seigneurie de Jésus-Christ apparaîtra clairement en vue, ce qui suivra inévitablement, c'est l'élimination de toute la puissance de Satan, et sous l'acte même de Dieu.

Illustrons. Retournez en Égypte avec Israël. Voici, en type, le royaume, la puissance et la gloire en vue, liés à Israël, et Moïse se tient en Égypte avec le défi de l'autorité de celui qui est Je Suis, qui est le Seigneur Jéhovah. C'est la question de savoir qui est le Seigneur, qui est Jéhovah. Jéhovah est-il Seigneur ? Moïse se tient là pour dire : 'Oui, Jéhovah est le Seigneur suprême'. Très bien, le défi est présenté, le défi de la Seigneurie de Jéhovah. Le témoignage est apporté par Moïse. Quel est le résultat? Régulièrement, régulièrement, avec une force toujours croissante, les pouvoirs du mal sortent jusqu'à ce que la dernière goutte du pouvoir satanique, de la ressource maléfique, soit épuisée. Dieu épuise la réserve d'antagonisme. Dans quel but? Pour montrer qui est invincible; et vous ne pouvez jamais prouver qui est invincible tant que vous n'avez pas épuisé toutes les ressources du côté de votre adversaire. Nous entendons ces jours-ci prétendre être invincibles. D'accord, c'est à mettre à l'épreuve. Il ne sera jamais prouvé si une ressource reste inutilisée à la fin. Quand Dieu aura fini, il dira 'Maintenant, vous avez utilisé votre dernière once de pouvoir et vous êtes brisés. Qui est invincible ?' Ainsi, en Égypte, Dieu a dû tirer la puissance de Pharaon jusqu'au dernier degré pour prouver qu'Il était Seigneur : autrement cela aurait toujours été une question ouverte. Oh, c'est une pensée terrible, mais c'est comme ça que ça va être.

Ça doit être comme ça. Satan va être étiré, étendu jusqu'à sa dernière once. C'est une chose terrible, mais c'est ce que révèle la Parole, que lorsque Satan sera enfin abattu, ce sera parce qu'il n'a pas d'autre carte à jouer, un autre coup à tirer, une autre ressource à puiser : il est épuisé. Ah, qui sera invincible alors ? Le Seigneur sera alors possédé de nombreuses ressources. Mais le fait, voyez-vous, est que, lorsque vous entrez dans le conflit de la souveraineté du trône, vous pouvez vous attendre à être lancé dans un combat dans lequel Satan va être pleinement étendu, et vous rencontrerez toute la force de Pouvoir satanique. C'est pourquoi vous devez avoir l'onction, car seul le Saint-Esprit a un pouvoir égal ou supérieur à cela. Mais il est vrai qu'une fois sur la ligne du trône, vous êtes sur la ligne d'un conflit intense. Je ne veux pas vous décourager, mais vous n'aurez pas plus de facilité. Il n'y aura pas de relâchement dans cette bataille. Mais levons les yeux jusqu'au bout. Même si aujourd'hui peut sembler intolérable, presque insupportable, levons les yeux. Nous sommes avec le Seigneur invincible, dont l'invincibilité va s'établir sur tous les pouvoirs de l'ennemi jusqu'à la dernière goutte. Mais c'est un conflit, et quand il s'agit de chercher à amener les propres enfants du Seigneur dans la plénitude du Christ, ce qui est vraiment par le biais de la seigneurie absolue du Christ, alors c'est une bataille tout le long, avec une férocité et une intensité croissantes.

La seigneurie du Christ, clé du rétablissement et de l'élargissement

Nous voyons donc que c'est toujours le trône qui régit la question du service, le service au sens plein, et cela peut être prouvé de plusieurs manières. Vous n'avez qu'à reprendre les lettres du Nouveau Testament, et dans tant d'entre elles, vous trouvez des situations et des choses qui, dans leur apparition, ont amené des limitations parmi les enfants du Seigneur, qui ont fait obstacle au chemin de leur progrès spirituel, qui les ont affaiblis dans leur chemin, qui ont défié la fin divine en eux, et partout et chaque fois que vous trouvez quelque chose comme ça, vous trouvez que la lettre est écrite pour faire face à cette situation avec une note de la Seigneurie de Jésus-Christ.

Est-ce les Romains ? La loi est-elle entrée là-dedans, la loi en tant que voie de la justice, se tenant en travers du chemin du progrès vers cette pleine justice de Dieu ? Eh bien, quelle est la difficulté? Elle est juste indiquée dans ces mots - "Ils... s'apprêtant à établir leur propre justice, ne se sont pas soumis à la justice de Dieu" (10:3). Qu'est-ce que c'est? C'est quelque chose qui s'est levé, qui n'est pas de Dieu. Vous continuerez avec les Romains et vous découvrirez que vous n'entrerez jamais dans la plénitude tant que vous ne vous serez pas offert un sacrifice vivant, qui, en un mot, est la soumission.

Passez des Romains aux Corinthiens, et la limitation, l'entrave, la limitation là-bas sont si évidentes. Pour y répondre, « Jésus-Christ et lui crucifié » (2 Corinthiens 2:2). "Nous prêchons... Jésus-Christ comme Seigneur" (2 Corinthiens 4:5) - la Seigneurie de Jésus-Christ. Pour eux, cela signifiait leur descente dans la mort, le lâcher prise de tout le « je ». Celui-ci dit, et celui-là, et un autre ! Jésus-Christ et le crucifié signifient la fin de tout cela ; et maintenant Jésus-Christ est Seigneur.

Vous le trouvez tellement tout le chemin. Est-ce des Galates ? Eh bien, là encore, quelque chose est intervenu pour interrompre le cours. « Vous couriez bien ; qui vous a empêché… » (Galates 5 : 7) ; une interruption à nouveau, mettant en limitation. Qu'est-ce que l'appel, la base de la délivrance ? "J'ai été crucifié avec Christ." Sa Seigneurie est ma délivrance de toute limitation.

Philippiens : ici aussi, quelque chose est venu interrompre, et nous trouvons des relations tendues, une fraternité rompue. Quel est le motif d'appel ici? "Il s'est vidé lui-même... devenant obéissant jusqu'à la mort, oui, la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a hautement exalté, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom." L'exaltation du Seigneur Jésus par l'humilité leur est présentée.

Dans les Hébreux, c'est encore la vieille histoire. Ils ont été ramenés, ramenés des cieux aux terrestres, à la religion traditionnelle à nouveau. Comment la situation est-elle remplie? « Du Fils, il dit : Ton trône, ô Dieu, est aux siècles des siècles » (Hébreux 1.8). Il est présenté comme le Roi suprême : c'est ainsi que le principe se retrouve partout.

Le chemin de la plénitude, le chemin de la puissance, le chemin qui mène directement à la fin de Dieu n'est que sur la base du fait que Christ est Seigneur en chaque partie et en tout.

À suivre

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