samedi 23 juin 2018

(3) A.B. Simpson courtes exhortations

"Il l’émonde afin qu'il porte plus de fruit" (Jean 15 :2).

                    Un jour nous traversions un jardin. Le jardinier avait fini son émondage, et les blessures provoquées sur la plante par le couteau commençaient à cicatriser, alors que le soleil chaud d'avril nourrissait doucement, de vie fraîche et d'énergie, la plante blessée. En regardant la plante, nous pensions combien serait cruel le début de la semaine suivante quand elle serait à nouveau taillée. 

                    Pourtant le travail du jardinier est de la vivifier et de la nourrir de la vie. Son action n’est pas de faire mourir, mais de faire vivre. Nous pensons qu’il en est ainsi avec la discipline de l'âme. Elle aussi a son heure de mise à mort; mais elle ne doit pas toujours rester dans la mort. En effet, considérons nous plutôt comme morts au péché et vivants pour Dieu par Jésus Christ notre Seigneur.


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Sans Moi vous ne pouvez faire rien" (Jean 15 :5).

                    Que puis-je faire pour Christ ? Nous avons l’habitude de dire : Autant que je le peux. N’avons-nous jamais pensé que nous pouvons faire plus que nos capacités ? Cette pensée m’a été récemment suggérée par les remarques d'une amie Chrétienne, qui  racontait comment Dieu avait mis sur son cœur de faire quelque chose pour Lui  qui était au-delà de ses capacités.  Quand elle a osé Lui obéir, Il lui a donné l'assurance de Sa puissance et de Ses ressources. 

                     IL a pu  merveilleusement répondre à  sa foi,  la rendant  capable de faire plus qu'elle aurait pu faire autrement et de réaliser le désir de son cœur,  en accomplissant un travail qui était bien au-delà de ses capacités. L'apôtre dit, "je peux faire toutes choses par Christ, qui est ma force," et pourtant Il dit que nous ne sommes pas capables de penser quoi que ce soit, à partir de nous-mêmes.

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"Ne pouviez- vous pas veiller une heure avec Moi?" (Mat.26 :40.)

                     Une jeune femme dont les parents étaient morts quand elle était petite, avait été aimablement prise en charge par un ami très cher de la famille. Avant qu'elle ne soit assez âgée pour le connaître,  il était allé vivre en Europe. Régulièrement il lui a écrit pendant toutes les années de son absence et n'a jamais manqué de lui envoyer l’argent pour tous ses désirs. Finalement, la nouvelle est arrivée que pendant une certaine semaine, il reviendrait  et lui rendrait visite, mais il n'avait pas fixé le jour et l'heure. Or, elle avait reçu plusieurs invitations pour faire d’agréables voyages avec ses amis pendant cette même semaine.

                    L’un de ces voyages semblait si séduisant qu'elle n’a pas pu résister à l'invitation. Alors qu’elle était partie en voyage, il est venu, a demandé le pourquoi de son absence et il est reparti. A son retour elle a trouvé cette note : "ma vie a été un combat pour toi, ne pouvais-tu pas m'attendre une semaine ?" Elle n’a plus jamais entendu parler de lui et sa vie d'abondance est devenue une vie de pauvreté. Jésus n'a pas fixé le jour ou l'heure de Son retour, mais Il a dit, "Veillez" et s’Il devait venir aujourd'hui, nous trouverait-il absorbés dans une dissipation irréfléchie ? Pouvons-nous être trouvés chaque jour, dans la même attente que ceux qui attendent un bien aimé ?

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"Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde " (1. Jean 4 :17).

                    Jésus viendra faire sa demeure dans un cœur livré et Il s'unira à lui. IL lui communiquera Sa propre Vie et Son être, le renouvellera  de jour en jour, pourvoyant à ses besoins spirituels et se substituant à son impuissance. 

                    Notre part est simplement de nous offrir, reconnaissant pleinement notre inutilité, notre  inaptitude et ensuite de recevoir Jésus Christ Lui-même pour vivre et être en nous instant après instant, notre force, notre pureté et notre victoire.

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"Prenant garde qu’aucun ne se prive de la grâce de Dieu ;" (Hébreux 12 :15).

               Nous ne craignons pas de tout perdre, mais de n’arriver que de justesse. Nous  pouvons peut-être ne pas perdre nos âmes, mais nous pouvons perdre quelque chose de plus précieux que la vie – Sa pleine approbation, Son choix le plus élevé, notre couronne incorruptible de pierres précieuses.

                      C'est le degré supplémentaire qui compte et qui fait toute la différence entre de l’eau chaude – inerte et impuissante dans la chaudière - et la vapeur –  remplie de puissance, qui permettra aux bateaux de transporter les marchandises d’un continent à l’autre.

NdT : A.B. Simpson vivait dans la seconde moitié du 19eme siècle.

A.B. Simpson


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